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 Appart. 11 ~ chez Iago

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MessageSujet: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyMer 29 Juin 2011 - 12:10

(titre pourri, je le changerais une autre fois ^^)

Zakuro avait l’air content de mes dernières paroles. Il s’était emparé de mon bras pour m’entraîner vers la sortie, et nous quittâmes le hall, ainsi que l’académie en un rien de temps. Nous passâmes par le centre-ville, où Zakuro me relâcha le temps d’acheter deux glaces. Je pris celle qu’il me tendit, et comme par hasard, il avait choisi mon goût préféré. De ce temps-là, il fallait bien se rafraîchir et cette glace tombait à pic. Je le remerciais et nous reprîmes notre ballade. Au bout d’un moment, je remarquai quelque chose d’étrange : les gens nous observaient.

Je me retournai vers Zakuro, curieux. Il n’avait pas un seul morceau de glace sur le visage, et moi non plus, puisque je n’en mettais jamais sur moi quand j’en mangeais une. Je regardais de nouveau les gens : ils semblaient très envieux. Mes yeux bleus dévisagèrent Zack, qui était en train de rire. Il allait finir par s’étouffer avec sa glace… ses paroles me firent rire, et je lâchai :

- Heu… pardon ? Qu’est-ce que j’ai fais ?

J’avais un air trop innocent, et pour cause : je ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait. Les gens ne cessaient pas de nous regarder. Je n’avais même pas remarqué que Zakuro avait rougi. Il m’entraîna bientôt vers mon appartement, comme s’il était gêné du regard des autres. C’était quoi le problème exactement ? Je n’étais même pas un ange.

Lorsque nous fumes en bas de l’immeuble, j’ouvris la porte et la poussa. A peine après avoir franchi le seuil que Zakuro me chuchota quelque chose à l’oreille, en me tenant le visage. J’éclatai de rire à ses paroles murmurées. Il disait vraiment n’importe quoi.

- Tu délires Zack. Je ne suis pas une bombe, et encore moins un dieu.

Ce fut au tour de Zakuro d’éclater de rire, et quel rire… il se répercuta dans tout l’immeuble, ou presque. J’abusais un peu. Nous nous dirigeâmes vers mon appartement, et ouvrant la porte, deux boules de poils nous accueillirent. Lufy allait voir Zack, et moi, je restais consterné à regarder mon ami, avec mon voisin. Il s’agissait d’une personne âgée, qui lâcha une insulte à l’attention de Zakuro, avant de repartir dans son appartement. Les vieux de nos jours, ils détestaient les jeunes. Je me penchai pour prendre Sangy, et je disparu un instant de l’appartement, le chat noir dans mes bras. J’allai voir mon vieux voisin pour lui dire deux mots. Zack n’était pas un petit con. S’il avait un souci avec lui, j’allais m’occuper de son cas. Il s’était juste extasié devant Lufy, ce n’était pas la fin du monde. Bon, d’accord il avait un peu trop hurlé…

Je revins dans l’appartement, et fermant la porte, je déposai Sangy Pendant ce temps, mon ami avait reposé Lufy pour aller voir Zorro, et il me fit une remarque au sujet de mon appart’, ce à quoi je répondis :

- Heu… ouais. Un peu de rangement, ça ne fait pas de mal.

Je passais une main dans ma chevelure blonde, un peu gêné. Il ne parut pas le remarquer, occupé par la vue de mon piano. Il désirait me jouer quelque chose :

- Fais comme chez toi.

Il avait l’habitude. Il venait tellement souvent, que c’est comme s’il habitait avec moi. Il n’avait même plus besoin de me demander quoi que ce soit, il se servait. Je souris lorsqu’il s’installa derrière le piano, et peu de temps après, un air résonna dans l’appartement. Tant pis pour les voisins, il n’était même pas quatorze heures, ça n’allait pas les déranger. Ils devaient bien en profiter, et ce n’est pas comme si Zakuro jouait mal. Il était aussi doué que moi. A peine avait-il terminé qu’il me charriait.

- En même temps, c’est la première fois que tu joues du piano, si j’me trompe pas. J’pensais pas que tu était aussi doué avec cet instrument.

Je m’empara de Sangy, qui avait bondi sur le piano. A la question de Zack, je lui montrai où était sa Gibson. Il l’avait effectivement oublié chez moi.

Et, après le piano, j’eus droit à la guitare. Je répondis à sa question par un hochement de la tête. Je ne jouais que du piano, à la différence de mon ami. A la fin du morceau, il me déclara qu’il était à donf. Comme si je ne m’en étais pas aperçu. Je lui souris, puis je me dirigeai vers la cuisine. Il faisait tellement chaud qu’une boisson fraîche ne se refusait pas. Je lui apportai donc sa boisson préférée comme il m’avait offert ma glace préférée, et je m’installai derrière le piano à mon tour. Je commençai par boire quelques gorgées, avant de poser le verre là où il ne risquait pas de tomber, puis l’air de l’une des chansons de Ludwig van Beethoven rompit le silence. Bon, ça ne donnait pas la même chose que le compositeur allemand, puisque j’y jouais sur un piano, mais je m’en foutais. Je ne fis que le refrain de toute façon, rien d’autre. Je ne la connaissais pas entièrement, et c’est la première chanson qui m’est venue à l’esprit.

Lorsque j’eus terminé, j’enchaîna avec quelque chose de plus connu, en entier cette fois et je vidait mon verre. J’avais tellement chaud qu’il fallait que je boive quelque chose de frais. Je m’étirai ensuite avant de me retourner vers Zack pour lui demander :

- J’suis doué, hein ?

Puis je me leva pour retourner dans la cuisine, avec mon verre, et le remplissant de nouveau, je rejoignis mon ami. L’idée de prendre une bonne douche froide me traversa l’esprit. Nous n’allions tout de même pas retourner dehors pour aller se baigner, on allait cramer par une chaleur pareille, avec ou sans crème solaire. Surtout qu’il n’était pas encore seize heures, et il fallait justement éviter de s’exposer au soleil entre quatorze heures et seize heures. Je décidai alors d’aller entrouvrir tous les volets un maximum, pour laisser un peu d’air entrer dans l’appartement. Avec un peu de chance, il allait faire moins chaud, mais en attendant, je mis le ventilo en route et me plaçait devant en déclarant :

- Je félicite celui qui a inventé ce truc. Il fait tellement chaud que j’ail l’impression de fondre.
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyJeu 30 Juin 2011 - 14:50

- J’suis doué, hein ?

Mon poing se leva à la hauteur de mon visage, et très lentement, je levais mon pouce, en signe quelques peu réticent de victoire. Bien entendue, mon ironie était fausse.

« T’es doué, mec. »

Un sourire courut sur nos lèvres respectif, et je me levais tandis que lui, d’une démarche de fauve, se rendait à la cuisine. Je me rendis à la fenêtre, et l’ouvrais en grand. Certes Iago les laissaient à peine ouverte, et là, il avait juste ouverts les volets. Je m’assis sur le rebord de la fenêtre, plongeant mon regard bleu sur l’immensité de la ville, et de ses montagnes légendaires. Mon souffle se coupa, et comme par hasard, le vent chuta.
Mes pensées filèrent au dessus des toits des maisons, et mes lèvres s’entrouvrirent pour cueillir une légère brise, une éternité plus tard. Mes paupières se soulevèrent, et presque par automatisme je tournais mon visage vers Iago qui sortait de la cuisine, se plaçant devant le ventilateur. Je fixais ses cheveux lumineux valsant dans le vent, quand il sourit, croisant mon regard.

- Je félicite celui qui a inventé ce truc. Il fait tellement chaud que j’ail l’impression de fondre.

J’arquais un sourcil, amusé. Moi, je n’aimais pas trop ces trucs aérateurs. Le vrai vent… il était là, glissant contre mon profil, dansant dans mes cheveux, contournant les façades de l’appartement, grimpant les étages, libre, et venant jouer dans mes doigts, me proposant de sauter, de lui montrer si je savais voler. Mes yeux se plissèrent, quand mon visage se retrouva fendu d’un joli sourire. Je reportais mon attention sur Iago, en descendant souplement du rebord de la fenêtre. Ma main heurta le piano, et je récupérais le verre, que je porta à mes lèvres, m’approchant de Iago. JE m’assis en face de lui, dans le fauteuil, buvant le thé. Mes prunelles avaient accrochés les siennes, et je ne défie pas une seule seconde notre échange silencieux. Je reposais le verre, détournant brièvement le visage. Lufy sauta sur le fauteuil, vint près de mes épaules. Je souris.

« Tu as l’air bizarre depuis tout à l’heure. »

C’était une question déguisée sous une phrase affirmative. Je chassais Lufy et me levant, franchit le mince distance entre les canapés. Contournant celui de Iago, je bondis solidement sur le bord, et attérit à côté de Iago. Ouais mec. Ouais, j’aurais put m’asseoir tout simplement, mais j’avais envie de le contourner. Un petit rire explosa joyeusement hors de mes lèvres, et je pris les épaules de Iago, le mettant de dos à moi. Instantanément je le sentis se raidir, ce qui m’amusa énormément. Mes lèvres s’approchèrent de son oreille.

