Dis moi pourquoi suis-je si faible ?!

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Satsuki arriva enfin toute essoufflée à l'académie. Elle n'avait pas autant couru depuis ses entraînements intensifs pour le club de natation. Elle avait arrêté la compétition et ne s'entraînait plus comme avant, mais avec ses nouvelles résolutions récentes, elle avait décidé de se remettre sérieusement à ses deux passions: la natation et la photographie. Yume ne pouvait pas s'arrêter elle devait absolument partir à son entraînement au plus grand regret de Satsuki. Mais bon, cette fois-ci ce n'était pas un adieu mais seulement un au-revoir. Elle fit signe à la jeune fille qui s'en allait tout en lui criant un grand Merci pour la merveilleuse journée qu'elle venait de passer.

Elle se posa sur l'herbe pour reprendre son souffle et repenser à tout ce qu'elle avait fait aujourd'hui. Elle avait retrouvé son amie d'enfance, elle avait pu partager sa passion de la photographie avec elle. Elles avaient mangé de délicieuses pâtisseries, elles avaient pleuré pour mieux rigoler par la suite. Une journée tout simplement parfaite, qui ne lui donnait absolument pas envie de rentrer. A la maison l'ambiance n'est pas mauvaise, mais ses parents ne décrochent pas du travail et même en rentrant ils parlent de ça. Elle aurait aimé rentrer et pouvoir leur raconter sa magnifique journée, mais jamais un des deux lui posera cette question. Elle avait l'impression d'être une jolie sculpture que l'on garde précieusement, mais avec qui on ne partage rien. Mais Satsuki avait un coeur et avait besoin de chaleur humaine et de savoir que sa mère était fière d'elle, comme se forçait de faire quand elles étaient seules. Satsuki chassa cette pensée de sa tête, elle n'allait pas encore en vouloir à son beau-père, il faisait beaucoup d'effort pour être gentil, mais quoi qu'il dise c'est la mère de Satsuki qui décide à la maison et lui amoureux ne désire surtout pas la contredire.

Satsuki avait du mal à penser à autre chose d'un coup, sa bonne humeur partait petit à petit et elle ne le désirait pas. Elle se releva pour se passer de l'eau sur le visage à la fontaine devant le grand bâtiment où Yume venait de rentrer. L'eau fraîche sur son visage lui faisait un bien fou, elle pensa en rigolant qu'elle était chanceuse de ne pas se maquiller à outrance car tout serait parti et elle ne ressemblerait plus à rien. Elle s'essuya le visage avec le mouchoir qu'elle avait dans son sac, c'est alors qu'elle vit le nom du bâtiment devant lequel elle se trouvait : Gymnase. C'est alors là que Yume venait s'entraîner, il y avait une salle de boxe, un dojo, une salle pour le cours de danse, d'arme et d'escalade. Elle n'aurait jamais imaginée autant de club présent à l'académie.

Elle entra timidement ne sachant pas si elle avait le droit ou non. Elle avait une horreur de déranger les gens, mais paradoxalement était tellement curieuse qu'elle ne pouvait s'empêcher de rentrer dans le bâtiment. Elle pouvait entendre des cris sortir de certaines salles. Vous savez ces cris que l'on pousse pour se donner du courage ou de la force lors de combat. Toutes les portes étaient fermées sauf une qui restait entre ouverte, mais où aucun son ne sortait. Le cours devait surement être fini, dessus été écrit "Dojo". Elle ne savait pas trop qu'elle sport se pratiquait là dedans. Venant de France elle n'en avait jamais vu et n'était jamais rentrée dans celui de son quartier. C'était un vieux bâtiment typique de l'architecture japonaise, il impressionnait toujours Satsuki quand elle passait devant lui.

Elle décida de faire quelque photo des sportifs dans ce bâtiment. Bon elle ne savait pas si elle avait vraiment leur accord, mais elle n'allait pas non plus vendre ses photos ... et si les étudiants voulaient les voir elle les mettrait en exposition au club de photographie avec l'accord du président bien sûr. Elle posa sa sacoche, l'ouvrit et prie son appareil photo. Elle enleva le cache, l'alluma pour commencer les réglages. Il faisait sombre dans ce bâtiment mal grès les nombreuses fenêtres, elle devait donc régler en conséquence. Elle se place devant la salle de Boxe essayant de voir Yume dans son objectif et commença quelques prises pour voir les modifications à faire.

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Il m’arrive par moment, de m’entraîner ici, seul ou en équipe bien entendu, par moment un des maîtres vient directement chez moi. Mais là, il est atteint par son rhume comme chaque année au moment de la floraison des cerisiers. J’ai enfin obtenu ma 6ème dan. Depuis des années, je m’efforce à travailler durement cet art cependant, depuis que je suis arrivée ici, mes entraînements perso se sont raccourcis. Mon père étant à l’étranger et revenant deux fois dans l’année, il ne peut plus m’apprendre comme autrefois. Hanshi, ce haut grade me motive. Moi-même, j’aimerai former mes enfants comme mon père et mon grand-père l’ont fait ainsi que les ancêtres.

