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 M.U.G - son chez lui

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MessageSujet: M.U.G - son chez lui   M.U.G - son chez lui EmptyLun 29 Nov 2010 - 4:36

Samedi 28 novembre 2010,
5h58.


Citation :
- Boîte de réception -
- Lena -
Te rappelles-tu de la fois où nous nous sommes embrassés ? Tu puais l’alcool à des kilomètres, tu sortais d’une bagarre avec un mec qui m’avait dragué, et je n’en revenais pas de te voir devenir aussi brusquement agressif et violent. Pendant un moment, je ne te reconnaissais même plus. Je savais pertinemment que tu ne m’écoutais pas, je parlais dans le vide, à un mur impénétrable qui me fixait différemment et ce regard que tu me jetais me terrifiait, parce qu’il ne ressemblait plus au même que j’aime habituellement contempler : en fait tu me désirais depuis le début, n’est-ce pas Maximilien ?
Lorsque tu m’as soudainement prise, puis embrassé, tout mon corps entier me brûlait de l’intérieur… j’avais espéré ce moment beaucoup trop longtemps. Tu es mon premier grand amour.

Je t’ai toujours aimé et t’aimerai toujours.

Le jeune garçon aux cheveux fraîchement colorés de noir bleuté, le regard profond et très attaché à sa lecture qui s'humidifiait de ligne en ligne, Maximilien Ulrich Gabriel - plus connu sous le surnom de M.U.G - lisait, relisait encore et encore, le texto de Lena qu'il avait précieusement conservé sur son ancien portable. Il était d'ailleurs saturé de tous les sms d'elle qu'il avait pu conserver, notamment les plus récents.
Qui est - ou plutôt - était Lena ? Elle était autrefois sa meilleure amie, et ce, depuis sa plus tendre enfance. En grandissant il découvrit en réalité avoir des sentiments pour elle ; l'attirance entre les deux se développait un peu plus chaque jours et se concrétisa lors d'une soirée bien arrosée que Maxi avait plus particulièrement profité. Il avait fini par provoquer une baston avec un gars. Ce gars en question qui traînait trop autour de Lena s'était retrouvé avec un bel œil au beur noir, Monsieur MuG étant très possessif et jaloux maladif. Nos deux tourtereaux s'étaient retrouvés à s'embrasser dans un lit, sans que rien d'autre ne se produise, mais les sentiments et l'envie étaient bien présents.
Un soir banal, la jeune fille était partie à son cours de danse et en traversant la rue ne put échapper au destin : une voiture la renversa et tua sur le coup. C'était la vie, et rien ni personne n'y pouvait quelque chose.
M.U.G avait fini par sombré dans une sorte de mutilation mentale, bien qu'on l'ait guéri de sa grande dépression peu après l'accident de sa bien-aimée, ce drame avait laissé de lourdes séquelles. Il se retrouvait à coucher de-ci et de-là, avec la première venue. Il est certes un homme qui a des besoins naturels, mais cet homme n'était pas un animal, il se mutilait l'esprit, il se torturait lui-même en couchant avec toutes ces filles. C'était une manière à lui de souffrir, comme une encre transparente sur un bout de papier. Il ne voulait pas laisser de marques visibles. Il ne voulait plus inquiéter sa famille, sa sœur, sa mère & son père qui s'inquiétaient énormément pour lui. Maximilien en était très conscient, mais il n'y avait pas d'autres échappatoires. Il se devait de vivre, continuer de vivre en hommage à Lena, mais il n'en était plus capable, il n'avait plus la force nécessaire, bien qu'il ne l'ait jamais réellement eu, il se sentait incapable de vivre sans elle.
L'amour, un sentiment si puissant qui est capable de combler tous vos désirs, mais aussi capable, en un instant, de vous reprendre ce qu'il vous a octroyé : votre raison de vivre.

Le petit matin resurgit promptement ses premières lueurs. Mug n'avait pas dormi de la nuit. C'est quand l'aube apparaissait qu'il se couchait, dormant toute la journée et ratant ses heures de cours. Depuis plusieurs jours, il s'était habitué à ce rythme de vie très instable, se laissant aller une fois de plus, sans l'effort ultime de survivre pour de bon et d'abattre cette souffrance qui le ronge depuis des mois et des mois. Si facile à dire... mais à faire : une toute autre paire de manche.
Il ôta ses vêtements et enfila seulement un assez court caleçon beige grisâtre, plutôt décoloré, pour se retrouver torse nu sous sa couette froide et vide. En couchant avec des filles, n'importe où, n'importe quand, il comblait ce froid et ce vide. Et cet agissement fonctionnait sur les mêmes principes qu'une clope : la première est désagréable, petit à petit on s'y habitue et on finit ensuite par ne plus pouvoir s'en passer, et petit à petit ça vous détruit de l'intérieur. Mug chopa son ipod disposé sur le chevet installé à la droite du lit et écouta quelques chansons avant de fermer les yeux et de s'endormir, l'esprit persécuté, mais beaucoup trop fatigué de suivre des plus normalement le déroulement de son existence, qui aurait dû se faire avec une plénitude longue et tenace.

