Escapade jouissive, rencontre mordante [Alexie]

Miya virevolta doucement dans sa nouvelle robe, au dernier cri de la mode. Doucement, elle passa une main dans les replis de sa tenue. Une jolie robe en coton, blanche. Atteignant ses genoux, laissant son dos nu, pour permettre à tous d'entrevoir ses douces omoplates dessinées avec délicatesse. Ses épaules frêles mais bien charpentées, à l'angle légèrement arrondi. Sa colonne vertébrale courant doucement jusqu'au niveau de ses reins, pour ouvrir sur une superbe chute de reins et des hanches que l'on croquerait sans fin. Une peau nacrée, se hâlant peu à peu très légèrement grâce au Soleil dont elle se protégeait avec le plus grand soin. Sa nuque, où perlaient quelques cheveux blonds d'un doré magnifique, légèrement bouclés, s'étant échappés de son chignon, sublimée par une petite chainette en or, où pendait un petit pendentif représentant un angelot portant un vase sculpté à même un diamant. Sa robe blanche, moulant sa poitrine à la perfection grâce à un merveilleux bustier, sur lequel courait quelques petites broderies, blanches également, formant des arabesques en-dessous, au-dessus et tout autour de sa poitrine, pour ensuite courir le long de sa taille dans une danse endiablée et passionnée d'enchevêtrements ayant rendu sa robe si coûteuse. En y regardant de plus près, on pouvait observer quelques petites perles, nacrées, d'un beige très léger. Brillantes uniquement lorsqu'un rayon de Soleil vendrait les caresser de sa chaude luminosité, pourtant assez mat pour ne pas éblouir quiconque voudrait admirer cette petite robe et son magnifique bustier.

Sa main continua de courir délicatement, d'abord avec l'index, puis avec ses autres doigts se posant peu à peu pour frôler le doux tissu, le long des pans de sa robe formant divers replis à partir de la taille, donnant du volume à sa jupe, la rendant gracieuse et naturelle. Un bord de dentelle dansant sur ses rebords, sublimé par des fils d'argent s'entremêlant entre eux pour former un motif abstrait attirant l’œil grâce à la lumière. Une jupe toute simple, du même blanc neige que son bustier, aux nombreux volants glissant sous le vent, se soulevant et se laissant retomber avec grâce, tel un cygne prenant son envol pour ensuite se reposer doucement sur un lac scintillant, illuminant ses nombreuses plumes pour le rendre encore plus majestueux qu'à l'accoutumée. Quelques broderies blanches courant également sur sa jupe, formant des motifs de fleurs épanouies sous le Soleil, aux pétales rutilants de couleur, comme une cascade de pierreries. Des fleurs simples, et pourtant si belles, comme celles qu'on aime à cueillir pour la glisser entre la chevelure et l'oreille de son aimée, afin de magnifier son sourire et faire briller son regard. Une jupe, qui, sans être trop courte, dévoilait joliment les genoux de sa porteuse, les rendant à la fois attirants et inaccessibles.

Une jupe donnant sur de jolies chevilles, bien formées, au muscle sculpté à la perfection sans déformer ses jambes. Une épilation parfaite, accompagnée d'un léger hâle teintant sa peau nacrée. Enfin, l'apparition de ses pieds, moulés dans de petites chaussures marron clair à talon, faisant ressortir leur grâce et leur sculpture douce et légère. De jolies chaussures sublimées et sublimant à la fois, avec leur couleur chocolat-lait, à la forme simple, d'où dépassait seulement un petit nœud de velours au niveau de la pointe des pieds, camouflant habilement ses mignons petits orteils, dont elle n'avait pas pris la peine de vernir les ongles. Un talon d'environ 6 cm, pour rehausser simplement sa taille, tout en évitant d'abîmer son dos et fatiguer ses pieds. Un talon plutôt épais, pour permettre une meilleurs stabilité, mais assez fin pour se coordonner parfaitement avec sa silhouette. En d'autres termes, l'accord harmonieux avait atteint son paroxysme.

