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 Lawrence E. Swanster [ 100%]

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2 participants
AuteurMessage
Lawrence E. Swanster
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
Lawrence E. Swanster


Genre : Masculin Balance Coq Age : 31
Adresse : Hiryuu : 03 rue de la Chance, app: 11.
Compteur 177
Multicompte(s) : Kohaku J. Mitsumasa | Creepy

KMO
                                   :

Lawrence E. Swanster [ 100%] Empty
MessageSujet: Lawrence E. Swanster [ 100%]   Lawrence E. Swanster [ 100%] EmptyMer 28 Déc 2011 - 20:51

Lawrence Evelynn Swanster
    Lawrence E. Swanster [ 100%] 716293copy
    France - Axis Power Hetalia
      • Sexe: [ ♂ ]
      • Âge & Date de naissance : Âgé de 18 ans, il est né le 7 Octobre 1993.
      • Origine(s) : Anglaises, française. Occidentales.
      • Orientation sexuelle : Hétéro jusqu’à preuve du contraire.
      • Langue(s) :Sa langue maternelle est l’anglais, bien qu’il soit fluent en français et qu’il possède de bonnes bases en japonais.
      • Année scolaire : 3ème
      • Groupe : Populaires
      • Club(s) : : Découvertes Culinaires


>>> A Penny for a Smile
.

    • Physionomie :
    Un prince charmant qu’on imagine aisément s’extirper d’une citrouille transformée en carrosse abracadabrant. Là où son apparence n’est point parfaite, passant de son nez trop long, trop osseux, jusqu’à la quantité risible de grains de beauté qui décorent sa peau, Lawrence possède un indéniable magnétisme qui en envoute plus d’une. Un sourire frais, un peu niais, mignon et adorable, presque séducteur qui réconforte aussi bien qu’il ravage. Une paire d’iris couleur ciel, directs et francs, qui ne savent pas vaciller, fiers. Ses traits sont fermes, masculins avec un écho lointain vaguement plus doux, lui conférant des expressions affables, sympathiques, que son sourire brillant ne fait que pointiller davantage. Plutôt svelte, ni gras, ni musclé, Lawrence apprécie son poids santé, sans artifice, prouvant qu’il est adéquatement nourri et entretenu. Il ne refuserait pas quelques poils de muscles supplémentaires, même si la motivation de les acquérir n’existe pas vraiment. Il s’aime bien comme il est ; un golden retriever pur sang aux mains larges et rassurantes. Tel le pelage de l’animal, ses mèches sont blondes, un blé doré, et ondulent dans toute leur longueur désordonnées, dépassant ses épaules un brin. Il les attache généralement, dégageant sa face de mèches encombrantes, bien qu’il n’oserait jamais couper les vagues sépia. Il apprécie bien trop la sensation de doigts qui tiraillent ses cheveux, qui glissent contre son crane pour se passer de sa crinière. Sa taille, qu'il ne prend pas assez souvent le temps de mesurer dépasse probablement la moyenne d'une infimité ou deux, rien d'exagéremment grand ou petit. Quoique, lorsqu'on grandit aux côtés de William Mary Hufflestring on a l'impression d'être un géant, peu importe notre taille.

    • Vêtements :
    Lawrence trouve aisément le moyen d’avoir la classe, ses vêtements bordent toujours une certaine extravagance tout en trouvant le moyen de demeurer présentables, sobres. Il ne s’accapare pas de fringues trop criardes ou démesurément excentriques, préférant se vêtir avec une légèreté simplette. Des chemises, des pulls, des jeans et tout le tralala. Il joue aussi bien dans les teintes foncées que dans les claires, dans le satin que dans le coton. Il porte beaucoup de marques, gracieuseté de l’argent qu’il peut dépenser comme bon lui semble, mais ne rechigne pas particulièrement devant les trucs sans noms, aussi longtemps que ceux-ci prouvent être jolis. Accessoirement, le jeune noble possède une relation particulière avec ses chaussures. Il en possède des centaines de paires, qu’il entrepose jalousement dans son armoire, s’attardant sur tous les styles. Il n’ose pas les talons-hauts, ne désirant pas miner sa masculinité, mais apprécie en donner à cadeau à ses petites amies. .



