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 "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."

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MessageSujet: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyDim 28 Fév 2010 - 15:49

Avec douceur, lentement, le soleil se couche, disparaissant derrière l'étendue de la mer, colorant eau et ciel de reflets orangés. L'eau caresse le sable fin et dorée de la plage, répandant une odeur de sel. Le vent souffle sur l'étendue aquatique, créant de léger remous, mouvement gracieux. Aucun bruit ne perturbe le silence apaisant de la plage. Un véritable hâvre de paix pour les âme torturés, en peines ou tout simplement, en quêtes de réponses.

Sur la plage, Irydessa s'est assise, les genoux repliés contre sa jolie poitrine, les bra spassant derrière, les yeux perdus dans le bleu de la mer et les cheveux balayés par le vent, qui souffle avec douceur néanmoins, l'esprit loin, bien loin, voguant sur les flots. A quoi peut elle bien penser? Est-ce ses souvenirs, qu'elle ressasse? Revoit- elle, une fois de plus le drame survenu douze ans plutôt? Ses yeux perdus dans le vague sont ils en train de revoir l'horreur d'un corps, celui d'une jolie jeune femme blonde, s'écroulant dans la neige un soir d'hiver, tâchant la neige de sang?

La jeune femme ne semble plus consciente de rien, du monde qui l'entoure, du temps qui passe. Ni même des voitures au loin ou des gens qui pourraient passer sur la plage, à quelques pas d'elle même, de son corps figé, tel une statue. Une statue de tristesse, de mélancolie. Une statue pouvant néanmoins pleurer. Car les larmes coulent sur le visage de la belle, brouillant son regard, rougissant ses yeux, tachant sa peau de deux traits brillant, sur lesquels miroitent le soleil.

Un seul vivant peut savoir à quoi pense la jeune femme, et c'est la demoiselle elle même. La peau pâle, la bouche rouge, et un peu de mauve aux yeux, Irydessa est bien en train de revivre cette triste journée du quinze décembre, d'il y a douze ans. Le jour ou sa mère avait trouvé la mort sous les yeux de l'enfant. Le sang tâchant la neige, sortant d'un petit trou à la poitrine de la jolie blonde, trait du passage d'une balle.

Irydessa n'avait aucune mal à se souvenir du le désespoir, du sentiment d'abandon, et de la haine qui l'avaient envahi alors, pauvre poupée de chair âgée de cinq ans seulement, criant au milieux de la rue, espérant peut être être entendu? Inconsciemment, comme peux le faire un enfant. Les gérants des boutiques s'étaient bien vite précipité dehors, entendant les cris de la poupée blonde.

En larme, Irydessa avait alors plus ou moins bien raconté ce qui s'était passé. Les pompiers avaient finit par arriver, beaucoup trop tard, déclarant la mort de la jolie dame gîsante dans la neige, désormais cadavre. Bientôt, les policiers avaient suivis, et entrainés l'enfant loin de la scène du crime, afin de la consoler. D'appeler son père aussi. Qu'il sache. Qu'il vienne. Qu'il prenne son enfant dans ses bras, pleurant lui aussi, détruit par la mort de sa femme. Heureux d'avoir encore une fille. Un sentiment dur, complexe. Tristesse et joie mêlée. Car oui, sa fille aurait elle aussi put lui être enlevée...

Le lendemain, l'enfant se retrouvait à la gendarmerie, questionné sur ce qui était arrivé. Les yeux toujours perdu dans le vague, et inconsciente de la vie alentours, la demoiselle ne s'était absolument pas rendu compte qu'elle était, depuis peu, observé dans ses réflexions.

Les mains de la belle allèrent à son visage, cachant ses larmes aux yeux de la mer, puisqu'elle n'avait pas vu la silhouette s'approcher. Mais il était certain que s'il venait en ennemi, la jeune femme saurait attraper le Beretta 92G Elite II maintenue à sa cuisse par un porte-arme pour se défendre.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyLun 1 Mar 2010 - 0:11

Bloup
Bloup
Blop


C'était le bruit que faisaient les petites bulles, qui libre virevoltaient puis éclataient sur l'horizon bleu de la mer. Mais qui donc en pouvait être l'autre ? Certainement l'artiste qu'il était et les prenait en photo, - oui il était aussi passionné de photo -, avec son appareil photo aquatique. Évidemment; il n'était pas entré tout habillé dans cette eau glaciale pour prendre en photo, des bulles... Il était venu pour observer... Observer pour mieux oublier. Il observait de ses yeux cobalt cette étrange mixte de teinte. Pour lui il était sûr que le ciel et la mer ne faisait qu'un, aussi pouvait t-on se noyer dans le ciel ? Peut-être qu'un jour il aurait la réponse à cette question qu'il était certainement le seul à se poser... Assis au bord de l'eau, l'observation bientôt ne lui suffit plus et il s'allongea dans l'espoir de s'assoupir voir s'endormir. Problème : il était insomniaque. Il trouva rapidement une autre activité, l'eau commençait à le recouvrir, petit à petit, il était vrai qu'il s'était trouvé plus tôt, avant de s'allonger, les pieds dans l'eau. Il se demandait jusqu'où irait l'eau, le recouvrait-il entièrement et cela en combien de temps ?

Force de petite vague, il finit par être entraîné dans l'eau. Il ne se noya pas, pas qu'il ait essayé de lutter contre son éventuel noyade, non, il laissa la mer se jouer de lui, mais apparemment elle ne voulait pas sa mort et se contentait de le bercer doucement... Le laissait voguer paisiblement, là où il avait pie, il s'en serait presque endormi finalement. Cependant, il en voulait plus, beaucoup plus. Aussi abandonna-t-il son inertie pour allait plus loin à l'aide de légère brasse. Avant de plongé, en donnant de petit coup de pied rythmé. Plus il en donnait, plus il arrivait à un point de non retour. N'était-ce pas exaltant ? Vous ne ressentez jamais ce besoin d'être en vie vous ? Lui, tout le temps. Et c'était une des raisons pour laquelle il était si dangereux... L'océan était rempli de surprise. Curieux qu'il était, s'il avait suffisamment d'air, il y serait bien resté éternellement. Son appareil photo aquatique qui pendait à son cou flotté tranquillement, le silence était apaisant mais rapidement il ne se rappela plus vraiment ce qu'il était venu faire là. Ni pourquoi le silence présent quelques minutes plus tôt laissé maintenant place à se tambourinement dans sa tête.

