Visite de l'académie ( Rin Chiba et libre)

- Tu m'appelleras toutes les semaines. Tu peux m'appeler au milieu de la nuit, si tu veux, ça m'est égal. N'oublie pas. Et aux vacances, tu m'enverras des cartes postales, avec quelque chose d'écris dessus quand même et pas qu'un seul mot comme "salut" ou "hé", non quelque chose de plus sophistiqué enfin dans la limite du possible... Rin tu m'écoute ?

Bien sûr que non.... Ca faisait au moins une heure qu'elle me récitait ses conseils à la noix. Une heure dans une voiture à l'entendre, c'était long, très long. La seule chose que je voulais c'était m'allonger dans mon lit et ne plus me réveiller. Je n'ai jamais voulu aller dans cette école, mais ma génitrice m'en avait forcé. Enfin, perdu pour perdu, je me suis dit que ça me fera peut-être de bien de changer d'horizon, de m'éloigner de mes frères. Mais rien qu'à l'idée que je ne les reverrai plus avant au moins un an, me briser le coeur. Je n'avais à peine pu leur dire au revoir parce que ma mère avait fait exprès de rester trop longtemps dans la salle de bain. Même si elle le nie, je le sais bien parce qu'elle avait le sourire aux lèvres quand elle est enfin sortie. Et maintenant elle joue à la maman exemplaire comme si je n'avais pas remarqué son manège. Ce qui fait qu'à cause d'elle, on est arrivé en retard au rendez-vous qu'un des surveillants m'avait donné. Il m'avait expliqué qu'on serait deux, ça sera pratique pour tout le monde. Ouais, j'espère que je ne vais pas tomber sur un bizarre ou une bête parce que je n'étais vraiment pas d'humeur à pouvoir le supporter./Il n'avait rien ajouté de plus à part qu'il fallait être à 10h devant le bahut. Mais à cause de ma mère, nous sommes arrivées avec au moins un quart d'heure de retard. Je sortis comme une furie de la voiture, pris mon sac et ma valise. Je lui fis un "au revoir" super rapide et partis en trombe pour chercher le surveillant. Je n'avais aucun indice pour le repérer, lui et la nouvelle élève. Je me mis à observer toutes les personnes à l'entrée et c'est là que je tombai sur une pancarte qui disait :

- si toi aussi t'es censéE visiter aujourd'hui l'académie. Viens par ici!

Je ne savais pas si c'était pour moi mais bon, il n'y a pas trente-six nouvelles élèves aujourd'hui. Donc je m'approchai de la pancarte, mais un groupe de mongole lui cherchait à son propriétaire. Mais il ne se laissa pas intimida et ignora les quatre mecs qui ne savaient pas quoi faire. Le problème c'est que le jeune homme parti dans la direction opposée de où je me trouvai. Je décidai de piquer un sprint pour pas le perdre vu que je ne connaissais pas du tout le bâtiment. Courir ne me dérangeait pas du tout vu que j'avais mis des vêtements adéquates. Je portais un jogging blanc avec un débardeur jaune fluo plus une casquette blanche. Je ne mis pas longtemps à le rattraper et pour l'arrêter je posai ma main sur son épaule. Alors qu'il venait ignorer royalement le groupe de mec, moi il m'agressa comme si je venais de commettre une faute grave.

« Quoi? C'est pour quoi? »

Je n'eus pas le temps de trouver une réponse assez cinglante pour le remettre à sa place que l'un de mec de tout à l'heure venait de sortir une connerie. Je respirai à fond, mais ma mère m'avait déjà assez énervé comme ça. Donc je me retournai et fis un signe qu'une jeune fille bien éduquée n'aurait jamais dû faire de sa vie.

- Toi, occupe toi ton cul et on verra après. D'accord ?

Je me sentais un peu plus soulagée qu'avant et je décidai de rester poli avec mon nouveau compagnon d'aventure. Enfin dans la limite du possible vu qu'il n'avait pas l'air très social.