>>> Beyond the Looking Glass
.

    • Psychologie :
    Enfant gâté jusqu’à la moelle, éloigné du malheur qu’il n’a vu qu’au travers les yeux améthyste de son cousin, Lawrence parait souvent naïf, un peu ingénu. Souriant dans l’adversité, consolant les faibles, on dirait presque, aux premier abords, un prince de contes de fée. Il n’a que très peu conscience des disparités sociales, ne réalise pas vraiment que le monde ne tourne pas partout au même rythme. Ou plus probablement refuse-t-il simplement de l’accepter. C’est si difficile de s’imaginer une autre cognition, de comprendre des valeurs différentes des siennes. Y’a-t-il une raison à tout cela, après tout ? Le monde ne serait-il pas mieux si tous les humains, hommes et femmes, se tenaient sur le même pilier, égaux. Idéaliste ? Lawrence l’est certainement à ses heures. Rêveur qui regard l’horizon en intelligeant un monde meilleur. Pour lui la Terre ne court pas à sa perte, elle finira forcément par apprendre de ses erreurs ou sera sauvée par une âme plus puissante.

    Malgré ses prédispositions pour le positivisme, Lawrence est intensément curieux, d’un intérêt venimeux. Il affiche un type de curiosité courtoise, usant de son charme et de son élocution pour obtenir ce qu’il désire, de la manière dont il le désire. Ses mœurs d’enfant roi transparaissent lourdement dans cette facette de sa personnalité. Il ne se défile pas, non, il persiste et persistera toujours. Toutefois, il tentera toujours de saisir la solution passive et n’est pas le genre à combattre inutilement, à se salir les mains par l’intermédiaire de coup de poings barbares. Sa mère lui a toujours répété que la violence, sans bonne raison tel que la protection, la survie, ne servait et n’arrangeait strictement rien.

    On remarque vite, parmi sa candeur et sa simple joie d’être que Lawrence est un papillon social, il apprécie être entouré, aime les gens et adore s’amuser. Un brin épicurien, presque hédoniste, un adolescent plein de vie, en santé, dans toute sa splendeur. Faire la fête, prendre part aux pires idioties jamais imaginées, s’égarer dans des vannes salaces et courtiser la population féminine. Les apparences qu’ils projettent s’apparentent lourdement à sa personnalité réelle. Il a simplement appris à dissimuler le mauvais, à cacher ses contradictions et à les ignorer.

    Le côté sombre de Law pourrait être abordé subtilement, comme l’hypocrisie qu’il masque, comme ses regards détournés que nul n’aperçoit. Malgré son bon fond et la luminescence heureuse qu’il dégage (style : le mec qui s’implique dans les œuvres de charité, l’adolescent empoignant la vieille dame pour l’aider à traverser la rue), Lawrence sait mentir, sait se montrer désagréable. À force d’entendre William lui débiter des sarcasmes, il a lui-même appris à le faire. Même s’i vous regarde tous sourires et vous dit que vous êtes joli(e), il ne le pense pas nécessairement. Ses manières lui dictent de se montrer courtois, bien élevé et galant, mais ses pensées sont plus critiques, relèvent peut-être d’une autre sphère de la réalité moins clémente. Lawrence ne se fâche pas, non, il poignarde dans le dos, discrètement, entre deux sourires.


    • Particularités :
    Bien que cela puisse paraitre étrange, le môme, tantôt hyperactif, tantôt séducteur, possède une fascination grotesque envers les ‘trucs’ qu’il juge mignon. Ses objets, personnalités, élocutions, chansons et autres se dénombre à un chiffre interminable et le pousse souvent à s’égarer dans des actes frivoles, à dépenser des sommes d’argent astronomiques pour, au final, pas grand-chose. Que se soit pour votre petite moue gênée, votre peluche de Rin Kagamine ou la voix de Kanon Wakeshima, Lawrence prouve être un adepte incomparable de la folie furieuses des détails ‘moe’ de la vie.