Les petites bulles contenues dans sa bouche s'échappèrent, le laissant seul, mais en levant la tête il pouvait les voir danser gracieusement et le narguer gentiement. Il n'avait plus d'air, mais cela valait le coup pour un spectacle pareil. Il trouva la force de soulevait son appareil photo et de prendre en photo les traîtres. Ne serait-ce que pour savoir ce que cela faisait, il se serait bien laissé manquer d'air un peu plus longtemps, curiosité morbide, mais pour l'instant un autre spectacle l'attendait. Il voulait voir où finissaient les bulles après s'être envolé... Quelques rapides brasses l'emmena à l'air libre, et ce fut le triste spectacle des dernières bulles mourant sur la mer, dans un éclat silencieux, qui l'attendit. Elles étaient peut-être trop libre pour rester en ce monde... Il pensa enfin à respirer franchement, et se rendit brusquement compte que sa gorge était obscurcit par l'eau qu'il avait bu sans s'en rendre compte. Quelques toussotements et brasses plus tard, il se retrouva sur la plage.

Une personne qu'il n'y avait pas laissé s'y trouvé. Une jeune fille, qui laissant glissé deux perles sur ses joues, regardait d'un air perdu au loin... Or, observer attentivement, c'est se rappeler distinctement. Elle devait se remémorait des souvenirs pas très joyeux. Il ne grelottait, son était sûrement aussi bizarre que lui, mais il était trempé et habillé... Son T-shirt sans manche lui collait au corps ainsi que ses autres vêtements. Il avait peur de s'approcher d'elle et de lui faire peur. Aussi, d'une main il fit le même geste que lorsqu'il était nerveux ou alors pensif et plaqua ses cheveux en arrière. Il avait conscience de la surprendre à un moment peu recommandé, et lui-même si la situation était inversé n'aurait pas apprécié... Ne sachant que faire il se contenta de soulever son appareil photo, prendre une position approprié, puis de la prendre en photo. C'était un appareil photo aquatique, donc l'image serait bizarre, mais il avait de voir ce résultat particulier justement.

Les mains de la demoiselle recouvrèrent son visage. Repéré. Il laissa à nouveau son appareil photo pendre et s'avança vers elle avec force de gouttelette ruisselant sur lui et aux alentours. Il garda une sainte distante et la regarda malgré qu'elle fut caché derrière ses mains. Elle avait certainement vécu beaucoup de chose mais parfois en parler n'aidait pas. D'ailleurs, il ne voulait pas entendre son histoire, car il le savait, il ne pourrait la réconforter. Sa tête allant naturellement vers la droite, il patienta.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyLun 1 Mar 2010 - 11:56

Statue de pierre - Marie-Eve Janvier
(comédie Don Juan)


La jeune femme revient peu à peu à la conscience du monde environnant. Cessant ses larmes, les mains de la demoiselle quittèrent son visage, qui se tourna en direction du nouvel arrivant. Que lui voulait il donc? Pourquoi la regardait il ainsi? Muet? Et pourquoi cet appareil était à son cou? Irydessa du Plessis Bellière le dévisagea, ses joues encore barbouillés de larmes, les yeux toujours rougit.

"- Papa...razzi?" questionna la jeune femme, la voix faible, en un murmure, presque un soupir, ses yeux fixés sur l'appareil photo.

Ne pouvait elle donc pas pleurer en paix? Pourquoi sa peine devait être exposée dans les journaux? Pourquoi la presse s'intéressait tant à la demoiselle? Les journalistes ne pouvait il donc pas laisser la belle vivre tranquille, avec ses souvenirs? Pourquoi guetter ainsi chacune de ses apparitions? Guettant LE scoop. LA photo.

La presse people n'avait elle donc aucun respect pour la peine d'une adolescente, beaucoup trop jeune, mais déjà détruite? Pourquoi le monde avait tant besoin de voir les larmes de la jeune femme? Qu'est ce que sa pouvait bien leur apporter? leur prouver qu'il existait beaucoup plus malheureux qu'eux, vivants avec leurs petits tracas du quotidien?

Sculpter de la nuit au matin
Donner l’amour ou la colère
Dans les yeux des statues de pierre
Une envie de renaître enfin

Une statue de pierre. En cet instant, immobile, les yeux rivés dans ceux du jeune homme, Irydessa pourrait être prise pour l'une de ces statues. Une statue donc les yeux exprimaient une colère profonde. Pas contre ce jeune blond restant immobile. Non, une colère contre ceux qui l'ont détruite et ceux qui lui font vivre son enfer si souvent, sur les Unes des journaux.

Laisse moi lire dans tes yeux noirs
Les souvenirs de ton histoire...

Irydessa avait les yeux bleu. Mais la colère les faisait étrangement noircir, s'assombrir, par un étrange effet d'optique. Nul besoin pour quiconque de lire dans les yeux de la demoiselle pour apprendre son passé. Qui n'avait jamais entendu parler d'Irydessa du Plessis Bellière? Cette damoiselle au sombre passé? Cette jeune femme qui malgré tout, continuait à vivre, se rattachant à la vie sans que l'on sache vraiment comment? Cette mannequin que quelques créateurs voulaient comme égérie de leur marque, ou comme mannequin pour porter leurs créations? Mais qui, jusqu'à aujourd'hui, n'avait posé que pour les créations de son père?

Mais qu'est-ce que cet homme t'a fait
Même si la vérité m'effraie...

De nos jours, qui pouvait encore demander cela à Irydessa. Qui n'avait jamais entendut parler de son histoire, son triste passé? L'homme restait dans sa position, regardant la jeune femme. La demoiselle le regardant également.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyJeu 11 Mar 2010 - 21:59

Toujours en position de profonde réflexion, la tête penchant légérement sur la droite, il l'observait et attendait. Un instant plus tard, elle leva enfin la tête vers lui. Ou plutôt, sur son appareil photo, le fixant comme s'il avait s'agit du diable en personne. Froissé comme si c'était lui qui était fixé, il laissa échapper un petit grognement - on aurait dit un enfant - avant de répondre à son étrange question murmuré.

