Murphy la ninja/agent secrète/pirate qui sait boire avec classe \o/ (ou pas) [Clos]

Journée de merde. Putain de journée de merde !
Morphée s’était levée du pied gauche ou sa bonne fée avait décidé de se prendre quelques vacances… Elle n’en avait aucune idée et elle s’en foutait.
La punkette avait pourtant commencé la journée avec optimisme et avec une grosse dose de bonne volonté mais tout s’était révélé catastrophique. Elle s’était tout d’abord rendu compte qu’elle n’avait pas fait de lessive et qu’elle n’avait plus de vêtements « convenables » à porter alors elle avait dû faire exception à la règle en enfilant des vêtements que ses parents lui avaient envoyé et qu’elle n’avait pas eu le temps de customiser : un jean slim noir simple et un tee-shirt rose pâle avec un petit chaton dessus. Vous imaginez la honte ?

Ne perdant tout de même pas sa bonne volonté du matin, elle décida d’essayer de customiser un peu le tout en gribouillant un peu le chaton, en rajoutant quelques trous, clous et trombones et en rapiéçant son jean. Pour être à peu près convenable, quoi !
Du coup, forcément, elle s’était retrouvé être en retard au cours de maths et cet abruti sadique lui avait fait la morale, elle s’en fichait un peu mais il avait décidé de la coller au moment où ça l’arrangeait le moins : c’est-à-dire sur ses activités de club. Forcément, la jeune fille avait un peu protesté, elle n’avait pas se laisser faire comme ça, namého ! Eh bien ce sadique de première classe avait rajouté les heures de colle sur toute la semaine et il l’avait menacée de la faire virer si elle continuait ainsi. En temps normal, elle aurait haussé des épaules, se fichant éperdument de tout ça mais en ce moment, elle était en pleine période créatrice au club d’art et elle voulait à tout prix finir son œuvre. La punkette se soumit donc au professeur à la surprise générale.

ABRUTIIIIIIIIII !

Tu ne perds rien pour attendre.

Je finis ce que j’ai à faire et crois-moi, tu vas le regretter.

C’est là que les pensées sombres commencèrent à faire leur apparition dans l’esprit de la jeune fille à la crête iroquoise. Elle pensait qu’elle avait eu son lot de mauvaises surprises pour la journée mais non ! Le nouveau directeur la convoqua dans son bureau et il la réprimanda fortement sur sa coupe de cheveux fantaisiste. Elle devait à tout prix reprendre une coupe de cheveux normale d’ici peu où elle serait expulsée de l’académie.

Mais bordel de chiooooootte

Je m’en fous de vos conneries

Je veux juste finir mon dessin, c’est si difficile à comprendre ?

Elle dû donc se changer et mettre une casquette pour la fin de la journée. Morphée se retrouva donc en tenue de sport verte foncée avec une casquette assortie. Vous imaginez l’horreur ?
C’était tellement pathétique qu’elle dû battre en retraite et retourner se terrer dans sa chambre pour le reste de la journée.
Donc c’est une jeune femme à l’air torturé et aux grands cernes qui sortit finalement de sa chambre lorsque l’heure du dîner sonna. Elle avait refait sa crête et avait remit ses vêtements du matin.
Avec l’agilité du ninja et la discrétion de l’agent secret, elle déboula dans les couloirs du lycée, n’hésitant pas à faire une roulade à la James Bond dès qu’une silhouette un peu étrange passait dans le coin :

Et bam j’me jette à terre !