« Pas de pensées tordues, chéri, je te fais juste un massage, t’inquiètes. »

A demi hilare, je provoquais de mes doigts de lourdes pressions dans les muscles dorsaux, le forçant peu à peu à se détendre. Je savais qu’il était stressé depuis que je l’avais rencontrés. Je pliais mes genoux, me mettant en tailleur, et l’obligeant lentement à plier l’échine, le ramenait contre moi, massant toujours.

« Comment va Enzo ? ça fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles du frère de mon bestfriend. »

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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyVen 1 Juil 2011 - 9:23

Je n’avais pas fait attention au geste de Zakuro, ni à ses paroles. J’étais de nouveau préoccupé, et je n’avais pas bougé. J’étais toujours près du ventilateur. Je perçus des mouvements non loin de moi, qui ne m’empêchaient pas de rester songeur. Je me retournai pour voir Zack installé dans le fauteuil, juste en face de moi. Mes yeux bleus ne quittèrent pas les siens jusqu’à ce qu’il détourne son regard.

Lufy vint près de lui, et il déclara qu’il avait l’air bizarre depuis tout à l’heure. Bien évidemment, il parlait de moi, pas du chat blanc. Tandis qu’il chassait Lufy, je me laissai tomber dans le canapé, celui qui était à côté du ventilateur. Zakuro ne tarda pas à me rejoindre, en atterrissant près de moi. Je le fixai alors qu’il était en train de rire, en me demandant ce qu’il lui prenait. Pourquoi il riait ?

- Qu’y a-t-il de si drôle ?

Je me rapprochai du bord du canapé, juste comme ça, sans raison, et je sentis deux mains sur mes épaules. Ma réaction fut immédiate : je me raidis. Le pire, c’était que je ne savais même pas pourquoi… ou peut-être que si. Je ne sais pas ce que Zack me voulait, et je ne fus pas long à le savoir, puisqu’il me déclara quelque chose… qui ne me fit ni rire, ni sourire.

- Heu… si tu veux.

Il avait dit chéri ? Il m’avait déjà surnommé comme ça ? Je ne sais pas pourquoi j’étais comme ça… ah si. Zakuro me considérait comme un frère. Et là, je sentais que ça allait finir comme avec Enzo. La seule différence était que nous n’étions pas bourrés.

C’était une nouvelle chose qui me préoccupait. Et Zack du le sentir, puisqu’il insistait dans ses gestes pour me masser. Sa question me fit sursauter et je fus de nouveau tendu. Enzo ? J’avais oublié que Zakuro le connaissait, il avait du le voir au moins une fois, et notre ressemblance l’avait frappé. Par la même occasion, il avait vu mes parents, puisque mon jumeau ne venait jamais me voir seul. Je mis du temps à lui répondre :

- Enzo ? Heu… il va bien.

C’était une réponse vague, et pour cause : je ne répondais plus aux lettres de mon frère, je ne faisais que les balancer ou les brûler. Tant qu’à faire, autant bien faire. Je lui manquais, moi il ne me manquait pas.

Je pris brusquement conscience que je n’avais rien fumé depuis que j’étais en compagnie de Zack. C’était étrange. Pas de clope, pas de joint, rien. Pour une fois, l’appart’ n’empestait pas, et il n’y avait aucune odeur de fumée.

Ce n’était pas ça le plus important, c’était Enzo. Zakuro ignorait tout de ce qu’il s’était passé entre mon jumeau et moi. Sans cela, il ne s’inquiéterait pas de me voir aussi bizarre aujourd’hui. Peut-être que le moment était venu de se confier à lui… peut-être pas.

- J’tiens pas à parler de lui.

Son massage n’avait plus d’effet sur moi. Si je lui racontais tout, non seulement ça me fera un poids en moins sur mes épaules, mais en plus, il trouverait le truc pour me détendre. Le massage aurait bien plus d’effets si je lui avouais tout. Seulement… j’hésitais.

Je me calais contre Zack en soupirant, puis je passai aux aveux :

- Il y a quelque chose que tu ne sais pas, sur moi…

J’hésitai avant de rajouter :

- Et sur Enzo.

Je lui demandai, sans en dire plus :

- Tu n’as jamais entendu parler d’une rumeur à mon sujet ?

Avec un peu de chance, il en avait entendu parler et il n’avait jamais osé me demander d’explications. Je passerais plus facilement aux aveux. Mais, je fini par dire :

- Nous avions 17 ans. C’était un samedi soir. Nous étions à une soirée, et à peine rentrés… on avait tellement bu d’alcool… qu’on a fini par coucher ensemble. Ma première fois, avec Enzo, complètement bourré. Ça a duré deux ans, avant que nos parents ne découvrent tout. Le choc. On voulait partir au Japon, tous les deux. Résultat : j’ai du partir tout seul. Ça va faire 4 ans. Enzo est toujours amoureux de moi, moi pas. Mes parents viennent toujours avec lui, pour me voir. On n’est jamais seuls, des fois que ça se reproduirait tu vois…

Je m’étais mal exprimé pour tout avouer, mais le principal y était et c’était compréhensible… enfin, normalement. Au pire, Zakuro pouvait toujours me questionner, je lui répondrais. Je fini par dire :

- Je n’ai pas envie de rentrer cet été, ils risquent de débarquer à l’improviste si je reste là sans les prévenir. Si j’vais ailleurs sans leur dire, ils vont me chercher partout. Enzo serait capable d’échapper à leur vigilance pour me retrouver. T’imagine deux jumeaux de 23 ans surveillés par leurs parents ? C’est complètement débile. Il suffirait que je coupe les ponts pour avoir la paix…
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyVen 1 Juil 2011 - 10:55

-Enzo ? Heu… il va bien.
- T’es sûr ? T’en as pas l’air…

Je ramenais une mèche en arrière par un petit mouvement de la nuque, refusant de cesser de le masser. Masser faisait du bien, ça permettait un relâchement musculaire dorsal, sachant que l’échine abritait la colonne, soit l’armature des os supportant une énorme masse corporelle. Et je sentais pertinnement que le stress ne s’évacuait pas sous mes doigts. C’était étrange. Y avait il une relation entre Enzo et le malaise de Iago ? J’avais l’étrange impression que les réponses à mes questions n’allaient certainement pas tarder à venir.

Il avait le visage défait, fatigué. D’habitude, en dépit des cernes sous ses yeux bleus, Iago avait toujours l’air plus heureux. Moi qui aimait les gens qui se battaient contre le malheur, j’avais trouvé chez Iago un cas spécifiqie. Il fumait des joints. C’était un des nombreux détails qui m’avait sauté aux yeux en notant l’appart nickel. Je le côtoyais depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il était radicalement accro aux saloperies hallucinogènes. Pourquoi ne fumait il plus ça ? Peut être s’était il donné des horaires imposées ? J’eus un sentiment enthousiasme. Ça c’était bien !

- J’tiens pas à parler de lui.

Je ne comprenais pas. Qu'est ce qui se passait bien en ce moment dans la tête de mon ami pour qu'il se sente mal à ce point? Mes reflexions les plus insensées passèrent par mon esprit, tandis que je cherchais à lier entre elles des connections absurdes, pour comprendre ce qui n'allait pas.

- Il y a quelque chose que tu ne sais pas, sur moi… Et sur Enzo.

Hum... comment prendre cela? Certes je ne disais pas tout non plus sur moi... bon, reflexion faite, c'était pas grave. Je haussais les épaules, attendant la suite.

- Tu n’as jamais entendu parler d’une rumeur à mon sujet ?
- Pas vraiment... Pourquoi?

Malgré moi, mon sourire était revenu et j'attendais la suite, beaucoup moins stressé. Non, sérieux, au pire... c'était un meurtrier recherché par Interpole. Et alors? Qu'y avait il de grave à tuer des gens? Nan mais sérieux? Pourtant, une vague de froid s'échappait des phrénomones de Iago, et je sentais que ce qui allait me dire était terrible.
Et j'eus totalement raison.

- Nous avions 17 ans. C’était un samedi soir. Nous étions à une soirée, et à peine rentrés… on avait tellement bu d’alcool… qu’on a fini par coucher ensemble. Ma première fois, avec Enzo, complètement bourré. Ça a duré deux ans, avant que nos parents ne découvrent tout. Le choc. On voulait partir au Japon, tous les deux. Résultat : j’ai du partir tout seul. Ça va faire 4 ans. Enzo est toujours amoureux de moi, moi pas. Mes parents viennent toujours avec lui, pour me voir. On n’est jamais seuls, des fois que ça se reproduirait tu vois… Je n’ai pas envie de rentrer cet été, ils risquent de débarquer à l’improviste si je reste là sans les prévenir. Si j’vais ailleurs sans leur dire, ils vont me chercher partout. Enzo serait capable d’échapper à leur vigilance pour me retrouver. T’imagine deux jumeaux de 23 ans surveillés par leurs parents ? C’est complètement débile. Il suffirait que je coupe les ponts pour avoir la paix...

Je le sentis se retourner vers moi. Je ne bougeais plus, me contenter de le fixer de mes yeux vides. Le silence s'était imposé, et même les chats n'osaient bouger. Quelque chose était là, brisant, détruisant, immobilisant.
Mes jambes se déplièrent et je quittais sans un mot le canapé. Debout au milieu de la pièce, je me tournais lentement vers Iago, figé sous mon regard. J'étais... furibond.