- J'ai une tête à être ce genre de personne ?

Il n'avait pas répondu de façon agressive mais plutôt étonné... Le jeune homme avait même arqué un sourcil, le temps de se poser à lui-même la question. C'était Impossible. Cela serait plutôt dégradant pour lui d'avoir le profil d'un voyeur, m'enfin... Si la jeune fille qui lui faisait face le connaissait un minimum et savait qu'il ne s'intéressait pas du tout à la vie d'autrui, l'idée qu'il puisse être un paparazzi ne l'aurait même pas effleuré. Mais le temps n'était peut-être pas à ce genre de pensée, car la jeune fille, toujours apeurée, le fixé. Tout comme lui d'ailleurs. Sauf qu'il ne se regardait certainement pas de la même manière... À travers les yeux de la jeune fille qui lui faisait face il pouvait y lire une haine palpable. Envers lui ? comment était-il possible de haïr une personne en si peu de temps et avec autant de force ?

Pourtant, il ne lâcha rien, continuant de la fixer malgré qu'il aurait pu avoir peur qu'elle ne finisse par l'attaquer. Cela lui rappeler la haine qu'il avait un jour, voir plusieurs jours, put ressentir. Cette haine qui l'avait fabriqué et rendu à vie comme il était en ce moment. Cela avait fait de lui ce qu'il était... Mais il essayait toujours de lutter contre cette aversion à tout... Il commença à se demander ce qui avait pu lui arriver bien qu'il ne voulait pas ré-ouvrir une vieille blessure, car cela semblait être une vieille histoire. Son instinct lui disait qu'il devait être au courant, ainsi que le regard de la jeune fille, mais il avait beau chercher, il ne trouvait. Il ne la connaissait pas, ni elle, ni sa vie. Et cela pouvait l'induire en erreur. En un mot, il pouvait amener ce concentré de haine à exploser, sur lui, sans le faire exprès... Pas très encourageant.

Il finit par penser qu'il était question d'une douloureuse histoire d'amour, à son aspect délicat, mais il ne pouvait s'empêcher de pensé que c'était bien plus grave. Puis les apparences n'étaient-elles pas souvent trompeuses ? Il lâcha, malgré que cela puisse être hors propos.

- On ne peux pas éternellement vivre dans le passé. Il faut avancer...


Phrase caméléon, qui n'exprimait aucun jugement, et pouvait s'appliquait sur plusieurs problèmes différents. Phrase apte pour toutes les circonstances. Aussi simpliste sois cette façon de penser pourtant, il y croyait malgré qu'il ne croit pas en grand chose. Toutes ses réflexions avaient tendances à le fatiguer. Il soupira légèrement, plus de fatigue qu'autre chose. Et comme souvent, il se mit à dériver, à penser à d'autres choses incongrues... Dans ses sombres pensées débiles, il souhaita qu'un crabe se promène sur la plage, allant jusqu'à scruté le sol, à la recherche d'un crabe qui n'était pas là... Se faisant violence, il se recentra sur la situation actuelle. Suivant son propre conseil, il se concentra sur le présent et demanda d'une voix neutre, comme s'il ne voyait pas se regard plein de haine.

- Voudrais-tu me dire qui tu es ?

Ouverture sur de nombreuses possibilités. Ainsi, le choix lui revenait à elle, si elle voulait, le "qui es tu" pouvait s'étendre à elle et son passé, ou simplement à elle dans l'état actuel des choses. Il lui fit un sourire discret, mais engageant, attendant de voir comment évoluerait cette étrange journée en compagnie de cette jeune fille aux yeux si sombres.

[Je m'excuse pour la qualité -et le temps de réponse-, qui t'empêchera peut-être d'avancer... =) ]
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyMar 16 Mar 2010 - 13:19

L'homme l'observait, tête légèrement penchée, semblant plongée dans une profonde réflexion et paraissant quelque peu surpris du regard que la belle porta en direction de l'appareil photo. Un instant, l'homme eu l'air d'être un brin froissé par l'attitude de la belle envers son objet photographique, grognant légèrement, comme s'il était à la place de son appareil photo, avant de répondre à la demoiselle.

"- J'ai une tête à être ce genre de personne ?"

La belle ne répondit pas, les mots étaient inutiles. Elle le regardait simplement. Pourquoi devoir s'expliquer sur sa méprise? Après tout, qu'elle tête pouvait avoir un paparazzi? Ce n'était qu'une personne comme une autre, qui pouvait tout aussi bien ressembler au balayeur du coin, qu'au coiffeur d'en face ou au voisin si sexy... La belle finit cependant par répondre:

"- Les paparazzi n'ont pas une tête particulière, ils sont comme nous tous, des êtres humains, et donc, n'importe qui peux en être un, n'est il pas?" répondit elle avec douceur, exécutant même un léger sourire.

L'homme en répondant avait arqué un sourcil, semblant se poser des questions. Cherchait il à savoir qui la belle pouvait bien être, qui eu valus que les paparazzis la prennent en chasse? L'idée qu'Irydessa puisse croire qu'il en était un lui était elle si bizarre? Après tout, il était un inconnu aux yeux de la belle, et la pauvrette avait déjà tant eu affaire aux objectifs de la presse. Et surtout des paparazzis, d'où sa crainte. Et l'once de haine dans ses yeux. Pas envers cet homme à proprement parler, mais envers les paparazzis. Mais les appareils photos, la belle les aimait dans certaines circonstance, enfin, quand elle défilait ou posait pour des photographe, autrement, la jeune femme n'aurait jamais été ni mannequin ni modèle photo.

L'homme continua de fixer la belle, malgré que ses yeux reflétaient une once de... peur? Apparemment. Craignait il donc que l'étudiante l'attaque? Impossible à moins qu'il lui donne une excellente raison à cela... Et ce n'était pas conseillé, si l'on prenait compte du revolver maintenu à la cuisse de la femme, subtilement.

"- On ne peux pas éternellement vivre dans le passé. Il faut avancer..."

