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 Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]

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Ivory Lancaster

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MessageSujet: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyMer 7 Avr 2010 - 11:59



Premier pas dans l’appartement. Je dépose mes chaussures à côté des siennes et enfile les pantoufles avec habitude. Mes clés, mon sac, ma veste vont rejoindre leurs places respectives : guéridon, canapé, porte-manteau. Et je n’ai qu’une envie c’est de me faire couler un bain, d’y plonger en entier et d’aller me coucher juste après. La journée fut plutôt dure, car deux des membres de mon équipe manquaient à l’appel. On m’a demandé de faire l’accueil d’un représentant. A quoi pensait le chef, sincèrement ? A mettre mon poste en danger ? Ses farces il pourrait les garder pour les autres, je ne suis pas un employé à problème.

- Bonsoir ! !

Lloyd me regarde avec un sourire dans les yeux. Il sait, et je sais pourquoi. Voilà plusieurs fois qu’il me questionne à propos de mes sorties, des endroits où je vais quand je sors les week ends. Jusqu’ici je lui répondais vaguement, lui décrivant l’endroit comme un lieu de rencontre pour débauchés et pervertis. Je le sentais venir. Il m’a demandé de l’y amener. Si au début je ne l’ai pas pris au sérieux il m’a vite fait comprendre le contraire. Soit. Alors j’ai choisi une soirée sans thème. Il est hors de question que j’emmène mon petit frère aux soirées « Hot Dog » de la boîte. Il manquerait plus que ça. Un vendredi soir c’est parfait, c’est ouvert tout public, il y a des jeunes de son âge, et moins de situations inhabituelles.

- Ta journée s’est bien passée ?

Je hoche légèrement la tête. Je lui ai promis cette soirée, je n’ai pas à faire ma pauvre victime ce soir, il aura ce qu’il voudra. Et puis ça nous fera l’occasion de sortir entre frères.

- Pour ce soir, j’ai invité des amis à se joindre à nous. Ce ne sont pas ceux de la dernière fois, rassure-toi.

A savoir que la dernière fois, il m’avait ramené de vrais connards, des gars sans cervelle qui aimaient à brutaliser des filles visiblement aussi démunies qu’eux.

- Ça ne te dérange pas ?

Je secoue la tête. Non, c’est un peu ta soirée, Lloyd. Tu invites qui tu veux. Je me sers une bière, fraîchement sortie du frigo, tout en me laissant choir dans le canapé. Bonheur. Il est dix-neuf heures passées, et dans trois heures je serai lavé, habillé, et prêt à passer une soirée folle sans alcool parce que j’aurais du monde à reconduire à la fin. Youpi.

- Tu es fatigué ?

Non, ne t’inquiète pas, Lloyd, ta soirée se passera bien. Je lui souris et me lève pour prendre la salle de bain en otage.

- Ils seront là dans une heure.

Ah. Ils viennent ici ?

- Oui, je les ai invités à passer d’abord ici, pour qu’ils fassent ta connaissance.

Faire ma connaissance… J’espère qu’ils n’attendent pas trop de moi à ce niveau-là.

***


Trouver une place en centre-ville, voilà une entreprise tout à fait hasardeuse. Trouver deux places, c’est chercher les ennuis. Mais on trouve. Le voyage a été agréable somme toute, ils ont parlé, crié, chanté, aidés par l’alcool qu’ils ont déjà consommé chez nous. Ils avaient apporté des bouteilles de vin, et deux de saké. Nous les avons fini. Et je ne compte pas non plus lorsqu’ils ont tous pris un verre de whisky parce que c’était une nécessité de culture générale. Ils n’en avaient jamais bu, il fallait bien les instruire.
Ils me posèrent des questions, souvent en mode compliqué, très curieux de savoir comment je m’en sortais dans la vie. Lloyd, heureusement, a bien voulu expliquer tout ça à ma place. Comme toujours en fait. Mais après, ses amis ont tout simplement oublié que je ne parlais pas. Ils apprennent vite les gosses de nos jours. Je pouvais répondre à presque tout par oui, non, un chiffre, ou une expression. Ils sont charmants.
Au vu du monde qui semble se trouver dans la boîte, je redoute qu’on nous refoule à l’entrée. J’ai beau être un habitué, j’ai une ribambelle de marmots accrochés à mes basques. Mais le vigil me serre la main, accordant à cette marque de politesse purement formelle une signification particulière puisqu’il est japonais, et qu’au Japon, on ne serre pas la main. Surtout pas à un client de l’établissement qui vous emploie. Je lui donne alors un sourire chaleureux sincère, et je prends mon petit frère par le cou pour venir lui ébouriffer les cheveux. Le vigil comprend et me fait un clin d’œil.

- T’as amené la famille, c’est très bien ça. Allez rentre donc lui montrer la vie, au gosse.

Lloyd me jette un regard perplexe. Ça doit le surprendre que j’ai de tels contacts avec d’autres personnes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’on peut être qui on veut dans ce genre d’établissement. Muet, beau, jeune, audacieux. Ses amis nous suivent joyeusement, et après avoir déposé nos vestiaires, nous voguons à travers le flot de population jusqu’à un endroit pas trop envahi. Et c’est ainsi qu’on débuta la soirée, avec déjà de l’alcool dans le sang, encore plus qui demandait à rentrer, et la musique si familière. Toujours les mêmes titres à la fin, mais on les aime quand même. Ils me rappellent souvent des soirées précises, les souvenirs bons et mauvais associés, mais que ce soit en bien ou en mal, ils ne me laissent pas indifférent.

Je jette un regard large sur le monde qui nous entoure. Comme je m’y attendais, il y a beaucoup de jeunes, et une bonne majorité d’hétéro. Ce n’est pas ce soir que je vais attraper quelqu’un. Et ça ne me gêne pas, je préfère garder un œil sur mon frère et ses copains. C’est beau la jeunesse, mais parfois, ça a l’alcool mauvais, et le sang chaud. Je m’amuse de le voir tourner autour de certaines filles appartenant à un autre groupe, des minettes de son âge qui semblent bien apprécier d’être courtisées. Lloyd est doué avec les gens, il accroche tout de suite et noue facilement des liens. Ça me rassure, il saura toujours s’en sortir dans la vie, j’espère juste qu’il saura aussi ne pas se laisser manipuler, avoir … détruire. Ah, ça y est, encore, je broie du noir.

- Tu veux danser ?

Je secoue la tête. Non mademoiselle, je ne danse pas avec les jeunes filles. Je ne sais pas danser correctement. Les seules mains que j’accepte sont celles des hommes et contre eux, je ne danse pas, je commence déjà les préliminaires. Alors, non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée que je vienne danser avec toi, même si tu me fais une moue d’enfant boudeur.

- Mon frère est un peu timide parfois, excuse-le.

Timide. On aura tout entendu. Je vois dans ses yeux qu’il n’en pense pas un mot, mais qu’il aimerait vraiment que j’aille danser avec cette fille. Il veut que je m’amuse. Il veut voir que comme eux, je me laisse aller. Bon soit, je vais faire un effort. Alors en bon gentleman anglais, je lui prends la main, et fend la foule devant elle pour l’emmener en plein milieu. Je vois à son sourire et à ses yeux qu’elle est contente. Tu peux, fillette, ce n’est pas tout le monde qui pourrait en dire autant. Une nouvelle chanson commence, un titre coréen qui vient juste de sortir et qui ressemble à tout le reste, mais il a le don d’être entraînant et de permettre un rapprochement corporel. Elle a tout de suite compris, et je ne peux que sentir son corps qui se presse contre le mien, avec langueur parfois, dans le rythme toujours. Elle sent bon, mais c’est tout ce que j’arrive à ressentir pour elle : le plaisir de sentir un bon parfum. Je vois au loin mon frère qui s’amuse avec une fille, une fille avec qui il a déjà dansé. Aurait-il trouvé chaussure à son pied ? Ils dansent plutôt collés/serrés. Diantre. Mon frère semble être un bon danseur. Est-ce qu’un jour, il fera quelque chose sans talent, ce bonhomme-là ? Ça commence à devenir plutôt sérieux avec ma cavalière. Je n’ai pas fait attention et j’ai maintenant ma jambe entre les siennes. Hun hun, pas bon. Mais je vais aisément m’en sortir avec une pirouette qui abaissera sa tension sexuelle. Je lui prends la main et la fais tourner comme je peux dans le peu d’espace qui nous est autorisé. Elle rit. Ah ah, je parie que tes petits camarades de classe ne savent pas faire ça, hein ?

La chanson s’arrête, heureusement pour moi. Je peux enfin prendre congé de la jeune fille et regagner ma place. Elle m’a suivi, par automatisme, elle ne voulait sûrement pas être seule au milieu de la piste. Un autre garçon profite du moment et l’emmène. Ouf, je souffle un peu. Lloyd arrive, titubant un peu, avec sous le bras sa nouvelle princesse, une très jeune fille à ce que je peux en voir. Il est plus âgé qu’elle. Ce n’est pas bien. J’ai confiance en Lloyd, moins en l’alcool qu’il a ingurgité à cette soirée. Je ne voudrais pas qu’il fasse quoi que ce soit qu’il puisse regretter après. 15 ans c’est jeune. Et puis elle n’a pas l’air dans son assiette. J’avance la main et touche la joue de mon frère, elle est chaude contre ma peau. Ce contact semble le réveiller, il me regarde, en l’attente, comme toujours, d’un signe de moi à interpréter. Je lui montre le siège, indiquant clairement qu’il devait s’y asseoir, mais il rejette ma proposition, et se détourne, avec la ferme intention de remettre ça. Sans vraiment savoir pourquoi, j’attrape le bras de la demoiselle et l’amène contre moi. Lloyd me lance un regard interrogateur. Laisse-la ici, c’est une mauvaise idée. Il s’en va tandis que je dessers mon étreinte.