    Accessoirement, issue d’une famille richissime et d’un naturel curieux, disposé à découvrir une grande quantité de nouveautés, Lawrence porte une affection toute particulière pour la cuisine. Il aime manger, aime créer des mixtes d’aliments douteux et, par-dessus tout, adore lorsque ses créations lambdas acquièrent un bon goût. Le jeune héritier de la corporation Hufflester, s’éprend autant de grande cuisine que de mélanges maison. Tout est dans la passion et le touché, et Law est, sans aucun, doute d’un général passionné.



>>> Swan’s Lake
.


    • Histoire :


    Riche, perdu dans un paysage luxuriant où l’argent n’est qu’un meuble, une constance tout aussi banale que la nourriture qu’il trouve sur la table tous les jours. Son père, riche détenteur d’une compagnie qu’il dirige en duo avec le frère de sa femme, et sa mère, paranoïaque charmante qui s’échine pour diverses œuvres humanitaires, le comblent et veillent à ce qu’il ne manque jamais de rien. Lui et sa cadette. Lawrence est un enfant gâté qui oublie souvent que tout le monde n’a pas autant de chance que lui. À ses yeux, l’argent est dû, acquis, un simple bout de papier qu’on demande à père ou mère. Cela ne fait pas de lui un mauvais garçon, simplement un bambin un peu frustrant qui se demande innocemment pourquoi les africains ne s’achètent pas tous de jolies maisonnettes.

    Sa famille est soudée, il baigne dans une affection perpétuelle que bien des jeunes ne connaîtront jamais. Ses oncles et ses tantes passent souvent les voir, pour discuter des mœurs de la compagnie tout autant que de prendre une tasse de thé. Il grandit et passe la majorité de ses jeunes années en Angleterre, terre ancienne suintant d’intrigantes légendes. Il évolue par le biais des enseignements de ses tuteurs, à l’école privée, par le biais des apprentissages et valeurs que lui transmettent ses parents et, aussi, via le sarcasme et les manières froides de son cousin William. Un gamin un brin plus jeune que lui, tourmenté par des secrets que Lawrence souhaite fébrilement explorer. Il semble avoir dix ans de plus que son âge réel, voir vingt, taciturne et cordial en présence de tous ceux n’étant pas sa mère. Un robot, une poupée, Lawrence décide distraitement un jour, alors qu’il court avec Sacha, un autre cousin, dans les hautes herbes entourant la demeure des Hufflestring.

    En grandissant avec ses parents, il apprend la bonté, à l’école il s’éduque de mœurs, de teintes de gris et, en regardant William, il apprend toutes ces choses qu’on n’ose pas dire à voix haute. Ces détails sordides de la vie qui mène trop souvent à des erreurs irréparables. Il apprend l’hypocrisie.

    Son nom lui vient des goûts personnels de ses parents, le ‘Evelynn’ trop féminin pour réellement s’agencer à un mâle provenant d’une touriste que sa mère avait rencontré au Liban. La femme a certainement marqué la vie de sa génitrice, considérant qu’elle lui rappelle souvent la valeur de ce dernier. Au lieu de s’armer de honte face à ce dernier, il a appris à l’accueillir avec fierté, à l’apprécier. Lawrence, noblesse anglaise, moderne et capitaliste. Evelynn, les paroles distantes d’une touriste envoutante. Swanster, un groupe soudée s’accordant à plusieurs. Droit et fier, il se regarde dans les miroirs qui l’entourent, un sourire satisfait bien visible sur ses lèvres.

    Il connait les secrets de la langue japonaise, car son père, homme d’affaire impliqué, place énormément de dévolu en les produits japonais. Il tient à ce que son fils connaisse cette langue qu’il juge importante au monde des affaires, sans parler de la culture que cela procure au jeune Lawrence.

    Lawrence vit une vie princière, ne manque de rien. Se heurtera-t-il a des facettes existentielles, autres que William, qui brusqueront son jardin d’Eden parfait ? Où se cache le vil serpent ?