- Pourquoi tu ne m'as jamais... dit... jamais... mais c'est complètement débile!

Un frisson d'horreur, de stupéfaction, et de... dégout?- secouait viollement mon corps. Mes yeux bleus oscillaient entre chercher son regard et le fuir, ma respiration était saccadée. Je le prenais mal. Je le prenais très mal. Du... merde, mes pensée s'emmêlaient... comment ça s'appellait? Du twincest? Mais ... c'était dégueulasse, bordel!
Mon poing s'enfonça avec violence dans le muscle de ma jambe, et je tombais au sol, le genou chancelant. Je me foutais royalement de me blesser, je voulais surtout éviter de le frapper. Je respectais l'homosexualité. Je respectais les sexualités. Mais celle là... celle là... entre sang de la même chaire? Etait-ce pardonnable? Dieu acceptait il cela? Comment mon meilleur ami avait il pût me cacher...

-C'est dégueulasse!

Je me relevais, haineux, et me retournais vers le hall. Je pris ma guitarre d'une main, et sans me retourner, m'élançais d'une foulée furieuse vers la sortie de l'appart.
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyDim 3 Juil 2011 - 12:07

(faudrait quand même que je fasse une mise à jour en changeant un peu la bio' x) j'espère que ce post te conviendra =3)

Je fixais Zakuro qui s’était levé. Il semblait hors de lui. Pourquoi je ne lui avais jamais raconté avant ? Peut-être parce que je n’étais pas fier de moi. Nous étions bourrés, mais je n’aurais pas du continuer de sortir avec lui. Enzo avait un sale caractère, contrairement à moi. Comment j’aurais pu le quitter ? En me barrant loin de chez moi ? Je lâchai :

- Tu crois que c’est facile de parler de ça, hein ?

Les choses n’étaient pas aussi simples. Je regardai Zack, médusé. Il était en train de se frapper au lieu de me frapper, il était devenu fou, mais je ne parvenais pas à bouger pour l’empêcher de se faire mal. Je le connaissais depuis longtemps, presque un an et demi, et je ne lui avais jamais avoué. Je voulais oublier Enzo. Aux derniers propos de mon ami, je déclarai :

- Mais qu’est-ce que tu crois ? Que je suis fier de moi ? On était bourré et je n’ai pas pu le plaquer.

Je vis Zakuro prendre sa guitare et se diriger vers la sortie. Ah, non. Là, je n’étais pas d’accord. Je n’eus aucun mal à le rattraper pour fermer la porte à clef, et je balançai le trousseau sur la bibliothèque, bien trop haute pour que Zack le récupère. Il n’allait pas partir furieux. Il n’avait pas à se blesser parce que je l’avais dégoûté. Je lui pris la guitare des mains, la posa près du piano et le força à s’asseoir sur le canapé le plus proche.

- T’es complètement dingue de te blesser. Si tu as quelqu’un à blesser, c’est moi.

Je regardais son genou pour constater qu’il ne s’était pas loupe. En plus d’avoir un bleu limite noir, il y avait un peu de sang.

- T’as pas intérêt de bouger.

Je me redressa et me dirigea vers la salle de bains pour aller chercher du désinfectant et des compresses. Il était hors de question qu’il s’en aille dans cet état. Je revins vers lui, et m’agenouillant à ses côtés, je soignai son genou. Je n’avais encore jamais vu mon ami dans cet état, et lui ne m’avait jamais vu hors de moi. Chose qui ne tarda pas à arriver, puisque la sonnette retentit. Je n’attendais personne au beau milieu de l’après-midi. Mes yeux bleus fixèrent Zack. Je n’avais pas envie d’aller ouvrir, mais la sonnette persista. Attendez un peu que j’aille m’occuper de l’intrus.

Je récupéra le trousseau de clef pour déverrouiller la porte, sans retirer la chaînette. Mon double était derrière la porte, sans parents. Je lâchai :

- Qu’est-ce que tu fous là ?

Il n’était pas question que mon ami parte si j’ouvrais la porte. C’est pourtant ce que je fis, en poussant Enzo pour le rejoindre dans le couloir après avoir pris les clefs. Je refermai à clé sous les yeux hébétés de mon jumeau. Tant pis pour les voisins, j’explosai :

- J’peux savoir ce que tu fous ici, seul ?
- T’as peur qu’on nous voit ensemble ?
- Ensemble ? J’te signale qu’on ne sort plus ensemble.
- Erreur. Nous allons ressortir ensemble. J’me suis tiré, j’en pouvais plus d’être loin de toi.
- J’te conseille de retourner chez les parents ou où tu veux, mais surtout… LOIN DE MOI. C’est clair ?
- Qu’est-ce qui t’prends ? Tu caches ton amant dans ton appart’ ? J’peux lui régler son compte si tu veux. Après, on s’barre loin d’ici. Tu te souviens, on voulait partir au Japon. Manque de bol, les parents nous ont grillé…

Mon poing parti tout seul dans la mâchoire d’Enzo. Je vous jure, il était parti tout seul tellement il me gonflait à ne rien capter.

- C’était une erreur. On était bourré. Tu veux que j’te fasse un dessin de la suite ? T’as pas voulu me lâcher. Heureusement que les parents l’on découvert. Maintenant, t’es mignon, tu disparais de ma vue. Sauf si tu tiens à ce que je porte plainte.
- Porter plainte ?
- Ouais, ça t’ennuie ? J’suis pas doué pour les dessins, tu m’excuseras hein. C’est ptêtre vieux, mais ça marchera quand même. Qu’est-ce que t’en penses ?
- T’osera pas. Je suis ton jumeau, t’as oublié ? Si tu portes plainte, j’me fais passer pour toi et c’est toi qui te retrouvera en cellule.
- Tu rêves mon pauvre. T’as oublié ?

Je déboutonna mon pantalon uniquement pour lui montrer ma cuisse droite. Les cicatrices, ça ne trompait pas.

- Tu comptes te faire la même chose pour passer pour moi ? T’en serais bien capable, hein ?
- C’est quoi ça ?

Je me mis à rire avant de lâcher :

- C’est toi qui m’as fait ça. Ça va faire six ans, et tu as déjà oublié ça.
- Non, mais attends…
- Putain, tu m’emmerdes. Casse-toi !

Je remis mon pantalon avant de le pousser violemment vers les escaliers, pour l’inciter à partir. Je ne voulais plus le voir.

- T’es malade ! Tu veux que je tombe dans les escaliers et que j’meurs ou quoi ?
- Tu n’as qu’à dégager ! T’as plus rien à faire ici. Et ne reviens JAMAIS.

Je continuais de le pousser jusqu’au bord des marches. Il résista encore un moment avant de déclarer :

- ça ne se finira pas comme ça, Iago.
- C’est ça, menace-moi, t’as raison.

Et il daigna enfin partir. Mon voisin, le vieux de tout à l’heure, qui avait assisté à toute la scène, me demanda si j’avais des ennuis. Je secouai la tête avant de rouvrir la porte. Je pus refermer à clef derrière moi et rejeter le trousseau sur la bibliothèque avant que Zakuro ne réagisse. Je m’emparai de mon téléphone en marquant une hésitation. Est-ce que je devais mettre les parents au courant ? Je devrais tout leur expliquer, c’était inutile. Je balançai mon portable en soupirant et reporta mon attention sur Zack. Il avait du tout entendre, mais je n’avais pas envie d’en finir avec mes aveux. Je ne fis que lui demander :

- Ton genou va mieux ?
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Zakuro Fea
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyDim 3 Juil 2011 - 20:10

- T’as pas intérêt de bouger.

C'est limite si Iago ne me jetta pas sur le canapé, aussi remonté que moi. Je ne savais plus ce que je ressentais. Juste un mélange d'horreur de dégout mais, plus les secondes passaient, plus j'étais furieux... de ma propre réaction. Merde, je devais le soutenir, putain! Pas l'inverse! Je n'avais absolument pas le droit d'être aussi injuste, d'être aussi en colère. De un, Iago ne m'appartenait pas. De deux, ils étaient jumeaux. La cryptophasie d'Enzo avait certainement agit sur son cognitif moteur, créant une représentation résiliente imagée chez son frère. C'était pire qu'une perversion. Merde, Zack, calmes toi! Je me laissais docilement imposer sur le canapé. Ses yeux bleus étaient noyés dans l'amertume de la violence de ma réaction, et ses phrases fusaient à mes oreilles sans que je ne parvienne réellement à en comprendre le sens: « Tu crois que c’est facile de parler de ça, hein ? », « Mais qu’est-ce que tu crois ? Que je suis fier de moi ? On était bourré et je n’ai pas pu le plaquer. », « T'es complètement dingue de te blesser. Si tu as quelqu’un à blesser, c’est moi. ». Blesser? Me blesser? Je m'étais blessé? Encore? Mon regard tomba distraitement sur mon genou. ..Mm. Tain, quel con. En même temps, je ne pouvais pas le frapper. C'était bien pour ça que je m'étais retenu. Je connaissais ma bipolarité. JE ne voulais pas frapper quelqu'un que j'aimais. Alors certainement pas Iago qui était mon meilleur ami. Les mains de ce dernier revienrent rapidement contre ma peau, et je sentis la douceur d'une compresse se poser sur mon genou. Ah si ça faisait mal, quand même.
Je jetais un coup d'oeil à ma guitare posée de nouveau près du piano. Bon sang, ej m'étais enflammé d'un coup! Heureusement que je m'étais retenu, sinon... je plissais les yeux, refusant d'imaginer ce que j'aurais put faire si j'avais osé toucher un seul cheveux de Iago. Une énorme vague de mélancolie passa sur mon visage et je soupirais, prêt à m'excuser, sans oser le regarder, quand il y eut un coup de sonnette. Mes yeux vrillèrent sur l'entrée du salon, mais Iago ne bougea pas une seconde d'en face de moi, ce qui m'angoissa légèrement. Iago resta une minute immobile, tandis que les fulgurante stridences de la sonneries retentissaient. Il se leva finalement, et se rendit dans le hall. Je me relevais en silence, l'entendant claquer la porte. Je pris un morceau de compresse, le découpait d'un rapide claquement du poignet, et garotait mon genou. Ah bordel, mais j'étais trop con à me faire mal comme ça! Un espèce de petit fou rire très nerveux jaillit de mes lèvres, et je boitillais jusqu'à la porte. Iago avait refermé derrière lui, mais les hurlements de rage de mon ami me renseigna rapidement sur l'identité de son interlocutaire. Mes muscles se tétanisèrent quand je reconnus la voix d'Enzo.