Une phrase qui fit réagir la belle, tant elle lui rappelait sa solitude. Non pas qu'elle l'attaqua avec hargne, non. Irydessa du Plessis Bellière se contenta de porter ses yeux vers la mer, entamant une chanson, d'une voix douce et triste. Une mélodie que la belle aimait beaucoup, et avait entendu pour la première fois quelques années auparavant, parlant de la solitude.

"-Seul, comme en exil
Comme un naufragé sur son île
Comme le funambule sur un fil

Seul parce qu'on a tout pris, parce qu'on a eu tort
C'est se croire en vie même quand on est mort
C'est abandonner sa chance à un autre
Sans jamais pouvoir oublier sa faute
Seul parce que l'amour a changé de camp
C'est des cris de peine, mais qui les entend ?

Seul parce qu'on n'a pas su lire entre les lignes
Qu'on n'a pas voulu regarder les signes
Parce qu'on écoutait sans jamais le croire
Quand l'amour s'en va, c'est toujours trop tard
Seul, c'est une nuit qui n'en finit pas
C'est une elle sans lui, c'est un toi sans moi

Seul, comme en équilibre
Seul, prisonnier parce qu'on est libre
Seul comme une histoire sans son livre

Seul parce qu'on a tout pris, parce qu'on a eu tort
C'est se croire en vie même quand on est mort
C'est abandonner sa chance à un autre
Sans jamais pouvoir oublier sa faute
Seul parce que l'amour a changé de camp
C'est des cris de peine, mais qui les entend ?

Seul parce qu'on n'a pas su lire entre les lignes
Qu'on n'a pas voulu regarder les signes
Parce qu'on écoutait sans jamais le croire
Quand l'amour s'en va, c'est toujours trop tard
Seul, c'est une nuit qui n'en finit pas
C'est une elle sans lui, c'est un toi sans moi

Seul, qui n'a jamais été seul ?
Seul, ma place à ceux qui la veulent

Seul comme un condamné devant l'échafaud
Comme un innocent devant son bourreau
Seul comme un enfant qui cherche son père
Seul comme le mendiant qui s'endort à terre
Parce qu'on a passé sa vie sans la voir
On se trouve seul devant son miroir

Seul parce qu'on a tout pris, parce qu'on a eu tort
C'est se croire en vie même quand on est mort
C'est abandonner sa chance à un autre
Sans jamais pouvoir oublier sa faute
Seul parce que l'amour a changé de camp
C'est des cris de peine, mais qui les entend ?

Seul parce qu'on n'a pas su lire entre les lignes
Qu'on n'a pas voulu regarder les signes
Parce qu'on écoutait sans jamais le croire
Quand l'amour s'en va, c'est toujours trop tard
Seul, c'est une nuit qui n'en finit pas
C'est une elle sans lui, c'est un toi sans moi

Seul comme un condamné devant l'échafaud
Comme un innocent devant son bourreau
Seul comme un enfant qui cherche son père
Seul comme le mendiant qui s'endort à terre
Parce qu'on a passé sa vie sans la voir
On se trouve seul devant son miroir..."

La chanson finie, la belle sembla se rendre compte que l'homme était non loin d'elle, comme si, auparavant, la jeune femme l'avait eu oublié, reportant son regard sur lui, qui d'ailleurs semblait perdu dans ses pensées, dérivant au grès de son esprit. Semblant à son tour se rendre compte de la présence de la demoiselle, il se concentra sur le présent et demanda d'une
voix neutre.

"- Voudrais-tu me dire qui tu es ?"

La belle le regarda dans les yeux, semblant surprise. Ce garçon ignorait il vraiment son identité? Son nom, son histoire, qui elle était? La demoiselle se demanda un instant s'il ne venait pas d'une autre planète. En effet, la belle était assez célèbre dans le monde du mannequina, pour avoir refusé plusieurs contrat, se réservant jusque là aux créations de son père. Et au delà, existait il vraiment quelqu'un ignorant le nom et l'histoire, le décès, de la mère de la jeune Irydessa?

"- Je suis Irydessa. Irydessa du Plessis Bellière. Et toi?" demandât elle, visiblement radoucie.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyDim 21 Mar 2010 - 21:57

Pour toute réponse, la jeune fille qui d'ailleurs en y regardant bien paraissait plutôt être une jeune femme car son regard trahissait une certaine maturité, continua à le regarder. Le fait qu'elle répondit d'une voix douce le rassura légèrement, il aurait pensé que, peut-être, allait-elle rester dans le mutisme jusqu'à qu'il la laisse tranquille, lui, le supposer paparazzi. Ainsi, un paparazzi se cachait en chacun de nous... Bizarrement, l'artiste en lui était perplexe et ne parvenait pas à simplifier de cette manière l'état de paparazzi certainement à cause de son imagination trop fertile. Pas tant qu'ils aient un profil type, quoique tous avait un minimum de perfidie en eux pour suivre des gens dans leurs intimités, en regardant de plus près détail par détail, comportement, allure, regard... Il répéta pensivement et à vois basse.

- Comme... Nous tous ? Nous sommes déjà chacun si différent l'un de l'autre.
Son jugement devait être faussé par son esprit fou, qui l'empêchait de voir les choses comme les autres, il finit par ajouter avec son innocence habituel.

- Vous... Pourriez-vous en devenir ou en être une ?
La question paraissait un peu ridicule; elle semblait elle-même poursuivis par eux et même les redoutait. Ah ! Il était irrécupérable... Pourtant, il n'y avait qui pouvait répondre sincèrement, vu qu'elle connaissait la pression qu'exerçait un paparazzi sur une personne, la façon dont il lui faisait une vie de paria petit à petit. Si elle pouvait en devenir une, alors il était probablement vraie qu'une large sorte de personne pouvait l'être. Du plus simple au plus complexe.

Alors, la haine de la jeune femme n'avait pas était dirigé contre lui mais contre celui pour qui elle le prenait. Sûrement. C'était tant mieux. Il n'avait pas vraiment eut peur, mais cela l'avait assez étonné. Provoquer la haine d'une personne aussi rapidement avait de quoi inquiété. Et à vraie dire, la demoiselle lui semblait assez déterminé. Le discret sourire qui avait ponctué sa précédente phrase lui enlevé complètement les quelques doutes envers cette haine précoce.

