Sujet: Une douce mélodie sur le toit Lun 23 Jan 2012 - 10:25
voilà à présent deux mois que ses parents l'avaient envoyé en exile à Keimoo. Il se rappelait du voyage. Il avait tellement tremblé de peur. Keimoo avait toujours été synonyme de punition. Mais en arrivant il avait presque trouvé une terre sainte, où il n'était pas le seul gay. Il sourit et sortit son violon délicatement. Il le regarda, il faisait toujours ça. Toujours, ensuite, il caressait le bois de son violon pour mieux l'apprécier. Et pour finir, il caressait les cordes les faisant résonner. Puis après avoir fait ses réglages, pour enfin pouvoir jouer. Il sourit il aimait ce contact sous ses doigts. Il prit enfin son archer, fera les yeux et commença à jouer. Il joua les quatre saisons de Vivaldi. Qu'il aimait cette musique... Il aimait être seul, il aimait être tranquille. Depuis son arrivée, il était devenu proche de l'invisible, tel le vent, il était présent, mais on ne le voyait pas. Seuls de rares personnes l'avaient vu. Tel que Logan. Il rougit à cette pensée, continuant de jouer son morceau. Il sourit un instant et murmura.
-Logan...
Logan lui avait promis de l'aider. Il avait une totale confiance en lui. Il ouvrit les yeux en souriant. Il montait sur le toit pour être seul jouer un peu de violon et parfois, observer les gens qui se trouvaient en dessous. Il n'aimait pas la foule. Lui, un lord qui ne voulait en aucune façon être quelqu'un d'important même au violon il refusait de se produire devant les autres. Timidité maladive oblige.
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la musique que joue Mickeal
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Sujet: Re: Une douce mélodie sur le toit Lun 23 Jan 2012 - 21:13
J'avançai lentement, marchant presque vulgairement un chewing-gum, les mains dans les poches de mon pantalon en tissus. Foutu uniforme. Quel intêret il y avait à en porté ? J'entendai encore ma stupide professeur d'anglais avec son accent bourgeois qui nous fallait tous être "égaux". Tssst. Belle connerie. J'étais supérieur, alors pourquoi porter les mêmes habits de ceux qui ne l'était pas ? Est-ce que les esclaves portaient les mêmes fringues que leur maître ? Non. Je voulais mettre ce que je voulais. Ma tenue en cuir, d'un noir agressif soigneusement plier dans mon sac, n'attendais qu'une chose : se glisser contre ma peau de porcelaine. Je voulais la mettre mais je devais attendre la fin de la journée. Je n'avais aucune envie de me retrouver avec deux heures de colle pour ça. Je préfèrais être dans ma piaule ou bien dehors sur le dos de ma bécane. Egaux... Egalité... Nianiania... Et puis, c'était quoi cette histoire d'égalité des chances ? Est-ce qu'un gamin du fin fond de son trou en Afrique aura les même chance qu'un fils de riche ? Un fils de riche comme moi ? ... Fuck.
Je frappai une pierre, qui alla se perdre dans la cour. Je sortai de mes poches mes écouteurs, faisant tomber une lettre. Une musique inconnue resonnai dans mes oreilles tandis que je ramassai le courrier. Je ne l'avais toujours pas ouverte. Pourquoi ? J'en sais rien. Peut-être que j'avais peur. Mon nom avait été ecrit maladroitement, comme si quelqu'un l'avait écrit dans un endroit particulièrement humide. Pluie... ou larme peut-être ? Dans le dos, il y avait l'adresse de mon expéditrice. Amérique. Atlanta. Une certaine Isabella. Cela ne me disai rien du tout. Et puis, pourquoi une Américaine chercherait à me contacter ? C'était a ne rien comprendre. Je renfonçai le papier dans ma poche, me dirigeant d'un pas lent vers le toit, murmurant les paroles de la chanson qui me lassa bien vite. J'étai devant la porte quand j'enlevai mes écouteurs et une musique me parvient à la seconde même. Je souriai, avant d'ouvrir la porte d'un coup de pied. Je savai que c'était lui. Ce cher ...
