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 Un "léger" souci d'orientation

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MessageSujet: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyVen 25 Mar 2011 - 16:46

Suite de : Un verre de Whisky

    L'estomac de la Rebelle grognait furieusement. A ce rythme là, elle allait recracher ses tripes ou quelque chose dans le genre qui serait non identifié, et qu'elle ne préfèrerait pas examiner pour savoir de quoi il en retournait. Avec difficulté, elle essaya de se défaire du mur contre lequel elle s'était appuyée. Sa tête tournait, le monde paraissait ambigu et confus. Elle aurait préféré ne pas avoir pénétré dans ce bar, car se mettre autant la mine ne valait jamais le coup lorsqu'on finissait par ne plus tenir l'alcool. Quoiqu'il en soit, elle avait trouvé cette expérience amusante, et pour qu'elle ne soit pas gâchée par un quelconque retournement de situation, elle avait préféré y couper cours afin de n'en garder que le meilleur. Finalement, alors qu'un long silence s'était ensuivi après que Lewis ait ronchonné à l'idée de quitter le bar, elle avait laissé cette réplique totalement incohérente sortir de sa bouche. Les mots lui avaient échappé comme d'un rien, elle n'avait pu les retenir malgré elle. A contrecoeur, elle allait devoir en subir les conséquences, parce qu'elle se doutait bien qu'il ne comprendrait pas où elle voulait en venir. Et en effet, il eut tendance à prendre la mouche, tandis qu'elle n'était pas en mesure de se défendre. L'argumentation n'avait jamais été son fort, comme lorsqu'elle se sentait incapable de se confier à quelqu'un. Elle ne savait pas parler sérieusement, parce qu'elle pensait que les ennuis ne pouvaient être combattus qu'en les contournant habilement. En fin de compte, elle avait engendré un petit différend, pour lequel elle s'en voulut profondément.

    Elle n'eut pas le temps de se remettre debout que Lewis vint s'accroupir en face d'elle, après avoir envoyé paître l'un des rabats joies qui avait osé critiquer une Myra en mauvaise posture. Celle-ci ne broncha pas, tandis qu'elle fut confuse et intimidée en voyant les sourcils de son ami se froncer. Était-ce la fin d'une amitié qui n'avait pas vraiment eu le temps de se concrétiser ? Quoique la notion d'amitié ici pouvait porter à confusion, et s'obstiner à qualifier cette relation telle qu'elle prouverait que certaines valeurs n'étaient plus ce qu'elles avaient été. Ramenant craintivement ses genoux contre sa poitrine, arborant l'air d'une petite fille qui se sentait coupable, elle écouta attentivement les paroles de son vis-à-vis. Elles furent dures, peut-être empruntes de vérité. Non seulement parce qu'il était vrai que Myra aurait pu prendre des initiatives, que parce que l'adjectif "cérébral" n'allait vraiment pas à son compère. En effet, au regard de ce qu'il venait de lui déclarer, il était une brute de fonderie. Mais après le cœur de guimauve qu'elle avait eu à consoler des heures auparavant, elle se demanda si il ne se protégeait pas derrière cette façade. Après tout, il s'agissait d'un homme, le genre à dégouliner d'orgueil et de fierté.


    - Bon, écoute Lewis je…

    Encore une fois, elle n'eut pas l'opportunité de contester ses paroles. Elle ne reçut pour ultime déclaration qu'un baiser langoureux, et d'ailleurs, elle se demanda comment il pouvait l'embrasser alors que son haleine devait être tout sauf alléchante. Tandis que son estomac continuait de ronronner bruyamment, des frissons s'éprirent d'elle alors que le baiser se prolongeait intensément. Une fois que le charme fut rompu, elle n'eut pas le courage de dire quoique ce soit. Elle n'émit pas les excuses que Lewis attendait, car de toute façon, il était trop occupé à rentrer à l'académie à présent. Myra n'était plus autant à l'aise désormais, mais elle appréciait la perspective de rentrer chez eux, et de retrouver la chaleur d'un bon lit au matelas confortable et à l'oreiller moelleux. Elle en avait assez d'être dans un état à demi comateux, elle avait le besoin irrépressible de se reposer.

    Quinze minutes plus tard, ils étaient dans une sorte de décapotable, dont les courbes arrondies et le moteur sportif laissaient supposer qu'elle était d'une valeur inestimable. Sur la banquette arrière, Myra se laissait ballotter tandis qu'elle avait attaché sa ceinture de sécurité, non sans difficulté. Dans de telles circonstances, elle était complètement dans les vapes, et concevoir un acte un tantinet efficace tenait du miracle. Elle savait qu'elle n'était plus en pleine possession de ses moyens, et si Lewis n'avait pas été là pour la défendre contre les avances induites de son pote, assurément qu'elle n'aurait pas pu finir le trajet tranquillement. A son grand étonnement, la nuit avait déjà enveloppé la ville de son manteau obscur. Comme quoi, ce dimanche censément ennuyeux s'était déroulé plus rapidement que ce qu'elle avait osé l'imaginer. Ca avait commencé par une simple rencontre sur le toit de l'académie, suivie d'une beuverie dans un bar de vioques, après quoi elle était tombée malade. Dodelinant de la tête, Myra finit par s'appuyer sur l'épaule de son compagnon. Puis, une fois qu'ils furent arrivés, elle se vit dans l'obligation de reprendre le contrôle de son corps. Après ces quelques minutes de repos elle se sentit mieux, et eut à peu près le courage d'escalader toutes les marches qui les conduisaient jusqu'aux dortoirs. C'était étrange comme le bâtiment semblait plus grand, et surtout plus isolé que d'habitude. Cependant, elle avait trop envie de plonger dans les bras de Morphée pour se soucier d'un tel détail.