La petite maxime qu'il lui avait énoncé semblait l'avoir à nouveau emporté dans ses songes. Soudainement, une mélodie commença à s'élever. Se mêlant à la brise et ne faisant plus qu'un avec elle, tout comme elle, elle lui pénétrait jusqu'aux os. Elle s'était mise à regarder la mer et il le savait, plus rien n'existait, ni pour elle, absorbait dans ce qui ressemblait à une plainte, ni pour lui absorbait dans ce chant définitivement sombre. L'artiste se laissa porter par le chant et ses pensées. Comme ramener implacablement à sa propre vie, l'allusion au funambule sur son fil, l'emmena à celui auquel il s'identifiait non sans prétention. Il était un funambule, sur son fil, en regardant en bas, il avait le vertige et en regardant en haut le fil lui échappait alors il essayait de regarder droit devant lui, sans réel but mais devant une infinité. La société s'accrochait à sa veste pour le faire tomber, le faire s'écraser, l'invectivant et lui rappelant qu'il n'était rien et ne serait certainement jamais grand chose, mais lui, dans son fragile équilibre, il riait. À gorge déployé.

Durement mais sûrement, il se laisserait aller aux plaisirs les plus futiles, se jouant de tout, avant sa fin, avant sa chute. C'était une mort d'ivrogne, ivre d'un bonheur malsain, mourir sans savoir qu'on meurt. C'était ce qui lui permettait jusqu'à maintenant d'avancer. Il n'avait pas tellement peur de mourir. En fait, il éprouvait une funèbre fascination envers elle. Mais après tout, qui sait si vivre est ce qu'on appelle mourir et si mourir c'est vivre ?

La dernière note évanouit, il revint sur terre, à moitié. Extrêmement sensible u moindre art, il avait était particulièrement touché. De plus, cette chanson sentait le vécu... Un sentiment de profonde solitude lui en était resté. Était-ce une façon de dire qu'elle se sentait seule? Sans aucun doute. Lui même, se sentait seul sur son fil contre tous. À l'écart. Ce chant appelé en lui une phrase, d'un penseur dont il avait complètement oublié le nom, qui n'avait aucun rapport, mais il ne put l'empêcher de franchir ses lèvres dans un léger murmure.

- Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...
En effet, une personne lui avait manqué et il lui avait semblé que tout était futile et sans valeur. Mais il ne voulait même pas y songer.

Le fait qu'il lui demande son identité parut la surprendre, bientôt elle se radoucie et donna plutôt ce qui ressemblait à un titre royale tait il était long et distingué. À son tour, il se présenta.

- Yuto.
Son nom, il ne le donnait pas car il n'avait pas de signification à ses propres yeux. Que du vent. Inutile. Puis, ce n'était pas ce qui définissait sa personne contrairement à la jeune femme qui lui faisait face. Elle paraissait aussi noble et compliquait que son nom. Étrange.

Tout à coup, une situation plutôt incongrue et rapide se passa. Dans cette ambiance si sombre, il ferma les yeux pour laissait échapper un petit éternuement. Bref et passager car il ne se sentait pas enrhumé, il l'emmena quand même baisser brusquement la tête et asperger la jeune femme aux jambes. Toujours, il fallait toujours qu'il lui arrive des choses inappropriées. Il n'eut même pas le temps de s'excuser qu'essayant d'épousseter des gouttes d'eau qui était promptement absorbé par le tissus, il toucha fugitivement quelque chose de froid, comme du métal, même à travers le vêtement. Il ne put empêcher ses mains de revenir dessus, il avait clairement senti le manche d'une arme. Assez éberlué, il releva son visage vers la demoiselle. Il ne pouvait se trompé, dans son sombre passé, il en avait manié plus d'une, contre les autres tout comme lui-même.

Sa tristesse quand il l'avait aperçu, songeuse... Avait-elle eut à l'idée d'attenter à sa vie ? Bien évidemment, tout le monde n'était pas comme lui et aussi n'était-ce qu'une suggestion qu'il se faisait à lui-même.Il enleva sa main de l'objet froid et sans perdre un instant son sang froid, il pensa bon de dire.

- Je peux comprendre que vivre, c'est prendre le risque de souffrir. Mais cela vaut peut-être le coup de le prendre.
Il ne paraissait pas apeuré et n'avait pas reculé. Il était dur de lire ce qu'il pensait s'il ne voulait pas que cela ce sache, mais là, réellement, il n'était pas gêné par la situation. Elle avait un nom apparemment noble et beaucoup de problème, l'arme pouvait simplement lui servir en cas de danger. Cela impliquait donc qu'elle était tout de même... Assez particulière. Il commençait vraiment à se demander qui était cette drôle de dame.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyJeu 25 Mar 2010 - 23:41

La demoiselle continuait de regarder le jeune homme en silence. Lui ne semblait pas non plus vouloir parler, trop plongé dans ses réflexions. Était-il donc si perplexe que cela des propos tenue par la demoiselle? Pensait il que les paparazzi étaient différent des autres, physiquement, à l'instar de ce que pensait la jeune Irydessa du Plessis Bellière? Curieuse pensée, si tel était le cas. Comment imaginer que les paparazzi puissent avoir un signe physique distinctif? Car Yuto avait bien dit "- J'ai une tête à être ce genre de personne ?" Ce qui voulait bien dire que les deux jeunes gens parlaient, en cet instant, d'un point de vue physique.

"- Comme... Nous tous ? Nous sommes déjà chacun si différent l'un de l'autre." finit par dire le jeune blond. "- Vous... Pourriez-vous en devenir ou en être une ?"

"- Oui. Je veux dire, physiquement, rien ne les distingue de nous. Tu me demandais si tu avais la tête à en être un. Nous parlions donc bien d'apparence.Non ? Et non, je ne pourrais pas en être. Fouiner dans les vies, m'immiscer dans les passer, faire des unes sur les déboires des soit disant célébrités... Qui ne le sont que par la faute des Unes que leurs accordent justement ce genre de journaliste... "

La belle le regardait, il avait parlé. Une maxime qui plongea la jeune Irydessa du Plessis Bellière dans ses réflexions... Et une douce, triste et mélancolique mélodie. Trace d'un destin ne s'annonçant pas meilleur que le dur passé qui, inlassable, poursuivait la jeune blondinette. Pour combien de temps encore? Peut être des années, ou l'éternité, jusqu'à ce que la demoiselle rende le dernier de ses soupirs. La deuxième question paraissait un peu ridicule, Irydessa étant elle-même
poursuivis par les paparazzis et les redoutant.

"- Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.."


Comme c'était vrai. Rien au monde ne pouvait être plus juste que ce vers, que cette si belle phrase d'Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine. Ezekielle, sa mère, manquait tant, et si terriblement à la jeune Irydessa du Plessis Bellière, cette damoiselle décidée à venger l'âme de sa mère, à retrouver l'assassin qui n'avait pas hésité à dévisager une frêle petite fille, à l'approche de Noël, avant d'abattre sa mère de sang froid, juste sous les yeux bleu, si pur, reflet d'innocence de cette petite poupée de chair, avant de reporter son attention sur cette petite blonde, se demandant s'il devait ou non achever cette vie aussi. Un acte criminel qu'il aurait surement fait, si son acolyte ne l'en avait pas empêché, prenant pitié de l'orpheline maternelle.

"- Cette phrase d'Alphonse de Lamartine est tellement vrai..."
répondit elle simplement, avant de décliner son identité.

"- Yuto.
"

Pas de nom? Une chose étrange. Ou cet homme était orphelin et l'ignorait, soit son nom lui était insupportable... Ou honteux, mais pourquoi? Cela dit, il était également possible qu'il n'y eu aucune raison à cela. Une conclusion que la jolie populaire blonde préféra adopter.

Tout à coup, une situation plutôt incongrue et rapide se passa. Dans cette ambiance, le jeune homme ferma les yeux pour laisser échapper un petit éternuement. Bref, passager. Malgré tout, la tête du jeune homme se penchât avec brutalité, aspergeant la demoiselle, surprise et étonné, de quelques postillons, peignant un air de dégout sur les lèvres de la belle Irydessa qui fit un sacré bon en l'air, restant néanmoins au sol.

La jeune femme n'engueula pourtant pas le garçon de sa maladresse. Après tout, ce n'était qu'un accident, il n'y avait la pas de quoi fouetter un chat, ou le bon samaritain. Il n'eut pas le temps de s'excuser, qu'en essayant de nettoyer quelque peu le tissu couvrant les jambes de la demoiselle, sa main toucha furtivement le revolver, un Beretta 92G Elite II, que la belle Irydessa du Plessis Bellière portait si souvent à la cuisse. Pourquoi l'avoir pris aujourd'hui? Elle même ne le savait que peu. Besoin de se sentir en sécurité peut être... Ou d'avoir auprès de son être le seul véritable amie que la vie avait bien voulu lui céder.

Les mains de l'homme revinrent dessus, tâtant le manche du revolver. Surpris, éberlué, il releva son visage vers celui de la jeune femme. Qu'allait il donc bien pouvoir penser? Que la belle cherchait à rencontrer Dame Mort? Pour la deuxième fois, une personne rencontrait, de façons peu commune, l'arme d'Irydessa. La première avait été Lun Marv, ce charismatique Anglais qui avait su s'attirer les pensées de la belle. L'Autrichienne l'avait menacée de son canon, alors qu'il avait pénétré dans sa chambre par effraction, enfin, sans y avoir été invité. Lun... Encore tout un mystère pour la douce blonde.

"- Je peux comprendre que vivre, c'est prendre le risque de souffrir. Mais cela vaut peut-être le coup de le prendre."

"- Je sais ce que tu pense... Une demoiselle au soleil couchant sur la plage, fixant l'horizon en pleurant, un revolver à proximité, prés à servir... Et bien, non, je n'envisage pas le suicide.
L'art du tir est pour moi une échappatoire à mon passé. Une forme comme une autre de passer le temps. Une passion que j'ai appris à aimer. Même si mon amour pour les armes à feu peut sembler paradoxal... Puisque ma mère a trouvée la mort, abattue par un CZ 100, un pistolet semi-automatique, utilisé le plus souvent par la Tchécoslovaquie... C'était le 15 décembre 1997, j'avais cinq ans... Elle s'est écroulé dans la neige, juste sous mes yeux... " achevât elle, sa voix se brisant alors, les larmes glissantes à nouveau sur ses joues.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptySam 27 Mar 2010 - 20:49

Face aux doutes exprimés par Yuto, la jeune femme se mit à rappeler le sujet de leur débat. Le physique d'un paparazzi. Elle maintenait que physiquement, un paparazzi n'avait pas de signe distinctif. Marchant plutôt à l'instinct, Yuto pensait qu'en y regardant de plus près, il devait bien avoir un signe physique semblable entre les paparazzis. Tel les journalistes par exemple et les reporteurs. Yuto en avait côtoyé pas mal car il lui demandait de l'aide en tant que photographe parfois, pour choisir ou faire les images qui auraient le plus d'impact en première page de journal et ce genre de truc. Cela faisait gagner de l'argent à Yuto et préserver un minimum de son indépendance.Il était sûr qu'en chacun d'eux, brillait une flemme dans leur yeux qui trahissait leur curiosité sur tout et leur envie de découvrir la vérité. Du moins avait-il vu cette flemme dans les yeux de bons et passionnées reporters. Une lueur dans les yeux faisait-elle partie de l'aspect physique ? Il n'en savait rien. Mais c'était ce qu'il en pensait. Aussi, il était observateur, mais ne voyait les choses de la même manière que les autres, alors... Peut-être était-ce trop abstrait.

La jeune femme pour appuyer sa thèse dit qu'elle-même pourrait en être un, néanmoins physiquement, mais n'en était pas capable moralement.