Zioup, je rampe

et Viouuuuuuu je roule sur moi-même

Paf j’me relève comme si tout était normal et je refais ma coupe avec classe pour recommencer tout ça trois mètres plus loin…

« Trop cool, hein ? Je sais, je sais… J’ai grave la classe ! »

Se disait la charmante punk en se baladant de la manière la plus grotesque qu’il soit dans les couloirs de Keimoo. Une fois son objectif en vue, elle fonça dessus pour finalement pousser un grand soupire de soulagement. Enfin elle avait quitté les murs de cet enfer !
Se baladant dans les rues sans réel but, elle remarqua enfin un bar. Un petit sourire malicieux se dessina sur son visage : que faire de mieux lors d’une soirée de solitude ? Se bourrer la gueule, voyons !
Hop hop hop, sitôt dit, sitôt fait ! La jeune fille à la crête iroquoise se retrouva devant une série de cocktails très colorés mais surtout très fort et au bout de trois ou quatre plateaux remplis de petits verres du genre, elle n’était plus tout à fait lucide. Continuant ainsi, elle se retrouva bientôt à courir sur le comptoir :

« CAP’TAIN MURPHY A L’ABORDAAAAAAGE ! ON VA DETROUSSER CETTE BANDE DE MINABLES, MOI J’DIS ! »

Chercher la logique… La jeune punkette arrivait mieux à parler japonais lorsqu’elle était bourrée… Mais cela ne finit pas là, bien au contraire ! Voyant vaguement une forme féminine qui semblait avoir environ son âge, elle s’allongea sur le comptoir de façon à être face à elle devant le regard ébahi des autres clients qui n’osaient pas réagir avant de déclarer :

« Yo ! Ça t’dit de venir brûler le proviseur avec moi ? Après on s’embarque en direction d’Hawaï et on… On… »

Moment d’intense réflexion qui ne dura que deux secondes car elle se déconcentra totalement pour passer à un autre sujet :

« T’façon moi je m’en fous, quand je serai grande, je deviendrais pirate ! C’est trop classe les pirates : ça boit comme un trou, ça sait faire la fête et c’est riche… Tu veux devenir un pirate avec moi ? »

Ouvrant davantage les yeux, elle essaya de regarder mieux la jeune fille en face d’elle et finit par sortir :

« Hey depuis quand t’as une jumelle, toi !? »

Spoiler:

|Dsl, complètement foiré --" Je me rattraperai au prochain ><|


Nouveau règlement, nouvelle habitude… Pour la plupart des lycéens de Keimoo. Ok pour porter la nouvelle tenue vestimentaire, ça ne la dérangeait absolument pas. Par contre, chanter dès 6h du matin, hors de question. Fallait vraiment être con pour faire ça. La plupart des élèves étaient étrangers et ne connaissaient absolument pas l’hymne nationale. Même elle, qui était japonaise ne connaissait que quelques paroles. La bonne blague du nouveau directeur, il avait de l‘humour celui là. C’est pourquoi, la demoiselle s’était contentée de rester dans son lit tandis que la plupart s’égosillaient. Yume n’était pas du genre à se lever tôt. Surtout lorsqu’elle rentrait à 4h du matin avec plus d‘alcool que de sang dans le corps. Dieu créa l’Homme, mais l’Homme dépassa Dieu en créant l’alcool et la drogue. Conclusion : Le tout puissant ne servait plus à rien. Elle adorait sa logique décidément.

Sauf qu’elle avait pas prévu d’atterrir dans le bureau du CPE. La cause ? Ce n’était même pas pour son absence du matin, mais parce qu’elle avait un leggings sous sa jupe. Y avait pas écrit dans le règlement qu’elle n’avait pas le droit, bordel. Et la voilà coller pour insolence. Il tuait dans l’œuf les efforts que la rebelle avait voulu faire, le vilain. Et chose spectaculaire, la demoiselle s’était contentée de sourire à ses mise en garde avec son adorable frimousse innocente. Heureusement, sa journée n’était pas perdue puisque Tsumi lui remonta le moral… A sa façon. C’était donc en courant dans tous les sens dans les couloirs que la demoiselle évita la déprime. La rebelle détestait être collée, ça nuisait à sa liberté. Donc la solution, c’était de s’accorder un peu de liberté supplémentaire dans les bars.

Les cours finit, la demoiselle se changea pour mettre une robe noire tout ce qu’il y a de plus simple et sortir le plus tôt possible du lycée. Hors de question d’escalader le portail, si elle pouvait éviter. Bah c’est vrai, la rebelle était toute petite, enfin pas pour une japonaise, mais bon. Cette dernière n’allait pas s’attarder sur ça. Elle avait hâte de commencer sa soirée.

