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In a decade, will you be there ?
 
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 Elle est comment ...

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MessageSujet: Elle est comment ...   Elle est comment ... EmptyLun 11 Jan 2010 - 0:35

Hawaï est une archipel de plusieurs îles qui se trouve dans l'océan Pacifique. Elle appartient aux États-Unis. Le nom de ses îles sont de toutes sortes, dont la plus courante : Hawaï, justement. C'était sans nul doute un lieu paradisiaque : mais c'était une île entourée de la mer. Or si Lun n'était pas à l'aise dans un environnement c'était bien dans un lieu où la seule sortie possible consistait à prendre un bateau ou un avion. Déjà que par bien des cotés, le Japon était également une grande île, l'Angleterre aussi. Mais bon, l'avantage était qu'en se trouvant d'un coté, on n'était pas obligatoirement obligé d'en voir une côte. Là c'était bien différent ! C'était une petite île. Lun n'aimait pas du tout l'idée d'être bloqué dans un bout de terre chez une personne qu'il ne connaissait pas. Il avait l'impression de se retrouver dans ce genre de film où les étudiants se retrouvent dans une maison au bord de la plage. La suite variait en fonction du film : soit un monstre venait tous les tuer, soit un des personnages du film se tapait la mère du propriétaire. Dans tous les cas, l'adolescent comprenait mieux pourquoi il n'aimait pas la télévision : c'était totalement débile.

A quoi, elle pouvait bien ressembler la mère de Gossip ?
N'y pense même pas, Lun.
Et si elle était canon ?
Lun, on a dit : n'y pense même pas.

Assit sur le bord de la plage, très loin de la mer, Lun jouait avec un pendentif autour de son cou. Il n'avait que dix pas à faire pour rejoindre la maison de l'autre. Il ne l'avait pas fait. Il jouait sur son ordinateur portable, tentant de contacter d'autres hackers. Ses doigts rapides sur le petit clavier noir dansaient à un rythme endiablé. Les photographies de la maison et l'adresse du lieu fut rajouté dans le dossier Gossip. Lun n'avait jamais cherché à savoir qui était ce corbeau à rumeur. Au contraire. Il prenait juste les renseignements qui venaient. Il n'avait même pas été vérifier dans les dossiers gouvernementaux le nom du propriétaire des lieux. Gossip n'était pas un personnage hostile. Il pouvait être dangereux, mais jusqu'à présent Lun l'avait plutôt vu comme un allié déclarant les coups bas de l'école et les affaires amusantes que comme un poison qui chercherait le mal pour le mal.

Il n'empêche que cette invitation tombait à pile. Seize ans. C'était l'âge que Lun avait désormais, il rentrait dans sa troisième année au lycée. Ce n'était pas la peine de lui demander ce qu'il avait reçu ou si on lui avait souhaité. Ce jour-là, Lun avait fait mine de rien. Et lorsqu'un camarade lui avait fêter son anniversaire, le jeune homme avait rit moqueur avant de déclarer dans un couloir bondé : « Vous n'avez tout de même pas pensé que j'étais vraiment né le jour de noël ? C'était qu'une blague ! Je doute qu'une personne ici se soit laissé berner.»

Lun n'avait pas eu d'anniversaire. Ni gâteau, ni bougies. Il n'avait pas même reçu un appel téléphonique de sa famille. Les vacances d'hiver approchant, il avait dormit sur le toit, jouant avec la buée que produisait ses lèvres. C'était son choix : pas de quoi le plaindre. Lun ne manquait pas d'amis : s'il avait voulu fêter son anniversaire, il aurait tout simplement pu. Il lui aurait suffit d'organiser la fête, ou de demander à quelqu'un de le faire.

Refermant son ordinateur, Lun se dirigea les mains dans les poches en direction de la maison – villa – pardon – qui allait l'accueillir aujourd'hui. Ses doigts continuant de jouer avec le pendentif. Tripatouillant l'objet encore un instant, le jeune homme regardait l'inscription gravé sur le petit objet. Scrutant chaque ligne de ce précieux bijou. Lun finit par l'engouffrer dans son tee-shirt. C'était un nouveau mensonge : il avait bel et bien reçu un cadeau. Un bien étrange cadeau.

