Mikhail Yukov ♣ Université - 1ère année
Age : 34 15 Multicompte(s) : (Gin Nishiura †)
KMO :
| Sujet: Mikhail Yukov Ven 6 Juil 2012 - 23:34 | |
| DOSSIER DE L'ÉLÈVE: || Yukov Mikhaïl ||
•• Barnaby (Tiger & Bunny) ••
100*100px | • Sexe : ♂ • Âge, date et lieu de naissance : 23 ans - 6 novembre 1990 • Nationalité : Russe • Orientation sexuelle : Bi ♥
• Langue(s) parlée(s) : Russe, anglais, japonais • Étude(s) : Économie & Management • Spécialité(s) : ... • Groupe : Racailles • Club(s) : Kendo
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► Description physique .
• Apparence, expressions, allure, gestuelle :
Je sors de ma salle de bain privée, tout en séchant mes cheveux avec une serviette blanche moelleuse à souhait, et me plante devant le grand miroir plain-pied de ma chambre. Mon peignoir ébène mal fermé laisse entrevoir le glissement sensuel des gouttes d’eau sur mon torse à la musculature joliment dessinée. D’une main lascive, j’écarte un pan de mon peignoir pour examiner mes pectoraux subtilement rebondis et mes tablettes de chocolats toutes en relief. Je savoure. Du grand art ! Mais qui demande un sacré entretien... Qu’à cela ne tienne ! Si c’est le prix à payer pour être irrésistible en soirée, ce n’est pas si cher payé. Ma perfection est juste gâchée par de nombreuses cicatrices qui ressortent sur mon teint légèrement halé, résultat de nombreuses bagarres… ou de sexe sauvage. Un "gâchis" qui en valait la peine, j'ai savouré chacun de ces instants de tout mon être. Dans mes rares moments de solitude (quel mot étrange pour quelqu'un comme moi...), il m'arrive de toucher l'une de mes cicatrices, sensuellement, et de fermer les yeux en repensant à ce qui l'avait provoquée. Rien qu'à cette pensée, j'ai des frissons partout et mon entrejambe se gonfle d'un désir qui ne demande qu'à être libéré... ce que je fais sans attendre.
Je passe un doigt sur l’un de mes tétons, récupérant une goutte d’eau qui s’y était accroché, et la glisse entre mes lèvres. Mon attention se reporte sur mon visage. Mes cheveux mi-longs blonds mouillés sont tout ébouriffés par ma première tentative d’essorage. Ainsi désordonnés, ils me donnent un côté bestial qui me plait assez mais qui masque les traits de mon visage. J’abandonne donc ma serviette autour de mon coup et, des deux mains, je plaque ma tignasse dorée contre mon crâne. Une mèche rebelle plus courte que les autres s’échappe et vient chatouiller mon front, je n’y fais pas attention. Mon regard est fixé sur mes prunelles d’un bleu océan et je me souviens encore des paroles d’une de mes conquêtes : « Hier en plongeant mon regard dans le tien, j’avais l’impression de me perdre dans les vagues des Caraïbes… en me réveillant, j’ai plutôt la sensation d’être sur une banquise en Antarctique... »
Bon d’accord, c’était peut-être pas ses termes exacts… Je ne m’en souviens plus, mais le message reste là. Si mes prunelles océanes peuvent s’imprégner d’une chaleur tropicale (chaude et moite, si vous voyez ce que je veux dire…) lors de mes nombreuses soirées de chasse, au lendemain d’une partie de jambes en l’air, il ne me reste que mon regard habituel : glacial, arctique, polaire.
Mes yeux descendent sur l’arrête de mon nez, fin, pas trop gros au contraire, en parfaite harmonie avec la taille plutôt ovale de mon visage. En dessous, mes lèvres fines esquissent désormais un sourire sensuel et impatient, dans l’expectative de ma dernière soirée 100% russe avant un an. Excité, je m’en mords la lèvre inférieure jusqu’au sang et ferme les yeux en respirant profondément. Les blondes pulpeuses vont me manquer, c’est certain.