- J’peux savoir ce que tu fous ici, seul ?
- T’as peur qu’on nous voit ensemble ?
- Ensemble ? J’te signale qu’on ne sort plus ensemble.
- Erreur. Nous allons ressortir ensemble. J’me suis tiré, j’en pouvais plus d’être loin de toi.
- J’te conseille de retourner chez les parents ou où tu veux, mais surtout… LOIN DE MOI. C’est clair ?
- Qu’est-ce qui t’prends ? Tu caches ton amant dans ton appart’ ? J’peux lui régler son compte si tu veux. Après, on s’barre loin d’ici. Tu te souviens, on voulait partir au Japon. Manque de bol, les parents nous ont grillé…

Pendant une seconde intense, j'eus envie d'ouvrir la porte, moqueur. Mais je n'eus pas ce plaisir très satisfaisant, car malgré l'épaisseur de la porte, j'entendis nettement le coup d'un des jumeau décoller. J'eus un frémissement. Qui avait frappé qui? J'espèrais vraiment que ce soit Iago.

-C’était une erreur. On était bourré. Tu veux que j’te fasse un dessin de la suite ? T’as pas voulu me lâcher. Heureusement que les parents l’on découvert. Maintenant, t’es mignon, tu disparais de ma vue. Sauf si tu tiens à ce que je porte plainte.
- Porter plainte ?
- Ouais, ça t’ennuie ? J’suis pas doué pour les dessins, tu m’excuseras hein. C’est ptêtre vieux, mais ça marchera quand même. Qu’est-ce que t’en penses ?
- T’osera pas. Je suis ton jumeau, t’as oublié ? Si tu portes plainte, j’me fais passer pour toi et c’est toi qui te retrouvera en cellule.
- Tu rêves mon pauvre. T’as oublié ?
- Tu comptes te faire la même chose pour passer pour moi ? T’en serais bien capable, hein ?
- C’est quoi ça ?
-C’est toi qui m’as fait ça. Ça va faire six ans, et tu as déjà oublié ça.
- Non, mais attends…
- Putain, tu m’emmerdes. Casse-toi !
Il y eut un bruit de lutte, et toujours adossé contre le mur, je me retins d'ouvrir la porte, gardant les yeux fermés, tenant ma tête entre mes mains.

- T’es malade ! Tu veux que je tombe dans les escaliers et que j’meurs ou quoi ?
- Tu n’as qu’à dégager ! T’as plus rien à faire ici. Et ne reviens JAMAIS.

Le hurlement de Iago me fit frémir. C'était vraiment la journée nerfs excités. Peut être ma propre réaction l'avait il énervé? Il y avait de quoi. J'étais indigne, comme mec. J'étais son ami, et je l'avais insulté comme un moins que rien. J'étais vraiment stupide. Je rouvris mes yeux, refoulant une vague de larme amères.
ça ne se finira pas comme ça, Iago.

- C’est ça, menace-moi, t’as raison.

J'eus un soupir, et me rendis simplement vers le canapé, las de tout ce qui arrivait aujourd'hui. Bordel, j'avais 17 ans, moi! Seulement 17 ans.... Mes yeux se plissèrent, avec tristesse, et mes lèvres s'entrouvrirent sur un soupir désabusé. 17 ans...


- Ton genou va mieux ?

- Iago.

Il releva son regard vers moi, et en me relevant, je le pris par l'épaule.

- Ouvre la porte. Je vais lui parler.

Il y eut dans yeux bleus une vague d'incertitude. Moi, j'étais inflexible, et il dut le percevoir. Moins de trentes secondes plus tard, je me précipitais dans les escaliers, ignorant la douleur de mon articulation. Je sautais les six dernières marches, atterissant à quatres pattes, me servant de mes mains pour me relever, comme un chat en colère. La porte de l'immeuble venait de se fermer, et je voyais les mèches blondes d'Enzo de dos qui descendait les marches de l'immeuble. Je poussais avec force la porte de la cage d'escalier, le faisant sursauter.

- Enzo!

Il se retourna, surpris, et croisa mon regard. Nos deux yeux regard bleus se mordirent avec haine, et aucun de nous ne baissa le regard, tandis que je m'approchais de lui, dangereusement.

- Salut Zakuro.

- Comment tu as put...

- Tu es au courant? S'étonna Enzo, qui sourit la seconde d'après.

Je restais immobile, horrifié par le calme dont il faisait preuve. Une seconde plus tard, la colère bondissait de nouveau dans mon ventre.
- On était amis, tous les trois! Je sais que... je sais que j'ai préféré Iago, tout le temps... simplement parce que je le connaissais plus que toi! Mais bordel, comment pouvais-je deviner un seul instant que vous étiez aussi... aussi tarés? Surtout que c'était à toi de le protéger. Si tu l'attaques toi même, comment veux tu qu'il se batte? Tu es débile, Enzo! Tu es l'ainé! Tu sais très bien que dans un duo comme le vôtre, il faut que vous soyiez l'un pour l'autre! Si tu le... le ... à la fin de l'adolescence, ça peut provoquer une dégénérescence mentale! C'est ça que tu voulais?

- Nan mais écoutez moi ce petit génie qui se prend des grands airs parce qu'il sait dire des mots savants. Ecoutes, Zack, sois clair, okay? Joue pas au plus malin. On recommence. Tu voulais quoi?

- Mais pourquoi t'as couché avec lui, bon sang...

Ma voix s'était brisée, et ma dernière avait un murmure suppliant. Mon regard bleu accrocha ses prunelles, je refusais qu'il se détourne. Iago nous avait rejoints, mais été resté légèrement en arrière. Il se dégageait toutefois du corps de mon ami une effluve d'énervement. Je fixais Enzo.

- Zakuro... ce ne sont pas tes histoires. J'ai couché avec mon jumeau... lui dit que c'est parce qu'on était bourrés... moi je pense que vous pouvez pas comprendre ce que je ressens. Vous restez deux gamins tous les deux. Vous êtes incapables de savoir ce que c'est que les sentiments...

Mes yeux s'écarquillèrent. Ce qui était terrible, c'est qu'Enzo était amoureux. Il était pur. Son coeur était juste illuminé par l'amour, et tordu par la violence de ses sentiments. Iago... ce n'était pas vraiment lui le méchant de l'histoire. Pas toi non plus. Juste... il n'y en avait pas. Vous étiez aussi malheureux. Je baissais les yeux, mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyDim 3 Juil 2011 - 22:21

Zakuro m’interpella alors que je revenais tout juste de la cuisine. J’avais soif, j’étais donc parti boire un coup à peine rentré. Je l’observai en me demandant ce qu’il me voulait. Ouvrir la porte ? Mais ouais, bien sûr. Vu l’état de son genou, il n’allait certainement pas s’amuser à le poursuivre pour le rattraper. Pourtant, je me dégageai de son étreinte pour aller chercher les clefs, et j’ouvris la porte. En deux temps, trois mouvements, il était parti.

De mon côté, je me dirigea vers le bar pour boire. J’avais besoin d’alcool, même si ce n’était pas vraiment le moment. Il restait une bouteille de vodka, ou du moins, la moitié. C’était parfait. Je bus carrément au goulot, pourquoi s’encombrer d’un verre quand on est pressé ? L’alcool, ça allait m’aider à réagir… ensuite, je m’allumais un joint. Avec un peu de chance, ça me fera plus d’effets. J’emmenai carrément ma drogue avec moi, sans oublier un briquet, puis je quittai l’appartement. Il était temps que je parte à la recherche de Zack. Je les trouvais sans peine, puisqu’ils se trouvaient tous les deux non loin de la cage d’escalier. Je restai en arrière, à fumer mon second joint. J’écoutais Enzo tout en consommant ma drogue, et il me fixait d’un air mauvais. Je soutins son regard en me rapprochant dangereusement de lui :

- La première fois, on était bourré. On s’est cru amoureux l’un de l’autre, mais tu étais le seul à être tombé amoureux. Tu m’en as tellement voulu de ne pas t’aimer et de repousser tes avances que tu profitais de moi. Ou plutôt… de mon corps.
- Tu devrais arrêter les joints, ça te fait trop délirer…
- Heu… attends… c’est de la faute à qui hein ? Tu n’aurais jamais du me faire ça.