Sous couvert de l’interdiction après la seconde guerre mondiale, même sous un nom d’emprunt, notre art a su résister au temps et à la propagande impériale. Que des conneries sérieux ! Même cette guerre était d’un stupide et pendant des décennies, on nous a montré du doigt. Maintenant, économiquement parlant nous sommes bien au-dessus de ces pays dit « occidentaux ». Je marche à la tradition, la tradition est en moi tout comme le Kendo qui développe ma force de caractère et ma détermination. Maintenant, il faut que je travaille dure afin de monter au prochain grade qui est kyoshi 1ère dan.

C’est à la fin de mon entraînement que je vis une tête rose entre l’entrebâillement de la grande porte. Je n’aime pas qu’on rentre ici comme dans un moulin ! Et si c’était encore une fois, une de ses folles qui aiment hurler dès qu’elle me voit. J’ai beau être discret, éviter les photographes à la sortie d’une compète. Cependant, y a toujours des malades ! Combien de trophées ai-je ramené ici ? Le fait que mon père est un Hanshi, que j’ai été éduqué traditionnellement plus les yens que mère verse, la côte est remontée pour ce sport ancestral !

Je décidai enfin de montrer ma façon de penser à cette personne dont les cheveux ressemblent un peu trop à une barbe à papa ! Je passai dans le couloir qui m’amena dans les autres clubs. La plupart de ces pratiques ne m’intéressent pas vraiment. A part le club de boxe thaï. Celui-là me rend vraiment utile !

Enfin, je trouvai une miss, c’était à s’en douter. Je pris une grande inspiration et avança directement. Bokutō en main, la jeune fille ne vit pas que dans un mouvement fluide, son appareil quitta ses mains pour glisser sur le bois lisse de mon bâton.
Au travers du Men, mon visage était sans émotion cependant dans mon regard, la jeune fille pouvait lire que sa visite n’était pas la bienvenue, que son appareil photo vivait les derniers instants de sa courte vie. Mes paroles d’un calme olympien arriva alors jusqu’à ses oreilles.

"Tu as cinq secondes pour dire au revoir à ton ami."

Je n’attendis pas les cinq secondes, d’un geste rapide, l’appareil s’envola et d’une grâce insoupçonnée, il éclata la boîte à souvenir en deux coups de bokken. L’appareil hors service tomba en miette sur le sol. Un rictus narquois se dessina sur mes lèvres, le regard brillant, je n’avais pas finis avec la lycéenne. Il n’aime et il n’aimera jamais ces parasites qui ont l’audace de photographier impunément et de s’en servir par la suite aux dépends des autres.

Invité

Satsuki n'avait pas entendu le jeune homme qui s'approchait derrière elle. Elle était trop occupée à faire ses réglages et à essayer de trouver Yume pour la photographier et lui montrer son résultat par la suite. C'est alors que d'un seul coup elle vit son appareil partir de ses mains, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle regarda sans réagir son appareil descendre le long de ce bout de bois qu'un inconnu planté sur elle. Elle n'en revenait pas, mais qui était cet imbécile qui ne respectait pas les affaires d'autrui. Elle essaya de le rattraper en vain, il l'avait déjà dans ses mains.

Il était habillé de façon bizarre, comme les gens que Satsuki voyait à la télé de temps en temps. Elle ne pouvait voir son visage, mais c'était un homme. Il avait un regard méchant. Se trompait-il sur les intensions de Satsuki ? Elle ne faisait rien de mal et les photos ne les vendrait pas, elle les montrerait aux lycéens concerné pour demander leur accord lors d'une exposition qu'elle ferait. C'était en quelque sorte un hommage aux sportif de son lycée. Elle commença à prendre son souffle et son courage pour lui expliquer ce qu'elle faisait.

- Je ne ...

-Tu as cinq secondes pour dire au revoir à ton ami.

- Hein ...

Satsuki ne comprenait pas ce qu'il voulait dire par là. C'était ce genre d'individu qui profitait des jeunes filles sans défense, comme Satsuki, pour leur dérober leurs biens. Elle ne pensait pas trouver des personnes comme ça dans cet établissement, sa mère qui disait que c'était un endroit calme et sécurisé. Elle ne savait pas quoi faire, allait-elle le pousser puis récupérer son appareil pour partir en courant. Mais s'il la rattrapait, elle ne savait pas se battre et avait autant de force qu'un moineau. Elle commençait à avoir chaud, son coeur accéléré, la panique l'envahissait. Elle pensait qu'a une chose crier si cela se déroulait mal. Yume était pas loin elle entendrait peut être son cri.