« On m'avait dit ton nom mais m'en souviens pas... Ran, Rin? Bref peu importe... t'es là pour la visite? »

J'eus un hoquet de surprise, car je venais de m'apercevoir que le jeune homme devant moi était tout vert. De la tête au pied, il ne portait que du vert, même ses cheveux. C'est vrai que je n'avais pas à le critiquer, mais alors là j'étais vraiment surprise. Soudain je me rendis compte que je le fixai bêtement à peu près comme tout le monde alors je secouai la tête pour retrouvai mes esprits.

- Moi c'est Rin, Rin Chiba. Et oui je suis bien là pour la visite. Désolée du retard, mais ma mère est un peu trop étouffante. Si tu vois ce que je veux dire.

« Non je vois pas... »

Ok... Moi qui voulais faire un effort c'est foutu, j'abandonne. Je commençais à avoir les nerfs tellement il était impassible et froid. Mais le pire c'est qu'il m'ignorait. C'est bien la seule chose que je déteste et qui me rend hors de moi. Je préférais qu'il me frappe que d'être ignorais par ce snobinard vert. Et je n'étais pas la seule, la bande de faux loubards commençait a s'énerver elle aussi. Ce qui est logique vu que le bonhomme vert en face de moi les ignorer complètement et que moi je les ai renvoyés bouler sans aucune manière. Et ça continuait, car le jeune homme préférait se présentait que de leur adresser la parole.

« Moi c'est Miko. Le surveillant peut pas venir...Soit on visite ensemble soit tu pars de ton côté et moi du mien... »

Toujours aussi aimable et j'avais la nette impression qu'il allait être comme encore longtemps. Je serrai les dents pour éviter de faire sortir la vague d'insulte qui arrivait. J'étais peut-être de mauvais poils, mais pas au point d'insulter un mec qui m'a attendu. J'avais quand même un peu de respect pour les inconnus. Donc j'avalai avec difficulté et je m'apprêtais à lui répondit, mais il décida de s'occuper des trois lascars qui nous collaient. Je pouffai tellement leurs têtes me fit rire. On avait l'impression qu'ils venaient de se rendre compte que le monstre vert pouvait parler la même langue qu'eux. Miko n'attendis pas leur réponse et me fis signe de le suivre. Ce que je fis après avoir tiré la langue à la bande de drôles de mecs. Il m'emmena jusqu'à l'entrée et il eut l'intelligente de me le faire remarquer. Il continua et on entra dans le hall où il s'arrêta brusquement. Je ne pus l'éviter, car je le suivis de trop près. Je chuchotai un "désolée" avant de m'écarter un peu. Il me précisa qu'il n'avait pas de sens d'orientation et que c'était à moi de mener l'expédition. Il appuya son discours en ouvrant un paquet de bonbon.
Par où passer ? Je ne savais vraiment rien de ce lycée. Je n'avais même pas regardé la brochure que ma mère avait ramené. Pour moi ça n'aurait rien changé de me retrouver ici ou dans un pensionnat militaire. Mes parents voulaient me séparer de mes frères et c'est la seule chose qui rentrait en compte. Re-penser à mes parents me mit encore plus en colère que je ne l'étais et je ne vis même pas que Miko était au téléphone. La seule chose qu'il me fit redescendre sur Terre fus sa voix sèche et impassible.

« Bon on y va ? »

C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je ne supportais plus son manque de politesse et son ton qui avait le don de m'irriter. Je lachai ma valise qui fit un bruit qui résonna dans la hall et mis mes mains sur mes hanches.

- J'en ai marre. Si tu veux faire la visite tout seul, vas-y je ne te retiens pas... Ou sinon dis moi pourquoi t'es si irrité. Dès que tu parles ça m'énerve... Si tu veux que je mène la barque, dis le moi gentillement c'est pas dur un "s'il te plait".Non ?