Soupirant, Lun plongea les mains dans ses poches.

En jetant un coup d'œil à l'intérieur de la villa, Lun eu un regard pensif et soupira d'aise : ce n'était pas un endroit aussi craint qu'il l'aurait pensé.

Il n'avait prit qu'un sac à dos, contenant quelques affaires et un ordinateur portable. Ainsi qu'évidemment son billet d'avion. Rien de plus, ni rien de moins. Pas même l'acte de naissance de ses enfants. A savoir où ces derniers se trouvaient, Lun pourrait facilement répondre à la question. Cependant, comme ça ne regardait personne, ce n'était pas vraiment un sujet à abordé.

Personne ici ne le ferrait : personne ne savait que des jumeaux boucles d'or dormaient dans leurs chambres. Enfin, l'un plus blond que l'autre, tout de même.

Lun avait sonné à la porte d'entrée et avait replongé les mains dans ses poches. Pas vraiment poli, à vrai dire dans sa présentation. Ses yeux nobles attendant qu'on vienne lui ouvrir : il n'était pas chez lui, il ne se permettrait pas d'entrer plus que cela.

Et puis, franchement, l'air chaleureux d'Hawaï ne lui donnait que moyennement envie d'aller s'enfermer à l'intérieur de la maison. Il espérait bien trouver une piscine, un verre d'alcool et au passage : un gâteau. Il avait faim. A noté que Lun ayant faim, c'était assez rare pour être souligné.

Et il avait très faim. C'était peut-être le large, ou le fait d'avoir la certitude que ce soir, s'il décidait de dormir – tout seul, personne ne viendrait à pleurer. Qu'il n'aurait aucun biberon à préparé. Aucune couche à changé. Bref : qu'il pourrait passer plus de trois heures dans un lit chaud.

Et cette idée lui plaisait.

Mais, au fait, elle était comment la mère de Gossip ?
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Jin Ikeda
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Jin Ikeda


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MessageSujet: Re: Elle est comment ...   Elle est comment ... EmptyDim 17 Jan 2010 - 20:30

[Huhu ♥ J'l'avais déjà écrit :p]