Je fais glisser mon peignoir de mes épaules, il tombe sur la moquette moelleuse avec un son étouffé. Ainsi, j’ai une vue intégrale sur mon anatomie. Ce que le reflet me renvoie me plait…. Grave ! J’adore ma silhouette, je bénis mon entraîneur sportif hors de prix. 1m80, 78kg et pas un gramme de graisse, ni dans le ventre, ni – je me tourne pour vérifier – sur mon ptit cul sexy. J’aime ! Pour le reste, ce qu’aucun entraîneur sportif ne pourrait améliorer… hum, disons que Dame Nature a été généreuse. Certes je ne suis pas dans les plus volumineux ni les plus longs, mais aucune fille n’est jamais venue se plaindre de mes prouesses sous la couette (ou autre part), c’est tout ce qui compte.
Je soupire un grand coup et m’étire de tout mon long en affichant un sourire de chat satisfait et repus.
• Tenues vestimentaires :
Mes cheveux secs, il est désormais temps de m’habiller pour l’occasion. J’ouvre les portes de ma penderie... qui a la taille d’une chambre d’adolescent moyen. J’aime les fringues… ou plutôt non, j’aime l’effet qu’ils ont sur moi quand je les porte. D'un pas déterminé, je dépasse le côté « classe » et « bien habillé » constitué de nombreux costumes au prix exorbitant et de chaussures vernies assorties, pour me diriger plutôt dans la partie « jeune en manque de sexe ». Je ne jette même pas un regard sur les chemises moulantes aux coloris parfois criards et me précipite sur ma pile impressionnante de t-shirts. J’aime les porter au ras du corps pour qu’ils moulent mes pectoraux de rêve. J’en choisis un bleu, assorti à mes yeux, légèrement déchiré de manière tout à fait calculée pour révéler des bouts de chair tentateurs. Je l’enfile sans tarder et veille à ce que le col, exagérément large, s’ancre parfaitement à la moitié de mes épaules. Je tire ensuite un peu sur le bas du t-shirt, plus ample que le haut, pour qu’il retombe correctement sur mes hanches. Une fois satisfait du résultat, Je m'oriente vers mes boxers et en pioche un noir – Calvin Klein – avant de me tourner vers les pantalons. Le choix est vaste encore une fois. Je nie les jeans, les pantalons en toile, les baggys… Ralph Lauren, Docle & Gabbana, Emporio Armani, Tommy Hilfiger … et m’arrête devant une longue tringle remplie de pantalons en cuir. J’en sélectionne un qui me moule encore une fois, mais certainement pas dans le genre « coincé » ou « qui va craquer au prochain mouvement brusque». Disons que celui-ci me donne le look diablement sexy et décontracté. Parfait pour ma soirée ! Je pioche dans un panier une paire de chaussettes noires, attrape mes boots D&G préférées dans un style Rangers mais tellement plus sophistiqué, et je retourne dans ma chambre. J’enfile les chaussettes puis mes boots que je laisse savamment détachées et me dirige vers ma commode. Autour de mon cou, je glisse une chaîne de style militaire, un petit anneau épais à mon oreille droite et un autre à l’arcade gauche puis pioche trois grosses bagues en argent. En boîte, mieux vaut toujours sortir équipé : un coup de poing bagué fait toujours plus mal. Un dernier coup d’œil dans le miroir, je réarrange légèrement ma coupe de cheveux d’un décontracté étudié... sans oublier de fourrer plusieurs capotes dans mes poches…
La porte de mon appartement vide se ferme avec un claquement sonore, je suis déjà loin.
► Description psychologique .
• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle:
Les basses de la musique retentissent déjà hors de la boîte. Je plains sérieusement les voisins… ou pas. Je m’en fous complètement en fait. En groupe, seuls ou accompagnés, les jeunes Moscovites affrontent le froid glacial en petite tenue très déshabillée. Je remonte l’immense file devant la porte d’entrée de la boîte tout en matant de temps à autre l’une ou l’autre demoiselle. J’en repère une qui me plait (grosse poitrine, visage agréable, QI en-dessous de la moyenne de toute apparence), l’accoste et l’invite à rentrer avec moi. Elle glousse et accepte avec enthousiasme en glissant un bras sous le mien. Elle sait qui je suis. Tout le monde ou presque ici le sait : je suis le fils du patron de la boîte. Entrée VIP, boissons gratuites, salons privés, chambre avec lit King Size à l’étage… J’ai accès à tout, j’use et j’abuse de mes privilèges sans vergogne, sans honte aucune.
Mon ascendance paternelle ne doit sans doute pas être la seule information qui circule sur mon compte. Si ma réputation de fêtard playboy n’est plus à faire, celle de véritable trou du cul sans cœur me colle aux fesses depuis que j’ai commencé à jeter mes conquêtes d’un soir comme des mouchoirs sales. Tout le monde sait que lorsque je branche une fille, j’ai l’intention de la foutre dans mon pieu, et que la demoiselle n’a aucun espoir de me revoir le lendemain. Du coup, cet un fait avéré, je ne peux que le reconnaître, un nombre incalculable de femmes sont passées sous ma couette. Est-ce que j’en ai honte ? Aucune chance. Est-ce que je le regrette ? Jamais de la vie ! Mes anciennes conquêtes d’un soir et mes futures ne sont là que pour une seule chose : la jouissance de la chair et putain ! Ça fait du bien !
Je salue le videur qui me laisse entrer immédiatement avec un petit sourire entendu tout en reluquant ma proie du soir. Je lui rends son sourire et agrippe fermement les fesses rebondies de ma compagne. Elle couine et se remet à glousser. Sexy ptit cul ! L’intérieur est déjà bondé, la musique bat de son plein. Je fais signe au serveur pour qu’il m’apporte mon cocktail habituel : Molotov, et m’installe à ma table réservée. La blonde à mes côtés tente d’engager la conversation en criant dans mon oreille des mots que je ne cherche pas à comprendre. Mon attention est focalisée sur cette belle paire de seins bien gonflés qui flirtent avec moi. Mmh… Je glisse une main sous le dessus ridiculement petit de la jeune fille. Elle hoquette, arrête de parler. Ça y est, elle a compris, on va pouvoir s’amuser. Ma bouche se presse contre la sienne, la soirée ne fait que commencer…
Après quelques cocktails, une au deux bagarres (ou trois en fait… Mais c’était pas ma faute ! Je ne faisais que mater une ou deux filles déjà casées… les tripoter aussi, un peu… bref), il était temps de passer à autre chose. La ptite blonde à la poitrine généreuse était déjà oubliée et mon stock de capotes pas encore épuisé. Ma lèvre picote et me démange, je me la suis mordue après le coup au visage d’un petit copain trop jaloux. Je me souviens du goût ferreux dans ma bouche, ça ne m’en avait qu’excité d’avantage. La petite copine s’était alors évaporée de mon esprit et le petit copain en question était devenu ma nouvelle proie.
Oui, je suis Bi. J’adooore la variété, changer de partenaire, d’endroit, de position, de rôle… en dessous, au-dessus… Tant que je prends mon pied, je m’en tape. Le petit copain n’avait pas eu l’air ravi que je le chauffe, un hétéro pur et dur ! Quoique plus maintenant que son ptit cul a senti passé mon engin.
Ondulant sous le rythme frénétique de la musique, je me mords la lèvre pour réveiller ma blessure à peine refermée. C’était une sacrée partie de jambe en l’air, je ne suis pas prêt de l’oublier. Le derrière de mon partenaire non plus d’ailleurs ! Le sexe anal non consentant fait toujours un mal de chien ! Le pauvre chou aura des bleus demain, moi aussi sans doute, il s’est bien défendu le ptit enfoiré ! Mais je ne m’en plaindrai pas, j’aime prendre mon pied dans la douleur, la mienne ou celle d’un(e) autre. Sadomasochiste, moi ? Bin tiens !
• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :
Couché sur un matelas rembourré à souhait, je contemple le plafond d’un air vague. Je suis tout fourbu, courbaturé, souvenirs de séances de sexe endiablées. Un sourire fatigué se profile sur mes lèvres et je m’étire de tout mon long avec un petit gémissement. Je prends soudain conscience de la masse qui me plaque contre le lit. Chaude, tout en formes généreuses… Une fille. Je la repousse sans ménagement, elle marmonne dans son sommeil mais ne se réveille pas. Tant mieux. Je n’aurai pas à lui expliquer que je me casse sans demander mon reste. Certain(e)s ont du mal avec ma froideur habituelle au réveil. Parfois ça crie, souvent ça chiale. Je préfère nettement quand ça reste silencieux.
Je me relève doucement, j’ai la gueule de bois, mais pas au point de gerber le contenu de mon estomac, merveilleux ! J'ouvre le petit frigo de la chambre et attrape une bouteille d'eau que je vide goulûment. Je bénis Yuri, le barman qui n'oublie jamais de réapprovisionner la chambre après chacun de mes passages. Du coin de l'oeil, je repère une capote usagée sur la table de nuit et la ramasse pour la jeter dans la poubelle de la mini salle de douche adjacente à la chambre. J’en profite pour me rafraîchir rapidement avant de me rhabiller. J’ai beau être un playboy dévergondé, j’ai toujours été prudent concernant mon hygiène et la possibilité d’attraper une MST ou autre saleté du genre… un gosse involontaire par exemple. Je suis trop égoïste pour vouloir être père, « égocentrique » serait plus juste. Ça n’a jamais été « moi et puis les autres », mais toujours « moi et personne d’autre ».
Je récupère ce qu'il reste du petit sachet de poudre cristallisée qui m’a tenu compagnie toute la soirée, mon paquet de clopes, le briquet qui l’accompagne et sors de la chambre sans un regard derrière moi.
► Mémoires .
• Journal intime [Top secret !]
Je suis né un soir de novembre. À ce qu’il parait, le temps dehors était exécrable, comme si le monde entier sentait déjà quel enfoiré j’étais au moment même de ma naissance. C’est la classe, ça, nan ? Né en novembre, ça veut dire – j’ai tout calculé – que mon père a forniqué à la fin du mois de février, voire début mars. Si j’étais romantique dans l’âme, je dirais que mon père avait eu besoin d’un peu de chaleur pour réchauffer son lit et que je suis le fruit d’un amour torride au plein cœur de l’hiver. Mais pas de chance, je suis du genre très réaliste : je sais que mon père n’a jamais aimé ma mère et que ma naissance a été planifiée de longue date.
Ma « mère », parlons-en ! Je n’aime pas le terme de « mère » pour désigner la mienne. « Génitrice » conviendrait mieux puisque le seul job qu’elle a accompli, c’est de me mettre au monde...
Je vous vois venir, mais non, elle n’est pas morte. Cessez avec ces sentiments romantiques à gerber ! Ma mère était une prostituée que mon père a sélectionnée avec soin (elle devait être sacrément canon vu le résultat que ça a donné : moi). Il l’a payée généreusement pour me mettre au monde tout en lui glissant un papier de non-reconnaissance de maternité sous le nez et un stylo indélébile dans la main. En clair ? Je ne l’ai jamais vue. Le seul truc que j’ai dû voir de ma mère, c’est l’intérieur de son ventre. Miam !
Mon père, quant à lui, c’est une autre histoire. Véritable homme d’affaire, riche, puissant, aux charmes destructeurs (surtout ceux de son portefeuille depuis qu’il s’est dégarni)...cette année, il aura 61 ans et s’alimente quotidiennement en viagra (véridique, je vous assure). Son boulot concerne avant tout la vente et la location, un vrai businessman ! Il vend de la came et loue des prostituées. Accessoirement, il possède aussi quelques dizaines de boites de nuit un peu partout dans le pays. Vous avez enfin pigé ? Mon père est loin d’être un enfant de cœur. En réalité, il est avant tout un membre à part entière de la Mafia russe, et plutôt bien placé dans la hiérarchie puisqu’il s’occupe d'une grosse part de son réseau proxénète et parallèlement d’une partie de son trafic de drogue. Vous aurez beau dire que mon père est un « bad man » mais je le vénère du plus profond de mon être. Il m’a tout appris, m’en apprendra encore et surtout, il a toujours été là pour moi.