    Tout en lui prenant tendrement la main, Lewis l'amena jusqu'à une chambre. Elle y entra et fut surprise de constater en effet, qu'il y avait un frigo, ainsi qu'une salle de bains incorporée à la pièce, ce qui, habituellement, n'était pas le cas. Était-ce vraiment une chambre de pensionnaire ? La Rebelle ne se posa pas la question et bâilla jusqu'à s'en décrocher la mâchoire. Elle entendit Lewis dire qu'il y avait quelques bières, ce qui lui était totalement égal. Par la suite, il eut la délicatesse de lui proposer d'aller prendre une douche, ce qu'elle s'empressa de faire.


    - Mouais t'as raison, j'vais aller prendre une douche histoire de me remettre les idées en place.

    En temps normal, son esprit pourvu d'une lubricité et d'un érotisme exacerbé lui aurait fait demander à Lewis si il souhaitait la rejoindre. Mais sensiblement, elle n'était plus autant disposée à s'adonner à divers vices qu'elle allait finir par regretter sur le long terme. Elle ne voulait plus de ça avec lui, du moins, pour le moment. La jeune femme qu'elle était avait besoin de se sentir propre et en bonne et due forme, ce qui exigeait une douche froide pour dissiper cette torpeur assommante. Sans une once de pudeur, elle commença à se dévêtir sous les yeux possiblement interloqués de son compère. Puis, ayant gardé ses sous-vêtements, elle vérifia qu'une serviette était à sa disposition et s'enferma dans la salle de bains. L'instant fut plus qu'appréciable, d'autant qu'un gel douche au parfum particulièrement fort et masculin lui permit de se débarrasser de toute sa crasse. Se délectant des soins dont bénéficiait son corps, elle laissa échapper un soupir de soulagement. Pendant ce temps, elle imprégnait ses cheveux d'un shampooing régénérant afin d'être la plus présentable possible. Outre sa lassitude, son envie de séduire était toujours présente, et cela passait par une apparence quasi irréprochable.

    - Lewiiiis ! Appela-t-elle soudainement. Tu peux me rapporter mes autres vêtements s'il te plaît ? Je les ai laissés sur le lit.

    A croire que Mademoiselle avait parfaitement médité sur l'entrée en scène de Lewis. Mais dans l'ignorance totale nous ne dirons rien, et laisserons les choses suivre leur cours sans émettre de suppositions graveleuses.
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Lewis McAlister
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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyMar 19 Avr 2011 - 16:41

    À peine la racaille venait de rencontrer la jeune femme, qu'ils se dirigèrent vers un bistro du coin. C'était le seul endroit qui était ouvert le dimanche, les autres lieux étant fermés. Le bistro des amis. Voila son nom. Bien sur avec un nom pareil, il ne pouvait que avoir des personnes âgées. Mais comme la jeune femme voulait y entrer, le jeune homme entra à sa suite. Un des vieux avait alors dis aux jeunes qu'ils n'avaient pas l'âge requit pour entrer dans leur bistro. Que s'était reservé aux plus de 60 ans. Lewis s'était alors énervé et avait empoigné le col de la chemise du vieux. Celui-ci avait alors dis qu'ils pouvaient rester à condition de le battre au bras de fer. Lewis était bien trop sur de lui et bien sur, celui-ci perdit. Ayant pitié de ces deux jeunes étudiants, l'homme avait alors proposé a la racaille de boire une grande bouteille d'alcool. Aguarmente. Lewis s'etait alors precipité sur le verre d'alcool. Lorsqu'il but la premiere gorgee, il su que cet alcool n'etait pas comme les autres. Il etait beaucoup plus fort. A cause de l'alcool, l'ambiance avait bien tournée. Ils avaient chantés des chansons de marins et sans savoir pourquoi, les deux jouvenceaux se retrouverent dans les toilettes des femmes. Ici, Myra avait embrassé le jeune homme. Mais rien de bien serieux. A cause de l'alcool, Lewis avait demandé un calin a la jeune femme. Celle-ci lui en avait alors fait un. Avant de rentrer dans les toilettes des femmes, une personne âgée avait donnée a Lewis une bouteille d'aguarmente. Myra commença alors a se sentir un peu mal. Elle avait meme vomi dans une poubelle a la sortie du bistro. Lewis avait alors appelé un de ses potes pour qu'il vienne les chercher pour les accompagner a l'academie. 15 minutes plus tard, celui-arriva. Un quart d'heure plus tard, ils arriverent a l'academie. Etrangement, les couloirs n'etaient pas comme d'habitude. Ils etaient plus grand. Les deux jeunes étaient alors entrés dans une des chambres qui etaient a leurs etonnements, ouverte. Il y avait dans la chambre un mini frigo, quelques lits et meme une salle de bain integree. Lewis avait alors proposé a la jeune femme d'aller prendre une douche. Sans prevenir, la jeune femme commença alors a se devetir, sans aucune pudeur devant les yeux etonnés de la racaille. Ouais c'est sa, rince toi l'oeil, t'es un gars apres tout. Heureusement, celle-ci garda quand même ses sous-vêtements. Lewis hocha la tête alors que Myra entra dans la salle de bains. Bah. Il avait l'habitude qu'une fille se deshabille devant lui. Donc une de plus...sa changeait rien. Alors que Lewis allait commencer a faire des sandwichs avec ce qu'il trouverait dans le frigo, la voix de Myra retentit :

    - Lewiiis! Tu peux me rapporter mes autres vêtements s'il te plait? Je les aient laissés sur le lit.

    Avec un sourire, Lewis allait prendre les vetements de la jeune femme lorsqu'il s'arreta. Une armoire. S'il y avait des filles qui dormaient la d'habitude, il devait bien y avoir quelque chose non? Ouais. Normalement. La racaille poussa un soupir et ouvrit le tirroir du bas pour trouver..des trucs de filles. Comme s'etait un mec et qu'il savait pas trop quel etait le gout de Myra, celui-ci prit la premiere chose qui lui venait sous la main c'est a dire une chemise de nuit. Assez courte il fallait l'avouer. Lewis ouvrit a moitié la porte de la salle de bain et montra sa trouvaille a la jeune femme.