Je n’étais plus qu’à quelques centimètres de lui. Il recula de quelques pas en me disant :

- L’ange est devenu un démon ? J’aimerais bien voir ça tiens. Je peux te calmer devant Zack si tu veux.

J’allumais un autre joint, et en quelques enjambées, j’étais de nouveau planté devant lui. Mes yeux bleus nuit ne le quittèrent pas des yeux lorsque je lâchai :

- Essaie un peu pour voir. Au fait…

Je pris le temps de finir mon joint avant de continuer :

- Tu ne voulais pas me ressembler ?

Je le poussais à l’intérieur de la cage d’escalier en disant :

- Tu sais, ce que tu m’as fait à la cuisse… je peux te le faire. Au début, ça ne fait que piquer. Après, c’est un peu plus douloureux.
- T’es malade, il faut te faire soigner…

Enzo me faisait rire. C’était moi le malade ?

- J’ai bu de la vodka, j’ai fumé trois joints et… non, c’est tout.

Bon, mon cher jumeau était en jean, ça n’allait pas me faciliter la tache. Je lui dis alors :

- Tu n’veux pas virer ce truc qui me gêne ?

Je lui désignais le tissu qui cachait ses jambes, et il répliqua :

- Qu’est-ce que tu comptes faire ? Tu veux qu’on couche ensemble ? Il suffit de demander.
- J’vais pas passer tout mon temps à tenter de te raisonner t’sais. T’as assez abusé de moi pendant deux ans. Déjà que j’ai gâché ma première fois pour toi, il a fallu que t’en rajoute une couche en me brutalisant.
- T’insinue que je t’ai violé ? Tu ne connais rien à l’amour toi. T’en redemandais…

Je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Je le secouai par les épaules, comme un prunier en lâchant :

- C’est toi qu’il faut faire soigner mon pauvre. Tu devrais même aller en prison. Tu te dis amoureux mais t’assumes rien du tout. T’es même pas foutu de t’occuper de moi comme il le faut.

Je recula, puis je rejoignis Zakuro sans adresser un seul autre regard à Enzo. J’en avais assez. Le poing dans sa mâchoire était bien suffisant, il était inutile d’en rajouter. Soit ça en restait là et il disparaissait de ma vue, soit je mettais les parents au courant. Au fond, je préférais éviter que mon jumeau aille en tôle, même s’il le méritait. Je pris la main de Zack d’un geste machinal en lâchant :

- On ferait mieux de rentrer.

Je l’entraînais avec moi, en le sentant résister au début. Il ne valait mieux pas qu’il reste seul avec lui, on ne savait jamais ce qu’il pouvait arriver. A peine rentrés, je refermai la porte, mais pas à clé. Et je n'ôtai pas non plus les clés, ça ne servait à rien. Je doutais que Zakuro allait encore tenter de s’en aller, et je ne lui en voulais pas d’avoir réagi ainsi. J’allai chercher le paquet de compresses avec le désinfectant. J’avais remarqué qu’il avait encore saigné. Je lui fis signe de s’asseoir sur l’un des canapés, histoire de le soigner plus facilement.
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Zakuro Fea
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyDim 3 Juil 2011 - 23:15

Nous remontâmes lentement vers l'appartement de Iago. Je gardais les yeux mi-clos, tandis que Iago me tenait la main, m'aidant machinalement à remonter. Nonobstant j'ignorais la douleur de mon genou. J'avais l'impression surtout d'avoir le coeur qui saignait. J'avais été injuste avec Iago, et lui, selon moi, l'avait été avec son jumeau. Je ne possédais pas de frère, mais j'avais l'impression que les relations que ces deux là entretenaient, bien que malsaines, étaient tout de même enviables. Ils étaient frères. Mieux. Ils étaient jumeaux. Ils pouvaient, s'ils le souhaitaient réciproquement, être les deux personnes les plus chanceuses de cette Terre, en ne vivant que l'un pour l'autre. Enzo était peut être un pourri de la pire espèce, par contre.... qu'en savais-je? Qui étais-je pour me permettre de juger ces deux là? Mes yeux se fermèrent avec une forte pression, et je sentis une espèce de vive douleur au niveau de la poitrine. Que devais-je faire? J'avais l'impression que j'étais dans la capacité de faire quelque chose, mais j'en étais bien incapable. Manquais-je de volonté? Mon instinct de Ronin refusait intensément cette idée. Qui devais-je choisir?
Le choix ne fut pas long. Iago, sans hésiter.
Il arriva devant la porte. Bordel de genou. Comment m'étais-je fait ça? J'avais tapé vraiment trop fort. Je retins un soupir, en levant les yeux au ciel, maudissant ma brusquerie. Je rentra lentement, et cette fois, Lufy fut plus sage. Il vint doucement ronronner contre ma jambe, prenant bien soin de ne pas toucher mon articulation saignante. Iago referma la porte, mais en jetant, contrairement à lui, un regard en arrière, j'eus la certitude d'appercevoir une silhouette se jeter dans l'ombre au moment où la porte se fermait. J'eus un sourire sadique.
Iago s'éloigna, allant chercher du désinfectant. Je pris entre mes doigts le bouton de la porte, et comme une ombre, me glisser par l'interstice du battant, échappant à la surveillance du blondinet. Doucement, ej refermais de l'extérieur la porte, et jetais un coup d'oeil à un Enzo mortifié.

- Sérieux tu pensais que je ne t'avais pas vu?
- J'avais cet espoir, effectivement.
- Pourquoi tu le fais souffrir comme ça?
- Lui aussi me fait souffrir en étant aussi égoïste. Il refuse de...
- ... De voir ton amour? Enzo... tu te fais des chimères. Vous êtes frères, c'est dégueulasse. Mais en même temps...

JE m'adossais au mur. Nous avions quelques instants à peine avant que Iago ne revienne. Je plongeais mes yeux sur Enzo. Aussi grand que Iago, soit un peu plus petit que moi, aussi mince, svelte, aussi blond, avec ces mêmes yeux d'un bleu tranchant. Je soupirais.

- Vous êtes jumeaux... je crois que je peux comprendre ce que tu ressens... après, tu dois savoir doser, non?
- Et si je n'ai pas envie? Après tout c'est mon histoire, pas la tienne.
- Pourquoi tu dis ça?
- Zack. Tu es son pote... et pourtant il ne te l'as jamais dit, pas vrai? Sérieux, moi à ta place, je serais jaloux.
- N'inverse pas les rôles, Enzo. C'est pas moi le jaloux.
- Je serais jaloux? De quoi, je te prie?
.- .. du fait que je vois ton frère plus que toi? Que je puisse lui parler quand je veux?

Enzo crispa sa mâchoire. Je savais qu'il était un combattant. Mais face à moi, il ne faisait pas le poids. Nous savions tous deux que pour moi, le combat, c'était ma vie, c'était comme respirer. S'il me frappait, je n'aurais aucun scrupule à me déchainer sur lui, en dépit du fait qu'il soit plus vieux que moi. Mes yeux mordirent les siens, et nous nous affrontâmes du regard de longues secondes.

- Je ne risque pas d'être jaloux de toi.
- Si tu étais jaloux... tu reconnaitrais être stupide? Puisque tu es possessif, tu ne laisserais jamais personne l'approcher, pas vrai? Tu es son ainé, après tout. Tu dois le protéger.

Un sourire mi moqueur-mi amusé avait étiré mes lèvres, mais Enzo avait enflammé son regard. Il ne répondit rien, mais je devinais qu'il se maitrisait pour ne pas criser, encore. Iago eut la trèèèès bonne idée d'ouvrir la porte à ce moment même, tandis qu'Enzo et moi nous foudroyiions du regard. Je détournais brièvement les yeux d'Enzo, et lut dans ceux de Iago à la fois la lassitude, envers moi, et de la colère, envers Enzo. Bordel, ces deux là étaient chiants à ne pas s'aimer. Je soupirais.
- Okay les mecs. Ce que je vais faire est simplement symbolique. Mais Enzo, parfois, j'aimerais que tu reviennes sur tes positions. T'es un mec intelligent, évite de t'enfoncer dans le mensonge. Et Iago, tu es peut être trop sur l'attaque, pas assez sur la défensive et la compréhension de l'autre. Réfléchis-y.

Je me mis à rire, m'approchant de l'entrée, les yeux brillant de malice. Je me tournais une dernière fois vers Enzo.

- Mec. Des fois où tu en auras marre de perdre ton frère... apprends à l'aimer correctement.