Puis le jeune homme leva son bout de bois, envoyant dans les air l'appareil photo de Satsuki pour le pulvériser en plein vol. Satsuki s'écroula sur place, elle tomba à genou ne sachant plus quoi dire ou faire. L'appareil tomba en miette sous ses yeux. L'objectif était complètement arraché et avec la chute la lunette avait explosé. Son précieux appareil n'était plus. Elle ne pu retenir ses larmes en essayant de rassembler les morceaux. Pourquoi avait-il fait ça ? Qui était cet homme ? Satsuki se sentait envahir d'une chaleur méconnue, elle sentait la colère monter en elle.

Elle se releva les yeux rempli de larmes et commença à taper le jeune homme sur le torse. Bien évidemment il ne sentait rien mais elle avait besoin d'extérioriser ce qui lui rongeait le coeur. Tout en s'heurtant à lui elle essayait de comprendre.

- Pourquoi .. pourquoi tu as fais ça ? Je ne faisais rien de mal ... Tu aurais pu me dire d'arrêter et non casser la seule chose à laquelle je tiens ... Tu es un monstre ... Je ne te connais même pas pourquoi t'en prends tu as moi ...

Satsuki était dans l'incompréhension totale. Elle s'assit par terre, essayant de regarder si elle pouvait le réparer, les larmes ne s'arrêtaient pas de couler. Elle avait envie de crier, mais ne savait pas le faire, elle voulait le taper, mais n'avait pas la force pour. Elle ne le photographiait même pas à lui, elle voulait juste photographier Yume pour lui faire un cadeau.

Invité

Le sourire aux lèvres, la jeune fille pleurer et me frapper. Encore une idéologiste qui croit que la vie est un paradis. Chochotte ! Il y a un club photo et des sortis pour ce genre de loisir qui pue le sushi périmé et qui me fait gerber !

Je fais ce que je veux et si tu veux te battre, je suis ton homme ! OUI ! Je suis un monstre et fière de l’être."

Elle s’écroula à terre mais je ne la laissé pas pour autant. L’empoignant directement par la taille, je la déposai sur mon épaule digne d’un sac de riz de vingt-cinq kilos et me rendis vers le dojo. Quelques mètres plus loin, j’ouvris la porte et entra me dirigeant vers les panneaux coulissants. C’est là que je la relâcha comme un fichu de paille.

Je partis vers un meuble et je sortis l’uniforme basique de débutants et retourna vers la photographe en herbe. Je lui lançai alors l’équipement et repartit pour prendre deux shinai. En revenant, elle avait toujours cet air ahuri. Il était temps pour la demoiselle de se transformer en Utena.

"Je me fiche de ce que tu penses de moi, je déteste les photographes c’est tout ! Maintenant, si tu veux me frapper, je te conseille de t’équiper. Tu te débrouilles pour le mettre à moins que tu veuilles que je regarde tes petits sous-vêtements de petite pucelle ! Il y a un mode d’emploi dans les vestiaires des filles. Deuxième porte à gauche."

J’enlevais enfin mon casque car il faisait une chaleur du à mon coup de sang. Mes cheveux en batailles ne pouvaient se voir sous le tissu protecteur. Mais mon visage enfin dégagé reflétait une attitude sévère. La racaille que j'étais se montrer enfin devant la jeune demoiselle. Personne ne pouvait pas savoir qui nous étions, nous étions à être éviter. A part les fous, les rebelles et les punks aimaient notre compagnie.
J'étais le seul à être un peu moins violent sanguinairement parlant dans le groupe. Un peu plus réfléchis aussi, je dis bien un peu plus réfléchis car mon impulsivité était dominant. Cependant, il y avait des choses à ne pas faire aux abords du gymnase avec moi. C'était bien connu que je détestais ouvertement tout ce qui ressembler de près comme de loin à des fans, des photographes même en herbe etc etc...

Revenant sur la jeune lycéenne, je savais éperdument qu'elle ne parviendrait jamais à me battre, mais vu qu’elle avait frappé, mon sang sur l’honneur dictait ma conduite pour ce court duel.

Tranquillement, je m’accroupis et commença une méditation le temps que l’artiste alla se changer.

Invité

Satsuki arriva sur l'épaule de se sauvage avant même qu'elle ne comprenne comment, elle essaya de se débattre en gesticulant et en criant de la lâcher mais en vain. Des gens nous avez vu passer mais personne ne bouger, Satsuki pensait que tout ces gens étaient des lâches. Elle allait se retrouver je ne sais pas où avec ce fou furieux pour compagnie. C'était un cauchemars éveillé, elle avait qu'une envie que tout s'arrête, où sinon elle rêvait de se transformer en bête sauvage par je ne sais qu'elle pouvoir comme elle le voyait dans ses mangas. Elle pourrait mettre une bonne correction à ce voyou ... mais bon ça ce n'est qu'un rêve.