    - Tien je t'ai trouvé sa. Si t'aime pas...y'a d'autre trucs dans l'armoire.

    Le jeune homme posa alors la chemise de nuit sur la poignée de la porte et referma la porte. Non Lewis s'etait pas un voyeur. Alors qu'il avait bientôt terminé les sandwichs, la jeune femme sortit. Avec un grand sourire, la racaille entra a son tour dans la salle de bain.

    - A mon tour.

    A ces mots, Lewis ferma la porte derriere lui. Le jeune homme n'avait pas pris ses affaires, preferant se changer dans la chambre. A moins que la jeune femme refuserait. Bah au pire il restera en serviette. Il rentra alors dans la douche qui etait transparente et ouvrit l'eau tout a gauche. Il adorait se doucher a l'eau brulante, detestant le froid. Le jeune homme en profita aussi pour se laver la tete. Une fois qu'il eut terminé, la racaille s'attacha une serviette au niveau des hanches, secha rapidement ses cheveux, mais gardant quand meme une serviette sur sa tete et ouvrit la porte.

    - Voilaa. Chui tout propre maintenant.

    Quelques gouttes d'eau degoulinaient dans le dos et le torse musclé du jeune homme strié de quelques cicatrices.

    - Au fait...j'ai vu un seche cheveux dans la salle de bain. Tu peut me secher les cheveux s'il te plait? J'ai un peu la flemme de le faire moi meme. Et...sinon j'ai une idee. Genre tu joue le role de la coiffeuse et moi du client.

    Remarquant le regard que lui jetait la jeune femme, Lewis baissa la tete.

    - Quoi. Heu.T'aurais prefere que je sorte habillé? Et si tu te demande pourquoi j'ai toutes ces cicatrices c'est..en fait j'faisais partit d'un gang avant..Bon ta compris quoi
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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyVen 22 Avr 2011 - 17:55

    Cette folle aventure se poursuivait dans ce qui semblait être une chambre d'étudiant. Les adolescents ne le savaient pas encore, puisqu'ils étaient à peine conscients de leurs états respectifs. Lewis persistait dans une sorte de léthargie permanente qui l'empêchait de réaliser avec exactitude où ils se trouvaient actuellement, et Myra était encore moins disposée à comprendre quoique ce soit de leur situation. Elle se laissait doucement emporter par cette routine qu'ils entamèrent, alors que la soirée, déjà bien avancée, se déroulait lentement mais sûrement. Tandis que chacun prenait sa douche, d'agréables senteurs florales de shampooing ainsi que de savon commencèrent à flotter dans l'air, et à parfumer la pièce principale. Suite à sa précédente demande, la métisse se vit offrir une sorte de nuisette dont les broderies anglaises en constituaient les bretelles fines. Trois petits boutons d'un rose aussi pâle que le reste de la chemise de nuit, octroyaient une touche romantique à cette pièce, qui loin d'appartenir à la Rebelle, suffit à attiser sa curiosité. Ce vêtement de nuit ne correspondait pas du tout à son style. En temps normal, quand il s'agissait d'aller se plonger dans les bras de Morphée, soit elle optait pour des vieux T-shirt larges conservés exprès, soit elle jetait son dévolu sur un simple shorty accompagné de son petit haut à bretelles, ce qui suffisait amplement pour passer une nuit douce et sans encombres. Dans le cas actuel des choses, elle fut bien embarrassée de se balader dans un tel accoutrement en présence de Lewis. C'était si… féminin. Ca ne lui ressemblait vraiment pas. Elle eut l'impression de se retrouver des années en arrière, où sa mère, traditionaliste à souhait, lui sommait de porter des froufrous et autres idioties en tout genre, afin de revendiquer sa féminité.

    - Bonté divine… murmura-t-elle tandis que Lewis préparait des sandwichs.

    L'ayant entendu dire qu'il y avait d'autres choses dans l'armoire, elle se dirigea vers celle-ci, à peine recouverte par sa serviette, et commença à fouiner. Elle trouva enfin son bonheur, puisqu'un T-shirt appartenant visiblement à une personne de sexe masculin atterrit entre ses mains. Il était suffisamment long pour que Lewis ne puisse pas reluquer ses fesses, et suffisamment large pour qu'elle ne se sente pas trop à l'étroit. Satisfaite de sa trouvaille, elle vint s'asseoir au bord de son arche de sommeil, puis, tout en enfilant le T-shirt, entreprit d'ôter subtilement sa serviette de toilette. Quant à lui, il finit par se rendre à la douche où il s'affaira à décrasser son corps d'éphèbe. Achevant d'essuyer ses longs cheveux noirs, Myra bailla à s'en décrocher la mâchoire. Elle avait hâte de manger et de se reposer après la cuite qu'elle s'était prise au cours de cette journée. Elle était à la fois coupable et fière de s'être enivrée à ce point. Coupable parce qu'elle ne l'avait pas vraiment bien vécu, et fière parce qu'elle était encore en vie, même si son foi devait hurler de douleur.

    Totalement naïve face à ce qui allait se passer par la suite, elle attendit que son ami vienne la rejoindre, pour qu'ils puissent déguster ensemble les sandwich qu'il avait préparés. Admirant son travail, elle fut pourtant contrainte de river son attention sur des détails beaucoup plus alléchants. Lewis n'eut pas tôt fait de sortir de la douche, qu'il ouvrit la porte de la salle de bains, et se présenta à elle, en tenue d'Adam, ses parties dissimulées par une mince serviette agrippée à ses hanches. Je vous laisse vous mettre dans la peau de Myra dont la libido ne manquait pas de vivacité. Outre la lassitude qui l'harassait, et bien qu'elle ce soit promis de ne plus avoir de telles pensées à son égard, elle ne put s'empêcher de saliver secrètement sur sa fine musculature, cependant gâchée par la présence envahissante de cicatrices énigmatiques. Sombrant dans une extase incommensurable, elle laissa échapper un soupir d'aisance, se disant qu'elle était bien chanceuse de se trouver en présence d'une telle bombe sexuelle. On ne va pas se mentir. Les gouttelettes suintant sur le torse de Lewis, ainsi que sa posture altière et arrogante lui donnaient une allure classe et érotique. Comment avait-elle fait pour ne pas lui sauter dessus telle une tigresse ? La question resterait à jamais sans réponses, car elle n'eut pas l'occasion de laisser libre cours à ses pulsions. Innocemment, Lew lui proposa de lui sécher les cheveux, à l'aide de l'objet prévu à cet effet. Arborant une moue boudeuse, la Racaille pensa qu'elle voyait un problème à ce qu'il se balade dans un tel accoutrement, puis, esquissant un sourire plus que douteux, Myra s'empressa de répondre :