Je souris. Pardonnez-moi, mademoiselle.


Dernière édition par Ivory Lancaster le Dim 6 Juin 2010 - 21:56, édité 2 fois
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Keio Dupreil

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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyDim 16 Mai 2010 - 15:53

-Allons Keio, tu t’es pas vu l’air ?
-Ouais, sortir te ferait le plus grand bien !

Je tire la langue à ma joyeuse bande. C’est bien les copains, sauf quand on en dit un peu trop sur soi et que cela se retourne contre nous. Et selon eux, rien de mieux pour se changer les idées que de passer une soirée en boîte. Keio aurait préféré passer son temps à la bibliothèque, ou rentrer chez elle, pour se mettre un bon film de répertoire. Sinon, une intrigue policière avec un vilain qu’on devait reconnaître dès le début ne serait pas mal non plus.

-Oh non tu t’en tireras pas ainsi !

Une fille plus âgée que la rouquine venait de secouer son doigt devant ses yeux avec un air réprobateur sur le visage. Il était hors de question de sortir sans elle.

-Mizoky…j’ai pas l’âge de toute façon et je ferai JAMAIS 20 ans…

C’est quoi qui est difficile à comprendre dans la phrase ‘’Je-ne-veux-pas-sortir !’’ ? Bon, peut-être si j’essayais de leur dire en français ça fonctionnerait ? Habituellement, l’expression quand on ne comprenait rien c’était : ‘’c’est du chinois !’’ mais là ce serait ‘’C’est du français !’’ vu que pour moi cette langue était beaucoup plus facile à parler que le japonais. Il faut croire cependant que ce soir, mon sens de la persuasion avait décidé de prendre congé et que je doive déclarer forfait.
Je soupire en hochant la tête. C’est beau, vous avez gagné…pour cette fois. Bien sûr Keio, on y croit…

Je passe un appel à la maison pour avertir que je serai absente toute la soirée, espérant que ce ne soit pas Akamu qui réponde. Je n’ai aucune envie de donner des explications sur ce que je compte faire, ni de me faire passer un sermon par mon père. À moins que ce dernier consent à l’idée que je sois rendue assez grande pour faire des trucs toute seule sans toujours avoir l’autorisation parentale pour ce faire. Même si le professeur de français était assez à cheval sur ses principes. Principes qu’il ne suivait pas lui-même, mais ça c’est une autre histoire.
Bon, le répondeur embarque après trois sonneries. Soit personne n’est à la maison, ou Eden est là, devant son ordinateur, écouteurs sur les oreilles. Tant mieux, le message sera plus court.

-C’est moi!! Je sors avec des copines ce soir alors m’attendez pas. Akamu, si jamais je suis pas rentrée, y’a aucun risque que je me sois faite attaquer, ou pire, enlever par des extraterrestres. J’suis seulement allée coucher chez Mizo qui habite tout près. Chiao! **en français

Je raccroche et sourit à mes copines. C’est le signal du départ. On va d’abord manger dans un restaurant pour oublier l’école, et ensuite c’est le temps de préparation pour aller en boîte. Nous passerons les détails de ce moment, pour arriver plus vite au bout d’histoire qui nous intéresse.

Je fais la file un peu nerveuse. Après tout, je n’ai pas du tout l’âge pour aller en boîte. L’une de mes amies me rassure. Je ne suis pas toute seule, et il est rare qu’on refuse quelqu’un, surtout ici. Nous avançons et bientôt le molosse qui garde la porte nous jauge de son regard sévère. C’est l’heure de vérité. Mizoki semble une habituée, puisqu’on nous fait entrer sans nous poser la moindre question. Mon amie est une habituée à ce qui paraît.

-L’ambiance est déjà chaude ici, non ?


Je roule les yeux. Je ne suis pas vraiment du genre à m’exciter en voyant du monde danser. Je ne suis pas non plus de celles qui viennent dans des boîtes de nuit pour se trouver un petit copain ou un ‘’fuck friend’’. Ce n’est pas du tout mon genre. Pourquoi je me suis retrouvé ici alors ? Bon, je dois avouer être un tout petit peu influençable. Mais c’est surtout parce que j’ai de la difficulté à dire non à mes amis. Le verre d’un alcool quelconque que je tiens dans ma main ne fait qu’approuver ce fait. Je trempe mes lèvres dans le breuvage, puis prends une gorgée. C’est pas mauvais, c’est même très bon.

-Viens Keio ! C’est ma chanson!!!

Je suis mon amie sur la piste de danse et malgré ma gêne, je commence peu à peu à suivre le rythme de la musique. C’est facile de lâcher son fou en fin de compte. De temps en temps, je prends une gorgée pour me désaltérer, même si ça me donne encore plus envie de boire. Je ferme les yeux pour me laisser gagner par l’ivresse du moment, et lorsque je les ouvre à nouveau, un garçon se tient devant nous. En fait, il se tient devant moi et me sourit. Il est assez grand, un peu musclé, des cheveux courts noirs et semble assez gentil. Je lui retourne son sourire et d’un geste rappelant l’étiquette des nobles, il m’invite à danser. Je me tourne vers Mizoky mais cette dernière me pousse déjà dans le dos. Je tombe dans les bras du brun qui m’amène déjà un peu plus loin. Je laisse mon verre, ha tiens il est déjà vide, à mon amie avant de partir. Il me colle contre lui et je fais de même, entourant mes bras autour de sa nuque. La musique est devenue lente et régulière, évidemment. Sa main dans mon dos, descend lentement jusqu’à mes fesses et j’ouvre les yeux tout ronds. Hého le grand, on se connaît même pas encore et tu me pelotes comme ça? Ma main vient prendre la sienne et la remonte à la bonne place, sous l’œil réprobateur de mes copines. Oh, une nouvelle chanson, ouf! Un rythme plus entraînant et qui me plaît d’emblée. Une chanson qui fait penser à l’été. Aussitôt, je me sens plus à l’aise, et j’oublie que je danse avec un inconnu. Rapidement, les verres se succèdent, comme la musique. Puis, le jeune homme m’amène au bar, et je le suis, un peu comme une automate. Il parle avec un homme plus vieux que lui, aux cheveux blonds. Mon regard se perd un peu dans la foule, je cherche mes amies. La nostalgie commence à me gagner, en même temps qu’une grande lassitude. Mon cavalier d’un soir remet ça et je viens pour le suivre, avant de me faire attraper fortement. Je reste incrédule, tandis que le jeune homme continue son chemin, me laissant seule avec mon ravisseur.

-Que..que faites-vous!

Je me retourne pour me rendre compte qu'aucune lueur perverse ne luit dans les yeux bleus de l'homme. Même qu'il semble bienveillant. Je lui souris en retour, même si la raison me crie de retourner auprès des filles. Elles sont trop occupées à draguer, rire et boire pour s'apercevoir que je ne fais plus partie de leur groupe. Je prends place près du blond et lui souris, en faisant dos au comptoir.

-Vous le connaissez comment?

Je pointe du menton Lloyd qui danse comme un petit fou. Soudainement, l'envie d'aller le rejoindre me prends, mais je reste raisonnable. Et puis, ça ne se fait pas d'entamer une conversation et partir ensuite.

-C'est votre petit ami?

Tiens, es-ce que Lun Marv commencerait à déteindre sur son amie?! Habituellement, Keio est beaucoup plus subtile. Mais pas ce soir. C'est vrai quoi. Tous les beaux mecs intéressants ou presque à l'académie étaient gays. Alors, pourquoi pas lui. Ce n'est pas du tout un reproche, seulement peut-être une constatation.
J'ai envie de me commander un autre verre. Un truc sucré qui saura me redonner ma bonne humeur sûrement. Je ne suis pas une habituée d'alcool, mais ce soir j'en ai envie.

-Oh pardon, j'me suis même pas présenté. Moi c'est Keio! Je vous paie un verre?
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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyLun 17 Mai 2010 - 3:18

Je le vois partir comme un imbécile heureux. Va donc, profite de ta jeunesse, Roméo. La fille est restée, j’aurais pensé qu’elle aurait vite fait de retourner auprès de ses amies, et je ne lui en aurait pas voulu d’abandonner un vieux décrépi comme moi, surtout que je m’efforce de rester dans mon coin. Comme quelqu’un qui a été forcé de venir. Je devrais faire des efforts, Lloyd va m’en vouloir, et s’en vouloir.

- Vous le connaissez comment?

Pardon jeune demoiselle ? Avez-vous dit quelque chose, je ne faisais pas attention. Je me penche un peu vers elle pour entendre ce qu’elle a à me dire, les boites de nuit n’ont jamais eu la réputation d’être des lieux adéquats aux discussions. Comme quoi, celui qui a inventé ça savait très bien ce qu’il faisait. Parler ? Pour quoi faire, ils baisent !