Dans son petit coin tranquille à l’abris des regards Yume était en train de fumer du cannabis qu’elle avait piqué à Tsumi. Il allait finir par la tuer un de ces jours si elle continuait à être aussi inconsciente avec lui. Le bon côté, c’était qu’au moins, elle ne s’ennuyait pas lorsqu’elle était avec lui. Il lui arrivait toujours quelques choses lorsque la racaille était dans les parages. Il lui avait bien cassé un bras. Oui, c’était de sa faute, elle n’avait pas beaucoup de souvenir mais elle se souvenait très précisément qu’il était tombé sur elle alors qu’elle courait dans la forêt. Donc entièrement sa faute si elle avait dû aller à l’hopital. Au moins, elle n’avait plus son plâtre et désormais, elle se trimballait avec quelques bleus.
Elle se mit à rire toute seule à force de penser à lui. Il était comique dans sa façon. Et elle aussi, puisque allongée sur son banc, la demoiselle se laissa tomber par terre, toujours hilares des moments que Yume passait à Keimoo. Et ce n’était pas le sol qu’elle venait de saluer qui allait l’en empêcher.

Se relevant au bout de quelques minutes, la rebelle décida de fumer un autre joint histoire de planer encore quelques heures. Et elle arriva dans un bar avec des Shooters devant elle. L’adolescente comprenait pas tous ce qu’il se passait, mais apparemment la lycéenne s’était rendue dans un bar et on lui payait des verres. Bah elle allait pas s’en plaindre. Surtout qu’elle était en compétition avec un mec pour savoir lequel craquerait en premier. Se laissant porter par l’ambiance, la rebelle ingurgita des verres sans vraiment faire attention à ce qu’elle faisait. En tout cas, il lui semblait avoir gagné.

Bah il était temps de se lever. Ca tourne, ça tourne et ça titube comme un ivrogne avec un sourire béat. Elle voulait un autre verre. Ca marche sur les pieds et ça se tient contre les clients du bar. Elle avait du mal à tenir debout. Intense réflexion pour ne pas s’écrouler par terre morte de rire. Enfin le comptoir après le parcourt du combattant. Yume put enfin remarquer qu’il y avait de l’ambiance au comptoir. Y avait une strip-teaseuse dans les parages. Ah bah non, juste une punk qui semblait lui parler.

-Proviseur ? Connais pas proviseur, moi !

Pourtant ça lui disait quelque chose, vraiment. Mais la drogue limitait la connexion des neurones. Bah elle pourrait s’en passer ce soir.

-Tu parles trop viiiiiiiite… Ah nan, moi j’suis pas pirate. Je suis bourrée. J’ai perdu modération quelques part.

Hors sujet la rebelle. Mais ça ne l’empêchait pas de secouer les mains dans tous les sens, et d’aller sur le comptoir pour accompagné sa nouvelle amie du soir. Mais, elle se ramassa littéralement sur le sol pour la deuxième fois de la soirée. Qu’importe qu’elle riait, elle ne sentait plus rien à ce stade. Mais ce que venait de dire la punk la déroutait.

-Où que t’as vu ma jumelle cachée ? Mes parents y avaient jamais dit qu’ils avaient eu deux enfants. Bah c’est pas grave, je vais la retrouver un jour comme dans les films. Ouais, ouais, ouais.

Prenant un verre qu’elle avait à porter de main, la lycéenne ne percuta même pas que c’était celui d’un autre client. Elle le but d’une traite, sans même que le propriétaire le remarque. Remontant sur le comptoir avec difficulté, la demoiselle se tenait debout sans être très stable.

-Je suis pas pirate. Mais je veux bien faire un stage. Peux avoir du rhuma, nan, c’est pas ça, rhumy ? Nan c’est pas ça non plus… Rhumka ? Merde, j’ai oublié comment s’appelle. Oh je sais… Rose Marie. Ou pas. En fait, je crois que c’est Rhum tout simplement.