Pour la peine, Miya avait opté pour un maquillage très léger. Ne pouvant pas se départir de son rouge à lèvres, elle avait choisi une couleur cerise assez claire pour souligner son envie d'été, mais assez sombre pour sublimer ses jolies lèvres fines et charnues. On aurait pu y voir une véritable cerise pulpeuse et sucrée, dans laquelle peu auraient refusé de planter leurs dents blanches. En remontant, on pouvait observer un poudrage léger, très professionnel, à la teinte très légèrement hâlée pour rehausser la couleur nacrée de sa peau. Ses yeux, d'un magnifique bleu limpide, rehaussés d'une foison de cils noirs, recourbés pour la peine par une touche de mascara d'un noir intense, qui ombrageaient la couleur de ses prunelles tout en intensifiant leur couleur et un léger trait de crayon noir sur leur extérieur pour vivifier son regard, étaient surplombés par des paupières habilement fardées. Un mélange de différentes couleurs lui ayant demandé beaucoup de patience. Une légère touche de vert, pour nuancer la couleur de ses yeux et leur donner une teinte d'émeraude profonde, sur laquelle venait s'ajouter du blanc, afin de garder une coordination avec sa peau et sa tenue, et adoucir encore plus les traits de son visage. Enfin, une petite touche d'orange pèche très discrète, faisant ressortir ses lèvres plus que jamais, et jouer un contraste parfait avec ses yeux dont la couleur brillait plus intensément grâce au vert... Plus haut encore, ses sourcils, au noir très clair, parfaitement épilés, formant un léger arc-de-cercle, se terminant vers le haut, et s'étendant de son arcade sourcilière à la pointe extérieure de ses yeux.

Ses cheveux, pris en un chignon parfaitement réalisé grâce à de nombreuses aiguilles utilisées par les danseuses classiques, étaient partiellement cachés par un magnifique petit chapeau beige, s'arrêtant au niveau de ses oreilles, au contour sublimé par l'absence de boucles d'oreilles. Un joli chapeau lui prodiguant l'ombre nécessaire sous ce Soleil de plomb qui pourrait abîmer sa peau, ayant une allure de paille. Pourtant réalisé en coton pur amidonné, crocheté avec délicatesse par des mains expertes et sublimé par un léger ruban d'un magnifique vert pomme, se terminant par un joli nœud de soie, avant d'aller danser avec le vent en deux bandes virevoltantes, pour ensuite se reposer nonchalamment sur le côté gauche de son chapeau, et faire briller son regard d'azur. Ses mains devant parfois le retenir, à cause d'un trop grand coup de vent menaçant de la priver de son couvre-chef. Ses mains aux doigts longs et fins. Dignes d'un pianistes. Des doigts où aucune bague ne viendrait altérer leur beauté. Des doigts magnifique dont la teinte devenait également légèrement hâlée. Des doigts faits pour l'amour. Pour caresser une joue, ou autre chose. De merveilleux doigts se terminant par de longs ongles blancs, limés à la perfection. Laissés volontairement au naturel pour sublimer sa tenue et son chapeau, et ne pas dépareiller ses orteils.

Miya, donc, dans cette tenue passée au crible, faisait patiemment la queue pour entrer dans l'aquarium. Miya aimait les animaux. Les chats, plus particulièrement. Elle aimait à avoir un chat allongé en boule sur ses genoux, pour le caresser sous la gueule, gratter le haut de son crâne, et laisser glisser ses mains tout le long de sa fourrure jusqu'au bas de son dos, se relevant invariablement afin de fouetter l'air de sa queue en guise de contentement. Pour sentir son agréable chaleur se communiquer à tout son corps, et le léger vrombissement provoqué par son ronronnement provoquant une onde de frissons le long de son échine. Mais Miya était venue voir les animaux aquatiques, qu'elle aimait aussi. Pour les photographier. Pour admirer leurs écailles rutilantes, leurs nageoires, la grâce avec laquelle ils nageaient tous. Se plonger dans leur monde, s'imaginer leur vie, et le découvrir. Virevolter d'une vitre à l'autre pour détailler minutieusement leur morphologie. Admirer leur aisance sous l'eau. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle arriva enfin à la caisse. D'une voix suave, elle demande au caissier un ticket, avec un merveilleux sourire qui, combiné à sa tenue et à son maquillage impeccable, le firent rougir, au point qu'il se trompa en lui rendant la monnaie. Ravie de son effet, elle s'engagea dans l'immensité de l'océan, son sourire ne la quittant pas.

Elle sortit avec précaution son appareil photo professionnel, et, après avoir rassuré une guide en lui promettant de ne pas utiliser de flash, fit une photo test. L'éclairage était parfait. Son Nikon numérique reflex D7000, allié à son objectif photo AT-X 11-16 mm f/2.8 DX PRO, allait faire un véritable malheur. Miya avait véritablement hâte. Elle allait pouvoir rapporter une série de photos d'une réalité hors-normes, aux couleurs vivifiées, à son club de photographie. Elle espérait sincèrement leur offrir ses photos. Tout comme elle, ils partageaient la même passion, le même amour de la photographie. Avec eux, elle parlait un langage ordinaire, qu'ils comprenaient parfaitement. A dire vrai, ils étaient peut-être les seuls amis qu'elle pouvait considérer comme tels. Et pourtant, ils ne l'étaient que dans l'amour de la photo. Mais cela lui suffisait. Elle en était contente. Contente, Miya sourit, aux anges. Des animaux, une tenue irrésistible, et de merveilleuses photos en perspective. Que demander de plus ?