Il la jeta sur le sol du dojo. Elle commençait à se demander si ce n'était pas un pervers sexuel qui l'amenait dans un coin tranquille pour faire ce qu'il voulait d'elle. Il se dirigea vers un meuble et ramena une tenue bizarre à Sasuki. Elle regarda cette chose se demandant ce qu'il voulait qu'elle en fasse. Quand elle le regarda horrifiée ... étais-ce un fétichiste ? Il voulait qu'elle enfile une tenue avant de faire ce qu'il voulait de son corps ... Elle commençait à partir dans des scénarios des plus bizarre quand le jeune rebelle ajouta.

- Je me fiche de ce que tu penses de moi, je déteste les photographes c’est tout ! Maintenant, si tu veux me frapper, je te conseille de t’équiper. Tu te débrouilles pour le mettre à moins que tu veuilles que je regarde tes petits sous-vêtements de petite pucelle ! Il y a un mode d’emploi dans les vestiaires des filles. Deuxième porte à gauche.

Petite pucelle !!! Satsuki était outrée, comment avait-il osé dire ça. Elle se mit à rougir de honte car il avait vu juste. Elle se demanda si cela se voyait tellement sur elle, avait-elle une attitude de pucelle, ou des réactions. Elle était encore plus en rogne contre lui, il allait voir ce qu'il allait voir ce gorille. Elle prit avec le plus de férocité qu'elle pouvait la tenue et se dirigea vers le vestiaire.

- Sale brute !!!

Elle claqua la porte et se retrouva dans ces vestiaire qui dégageaient une odeur nauséabonde de transpiration et de déodorant. Satsuki savait pourquoi elle n'aimait pas ce genre d'endroit, qu'elle odeur horrible. Elle chercha le mode d'emploi en question, il se trouvait derrière la porte. C'était un schéma pour bien s'équiper, ça parlait de Men, Kobe, de Do elle ne comprenait vraiment rien. Mais elle ne voulait pas se montrer plus faible qu'elle ne l'était, elle était remontée. Elle passa bien 10 min à s'équiper puis décida de sortir.

Elle avait rapidement réussi à s'équiper mais ne savait pas où ce morceau de tissu appelé Tenugui se plaçait. Elle arriva avec son casque sous le bras et ce morceau de tissu en main, elle avait du mal à marcher avec c'était assez comique.

- Bon je suis prête, juste ce truc que je ne sais pas ou mettre ... Comment vous pouvez faire pour bouger la dedans et qu'est ce que je fais avec ça moi ça ne me rendra pas mon appareil ! Même si je vois ton visage je ne sais pas qui tu es je viens d'arriver y'a moins d'une semaine et je me retrouve déjà confrontée à un malade ... ça promet !

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Les yeux fermés, je repensais à son doux mot : « Brute » Ceci me fit sourire encore plus, la jeune demoiselle prit alors l’équipement avec force et partis vers les vestiaires. Ah les artistes, ils sont dans une bulle trop à part et surprotégé par-dessus le marché. Je m’étais dit qu’il fallait marquer les esprits dans ce beau campus. C’était vraiment trop calme et le monde des bisounours franchement, c’était gerbant.

Tout prétexte était bon pour qu’il y ait de l’amusement ici même. Dans un sens, ils comprendront peut être que les photos ça dérange vraiment. A moins que t’es un sportif sans cervelle, là par contre, les pieds et la tête gonflent après chaque dose de congratulations et de décibels à coup de cri hystérique des fans et des pouf pouf girls.

Ce qui était aussi amusant, c’était les réactions faciales. L’air gênée et courroucé ne m’avait pas déstabilisé du tout au contraire. Il fallait que j’entame encore plus la bûche sur le torrent déchaîné des mots à fort teneur d’enragement. La vie n’est pas facile du tout ! Ouvrant les yeux, j’entendis la porte coulissée.

Enfin, la jeune fille revint avec le Tenugui entre les mains…Manifestement, elle n’avait pas compris que ça se mettait sur la tête afin d’empêcher la gêne de notre sueur. Savait-elle lire correctement le mode d’emploi ? Est-ce que c’est la couleur de ses cheveux qui l’a rendez plus gélatineuse de la cervelle ?

La jeune artiste marchait aussi bizarrement. Mais il était vrai que les premières fois rien n’était facile et c’était tout un art aussi de le mettre correctement. Peut-être que la photographe en herbe décidera par la suite de laisser la photographie au placard niveau sport. C’était un de mes buts tout au moins.