Je me retournais vers Iago, et passais mon bras par dessus son épaule, l'immobilisant contre moi, l'adossais au mur, l'embrassant.
Baiser doux, mes lèvres imposant ma volonté à celles de Iago, tout comme ma langue qui trouva la sienne. Je bloquais ses poignets, le faisant profiter de ces quelques secondes de liberté fictives, le temps de faire monter de sa gorge une arôme douce-amère. Le temps , qui glacé, se stoppa pour les deux Milazzi, et je reculais doucement, mes doigts glissant sur la joue de Iago. Je souris, hilare, et rentrant dans l'appart, fermais la porte derrière moi, les laissant seuls tous les deux.
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyLun 4 Juil 2011 - 8:11

Je ne savais pas ce que fichait Zakuro a tenter de raisonner Enzo. Depuis tout à l’heure, il essayait, et j’étais à peine revenu que je vis mon jumeau. Qu’est-ce qu’il voulait encore ? Et, ça faisait combien de temps qu’il était là ? Je passai devant Zack pour me rapprocher d’Enzo. Il me fatiguait. Mon ami éclata de rire, et je me demandai pourquoi. Il n’y avait pas matière à rire. Sa dernière phrase me fit sourire. Mon double était à deux doigts de me perdre. Il avait tout fait foirer. Je n’eus pas le temps de parler ou de penser à autre chose : Zakuro m’avait enlacé, plaqué contre le mur sans être brutal et… embrassé. Alors là… j’avais sauté un épisode. Je résistai un instant, parce que je redoutais la réaction d’Enzo, et tenta même de le repousser mais il me bloqua mes poignets. Il cherchait à rendre mon jumeau jaloux ? C’était une mauvaise idée. Heureusement que ça ne dura que quelques secondes. J’allais dire quelque chose, mais Zack rentra dans l’appart’ et il prit soin de refermer la porte, pas à clé puisque je n’entendis pas la clef tourner dans la serrure. Je jetai un coup d’œil à Enzo, qui semblait aussi surpris que moi, et ce fut lui qui parla en premier :

- J’avais raison. Tu planquais ton amant dans ton appart’. Tu sais que Zack est mineur ? Tu feins la surprise pour me faire marcher, mais tu ne m’auras pas comme ça.
- T’es con. Ou jaloux peut-être. Non, attends. Trop possessif. Je pensais que tu devais partir, mais j’ai du rêver. Tu comptes m’emmener avec toi pour me séquestrer et faire ce que tu veux de moi ?
- Ce serait tentant. T’en meurs d’envie ?
- C’est toi qui dois en mourir d’envie. Ça fait combien de temps que tu ne m’as pas touché ? Quatre ans ? Tu dois être en manque, non ? C’est pour ça que tu débarques à l’improviste. Manque de chance, il y a Zakuro. T’es pas trop frustré ?
- Tu joues à un jeu dangereux là…
- Vraiment ?

Je m’assis en tailleur, le dos appuyé contre la porte. Mes yeux bleus contemplèrent ceux d’Enzo, qui ne bougea pas. Qu’est-ce qu’on était censé faire ? Se réconcilier ? Il faudrait déjà que mon double daigne s’excuser pour ce qu’il m’a fait… et que je le pardonne.

- Au lieu de continuer à croire en cet amour fou depuis tout ce temps, tu ferais mieux de me présenter tes excuses. Si tu tiens à me perdre pour de bon, continues dans cette voie.
- M’excuser ? Pourquoi je devrais m’excuser ? Je sais où te trouver, je ne risque pas de te perdre…
- Sauf si je balance tout aux parents ou que je porte plainte. Je suis tenté de le faire, mais ce serait con de perdre mon cher jumeau. J’te vois mal en tôle.
- Tu essaies de me faire marcher…
- Ne me provoque pas.

Je le fixais d’un air étrange. Nous ne nous quittions pas du regard. Il savait que j’étais capable d’appeler nos parents, ou pire, de porter plainte contre lui après tout ce temps. L’ange était en train de changer tellement il avait du mal à supporter son passé, parce que, mine de rien, ça faisait un sacré poids sur les épaules. Il capitula :

- Bon, d’accord. Je suis désolé.
- Tu peux mieux faire.
- Je te dis que je suis désolé !
- T’es sûr d’être amoureux de moi ? Ou tu as fait tout ça juste pour me garder auprès de toi ? Tu dois être complètement fou. Ce n’est pas la prison qu’il te faut, c’est un séjour en psychiatrie.
- T’es sérieux là ? Tu me crois aussi fou que ça ?
- Prouves-moi le contraire. Tes excuses sont minables. Tiens, tu devrais appeler toi-même les parents pour leur avouer. Je te sauverais la peau s’ils veulent appeler les flics.
- Là, c’est toi qui est fou…
- Ouais, mais pas de toi. Tu as deux années entières à rattraper, tu comptes t’y prendre comment ?
- Que veux-tu que je fasse ?
- Tu me connais, non ?
- Si je te laisse tranquille cet été…
- Mauvaise idée. Quoique, ça me ferait des vacances. Non, j’ai une meilleure idée. Tu restes là tout l’été.
- T’as pas peur que je te refasses du mal ?
- Tu te démerdes pour que ça n’arrive pas. Tu rentres à la maison, tu inventes tout ce que tu veux aux parents et tu reviens là après.

Je me relevai pour me rapprocher d’Enzo, qui reculait :

- T’as peur de moi ? Allez, grouille-toi. T’as une semaine pour revenir. Si j’te vois pas, tu me perds.

Je le vis tourner les talons et partir. Ce n’était pas trop tôt. J’étais sûr qu’il allait revenir. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne tente rien cette fois. Je devais être aussi fou que lui pour lui avoir proposé une telle chose, m’enfin… il fallait tenter le coup. Et puis, Zakuro allait m’en vouloir si je restais fâché avec Enzo. Avait-il seulement compris ce que mon double m’avait fait ? Je rentrai dans l’appart’ à mon tour et me laissa tomber dans le canapé le plus proche. Je me relevai pour me rapprocher de Zack, installé sur le canapé trois places. Je m’assis à ses côtés, avant de me blottir contre lui et je fermai les yeux. J’avais envie de me reposer un peu…
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyLun 4 Juil 2011 - 10:21

Lorsque la porte se ferma sous mes doigts, je retins une explosion de rire, mais attendais qu'être suffisamment loin dans le salon pour qu'ils ne m'entendent pas. Okay, j'avais totalement improvisé, et finalement ça avait l'air de bien se passer; les cris derrière la porte n'étaient finalement pas arrivés. J'avais dû en choquer au moins un des deux. Lequel? Je visais surtout Enzo, pour qu'il arrête un peu d'harceler Iago. Nonobstant, ce dernier avait dut être bien surpris lui aussi, que je l'embrasse.
Tout à mes rêveries, je ne sentis pas pas le chat blanc et noir, Zorro, venir sur mes genoux. Tiens, tu m'approchais toi, maintenant? Je posais mes yeux sur lui, et souriant, le câlinais doucement entre les oreilles, attendant que les secondes s'écoulent, lentement...
Iago entra, ferma la porte. Je n'entendis aucun signe de Enzo, derrière lui. Un peu méfiant, j'attendis que mon ami vienne s'asseoir directement à côté de moi. Selon toutes évidences, il était très las. Je souris, heureux de voir sur son visage qu'il ne m'en voulait pas. Il se serra contre moi, replié sur lui même, comme un chat. Je restais silencieux. De longues secondes s'égrenèrent, et je le pris par l'épaule.

- Je suis sûr que ça va mieux se passer, maintenant. Si jamais il repasse à l'acte, et que tu me demande de faire quoi que ce soit, je serais là pour t'aider, Iago.

J'hochais la tête, son regard dans le mien. On étais amis, et c'était tout ce qui comptait. J'avais créé des liens avec lui, je ne voulais pas les perdre de sitôt. Je cillais, et une musique de rock explosa dans ma tête. Quand je soulevais de nouveau mes paupières, une détermination s'était enflammée dans mes yeux, inépuisable. Mes doigts se posèrent sur sa joue.

- Je n'ai pas de frère... et je ne peux pas dire que j'ai eu une enfance malheureuse. Mais tu es une personne très importante pour moi. Je pense que je peux te considérer comme mon frère. Alors aie confiance en moi. Je veux que tu comprennes aussi que je suis désolé de m'être emporté comme ça tout à l'heure. C'était dégueulasse de ma part. Je n'ai pas à me permettre de porter de jugement sur ce qui s'est passé entre vous, car je n'en ai pas les qualifications nécessaires. Je peux juste te soutenir du mieux que je peux. Okay?

Je me relevais en souriant. Reculant de quelques pas, je fixais la porte. Je baissais les yeux quelques secondes après, pensif.

- Je vais y aller. Si je reste plus longtemps absent, je vais me récolter quelque chose risquant d'entraîner mon renvoi. Et ça je le veux pas du tout.

Les mains sur les hanches, je restais à contempler une seconde Iago sur son canapé. Je souris, et secouais mes mèches brunes.

- Tu m'accompagnes?
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyMer 6 Juil 2011 - 11:20

Ce n’était pas à Zakuro de m’aider si Enzo recommençait. Il n’avait pas à se mêler de ça, et d’ailleurs, je n’aurais pas du lui avouer. C’était à moi de le raisonner une bonne fois pour toute. Il avait compris qu’il allait me perdre, il n’était pas aussi con. Je lui avais donné l’occasion de profiter à nouveau de moi, en l’invitant tout l’été pour qu’il se rattrape. Le problème était que, s’il en profitait, il me perdait. Encore faut-il qu’il revienne avant la semaine prochaine…

Peut-être que je devrais partir avec Enzo.