À son réveil, c'est-à-dire quinze heures passées, il se leva avec l'idée ferme de prendre l'air. L'étudiant enfila un jean large et troué, un pull noir par-dessous un blouson sans manches au coloris bleu foncé et un bonnet également noir qu'il transposa au milieu du crâne laissant le vêtement touché l'arrière de sa nuque. Après avoir quitté les résidences, il se dirigea vers le campus de l'académie pour se rendre plus facilement au centre-ville, mais il croisa sur sa route une connaissance qu'il ne reconnu immédiatement, puis qu'il bouscula involontairement.

« Merde désolé, je t’avais pas vu… », son regard scruta alors le visage de la personne, poussé par une infime curiosité. « Hey, Iry ! Ca va ? Je t’ai même pas reconnu. Tu fais quelque chose cette aprèm’ ? »


Dernière édition par Maximilien U. G. Le Roy le Sam 4 Déc 2010 - 1:51, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: M.U.G - son chez lui   M.U.G - son chez lui EmptyVen 3 Déc 2010 - 21:42

    * L'eau coule sur un corps blanc, le réchauffant au passage. Une rose de douche fait mousser du savon sur la peau laiteuse. L'instant est agréable, quoique trop bref au goût d'une jeune blondinette. Pas le temps pour un bon bain chaud avec sels, produits moussant et autres délices que l'on peut se procurer au moment de se laver, comme des perles et des billes de bains.

    * Irydessa du Plessis Bellière finit par sortir après avoir coupé le courant de l'eau. Se saisissant de la serviette qu'elle avait prit soin de préparer avant de se laver, l'étudiante se sécha en tamponnant délicatement son épiderme. Une fois que le corps de la mannequin fut sec, cette dernière épongea doucement sa chevelure solaire avant de se saisir d'un sèche-cheveux qu'elle mit en route. S'armant d'une brosse, la populaire coiffa sa tignasse avec application tout en la séchant.

    * Le corps et la chevelure bien secs, l'Autrichienne se passa de la crème sur le corps afin de nourrir sa peau pour éviter que celle ci ne s'assèche. Enfin, la demoiselle sortit sa trousse de maquillage et appliqua fards et crayons sur son fascié dans le but de l'illuminer par de chatoyantes couleur, tout en restant dans un thème sophistiqué mais discret. Un peu de rose sur les joues et les paupières, un trait de khôl au ras des cils et un brin de gloss translucide, voilà que la populaire était fin prête.

    * La séduisante Iris alla à son armoire et passa un jean noir, orné de strass sur chaque fesses. Un pull couleur crème fit office de haut. Par la fraîcheur hivernale qui régnait dehors, le thermomètre frôlant le zéro, mieux valait être prévoyant. Il serait malvenu de tomber malade alors que les fêtes de Noël et fin d'années approchaient à grand pas.

    * Irydessa s'installa à son bureau afin de rédiger quelques mots sur un papier, qu'elle avait l'intention d'envoyer à son père, en passant devant la poste tout à l'heure. Prenant son stylo plume, l'Autrichienne commençât à écrire en allemand, avec des lettres biens rondes, comme aiment les professeurs, en général. L'écriture soigné qu'affectionne la maîtresse.

    " Papa. Je t'écris ces quelques mots pour te dire qu'ici, tout va bien. Mes résultats sont correct. Je n'ai que peu de nouvelles de toi, j'espère que tu va bien ? Pour répondre à ta dernière lettre, pour la fête d'Halloween, je suis sorti avec les enfants de l'orphelinat, nous avons été demandé des bonbons et,avec les plus grands, nous sommes allés visiter une maison "hanté". C'était assez sympa.

    Pour ce qui est de Lun... Non, les choses ne ce sont pas arrangé, à ce qu'il me semble. Je sais que les révélations de mon amour, bien que cela date de quelques semaines maintenant, on jetés un froid sur notre relation. Mais je le comprend... J'espère que les choses s'arrangeront enfin, car je suis très peiné de ce qui arrive...

    Je t'embrasse cher papa et te dit à bientôt.

    Baisers,

    Irydessa.


