Une page blanche pour une nouvelle vie (PV Satsuki Hayashi)

Invité

( ( Désolée, c'est pas super-super ...))

L'air à l'intérieur du bâtiment était doux et chaud. Il y avait là une odeur de croissants. Le hall n'était pas très visité, à ce que l'on pouvait voir ...Malgré ça, il y avait quand même 2/3 élèves passant par là.
Alisson restait adossée à un mur, attendant de voir ce qu'il se passera si quelqu'un vienne et la remarque.

J'ai l'air d'une imbécile comme ça ... Il n'y a pas de cours, j'ai toute la journée à moi, et je ne trouve rien pour m'occuper se dit-elle

Alors elle s'assis par terre, poussa un léger soupire, et sortit un cahier de son sac à dos. Elle se mit à écrire, sur ce champ blanc, laissant libre coure à son imagination ...

J'aime le bruit de la plume caressant le champ blanc,
Un champ de guerre laissant couler encre,
Un champ vide, en noir et blanc,
Un champ en or pour nos esprits,
Une page blanche prête à accueillir des lettres
... C'est l'encre qui doit couler, pas le sang ...

C'était complètement incompréhensible pour les autres élèves, mais elle, elle comprenait . Il suffisait juste de laisser parler son âme .
Alisson n'avait pas encore visité l'académie, et elle avait l'impression d'être cloîtrée au milieu d'un labyrinthe . Non, pas seulement à cause du nombre de salles, c'était aussi psychologique. Elle n'avait, jusque là, adressé la parole à aucun des élèves . Elle pensait les déranger, et n'avait pas tenté le coup. Elle était aussi trop traumatisé par son passé. En parlant de passé ... Elle voulu appeler son père pour en avoir des nouvelles, mais n'en eu pas le courage . De plus, elle pensait ne pas avoir droit au téléphone dans l'enceinte du bâtiment.

Elle se leva et fit le tour du hall. Elle tournait en rond... Encore et encore.
Depuis son arrivée ici, elle se posait toujours une question :
Y a t-il droit aux animaux ?

Elle avait beau chercher sur la liste des règles, elle ne voyait pas de règle concernant les animaux. C'est pour cela qu'elle cachait son chiot ...Bon, elle demandera ça à quelqu'un. Suffit qu'elle ose ...
Elle regarda par la fenêtre. Il faisait beau. Il y avait juste un petit nuage de coton recouvrant le ciel bleu . Et les rayons de soleil vinrent se poser sur le carrelage ...
Alisson voulait à tout prix sortir, mais elle devait quand même visiter le bâtiment ... Il était si grand, qu'elle avait la flemme de passer sa journée dans les entrailles de l'Académie.
Avec son index, elle dessina les contours de l'arbre se situant juste devant la porte. Ses feuilles dansèrent au rythme du vent.
Elle se releva, et refit un tour du hall, tout en écrivant sur son cahier.
Soudain, elle trébucha sur quelque chose, tomba tête la première par terre. Son cahier atterris juste à côté d'elle.
Elle poussa un grognement, et se releva avec peine.
La jeune fille cherchait son cahier ... Ou avait-il bien pu disparaître ?

Ou est-ce qu'il est ... Ce foutu cahier finira par me rendre complètement folle ! , pensa-elle

Alors elle se dit qu'elle finira bien par le retrouver, un jour ou l'autre. Elle s'adossa au mur en attendant que le soir vienne à sa rencontre.

Chaque pensée donnait la sensation du toucher d'une rose ; douce et agréable. Prendre une grande inspiration balayait les mauvaises pensées de sa tête .
Chaque pas faisait de l'ordre.
Chaque toucher, de la mélancolie.
Chaque mot, de l'inspiration.
Chaque sourire, de nouvelles idées.

L'écriture était, pour elle, une symphonie écrite.

Chaque nouvelle rencontre menait a une autre poésie, à un autre conte à raconter.Un autre conte à vivre ...

Invité

Spoiler:

Satsuki commençait à se faire à cette nouvelle école. Les gens étaient sympa, dans l'ensemble, pas tous ... Mais elle avait justement apprit à éviter ce genre d'énergumène. Les petits coins sombre, elle évitait, la salle de boxe avec un appareil photo, elle évitait, les toilettes des garçons ça aussi à éviter. Elle rigolait intérieurement en se disant qu'elle pouvait écrire un livre la dessus " Trucs et astuces pour nouveau venu " . Si elle avait pu avoir un tel livre à son entrée dans l'académie, elle aurait évité une rencontre bien fâcheuse. Elle marchait pour se diriger vers la salle du club de photographie, elle voulait parler à Tsu de son problème d'appareil photo, elle voulait pas vraiment qu'il la plaigne mais il fallait quand même le mettre au courant. Elle était plus triste, cette histoire était loin derrière elle. Elle repensait à ce livre qu'elle avait pensé écrire et trouvait l'idée très très intéressante.

" Peut être que je devrais me présenter au club de journalisme, j'ai vu en entrant qu'ils recrutaient ... Je pourrais comme ça être un peu utile en me proposant pour les photographies et pouvoir me renseigner sur cette histoire de livre ! " pensait-elle le sourire jusqu'aux oreilles.