"Pour ton appareil, ce n’est pas une grande perte. Je déteste tout ce qui a attrait à ça. Quant au Tenugui, regarde."

Mon ton était toujours aussi ferme tout comme mon regard était sans expression. Je pris alors ma serviette et je le mis. Puis je pris le Men et le tient par les himos entre mon pouce et mon index afin qu'ils ne se déplaçaient pas. Je plaçai d'abord le menton sur le renforcement du bas et le front sur le renforcement du haut. Puis je fis coulisser les himos derrière la tête avec les deux mains. Je tirai sur les extrémités des himos et fis un nœud bien serré. Le men maintenant bien fixé, je me remis debout et repris sur un ton coriace.

"Rappelle-toi de mon nom : Noriaki ! Tu es là depuis une semaine, alors bienvenue à Keimoo. Sache qu’ici tout n’es pas rose comme tes cheveux. Et si je suis un malade pour toi, dis-toi qu’il y a pire que moi sauf que tu ne les vois pas dans ta bulle de chochotte rêveuse. Je me montre tel que je suis à l’extérieur et je ne prends pas en pitié. Au contraire, j’aime qu’on me craigne et ça m’excite !"

Je pris alors le Shinai et lui pointa contre la poitrine.

"Dès que t’es prête décharge ta colère et ta rage et si tu veux hurler comme une fillette, bah fait le. Sache que je n’aurai aucune pitié."

Je fis deux pas en arrière, attendis quelques instant et la salua comme pour un combat.

Invité

Satsuki regarda le jeune homme dans les yeux. Il était toujours aussi froid, son regard était persan elle ne voulait pas le montrer mais ça la mettait mal à l'aise. Elle ne voulait pas passer pour la chochotte qu'il prétendait. Elle ne savait pas se battre d'accord mais elle avait quand même su caractère fallait pas croire qu'avec la couleur rose de ses cheveux elle était la réplique d'un barbapapa. Elle rigolait au fond d'elle, il semblait perturbé par la couleur de cheveux de Satsuki, ça lui plaisait car elle avait fait cette couleur pour ne pas être comme tout le monde et essayer de marquer les esprits, ça avait l'air de fonctionner.

Un fois le Men mit correctement, elle était prête ... du moins elle aurait du l'être. Elle ne voyais rien à travers se truc, elle qui aimait les grand espace, elle se sentait confinée à l'intérieur. Elle n'était pas claustrophobe mais sentait le devenir. Elle essaya de le rajuster plus que possible pour le pas étouffer avant le match et passer pour une fille sans jugeote. Elle n'avait aucune prétention de le battre mais elle avait envie de lui montrer qu'elle n'était pas seulement une artiste rêveuse qui passait son temps dans sa bulle. Elle n'avait jamais pensé extérioriser ses sentiments par le combat, elle allait généralement à la piscine nager un bon kilomètre puis ça allait mieux. Qui sais ça lui ferais peut être du bien de se défouler sur cette brute.

Le jeune homme se présenta, alors comme ça c'est Noriaki-san ... ou Noriaki-sempai ... Satsuki ne savait même pas si ils était du même âge ou non, il était plus grand qu'elle mais cela ne voulait rien dire, elle aurait bien aimé savoir si elle le croiserait régulièrement ou pas. Pour sûr elle reviendra avec crainte voir les entraînements de Yume. Elle voulait quand même comprendre pourquoi une telle réaction, ok il pouvait être le genre de gars à se prend pour une brute, mais c'est rarement sans raison que l'on réagit si violemment.

- Je ne comprend toujours pas pourquoi tu t'en prend à moi. Ok tu n'aimes pas les photos mais je ne te photographiait pas, je demandes l'accord aux gens avant. J'étais là pour photographier une amie qui est au club de boxe. Elle aime la photo comme moi, je voulais faire de beaux clichés d'elle et toi comme une brute sans cervelle tu fonces sans réfléchir. Je m'en fiche de savoir qu'il y a des gens plus malade que toi dans cette école, je ne les ai jamais vu. D'ailleurs je ne te craint pas et je ne recherche pas la pitié, je déteste ça la pitié ... tous des hypocrites ! En tout cas vas-y fais toi plaisir frappe autant que tu veux mais je n'arrêterais pas la photo par ce que ça te fais plaisir !!!!

La jeune fille tremblait légèrement sous son équipement. Bien sûr qu'elle avait peur, il était bien plus costaud qu'elle et sûrement beaucoup plus expérimenté, mais elle n'allait pas abandonner ce n'était pas son genre de baisser les bras. Elle avala sa salive difficilement, à cause de la boule qui se formait dans sa gorge, Noriaki se baissa devant elle pour saluer. Elle avait apprit qu'il fallait toujours rendre se salut ce qu'elle fit. Les bras tremblant elle se mit en garde, attendant la sentence arriver !