- ...Mickeal. l'appelai-je de ma voix grave que je voulai sensuelle.
Mes yeux félins le détaillèrent. Des cheveux plus longs et plus clairs que moi... Très pâle. Trop... Plus petit que moi... Des yeux verts... Trop normal... Il était un reflet de moi même complètement déformé. J'étais le fort, il était le faible. Le marionnettiste et son pantin. Logan et Mickeal. Il était plutôt collant comme type et si il n'avait pas eu une belle geule, je crois que je le lui aurait casser... Les types dépendants des autres, c'était pas mon truc. Pire que des drogués. Mais, c'était agréable d'être admirer. Je lui avais proposer mon aide dès le début. Dès que je l'ai vu. Ayant simplement l'idée de me le mettre dans mon lit mais très vite j'avais compris que je pouvais avoir plus de lui... Beaucoup plus... Je voyais ce Mickeal comme un gentil petit jouet. Il était obeissant et en adulation devant moi. Avouons-le... Je ne savais pas pourquoi. Je m'en fichais en faites. Même si, c'était plutôt étrange qu'un simple échange polis avait pu emmener Mickeal a me voir comme son... héro ? Tout ce que je voulais, c'est qu'il reste auprès de moi, qui m'obeisse, m'écoute et me conseille. Une sorte d'amitié si vous voulez même si je parlerais plus de manipulation.
- Tu joues toujours aussi bien... T'es un sentimental toi.
Oh oui, j'avais eu le temps de l'observer. Il était un ange lui aussi. Il était plus blanc que moi. Un véritable martyr. Pauvre, pauvre Mickeal. Je te consolerai. Je m'approchai de lui, crachant mon chewing-gum du haut du toit. Je lui sourit. Soudain, un cri. Quelqu'un avait servi de poubelle pour ma sucrerie. Hilarant. Je ricanai avant de m'assoir près de mon pantin angélique.
Spoiler:
Des fautes... Je m'en occuperai plus tard
Dernière édition par Logan Jushin le Mar 24 Jan 2012 - 16:21, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une douce mélodie sur le toit Mar 24 Jan 2012 - 15:45
Mickeal vit Logan et rougit, n'osant pas bouger. Logan avait été le premier à le remarquer. Il était le seul à connaitre son corps, ses cicatrices. Logan l'aidait à se sentir mieux dans sa peau. Mickeal le regarda se mettre assis près de lui. Il rit légèrement en entendant les cris en contre bas.
-Je... oui, j'aime... les belles... sonorités... et les belles choses...
Mickeal sourit timidement en souriant. Il avait peur que Logan le juge mal s'il tentait de le toucher, ou de s'approcher. Il sourit, repensant à leur première rencontre. Mickeal rasait les murs son violon à l'épaule, regardant son médaillon ouvert sur la photo de Lena, sa petite soeur. Il était invisible, mais pas aux yeux de Logan. Il était venu lui parler et l'avait aidé. Et depuis ils étaient plus intimes. Mickeal était en admiration pour Logan. Il n'avait peur de rien, il était son modèle, son ange gardien, son grand manitou... Celui qui lui disait quoi faire et comment.
-C'est mal d'être... sentimental?
Il baissa les yeux et caressa son médaillon en rougissant de nouveau. Il tenta le tout pour le tout et vint lui donner un baiser timide.
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Sujet: Re: Une douce mélodie sur le toit Mar 24 Jan 2012 - 17:29
Ses cicatrices. Je fermai les yeux un instant, essayant de me souvenir de ma première nuit d'amour avec ma marionette. La mienne. J'avai été si furieux en voyant ses marques. D'ailleurs, je lui avais bien fait comprendre que je n'aimais pas du tout cela. Je l'avais beaucoup secoué, exigeant des explications. Ma première hypothèse avait été la mutilation. Aucune envie de me retrouver avec un dépressif dans les pattes. J'avais été presque soulagé en apprenant que c'était... autre chose. Je frisonnai. Moi, jamais je n'aurais permis une quelquonque trace sur ma peau pouvant souillé la beauté de ma peau de porcelaine. J'imaginai sans problème un tatouage. Ça c'était classe. Des cicatrices ? Never ! Mickeal était faible. Encore un gamin dans sa tête et son corps -trop chetif. Je le consolerai. C'était mon pantin. Je devais prendre soin de lui. La voix de Mickeal me parvint à travers le labyrinthe de mes pensées. Je relevai les yeux vers lui, lui souriant. Manipulation. J'étais le prince des illusions. Il me voyait comme son sauver ? Soit, je le serrais. Le super-vilain deviendrait super-héro.
