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 Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun]

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MessageSujet: Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun]   Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun] EmptyJeu 27 Jan 2011 - 0:28

Écriture ronde et manuscrite qui court sur un papier blanc, quand résonne le grattement de la plume sur le papier. Rédaction, Imagination. Devoir à rendre, dans une langue optionnelle. La main féminine s'applique, chassant ses démons dans son travail. Bien faire. Toujours mieux faire. Pour ne pas penser. Ne pas se rappeler. Sur une table de chevet, un cadre photo est renversé. Le lit est défait, il est tout juste sept heures. Un fond sonore glisse délicatement dans la pièce, un air Autrichien, du Mozart. Quelque chose de reposant alors que la plume gratte encore le papier. Quatre pages sont ainsi noircit, puis abandonnées sur une table basse, en attendant d'être ranger. C'est désormais un crayon gras qui s'agite sur une feuille immaculée de grand format dépliée sur le bureau, dessinant peu à peu les contours d'une pièce, son architecture puis son mobilier.

Une jolie blonde est debout pour réaliser ce travail et ses yeux sont comme des radars scrutant la moindre imperfection que peu contenir le dessin. En face, un mannequin portant une robe de haute couture sert de muse à l'étudiante. Il s'agit là d'une robe de bail dessinée par son père. Idéal pour trouver une inspiration glamour et romantique à donner à la chambre coquette qui prend forme sur la blancheur du papier. Un téléphone sonne, brisant ce silence et c'est en sursautant qu'Irydessa du Plessis Bellière semble revenir à la réalité. Qui la dérange donc de ces heures ? Un message. Mais la mannequin ne s'en préoccupe plus, continuant la réalisation de son croquis.

Cela fait longtemps qu'Irydessa ne sort plus de sa chambre si ce n'est pour ses engagements caritatifs et son orphelinat en ville. Mais en dehors des cours, les élèves ne la voient plus. On jase. Que les gens parlent. La blonde s'en fiche. Qu'ils touchent du doigt la vérité ou s'en éloigne, Miss du Plessis Bellière n'en a que faire. Rien ne peut plus l'atteindre pour l'instant. Plus tard ? On verrait bien. Pour l'heure, c'est silence radio. Pour oublier. Ne plus penser. Tuer la solitude. Plus de nouvelles, plus de sorties. Éloignée de tout. Seul le travail compte encore aux yeux bleus de la populaire. Et elle ne cesse alors d'étudier, en faisant toujours plus, jusqu'à ce que tout cela devienne presque malsain. Qui peut vivre ainsi, coupé de tout, noyé dans le boulot ?

Le dessin est enfin terminé, Irydessa en profite alors pour faire son lit et s'habiller. Au passage, elle range un peu sa chambre. Puis elle appelle son père, comme tout les matins en s'allongeant sur son lit, fixant le plafond. Une discutions brève mais qui va à l'essentiel. L'idée de sortir un peu traverse l'esprit de la jeune femme. Mais à quoi bon ? Alors elle reste dans sa chambre et avance dans ses devoirs. Puis passe de nouveaux coups de fils, professionnels cette fois ci. Il est neuf heure lorsque la jeune femme s'arrête de travailler, l'esprit surchauffé.

Des coups se font entendre à la porte. Ce doit être Mathieu qui vient s'enquérir du moral et de la santé d'Iris, qui se lève pour aller lui ouvrir. Allons, cela lui ferait du bien de parler un peu, de vider son sac. Il la consolerait. Il trouvait toujours les mots qu'il fallait. Mais c'est une autre voix qui l'appelait, derrière cette porte. La même que celle qui lui avait dit un jour "Tu n'aurais pas dût faire ça Iris" alors même que la demoiselle avait fait un demi-aveux amoureux, en embrassant les lèvres d'où s'échappait cette voix.

"- Allons Iris, ouvre moi..."