Invité

«Faut-il une raison pour s’en prendre à une personne en particulier. Ton appareil était sur mon chemin, en tant que digne propriétaire, il est normal que tu assumes ! Et en ce qui concerne la photographie, si tu veux en faire. Pas de problème tant que je ne suis pas là !

Ma voix était ferme cependant je pouvais m’apercevoir que la jeune fille avait un peu d’assurance en elle. Elle n’était pas comme cette Barbie de Jennifer Gordon qui se croyait mieux que tout le monde. Dès qu’elle me salua, j’attaquai sans modéré ma force.

"MENNNNN !"

Hurlai-je tout en avançant et en levant mon shinai que j’abattis sur la protection de la tête. Le choc du sabre en bambou séché résonna sans faire aucun mal à la jeune-fille. Je repris ma posture, car le coup que j’avais donné donner la victoire.

« Redresse toi, tient toi droite et décontracte tes épaules. Essaye d’éviter mes coups dès que j’essaye de te toucher »

Mon ton était plus sur l’autorité d’un instructeur que précédemment. Fallait qu’elle sorte de sa bulle !

« Alors par simple curiosité qui est tu Utena ? Et qui est cette jeune fille que tu voulais tant photographier. J’en connais une que je considère comme ma sœur, elle fait de la boxe aussi. »

Je pensais bien sûr à Yume, « p'tite Yume » comme je le disais si souvent ou « little sister ». La gueule de ma mère quand elle m’a parlé d’elle. Elle a fait comme avec mes amis de Tokyo, des bâtons dans les roues ! Sérieux ! Elle croyait quoi ? Que j’allais la laisser tomber, bah non, tout comme avec mes frères, elle a eu profond. Encore un peu et j’allais péter toute sa collection de porcelaine de Chine qui est estimé selon l’âge a plus de mil ans. Jour-là, elle a failli faire une crise cardiaque car batte de bases Ball en main, j’attendais encore une fois un verdict tranchant. Puis changement radical de regard, j’avançai de nouveau vers elle, je visais une autre partie du corps.

« KOTEEEEE ! »

Je touchai sa main droite d’office sans ménagement, heureusement qu’elle avait sa protection, sinon, elle n’aurait plus de main. Puis je repris.

« Sache que le but du Kendo, ce n’est pas d’apprendre à tuer son adversaire, c’est d’apprendre d’avantage sur soi-même et sur son esprit intérieur. La question n’est pas de vaincre son adversaire mais de se centrer sur soit afin de se perfectionner. »

Je repris à nouveau ma position, allais je éclater la bulle ? C’est tout ce que je demandais. A l’intérieur du dojo, tout ce qui venait de l’extérieur était totalement effacer. Plus rien n’avait d’importance. J’étais dans mon élément comme les baleines dans l’océan. Pourquoi changer ce que je suis ? Mon regard était concentré au maximum laissant par la même occasion l’avantage à l’artiste qui ni connaissait rien.

« Amène-toi !!!!» lui dis-je d’un ton convainquant digne d’un aîné face à un newbie.

Invité

Satsuki vit Shun se jeter sur elle sans aucune retenue. Elle aurait pensé, espéré qu'il fasse attention puisque c'était une fille ... mais non ce garçon n'avait aucune pitié. Mais en même temps Satsuki s'énerva contre elle de demander de l'indulgence à son adversaire. C'était comme avouer qu'elle était faible, et elle ne voulait pas, elle ne voulait plus l'être. Se garçon la mettait hors d'elle mais c'était pour son bien. Ces mots Satsuki les répétés inlassablement dans sa tête. Elle vacilla dangereusement à la fin du premier assaut, le coup sur sa tête avait fait flanché ses jambes, elle avait manqué de tomber a la renverse. Elle se stabilisa tant bien que mal en attendant la deuxième vague !

« Redresse toi, tient toi droite et décontracte tes épaules. Essaye d’éviter mes coups dès que j’essaye de te toucher »

Il est marrant lui, j'aimerais bien éviter ses coup, mais il se déplace aussi vite qu'un guépard. Satsuki avait beau se concentrer sur ses mouvements elle n'arriverais jamais à les éviter. Satsuki secoua la tête, non non non, elle ne devait pas penser de cette façon. Au prochain assaut elle allait essayer de l'éviter et un jour elle y arrivera.

« Alors par simple curiosité qui est tu Utena ? Et qui est cette jeune fille que tu voulais tant photographier. J’en connais une que je considère comme ma sœur, elle fait de la boxe aussi. »
- Elle s'appelle Yume, Yume Sekisawa, c'est mon amie d'enfance, elle adore la photographie voilà pourquoi je voulais lui faire ce cadeau. Saches que savoir son nom ne changera rien tu n'avais pas à faire ça et je ne partirais pas en m'enfuyant !!!