- Les belles choses ? Quoi par exemple ? Lui dis-je amusé.
Les belles choses. Tout le monde aimait les belles choses. C'était une logique que personne ne pouvait réfuter mais... chacun avait sa définition de beauté. C'était ça le bémol. Et moi, qu'est-ce que je trouvais beau ? ... Vraiment beau. Pas simplement comme si on regardait une fleur ou une peinture. Qu'est-ce que je trouvais assez beau jusqu'a me toucher l'âme et me crever le coeur ? Je secoua la tête. Cette lettre. Ce simple bout de papier que je n'avais même pas ouvert avait réussi à me paralyser quelques instants. Comme si... Une chose incroyable se trouvait à l'intérieur, quelque chose de si fou qui changearait ma vie à jamais. Je crois que c'était pour ça que je n'avais trouver le courage de l'ouvrir. Mon regard félin fixa un point dans le paysage. Mickeal me demanda, de sa voix de gosse, si c'était mal d'être sentimental. Mes doigts frémissaient à ces mots mais je ne lui répondis rien. Peut-être que j'étais moi aussi un putain de sentimental à la con. Moi, Logan, faible devant un bout de papier. C'était minable. J'étais faible. Une bouffée de haine s'empara de moi à cette pensée. Et soudain, un baiser. La surprise de cette acte me fit rire. Mickeal devait penser que je me moquais de lui. Peu importe.
- Hey, tu prendrais pas de l'assurance le mioche ?
Je restai silencieux un instant avant de dire, d'une voix trop sérieuse pour paraître loganien :
- J'ai besoin de ton aide. Si tu te moques je te frappe.
Une menace ? Non, un acte réel que j'éxécuterai sans l'ombre d'une hésitation. Et je sortai mon bout de papier. L'ouvrant sous ses yeux sans même lui faire penser que cela me perturbé. Des photos, seulement trois, et une lettre dont je ne comprenai pas un mot. J'étais nul en langue. C'était comme ça. Je me doutai bien que mon Américaine utiliserait sa langue natale pour écrire. Je regardai les photos avec attention. Mes iris captant chaque détail. Une femme brune, très jeune. Peut-être entre seize et vingt ans. Un bébé dans ses bras. Les deux autres étaient identiques ou presque. Je lui tandis la lettre, le regard dur.
- Que dit-elle ?
Dernière édition par Logan Jushin le Mer 25 Jan 2012 - 19:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une douce mélodie sur le toit Mer 25 Jan 2012 - 13:04
Mickeal sourit un peu. Il savait quelle réponse à Logan. Il inspira un instant et dit tout bas.
-des choses belles... comme toi Logan...
Rouge pivoine, il commença à jouer avec ses longs cheveux.Il avait trop honte pour regarder Logan dans les yeux. Il avait un voile blanc de ses cheveux devant lui. Il rougit encore et écoute Logan, il l'écoute respirer, bouger... Il l'écoute parler. Le mioche? Il ferme les yeux.
-pardon Logan, je voulais pas... Enfin si, mais...
Complètement confus, il s'embrouille complètement. Il le regarda et soupira. AInsi, il voulait de l'aide? En quoi? Pourquoi ne pas se moquer? Et puis... être frappé ne le dérangeait pas, tant que ce n'était pas le visage.
-je n'oserai jamais me moquer...
Il regarde la lettre et la lit. Elle était mal tournée, écrite par une américaine. Ah ces américains... Il compris ce qui y était écrit et ouvrit la bouche.
-oh... Logan... je... Cette femme est une... prostituée... elle était adolescente quand elle est tombée enceinte de toi... Elle veut te revoir... Elle a mit son nom son prénom et son adresse...