Quelle idée.
Vraiment, mais quelle idée… !
Quelle idée STUPIDE !
Qui donc était à l’origine de cela déjà ? Ah oui, sa mère.
Enfin, à la base, c’était plus ou moins de la faute de ce…cette chose, là « Who Knows ».
Humf.
Bon, bien sûr, en parler à sa mère avait été une grossière erreur.
Presque autant que celle d’accepter, en fait.
Il avait beau tourner et retourner le problème dans sa tête, rien à faire, il ne trouvait pas la raison de ce choix…stupide.
Il lui sembla que ce mot revenait un peu trop souvent dans ses pensées pour se décrire lui-même… Mauvais signe.
De toute façon, il n’était plus vraiment question de se morfondre maintenant : Hawaï laissait déjà apercevoir ses plages depuis le hublot de l’avion.
Jin détestait l’avion. Encore une raison pour laquelle il aurait mieux fait de refuser.
La consigne lumineuse située au-dessus de lui s’alluma, et une voix métallique annonça l’atterrissage prochain. Se réjouir ou non ? La question se posait.
Et s’il décidait de faire un sitting dans l’avion jusqu’à ce qu’on lui permette de faire demi-tour ? Et s’il détournait l’avion, là, maintenant ?
L’idée était tentante.
Mais rien que d’imaginer l’air déçu de sa mère s’il osait faire ça (manquer le Nouvel An, hein, pas détourner l’avion. Non, ça c’est pas si grave…) le découragea.
Il l’entendait presque : « Mais enfin, rater une si bonne occasion de… t’intégrer un peu… ! »
Une bonne occasion de le sortir de son mutisme, plutôt. Eh ben c’était pas gagné.
Ça faisait plus de deux mois, désormais, qu’il n’ouvrait la bouche qu’en cas de réel besoin. Plus de deux mois qu’il s’était fait décolorer les cheveux… Plus de deux mois qu’il était parti sans un mot. A bien y réfléchir, c’était la deuxième fois que cela lui arrivait…à croire qu’il n’avait pas réellement appris de ses erreurs passées. Ne pas s’attacher à quelqu’un. Ça n’apporte rien de bon. Dans le cas présent, ça n’avait apporté que des regrets, une légère dépression et une bonne dose de mauvais caractère en plus…
Quoique… En un sens, c’était plus une envie de ne pas être sociable du tout.
Il n’avait d’ailleurs pas hésité à martyriser les hôtesses de l’air tout au long du voyage. Il avait du coup pu avoir un aperçu du grand professionnalisme dont elles savaient faire preuve. Pas une fois, elles n’avaient protesté. Pas une fois elles ne s’étaient énervé contre ce gamin capricieux. Admirable.
Maintenant lassé par un voyage qu’il avait passé à…faire chier le monde, Jin rêvassait, essayant vainement de trouver à quoi il allait bien pouvoir passer son temps.
Hors de question de se mêler aux autres, ça, c’était certain.
Pour ce qu’il en savait, il disposerait là bas d’une chambre partagée avec une autre personne… Soit. Plus qu’à espérer un roomie pas trop présent, auquel cas il risquait de devoir faire usage de menaces pour bénéficier d’un peu de solitude…
Il sentit ses oreilles se boucher. Le moment qu’il détestait le plus était finalement arrivé : l’atterrissage.
Les oreilles qui font mal, l’impression que cela ne se finira jamais, l’attente interminable jusqu’à ce qu’on donne enfin l’autorisation de se lever…
Non, décidément, il n’aimait pas l’avion.
Pas plus que les aéroports, pas plus que les bus… Oh, non, pas ça !
Eh bien si : prochaine étape : un voyage en bus, entassé avec une quantité certaines d’élèves de l’Académie. Quand il pensait qu’il avait réussi à les éviter pendant tout le vol… Il n’avait pas vraiment réfléchi à la suite du programme, mais maintenant qu’il y pensait, il devenait évident que pour quiconque – comme lui – ne pouvait se payer de chauffeur, le bus restait la seule et unique solution.
Shit.
Et il ignorait même combien de temps allait durer ce supplice monté sur roues.
Plus le temps s’écoulait passé dans ce voyage, plus Jin se disait que ce cher Who allait avoir de ses nouvelles. Il ne savait pas qui c’était ? Et alors ? N’ayant pas l’intention de se joindre aux autres, il aurait largement le temps de s’adonner à une petite enquête.
Après une récupération de bagages enfin effectuée - et après une certaine panique inévitable quand un groupe doit retrouver toutes ses valises – il se trouvait maintenant dans ledit bus, à triturer nerveusement une mèche de cheveux. Tic qui datait de sa (récente) décoloration. Ce blanc le perturbait, en fait. Il songeait même à les couper, chose qu’il n’aurait jamais ne serait-ce qu’envisager il y a encore peu de temps.
Il jeta par la fenêtre un regard écœuré. Du sable blanc, une mer bleue, des palmiers…
Il venait de se rappeler qu’il détestait par-dessus tout le sable et l’eau salée. Il s’était réellement fait avoir.
Il soupira.
Il faisait bien trop chaud, en plus.
Autour, tous riaient et s’agitaient…
Il était prêt à exploser.
S’ajoutant à son « malheur », il sentit une migraine sournoise monter et lui marteler le crâne. Bon sang… !
Il grimaça, et resta silencieux. Pas question de se plaindre ; et puis, il n’avait de toutes façons pas le courage d’entamer une dispute avec son voisin de siège.
Il resta donc muet jusqu’à la fin du voyage, et ressentit un léger soulagement quand leur destination fut en vue (quoique le voyage n'eut pas été si long, tout compte fait). D’ici, l’ensemble apparaissait impressionnant.
Une villa immense, des jardins luxuriants, des piscines partout – vraiment partout – des bois…
Sûr que pour n’importe quel étudiant normalement constitué, cet endroit était le paradis.
Pour Jin, c’était juste une île.
Ayant récupéré ses bagages, il se dirigea directement vers le bâtiment, tandis que les autres s’éparpillaient dans les divers recoins de la propriété dans leur hâte de tout découvrir.
Jin ne partageant pas cette joie et étant d’humeur pour le moins morose, il avançait d’un air maussade et en traînant les pieds – et sa valise.
Il espérait réellement pouvoir entrer en possession de sa clé de chambre rapidement, histoire de s’affaler au plus vite sur son lit et d’y rester jusqu’au soir.
Ayant maintenant atteint la porte, il s’en approcha, pour malheureusement constater que quelqu’un se tenait déjà devant.
Humf.
Il pris cependant le temps de détailler cette silhouette.
Un garçon.
Fin, mais grand.
De longs cheveux blonds…
Jin fut pris d’un doute.
Un souvenir fugace…
Il avança discrètement, et demeura quelques pas en arrière, ne sachant avec certitude s’il s’agissait bien de qui il pensait…
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MessageSujet: Re: Elle est comment ...   Elle est comment ... EmptyLun 18 Jan 2010 - 0:33