- C'est votre petit ami?

Si j’avais eu de l’alcool dans la bouche, je l’aurais sûrement recraché. Mais je n’ai que de l’air, alors c’est un petit souffle amusé qui s’exprime. Suivi rapidement d’une dénégation et d’une grimace de dégout. Je ne veux même pas y penser… Moi et mon frère… beuuuh… En plus ça serait sûrement lui qui me … non, je ne veux pas y penser.
Est-ce que c’était écrit pédé sur son front ? Non, parce qu’indubitablement, ça ne pouvait pas être Lloyd qui faisait tapette, Lloyd est un pu produit mâle hétéro, un vrai piège à fille, ne lui en déplaise.

- Oh pardon, j'me suis même pas présenté. Moi c'est Keio! Je vous paie un verre?

Ah. Présentations. Je dois donc sortir mon BlackBerry, sur laquelle je pianote :

« Ivory, enchanté. »

Avant de m’incliner un peu devant elle. Autant que ce soit possible lorsqu’on est assis. Je la regarde droit dans les yeux, doucement, et passe mes doigts sur ma bouche, pour lui signifier que je suis muet. J’interpelle le serveur d’un geste de la main, et lui désigne la demoiselle pour qu’elle commande. Moi c’est la même chose, un White Russian. Evidemment, je sors ma carte bancaire, il est hors de question qu’une gamine joue de ses économies pour m’alcooliser, manquerait plus que ça. Pour parfaire le tout, lorsque les verres nous sont apportés, j’allonge le bras et attrape un fruit, qu’ils mettent des fois sur les cocktails : un oiseau en cage, aussi appelé Physalis. Le serveur n’avait pas pris soin de lui en mettre un, aussi c’est à moi de le faire. Je lui installe sur le bord du verre, et lui laisse le soin de boire.

Quelqu’un nous aborde, ou plutôt quelqu’un l’aborde elle. Les deux premières secondes, j’ai cru que c’était un ami à elle.

- Alors, poupée, on sort voir du monde ? T’es bien gaulée, dis-moi, tu veux pas qu’on aille faire un tour ?

Visiblement pas. Ohé, ducon, tu vois pas qu’elle est déjà avec un mec ? Je lui tape sur l’épaule, et d’un œil menaçant, lui intime de partir.

- Bouge de là, papi.

Ben voyons, ils doutent de rien, les jeunes aujourd’hui. Ce genre de dégénérés irrespectueux, je leur mettrais bien mon poing dans la gueule, si j’avais les épaules assez solides pour encaisser si ça tournait mal. Je suis plutôt du genre brindille, je n’ai jamais été très costaud, ni très téméraire pour ça. C’est toujours Isaac qui se lançait dans les bagarres, suivi de près par Kengo et Velasquez. A l’époque je tenais plutôt le rôle de la princesse en détresse. Mais aujourd’hui, Isaac n’est plus là, et la princesse en détresse ici, enfin presque en détresse, c’était cette jeune fille. Alors j’utilise l’arme que j’ai toujours utilisée face à n’importe quel crétin. Je prends Keio par la taille, repoussant doucement ses cheveux pour venir loger ma main sur sa nuque, et je l’embrasse. D’abord un simple baiser, lèvres contre lèvres, des fois ça suffisait à faire passer l’idée, et donc que le gars s’en aille. D’habitude, j’use de cette méthode quand des copines à moi se font emmerder par un mec bourré, ou juste collant. C’est pratique d’avoir un gay dans ses mais, parfois. Mais il ne s’en va toujours pas. Peut-être qu’il pense que c’est du chiqué. Okey, passons aux choses sérieuses alors. Et pour ça je ferme les yeux, car je dois approfondir le baiser. Je penche la tête sur le côté et introduit ma langue dans sa bouche, tout aussi doucement pour ne pas l’effrayer. Je sais que je ne devrais pas, mais je mets le paquet cette fois, pour qu’il comprenne que c’est chasse gardé et qu’il aille voir ailleurs. Je laisse mes mains agir selon leur inspiration, l’une descend sur les fesses, sensuelle, l’autre effleure la peau du cou avec les doigts, puis les clavicules et rapidement, atterrit sur le sein. Keio a la peau extrêmement douce, je surprends mon cœur en flagrant délit de palpitation.

Mais pas le temps de s’attarder sur cette constatation, car à peine le baiser fini, je me fais violemment poussé par le singe à la fierté malmenée.

- ‘tain tu veux jouer au con avec moi, c’est ça ?

Calme-toi, King Kong, faut accepter de perdre des fois, même contre un plus faible que soi. Il empeste l’alcool.

- Et ben alors tu dis rien ? T’as perdu ta langue ?

Il me choppe parle col. Okey, là ça commence à dériver un peu trop. Je lance un regard au serveur, mais il n’est plus là. Je pousse Keio loin de nous, pour pas qu’il s’en prenne à elle. Il bouscule des personnes, mais il n’en a rien à faire, je l’ai trop énervé. Sûrement qu’il comptait se la ramener chez lui et … et on sait tous ce qu’il lui aurait fait hein ? Hors de question. Je tente tant bien que mal de le faire décrocher de mes vêtements, de le repousser loin de moi.

- Sale pédale !

Ce furent ces derniers mots à mon égard, puisque l’immense main du videur venait de s’abattre sur lui pour le mettre hors d’état de nuire. Et hors du club aussi par la même occasion. Punaise … Je passe ma main dans mes cheveux, pour les remettre en place, et sur mon col, pour le défroisser. Quel connard. J’espère bien qu’il finira au poste tiens, même s’il y a de faibles chances. Je me tourne vers Keio, posant doucement ma main sur son épaule pour savoir si elle n’était pas trop apeurée. A vrai dire, moi aussi j’ai eu un peu peur. Un peu plus et il m’en collait une, ce singe hurleur. Sans m’en rendre vraiment compte, je passe ma main sur ses cheveux, pour la rassurer, et me rassurer par la même occasion. J’ai besoin d’un verre.

Spoiler:


Dernière édition par Ivory Lancaster le Dim 6 Juin 2010 - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyLun 31 Mai 2010 - 4:51

Tomber dans les bras du premier venu

C’est cette expression qui correspondait le mieux à la scène du moment. Mais n’allez pas croire que c’est mon genre. Je me demande un instant pourquoi je suis restée avec lui. C’est vrai quoi, je suis venue avec mes copines, que pour eux. C’était pas mon idée au départ. J’entends déjà les réprimandes de mon père et sans même m’en rendre compte, je me bouche les oreilles des deux mains.

C’est le regard que me fait le barman qui me sort de ma bulle et je lui décoche un sourire timide, me tournant vers mon nouvel ami.

Je lui pose une question stupide, qui ne devrait même pas se poser. On ne parle pas aussi ouvertement de l’orientation sexuelle de quelqu’un. Même si c’était sous-entendu. J’ai pas voulu mal faire au fond. Je demande juste par simple curiosité (encore). Pas que le blond fasse homosexuel, mais après tout, je suis habitué à ce que tous les garçons qui sont qui pourraient être intéressants pour moi soient attirés par les hommes ou bisexuels. Pas qu’être attirés par les deux sexes soient mal en soi, mais ça fait encore plus de chance de se faire tromper. Je me mordille la lèvre. Brieg est parti pour la France et la dernière fois que j’avais eu de ses nouvelles…

Mini FlashBack

Il y avait un p’tit bout que Brieg avait quitté pour la France et Keio était toujours sans nouvelles de lui. Couchée sur le ventre dans son lit, les jambes croisées, elle regardait son portable en se mordillant la lèvre, l’air songeuse. Il devait être occupé à autre chose après tout. Jetant un regard sur sa peluche d’ourson, elle fronça les sourcils puis attrapa derechef son téléphone.

-C’est bon, je l’appelle…


Elle composa le numéro de Brieg et attendit impatiemment qu’on réponde au bout de la ligne. Keio était patiente de nature, mais pas aujourd’hui…

Encore moins quand c’est une voix de fille qui répond, dans un anglais irréprochable…

- Hum, oui pardon, c'est bien le portable de Brieg le Floch? Oui, Hum, je pourrais lui parler s'il vous plaît?

Selon ce qu’elle comprit, on lui posa une multitude de questions..

-Heu, je, je suis une..enfin on va à la même académie et…enfin, il a pas donné de nouvelles depuis qu’il est parti, alors j’me demandais ce qu’il.. Keio..c’est Keio..j’ai..j’ai 15 ans, mais..mais pourquoi tu veux savoir tout ça?!? Et où est Brieg?


D’accord, Brieg était en France, ça elle savait déjà... à cause de sa mère, mais pas chez grands-parents, puis…

-Pourquoi il peut pas me parler *fronce les sourcils*

Il dormait….la belle affaire…

- ..... Et toi t'es la?!?

C’était la place disponible semblait-il…

-Tu...as dormi avec..lui?

Là on commençait à sentir comme un malaise s'installer. Puis, on lui demanda si c’était sa copine.

*hésite un peu, puis son goût de la vérité l’emporte*
- Oui

[oui, auparavant, c'était la partie où le lecteur ne pouvait que voir les réponses de Keio. Maintenant, je me permets de tout mettre, car c’est intéressant (si on se met pas dans la peau de keio bien sûr)]

Ban(Meilleure copine de Brieg) : Pourtant..il m'a pas parlé de petite-copine... tu serais pas en train de mentir?