Mickeal n'en croyait pas ses yeux. Logan était... Pauvre Logan. Il tendit sa main vers son visage pour le lui caresser. Il devait le protéger, l'aider. Quelque chose à faire. Il le regarde et le prend dans ses bras pour le bercer. Il voulait l'aider. Logan...
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Sujet: Re: Une douce mélodie sur le toit Mer 25 Jan 2012 - 21:03
Je gardai mon sourire amusé à l'attente de ses mots. Oh, se pourrait-il qu'il y est un peu plus que de l'admiration ? Le doux et gentil Mickeal serrait amoureux du violent et méchant Logan ? Que c'était comique. Mais je ne riai pas. Je ne voulai pas que mon pantin pense que c'était réciproque. Qu'il garde seulement à l'esprit que c'était une possibilité. Une folle possibilité, une illusion, un miracle. Rayer les mentions inutiles qui ne fait qu'enfoncer un peu plus mon protégé dans ses rêveries... Jamais je ne pourrais tomber amoureux d'un être comme lui. Il était trop faible, trop niais. Je m'y étais attaché, certes. Un peu comme un chien. Rien de plus et bien sûr, que les choses soient clairs, il n'y aura jamais un plus entre lui et moi. Je l'observai donc simplement, ne répondant pas. Mickeal était adorable. Il m'amusait beaucoup. Il m'embrassait, s'excusait, baragouinait pour finalement rougir et se taire. C'était bien la première fois que je créai une telle réaction chez mes amants. J'intimidais, oui. A ce point là ? Non. C'était hilarant comme expérience en tout cas.
- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Prend juste note que tu peux garder tes baisers pour le lit et nul par ailleurs. Pour le moment du moins. Je ne souhaite pas que quelqu'un sache notre relation dans l'immédiat. Tu peux comprendre ça ?
Je prennai une expression mystérieuse, presque inquiète. Illusion et encore illusion. Il était vrai que je n'avais pas envie de me retrouver avec des questions désagréables au sujet de Mickeal mais surtout, je refusai qu'il puisse continuer à prendre des libertés. Qui était le marionnettiste ? Lui ou moi ?
Fils de pute. Voilà ce que j'étais.
La voix tremblante de Mickeal me frappa aussi durement qu'un poing en pleine figure. La chute était brutale. Moi, Logan, qui me prennait depuis pas mal d'année maintenant pour un être supérieur, jouant le rôle d'un ange... était l'enfant d'une trainée. Moi qui avait fait de cette insultes ma favorite, j'allais devoir revoir mon vocabulaire vulgaire. Je ne bougeai pas, ne pleureai pas, ne riai même pas. Choqué. Je crois que c'était le bon mot. Le fils adoptif du célèbre politicien Japonais n'était en réalité que la progéniture honteuse d'une fille de joie Américaine. Je serrai les poings, ma machoire se crispa. Je n'avais jamais chercher à connaitre ma famille. Je me suis tout simplement dit qu'elle ne méritait pas mon attention si elle avait chercher à m'abandonner. J'étais pas si exeptionnel que je l'avais cru. Pourtant, des mots sortaient de ma bouche ne trahissant pas mes pensées le plus intimes. J'étais Logan, j'étais l'illusion.
- Et alors ?
Je le repoussai sèchement. Mickeal me prennait dans ses bras ? Et puis quoi encore ? C'était moi qui dictait les régles de mon jeu, personne d'autre. Isabella n'était qu'une joueuse de plus que je devais éjecter de la partie au risque de la perdre. Je n'étais pas faible. Je gagnais toujours.
- Je m'en fou. Elle aura pas de réponse, tout simplement. Se serrait notre petit secret. Tu as le mien, j'ai le tien. Juste retour des choses.
Je me levai, lui tendant ma main avec mon sourire calculateur qui... J'espère qui ne lui semblait pas forcer. Je m'en remettrai. Comme toujours.
- Tu as déjà oser t'aventurer un peu plus haut ? Ce toit et si bas... Tu n'auras pas peur si je t'emmene ?