    - Oh non, non, je t'en prie, fais comme chez toi. Je suis la dernière personne que ton corps quasiment nu embarrasserait, sache-le. Et passe-moi donc ce séchoir !

    Elle ne donna pas suite à ses explications à propos des cicatrices. Elle les avait remarquées, elle les avait intimement soulignées, mais elle ne voyait pas l'intérêt de remuer le couteau dans la plaie. Elle avait appris suffisamment de choses troublantes sur son passé, pour en rajouter une couche en lui ordonnant de ressasser des mauvais souvenirs. Elle pouvait être cruelle et sadique à ses heures perdues, mais force était de constater qu'elle n'était pas d'humeur à jouer avec la souffrance d'autrui. Elle était trop humaine en dépit de l'attachement qu'elle s'efforçait de freiner vis-à-vis de ses diverses conquêtes.

    Méticuleusement, elle s'empara du séchoir et commença à faire parcourir son souffle chaud sur la totalité de ses cheveux. Leurs reflets roux resplendissaient, tandis que les yeux de Myra manquaient de se fermer tout seul. Après mûre réflexion, elle doutait d'avoir la force d'accomplir son ouvrage jusqu'au bout, mais parce qu'il le lui avait demandé poliment, elle se donna une gifle mentale et ne faiblit pas. Mèche après mèche, elle s'égara dans ses pensées, tandis que le bruit du séchoir emplissait le silence, et suffisait à meubler leurs discussions laconiques. A un moment donné, elle sifflota l'air d'une chanson espagnole qu'elle écoutait souvent autrefois, mais qui avait cessé de lui parler dans la mesure où elle rarement fréquenté son pays natal. Loin d'elle l'idée d'être prise de remords après ce qu'elle avait pu dire ou faire à sa famille, mais, dans tous les cas, les terres du sud de son pays lui manquaient atrocement. Elle éprouvait le besoin de ressentir cette ambiance festive et accueillante, dans laquelle il lui aurait été possible de passer une bonne parcelle de son existence. A défaut de cela, on lui avait fait opter pour les vices de New-York et ses environs, puis pour le charme transcendantal du Japon. Eteignant subitement le séchoir et démêlant les cheveux de Lewis à l'aide de ses doigts longilignes, elle lâcha brusquement les paroles suivantes :


    - Faudrait qu'on aille en Espagne un jour, ensemble, y passer des vacances, juste pour voir.

    Le lendemain, elle se souviendrait à peine des motifs qui l'avaient poussées à soumettre cette proposition. Mais à cet instant précis, elle était plus que sincère, et aspirait à se rapprocher de Lewis dans un contexte autre que celui de l'académie Keimoo. Il ne fallait pas se voiler la face. La pression engendrée par la présence de groupes différents, et le système scolaire austère dans lequel ils subsistaient, n'étaient pas favorables au développement de liens solides. Alors qu'ils n'avaient passé qu'une misérable journée ensemble, elle avait envie de vivre des aventures inoubliables avec lui. Après tout, l'un comme l'autre avaient le don de se mettre dans des situations assez cocasses. Alors envisager un tel périple en sa compagnie était tout à fait faisable de son point de vue. Lorsqu'elle eut définitivement achevé sa tâche, elle se leva pour aller reposer le séchoir dans la salle de bains puis, s'en retournant auprès de Lewis, entreprit de s'emparer du sandwich qu'il lui avait préparé. En guise de remerciements tacites, elle hésita puis finalement, déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Du bout des siennes, elle recueillit son haleine pour, par la suite, dévorer l'encas qu'il lui avait concocté.

    - Délicieux ton sandwich en tout cas.

    Puis elle se tut, jusqu'à la réponse de son acolyte.
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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyDim 24 Avr 2011 - 22:54

    Lorsque Lewis fut sortit de la douche, le jeune homme vit que Myra n'avait pas mis la chemise de nuit que le rouquin lui avait trouvé. Elle avait mis un simple t-shirt ample et long. Ouais. Sa lui allait mieux. Lewis ne verrait pas du tout Myra avec un vêtement  aussi...féminin. Au regard que lui jettait la jeune femme, Lewis devina qu'elle se retenait pour ne pas lui sauter dessus et le violer. 

    Le rouquin éclata de rire et dit d'une voix sensuelle

    - Ouuuuuuuu sale perverse. Je te savais pas comme sa Myra.
     
    Lewis disait sa mais...il aurait bien aimé que Myra lui saute dessus. Le jeune homme entendit même un soupir d'aisance.

    - Je te fais autant de l'effet ? Pour te dire..tu es la première femme a qui j'en fais autant.

    Lorsque la racaille avait dit a la jeune femme si cela la dérangeais de se pavaner dans cet accoutrement dans la chambre, celle-ci avait répondue :

    - Oh non, non, je t'en prie, fais comme chez toi. Je suis la dernière personne que ton corps quasiment nu embarrasserait, sache-le

    A cette réponse, le jeune homme rougit. Quasiment nu...ouais. Cela la dérangeait.