Keio : ..n..

Ban : À moins que tu te sois imaginé commencer à sortir avec lui alors que vous ayez couché qu'une seule fois ensemble?

Keio avait déjà raccroché, lançant son portable sur le lit en le fixant quelques secondes. Puis son visage alla se cacher dans son oreiller…

Fin du Mini Flashback


Il fait ce qu’il veut de toute façon, c’est pas comme si on sortait ensemble, n’es-ce pas? Je passe mes doigts sur une mèche près de mes yeux et l’observe, suivant encore le fil de mes pensées. Que je pense à mes amis, à Yun-Jin qui avait été là pour moi.

keio: merci *le serre et soupire* pourquoi ça arrive qu'à moi...T_T

Yun-Jin : parce que t'es encore un p'tit coeur tout jeune, et que les garçons de nos jours sont soit des connards soit des gays....


Il avait raison en plus. Je soupire en m’apercevant que l’homme blond est toujours présent près de moi. Alors dis-moi monsieur le grand protecteur. Dans quelle catégorie tu te situes … les connards ou les gays?


-Oh pardon, j'me suis même pas présenté. Moi c'est Keio! Je vous paie un verre?


Je le regarde sortir son téléphone les sourcis froncés. Il avait un appel à faire qui ne pouvait absolumment pas attendre? À moins qu’il ait mis son portable sur le mode vibration et qu’il venait de recevoir un SMS. Il avance son BlackBerry et je peux y lire son nom : Ivory. Je souris en le regardant. C’est un prénom assez particulier d’ailleurs. Où ais-je déjà entendu ce nom? Oh, il passe les doigts sur ses lèvres…il a mal à la gorge à force d’avoir trop chanté?!? À moins qu’il soit tout simplement muet…

-Je vous sers quoi, mademoiselle?

Je me tourne à nouveau vers le serveur, souriante. Il arrive à point nommé celui-là.


-Je vais prendre un truc fruité, j’ai envie de…


-Et un Orgasme pour la dame, un!

Je le regarde avec de grands yeux. Non mais, j’ai même pas eu le temps de terminer ma phrase qu’il a choisi pour moi. J’ai dû me pencher un peu vers l’avant du pour être bien certaine qu’il m’entende vu la musique trop forte, mais il m’a à peine regardé. Je vais vraiment finir par devenir parano et croire que tout le monde est gay.

Le dénommé Ivory tend sa carte pour payer. Un homme galant il semblerait. À moins qu’il pense que je sois pauvre. J’hausse les épaules. J’aurais pu piquer une crise du siècle pour dire qu’on est plus dans les années quarante où les hommes devaient payer pour les femmes et faire ma féministe enragé, mais j’en ai pas envie.

Je reçois mon verre avec un nom à faire rougir et je détaille sa couleur chaude. On m’offre même un petit fruit pour l’accompagner.

Spoiler:

Je le remercie d’un hochement de tête et je trempe les lèvres dans le breuvage sucré qui se révèle être excellent. Ma langue vient même en redemander en passant sur mes lèvres humides. Il a aussi reçu son verre d'alcool et je le vois en prendre une bonne gorgée. J’allais lui dire quelque chose, lorsqu’un individu non désiré s’impose entre nous. Ma main se resserre autour de mon verre et j’ai un mouvement de recul. Une malédiction pour attirer les abrutis pèse sur mes épaules j’en suis certaine. Je secoue la tête. Es-ce que j’ai :’’Je suis vierge venez vous essayer’’ de tatouer dans le front?!?! La dernière fois c’était dans un quartier mal famé okay, mais là on est au centre-ville. Allez voir ailleurs Purée!!! Cette fois, je décide de retrousser mes manches et de lui dire ma façon de penser à ce connard.

-T’es pas d….


Ivory semble avoir pris les choses en mains de son côté et malgré la surprise qui me gagne par son audace, je ne le repousse pas. Entre un inconnu qui m’embrasse et un inconnu qui en veut à mes fesses, et ben je choisis le premier. Et puis, vu les choses, c’est clair que c’est que pour la mise en scène. Génial, je suis bonne pour ça et je me prends rapidement au jeu. J’avoue que je rougis lorsque le baiser se fait plus intense…plus..vrai?! Sa langue entre dans ma bouche et la mienne vient à sa rencontre doucement.

-Mhm!

C’était un gémissement ça?!? C’est pas vrai!! Je sens mes joues se colorer encore plus tandis que mon corps se décide enfin à réagir. Ma main glisse sur la cuisse du blond, l’autre passant sur la hanche, puis dans le bas du dos. Je frémis à ses caresses, comme si c’était pas de la frime…comme si c’était vrai. J’oublie complètement où je suis et je me laisse aller au jeu. Ses doigts sont chauds et semblent connaître exactement mes points sensibles, auquel je réponds en frémissant. Je sens la pointe de mon sein se durcir sous la caresse et ma main glisse doucement vers l'entre-jambe de l'homme. Oui, j'ose...c'est assez troublant quand on y pense. Je crois que je devrais...Oh, le baiser se termine déjà? J'avale ma salive car j'ai l'impression que j'ai pas bu depuis des jours. Je retire aussi ma main qui allait dangereusement dans un lieu de non-retour. Je viens pour remercier Ivory lorsqu'on le pousse violemment. Le mec est du genre battant. Chiant et battant. Je décide de m'interposer. Il m'arrive d'être impulsive parfois, c'est tellement rare, mais c'est l'une de ces fois-là.

-Arrête!! Il t'a rien fait!!!!


Je suis consciente que j'ai pas l'air du tout menaçante, mais je fais un effort pour une fois. J'ai décidé de ne pas me laisser marcher sur les pieds. Je pose ma main à plat sur le torse de l'alcoolique, même si ma raison me souffle que d'intervenir est la pire des idées.

-Il est muet pauvre idiot!! Il ne peut pas te...HEY!!!


Ca y est, ça devait dégénérer. Le gorille vient de prendre Ivory par le col et une bagarre semble imminente. Pour éviter que je me fasse blesser, ce dernier me pousse un peu plus loin. Le bas de mon dos heurte le banc du bar et des bras m'empêchent de me cogner plus durement. Je les remercie tout bas avant que mon regard se pose à nouveau sur les deux hommes. J'ai un peu peur, oui je dois l'avouer.

Le videur prend rapidement les choses en mains en nous débarrassant du malotru. Et hop, on le sort par la porte de côté et on en entend plus parler. Ivory revient vers moi et je m'assure qu'il n'a rien. Mon regard ne suffit pas, je dois toucher, palper les bras, les épaules, pour être certaine qu'il n'a pas été blessé. Pour sa part, il va mettre sa main dans mes cheveux, un peu comme un grand frère le ferait, et je souris. Il s'assoit à sa place, et je fais de même, replaçant un peu mes vêtements. Je pousse son verre vers lui pour l'inciter à prendre une gorgée qui lui ferait sûrement du bien, avec un sourire. Je ne veux pas qu'il se saoule, ça n'a jamais été mon intention. Seulement, après cet incident, je sais qu'il en a besoin. D'ailleurs, mon verre m'attend toujours moi. Mes doigts viennent l'enserrer et je le porte à mes lèvres. Cette fois, je prends plusieurs gorgées de suite. Ce qui n'est pas recommandé pour les cocktails sucrés. C'est plus traître que ce que l'on croit ces trucs-là. Mais bon, ça ne me traverse pas l'esprit en ce moment et le temps de m'assurer que mon compagnon est toujours sain et sauf, mon verre est déjà terminé. Je fais signe au serveur que j'en prendrais un autre, ainsi que pour mon ami. Signe qu'il comprend très vite.

Une musique me fait ouvrir les yeux un peu plus grand et je saute presque sur place d'empressement. Si je reviens pas vers mes copines très vite, elles vont me tuer. C'est la chanson de Mizo... Je me tourne vers Ivory et lui prends la main, sans oublier de prendre mon verre déjà rempli de l'autre. Je l'amène sur la piste de danse en me trémoussant, sans arrière pensée hein. Je suis simplement le rythme de la musique, ou que la fièvre de la danse vient de me piquer. Je cherche mes amies des yeux et rapidement je les rejoins, avec mon nouvel ami. Je garde sa puissante main dans la mienne, qui ressemble à celle d'un enfant comparé à lui.
Tout en dansant, je prends des petites gorgées en chantant. Finalement, c'était pas une mauvaise idée de sortir. Je lève les yeux sur un nouveau venu. Tiens, c'est celui qui est venu plutôt, l'ami d'Ivory. Il est revenu à la chasse on dirait bien et s'avance pour danser avec moi, ignorant ceux qui m'entourent. De toute façon, mes amies semblent trop ''parties'' pour se rendre compte de quoi que ce soit.

Lloyd: Allez poupée, viens plus près!

Je secoue la tête d'un air désolé. Je suis quand même pas pour lui crier après, il ne s'est pas montré violent comme celui de tout-àl'heure, et puis Ivory le connaît. J'ai pas envie non plus de leur créer des problèmes.