- Si vous aviez été une paparazzie, je pense tout de même que vous n'en aurez pas eu le physique, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais vous n'en êtes pas une, n'en n'avez pas l'apparence et ne le serez apparemment jamais selon vos dires. Mais il est vrai que toutes les personnes ayant une tête de fouine ne sont pas forcément des paparazzis...
Mais que tout les paparazzis, ou presque avaient eux, une tête de fouine ? Ne pensant qu'il existait une vérité universelle, il avait tempéré sa réponse. Ce qu'il disait ne signifié pas que toutes les personnes susceptibles de ressemblées à un paparazzi en était forcément un, mais selon la situation... Encore une fois, il était aussi question d'instinct. Il avait continué dans ses pensées silencieusement et il finit par en revenir à ce qu'elle était en train de dire. Apparemment, la citation d'Alphonse semblait l'avoir touché. Peut-être avait-elle perdue une personne, qui à présent lui manquait au moins de venir la pleurait ici, sur cette plage. Une personne importante... Allez savoir. L'annonce de son prénom ne sembla pas faire réagir la jeune femme, bien qu'elle avait l'air d'attendre quelque chose ? Le nom de famille... Nom qu'il avait décidé d'effacer de sa vie, de son monde, de son passé et il l'espérait de son présent. L'effacer mentalement était un bon début, mais les gens lui rappelait quotidiennement ce nom qu'il désespérait tant d'oublier. Puisque légalement, il s'agissait encore de son identité.

La démarche était pourtant prête, écrite noir sur blanc, posé sur son bureau.

Formulaire de Demande Changement de Nom

Le titre y était écrit en gros et attirait à chaque fois les élèves avec qui il partageait sa chambre. Les confortant dans l'idée que le Yuto, il était bizarre. Mais il avait ses raisons. Chaque jour, il se faisait croire qu'il s'en occuperait le lendemain... Rien ne se faisait pourtant le lendemain.

Sa maladresse ne fut pas relever par la demoiselle si ce n'est par sa réaction. Un bon en arrière ajouter à un air de fort dégoût. Démesuré, pour quelques gouttes, oui car il me semble préférable de préciser que Yuto ne lui avait point éternué dessus, mais que ce sont ses cheveux mouillés qui l'avait éclaboussé. Cela paraît logique, sinon il ne se serait pas permit de tousser. L'objet qu'il avait touché était une arme, c'était certain. Cela était un peu triste de voir qu'une jeune femme ne pouvait se sentir en sécurité qu'avec une arme... Être en sécurité ou pour l'utiliser d'une autre manière ? Apparemment, tout le monde n'était pas lâche car elle démentit en une phrase : "Je sais ce que tu penses...". Phrase qui laissait présager qu'il pensait mal. Mais s'il n'avait s'agit que de ça. Non, elle continua et la suite n'était que plus surprenante. L'art du tir ? Une forme comme une autre de passer le temps ? Pourquoi pas. Passion paradoxal en effet, mais pas si incongrue que cela. Tout ce mis en place à présent. Une arme avait abattue sa mère, l'arme avait forcément était tenu par une personne. Cette personne avait une ennemie : Irydessa Plessis Belliere.

Le fait qu'elle ait parler de la Tchécoslovaquie lui rappela son pays d'origine situé à quelques centaines de kilomètres, du côté de son père, dont il ne savait rien. Le fait d'en parler sembla raviver le souvenir douloureux de la mort de sa mère.
Voir une personne souffrir ainsi n'était pas agréable, d'autant plus qu'il ne pouvait rien faire. Impuissant, il ne pouvait certainement pas l'aidé, tout simplement parce qu'il venait de la rencontrer et qu'il considérait que connaître quelqu'un ne se résumé pas à une rencontre. Il se contenta de demander à la personne qui se trouvait maintenant à quelques mètres de lui après son bond.

- Et... Celui qui a fait cela à votre mère ? Ce trouve t-il en liberté ?
Inutile de lui demander si elle lui en voulait encore, même si en prison et dans le cas contraire s'il se trouvait libre, si elle voulait le punir d'elle même. C'était une bien sombre histoire. Bien qu'en possession de peu d'élément, il en était sûr cependant, elle ne pouvait et ne devait pleurer la mort de sa mère éternellement, il devait exister une solution.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptyMar 6 Avr 2010 - 13:32

"- Et... Celui qui a fait cela à votre mère ? Ce trouve t-il en liberté ?"

S'il était encore en liberté ? Ah sa, oui ! On avait jamais put retrouver les enflures qui avaient tirés sur Madame du Plessis Bellière, avec un revolver ayant tué au total 19 personnes, retrouvé quelques mois plus tôt en Australie. C'est Lun Marv qui le lui avait appris, lors de leur première rencontre, dans la chambre de la jeune femme.

Il courrait donc toujours. Mais Irydessa finirai bien par le retrouver, et dès lors, il ne pourrai plus éviter la main de la justice. La belle avait déjà tout planifié... Et pour se protéger si cela dérapait, la jeune étudiante pourrait toujours faire chanter le gouvernement... N'avaient ils pas voulu qu'Irydessa entre au service de l'état, comme tueuse à gages, ou, à défaut, dans l'armée comme tireuse d'élite ?

La belle était une bonne, très bonne personne, avec un bon fond, et n'avais jamais aimé l'idée de tuer de pauvres innocents. Mais lui... LUI... La jeune femme n'hésiterait jamais à appuyer sur la détente, son canon semant la mort. Irydessa y trouverait surement une grande satisfaction... Celle d'avoir vengé sa mère... Et avait suffisamment bien étudié la question pour être certaine de ne jamais se faire prendre. Et quand bien même cela arriverai, le gouvernement Japonais se laisserait surement manipuler par le bout du nez... Au fond, pratique d'être l'une des meilleures gâchettes du pays, puisqu'on lui mangeait quasiment dans la mains, espérant qu'elle rejoigne les rangs. Chose que la jeune femme ne ferait jamais... Sauf pour négocier sa liberté avec l'état, en cas de gros soucis, ce qui, normalement, ne devait pas arriver. Le meurtre prévu était clean, propre, et ne laisserai aucun indices possible sur l'assassin... The perfect murder.

Une chanson revenait souvent en tête à la belle, lorsqu'il lui arrivait de peser à la vengeance que son être désirait visiblement avec beaucoup d'ardeur. Tirée d'une comédie Musicale et tellement belle...

Quel est le prix
Qu'on va nous payer pour sa vie
Quel est le sort
Qu'on donne à ceux qui donnent la mort

Mon fils a tué
Mais vous tous ici vous savez
Que Tybalt avant
Avait déjà fait couler le sang

L'affaire est faite
Mais maintenant pour que tout s'arrête
Je dois vous croire
Je dois savoir

Je n'ai pas, je vous le jure
Voulu ce qui s'est passé
La vengeance n'est pas ma nature
Mais pourtant oui, je l'ai vengé
Faut-il donc, ne rien faire
Quand on voit mourir, un frère

Vous, qui vous détestez tant
Comment pouvez-vous, nous juger
Sommes tous les trois, vos enfants
C'est vous les seuls, qui les avez tués
Nous ne sommes, que des mimes
A imiter, vos crimes
Oh !