    Lewis alla ensuite chercher le séchoir qui se trouvait dans la salle de bain et le donna a Myra. Celle-ci commença alors a sécher les longs cheveux Roux du  jeune homme, faillant s'endormir quelques instants mais elle se reprit. Une fois qu'elle eut terminé, celle-ci démêla les longs cheveux du jeune homme avec ses longs doigts fins. Lewis ferma les yeux. Il adorait qu'on le coiffe ainsi.

    - Faudrait qu'on aille en Espagne un jour, ensemble, y passer des vacances, juste pour voir. 

    La racaille ouvrit son œil, sourit et dit :

    - C'est vrai. L'Espagne m'a l'air d'être un pays fort intéressant. Je suis sur aussi bien dans les paysages que dans les cultures. Mais ce pays est aussi très vaste. Je me demande bien quelle ville allons nous découvrir...enfin je dis sa, moi je connais pas du tout l'Espagne.

     La jeune rebelle se leva alors et rangea le sechoir a sa place. Lewis était vraiment content d'avoir rencontré Myra. Celle-ci revint alors et s'empara d'un sandwich. Elle leva alors les yeux vers le rouquin et lui donna un rapide baisé. 
    A la suite de cela, elle mordit dans le sandwich et dit :

    - Délicieux ton sandwich en tout cas.

    La racaille en prit un a son tour et mordit dedans. Ouais pas mal...mais il pouvait mieux faire.

    - C'est rien...j'peux mieux faire tu sais. Les sandwich c'est facile a faire.

    Le jeune homme reprit alors un morceau. Mais un peu de sauce avait coullé sur son torse.

    - Ouuuups.

    Vraiment Lewis était pas doué. Du tout.

    - Chui vraiment pas doué.

    Une fois que le jeune homme eut terminé son encas, celui-ci se leva et ouvrit l'armoire pour trouver de quoi mettre pour cette nuit. Heu...que faisaient cet espèce d'uniforme noir de policier, cette matraque, ses menottes, ce chapeau tout aussi noir que l'uniforme ? Cela ressemblait vraiment a des vetements SM. Lewis aimerait bien voir la tête de la jeune femme en le voyant dans ce genre de vêtements. C'était partit. Il allait mettre ces vêtements. Bien que c'était pas du tout son style. 

    Le rouquin s'empara alors de tous les accessoires et de l'uniforme, penant a bien les cacher aux yeux de Myra et lui dit :

    - Deux secondes je reviens rapidement.

    Puis il s'enferma dans la salle de bain. 

    Une fois qu'il eut terminé de mettre l'uniforme et le chapeau, il attacha les menottes et la matraque a la ceinture et se regarda dans le miroir. Ma fois...cela lui allait pas trop mal. La cette fois Myra ne pourrait pas se retenir de ne pas lui sauter dessus.

    Ouvrant alors la porte, il s'approcha de Myra qui était assise sur le lit de dos, doucement, l'enlaca et lui murmura a l'oreille :

    - Vous etes en état d'arrestation. 

    A ces mots, la racaille attacha les menottes aux poignets de la jeune femme.  

    - Et ne me demandez pas pourquoi, c'est comme sa reprit-il en se levant. 
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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyLun 25 Avr 2011 - 11:12

    Avant que cette soirée prenne une tournure insolite, Myra sentit que son idée de voyager en Espagne avait été accueillie positivement. Lewis entreprit de se projeter dans ce long périple, en se demandant quel coin ils pourraient visiter. Comme il l'avait habilement précisé, il s'agissait d'un pays plutôt vaste, alors porter un choix sur une région précise n'était pas évident. Cependant, notre Rebelle aux origines espagnoles avait quelques idées sur la question, mais elle n'osa pas se prononcer directement. Elle se contenta de répondre que le Sud serait une excellente alternative, et que ça changerait sûrement de ce dont on entendait parler quelques fois. Elle avait envie de lui faire découvrir ces terres qu'elle n'avait pas suffisamment explorées elle-même, alors qu'elle en était quasiment native. Mais en attendant, ce fut au cœur d'un tout autre pays qu'ils s'adonnèrent à des activités pour le moins étranges voire excentriques. Elle n'aurait jamais pensé que les choses auraient pu tourner de cette façon, et en y repensant des jours plus tard, elle en rirait allègrement en se satisfaisant de sa résistance à la lassitude. En effet, si elle avait prêté une oreille attentive à sa conscience, elle se serait ruée dans ce lit qui ne lui appartenait pas sans plus de cérémonie. Cependant, entre une chose et l'autre, elle omit l'utilité de se reposer et préféra se consacrer à la présence de Lewis.

    Elle fut amusée par la maladresse dont il fit preuve en dégustant son sandwich. Tandis qu'ils se régalaient chacun de leur côté, quelques gouttes de sauce s'évadèrent malencontreusement de leur foyer nutritif, lui préférant les muscles saillants et fortement stimulants de Monsieur. Dans un premier temps, Myra fit comme si elle n'avait rien vu. Ses pensées commençaient à divaguer dangereusement. Il n'était pas prudent de se laisser aller, alors qu'elle était encore stone à cause de sa méchante cuite. Cependant, plus elle détournait son regard de ces gouttes vicieuses et suintantes, plus elle se focalisait dessus mentalement. N'y tenant plus, elle se lécha l'extrémité des doigts après avoir achevé son encas, puis, approchant vivement son index de Lewis, le laissa glisser lascivement sur son torse. Y recueillant la fameuse sauce égarée, elle en porta ensuite les fragments à sa bouche, arborant naturellement un air exagérément lubrique. Elle ignora si il fut totalement réceptif à cette invitation tacite, mais de toute évidence, elle avait réellement apprécié ce contact forcé par ses pulsions charnelles.


    - Je trouve la sauce beaucoup plus savoureuse ainsi, déclara-t-elle solennellement.