LLoyd: Mais si..viens... t'en as envie aussi...j'le sais

Non merci, j'ai assez donné ce soir. Et j'ai vraiment l'air de quelqu'un qui a envie?!? Je fais que danser!!!
Même s'il est beau mec, disons que ses intentions sont plutôt faciles à voir.. et à sentir lorsqu'il me plaque durement contre une colonne. Il se frotte contre moi et sur ma cuisse je sens son membre durci. Es-ce que j'ai l'air d'une allumeuse tant que cela?!? Je tente de le repousser comme je peux, mais il est fait plutôt fort. Je commence à croire que je suis un cas désespéré et qu'une malédiction pèse vraiment sur moi.....

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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyDim 6 Juin 2010 - 21:56

Quelle est ma relation avec les filles ? Très bonne question. Il va sans dire que je suis gay. Et un de ces gays qui a déjà essayé avec des filles. Isaac était mon premier mec, pas ma première fois. J’ai de la chance d’avoir la capacité de trouver des gars facilement, et que ces gars en question me trouvent facilement aussi, sinon, j’aurais une vie sexuelle moins mouvementée et surtout, je pense que je coucherais avec des filles. J’ai beau être homosexuel, quand quelqu’un touche sensuellement mon corps, il réagit : je suis un garçon. Mec ou fille, une fellation me fait bander, un point c’est tout. La différence, c’est qu’avec une fille ça reste quand même très superficiel. Je dois être un très mauvais coup, pour elles. Et puis les seins …. Non, assurément c’est très gênant ces choses-là. Ça bloblote de partout librement, c’est incontrôlable.

Une autre chose qui me dérange dans la relation hétérosexuelle, c’est que c’est moi le mec. Cette logique des faits ne me convient pas du tout. C’est moi qui suis en dessous, moi qui creuse mes reins, moi qui m’accroche aux larges et robustes épaules. Et je n’aime pas tenir le rôle inverse.

Pour ce qui est de mon comportement social envers les femmes, c’est autre chose. Je me rapproche plus de la norme masculine, à savoir galanterie, attitude protectrice, et contrairement à la croyance populaire qui veut qu’un gay soit le meilleur ami des filles, je ne parle ni mode ni cinéma et encore moins potins avec la gente féminine. Tout simplement parce que ça ne m’intéresse pas. Ça m’intéressait quand j’étudiais mon look quand j’étais sur scène, quand je côtoyais les célébrités du Septième Art, mais maintenant, ma garde-robe est limitée, je ne vais quasiment pas au cinéma et je me fiche comme de l’an trente-six de ce que machin a fait avec bidule. Et sans vouloir vous vexer mesdames, ça vous est typique, les hommes ne parlent pas de ces choses-là. Certains font des commérages, et bien je les évite. Le reste des thèmes des conversations auxquelles je prends part est autant prisé par les unes que par les autres.
Du coup, très souvent, je passe pour ce que je ne suis pas : un hétérosexuel. Ce qui crée de très nombreux quiproquo dans mon entourage. Quand il y a dans leur pupille cette petite lueur qui signifie qu’elles se trompent sur mon compte, j’ai peur de leur faire espérer, de les blesser. Alors je reste distant. Je devrais peut-être essayer avec les femmes mariées…

De telles réflexions me traversent l’esprit, alors que je suis entouré de jeunes filles toutes plus faites les unes que les autres. Je ne suis pas en train de virer ma cuti, et encore moins de me construire un harem, je me suis juste fait entraîné ici, sur la piste de danse, parmi ces jeunes fleurs shootées à l’alcool, par l’une d’elles. Juste après avoir fini mon verre, que j’ai vidé d’un trait, elle m’a pris la main et attiré ici. Je me suis laissé faire. Je venais de me faire prendre le col par un gorille décérébré et jaloux, alors j’avais besoin de me remettre un peu en ordre. Oui je ne suis pas courageux, et alors ? Chacun ses frayeurs. Le fond de Russe Blanc avalé en cul sec fit l’effet d’une bombe, générant un fluide d’énergie positive pour irradier mon corps et ma volonté. Alors je me trémousse, pas trop vulgairement non plus, mais je m’amuse. Après tout, n’est-ce pas ce que Lloyd voulait ?

Peut-être aussi que je voudrais oublier toutes les questions qui m’ont assailli quand la main de la demoiselle était venue s’égarer dans des terres sensibles. Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Ne m’avait-elle pas pris pour un gay dix minutes plus tôt ? Et voilà qu’elle me touche ! Je le redis : les jeunes de nos jours sont effrayants. Ça, plus que sa volonté de me défendre, m’a marqué. Peut-être que j’en ai trop fait. Le pelotage de sein était peut-être superflu. Surtout pour l’effet que ça a eu au final. Elle a gémi…. Oh merde … Et ne parlons pas du frisson qui m’a …

Nous en parlerons plus tard. Pour l’instant mon frère a visiblement décidé que Keio allait être sa petite amie pour la nuit. Bah … Je suis intervenu la première fois, mais peut-être que j’ai cassé quelque chose, sans doute se passé-t-il un truc entre eux. Qu’est-ce que je suis vieux jeu des fois. Je vais pour me remettre à danser, quand je vois le visage de la rouquine, d’un coup d’œil rapide lancé par bonne conscience. Elle n’a pas l’air enchantée. Seigneur, mon propre frère … Il a trop bu. Il ne boit jamais autant avec moi. Comme quoi je ne le connais pas tant que ça, mon frangin. Je lui attrape l’épaule bien entendu, je tire doucement, d’une pour signifier ma présence, de deux pour lui montrer qu’on doit rentrer désormais, qu’il a trop bu. Mais il ne l’entend pas ainsi et me repousse avec agacement. La deuxième fois, il le fait plus durement, et là, je m’énerve. Qu’un inconnu s’en prenne à moi injustement, passe encore, mais que mon propre sang le fasse, hors de question. Je vais lui apprendre à obéir à son grand frère, moi ! Non mais ! Et ce grâce à la technique en deux temps d’Ivory : d’abord une baffe bien sentie, qui en l’occurrence signale à son cerveau qu’il a un problème dont il s’occupe en priorité avant Keio, puis vient l’attaque des doigts vengeurs, venant se planter dans chacune des deux narines pour ensuite en faire une bonne prise. Et là, il semble se réveiller un peu, sûrement parce qu’il a mal, mais aussi parce qu’une seule personne utilise cette technique sur lui, et il le sait.

- Aaaah ! Aaahh Ibory, net be gow ! !

Sûrement pas, bois sans soif, et je tire encore plus pour bien lui faire comprendre, le faisant courber pour qu’il s’aligne à ma hauteur. Je n’ai pas besoin de mots, mes yeux lui font comprendre qu’il n’a pas intérêt à recommencer et qu’on rentrait tout de suite. Il ne tient pas très bien sur ses jambes d’ailleurs, ça lui est difficile de tenir la position. Alors je le lâche, avec une bonne tape sur la tête, et je me tourne vers Keio pour m’incliner devant elle. Ma chère pardon pour tant de vulgarité ce soir. Je sors quand même mon Blackberry, pour écrire des excuses mais aussi lui proposer de la ramener, voyant l’état de ses amies. Le tout sans sous-entendus bien sûr, je dois aller retrouver quelques camarades de Lloyd pour leur dire que nous partons. S’ils sont encore là.
Et, cela me surprend et me soulage à la fois, elle dit oui. Je lui fais un sourire et d’un signe de la tête, l’invite à me suivre dans mon aventure, lui laissant le temps de dire au revoir à ses amies. Je ne lâche pas Lloyd, mes doigts solidement ancrés dans son épaule trop haute pour moi. Et je trouve, après quelques minutes de concentration, un jeune homme pas encore trop fait. Plus raisonnable que mon frère visiblement. Après lui avoir fait comprendre, et avoir empêché Lloyd de le rejoindre, je me fraye un passage en poussant Lloyd devant moi, en bouclier. Les boîtes de nuit, pour y entrer autant que pour en sortir, c’est long et difficile. Et après plusieurs minutes passées au vestiaire pour que le préposé aux manteaux nous trouve les nôtres, nous sortons enfin. J’ai tout le mal du monde à faire enfiler le sien à Lloyd, alors je lui noue les manches autour du cou. S’il attrape quelque chose, la faute sera sienne. La voiture n’est pas très loin, et heureusement. Je fous Lloyd à l’arrière, où il a tout le loisir de s’allonger et s’étendre pour commencer le processus de cuvage d’alcool, tandis que j’invite la petite Keio à monter sur le siège passager. Lorsque je pose mes fesses sur mon siège à moi, je ne peux m’empêcher de pousser un long soupir. A marquer définitivement sur la liste des mauvaises idées. Plus jamais. Rapidement je pianote sur mon BlackBerry, que je tends ensuite à Keio :

« Où habites-tu ? »
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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyJeu 17 Juin 2010 - 22:04

Je savais que c'était pas une bonne idée de suivre mes amies ce soir. J'aurais mieux fait de rester dans ma chambre, d'étudier tranquille assise sur mon lit, comme je fais d'habitude. Je serais sortie, environ une heure plus tard pour faire le souper, manger, et apporter une part à Eden en cognant très fort à sa porte pour qu'il m'entende. Cette manie aussi d'écouter de la musique si fort que le monde extérieur n'existait plus. J'avais beau me plaindre, je faisais pareil. Bref, après lui avoir donné son assiette, je serais retournée dans ma chambre, pour terminer mes trucs. Une bonne douche pour décompresser après tout ce travail, mon kimono en soie couleur verte pomme couvrant mon corps et le temps serait venu de chatter sur msn. Puis, lorsque mes yeux auraient commencé à piquer, que ce serait la troisième fois que je relisait la même ligne sur l'écran , je me serais levé en m'étirant, puis irait me glisser sous les draps pour dormir. Mais non. J'avais eu la brillante idée de suivre les autres dans une boîte et maintenant je payais le prix car elles avaient oublié que j'existais.