    SNAPSHOTS : A thousand words reflected in a glossy plastic slip.

    Keimoo, sa chambre depuis plus d’un an, Lawrence s’y trouve présentement, se prélassant dans la chaleur des couvertures de son lit. Vague sourire contagieux scotché, alors qu’il tourne lentement les pages d’un de ses vieux albums photos.Sa famille lui manque un peu et il a bien hâte aux vacances de Noël pour pouvoir leur rendre visite. Les images lustrées lui parlent, lui communiquent de joyeux et amers souvenirs qu’il chérit intensément. Chacune d’entre elles raconte une histoire, un moment. Il chérit ces anecdotes inaudibles, plissent ses yeux dans une joie évidente.

    1. Des gamins qui courent, attrapés en plein mouvement par l’objectif. Les contours du cliché paraissent flous, indistincts, mais le portrait que tire les deux bambins est attachant, pimpant. Les sourires espiègles éclairant leurs visages, s’agençant avec toute la brillance de l’auguste astre solaire à leurs mèches dorées, font éclore une nostalgie qui vient réchauffer le cœur de Law. Ce qu’ils étaient mignons, sa cadette et lui. Il se rappelle la raison de leur course effrénée. Les muffins de leur adorée mère, chaud et frais, à peine sortis du four, encore fondant et humide. Qui allait arriver le premier ? Nul ne comptait perdre la course et les deux enfants se l’étaient bien laissé entendre par le billet de drôle d’insultes juvéniles. Leur paternel, très probablement amusé par le spectacle qu’ils lui offraient, s’était emparé de l’appareil photo pour frigorifier ce passage anodin de leur existence sur papier.

    2. Magistral et éphémère est le couché de soleil qui s’éteint lentement à l’horizon d’une autre photographie de jeunesse. Deux femmes discutent tranquillement, alors qu’un quatuor d’enfants se repose calmement, pour la première fois de la journée. Lawrence se rappelle d’innombrables scènes similaires, où, dans les hautes herbes de la demeure des Hufflestring, en compagnie de ses deux cousins et de sa petite sœur, Lawrence s’était imaginé devenir un explorateur. Sacha, son éternel bras droit, sa sœur, l’experte en fouilles, et William, qui quant à lui, les accompagnaient davantage pour satisfaire sa génitrice qu’autre chose assumant ainsi le rôle du pessimiste de leur petite bande, formaient une équipe indomptable. Law se remémore la première couleuvre qu’ils dénichèrent, le premier chien-de-prairie. Lorsque le soleil commençait à piquer du nez, Sacha et William, duo d’ordre irrévocable, se chargeaient de rediriger le maigre troupeau dans la direction du manoir, chacun d’entre eux s’éparpillant dans les cuisses de leur mère respectives, alors que ces dernières discutaient amiablement dans le solarium vénéré des Hufflestring. Visage enfoncé dans les jupes de sa maman, Lawrence se surprenait souvent à observer les traits exagérément fins de la maitresse des lieux, Leïthyssia, s’attardant d’abord sur sa finesse, sa féminité irréelle, passant à la couleur incongrue, lilas terne, de sa chevelure et terminant par les plantes qui semblaient s’extirper de son corps. Pour lui cette femme n’était pas humaine, et encore aujourd’hui, il doute et doutera toujours. Bien qu’il sache très bien que le secret entourant sa tante est probablement mieux gardé que l’armée.