    * Chaussant des bottes de la dernière collection de Kyle du Plessis Bellière, son père, la séduisante quart de sang hongrois ouvrit la porte de sa chambre. Attrapant son sac en vitesse, la belle Irydessa sortit. Une fois dehors, la populaire ferma la porte à clé et s'enfonçât dans les couloirs en direction de la sortit, avec l'intention d'aller faire un tour en ville.

    * La jeune femme parcouru bien des couloirs et se trouva fort surprise de n'y croiser personne à cette heure de l'après-midi. Arrivant dans le hall, l'étudiante passa les portes en saluant au passage une élève de classe inférieure, peut-être en seconde ou première, qui venait de lui souhaiter de passer une agréable journée. C'était un Samedi. Les élèves semblaient avoir tous désertés l'établissement.

    * Enfin dehors, la demoiselle parcouru l'allée en un rien de temps afin de rejoindre les jardins pour profiter de l'air pur qu'offrait l'endroit. Dix minutes après, l'Autrichienne prit la direction de la ville. Elle y arrivât rapidement et commença à flâner dans le centre ville pour faire du lèche-vitrine. C'est en s'adonnant à cette activité qu'un jeune homme bouscula la jolie jeune femme. C'était Maximilien, un garçon bien connu de la quart de sang Hongroise.

    « Merde désolé, je t’avais pas vu… Hey, Iry ! Ca va ? Je t’ai même pas reconnu. Tu fais quelque chose cette aprèm’ ? »

    "- Oh et bien je m'ennuyais alors je suis sortit, je me suis dit qu'un peu de shopping m'occuperait. Et toi, qu'est ce que tu fait Max' ?"
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MessageSujet: Re: M.U.G - son chez lui   M.U.G - son chez lui EmptyVen 3 Déc 2010 - 23:36


Fine silhouette, allure élégante, cheveux resplendissants, c'était effectivement bel et bien Iry qui se tenait devant lui. Tous deux étaient amis et se connaissaient depuis la rentrée de cette année, c'est-à-dire avril 2010. Ils n'avaient pas souvent d'occasions pour prendre le temps de converser et ainsi se donner les nouvelles du jour, en fait, un sms de-ci de-là suffisait généralement, mais être en compagnie d'Iry annonçait, chez MuG, une merveilleuse journée en perspective. Un air légèrement gêné, le garçon joyeusement surpris par cette rencontre inattendue, caressa maladroitement sa propre chevelure, le sourire à un coin de ses lèvres.

« Rien de spécial… En fait, je me demandais si ça te disait d’aller boire un verre ? Ça fait longtemps qu’on s’est pas parlé toi et moi. Et puis j’suis sûr qu’un peu d’shopping te tenterait, n’est-ce pas ? », lui demanda-il, le ton enjoué. Le jeune homme sortit machinalement des clés de sa poche et s'amusa inconsciemment avec, les faisant tournés d'un sens à un autre, attendant la réponse de son interlocutrice. Ces clés étaient plus précisément les clés de sa voiture : Max a eu récemment son permis, il en avait donc profiter pour se rendre au centre-ville et s'était garé peu-avant la bousculade involontaire. Il n'avait pas l'intention de se servir immédiatement de son véhicule, étant à peine arrivé, mais l'idée d'emmener Iry chez lui, dans sa résidence d'étudiant à une dizaine de minutes d'ici en voiture, lui traversa quelque peu l'esprit. La belle autrichienne était une ravissante jeune femme qui habituellement, ne laissait jamais de marbre la gente masculine ; Max n'y échappait pas, elle lui plaisait, bien qu'il n'est jamais rien fait avec elle, la considèrant comme une amie, avoir une relation amicale et plus si affinités ne le dérangerait absolument pas. Soyons honnête : un homme reste un homme. Cependant, un homme a ses fantasmes, certes, mais un homme connait ses limites et Max jamais ne serait capable d'imposer ses envies et pulsions à quiconque - ou presque - . Il me semble bien néanmoins, qu'une fine, seulement très fine barrière protège l'amitié à l'attirance qu'un humain puisse ressentir vers un autre, ami ou non. Bref.

Maximilien rangea ses clés dans la poche de son pantalon, et sur un élan de stupidité, il prit la main de la jeune fille l'embarquant avec lui sans attendre sa décision : elle n'avait qu'à être moins jolie, car monsieur-l'impatient voulait à présent passer la journée avec elle. Des mauvaises pensées le tracassaient depuis des mois et des mois, prendre un peu de temps libre avec une personne agréable ne lui ferait que du bien et lui permettrait de s'extérioriser une journée de sa bulle marginale. Aujourd'hui, plutôt ce soir, annoncerait peut-être une nouvelle mutilation mentale, qui sait ? Il n'espérait vraiment rien, juste que le beau temps puisse continuer d'être aussi ensoleillé en cette saison frêle et glaciale.