Il venait de quitter son uniforme scolaire qu'il portait lorsqu'il était à l'Académie Keimoo. Passant rapidement par sa chambre, il c'était changé et avait donc remplacé sa tenue scolaire par des nouveaux collants noir opaque qu'il avait acheté la veille, lors d'une petite balade au centre commercial, par-dessus un mini-short noir tout à fait basique, comme on en trouve dans tout les magasins, qu'il avait ramené de sa maison. L'adolescent de seize ans n'aimant pas spécialement les T-Shirt avait opté pour une chemise blanche à col en coton, qui appartenait à sa mère lorsqu'elle avait son âge, des petites poches se trouvaient au niveau de la poitrine, en parlant de poitrine, Alexie n'avait pas prit la peine de se mettre un soutien-gorge rembourré afin de s'en faire une, après tout les filles androgyne cela existe bien... Autour de son cou, en dessous de son col blanc soigneusement plié, il avait mit une cravate rouge. A la place de mettre une veste légère comme celle que les autres adolescentes à la mode portaient ou bien un manteau, le travesti avait choisit une sorte de blouse de couleur marron, cette blouse qu'il aimait particulièrement et qui lui donnait cet air de scientifique.

L'homme avait du temps à passe, aucun devoir ne surchargeait son emploi du temps pour le moment, mais, après tout, même s'il en avait Alexie ne l'est aurait pas fait. Il n'aimait pas spécialement l'école, il trouvait cela barbant, était persuadé que ça ne servait à rien a part vous bourrer le cerveau, enfin... Fallait-il déjà avoir un cerveau. Il sortit lentement de l'Académie, dehors un vent léger faisait que ses longs cheveux bruns reflet chocolaté qu'il avait soigneusement coiffé avant de sortir, claquait son doux visage efféminé qu'il n'avait pas maquillé de diverses poudres ou autres. Zigzagant dans les ruelles de la villes comme zigzaguerait un être bourré comme un coin jusqu'au plus profond de son âme, après avoir bu trois bouteilles de vodka à lui tout seul dans un bar mal fréquenté où l'alcool n'est pas de très bonne qualité, pensant que cela l'aiderait à oublier sa femme qui venait de le quitter lorsqu'elle apprit qu'il avait été viré de son travail depuis deux jours et demi.

Alexie tomba alors sur une foule de personne. Il n'aimait pas les personnes, mais il aimait la foule. Curieux, il s'approche pour regarder ce qui pouvait bien attiré ainsi ces êtres humains : Un aquarium. Le travesti de seize ans n'avait jamais visité d'aquarium de toute son enfance, il savait qu'il y était exposé des poissons vivants de tout lieux, de cette façon on pouvait se rapprocher des mondes maritimes qu'autre celui du Japon. Après que sa mère lui avait expliquer ce que c'était exactement, il avait compris que les propos de son père n'était pas faux, les aquariums servent à vous voler de l'argent ! Car voir des poissons... Bah, il n'y a vraiment rien d’intéressant là dedans. Pourtant, allez savoir pourquoi, le jeune finno-japonais décida de faire la queue afin d'entrer dans ce bâtiment. Au fond, Alexie aimait les animaux, les chiens, les pandas, les chevaux... Par contre les poissons... Ils nagent avec une mémoire de sept secondes, en clair c'est débile. Donc Alexie n'aime pas les poissons.

Après une dizaine de minutes à avoir attendu dans le froid du dehors, Alexie finit finalement par rentrer dans le bâtiment. D'un pas timide, l'adolescent se baladait entre les murs transparents remplies d'eau et de ces animaux pleins d'écailles. Il n'avait pas peur, il n'était pas peureux de toute façon, il avait seulement pitié de ces êtres qui s'amusaient à toquer au mur pour que ces idiots de poissons s'approchent et font PlopPlop pour faire des petites bulles qui monte en haut de leur prison transparente. Vraiment ridicule... Alexie remarqua alors une femme. Vêtu d'une robe de couleur blanche, celle-ci atteignait ses genoux et laissant son dos nacrée visible. Cette jeune femme aux cheveux blonds coiffé en chignon prenait des photos. Des photos de ces poissons. De ces poissons pleins d'écailles. De ces écailles très moches qui ne donnait aucune classe. Aucune classe à ses photos.

Il n'eut alors qu'une envie. Cela ne se faisait pas, mais il s'en fichait, après tout, ce faire passer pour une fille aux yeux du monde, ça se faisait ? Non, je ne pense pas. Il s’avançât gracieusement, s'approchait de la femme aux cheveux blonds, et se plaça devant son appareil photo comme si de rien n'était.