Mais la jeune femme ne peut s'y résoudre et reste au milieux de la pièce, vêtue d'une jolie robe blanche assez près du corps qui laisse deviner les courbes de ce corps d'adulte, de mannequin. Une larme coule sur le visage pâle de la poupée de porcelaine. Mais cette dernière oublie une chose : la chambre est fermé à clefs, mais celle ci n'est pas dans la serrure. Aussi l'élève blond a tôt fait d'user de son pass pour ouvrir la porte et entre, la refermant derrière lui. Alors la poupée aux cheveux de soleil se retourne vers lui, frappée de pleins fouet par quelques uns de ses démons. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu. Normal, elle ne sortait presque plus... Quand à la dernière fois que la belle lui avait envoyé un texto, c'était il y a longtemps. Un mois pour être exact. Juste pour la Noël.
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MessageSujet: Re: Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun]   Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun] EmptyLun 31 Jan 2011 - 16:02

Les personnes âgées disent souvent qu’il faut se lever tôt pour profiter de la vie. Lun vit de nuit, il se lève à quatorze heures, la tête encore dans le sac. Il prend une douche, chaude, longue, oubliant les histoires écologiques. Après tout : la fin du monde est en 2012, il peut bien profiter un peu des avantages d’être né dans un pays dit riche. La musique est allumée, à fond. Et puis, il traîne sa vie, ses godasses, jusqu’au soir. Là, il sait toujours où aller. Il y a toujours un pote avec qui boire, un pote avec qui fumer. Une personne avec qui traîner. Et s’il ne trouve personne, il y a toujours du monde sur le net.
Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, le jeune homme est levé tôt. Un rêve, une bonne nuit. Le temps l’a devancé. Il est prêt de bonne heure, et il traîne déjà ses baskets dans la cour de Keimoo. Il lui semble que ça fait une éternité qu’il est ici. Il traîne tellement qu’il en arrive devant les bâtiments des universités. Il regarde le vide, il regarde sa vie. Sa vie, c’est ses amis. Le reste, il s’en contrefout. La politique, c’est fait pour les gens sérieux. Il est déjà trop dramatique pour son âge. Il veut bien avoir un bon boulot. Il aime bien sa famille. Il apprécie le monde, ses paysages, ses richesses. Mais : mais c’est pas ce qui le fait avancer. Ce qui le fait bouger, loin de sa chambre et ses tristesses. Rire ! Trouver du monde avec qui plaisanter. Se foutre du temps, et envoyer en l’air les histoires préconçues. Il ne veut pas d’une vie parfaite. Il ne veut pas d’une vie toute faîte. Se marier, avoir des enfants. Etre comme les autres.

Et elle peut bien courir la rumeur. La rumeur, c’est la preuve qu’on ne l’oublie pas. Et Lun se fiche bien de savoir ce qu’elle dit. On peut bien le montrer du doigt, lui ses doigts restent dans ses poches. Il fait un peu froid. Il a les joues rougies par le vent qui s’est levé. Ses cheveux blonds attachés en une queue de cheval. Il erre, il ne sait plus où aller. Vers qui se tourner.

Si Sora est dans le coma, Lun l’oubliera. Il ne veut plus être dans l’attente. Il tourne le dos à Elyott, il tourne le dos à Tadashii et Yume. Il ne veut plus attendre des autres. Il ne veut plus croire qu’il a une place dans leurs vies. Il avance : Enfin.

Hier, il est allé se renseigner pour savoir comment devenir journaliste. Il a 17 ans, il n’imagine pas demain. Pourtant les professeurs lui posent sans cesse cette question : quel est le métier qu’il ferra. Il n’en sait rien. Le demain, il l’imagine pas. Il n’imagine pas avoir un jour plus de 30 ans.
Il ne veut pas chercher à comprendre la raison qui le pousse à ne pas anticiper ce qui adviendra. Il parait que le cortex frontal n’est développé que vers 21 ans. Il a encore 4 ans pour ne pas s’inquiéter de l’argent dans ses poches, et de la durée de ses amitiés.