Après qu'un abruti en veuille à mon corps, qui d'ailleurs n'avait pas du tout envie de se faire tripoter, voilà qu'un autre s'y met aussi. Je ne comprends pas pourquoi c'est moi qui les attire tous comme des mouches. Pourtant, je ne porte pas de jupe si courte qu'on peut qualifier cela de ceinture, pas de G-string, ni de chandail avec vue plongeante sur mes seins. Je ne tiens pas du tout à attirer les regards sur moi. Si Akamu me verrait habillé de la sorte, je crois bien qu'il m'attacherait sur une chaise jusqu'à ce que j'accepte enfin de m'habiller pour aller en ski, question qu'aucune partie de mon corps soit visible.

Bref, un coup d'oeil à mon chevalier fervent de la soirée, ben quoi, il m'avait bien sauvé la mise une fois déjà, pour lui indiquer qu'il est temps qu'il agisse. Je suis une princesse en détresse en ce moment. Et comme de raison, Ivory va voir le jeune homme qu'il connaît. Tiens, ça me fait penser que j'ignore encore quel lien unit ces deux personnes. Il faut que je demande plus tard parce que ça me démange comme question. Je regarde l'altercation avec une certaine gêne. Je n'aime pas être au centre des conflits. Par chance, le plus jeune abdique finalement et mon prince blond, il ne s'agit pas de Lun cette fois, vient s'excuser auprès de moi. Je le rassure d'un sourire que c'est pas la peine, et j'accepte sa proposition de me ramener à la maison. Après tout, les filles ne sont pas en état de conduire, et prendre un taxi me fait un peu froid dans le dos vu l'heure. Je vais embrasser mes amies pour leur dire que je pars. Malgré quelques grognements, je réussis à M,en tenir à bon compte et peut enfin suivre mon conducteur désigné. Pour être certaine de ne pas le perdre dans la foulée, mes doigts s'agrippent à sa chemise et je le suis vers la quête de nos manteaux.

L'air du dehors me fait du bien et je peux enfin respirer à l'aise. Je m'installe du côté passager, puis je m'attache, oui papa ça je sais, avant de tourner mon regard sur l'homme. Je dois lui dire où m'amener si je veux qu'il me ramène. Ce qui pourrait causer problème si j'étais le genre de fille à être paranoïaque. Mais je ne le suis pas, et vu le comportement qu'à eu mon protecteur ce soir, il est tout sauf un violeur ou un tueur en série.

-Oh, j'habite pas trop loin dans le quartier HIRYUU. C'est en haut d'une...

Un geignement venant du banc arrière me fait stopper ma phrase et me retourner. Je crois que Lloyd ne se sent pas très bien. Il a le teint plutôt vert et l'air de quelqu'un qui va être malade. Ma main va vite se poser sur le bras d'Ivory pour l'avertir que quelque chose ne va pas. Il a à peine le temps de reprendre son BlackBerry que la portière arrière s'ouvre, le brun penchant sa tête au dehors pour vider son estomac trop plein. Je plains le jeune homme, même s'il a couru un peu après le trouble. Pour ma part, je me suis tenu tranquille, même si ce breuvage au nom d'interdit était excellent.

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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyJeu 22 Juil 2010 - 18:17

Quartier Hiryuu, hm, c'est pas du tout à côté, mais c'est pas bien grave, à cette heure-là, il n'y a personne sur les routes. Et quitte à jouer les protecteurs autant le faire jusqu'au bout. Après je m'occuperai de l'éponge à alcool qui me sert de frère. J'espère qu'il sera malade et qu'il aura la gueule de bois ainsi qu'un mal de crâne carabiné. C'est tout ce qu'il mérite. J'en reviens pas qu'il ...

C'est la main de la jeune fille qui me ramène à la réalité. J'ai à peine le temps de me retourner que Lloyd ouvre la portière et vomit à l'extérieur. Et ben, la sentence n'a pas attendu. Au moins a-t-il eu la bonne idée, plutôt la présence d'esprit de ne pas le faire dans ma voiture. Ah la la. Quel insouciant. Qu'est-ce qu'il lui a pris de boire autant ?

Descendant de la voiture, Lloyd vomit encore. Il ne doit vraiment pas se sentir bien. En effet, il est livide.

- Ahh ...

J'ouvre la portière du côté de Keio pour atteindre la boîte à gant, et le sopalin. Il s'en est mis de partout, berk. Enfin, c'est pas comme si j'avais jamais fait ça. Et puis, c'est quand même mon frère. Alors, comme un bébé qui aurait rendu son trop plein de repas, je fais en sorte de lui rendre une dignité. C'est comme ça que je peux sentir qu'il a de la fièvre. Okey, je crois qu'on va devoir changer de programme. J'aimerais le mettre au lit le plus rapidement possible. Le remettant en place dans la voiture, je ferme la portière, en n'oubliant pas la sécurité enfant, j'aimerais pas qu'il l'ouvre ne plein milieu de la route.

Reprenant ma place au volant, je me saisis de mon BlackBerry et :

" Je vais d'abord passer chez moi pour le mettre au lit. Je te ramènerai chez toi après. "

Je suis sûr qu'elle comprendra. Aussi ne perdons pas de temps. Si je l'emmenais d'abord chez elle, je prends aussi le risque de voir ma banquette copieusement arrosée. Non merci. Prenant la direction des habitations d'Hebi, on ne croise quasiment personne.


- - -


Rah qu'est-ce qu'il est lourd mon frangin ! Allez réveille-toi gros balourd, tu vas pas aller tout seul vers ta chambre. Heureusement qu'on a un ascenseur sinon je crois que je n'aurais pas pu le monter tout seul dans les escaliers. Un coup d'oeil par dessus l'épaule ? Oui, Keio suit toujours. 'Manquerait plus que j'en perde une. Je lui tends les clés, pour qu'elle ouvre la porte, moi je suis trop occupé à soutenir Lloyd. Et finalement, j'arrive à le mettre au lit, à le déshabiller un peu pour qu'il se sente mieux. A l'aide d'une serviette humide, je lui rafraîchis le visage, mais malheureusement je ne peux rien faire d'autre. Une bonne nuit de sommeil, c'est tout ce dont il a besoin à présent. Laissant une bassine à ses côtés, priant pour que si l'envie lui vienne, il s'y dirigera instinctivement, je ferme la porte de la chambre et revient au salon, en compagnie de Keio.

Quelle soirée merdique. Rien ne s'est passé comme prévu. En guise d'excuse je ne peux qu'offrir un faible sourire à la demoiselle. A la cuisine pour me laver les mains, je rapporte deux verres et une carafe d'eau. Pas d'alcool, je suppose qu'elle est mineure. Enfin ça ne m'a pas empêché de lui payer un cocktail tout à l'heure. Un orgasme, c'est ça ? Les cocktails ont tous des noms pervers ... En parlant de perversion, c'est drôle mais j'ai toujours pas résolu le mystère de tout à l'heure : pourquoi sa main était-elle venue jusqu'au milieu de mon pantalon ? Mais à vrai dire, ce qui m'étonne le plus, c'est pas tant qu'elle l'ait fait, ni qu'elle soit mineure, mais bien que MOI, j'ai pu réagir à ça ! On aura tout vu ! Je croyais que j'étais gay ! Faut savoir ! C'est pas à la trentaine qu'on doit changer de bord, ça rime à rien ! Pourquoi je parle de perversion ? Parce que j'ai bien envie de recommencer pour voir si j'ai bien ressenti ce que j'ai ressenti.

Mais quand même, c'est une jeune fille, et moi, par rapport à elle, je suis un vieux croulant à la limite de la pédophilie. Ne pas y penser. De toutes façons, j'ai beau y penser, ça ne m'empêche pas, descendant mon verre d'eau, de m'approcher d'elle, de lui servir un sourire fin et charmeur. Un peu comme ceux que j'aimais arborer aux dédicaces chez les disquaires. Mine de rien, je sais que le vieux que je suis est plutôt beau gosse. En fait, non, j'ai conscience d'être vraiment beau, le genre de beauté froide enchanteresse disaient-ils. Le blond et les yeux bleus ont toujours fascinés. D'autant plus chez les japonais. Et même si elle ne l'est pas - japonaise - ayant elle-même un physique très avantageux, je sais que je lui fais de l'effet.

C'est assez pour oser avancer la main et prendre la sienne non ? Oser plus loin même, toucher ses cheveux, sans la quitter des yeux .... Laisser mes doigts s'enivrer de ce toucher si doux ... et continuer en lente descente ... sa joue ... rosée comme celles des adolescentes ingénues ... son cou, aussi fragile que ma raison à cet instant, aussi belle que l'ivoire de mon nom. Et alors que mes propres lèvres s'approchent au ralenti de la chair palpitante, je me fais vampire, j'ai envie d'y planter les dents, doucement, lui sentir un frisson parcourant ses si jolies veines.