Mon enfance a été tranquille. Bon d’accord, pas tant que ça, j’étais un sale garnement qui n’en faisait qu’à sa tête… Mais ma nourrice est mes nombreuses gouvernantes (la démission a longtemps été à la mode) devaient bien rentabiliser leur salaire ! Si, au début, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas de mère, j’ai fini par m’y faire. Mon père ne m’a jamais menti en disant qu’elle était morte, il a toujours été honnête avec moi. S’il ne voulait pas me dire une chose, il ne me la disait pas. Il ne m’a jamais fait l’affront de me mentir pour me protéger. Ma mère n’a jamais été « morte », elle a toujours été « inexistante ». Elle t’a mis au monde puis elle est partie, m’avait-il toujours dit quand, enfant, je lui posais des questions. Plus tard, durant mon adolescence, il a enfin voulu me dire pourquoi : Elle n’a jamais voulu de toi, elle voulait juste l’argent que je lui donnais pour que tu viennes au monde. Puis en me prenant la tête entre ses grandes mains, il avait plongé ses yeux dans les miens et m’avait dit : Elle ne te voulait pas, mais moi je te voulais plus que tout au monde. Je t’ai acheté, tu m’appartiens. Ne pense pas à elle, elle ne le mérite pas. Moi je serai toujours là pour toi. Je ne lui ai plus jamais parlé d’elle après.
Mon adolescence ? Mouvementée. Premières expériences hétéro et homosexuelles. Si les courbes des femmes m’ont toujours davantage charmé, j’aime la sauvagerie masculine. Le sexe et le sang sont pour moi presque indissociables. Le vanilla sex… très peu pour moi.
J’ai fait toutes mes études dans un établissement privé coûtant la peau du cul. J’ai même tenté quelques mois en pensionnat, mon école le proposait, croyant que ça serait facile de me glisser dans une chambre pour de me trouver un partenaire à n’importe quelle heure de la nuit. Hum… j’ai connu quelques succès, mais les surveillants m’ont bien vite coincé. Bye bye le pensionnat. Home Sweet Home, on est toujours bien mieux chez soi !
À 16 ans, j’ai cru pour la première (et unique) fois en l’amour. La belle connerie ! Mais à l’époque, j’y croyais dure comme fer : Elena, c’était la femme de ma vie ! Avec elle, j’avais presque renoncé à ma sauvagerie sexuelle. Elle aimait la vanille, et puisque je l’aimais elle, j’ai abandonné tout un temps le chocolat. Elena voulait faire des études de psychologie. C’était une passionnée de bouquins à l’eau de rose où les personnages étaient à chaque fois torturés par leur passé. Mon dieu que ça avait l’air chiant !
Après 6 mois de couple-attitude, fidélité et tout ce qui va avec, j’en ai eu marre de la vanille et j’ai voulu tenter avec elle du sexe aux pépites de chocolat. Rien de bien méchant, je vous assure ! Elle n’en a même pas gardé de cicatrices ! Sur le coup, j’ai cru qu’elle avait vachement bien aimé. Je veux dire, elle criait, se tordait dans tous les sens, c’était super bandant ! Mais quand j’en ai eu fini avec elle…
Erf, disons qu’elle m’a sorti un discours comme quoi il me manquait un grain, que j’étais atteint d’une névrose obsessionnelle liée à mon manque d’amour maternel et à ma surprotection paternelle, et elle a continué sa déjection orale pendant plusieurs de minutes en utilisant des termes compliqués, en évoquant des grands psychanalystes dont j’ai oublié le nom…
Et là… J’ai fini par craquer. Je l’ai giflée. Fort.