Une lettre oubliée – Juliette
[Tiens. Ces derniers temps, j'écris en musique.]


Ce qui est embêtant quand on sonne à la porte d'une villa, c'est qu'on s'attend toujours à voir quelqu'un ouvrir la porte. Alors lorsque cette dernière ne s'ouvrait pas, évidemment on se retrouvait un peu con. A savoir si on devait mettre les mains sur une poignet fort tentante pour pénétrer dans le sacre interdit ou s'il fallait encore attendre. Lun ne s'était, et c'était chose étrange, que très peu souvent posé la question. Il faut dire qu'il ne sonnait pas pour rentrer chez lui, ni pour naviguer à l'académie. Ni pour aller chez des amis. C'est à peine s'il pensait à fermer la porte à clé. Ce n'était pas pour penser à frapper dans des lieux où il rentrait comme chez lui.
Là c'était différent. L'anglais savait pertinemment qu'il devait attendre qu'un domestique, puisqu'il savait bien que l'hôte ne serait pas vraiment là, vienne lui ouvrir. Un domestique qui devait prendre sa pause clope, vu qu'il n'arrivait pas.
A moins évidemment qu'il n'ai reçu comme consigne de ne pas ouvrir au garçon répondant à la description de Lun Marv. Cette idée avait de quoi être agaçante dans le fond. Lun fronça du nez, cherchant visiblement à savoir s'il était pas bienvenue dans le lieu. Puis, il abandonna l'idée.

Non seulement parce qu'il ne voyait pas pourquoi il serait pas le bienvenu, il n'était pas le centre de l'univers. Ensuite, car il sentait un regard sur lui. Un curieux ? Un admirateur ? Un ennemi ? Lun n'aurait su le dire. Mais ce regard, il le sentait bien. C'est pour cette raison qu'il se retourna, avec une certaine léthargie du essentiellement à son humeur et à la chaleur. Ça l'endormait cette atmosphère calme et serein. Même le bruit des vagues ne seraient le stressé : tant qu'il ne s'en approchait pas, il voulait bien les accepter près de lui.

Ce serait cette nuit, si la mer était trop audible, qu'il aurait vraiment peur. Lun ne voulait pas y penser. Il n'aimait pas la mer. Plus précisément, il en était phobique, mais il était trop tard pour repartir. Le prochain avion pour la presqu'île japonaise n'aurait pas lieu avant demain, sept-heures trente. La merde.

C'était bien quelqu'un qui le regardait. Lun cligna des yeux. Son esprit se mettant en activité alors qu'il fixait le jeune japonais décoloré devant ses yeux. Cette personne, Lun la connaissait. Presque avec certitude, il pouvait l'affirmer. Il devait même savoir son prénom. Ce prénom.
Les yeux de Lun s'étaient plissés, tant il cherchait un nom enfuit dans sa mémoire. Un oubli de sa part. C'était un oubli grave. C'est étrange. Il avait presque l'impression d'avoir un ami, ou un amant. Une personne dont il savait les courbes et …
Peut-être un joueur de natation de l'académie ? Lun allait souvent les observer de loin. Rappel, qu'il n'aime pas nager dans des grandes eaux mais supporte tout de même les piscines. Oui, ça devait être ça : c'était un membre du club de natation.

Soupirant d'aise, Lun sourit avec amusement.