Mes quenottes restent sages, je ne veux pas lui faire d'autre mal que celui d'une éventuelle première fois. Juste mes lèvres, posées, mes yeux fermés pendant que je la respire, ma main posée au creux de ses reins, l'autre caressant son bras. Elle m'enivre.

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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyMar 14 Sep 2010 - 1:22

C’est la première fois que j’assiste Live à la déchéance de quelqu’un qui a trop bu. L’odeur est écoeurante, mais je m’approche un peu de Lloyd pour poser ma petite main sur son bras. J’imagine que de savoir qu’il n’est pas tout seul doit l’aider à se sentir un peu mieux. Même s’il a sûrement couru après, c’est jamais agréable d’être malade. Mon regard se tourne vers l’aîné lorsqu’il ouvre la portière de mon côté pour prendre le sopalin. Je lui souris doucement en songeant que son frère a de la chance de l’avoir pour veiller sur lui. C’est toujours un peu comme ça. Le plus jeune fait des conneries, et le plus vieux les répare. C’est peu comme Eden et moi, même si, on est pas réellement frère et sœur. Du moins, pas de sang, mais de cœur. C’est ainsi que je le vois.

Le brun est enfin ramené sur la banquette arrière et le conducteur désigné pour la soirée reprend place en avant. Mes yeux se posent sur le BlackBerry qu’Ivory place devant moi une fois qu’il a pianoté quelques touches. J’hoche la tête.
‘’Vas-y oui, c’est normal. Je suis pas pressée de toute façon!’’
Je lui souris pour confirmer mes dires et nous voilà partis en direction du quartier Hebi. Si mon père savait ça…Il ferait sûrement une crise cardiaque. Ce qui a de bien dans cette soirée c'est... qu'il ignore où je suis.

- - -

Je suis un peu surprise lorsqu’on me tend les clés, mais en même temps c’est logique puisque le propriétaire a les bras chargés. J’insère l’instrument dans la serrure et j’ouvre la porte. Je laisse entrer les deux frères avant de les suivre, et de refermer derrière moi. Une vieille habitude que j’ai gardé de mon enfance. Je suis toujours la dernière à passer, peu importe qui est avec moi. Une façon de montrer mon respect peut-être? Je l’ignore.

Je laisse Ivory s’occuper du malade et je vais m’asseoir sur le canapé en me faisant discrète. Je ne me sens pas vraiment à ma place et j’ai l’impression de déranger. Étrange impression pourtant puisque mon hôte ne m’a pas regarder une seule fois de travers. Il semble plutôt désolé de la tournure des évènements. Je comprends que ce n'est aucunement de sa faute. Il revient avec une carafe d'eau et deux verres. Tiens, c'est une bonne idée ça. L'eau atténue l'effet de l'alcool semble-t-il. Je me penche en le gratifiant d'un sourire et porte le verre à mes lèvres pour en boire quelques gorgées. Avec un peu de chance, tout le monde n'y verra que du feu lorsque je rentrerai à la maison plus tard. Comme si il y avait vraiment quelqu'un qui attendrait avec une brique et un fanal mon arrivée tardive. J'aurais pu gager sur mon père, mais il sera soit absent, soit déjà dans les bras de Morphée. Eden, quant à lui, sera sûrement trop occupé à passer la nuit dans son monde virtuel, soit son ordinateur chéri, pour se rendre compte de quoi que ce soit. Conclusion faite, je ne suis pas pressée.

Une impression étrange me fait tourner la tête vers le blond qui me sourit à côté de moi. Il est vraiment mignon... beau même non? Et puis il sent bon, pourquoi est-ce que ça ne m'avait pas encore frappé auparavant...J'ai envie de le toucher, de sentir sa peau sous mes doigts. Juste un peu, juste effleurer son épaule pour chasser mes lubies. Il s'approche de moi jusqu'à être à portée de bras et prend ma main. Je rougis en éloignant mon verre de mes lèvres et en plongeant dans son regard si bleu. Sa main caresse mes cheveux, puis vient vivre sur ma joue l'espace d'un instant, pour mourir dans mon cou. Je ferme doucement les yeux en rougissant lorsque je sens ses dents pénétrer lentement ma chair.

-Mm..

Des vilaines idées surgissent dans ma tête et je tente de les combattre... ça ne serait vraiment pas bien de céder à cette folie....non? Ma main s'approche et vient effleurer le cou, suit la ligne de sa mâchoire. Mon index
se pose fiévreusement sur ses lèvres... que j'ai terriblement envie d'embrasser...
Trop tard, mes lèvres se sont emparés des siennes dans un élan fougueux. Je l'embrasse longtemps, jusqu'au bord de l'asphyxie me perdant dans les sensations exacerbé, à peine conscient de ma main qui glisse sur le corps d'Ivory par dessus sa chemise. Je suis à deux doigts de perdre l'esprit au contact de sa main au creux de mes reins, et de mes lèvres s'échappe un soupir d'un plaisir difficile à retenir.
Suis-je perdue?
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Ivory Lancaster

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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyDim 26 Déc 2010 - 17:48

C’est le deuxième gémissement que j’arrive à lui tirer de la soirée. Et nous n’avons encore rien fait de répréhensible. Je ne veux même pas imaginer ce que ça sera si on va plus loin. Une petite voix raisonnable répète sans cesse que je vais dans la mauvaise direction, que c’est vraiment pas la chose à faire tant cela comporte des risques. Je ne sais toujours pas quel âge elle a, et à l’instant c’est un paramètre qui me paraît tellement futile que je le range dans un coin de mon cerveau, loin de l’excitation générale qui prend d’assaut toutes mes cellules.

Le pire reste encore à venir. Son doigt longe ma mâchoire, s’égare sur mes lèvres, et avant même d’oser venir lui prendre les siennes, elle s’avance, sauvage. La fougue de la jeunesse se presse contre moi, nos bassins se touchent, aidés par ma main sur ses reins qui la tient contre moi, serrée, au plus proche.

Cette fois, un soupir. Et l’envie en moi de l’entendre encore se fait plus pressante. Je n’ai pas le temps de m’interroger, mes sens prennent le dessus, mon désir prend le dessus. Il ne me laisse pas avoir peur, ni le temps de trouver des raisons pour stopper la machine. Ma main descend sur ses fesses, mon majeur épousant doucement la courbe centrale. L’autre descend sur sa cuisse, jusqu'au bord de sa jupe. Mes doigts se calent lentement sous le genoux et remontent sa jambe à l'équerre, contre moi, alors que je continue de l'embrasser.

D'où me viennent ces gestes qui devraient m'être inconnus ? Aucune idée, je sais juste que j'ai plaisir à agir ainsi, pour une fois, à aller de l'avant et prendre les commandes. La dimension n'est pas la même. Je ne me focalise pas de la même façon sur mon partenaire. Ma partenaire.

Un bruit dans le fond de l'appartement me ramène sur terre. Nous ne sommes pas seuls. On peut nous surprendre. C'est ce que j'aurais du penser. Mais mon cerveau a choisi un autre chemin : on peut nous entendre. La solution donc, c'est qu'on ne nous entende plus. Je pose un doigt sur les lèvres de la demoiselle, lui intimant non seulement de garder le silence, mais surtout de ne pas bouger, de m'attendre ici.

Je mets deux trois minutes à trouver ce que je veux parmi mes CD rangés dans leurs boites. Mais quand enfin les premières notes sortent, le monde a changé. Et j'espère que Keio le sait aussi.
Je reviens à ma place, comme avant, mais mes mouvements ont changé, ils sont emprunts du rythme lent et entêtant de la musique. Je reprends sa main, délicatement, je la tire à moi, tout aussi doucement, et ma main revient épouser ses reins. Nos bassins se rejoignent de nouveau, mais plus pour la même chose.

De l'extérieur, je me dirais possédé. Je n'agis pas ainsi le reste du temps. C'est moi qu'on guide, c'est moi qu'on prend par la main. Ça a toujours été comme ça. Pourtant c'est moi qui suis ferme ce soir, c'est moi qui avance le premier pas, qui la penche doucement vers le sol. Elle est légère, comme une brindille, elle paraît fragile mais pourtant dans ses yeux, on sait qu'elle peut résister avec force. Elle a du caractère. De la personnalité. Et du charme, un charme qui me perce.

Les mots hispaniques n'ont pas encore fait leur apparition que je la fait tourner. Tantôt loin de moi, tantôt au plus près de mon corps, mais toujours avec grâce, et dès que je le peux, je me plonge dans ses yeux, j'ancre mon regard dans le sien. Je veux sentir son désir pour moi, je sais qu'elle me veut mais je veux la faire languir, la toiser, la mettre à l'épreuve. Je la garde contre moi, son dos contre mon torse, ses bras relevés autour de mon cou, et ainsi j'ai les mains libre pour descendre lentement tout le long de son corps : commencer par le cou, palpitant, continuer sur le sein, galbé dans ma main, réactif sous mes doigts, prolonger sur le ventre, giron accueillant et attirant. Je ne vais pas plus loin, je bifurque sur les hanches pour les faire tanguer, bouger sous la pression que j'exerce.