Je n’avais donc fait aucun commentaire, j’écoutai le flot de paroles de Zack sans l’interrompre. Il m’avait fait peur à être devenu aussi furieux, mais j’avais compris sa réaction. Il m’avait même jugé, pour avoir fait une telle chose avec Enzo. La première fois, j’étais bourré, toutes les autres fois… c’était Enzo qui avait agit. Zakuro avait du comprendre ce qu’il m’avait fait. Je n’avais pas envie de lui expliquer.

- Tu n'as pas à t'excuser. J'ai été surpris de te voir dans cet état-là, je t'avais jamais vu comme ça, mais ça se comprend. Ce n'est juste pas ma faute si ça ne s'est pas arrêté là la première fois...

Je n'en dis pas plus. Puis, lorsque mon ami se redressa en m’annonçant qu’il allait devoir y aller, sous peine d’être exclu puisqu’il était interne et que nous n’étions pas en week-end, je ne bougea pas et je resta silencieux. A sa question, je l’observai quelques secondes et parla enfin :

- Heu… ouais. Ne te fais pas renvoyer pour moi.

Je me levai à mon tour. Je n’avais pas vraiment répondu à sa question, mais je n’avais pas envie de le laisser partir seul. Enfin, je ne voulais pas qu’on se sépare maintenant. Nous sortîmes donc ensemble de l’appartement, je pris soin de refermer la porte à clé et quelques instants plus tard, nous étions dehors.

Je n’avais jamais vu la chambre de Zack, qui était quelque part dans l’académie. Enfin, je n’avais pas souvenir de l’avoir vu. Peut-être qu’on y était allés une ou deux fois sans rester longtemps. Lorsque nous étions sorti de l’immeuble, je vérifiai qu’il avait bien pris sa guitare, puis nous nous dirigeâmes vers l’académie. Tout en marchant, je demandai à Zakuro :

- Je peux rester avec toi cette nuit ?

Les trois félins, qui allaient rester seuls dans l’appart’ si mon ami acceptait, savaient bien se débrouiller seuls, et ils avaient à manger et à boire jusqu’à demain. Je ne me faisais donc pas de souci pour eux.

- Lufy, Sangy et Zorro ne vont manquer de rien avant demain... et j'ai pas envie d'être seul.

Je n'avais surtout pas envie de quitter Zack maintenant, mais ça, je le gardai pour moi.


Dernière édition par Iago Milazzi le Jeu 7 Juil 2011 - 7:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyJeu 7 Juil 2011 - 5:28

Nous fûmes prêts en quelques minutes. Je récupérais ma veste, bandais une nouvelle fois le garrot de mon genou, et récupérais ma guitare. Je m'approchais de la porte d'entrée, avant de me retourner vers Iago, qui approchait avec les clés. Simple regard, simple silence, je souris, et sortis dans le hall.
Mais bon.
Iago avait parfois le don de me surprendre. Par exemple, cette histoire avec Enzo. ça c'était juste carrément méga incroyable. J'avais très mal réagit. Okaj, c'était pas bien de ma part. Mais je me réservais l'excuse d'être jeune, d'avoir le droit d'être con. Quoique. Aussi, quand il me posa la question, je restais surpris.

- Je peux rester avec toi cette nuit ?

Très surpris. Aucune pensées grivoises, ou presque, mais mortifié, je l'étais quand même. Je me repris lentement, en haussant les épaules, pas très convainquant dans mon élan de sincérité.

- Lufy, Sangy et Zorro ne vont manquer de rien avant demain... et j'ai pas envie d'être seul.

L'excuse pitoyable me fit presque rire. Je ne lui en voulait en rien. Mais bon, causer des chats. Il visait mon point faible, le petit baka! Mon regard, tendrement, se posa sur l'italien. Pendant quelques secondes, je le dévisageais, avec l'immense satisfaction d'être à l'égal d'un dieu. Pouvoir dire "oui", ou "non". Faire régner le doute, faire trembler le trembler, faire craindre l'irréfutable.

- Bien sûr.

(...)

Mes yeux se posèrent sur son visage, et je fis glisser mon regard de son visage, pour fixer la maison derrière lui, comme distrait. Je réfléchissais intensément. Je ne regrettais pas l'avoir embrassé. C'était hilarant, quelque part, de se dire qu'une heure plus tôt on riait de cela devant un panneau d'affichage, et que là, j'avais l'impression de m'être pris un immeuble et le câble satellite qui va avec sur le crâne. ça faisait mal, en gros. Mais bon. Iago ne devait pas souffrir. Je n'avais pas le droit de faire souffrir les gens que j'aimais.
(en même temps je n'ai pas de maître. Je suis libre.)
Nous traversâmes un passage pour piéton, et je croisais quelques camarades de lycée que je saluais tranquillement. Si c'était horrible pour moi, ça devait l'être cent fois pire pour Iago. Ou peut être pas, justement. Il ne m'avait pas trahi, il ne m'avait rien fait de mal. N'empêche que j'avais un énorme trou dans la poitrine. Parfois, j'aurais aimé que Iago et moi nous soyions connus ailleurs qu'au Japon. Trop de règles, trop de bienséance. Si ç'avait été en Italie, ou en Angleterre, je l'aurais embrassé dix millions de fois plus que ça, je l'aurais chatouillé, je l'aurais fait rire, usant de tout, tout, tout les moyens possibles. Là, ne pas pouvoir faire ce que je voulais, c'était comme me tuer moi même. Je voulais briser toutes les chaînes de ce Japon. Pas le droit. Verboten. Envie de me vider un flacon de Javel dans le crâne, pour oublier cette douleur. Je lui en voulais? Même pas. Et c'était chiant. J'avais envie de faire de quelqu'un le coupable de ma souffrance. Iago... tu aurais dut le savoir... je suis un névrosé, incapable de maintenir ses sentiments en place. Un coup j'aime, un coup je tue. Je priais pour Enzo de ne pas toucher à Iago lorsque je serais en mode furax.
Parce qu'il ne resterait de lui qu'une minuscule et sanglante confiserie qui remplirait à peine une cuillère à café.

Chambre 201. J'ouvrais en silence, vérifiant plus par reflexe que par nécessité que Linds et Gabi n'étaient pas là. J'eus en sourire en voyant que sur le lit du blond, Gabi avait abandonné ses propres affaires. Bon, mon lit à moi était impecc. La classe. Je souris, laissant Iago entrer. Je fermais la porte, à clé, et alla m'asseoir sur le lit, récupérant le livre que j'avais abandonné ce matin, en allant en cours. Je m'allongeais sur le lit, et me remis à lire, tandis qu'une autre partie de mon attention, distraitement, veillait sur Iago qui visitait ma chambre. Je souris, en tournant la page.

- Tu trouveras pas de livres coquins ici. Aucun de nous trois ne s'intéresse à ça. Ou alors on les cache tous très bien, et ça m'étonnerais que tu les débusquent de sitôt.





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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyVen 8 Juil 2011 - 21:42

(rolala, c'est de plus en plus court --' je rajouterais des lignes demain, je vais me coucher. *trop claquée* bisous ♥)

Zack avait accepté. Ça m’avait à la fois soulagé et rassuré. Il aurait très bien pu dire non ou m’envoyer promener, si jamais il m’en voulait encore pour mes aveux… mais non. Je suivais mon ami, et s’il était plongé dans ses pensées, je fus de mon côté, de nouveau préoccupé. Si j’avais laissé ce choix à Enzo, c’était surtout pour faire plaisir à Zakuro. Et puis, je tenais tout de même à mon jumeau. S’il pouvait changer, en un seul été, ça m’arrangerait beaucoup.

Le temps change, les gens aussi… non ?

Nous nous dirigeâmes tous deux vers l’académie. Nous croisâmes des lycéens, quelques universitaires qui me regardaient d’un air étrange et nous arrivâmes enfin à l’intérieur du bâtiment.

Une fois devant les chambres, je laissa Zack passer devant pour qu’il ouvre la porte de sa chambre, qu’il devait partager avec l’un de ses camarades. Je ne savais plus vraiment où elle se situait, donc bon…

Une fois chose faite, je franchis le seuil et m’éloigna un peu de la porte pour laisser mon ami verrouiller la porte. Je vis qu’il y avait un lit de bien fait sur les deux, et j’étais sûr qu’il s’agissait de celui de Zakuro. Je ne me trompais pas, puisque ce dernier alla s’asseoir dessus en s’emparant d’un bouquin. Je me rapprochai de lui lorsqu’il m’annonça qu’il n’y avait aucun livre coquin, ou alors, ils étaient bien planqués… bin voyons…

- Heum… je n’en lis pas vraiment. Et je m’en fous des bouquins.

J’allai me caler contre lui, de manière à ne pas l’embêter dans sa lecture, cela va de soi et là encore, je somnolai. J’allais sans doute pouvoir dormir tranquille cette fois… parce que je ne lui avais pas demandé si je pouvais rester avec lui cette nuit pour faire des choses pas racontables, loin de là. Je voulais juste profiter un peu plus de sa compagnie, rien de plus. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on n’a pas le droit de faire tout ce qu’on veut dans une chambre, même s’il avait fermé à clé. Autant respecter ces maudites règles. Je lâchai :

- C’est quand même débile, leur règlement à la con là. On dirait qu’ils sont homophobes, parce qu’ils ne parlent pas des hétéros… du coup, eux ils sont tous permis ou quoi ?