« Hé. Ça fait longtemps, que nous nous étions pas vu. »


Crétin de Lun qui oublie ses amants. Ce soir-là. Un soir qui pourtant l'avait marqué par le corps particulièrement sensible d'un amant qu'il avait voulu consoler de lui. Celui qui lui faisait du mal. Lun s'était prit d'affection lors d'une nuit, d'un inconnu, qu'il avait oublié le lendemain. Une odeur lui restait un peu, mais à l'instant, elle n'avait rien avec l'image brune et joyeuse de cet adolescent qu'il se souvenait. Si triste pourtant. Si désirable alors qu'il lui remontait les cuisses.
Lun, si cruel de ne pas reconnaître une personne qu'il a vu sous toutes les coutures. La confondant avec un simple sportif de la piscine de Keimoo.

« Vous êtes aussi venu pour la soirée du nouvel an ? »
Questionna Lun en penchant le visage, souriant de plaisir. Il n'avait pourtant rien de séduisant à cet instant, habillé le plus banal du monde. Il avait pourtant tout pour séduire avec ses yeux plus vert que jamais sous ce soleil luisant et ses cheveux dont la blondeur se reflétaient comme des rayons de ce même astre.
La lune est l'amante du soleil, elle le fuit et le rejoint parfois, dans ce ciel clairsemé du bleu de leur amour passionnel. Et quand les orages grondent, c'est le soleil qui pique une colère, et l'arc en ciel qui viendra après, son offrande pour se faire pardonné.

C'était un conte africain que le père de Lun lui lisait étant enfant.

« Puisque nous voilà deux à attendre l'ouverture d'une porte, »
commença Lun tout en descendant les marches des escaliers. « … »

Un instant, une hésitation, alors que Lun soupire. « Vous ne faîtes pas parti du club de natation, n'est-ce pas ? » Il comprend son erreur alors qu'il s'approche de l'autre. Lun ne sait pas qui est la personne devant lui, mais il sait par contre que ce ne peut être à proximité d'une piscine qu'il la rencontré. Non, ce qu'il capte ressemble plus à un bar. Aurait-il vu ce garçon dans un bar ?

Il doit le confondre avec un autre. Ça ne fait aucun doute. Lun ne se souvient d'aucun décoloré. Si, bien sur, les quelques racailles qu'il fréquente : aucune d'entre elles ne ressemblent à une jeune danseuse en émoi. Et le populaire se pose bien la question de savoir qui peut bien être cette personne devant lui et pourquoi il la connait.

Aussi, ne voulant pas perdre du temps dans ses pensées, l'anglais demanda demanda avec un grand sourire espiègle :

« Excusez-moi, mais nous nous connaissons ? Je suis navré …, je croie que je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre. »
Se reprit Lun, tout en remettant la clope qu'il avait allumé tantôt à ses lèvres. En profitant pour tirer dessus. Le temps de mettre ses deux mains derrière le dos, et de se tendre en avant, plus grand que la personne lui faisant face. Ne pouvant se retenir, Lun se rapprocha du cou de ce pauvre étudiant, avant de se redresser, trop près de son visage.

« … Vous sentez vraiment bon. On dirait l'odeur d'un bonbon. »


Riant de cette fantaisie, Lun dont les yeux dignes du chat de Cheeshire d'Alice au pays des Merveilles continuait de chercher où il avait pu croiser ce garçon. Tout en repoussant cette idiote image de luxure qu'il avait dans le cerveau. Cette image dépravée d'un visage gémissant. Lun maudissait son imagination dans ces cas-là. Toujours à lui faire croire que les types qu'il rencontrait était des amants. La nymphomanie lui jouait de vilains tours et si le garçon savait ce que Lun imaginait, il lui en voudrait certainement.

Le populaire lui-même s'en voulait de remplacer ces souvenirs d'avec ce garçon par de lubriques fantasmes, sans se douter pourtant qu'ils étaient plus vrais encore que n'importe quels autres souvenirs.