Elle se voyait déjà grand reporter accompagnant un autre élève pour immortaliser ses interviews, couvrir les évènements sportif de l'académie ainsi que les fête. Elle aimait beaucoup cette idée car ça la faisait sortir de se coquille, cette coquille qu'elle avait mit si longtemps à se former. Je pense que d'un certain sens cette histoire avec Shun fut bénéfique pour elle, elle est dorénavant plus sur d'elle, il l'a en quelques sorte permit de sortir de son cocon. L'académie était calme aujourd'hui, le printemps était bien installé, le soleil commençait même à chauffer comme en plein été. Elle s'était vêtue d'une petite robe légère mais qui lui arrivait en dessous du genou et non décolleté pour être en accord avec le règlement de l'académie. Cette robe était de couleur bleu et blanche, le haut de celle-ci ressemble à celui d'un chemisier avec les manches courte un peu boursouflée sur les épaules. Le bas en coton blanc brodé, elle avait assortie ses chaussures avec sa robe, des espadrilles de couleur bleu et bien sûr un petit chapeau blanc.

Arrivée en plein milieu du hall elle remarqua quelque chose qui dépassait de dessous la machine à café. Elle se demandait bien ce que ça pouvait être, elle se rapprocha et pu identifier un cahier. Elle se baissa, le ramassa, le tapota car il était recouvert de poussière et l'examina de plus prêt. Il n'y avait pas de nom écrit dessus, elle l'ouvrit pour regarder si c'était un cahier de cours et le donner à un des professeur de la matière correspondante. Mais oh surprise il ne trouva pas des notes ordinaire mais des pages et des pages de poèmes. Elle n'aimait pas fouiner dans la vie des gens mais se sentait attirée sans raison précise par les écrits de cette personne.

J'aime le bruit de la plume caressant le champ blanc,
Un champ de guerre laissant couler encre,
Un champ vide, en noir et blanc,
Un champ en or pour nos esprits,
Une page blanche prête à accueillir des lettres
... C'est l'encre qui doit couler, pas le sang ...

Satsuki ne savait pas s'il elle avait comprit la signification exacte de ce poème mais aimait la comparaison de la feuille de papier avec un champ de guerre. Étais-ce un amalgame avec : les mots peuvent éviter la violence ?! Elle ne savait pas trop mais aimé la poésie du moins aimé les mots qu'elle avait écrit. Elle se retourna alors se demandant qu'est ce qu'elle allait faire de ce cahier, c'est à ce moment qu'elle vit cette jeune fille assise le dos contre le mur, elle ne souriait pas vraiment, ne semblait pas non plus triste mais je dirais plutôt mélancolique. Satsuki se rapprocha de la jeune fille, se pencha vers elle en lui tendant le cahier !

- C'est le tien ?

Invité

Alisson était perdue dans ses pensées:

Qu'allait-elle faire sans son cahier ?
Comment allait-elle s'intégrer dans l'Académie ?
Allait-elle faire des rencontres ?

Toutes ses questions restèrent sans réponse ...

- C'est le tien ? fit une voix qui semblait venir d'à côté d'elle.

Alisson tourna la tête. Une jeune fille se tenait devant elle. Elle croyait être seule. Quelle discrétion incroyable !
C'était vraiment incroyable. Pourtant, un silence régnait sur la pièce.

- Oh ?

Alisson resta comme ça quelques secondes avant de se rendre compte que la jeune fille lui tendait son cahier.
Elle se releva et émit une sorte de petit rire, parce qu'elle se trouvait vraiment bête d'être restée toute la journée cloîtrée dans un hall sans même avoir essayé de chercher son cahier.

- Oui ! Merci beaucoup ..

Elle prit le petit cahier et lui fit un signe de tête. Une sorte de "merci" gestuel.

- Tu... Enfin, as-tu lu le cahier ? Ce n'est pas que ça me dérange, c'est juste pour savoir..

Faux. Enfin, non, ça ne la dérangeait pas, c'était juste qu'elle avait honte. C'est vrai que ça arrive aux gens, parfois, de rigoler des oeuvres des autres. Surtout que la poésie, ça ne plaît pas à tout le monde. Mélancolie, tristesse... Avez vous déjà vu une poésie entièrement joyeuse ?

Le soleil commençait à se coucher ... Quelques oiseaux chantaient encore.
Le ciel orangé laissait passer de légers rayons de soleil sur les murs de l'Académie.
Touts les nuages avaient disparus.
Aucun autre élève en vue, apparemment.

Le carrelage , impeccablement nettoyé, laissait apparaître les reflets des deux jeunes filles. Quelle sens de la propreté !
Les rayons de soleil étaient chauds et agréables. Il n'y avait aucun bruit. Ce silence, si apaisant, si doux ...

Quelque chose bougeait dans le sac d'Alisson.

Oh non ! Pas ça... se dit-elle.

Elle tenait bien le sac fermé, et veillait à ce qu'il ne s'ouvre, ou ne bouge plus. Quelque chose était caché dedans ...