    3. Image classique de Noël, avec le magnifique sapin occidental, paré de teintes chatoyante et d’amour familial. Le papier d’emballage luit contre l’éclairage qu’imposent les guirlandes lumineuses, tentant le regard des enfants plus jeunes, tel le petit frère de Sacha, Alexander. Sur cette photo, toute la famille est présente, de l’oncle taciturne qu’il s’efforce gentiment d’apprécier, jusqu’au vieux couple de l’âge d’or, grands-parents énergiques, qui trouve encore la force de danser. Les trois cousins, Lawrence, Sacha et William s’immerge lentement dans les débuts foireux de leur adolescence. Ce Noël avait été sympa, conversations bruyantes qui avaient amené le père de Sacha à s’affaler mollement au sol, saoul au possible, alors que les petits, entre quatre et sept ans, peu nombreux, mais captivés, avaient entreprit d’écouter les contes de fée annuels de tante Leï. Les cousins avaient eu le champ libre pour aborder diverses conversations rejoignant davantage leurs intérêts. William les avait joyeusement surpris, se détachant de sa coquille dure de brèves minutes pour leur raconter les détails de ses cours de théâtre extracurriculaires. Lawrence, sans le vouloir, s’était chargé de détruire son envie de social en abordant le sujet des petites amies qu’il s’était fait. Il n’avait pas, à cette époque, réellement cru bon d’interpréter le regard tendre, désespéré, que William avait accordé à sa mère, avant de le sommer sèchement de se taire. « Tu sais, Lawrence, si tu commences déjà à jouer les Dom Juan à ton âge, tu vas finir avec l’herpès en moins de temps qu’il me faudrait pour dire ‘tête de piaf ‘». C’est Sacha qui lui avait tout expliqué, plus disposé à l’écoute. Autant pour la mère que pour l’herpès. Car oui, à l’âge de onze ans, Lawrence ne possédait pas un répertoire très large au sujet des maladies transmissibles sexuellement. Il ne pensait même pas au sexe. L’étudiant ricane, oblitérant le malaise que Will impose dans son esprit la plupart du temps et tourne la page pour s’éprendre de d’autres clichés.

    4. Il n’accorde qu’un bref regard brisé à la première image trônant dans les hauteurs de la nouvelle page de son album. Corps crispés, sourires forcés, âgé d’à peu près 14 ans, Will et Law se tiennent rigide, posant pour une Cynthia Hufflestring surexcité, avec un verre de trop dans le nez. La dame souhaite immortaliser le visage des deux héritiers de la fructueuse compagnie de leurs pères respectifs d’une image éclatante le jour de Thanksgiving. Elle ne sent pas la tension qu’on pourrait couper à l’aide d’un couteau et laisse des dizaines de flash aveuglant pleuvoir sur les deux adolescents. Ces derniers venaient d’être interrompus en pleine altercation, l’échange commençant froidement par une remarque au sujet du statut de vierge effarouchée de William.

    « Je réserve ce genre d’expérience pour une personne spéciale. »

    « Ta mère ? C’est ça ? »

    Déjà que le sujet de la figure maternelle de William représentait un sujet excessivement sensible, presque tabou, sauf lorsqu’il s’agissait de la couvrir de compliment, de vœux de bon rétablissement, considérant que la dame était présumée malade de tous. Lawrence venait de franchir une limite invisible et mortelle à sa relation avec son cousin. Langues de vipères de crachèrent des venins contraignants, s’insultèrent d’une manière irréellement posée jusqu’à ce la mère de Law juge bon de s’imposer dans leur discussion farouchement animée. Lawrence, à ce moment, ne réalisait que trop bien l’horreur toute pré-faite du tabou auquel son cousin s’adonnait, très certainement silencieusement.

    5. Les clichés défilent doucement, souvenirs de jours éclatant exposé avec bonheur et soleil. Sa première petite amie, leur séjour dans une maison de campagne en France, mille et une aventures passées aux côtés de Sacha, sa bande de potes de l’académie au Japon, des paysages japonais, l’aéroport anglais qui l’avait vu s’envoler vers la riche et intensément réputée académie. Le programme offert, la diversité de la culture et l’aventure que ce la représentait avait jadis motivé, intrigué le jeune Swanster qui n’avait pas perdu de temps à supplier ses parents de le laisser y aller. Et le voilà, dans son lit, heureux et toujours excité malgré la nostalgie, ses couvertures sont chaudes et la chambre est déserte, ses colocataires trainant ailleurs, quelques part. Il compte bien les voir ce soir.