Satsuki ne se reconnaissait pas, un sentiment étrange la parcourait, le même sentiment quand sa mère lui annonça qu'elle allait se remarier, le même sentiment quand son beau-père demanda d'enlever les photo du père de Satsuki. Ce sentiment elle l'avait jusque là refoulait mais cette fois-ci elle ne pouvait plus le retenir. Ce sentiment inconnu était-il ce qu'on appel la rage !! Elle se prépara a essayer d'éviter le deuxième coup mais ne s'attendait pas à ce qu'il frappe la main et reçu le deuxième coup de plein fouet. Elle remercia dieux d'avoir inventer cette tenue de protection car à l'instant même elle aurait perdu sa main. Elle comprit pourquoi son appareil photo n'avait pas tenu face à une telle force d'attaque.

« Amène-toi !!!!»

La jeune fille inspira profondément et leva son shinai en l'air pour essayer d'attaquer le jeune homme. Heureusement que j'ai dis essayer, il réussi très facilement à éviter se coup qui manquer de vitesse. Satsuki a cause de son élan faillit perdre l'équilibre, elle sauta sur un pied, puis l'autre et retomba sur ses pieds. Elle se retourna rapidement vers Shun pour éviter de lui tourner le dos trop longtemps. Elle était déjà essoufflée, et transpirait sous sa tenue. Elle se remit en garde et chargea le jeune homme une deuxième fois !

Invité

Au simple nom de Yume, mon regard s'illumina encore plus. Ah oui, elle était son amie d'enfance? Connaissant Yume et les pires ennuient qu'elle se fout, comment a t'elle pu me le cacher? A moins qu'elle en est parler à Miyu quand elle était encore ici... Reprenant mes esprits, il fallait que ma frappe soit déterminante. Aucune chochotte dans l'entourage de Yume, elle serait un handicap, un point faible pour la jeune rebelle que je considérais comme ma petite soeur. Avec un sourire sadique, je vis un truc plus ou moins comique. C'était vraiment pathétique de chez pathétique, puis ne se décourageant pas, la jeune photographe repartis de plus belle vers une attaque. Attaque qui tomba à l'eau car j'alla directement sur Satsuki.

"DOOOOOOOOOOOOOOOO"

Spoiler:

C'était fait! une troisième frappe avait sonné. Elle se débrouillait un peu, elle avait de la détermination mais l'artiste avait un manque de confiance en soit phénoménale.

"Tu es un boulet! Tu es lente! Et Yume est ton amie d'enfance!!!! Mais tu es un vrai handicap pour elle! Et il est hors de questions que ma petite soeur est plus d'ennuie qu'elle en a déjà. SORS DE TA BULLE UTENA!"

Comment faire réagir un papillon???? En le secouant comme un prunnier et à défaut lui en mettre plein la tête. Je pris mon Shinai et le mis sur mon épaule tel une batte de baseball. Il était hors de question que je continue ce cinéma de fantoche.

Si tu ne veux pas être une tare pour celle que j'ai pris sous ma protection, va falloir changer ma petite. Terminer la vie en rose car ici c’est la jungle et moi je suis un carnassier. Seulement il y avait plein d'autres espèces bizaroïde comme les poufs poufs girls. Comme par exemple la Queen A. Elle en ferait une bouchée.

Je m’accroupis alors sur le sol du dojo, posa mon shinai, enleva un gant puis le deuxième et finit par délasser mon men puis le retira. Aucune sueur perla sur mon front, ce qui était un peu normal, je n’avais rien fait d’extraordinaire. Ce n’était même pas un en-cas puisque je combattais depuis la petite enfance...

J’aurai du salué normalement, mais j’avais oublié. J’étais un peu songeur. Je n’étais pas dans le genre de casser une amitié dans le but de faire mal, l’amitié était la chose la plus importante pour moi. Ma loyauté à mon gang n’était sans pareil, rien que le fait de ne pas avoir de nouvelles de Gin, me perturbait profondément, j’en étais conscient. J’étais peut être l’un des seuls à se rendre compte à quel point j’affectionnais mon sempai.
Mais ça on le remarque que lorsque la personne n’est plus là. C’est toujours ainsi.

Idem pour mes propres amis d’enfance. Nos chemins ont pris des sens latéralement opposés. Pourtant lorsque je vais à Tokyo, c’est comme si on c’était quitté la veille.

Je relevai mon menton, la fixai avec dureté. Puis je me levai enfin. Je me grattai l’arrière de ma tête comme à chaque fois que je prenais une décision importante.