Finalement, il est rentré dans le pensionnat. Le dortoir des universitaires. Il y a des amis qu’on voit tous les jours, au point qu’on ne comprend plus leurs importances. Il y a des amis qu’on ne voit jamais, et qui nous manque. Ce manque, Lun ne le connaît que parfois. Quand sa vie se met en pause. Quand il ne sort pas. Quand il est là, à sentir le parfum des universitaires. L’odeur de déodorants, de clopes, et de parfums bon marché. Les universitaires traînent aussi, mais Lun ne les regarde pas.
Peu de monde dans le couloir.

Il sait où il va, maintenant. Ses mains sortent de ses poches : il n’a plus froid. Le couloir est chauffé, et son idée s’échauffe.

Iris.

Il y a ceux qu’on aime, et ceux qu’on aimerait aimer. Peut-être parce qu’il ne sait pas, Lun sent son cœur se serrer. Ce n’est pas qu’il ne veut pas, c’est qu’il ne peut pas. Il sait qu’on ne peut pas forcer l’amour. Il l’a assez vu. Assez souvent. Sauf que si cela signifie perdre une amie, alors il se hait.

L’amour, c’est un peu un jeu truqué. Un jeu auquel Lun n’aimerait pas jouer. Il ne veut pas être amoureux : être amoureux d’une personne qui ne l’aimera pas. Il ne veut pas être aimé : aimé par des gens qu’il n’arrive pas à aimer … Pareil. Et pourtant, il les aime. Ses amis, ses cailloux et ses miettes de pain que la vie mangera. Il les aime, ses amis-là. Ce chemin qui l’aide à rentrer dans un « chez soi. » Il ne sait pas trop à quoi ça ressemblera : une cabane, une maison, un palais, un endroit déjà brûlé par un incendie ou une maison à reconstruire. Mais, il sait qu’il y va. Il y va en sautant à cloche-pied. Il y va en se disant, calmement, que s’il est lunatique, il sait au moins ce qui ne changera pas chez lui.

Finalement, perdu dans ses pensées, Lun est resté devant la porte d’Iris. Il hésite une seconde, avant de frapper doucement à la porte. Une seconde fois. Mais, pas de réponse. Lun l’appelle. Ce n’est pas qu’il sait qu’elle est là : mais il s’en doute. Il a entendu parler de sa période : Ermite dans la Chambre. Il a entendu parler de sa période renfermée.
Il ne peut pas aller la chercher, mais il peut forcer le destin.

« Iris. Ouvre-moi. »


Pas de réponse. Levant les yeux au ciel, Lun s’adosse au mur près de la porte. Il tire une clope de sa poche arrière, avant de la ranger derrière son oreille. Pensif, il se demande si elle lui en veut : si elle y pense encore. Combien de temps dure une peine d’amour ?

On n’oublie les amours vécus,
Mais on ne peut jamais oublier ceux qui nous ont repoussé.

Ce gamin-là, cette amie-là. Ce ciel pluvieux, quand il faisait si beau, à la pensée d’aimer un égoïste qui ne voit pas notre cœur saignait.
Lun ne veut plus y penser. Penser à ceux qui l’abandonnent et pourtant : il revoit Lanaru, dans ses rêves oubliés. C’était son ami : pourquoi est-il parti ? Pourquoi faut-il, quand on vit, qu’on en oublie ceux qui auraient donné la leur pour eux ?

Allons, allons. Lun secoue légèrement le visage avant de tirer le PASS que Maeki lui a fait. Décidément, ce gothique est bien utile. Lun entre dans la chambre, sans trop de difficulté. Il la surprend sur le lit, son regard se posant sur son amie. Une seconde, le temps de se retourner et de fermer la porte avec la même lenteur. Comme-ci, il était chez lui. Invité, par le diable lui-même.
Il aurait la pulsion d’avancer, et de la prendre dans ses bras. De la consoler, de lui dire : pardon. De s’excuser de ne pas être amoureux. Pas ce serait idiot. Au final, il aime. Il aime une autre. Il aime, sans retour. Et son cœur d’enfant est sur le sol, liquéfié par la pensée, de ne pas être aimé.