    Par la suite, elle aperçut son ami se lever puis se diriger vers l'armoire où Myra avait trouvé le fameux T-shirt qu'elle portait actuellement. Tandis qu'il fouillait activement dans la garde robe de parfaits inconnus, la Rebelle se focalisa sur les posters accrochés juste au-dessus du lit où ils s'étaient installés pour manger. Enthousiasmée par la présence du chanteur de Muse, et d'autres groupes plus ou moins connus, elle ne le vit pas s'éclipser dans la salle de bains. Se replaçant de telle sorte qu'elle pourrait ainsi mieux contempler les posters, elle crut entendre une porte s'ouvrir puis des pas se rapprocher soudainement d'elle. N'y tenant pas compte, elle esquissa un sourire malicieux en sentant les mains de Lewis parcourir sournoisement son corps. Faisant comme si elle se sentait coupable et misérable, elle arqua les sourcils dans un étonnement feint, et répondit d'une voix sensuelle :


    - Ai-je donc été très très vilaine ?

    Elle se retint d'éclater de rire lorsqu'en observant scrupuleusement Lewis, elle remarqua qu'il était déguisé en policier. Puis, ses idées teintées d'érotisme affleurèrent à la surface de son esprit, et lui firent apprécier ce cadeau qu'il venait de lui faire. Habituellement, les uniformes, ce n'était pas son délire, et aucun des partenaires de jeu qu'elle avait eus jusqu'à maintenant n'avait eu l'audace de faire une telle chose. Le fait que la Racaille ce soit jetée à l'eau, lui suffisait à penser qu'il était prêt à faire n'importe quoi pour la séduire. Quitte à se couvrir de ridicule et à se réfugier dans l'autodérision, il avait absolument tout mis en œuvre pour l'impressionner. Entre matraque, menotte, chapeau, et ceinture très sexy, il n'avait rien laissé au hasard. Il avait parfaitement exploité le personnage, usant des traditionnelles formules verbales pour interpréter son rôle. Et afin de ne pas faire les choses à moitié, il mit les menottes aux poignets de la métisse. A défaut de se sentir menacée, elle fut fortement motivée par la perspective de passer une soirée aussi déjantée qu'affriolante.

    - Vous ne devriez pas être si sûr de vous, Monsieur le Policier. N'oubliez pas que je suis une Rebelle indomptable. Etes-vous certain de pouvoir résister ?

    La moindre des choses lorsqu'on se retrouvait dans une situation aussi délicate, c'était de jouer sur le regard, de l'appuyer le plus possible pour que l'attention de l'autre ne soit pas détournée. Quelque peu handicapée par la présence des menottes, Myra ne se laissa pas pour autant démonter par cette contrainte. Elle la métamorphosa en avantage. Le rapprochement corporel de Lewis fut d'ailleurs une belle aubaine, puisqu'elle en profita pour se mettre face à lui et le sentir davantage contre elle, diminuant toujours plus la distance qui les séparait. Au même titre que leur mésaventure dans les toilettes du bistrot où ils avaient passé leur après-midi, elle se délecta de cette chaleur humaine mêlée à un parfum typiquement masculin. Ce dernier avait subsisté en dépit du gel douche utilisé précédemment par Lewis. Une fois qu'elle eut pris ses aises, elle passa ses bras menottés autour de son cou, ses doigts glissant entre les mèches fraîchement entretenues de sa longue chevelure flamboyante. Sa langue, espiègle et mutine, s'extirpa insidieusement de sa caverne pour caresser les lèvres de Lewis, et en ôter les quelques miettes de pain qu'il n'avait même pas eu la présence d'esprit de nettoyer correctement. En effet, il n'était vraiment pas doué pour ce qui était de soigner son allure. Cependant, ce détail n'était qu'une futilité, pour cette prédatrice qui était désormais sienne. La banale caresse muta en simple bisou puis emprunta clairement la forme d'un baiser langoureux que Myra prit soin d'éterniser le plus possible. Ses bras cessèrent soudainement d'enlacer son cou, afin que ses mains puissent se balader sans une once de pudeur sur ce fameux uniforme. Elle le tâta, l'explora puis, effleurant sa matraque (je parle bien de celle du déguisement bien sûr~) la lui retira en adoptant un air triomphal.

    - Prenez garde Sergent McAlister !

    Vivement, elle s'éloigna de Lewis, descendit du lit et se dirigea vers l'armoire. Posant hasardeusement la matraque sur un meuble, elle s'immergea dans cette tonne de vêtements, et en récupéra quelques uns qui feraient sûrement plaisir à Lewis. Un sourire douteux naquit sur ses lèvres, puis, à son tour, elle se volatilisa dans la salle de bains. Elle avait dû surtout se débattre pour ôter ces fichues menottes. L'attente avait dû être interminable pour la Racaille, qui eut ensuite le privilège d'assister à la transformation radicale d'une Myra habituellement masculine. Nuisette blanche aux dentelles folles et atypiques, dont je laisserai le loisir à Lewis d'imaginer les dessous, jambes galbées largement mises en valeur par des escarpins rouges vifs sur lequel était perchée une Rebelle fière de sa condition et sûre de son pouvoir attractif. S'appuyant contre l'embrasure de la porte, elle prononça à l'attention du Policier sexy :

    - Si tant est qu'il y ait une Justice en ce monde, je vous conseillerais d'en profiter dès maintenant.
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Lewis McAlister
♣ Université - 3ème année
Lewis McAlister


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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyMer 27 Avr 2011 - 18:04

Un "léger" souci d'orientation Ogaaaj10

Let’s play a Lovegame.
Do you want love ?
Or you want fame ?