De nouveau face à moi, de retour à ma place désormais familière sur ses reins, je glisse ma jambe entre les siennes, la fait reculer doucement, mon visage si près du sien, que je ne laisse pas approcher pour autant. Le tango est une danse sensuelle, mais pas sexuelle. Tout est dans l'attente. Mais alors que je tiens fermement Keio dans mes bras, au dessus du vide, ma main son genou, sa jambe contre ma hanche, il me semble que l'attente commence à devenir longue.

Indéniablement, j'ai chaud.
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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyJeu 20 Jan 2011 - 4:17

Je n'arrive pas à croire ce qui m'arrive. Il y a une heure à peine, je me trouvais dans une discothèque avec mes copines. Je sais, je n'ai pas l'âge réglementaire, mais on a réussit à me faire entrer. J'ai pris un verre ou deux, je ne sais plus. Moi qui ne boit jamais d'alcool habituellement. Puis, un jeune homme aux cheveux bruns est venu me voir. Il avait envie de flirter, c'était évident. Seulement, ce n'est pas avec lui que je finis la soirée, mais avec son grand frère. Je me trouve chez un inconnu que j'ai osé embrassé et tripoté. Seulement voilà, il n'a rien d'un étudiant. Il est beaucoup plus âgé que moi et cela devrait me sonner des cloches. Non, je me trouve dans un état beaucoup trop loin pour que ma raison l'atteigne.

Je suis tellement sensible à ses caresses que cela m'effraie. Je soupire comme une pucelle au moindre effleurement. C'est un peu normal puisque je suis vierge et que la suite des évènements me rend encore plus excitée. Une caresse sur ma fesse me fait rougir davantage, tandis que je le laisse bouger ma jambe comme il lui sied. J'ai déjà été caressé par un homme, mais les circonstances n'étaient pas les mêmes. C'était au bal de St-Valentin de l'académie. Mon cavalier et moi avions fini la soirée sur la plage, mais le reste a toujours été flou dans ma tête. Ce dont je suis persuadée, c'est qu'on ne m'a pas touché avec autant de sensualité et de douceur. J'embrasse Ivory, son nom est marqué au fer rouge dans ma mémoire, avec une fougue qui m'est étrangère et pourtant je n'arrête pas pour autant. Il ne m'a pas fait boire pour m'amener dans son lit. Non, je suis parfaitement consciente de mes actes et je les assume pleinement, au grand désespoir de mon père s'il venait par apprendre. Au diable les grands sermons interminables et les sorties dont il me privera sûrement. Ce soie, j'ai envie de me laisser aller à mes pulsions et je ne veux aucun regret. J'ai envie de croire que rien n'arrive pour rien dans la vie.

Un bruit me fait descendre de mon petit nuage, et me fait tourner la tête vers le fond de l'appartement. Nous n'étions pas seuls tous les deux? Mais non, le petit frère malade semble toujours parmi nous, du moins si on se fie à ce que j'ai entendu. Il pourrait très bien se sentir mieux du coup et venir faire un tour dans le salon pour regardé la télé tiens. Du coup, on serait bien embêtés.

Un doigt tiède se pose sur mes lèvres et je regarde mon compagnon à nouveau. Dans ses yeux, je lis une idée qu'il vient d'avoir. Je décide de rester bien sage lorsqu'il s'éloigne de moi. J'ignore ce dont il s'agit et je dois avouer que ça a le don d'attiser ma curiosité. Je penche la tête vers le bas et je regarde mes vêtements. Je passe mes doigts sur ma jupe, comme pour la défroisser. Quelques mèches rebelles retournent derrière mon oreille, je suis nerveuse.

Les premières notes résonnent à mes oreilles et j'attends impatiemment son retour. Il a envie de danser et en ce moment, je crois que je le suivrais jusqu'au bout du monde pourvu qu'il me garde dans ses bras. Je lui souris, prête à me faire guider. Ce qu'il fait à la perfection. À croire que c'est un danseur né. Après tout, je ne le connais pas du tout. Je n'ai jamais dansé le tango, et pourtant, à me voir aller, on dirait que si. Je suis devenue son ombre et j'épouse chacun de ses mouvements. Mes yeux verts s'accrochent aux iris saphirs et je rougis en sentant mon désir augmenter. Je m'éloigne de son corps pour mieux revenir. Au détour d'un pas, je pose mon nez dans son cou et je ferme les yeux pour sentir son odeur. J'ai terriblement chaud. Je tombe presqu'à genoux devant lui, ma jambe gauche étendue, et je remonte lentement, mon dos épousant à la perfection le torse d'Ivory. Mes bras se retrouvent maintenant relevés autour de son cou et je ferme les yeux en sentant sa main descendre. Je sens mon pouls battre trop rapidement dans mon cou. Je tressaille lorsqu'il effleure mon sein, souhaitant qu'il s'y arrête plutôt qu'il continue. Un mouvement sur ma hanche et je me retourne vers lui, déjà prête pour la suite. À nouveau je suis suspendue au-dessus du vide, avec seulement son regard pour me raccrocher. C'est faux. Je sens ses bras dans mon dos, sa main sous mon genou, sa hanche qui attire ma jambe. J'entre-ouvre les lèvres tandis que mon visage se rapproche du sien. Je voudrais lui dire que je ne peux plus tenir, mais ce n'est pas vraiment le moment. Pourtant, c'est comme si les battements de mon coeur voulaient battre plus fort que la musique. Pour qu'il comprenne que je ne veux pas arrêter là.

-Ivory...

C'est tout ce que j'ai réussi à murmurer et pourtant ça veut tout dire. Ivory s'il te plait cesse de me faire languir. Ivory, s'il te plaît cesse de me regarder ainsi et embrasse-moi. Ivory, s'il te plaît éteins ce feu qui est en train de me consumer.
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MessageSujet: Re: Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil]   Do You Only Wanna Dance ? [Lady Dupreil] EmptyLun 8 Avr 2013 - 14:24


Encore quelques notes et une voix sensuelle s'invite dans notre intimité. Douce, subtile, elle égrène sa volupté en espagnol. Je connais ce morceau par coeur, il glisse sur ma peau, l'électrise d'une manière si particulière.

J'ai cessé de me poser des questions. Pourquoi ci, pourquoi ça, whatever... Keio est belle ce soir, c'est tout ce qui est important. Elle murmure mon prénom, conquise. Elle n'attend qu'un pas, un mouvement de moi. Ses yeux ne quittent les miens que pour se poser sur mes lèvres. Les siennes sont entrouvertes, fébriles dans l'attente.

Je profite des notes de musique, que je sais les dernières, pour finir notre danse. Je ne lui donne pas encore ce qu'elle veut. Je sais qu'elle l'aura bientôt, je ne me sens pas l'envie de résister. Mais elle, tendre nymphe, je veux qu'elle brûle pour moi. Qu'elle se demande jusqu'au dernier moment si j’accéderai à ses désirs.
Mon corps contre le sien, proche, nous nous figeons.

Le silence envahit la pièce, un court instant. Le temps pour moi d'entendre sa respiration rapide, son coeur tout autant. D'un léger mouvement de tête je l'invite à me suivre. Le salon profite désormais seul du reste du CD.

Je ferme les portes derrière moi, elle pénètre dans un lieu qu'elle ne sait si imprégné de ma luxure. Bon nombre de mes amants m'ont pris sur ce lit, m'ont aimé dans ces draps, j'ai souvent planté mes ongles, dans leur dos, dans l'oreiller, dans leur coeur.
Ce soir, c'est un diamant que je vais chérir dans ma couche.

Je m'approche d'elle, je caresse ses clavicules du bout des doigts. Son cou sous ma main. Sa nuque réchauffe ma peau. Ses yeux ne me quittent pas, ils savent, avant elle, ils savent. Si bien, qu'ils se fermeront, je le sais.
Je pose mes lèvres sur les siennes, douces, impatientes, jeunes. Je n'autorise pas son corps à s'éloigner de moi, mes bras l'encerclent, elle est ma prisonnière. Je l'embrasse, ses lèvres s'ouvrent sans que j'ai à le demander, ma langue pénètre sa bouche, doucement, pour ne pas l'effrayer, pour ne pas la perdre, pour profiter de son voile ingénu encore présent. Profiter avant que l'envie ne surpasse mes desseins de gentleman. Je la prends contre moi, je l'embrasse avec passion, elle gémit, elle aime ça. Moi aussi.

J'ai oublié mon frère, et la bienséance. Tant pis, soyons éternellement jeune et invincibles.

Je veux la voir nue. Je veux qu'elle se débarrasse de ses convictions pour se montrer à moi telle que je la veux, soumise à mon désir. Je la pousse doucement vers le lit, mais avant de l'y pousser, je lui ôte sa robe. Belle et candide, la voilà en sous-vêtements devant moi. Un genou à terre, je plonge vers ses pieds pour les libérer de ses chaussures. Ses chevilles graciles sont comme les branches nouvelles du printemps, tendres, douces. Je me remonte, la sève de cette plante me fait tourner la tête. Je baise ses genoux, je remonte vers ses cuisses, mes mains caressent la courbure de ses fesses.
Je n'ose encore m'approcher trop de son mystère, je ne veux pas l'effrayer.

J'embrasse tendrement son petit ventre, la peau fragile et délicatement courbée entre ses seins. Je n'ai jamais profité d'un corps féminin comme ce soir. Et ce soir, j'en profiterai totalement.

Es-tu prête, frêle Keio ? Moi je le suis, je deviens impatient.
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