Au moins ça l’a fait taire. Je refusais qu’elle insulte davantage mon père, je ne voulais plus entendre cette folle l’accuser de m’avoir touché étant enfant. Je refusais qu’elle me jette à la figure un schéma de psychanalyse déjà tout fait comme si ma vie rentrait dans un moule. Je refusais qu’elle me juge et qu’elle me traite comme une sous-merde alors que pendant 6 mois j’ai fait tout ce qu’elle voulait, reniant mes pulsions et mes désirs les plus profonds.
« Casse-toi d’ici », je lui ai dit d’une voix polaire.
Je me souviens encore de ses paroles : « Espèce de malade ! Va te faire soigner ! » avant que je l’attrape par le poignet et la traîne jusqu’à la porte d’entrée de la maison.
Sur le chemin, elle avait trébuché, je ne m’étais pas arrêté et je l’avais tiré tout en lui broyant le poignet alors qu’elle tentait tant bien que mal de se remettre sur pieds. Elle a dévalé l’escalier en roulant sur elle-même et a percuté le mur du bas. Elle a pleuré mais n’avait plus la force de m’insulter.
Je ne l’ai plus jamais revue.
Eeeet donc voilà ce qui clos mon super petit mélodrame, vous avez aimé ?
Bref, aujourd'hui c'est le début d'une autre histoire. Mes bagages sont prêts, du moins l'essentiel concentré en trois grosses valises le temps que tout le reste me soit apporté quelques jours après mon installation au Japon. Ah parce que je ne vous l'avais pas dit ? Je pars, je mes les voiles ! Ou plutôt je vais « prendre l'air », bah oui, prendre l'air, en avion, vous avez compris ? Non ? Bon ok c'était pas drôle, moi et l'humour ça fait deux. Ou plutôt moi et votre humour. On m'a toujours dit que j'avais un sens du comique un peu bizarre, voire morbide en fonction des situations.
Donc oui, le Japon ! Un grande histoire d'amour qui s'annonce, je le sens ! Même si la majorité des filles japonaises ont de toutes petites poitrines... mais ce n'est pas grave, je m'y suis préparé psychologiquement, tout ira bien. Au pire, si ça me fait complètement débander, je pourrai toujours me perfectionner côté mecs. Ah c'est vrai, à ce propos, il faudra que je vérifie les on-dit : ils ont vraiment un tout petit zizi ?
Mais je m'égare, je m'égare ! Pourquoi diable le Japon ? Tout ça c'est la faute à mon paternel. « Les voyages forment la jeunesse », et tout le tralala. Vous y croyez, vous ? Moi, j'ai surtout compris son sous-entendu lorsqu'il a mentionné qu'il aimerait élargir son réseau et que les asiatiques avaient beaucoup de succès sur le marché. Il veut que j'enquête sur la qualité des marchandises japonaises ? Il n'a qu'à demander.
Japon, me voilà !
• Relations proches et familiales :
Mon père : Aleksandr Yukov
Mon créateur, mon modèle. Il m’a façonné presque à son image tout en me laissant une liberté presque totale durant toute mon adolescence. Il ne m’a jamais puni pour les emmerdes que je lui ai causées, mais il a toujours fait en sorte que je comprenne que j’avais merdé. Il m’a toujours soutenu, il sera toujours derrière moi… et le jour où il ne sera plus là, ça sera à mon tour d’assumer son rôle pas toujours drôle de trafiquant/proxénète haut placé de la Mafia Russe.
Ma génitrice : Prénom et nom inconnus
Prostituée engagée par mon père pour me mettre au monde. Après avoir reçu une somme non négligeable, elle a quitté la Russie. Je soupçonne mon père de la suivre à la trace, d’avoir toujours un œil sur elle, « au cas où ». Personnellement, je ne veux plus rien savoir. Qu’elle vive sa vie, je vis la mienne, sans elle.
CARTE DU MEMBRE: || Gin || •• Réf. de l'image ••
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Dernière édition par Mikhail Yukov le Lun 23 Juin 2014 - 1:41, édité 2 fois | |
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