Il a tout remis en question : évidemment, il n’est pas le plus beau. Évidemment, il n’est pas drôle. Évidemment, il n’est pas comme les autres. S’il avait été … Peut-être aurait-il été aimé. Peut-être, mais il n’aurait pas été lui.

Il doit oublier, mais ça ne vient pas. Alors il traîne sa bosse. Jusqu’à décider d’avancer dans sa vie. Il parait que c’est ainsi, qu’on ne viendra pas le chercher. Il a loupé son quai, il a loupé son arrêt.

Il ne retournera pourtant pas le prendre.

Lun se rapproche lentement, observant cette beauté blonde. Du bout des doigts, il recueille une larme qui n’a pas eu le temps de tomber. Et, d’un baiser, il embrasse le front de son amie. La vie est cruelle. Il aimerait lui dire qu’il serra toujours là. Mais lui, il pense de plus en plus à la fin. Comme-ci c’était sa dernière année. Comme-ci il risquait de ne plus exister.

Quelque part, sur un blog déjà, il a laissé les mots qu’il veut qu’on lise pour lui. Quelque part, déjà, il y a la playlist des chansons à diffuser. Savoir la date de sa mort, peut être utile, pour tout cela. Pour prévoir les mots qui consoleront un peu les cœurs, et leur dire de l’oublier et d’avancer.

Oublier et avancer, ce qu’il essaye déjà de faire.

« Au croisement des cœurs brisés, on s’est sans doute heurter. »


Lun s’assoie dans la chambre, se souvenant de la première fois. De l’arme à feu. Il pouffe doucement de rire à cette pensée, bien que ses yeux restent tristes. Tristes de ne pas savoir trouver des mots : comme dans les romans, dans les films. Savoir, quoi dire. Lui, il sait prendre un verre, une clope, un joint. Il sait ajouter une seconde de plus.
Et retirer un jour dans le calendrier.

« Mais, je me suis sauvé. Pas doué, pour les constats. Paraît que mon assurance ne veut plus couvrir les dégâts. Je dois être fiché dans l’AGIRA. »


Bien que Lun ne sache pas si ce fichier existe au Japon, et qu’il n’a pas le permis de conduire. Il est malhabile, il essaye de parler. Peut-être pour ne pas avoir laisser son esprit se pencher sur la beauté d’Iris, et sur le fait qu’il pourrait essayé. Il pourrait peut-être l’aimer à force.

Il pourrait … Il n’en sait rien.

Hochant négativement de la tête, Lun observe discrètement la jeune fille.

« Tu m’en veux, n’est-ce pas ? »
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MessageSujet: Re: Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun]   Irydessa sad. That love can hurt sometimes ... [Lun] EmptyLun 31 Jan 2011 - 19:53

Droite comme un I au milieux de sa chambre, la jolie fleur laisse une larme couler sur sa joue blanche de porcelaine alors que l'homme entre dans sa chambre, la mettant face à ses démons. Une queue de cheval blonde un peu ébouriffée par le vent et ses yeux bleus... Que cet élève était beau, sans même qu'il ne sembla y porter attention. Irydessa l'admirait, les larmes dans le regard et sa robe blanche près du corps, son parfum "Parisienne à l'Extrême" d'Yves Saint-Laurent embaumant la pièce. Que lui voulait il ? Avoir de ses nouvelles ? Il est vrai que peu de monde en avaient, depuis des semaines...

Les rumeurs courent sur Iris et elle s'en fiche. L'étudiant a dût les entendre et peut-être s'inquiéter de ne plus voir son amie, fraîchement devenue universitaire, ni d'avoir de ses nouvelles. Pourquoi un tel silence ? Terrer le mal le faisait il donc disparaître ? Au vu de l'état dans lequel était la jolie blonde, on pouvait fort en douter. Pourquoi alors ? Pour ne pas être plainte ? Pour que les mauvaises langues ne rient pas de son échec ? Ou peut être, jouer les ermites pour ne pas croiser ceux qui nous font du mal, même s'ils ne le souhaitaient pas...