    L’Espagne. Un pays vaste. Aux riches cultures. Le sud. Andalousie. Région à la chaleur torride. Faisant plus de 35 degrés. Malaga. Grande ville près de la mer. Lewis espérait que l’endroit où ils iraient ne serait pas dans la terre déserte. Il y faisait une épouvantable chaleur. Mais bon, le jeune homme adorait la chaleur. Pas qu’il était frileux quand il faisait une petite brise mais il détestait avoir froid. En bref, l’Espagne l’intriguait. La racaille ne connaissait que son pays de naissance, l’Écosse et le Japon. Il aimerait bien aussi découvrir le grand Canyon. Ou bien pourquoi pas faire un petit coucou aux kangourous en Australie. Un jour peut être. Le jeune homme fut un peu surpris au début que la jeune femme lui propose ce périlleux voyage alors qu’ils venaient à peine de se connaître. Mais bon…Lewis espérait que leur amitié sera longue et éternelle;

    Alors qu’ils mangeaient leurs sandwichs chacun de leurs côté, le rouquin laissa échapper un peu de sauce qui vint élire domicile sur son torse. Il ne remarqua pas les coups d’oeils discrets que lui lançait la rebelle. Lorsqu’il vit qu’elle s’approchait de lui en tendant son intact il…

    La jeune femme recueillit alors la sauce sauvage et porta son doigt à sa bouche en disant :

    - Je trouve la sauce beaucoup plus savoureuse ainsi.

    Ne sachant comment réagir, Lewis rougit. Ce geste n’était pas habituel à la jeune rebelle.

    - A…A bon ?

    Une fois qu’il eut terminé son encas, le jeune homme s’était levé pour chercher dans l’armoire de quoi mettre. Il avait alors trouvé des vêtements policier. S’il s’était agis d’un autre jour, d’une heure différente et d’une compagnie autre que la jeune femme, le rouquin n’aurait jamais porté ce genre d’accoutrement. Mais les deux jeunes jouvenceaux revenaient d’une petite virée bien arrosée et l’alcool était toujours présent dans leurs sang. Lewis s’était alors emparé de l’uniforme et des quelques accessoires qui le composait et s’enferma dans la salle de bain. Lorsqu’il fut ressortit, le jeune homme avait voulu faire une surprise à la jeune rebelle. Il l’avait alors enlacée et lui avait dit qu’elle était en état d’arrestation. Oui c’était bien ce que disaient les policier d’habitude en cas de fraude non ?

    - Ai-je donc été très très vilaine ? dit la jeune femme d’une voix suave.

    - Vous ne remarquez même pas vous-même vos fautes susurra la racaille à l’oreille de Myra.

    Celle-ci s’était alors tournée vers le jeune homme et voyant son accoutrement, manqua d’éclater de rire.

    - Vous ne devriez pas être si sûr de vous, Monsieur le policier. N’oubliez pas que je suis une Rebelle indomptable. Êtes-vous certain de pouvoir résister ?

    Portant une main à sa hanche, le rouquin sourit d’un simple rictus et dit :

    - Je suis en pleine possession de mes moyens donc je ne suis on ne peu plus sûr de moi. J’ai résisté à des choses bien pire que vous, croyez moi mademoiselle.

    La jeune femme s’était alors dressée[n’y voyez aucune pensée perverse dans ce mot], et s’était approchée lentement du rouquin. Myra se débattit avec les menottes pour être à l’aise, faisant apparaître un sourire moqueur chez Lewis. Une fois qu’elle fut bien à l’aise, la jeune femme passa ses bras autour du cou du jeune homme.

    - Je vous l’ai déjà dis ; je ne succomberais pas à vos charmes.

    La rebelle se mit à lécher les quelques miettes de pain qui étaient restées sur les lèvres du rouquin pour ensuite terminer par un simple baisé. Mais ce ne fut pas fini. Le baisé devint langoureux. Une fois le baisé terminé, la jeune femme commença alors à explorer l’uniforme du rouquin. Celui-ci sourit et dit :

    - Je n’ai rien à cacher vous savez. Par contre, vous, vous me cachez des choses.

    Myra s’empara alors de la matraque et la pointa vers la racaille en disant :

    - Prenez garde Sergent McAlister !

    - Vous savez…ce genre d’objet ne peux pas être prit par tout le monde. Seuls quelques particuliers le peuvent. Ne croyez pas que vous me faites peur. Loin de là.

    La jeune femme descendit alors du lit et farfouilla à son tour dans l’armoire à la recherche de vêtements qu’elle seule connaissait. Elle se payait sa tête…elle qui ne voulait pas mettre la nuisette qu’il lui avait trouvé il y a quelques instants, préférant un simple t-shirt ample, changeait soudain d’accoutrement ? Les femmes…Lewis ne les comprendra jamais. La rebelle s’enferma alors dans la salle de bain. Le rouquin attendit quelques instants, jouant avec la matraque[…non…rien de pervers] que la jeune femme avait posé sur une commode. Quelques minutes plus tard qui parurent interminables, la porte s’ouvrit sur une Myra méconnaissable. Celle-ci portait une nuisette blanche. À ses pieds, des escarpins rouges de plusieurs centimètres. Non mais vraiment. Lewis ne comprendrait jamais Myra.

    La rebelle s’adossa alors contre la porte et dit :

    - Si tant est qu'il y ait une Justice en ce monde, je vous conseillerais d'en profiter dès maintenant;

    Lewis sourit sadiquement et répondit sans pour autant s’approcher de la rebelle :

    - …Je ne vis que et pour la Justice[oui oui on y croit tous]. Le plaisir est un péché. Je ne me laisserais pas avoir par vos pouvoirs de séductions maîtresse de Satan. Mais si vous y tenez vraiment, je peux faire exception ce soir.

    À ses mots, il s’approcha lentement de la jeune femme, posant au passage la matraque sur un meuble.

    Une fois qu’il fut à sa hauteur, celui-ci la poussa gentiment contre le mur de la salle de bain.

    - N’essayez même pas de résister. Ici, c’est moi qui fait la loi.