Je frotta mon nez dans son cou, comme l’aurait fait un félin, et déposant un baiser dans son cou, je fermai de nouveau mes yeux en demeurant silencieux. J’allais sans doute sombrer dans un profond sommeil…
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyDim 10 Juil 2011 - 14:10

[ très court, et je prends la nouvelle d'Abby Spade (qui entre nous, j'aime beaucoup ton style, Abby, donc je me permets de te piquer cet extrait. J'espère que tu ne m'en voudras pas) . Je me rattraperais au prochain post. ]

Mes yeux suivirent les mouvements du blond, qui eut un léger sursaut à la sortie de ma connerie. Il se retourna vers moi, les yeux un peu colériques, tandis que je replongeais le nez dans mon bouquin, souriant.

«  Heum, je n'en lis pas vraiment.... et je m'en fous des bouquins. »
« C'est bien les bouquins. »

Réponse conne, j'avais simplement répondu avec tout l'automatisme de mon flegme légendaire, tandis que mes yeux se baladaient sur la courte nouvelle d'une certaine Abby Spade.

« Tu l’as fait, tu m’as dit que t’allais pas le faire et pourtant tu l’as fait. Tu n’sers à rien, t’es égoïste, idiote, naïve, stupide. Tu m’avais juré que tu l’ferais pas j’te faisais confiance, tu sais ? Et pourtant tu vois le résultat. J’essaye de ne plus y penser, il faudrait que j’me calme et que je passe à autre chose. Non ! J’te voyais pas comme ça, j’croyais que tu comprenais que ça ne mènerait à rien. Tu peux pas m’expliquer le pourquoi du comment ? J’suis trop perdue pour réfléchir, trop choquée pour pleurer, mon cœur ne veut plus continuer à battre, mon cerveau ne veut plus fonctionner tout c’est arrêté…par ta faute. Ta faute, CETTE faute que t’as fait, t’aurais pas due. J’vois que ça te fais rien, tu m’écoutes au moins ? T’es riche, célèbre, adorée, admirée, idolâtrée, excusée, jolie, gentille, généreuse, toujours joyeuse, amusante mais pourtant…t’es idiote. Ca fait deux fois que j’te le dit mais, pourtant je vois que ce n’est pas assez. Tu sers à rien à rien à rien à rien à rien à rien A RIEN ! »

Elle se laissa tomber au sol, les yeux rivés sur ce qui était devant elle, sur la vitre salit par la pluie, cette tempête qui s’est levée, qui a tout dévastée dans la ville, qui emmène avec elle tout sur son passage. Le vent est violent, les volets claquent et pourtant personne ne décide à les remonter. La fenêtre est ouverte et personne ne va la fermer. La pluie s’incruste à l’intérieur et le sol se mouille, il faudrait le nettoyer quelqu’un risque de glisser et de tomber…tomber par terre, tomber et peut-être ne plus se relever. Le temps accompagne l’action, on entend des voix serait-ce les voisins qui sont rentrés de vacances ? Non, c’est la télé qui est restée allumée. Il faudrait l’éteindre qui va payer l’électricité ? Ce n’était pas elle, pourquoi est-elle ici ? Elle devrait rentrer chez elle, il faut prévenir quelqu’un pour qu’il s’occupe de cet appartement qui n’est pas le sien. Elle rampe vers la vitre, elle veut écouter la pluie et se sentir proche d’elle. 

Dos contre le morceau de verre qui la sépare du vide, qui la sépare de la chute qui lui serait fatale. Elle entend les rires de son amie, propriétaire de cet appart, elle s’appelle Lisa. Elle était jalouse, Lisa attirait les hommes et elle avait tout ce qu’elle voulait pourtant elle savait que depuis quelques jours ça n’allait plus comme avant. Lisa ne souriait plus et elle pleurait tard le soir, seule dans sa chambre d’hôtel. Oui Lisa était actrice, actrice à la renommée régionale, seulement et malheureusement. Ce n’était pas assez pour elle, rien n’était assez bon à ses yeux. Elle voulait apparaître dans les journaux, faire la une des magasines, voir son nom en gros titre sur ces papiers. Mais, une princesse seule dans son château déprime vite. Vivre dans l’ombre…ne pas être reconnue pour son talent et être obligé de s’abaisser à jouer des rôles minimes dans des séries ridicules. C’était le quotidien de Lisa, princesse du rêve interdit. 

Aujourd’hui Lisa fait bien la une des journaux, elle est contente et puis tout le monde la connait désormais. Les médias ne parlent que d’elle ! Elle aurait pus délaisser son vieil appartement de la rue 72 pour habiter au centre-ville. Lisa veut se marier, avoir des enfants même si elle a dépassé la trentaine. Elle aurait put le réaliser ce rêve, oh ça oui et puis elle aurait put faire parler d’elle autrement…s’il elle ne s’était pas suicidée.

« C’est finit Lisa. T‘as fait ton choix et tu ne peux plus revenir en arrière. On ne peut pas faire revenir quelqu’un du monde des morts, tu le sais bien. Tu aurais put partir dans de bonnes conditions. Tu en as même oublié de ranger ton appartement. C’est bien toi, toujours pressé pour accomplir ce que tu as en tête et ce même si c’est d’en finir.

Adieux. » 


Je souris, et sentis Iago s'asseoir sur mon lit, près de moi. Il marmonna une phrase un peu insensée, tandis que sa peau translucide, un peu froide, contactait la mienne, étrangement. Je ne tournais pas la tête, même s'il posait un baiser dans mon cou. Je ne répondis rien. Pensif.

« Tu ferais mieux de dormir, babe. J'resterais là, si tu veux. »
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyMer 27 Juil 2011 - 15:47

(c'est mieux que moi X'D)

Zakuro m’avait sorti que les bouquin, c’était bien. C’était sûrement une plaisanterie. Il ne s’était même pas attardé sur le sujet, trop plongé dans son bouquin. Il m’incita ensuite à dormir… en ajoutant qu’il resterait là. Il n’était pas dans sa chambre ? C’était quoi sa dernière phrase, juste un peu… ridicule. Il songeait à sortir dans la nuit ? Pas possible, avec le joli règlement à suivre à la lettre… heureusement que j’étais externe, ainsi, je n’avais pas à me préoccuper de certaines règles.

Je me redressa un instant pour observer la chambre. Je n’aurais pas aimé partager une pièce aussi… petite et peu spacieuse avec quelqu’un d’autre. Je pensais que l’académie Keimoo était célèbre si on pouvait le formuler ainsi, mais les chambres des élèves internes laissaient à désirer…

Je préférais nettement mon appartement trop grand pour moi. J’étais certain qu’on n’avait même pas le droit d’avoir un animal, et je me voyais mal sans mes félins. C’était propre, câlin et ça ne faisait pas de bruit, ou du moins, les miens ne faisaient aucune bêtise, ils ne risquaient donc pas de déranger.

Je songeais ensuite à Zack, qui n’avait fait aucune remarque au sujet de mon câlin ou de mon baiser dans le cou. Il n’avait eut aucune réaction. Je ne devais pas l’intéresser… je serais bien sorti avec lui, rien que pour voir ce que ça aurait fait, m’enfin… tant pis. J’allais devoir me contenter de la place du meilleur ami, même si je ne devais pas être le seul à avoir cette place. Je connaissais quelques personnes qui avaient plusieurs meilleurs amis, alors pourquoi pas Zakuro ?

D’ailleurs, moi je n’avais pas que Zack… il y avait aussi Natsuko, et je n’aimerais pas à choisir l’un d’eux un jour… j’en avais deux, ça resterait ainsi, que ça plaise ou non.

Je me dégageais brusquement, avec un peu de lenteur, des bras de Zakuro où je m’étais bien blotti pour me redresser. Lorsque je fus debout, à quelques centimètres du lit, je me mis à chercher quelque chose dans mes poches. J’étais venu en jean, avec un boxer en dessous bien évidemment, mais rien en haut. Il était donc inutile de chercher dans ce coin. Je n’avais pas de chance, parce que mes doigts ne rencontraient rien dans mes poches de mon jean. Je n’avais donc pas mes clopes, ni mon briquet. J’étais bien déçu, je m’étais levé pour rien. Moi qui voulais fumer, c’était raté.

Je n’avais plus qu’à ôter mon jean et retourner contre Zack, le tout sans prononcer une seule parole. Je n’avais même pas parlé une seule fois depuis qu’il m’avait dit de dormir. Mécontent de ne pas pouvoir consommer mes cochonneries ou de simples clopes, je fis semblant de dormir, mais au bout d’un moment… je fini par m’endormir. Si Zakuro comptait faire la conversation, il n’allait pas y parvenir, tellement je dormais bien…
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago EmptyJeu 28 Juil 2011 - 10:18

On clos là!
Thx, Iago, pour le jeu ^^
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MessageSujet: Re: Appart. 11 ~ chez Iago   Appart. 11 ~ chez Iago Empty

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