    Ses yeux se posent avec amertume sur une nouvelle photographie que ne date pas trop, du moins les souvenirs qu’elle amène, eux, ne semblent pas dater, restent gravés dans la mémoire du jeune Swanster, car il n’avait jamais vu son oncle pleurer, car il n’avait jamais vu sa mère si horrifiée et, par-dessus tout, il n’avait jamais entrevu autant de désespoir au cœur des prunelles irréelles, transcendantes de William. Humain ?

    Encore maintenant, il se demande qui a bien pu oser s’armer d’un appareil photo numérique en cette journée pluvieuse et triste. Il lui faut bien admettre que le cadavre de sa tante, dans toute sa grâce immobile, onirique, peignait un tableau magistral, mais . . . Des funérailles suintant d’un deuil aussi puissant n’auraient pas dû se voir troubler de paparazzis familiaux.

    Lawrence se souvient avoir tenté de réconforter son cousin, cherchant un moyen de recoller les morceaux, car il savait, il ne comprenait pas, mais il savait. William n’avait pas simplement perdu sa mère, il avait perdu bien plus, son monde, sa vie. Voir tant de douleur, tant désespoir au sein d’un si petit corps l’avait traumatisé, l’avait figé sur place.

    « Will . . . ».

    Il ne savait que dire, mais ses mots banals, vide de compréhension, emplis d’une compassion tortueuse, ne prouvaient pas être nécessaires.

    « Laisse-moi tranquille. »

    Il n’avait pas rouspété, s’était éloigné respectueusement, observant de loin trop de condoléances être déposées, trop de questions être posées. Le paternel s’était approché du fils, duo éploré se chuchotant des paroles intimes, mots qui avaient résulté en la fuite impromptue de William. Un William ruisselant de larmes, de mal.

    Il s’agissait de la dernière fois où Lawrence l’avait vu.

    Les images continuent de se succéder, malgré l'amertume récemment ajoutée au lot d'émotions ressenties par Lawrence. Puis une voix l’interrompt, alors qu’il fixe les traits de la dernière photo que Sacha lui a envoyée, au bras de sa petite amie. La tonalité appartient à l’un de ses camarades et, d’un naturel complaisant, Lawrence à tôt fait de délaisser son album dans le but d’ouvrir la porte à son ami d’école.

    « Hey, Ijiwaru ! Qu’est-ce qui t’amènes ? »

    « Un plan grandiose ! Que dirais-tu de toi, moi, dans la boîte de nuit ce soir ? Histoire que je me remette de ma rupture imminente. »

    « C’est mal de tromper ta copine . . . »

    « Comme si tu ne le faisais pas, Swanster ! »

    Law explose d’un rire léger, sans laisser la moindre parole visant à réfuter l’affirmation de son copain. Après tout, ce dernier n’a pas tort, il le fait bien.



    • Famille :