Je ne savais même pas pourquoi je lui disais tout ça, car j'étais pratiquement sûre qu'il ne m'écoutait pas. Je poussai un soupir qui en disait long sur mon humeur.

"Mademoiselle Chiba, monsieur Nayuki je présume......"

Je me retournai à mon nom. Je découvris un beau jeune homme. Il devait être un peu grand que moi et porté des vêtements sombres qui lui avait parfaitement. Je fis mon plus beau sourire et répondit poliment.

- C'est bien moi !

"Je suis Masamune Jûta et je serais votre guide pour la journée, à la demande de la direction, qui comme vous le savez n'a pas pu avoir de surveillant pour vous expliquer le fonctionnement de l'école et vous la faire visiter. Et pour répondre a votre question...les oiseaux sont plutôt docile, mais nous avons des gens qui le sont moins. Il suffit de les ignorer et tout se passera bien. "

Je soupirai de soulagement. Enfin quelqu'un de normal dans cette école. Et en plus d'être pas mal, il était poli. Il allait me plaire ce Jûta. Ce dernier ne nous laissa même pas le temps de réfléchir à une quelconque question, car il commença à se déplacer sur le chemin. Je lui emboîtai le pas comme une petite fille sage.

"Je pense que vous avez lui les différents points du règlement, mais je vais juste vous en rappeler un ou deux, comme ça cela pourra vous aider pour les prochains jours. Pour les cours vous devraient obligatoirement porter l'uniforme, c'est important de ne pas l'oublier, notre directeur est particulièrement sensible à cela, donc pour éviter les sanctions....disons assez dur, mieux vaut éviter de se faire remarquer....le reste du temps vous portez ce que vous voulez, tant que cela n'est pas provoquant. C'est à vous de juger la tenue qui peut aller. "

Un uniforme ? ! Maman n'a jamais parlé de ça ! ! ! ! Je vais devoir me mettre en jupe toute l'année. Oh l'horreur ! ! ! J'aurai dû regarder la brochure, ça m'aurait, au moins, évité de tomber dans un lycée pareil... Je n'avais qu'à m'en prendre qu'à moi-même. Maintenant que j'étais arrivée dans ce lycée, je n'allais pas supplier ma mère de me casser d'ici sous prétexte que je vais avoir des courants d'air. Je me promis de lire attentivement ce règlement en long en large et en travers pour être sur de ce qui Juta avançait.
Ce dernier fit un commentaire à Miko que je ne pris même pas la peine d'écouter dès lors que j'entendis le mot "sucreries".

Il repris sa marche et je le suivis, mais pas de trop près pour ne pas lui rentrer dedans comme la dernière fois avec Miko. Il enchaîna sur les horaires d'ouverture en nous signalant qui fallait être prudent pour ne pas se faire enfermé dehors. Je souris presque involontairement en me disant que ça serait drôle à faire.

- .....Sinon passons à autres choses, vous avez différents clubs dans l'académie, il est plutôt agréable d'y entré, vous pouvez comme cela échanger et surtout mieux comprendre le fonctionnement de l'académie, mais ce n'est pas une obligation heureusement. Vous avez une liste,dans le hall, avec les différents président a contacter ou encore les différents capitaines des clubs de sport. "

Je me mis a accéléré pour le rattraper. Ce qui n'était pas simple avec une valise dans la main. Mais il venait de dire quelque chose qu'il m'intéressait au plus au point.

- Est-ce qu'il y a une club de boxe ou de combat quel qu'il soit ?

J'espèrais qu'il allait dire oui, car c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour me défouler. Et puis au moins je pourrais monter que je peux m'intéresser a quelque chose, vu que les études ce n'était pas trop mon fort.

"Vous voulez commencer par quelle partie de l'académie ? car c'est grand. Ce qui est le plus important pour vous ? "

- Moi je voudrais bien commencer par l'internat, pour poser ma valise. Enfin sauf si ça ne dérange pas Miko.