Apparemment, soit la jeune femme qui lui faisait face n’avait pas bu autant qu’elle, soit elle supportait mieux l’alcool car ses paroles étaient grammaticalement bien construites quoique sans véritable sens. Après que Morphée l’ait éclairée sur son état : on ne savait jamais, peut-être que la brune n’était pas au courant qu’elle était complètement déchirée, celle-ci se mit à lui répondre :

-Oui, oui, Madame, je suis complètement bourrée. Mais, mais, mais… Jack Sparrow était tout le temps bourré. Et c’est devenu un génie complètement fou. Alors je peux devenir pirate, d’abord ! Et je peux même danser de la polka avec des échasses.

Alors…Pour tout vous dire, la punk avait déjà beaucoup de mal à se concentrer pour comprendre tout le japonais lorsqu’elle était sobre alors quand elle était bourrée, c’était comme si la brunette se mettait à causer avec un vieux mammifère domestique omnivore de la famille des porcins complètement bouché. Fin bon, en gros, même avec toute la concentration et la bonne volonté qu’elle possédait à cet instant précis, la jeune femme à la mohawk ne comprit que la dernière phrase à laquelle elle se raccrocha grâce au mot « polka ».
Pourtant, elle partit automatiquement sur autre chose et finit simplement par dire que la télé, c’était le Mal. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait jamais vraiment regardé ça lorsqu’elle était petite, ses parents préféraient lire les journaux et ils trouvaient que ce n’était qu’un ramassis d’imbécilités. De plus, ses amis punks pensaient également la même chose alors elle n’avait jamais trouvé de réel intérêt à ce petit écran carré.
Chose à laquelle son amie de beuverie répliqua :

-Le sexe, la drogue et l’alcool, c’est très très mal

Fichtre ! Avait-elle affaire à une religieuse qui avait pété une durite (« chier une brique » en américain) à force de prières et de piété. Bah pourtant, elle était vachement sexy pour une bonne sœur dans sa robe noire…

-Mais qu’est-ce que c’est bon !!!

Ah bah non. Ce n’était pas une bonne sœur… Et puis, de toute façon, elle aurait été trop jeune pour être bonne sœur, elle devait à peu près avoir son âge voire peut-être un peu plus.
Oui Morphée était une accro du sexe, oui elle aimait la drogue, oui elle buvait. Elle détruisait sa vie à petit feu mais elle s’en fichait complètement. On a qu’une vie disait le dicton alors autant en profiter pour la détruire à fond puisqu’elle n’avait aucune attache spéciale. Pas d’amour, pas d’amitié, pas de liens familiaux forts. Rien. Rien de spécial n’intéressait la jeune femme, elle avait choisit de « ne pas choisir la vie » comme disait son film préféré : Transpotting. Certes, elle n’était pas dépendante à l’héroïne, elle avait touché quelque fois à ces conneries mais s’était limitée à la cigarette. Du moins, pour l’instant.

Si on demandait à Morphée ce qu’elle souhaitait faire plus tard, elle ne pourrait que répondre qu’elle voulait s’amuser car elle n’avait que ça d’intéressant dans la vie. De toute façon, si elle regardait le futur, elle se voyait prostituée, camée, reniée par ses parents. Elle finirait sa vie sur le trottoir, morte d’une overdose sans avoir connu l’amour, sans avoir eu de véritables amis et sans toit où elle pourrait se protéger du mauvais temps et du froid. Et vous savez quoi ? Elle s’en foutait complètement ! Si c’était son destin, elle l’accepterait. Si elle devait mourir avant, elle l’accepterait également. La punk n’avait aucune volonté. Elle se laissait simplement porter paresseusement par la vie, pitoyable, non ?

Revenons à un sujet plus enthousiaste. Pour l’instant, elle gardait sa jeunesse et pouvait se permettre ses conneries sachant pertinemment qu’elle ne regretterait rien plus tard. La jeune femme qui lui faisait face venait de lui parler, elle devait répondre. Ce qu’elle fit de la manière la plus intelligente qui soit :

-Mais le rhum c’est l’alcool des pirates. Tu comprends paaaaas !