"Sempai, tu m’appelleras sempai et dorénavant à partir de maintenant, je vais t’apprendre à te défendre. Je le fais pour Yume, tu piges. Je t’entraîne dès demain 5h00 tapante.. Ramènes toi simplement en jogging. On verra pour le Kendo, plus tard."

Ma voix était dure, inflexible. Je levais ma tête tel un général. Je saluai enfin Satsuki afin de la remercier. Je partis tranquillement vers les vestiaires. Je savais que j’avais énormément de boulot mais c’était ça ou alors un méga pétage de plomb de Yume si on apprend que sa meilleure amie était présente dans l’académie et s'il se faisait aggresser comme le meilleur bouc émissaire qu'il existe. Hors de question qu’un boulet soit un danger potentiel pour ma tite sœur.

Invité

Satsuki n'en pouvait elle qui premièrement n'était pas sportive et deuxièmement contre la violence, se retrouvait embarquer dans un combat face à la pire brute de l'académie. Mais elle n'était pas su genre à se laisser faire si facilement et ripostait autant qu'elle le pouvait pour essayer de paraître un minimum "dangereuse". Elle était déterminée ... mais la détermination ne faisait pas tout et la jeune femme venait de s'en rendre compte. Satsuki avait décidé de tout donner dans sa dernière attaque, car il est vrai elle était à bout de souffle à force de courir et de se relever après chaque coup. Elle entendu un " DOOOOOOO !" fort et puissant sortir de la bouche du jeune homme, venait-elle de signer son arrêt de mort? Déjà qu'elle n'aimait pas se battre mais là, l'entendre crier des "DO", MEN", faisait encore plus peur à la jeune femme, qu'elle idée de crier ainsi.

Il se mit alors à disputer Satsuki, comme lorsqu'elle était jeune fille et qu'elle se faisait réprimander par ses parents. "Boulet", "lente" ... ces mots résonnaient dans la tête de la jeune fille, elle savait tout ça mais l'entendre de vive voix était des plus désagréable.

*Euh ... il vient de dire quoi là ? Yume sa petite soeur ... Mais jamais elle Yume m'a parler d'un Shun dans sa famille ... Et puis comment peut-il affirmer que je lui causerais des ennuies ! Je suis justement là pour l'aider !*

Ce kendoka la faisait sortir de ses gonds, comment pouvait-il être si dur avec Satsuki. Si Yume était là sur elle prendrait sa défense ... En pensant à ceci Satsuki ne fut plus si sure de ses dires, allait-elle vraiment prendre la défense de Satsuki? Si ce Shun est comme il le prétend, son "frère" n'allait-elle pas le choisir à la place d'une amie d'enfance perdue de vue? Satsuki se senti alors un peu seule, il est vrai qu'elle ne connaissait personne ici, se forgeait-elle des illusions au sujet de Yume ...

En revenant à elle, elle vit le jeune homme enlever son truc sur la tête tout en restant agenouillé au sol. Pas une goutte de sueur alors que la jeune femme sentait la sueur perler sur son front. Elle enleva son masque pour pouvoir respirer, il faisait une chaleur la dessous qu'elle rêvait à l'instant d'une douche froide. Elle essuya son front à sa manche et secoua son tee-shirt pour faire de l'air et essayer de se refroidir un peu. C'est alors que Shun leva le menton vers Satsuki et la regarda de façon très déterminée.

- "Sempai, tu m’appelleras sempai et dorénavant à partir de maintenant, je vais t’apprendre à te défendre. Je le fais pour Yume, tu piges. Je t’entraîne dès demain 5h00 tapante.. Ramènes toi simplement en jogging. On verra pour le Kendo, plus tard."

Sem ... Sempai !! Satsuki resta bouche bée, il voulait vraiment qu'elle l'appelle ainsi ?! Mais pour qui il se prenait celui-là, elle ne comptait pas le revoir en plus et voilà qu'il lui donnait rendez-vous le lendemain à 5h du matin en plus !! Il croyait quoi, qu'elle se levait avec les poules !! Jamais elle ne serait là à 5h et puis de toute façon, elle ne reviendra pas le voir, elle n'était pas aussi maso que ça, son nouvel objectif éviter Shun le plus longtemps possible. Elle voulu lui répondre mais il était déjà partit dans les vestiaire, il n'avait même pas attendu sa réponse. Elle se tourna remontée en direction de la porte des vestiaires.

- Jamais !!! Plutôt mourir que de revenir te voir !!! Sur ce à jamais s e m p a ï !!!!

Elle avait bien accentué le sempaï pour lui montrer que le jour où elle appellerait quelqu'un comme ça c'est qu'il y aurait une bonne raison. Elle se dirigea vers le banc et ramassa les morceaux de son appareil photo tout en grommelant intérieurement, il avait vraiment le don pour la mettre en rogne !