« Un thé bien chaud, je sais que tu aimes les thés, une conversation bien longue, et du shopping bien cher pour aujourd’hui, avec moi, t’as pas le choix ma Belle. » lui assura t-il, confiant et sûr de lui pour lui fournir un peu plus d'assurance qu'à l'habitude, parce que bien qu'il soit un incontestable protecteur envers ses amis et proches, bien qu'il soit gentil, très attentionné, il reste parfois trop maladroit, notamment dans ses paroles. Ça restait néanmoins assez rare.
Max tenait continuellement la main d'Iry, il se dirigeait vers un Starbucks Coffee, une entreprise américaine de cafés internationalement très répandue, où il aimait s'y réfugier tranquillement.
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MessageSujet: Re: M.U.G - son chez lui   M.U.G - son chez lui EmptyMar 4 Jan 2011 - 11:10

Silhouette fine et élancée, d'une assez grande taille, une élégante allure, une blondeur resplendissante... Et des yeux tristes. Si tristes. Ce ne pouvait être qu'Irydessa. Car elle avait ce petit quelque chose d'indescriptible qui la faisait paraître tellement fragile. La populaire avait ces yeux... Ceux du malheur. En se plongeant dedans, on lisait le désespoir.

Les fêtes de la Noël approchaient à grands pas et une fois de plus, Ezekielle du Plessis Bellière n'assisterait pas aux festivités. Et l'anniversaire de sa mort approchait. On comprend alors que la jolie blonde qui était sa fille n'aille pas bien en cette période. De plus, la belle Iris s'était renfermée sur elle même depuis que Lun l'avait repoussé en Mai. Déprimant, elle sortait de moins en moins et donnait de moins en moins de nouvelles. De plus, elle ne tenait pas à entendre les railleries des autres étudiants, car comme quand on est populaire tout se sait, les déboires amoureux de la mannequin étaient désormais un secret de polichinelle.

«- Rien de spécial… En fait, je me demandais si ça te disait d’aller boire un verre ? Ça fait longtemps qu’on s’est pas parlé toi et moi. Et puis j’suis sûr qu’un peu d’shopping te tenterait, n’est-ce pas ? »

"- Le shopping me tente toujours. C'est ce qui m'aide, en général..." pas besoin d'en dire plus, il devait avoir compris que c'était une activité lui permettant de supporter l'absence de sa mère. "- Et un verre me tente bien." lui dit elle avant de murmurer pour elle même. "Même s'il j'aurai besoin d'au moins un litre d'alcool, pour oublier."

Lui était enjoué. Elle était déprimée. Curieux contraste. Paumée. La populaire était paumée, ne sachant plus vraiment ce qu'elle était. Irydessa avait besoin de respirer, de faire le point. Iris avait trop de choses en tête, trop d'occupations, à vouloir tout faire, elle n'arrivait plus à suivre. Et ses soucis ne semblaient pas vouloir cesser d'entraver sa route. Parfois, elle se disait qu'il lui fallait voir un psychologue pour s'en sortir, ne sachant point comment faire pour sortir toute seule de cet été dans lequel était sa vie. Y repensant en cet instant, la jeune femme se promis de prendre rendez-vous. Mais difficile à croire qu'en rentrant, elle le ferait vraiment.

Maximilien prit la main de la belle blonde, la sortant de ses pensées, du moins pour un temps. Trop occupée à suivre son allure, la jeune femme n'avait plus le loisir de penser à tout ses soucis et ce n'était pas plus mal. Espérons pour elle que les choses allaient s'arranger au plus vite. Récemment, il y avait eu un rebondissement dans l'affaire concernant sa mère. Peut être qu'alors l'espoir était à nouveau possible de retrouver le salaud qui l'avait tué ?

«- Un thé bien chaud, je sais que tu aimes les thés, une conversation bien longue, et du shopping bien cher pour aujourd’hui, avec moi, t’as pas le choix ma Belle. »

La demoiselle ne put retenir un rire. L'étudiant aurait au moins réussis cet exploit ce qui, en ces tristes jours, relevait du miracle. Il tardait à la belle de pouvoir rire et chanter à nouveau, de se sentir bien. Cela arriverait il un jour ? La belle se sentait tellement étouffée entre sa mère, Lun, ses études, l'orphelinat, le bénévolat, le mannequinat, les clubs...

L'homme l'entrainait à sa suite et la jeune femme ignorait totalement quel était l'endroit où il allait. Néanmoins elle lui faisait confiance, ce serait surement un endroit des plus agréables.
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