Quel est le prix
Qu'on va nous payer pour sa vie
quel est le sort
qu'on donne à ceux qui donnent la mort

L'affaire est faite
Mais maintenant pour que tout s'arrête
Je dois vous croire
Je dois savoir

Oh, quel est le prix...

"- Oui, il vie encore en liberté, on n'a jamais découvert qui avait fait le braquage de la banque et donc, l'identité de celui qui m'a arraché ma mère. Mais je ne perds pas espoirs que nous le retrouvions un jour et qu'il paie sa dette... Je n'aurais de répis que lorsqu'il sera sous les verrous"


Lorsqu'il serait mort, en fait. Mais elle ne pouvait pas le dire, l'homme comprendrait tout de suite les intention de la jolie blonde lui faisant face. mais après tout, peut-être ne le ferait elle pas au final, emporté par sa grande humanité. Peut être, au fond, laisserait elle la vie sauve au meurtrier. Peut être. Mais après tout, ne disait on pas que le temps guéris les maux ? L'avenir se révèlerait bien assez tôt, au fond, et il n'était pas nécessaire de s'attarder à vouloir le deviner.

Le regard de la belle Irydessa du Plessis Bellière était posé sur l'homme, réalisant qu'il était un parfait inconnu.

"- Vous êtes étudiant ou photographe professionnel ? Nous parlons depuis un bon moment maintenant et... Je ne sais rien de vous, cependant, vous en avez énormément appris sur moi, ce n'est pas normal..." finit elle en riant.
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MessageSujet: Re: "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris."   "Au bout, de la nuit; Sans vie, je m'enfuis; Au bout de l'envie; Tout meurt sans cris." EmptySam 8 Mai 2010 - 20:28

Ah. Alors comme ça, il courrait toujours... Cela pouvait-il expliquer toute la peine de cette jeune femme ? De plus qu'on ne connaissait même pas son identité. Il semblait pourtant qu'elle avait repris de l'aplomb, en énonçant cette terrible injustice. Un aplomb effrayant qui représentait aux yeux de Yuto toute la rage qu'elle avait emmagasiné envers le tueur de sa mère. Mais aussi, montré à quel point sa vie s'était centré sur l'incident de sa jeunesse. Peut-être aussi, cela l'aidait-elle à avancer dans la vie. Après tout, beaucoup de gens perdaient la raison ou avaient tellement été blessé à la suite de la mort d'un proche qu'ils s'étaient retrouvé changé, négativement. Mais elle, elle semblait plus forte d'une certaine manière, habité d'une funeste force. Et étrangement raisonnable...

- " ... Mais je ne perds pas espoirs que nous le retrouvions un jour et qu'il paie sa dette... Je n'aurais de répit que lorsqu'il sera sous les verrous"


La vague idée que l'arme n'était pas seulement là pour la défense d'Irydessa lui traversa l'esprit, idée qui le quitta aussitôt... Il était vrai qu'il avait vécu beaucoup de chose plutôt hallucinante en une seule journée mais tout de même... Puis, si cette arme était là pour autre chose aussi, que pouvait-il y faire ? Yuto sentit le regard de la jeune femme posait sur lui jusqu'à ce qu'elle finisse par demander.

- " Vous êtes étudiant ou photographe professionnel ? Nous parlons depuis un bon moment maintenant et... Je ne sais rien de vous, cependant, vous en avez énormément appris sur moi, ce n'est pas normal..."

Elle finit sa question en riant légèrement. En effet, Yuto en avait peu dit sur sa propre personne, non par envie de mystère, il n'aimait simplement pas parler de lui-même et c'était ce qui faisait de lui une oreille attentive, à ce qu'on en disait. De son avis, savoir son statut social n'allait pas beaucoup aidé la demoiselle à mieux le connaître, bien que ce soit tout de même un bon début. Et puis après tout, peut-être n'y avait-il rien à apprendre de lui ? Rien qui ne vaille la peine. Ou alors, que des choses ennuyantes. Il faisait parti de ses gens que l'on disait être dans leur monde. Lui-même ne savait pas grand chose de lui et s'étonnait à chaque instant. Ses problèmes, sa vie largement ennuyante, il l'effaçait tout simplement ou si vous préférez, il la fuyait en quelque sorte, sans honte, aucune. Raconter sa vie, ses problèmes serait comme les rendre réelles, palpables, alors que lui voulait les ignorer tout comme son identité.

- Un peu d'aucun, un peu des deux... Votre vie doit sûrement être plus intéressante que la mienne. Je n'ai pas grand chose à dire sur elle...

Si on en venait à sa vie à lui, cela signifiait que la discussion était terminée vu qu'il n'avait rien à en dire. Yuto aurait bien voulu la sortir un peu de ses problèmes en parlant d'une vie passionnante qui la sortirait de ses sombres pensées ne serait-ce qu'un instant, mais cette vie là, bien qu'il pouvait l'inventer n'était pas la sienne. La sienne était pathétique et pas spécialement joyeuse. Alors il se contenta de se lever, de s'approcher de là où elle s'était reculée quelque instant plus tôt et de déposer un léger baiser sur sa joue, avec la naïveté d'un enfant qui croit qu'un petit bisou répare tout les maux... Un geste compatissant, qui disait "bon courage". Sa rencontre avec Irydessa l'avait ramené sur terre un instant et face à cette dureté, Yuto n'avait envie que d'une chose, s'en retournait dans son monde, dans son isolement heureux. Il recula de quelque pas et dit.

- Je vais y aller... J'espère que vous profiterez un maximum de la vie, avant de ne vous rendre compte que ce qui n'a pas été vécu ne peut plus l'être...

En gros, il voulait dire "ne vous enfermez pas dans votre rancœur pour ce tueur" et il ponctua cela d'un de ses rares sourires sincères avant de s'en aller sans une destination particulière. Du moment qu'il avançait...
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