Irydessa le dévisageait sans mot dire, se demandant ce qui l'avait amené ici. Surement pas pour le plaisir de la voir pleurer, Lun n'était pas comme ça. Mais pourquoi alors ? Pour s'excuser de lui causer du mal ? La belle affaire. On ne peut pas oublier ses pleurs et ses souffrances. On ne peut pas gommer le passé. Iris ne le sait que trop bien. Et s'excuser de ne pas être amoureux ? Ce serait idiot. L'humain ne contrôle pas son cœur.

L'amour était une chose curieuse qui avait le don de faire du mal. C'est ce que la jeune mannequin universitaire blonde avait appris à ses dépends ces derniers mois. Cela ferait bientôt un an que la belle avait avouée son amour. Bientôt un an que Lun l'avait repoussée. Un chagrin d'amour dure t il si longtemps ? Peut être est il éternel ?

Lun se rapprocha de la mannequin avec lenteur, tout en l'observant. Elle avait les yeux rougis par ses larmes. Bouffis. Elle ne devait pas être très jolie à voir. Mais cela ne semblait pas repousser l'étudiant. Peut être parce qu'il savait combien elle était belle, lorsqu'un radieux sourire ornait son visage, tel un accessoire de mode mettait un valeur une main ou une chevelure. Le jeune homme récupère la larme solitaire restée sur la joue de l'autrichienne. La première et la seule qui avait coulé. Les autres embuaient encore son regard. Puis il l'embrasse. Doucement. Sur le front. Comme un frère avec sa sœur. Mais ils ne le sont pas.

Iris ferme les yeux quelques instant, ce qui a pour effet de faire couler ses larmes sur ses joues, écrasées par les paupières venant de les expulser loin de ce regard. Puis elle les rouvre. Ils sont rouge et humide, encore. Au début, quelques élèves les disaient jumeaux. Balivernes. Mais ils se ressemblaient assez, en effet.

«- Au croisement des cœurs brisés, on s’est sans doute heurter. »

Iris ne rit pas. Elle pourrait. Mais l'autrichienne ne peut pas. Il n'y a rien de drôle dans cette comparaison avec une altercation en voiture. Au contraire, cette phrase est assez triste, en y repensant. Mais Irydessa ne le lui dit pas, alors qu'il s'assoit sur la seule chaise de la pièce, juste devant le bureau de la demoiselle. Juste devant son croquis, réalisé pour ses études.

«- Mais, je me suis sauvé. Pas doué, pour les constats. Paraît que mon assurance ne veut plus couvrir les dégâts. Je dois être fiché dans l’AGIRA. »

Lun reste sur son idée de voiture. Très classe. Mais soit. Iris s'assied sur son lit, faisant ainsi face au jeune homme. Elle garde le silence. Depuis son entrée, aucun son n'a passé les barrières de ses lèvres. Peut-être parce qu'elle ne trouve rien à répondre. Ou qu'elle ne le veux pas, craignant d'envenimer les choses. C'est possible aussi.

«- Tu m’en veux, n’est-ce pas ? »


"- Je sais... que le cœur ne se commande pas. Qu'il a ses raisons que la raison ignore... Mais malgré tout... Oui Lun, je t'en veux, un peu."

La jeune femme ne réussit pas à dire quoi que ce soit d'autre et se contenta de continuer à fixer le regard de Monsieur Marv, les lèvres fermées. L'autrichienne a l'impression d'avoir le cœur dans un étau. De l'avoir passé au couteau éminceur ou au rouleau compresseur. La sensation est désagréable d'autant qu'elle la colle depuis plusieurs mois déjà. Comme si son chagrin ne pouvait se tarir. Et elle se sentait seule, tellement seule. Au début, elle avait cherché à sortir, à voir ses amis. Aujourd'hui, elle n'essayait plus. Même sourire lui était devenue difficile et, pour en apercevoir un sur son visage, il fallait ouvrir un magazine de mode.

"- Pourquoi es tu là, Lun ? Je ne tiens pas à remuer le couteau dans la plaie, tu sais ?"
sa voix se cassa sur la fin de phrase, alors que les larmes assiégeaient à nouveau des yeux.
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