« Remarquez ... »
Informa Lun dans ses pensées. « Généralement, je n'aime pas les sucreries. A croire qu'un joli visage me fait aimer n'importe quoi. »
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Jin Ikeda
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MessageSujet: Re: Elle est comment ...   Elle est comment ... EmptyMar 19 Jan 2010 - 23:36

One night, yeah, and one more time
Thanks for the memories, thanks for the memories…

Aussi vrai qu’il n’a absolument pas la mémoire des lieux, Jin Ikeda est doté d’une importante mémoire des personnes. Le nom, le visage, la démarche… Et, à l’occasion, la sensation du corps.
Ainsi, après quelques secondes supplémentaires d’observation, même s’il n’était toujours pas certain que ce bâtiment soit bien celui qu’il cherchait, il savait presque avec certitude qui se trouvait entre lui-même et sa destination. Il nota d’ailleurs au passage que ladite destination – la porte – n’avait pas l’air de daigner s’ouvrir. Pour quelle raison ? Allez savoir. Pour ce qu’il en savait, ce cher Who Knows devait normalement envoyer quelqu’un pour accueillir les visiteurs. C’était pas gagné. Mais, en un sens, cela tombait plutôt bien. Car il est évident que cette fameuse personne, si elle n’avait pas l’intention de rester plantée là devant une porte fermée, allait obligatoirement se retourner, et se trouver ainsi face à notre protagoniste, j’ai nommé : Jin. Qui, entre parenthèses, se questionnait quelque peu sur la conduite à adopter. Qui ne savait sur quel pied danser.
Qui, en un mot, hésitait.
Je sais, c’est étrange. Jin Ikeda n’hésite pas. Jin Ikeda ne se questionne pas. Jin Ikeda, en général, fonce dans le tas.
Mais là, une fois n’est pas coutume, il hésitait. Il faut dire que la situation s’y prêtait. [Et en plus, ça rime !]
Cependant, il n’hésita pas bien longtemps. La « personne » se retournait, le tirant de ses réflexions.

Il se retournait… sans grande conviction. Mais il est vrai que la chaleur ambiante poussait plus aux actions lentes qu’aux réflexes d’hyperactif.
C’est donc avec une vitesse pour le moins modérée qu’il se retourna, permettant enfin à Jin de voir son visage. Visage qu’il connaissait, pour l’avoir observé, de loin, alors qu’il le voyait passer dans les couloirs. La démarche, de même. Le nom aussi, il le connaissait. Pour l’avoir entendu, souvent, murmuré par les élèves dans un mélange de crainte et d’adoration. Pour l’avoir prononcé aussi…
Quand au dernier critère… Oui. Il connaissait ça, aussi.
Malgré l’atmosphère étouffante, il frissonna.

En face, la mémoire semblait mettre plus de temps à faire fonctionner ses rouages. Quand on plisse les yeux, c’est le signe évident que l’on parcoure ses souvenirs. Et c’était précisément ce qu’il était en train de faire. Des difficultés à se rappeler de moi ? pensa Jin. A croire que oui.
Puis, un visage qui s’éclaircit. Un peu de soulagement. Ah. Ça y est, il s’en souvient.

Quoique…
Ça fait longtemps, que nous nous étions pas vu. C’est évident. Bien trop longtemps, même. Mais Lun – car c’était bien de lui qu’il s’agissait – ne semblait pas réellement avoir une réaction adaptée face à ces retrouvailles. Ce ton poli et léger… Non, décidément, ça ne collait pas.
Jin ne savait pas où se mettre, alors comment son interlocuteur pouvait-il être aussi calme, s’il se souvenait réellement de qui il avait en face de lui ?
Rappelle-toi, Lun, rappelle-toi…
Une soirée, un bar, des draps… Où ? L’important n’était pas là.
Des sensations, si peu de mots, mais des émotions… Des gestes, surtout.
Rappelle-toi…