Ignorant totalement les paroles de son amie d’une soirée, elle commanda de la vodka pour les deux commères. Autant que son argent serve à quelque chose d’utile. Elle ne l’utilisait ni pour le matériel scolaire, ni pour ses vêtements qu’elle créait elle-même alors tout passait dans l’alcool ou la drogue lorsqu’elle décidait de se lâcher un peu (trop souvent, d’ailleurs).

-Coupine Vodka !!! Vodka, vodka, vodka…

Elle emporta Morphée dans une sorte de danse ressemblant vaguement à un tango auquel la punk s’adonna avec passion. Quand on fait quelque chose, on le fait jusqu’au bout, namého !
Chantant de sa voix grave et accentuée, elle reprit les paroles de la brune :

« Coupiiiiiiiiineuuh Vodka, vodkaaaa ! Coupine Vodka ! Da ! »

S’arrêtant brusquement, sa compagne de beuverie la fixa un moment avec un air reflétant toute l’intelligence du monde concentré en un seul regard pour sortir :

-Au fait, t’es qui ?

Hasardant, Morphée répondit presque en doutant de sa propre réponse :

« Murphy ? »

Malheureusement, la jeune femme n’ayant pas vraiment bien articulé sortit quelque chose ressemblant vaguement à « Muffin ». Elle n’était pas très curieuse mais cela la gênait de ne pas pouvoir poser de nom sur le visage plutôt trouble de sa compagne, elle lui retourna donc la question d’une manière monosyllabe :

« Toi ? »

Bin oui, il fallait avouer que son état n’était pas franchement joli-joli à voir, elle tanguait dans tous les sens, comme si elle était sur un bateau en pleine mer. Même sa tête ne semblait plus vraiment comment se positionner et roulait dans tous les sens si bien qu’elle regardait le plafond, puis le sol, puis sa commère et enfin le plafond. Au bout d’un moment, elle sortit :

« Fistre ! On est en pleine tempête ! Mousaillon, larguez les mamarres… Ou les homards… J’sais plus ! Mais larguez-les ! »

Complètement incapable de prononcer « Fichtre » correctement, on aurait pu croire qu’elle avait un cheveu sur la langue. Au bout de quelques secondes de silence de sa part, elle hurla :

« PUTAIN MAIS TU VAS LE LARGUER OMAR, OUI OU MERDE !? »

C’est à ce moment-là que le patron du bar décida d’arriver avec plusieurs videurs en les saisissant tout en déclarant :

« Mesdemoiselles, vous gênez les autres clients du bar, veuillez débarrasser le plancher, je vous prie ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, les jeunes femmes se virent expulser avec la plus grande délicatesse que ces gorilles supra-musclés pouvaient posséder. Se retrouvant sur son séant, Morphée se releva avec indignation pour leur lancer :

« Bande de singe du Népal hyper-protéinés ! »

Y avait-il des singes au Népal ? Elle n’en avait aucune idée, elle ne savait même plus où se trouvait le Népal à cette heure-ci. Se retournant vers sa compagne de mauvaise fortune, elle lâcha :

« Bon… Soit on enfonce la porte et on retourne dans ce bar soit… »

Ses yeux pétillèrent soudain de malice tandis qu’un sourire machiavélique se dessinait sur son visage et qu’elle continuait :

« …Soit je te propose un jeu plutôt pas mal. Ça s’appelle le « Barathon », on doit faire la tournée du plus de bars possibles dans cette rue. »

Soudain beaucoup plus lucide, elle sentait que l’air frais l’avait rendue un peu moins bourrée qu’auparavant et elle arrivait maintenant à voir presque distinctement la jeune femme face à elle. Morphée remarqua donc que c’était en effet une jolie brune aux yeux noirs profond et au visage angélique. Elle avait l’air d’être la japonaise typique avec sa peau blanche et laiteuse et si la punk n’avait pas décidé d’en faire sa compagne de beuverie, elle en aurait bien fait son casse-croûte. Malheureusement, elle avait apprit qu’il se fallait pas toucher à ses amis, même ceux d’un soir !