Miya était ravie. Elle nageait dans un océan de bonheur, et ce, sans mauvais jeux de mots. Son appareil flamboyant dégainé aussi rapidement que Lucky Luke sortait son pistolet de son étui, elle mitraillait les animaux. On aurait presque pu la prendre pour un paparazzi animalier. Son joli chapeau sur la tête, ses cheveux impeccablement coiffés, son sourire ne quittant pas son visage, sa robe virevoltait de part et d'autre des différentes vitrines en verre pour photographier poissons, pieuvres, tortues, dauphins, loutres, otaries... Grâce à son merveilleux appareil, elle arrivait à obtenir des photographies d'une netteté telle qu'on aurait pu croire que les animaux représentaient se mouvaient encore dans son appareil, et, une fois imprimées, sur les photographies elles-mêmes.

Rien n'aurait pu gâcher son plaisir. Elle se sentait aussi bien que la première fois qu'elle avait tenu un appareil photo dans ses mains, cinq as plus tôt. Ce sentiment exaltant de joie latente, croissant peu à peu sous sa peau, faisant palpiter son cœur à un rythme à la fois ralenti et endiablé. Les mains moites et tremblantes en soutenant le lourd attirail, un vieil appareil argentique au magnifique objectif photo, semi-pro. Une merveille. Une petite perle, ayant défiguré son visage de joie suprême, avec un sourire étirant ses lèvres d'une oreille à l'autre, sa frange d'alors lui tombant sur les yeux mais ne les empêchant pas de briller de bonheur. Miya se rappellerait toujours de ce moment. Ce moment qu'elle revivait à chaque fois qu'elle tenait à nouveau un appareil photo dans ses mains. Ce moment encore plus exalté par la prise de différentes photos, aussi belles les unes que les autres. Des appareils toujours plus sophistiqués, plus développés.

Rien n'aurait pu gâcher son plaisir... Ah, vraiment ? Ce n'était apparemment pas ce qu'avait décidé cette jeune personne venue se glisser devant son objectif avec un air faussement innocent totalement décrédibilisé par son sourire presque arrogant. Miya détailla la jeune personne en baissant son appareil, afin de pouvoir l'observer clairement. De jolis cheveux longs, d'un beau marron. Quelques reflets chocolat. Un visage fin, une musculature bien faite, mais somme toute assez frêle. De beaux yeux bleu avec une pointe de violet. Une tenue... spéciale. Voilà qui risquait de ne pas aider à supporter la personne. Apparemment une fille. Pourtant, pas de poitrine. Pas de maquillage. Pas de talons. Pas de jupe. Comme pour cacher un sexe opposé. C'était assez habile, elle devait le reconnaître. Après tout, il s'agissait peut-être d'un androgyne... Elle lui sourit assez gentiment.

"Je peux t'aider, peut-être ?"

S'il/elle voulait qu'elle le/la prenne en photo, elle ne dirait pas non. Au grand jour, dans un parc, avec un beau Soleil. Peut-être debout sous un arbre, avec un chapeau et un papillon au bout du doigt, ou assise sur une nappe de pique-nique, dans une robe, au bord d'un lac scintillant. Moui, ça pourrait être pas mal. Miya eut un nouveau sourire, le regard légèrement dans le vague. Avec un appareil photo dans les mains, elle ne pouvait penser QUE photographie. Attendant patiemment la réponse de la personne intéressée, elle continua de détailler les vitrines proches d'elle. Une magnifique loutre venait de passer devant elle, nageant gracieusement en faisant des vrilles, puis repassa en faisant des loopings aquatiques. Très joueuse, celle-là. Avec son appareil, elle devrait pouvoir l'avoir en pleine action. Ce serait tout bonnement magnifique. L'éclairage de l'endroit s'y prêtait, puisqu'il faisait luire les poils trempés de la loutre, ondulant doucement sous l'eau. Elle voulait faire de nouvelles photos. Tout de suite. Maintenant. Raaaaaaah. Voilà qu'elle s'énervait toute seule, à présent. Elle faisait une étrange personne, quand elle ne pensait qu'à photographier alors qu'elle avait un interlocuteur en face d'elle.

Elle continua de fixer la loutre. Une danseuse... Voilà. Elle ressemblait à une danseuse étoile. Pleine de grâce, tournoyant légèrement dans l'eau. Sa fourrure au lustre sans pareil faisant office de tenue de danse. Elle n'avait besoin ni de mains, ni de jambes. Elle était magnifique, tout simplement. Arriverait-elle à rendre cette impression, en la prenant en photo ? Elle se le demandait. Mais cela n'avait aucune importance. Elle était tout bonnement absorbée par la beauté de ses gestes. On aurait presque pu croire qu'elle avait préparé une chorégraphie sous-marine en prévision de ce moment. Rien de que pour elle. Si elle avait pu sourire, elle l'aurait sûrement fait. Une loutre espiègle joueuse, rieuse... Humaine, elle aurait pu faire un modèle admirable. Le genre de muse dont Miya ne se serait jamais lassée. Mais en simple loutre, elle était également magnifique.