    Une fois ces paroles dites, le rouquin rapprocha ses lèvres du cou de la rebelle et commença à lui faire des baisés. Une fois ceux-ci terminés, il continua en la mordillant sauvagement.
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MessageSujet: Re: Un "léger" souci d'orientation   Un "léger" souci d'orientation EmptyJeu 26 Mai 2011 - 12:50

    Comme avait dû le constater Lewis, la gente féminine était bourrée d'incertitudes et de contradictions en tout genre. Alors que Myra avait rouspété, chouiné et fait la moue à l'idée de porter le vêtement qu'il lui avait proposé, la voilà haut perchée sur des escarpins. Certes, elle n'en était pas encore à porter des Louboutin, mais c'était presque ça, si tant est qu'elle aurait un jour l'envie d'en enfiler. Ce soir-là, ce serait exceptionnel. Elle incarnerait un personnage haut en couleurs, qui ne manquait aucunement de savoir-faire et de sensualité pour séduire son interlocuteur. Ce dernier, avide de justice et apparemment réticent à se détourner d'elle, fut pourtant le premier à entamer de délicieuses hostilités. Sur un ton qui se voulait ferme et provocateur, il s'était approché de sa victime, la plaquant doucement contre le mur de la salle de bains. A cet instant, Myra arbora une expression faussement offusquée, qui muta ensuite en une mine plus que satisfaite. Lorsque Lewis prétendit que rien ne pouvait lui résister, et que lui seul faisait la loi, un frisson électrisa la colonne vertébrale de la jeune fille, alors éprise d'un désir croissant et intense. Il y avait fort longtemps qu'elle n'avait plus éprouvé un tel plaisir. Peut-être était-ce la fatigue mêlée à l'ennui qui l'incitaient à se comporter de la sorte. Et peut-être aussi était-ce parce qu'elle avait l'agréable sentiment que Lewis n'était pas comme les autres, et que par conséquent, elle pourrait prendre son temps, tout en sachant pertinemment qu'elle ne le regretterait pas.

    Parallèlement aux battements effrénés de son cœur, elle se délecta de sa fine musculature, en laissant parcourir ses mains sur ses épaules, puis sur son torse, s'aventurant à soulever partiellement le tissu de son costume. Outre son aspect intimidant, elle le trouvait irrésistiblement attrayant, surtout lorsqu'il faisait la démonstration de sa virilité jusqu'alors incontestable. Elle se souvint de sa fougue lorsqu'il s'était battu avec les racailles sur le toit du pensionnat, mais également de sa sensibilité, en évoquant les souvenirs du passé. Il était à double facettes, et ce n'était pas parce qu'il était un homme qu'il laissait son humanité de côté. C'était une qualité inestimable, et tandis qu'elle philosophait sur les reflets flamboyants de sa longue chevelure ainsi que sur son odeur légère et raffinée, elle sentit son cou se faire assiéger par les lèvres de son partenaire. A ce contact, elle ne put s'empêcher de laisser échapper quelques gloussements, rompant le silence qui s'était soudainement installé. Davantage stimulée par cette initiative, elle savoura chaque mordillement marquant furtivement sa peau. Les empreintes passionnées de Lewis s'imprégnèrent dans sa chair, et en s'écartant du mur de la salle de bains, elle tacha de se rapprocher du lit. Elle entraîna son charmant policier jusqu'à celui-ci, où elle le poussa pour l'inciter à s'allonger. Pour être exacte, elle avait l'allure de la prédatrice typique, qui savait faire valoir son apparence. Cependant, les escarpins ce n'était pas pour elle, et le principal motif qui la poussa à se rabattre sur le confort d'un lit, fut les quelques ampoules qu'elle sentait poindre sur ses petons. Si seulement les Converses pouvaient être sexy, elle n'aurait pas vu la nécessité de se percher sur dix centimètres de talons. Elle souffrait intérieurement, mais le plaisir éprouvé en présence de Lewis était bien l'unique chose capable de la détourner de cette terrible algie.

    Poursuivant son petit manège, elle ôta ces foutues chaussures, et finit par enjamber le corps ferme et finement musclé de son partenaire. Là, elle se pencha et continua de l'embrasser passionnément, usant de son habileté pour faire durer le suspens et croître le plaisir. Aucune raison de se presser, après tout, ils étaient seuls. Ou presque. Car des pas se rapprochaient lentement mais sûrement de ce studio qui n'était pas le leur. Et tandis que Lewis se retrouvait quasiment torse nu, son buste se faisant parsemer de baisers de toute part, la situation s'apprêtait à tourner au vinaigre. Myra laissa courir ses lèvres jusqu'à atteindre le bas ventre de la racaille, pour s'arrêter sèchement. Ce fut dans cette position aussi délicate que cocasse, qu'ils se firent surprendre par celui qui semblait être le propriétaire des lieux. Trop honteuse pour s'ôter de Lewis, la Rebelle avala difficilement sa salive et resta coite en présence de l'inconnu. Il avait ouvert la porte assez discrètement, et les bras ballants ainsi que les yeux manquant de s'extirper de leurs orbites, il pointa les deux intrus du doigt et s'écria :


    - Mais qu'est-ce que vous foutez ici ? C'est mon studio !

    La bouteille de Ricard qu'il tenait fermement de l'autre main, témoignait du fait qu'il n'était pas plus frais que nos deux acolytes. Par conséquent, il allait s'agir d'un dialogue de pochtrons, encore que Lewis avait largement pu reprendre ses esprits après la douche et le sandwich qu'il avait pris. Myra, quant à elle, semblait interloquée et totalement apathique. Nonchalamment, elle observa leur visiteur de la tête aux pieds, et portant innocemment sa main à ses lèvres, elle prononça sur un ton badin :

    - Oups, c'est embarrassant.

    Avant de se retirer de Lewis pour s'avachir sur le lit, comme une larve. Elle ne douta pas que son compagnon saurait expédier la chose en deux temps trois mouvements, usant de sa force et de son mauvais caractère, comme d'habitude ! En bonne spectatrice, Myra ne manquerait pas de le récompenser par la suite, et ce fut avec un sourire enjôleur qu'elle lui proposa de prendre les choses en mains. Et je dis ça sans aucune arrière-pensée, naturellement.
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