    Aaron Swanster : Père. Homme jovial, très pris par son travail, mais qui réussi tout de même à laisser du temps à sa famille. Un brin trop taciturne aux goûts de Lawrence, certainement dû à l’éducation qu’il a reçu. Il apprécie la routine et est très ponctuel. Il espère que son fils prendra la relève de sa compagnie aux côté du fils de Stephen, William, mais ne lui pose pas trop de pression sur les épaules. Il veut d’abord et avant tout le bonheur des siens, l’argent passe en second. Quoique l’homme quinquagénaire ignore comment il pourrait faire vivre son joli ménage sans tout cet or en papier.
    Cynthia Hufflestring : Mère. Forte d’esprit, exemplaire. Elle voyage énormément usant ce qui lui reste de sa jeunesse pour se donner corps et âmes à des œuvres humanitaires. Elle propage l’ouverture d’esprit et l’acceptation des autres, place la population sur un pied égalitaire et idéaliste, au sein de son foyer. Elle ne tolère pas les comportements racistes ou homophobes et a tendance à faire de grosse crise lorsque de tel sujet sont abordés. Déterminée et travaillante, Lawrence a hérité de la couleur magistrale de ses iris.
    Anita M. Swanster : Soeur. Sa cadette de trois ans, âgé de 15 ans , toute aussi blonde et endurcie par les propos de leur mère qu’il ne l’est. Ils se tiraillent comme tous frère et sœur le font, mais se vouent une affection sans limite. Lawrence désire protéger sa cadette et lui insuffler un exemple irréprochable, l’empêcher de commettre des erreurs idiotes. Cela prouve être très difficile depuis son arrivée à Keimoo. Il prend le temps de converser avec elle, de s’informer sur sa vie, lorsqu’il appelle, une fois ou deux par semaine, chez lui.
    Stephen Hufflestring : Oncle maternel. Distant, détaché, rigide. Lawrence a du mal à avoir une conversation normale avec son oncle qui lui parait sauvage, inabordable. L’homme se montre excessivement sévère à l’adresse de son propre fils et fait en sorte que Lawrence prenne constamment conscience de la chance qu’il a d’avoir d’être tombé sur le meilleur des deux pères. L’homme semble cultiver jalousement le secret qui entoure sa dulcinée, envers qui il se montre étrangement doux et serein. Lawrence ne sait pas trop quoi penser de l’homme et lui en veut énormément d’avoir fait de William ce qu’il est présentement.
    Leïthyssia : Décédée. Tante maternelle. . De son apparence, jusqu’à son attitude détachée, cette dame ne possède aucune des caractéristiques généralement attribuées aux tantes. Mèches lilas, prunelles améthystes, sourire nostalgique, elle rappelle davantage une œuvre d’art, une créature mythique, qu’une bonne tante. Gentille, douce, vénérée pas son fils, Lawrence ne lui connaît pas d’emploi ou d’occupation particulière. Elle squatte, lorsqu’il la voit, le solarium exagérément large de la demeure des Hufflestring, entourée de fleurs et de bouquins. Elle fait la lecture, apprend mille et une matières à son fils. Lawrence l’a toujours soupçonné de ne point être humaine. Heureusement, il ignore à quel point son intuition relève de la vérité. Un jour . . .
    William Mary Hufflestring : Cousin maternel. Minuscule, sa tignasse chocolatée constamment hirsute, rappelant un nid d’oiseau malmené par les éléments, il se montre généralement distant par rapport aux autres, perpétuellement hypocrite, faux, dans ses contacts sociaux. Pour une raison obscure, certainement, car William reflète une abondance de connaissance et de maturité se trouvant hors d’atteinte de la poigne de Lawrence, ce dernier l’admire éperdument.
    Sacha Charlesteer : Cousin paternel. Silencieux, calme, Sacha est celui qui conditionne Lawrence, qui l’empêche de trop embêter William et qui l’écoute et l’accompagnaient dans ses aventures fictives lorsqu’ils étaient enfants. Sacha est d’un naturel réservé, la personne la plus douce et compréhensive que Lawrence connaisse.Là où ces deux gamins sont unis par un lien de famille puissant et ne tolèreraient point que qui que ce soit face du tort à leur presque-frère, Lawrence doit avouer qu’il ne respectera jamais Sacha autant que William.




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Dernière édition par Lawrence E. Swanster le Jeu 30 Aoû 2012 - 12:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Lawrence E. Swanster [ 100%]   Lawrence E. Swanster [ 100%] EmptyLun 2 Jan 2012 - 9:17

Je me permets ce double post pour signaler que cette fiche est, à priori, terminée.
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MessageSujet: Re: Lawrence E. Swanster [ 100%]   Lawrence E. Swanster [ 100%] EmptyDim 8 Jan 2012 - 20:37

Très belle fiche.

J'apprécie, je valide.


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MessageSujet: Re: Lawrence E. Swanster [ 100%]   Lawrence E. Swanster [ 100%] EmptyDim 8 Jan 2012 - 20:48

Re-bienvenue !

Pense à déclarer ton deuxième compte dans ton profil : "Je joue aussi"

En tout cas, très belle fiche *.*
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MessageSujet: Re: Lawrence E. Swanster [ 100%]   Lawrence E. Swanster [ 100%] EmptyLun 9 Jan 2012 - 19:53

Rebienvenue !
Et voilà que le fameux Lawrence est validé. Il est à croqué A04
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