S’il est venu pour Nouvel An ? Bien sûr. Pour quelle autre raison, sinon ? Vu la taille de l’île, il y a de fortes chances pour que quiconque s’y trouve soit là pour cet événement.
Jin est venu pour Nouvel An, oui. Pas vraiment de son plein gré, et avec une forte envie de repartir, mais c’est bien là la raison de sa présence.
Il s’apprêta à répliquer de façon convaincante, et pas forcement très polie, mais préféra se contenter d’un simple « Oui. », légèrement hypnotisé par le vert des yeux de son vis-à-vis. Quelqu’un peut-il expliquer de façon claire pourquoi les étrangers ont-ils des yeux bien plus fascinants que ceux des japonais ?
Pour l’heure, ce vert le déconcentrait, et ce n’était vraiment pas le moment.
Tandis que Lun le rejoignait en bas des marches, il pût l’observer tout à loisir, détaillant ses gestes et cette fameuse démarche. Si les souvenirs du blond semblaient avoir décidé d’aller voir ailleurs, ceux de Jin au contraire refaisaient surface avec une netteté extraordinaire, à tel point qu’il en vint à sentir ses joues s’empourprer.
Il n’écouta d’ailleurs pas vraiment ce qu’il disait tandis qu’il se rapprochait, mais reprit néanmoins contact avec le présent lorsque vint la question fatidique.
Le…Club de natation ?!
Pour un peu, Jin en aurait rit.
« Est-ce que j’ai une tête à faire de la natation ? » lâcha-t-il sans réfléchir en étendant largement les bras, exhibant ainsi sa corpulence de…brindille (il faut dire les choses telle qu’elles sont !). N’importe qui pourrait s’accorder à dire que la réponse était non. D’ailleurs, il était évident que son interlocuteur s’en était rendu compte. Il semblait maintenant plongé dans de nouvelles réflexions, concernant avec certitude l’identité de notre ami aux cheveux décolorés.
Jin tiqua. Les cheveux. Ils étaient blancs maintenant… De quoi douter de qui il était. Etrangement, il s’en sentit soulagé. Peut-être Lun ne l’avait-il pas totalement oublié, finalement…

Une question.
« Oui, on se connaît. Et oui, tu m’as confondu avec quelqu’un d’autre. »
Jin avait volontairement employé le tutoiement, afin d’appuyer le fait qu’ils s’étaient déjà rencontrés. Disant cela, il avait fixé son regard dans celui du garçon qui lui faisait face – vert contre acier – , espérant que cela suffirait à lui rafraîchir la mémoire. Il n’en dit pas d’avantage. Il souhaitait que Lun prenne conscience de lui-même de qui était cette personne qu’il connaissait sans savoir d’où.
Ce dernier avait en attendant porté une cigarette à ses lèvres, et s’était rapproché, comme pour détailler le visage de Jin… Et finalement dévia de sa trajectoire, s’arrêtant au niveau de son cou. L’espace d’un instant, la racaille se sentit envahi de cette impression de proximité qui, somme toute, lui avait manqué.
Et puis l’autre s’écarta, restant cependant à une distance très réduite.
Jin ne s’en formalisa pas. Ils avaient déjà été aussi proches. Ils avaient déjà été bien plus proches.
Ce qui le fit reculer d’un pas, au final, ce fut la phrase que le populaire prononça juste après. Cette histoire de bonbon était pour le moins…déconcertante. Et encore, le mot est faible. A bien y réfléchir, parmi tout ce qu’il avait pu entendre au cours de sa courte vie, ce…compliment était de loin le plus étrange.
En effet, qui d’autre que Lun aurait pu avoir l’idée d’associer Jin Ikeda à une sucrerie ? Personne, bien évidemment.
Et il riait, à présent, de cette idée saugrenue.
Et, toujours, il semblait réfléchir, rassembler ses souvenirs afin de mettre un nom sur ce visage.
Jin se permit un sourire. Etait-ce si difficile ?

« Un…joli visage ? J’en suis flatté, mais ce visage ne doit pas être si extraordinaire, puisque tu sembles avoir oublié qui il appartient… » lâcha-t-il dans un petit rire dénué de joie.

« Mais c’est pas grave. J’ai l’habitude qu’on m’oublie, et en général je m’en porte pas plus mal. »

Il franchit à nouveau le pas qui les séparait.

« Dis, Lun, juste le temps qu’on vienne nous ouvrir, tu veux bien faire comme si tu te souvenais…? »

Il avait faillit dire « de ce qui s’est passé » mais…
Il se sentait pathétique. Il ferait mieux de dire une bonne fois pour toute qui il était mais… Son stupide ego l’en empêchait.
Ah…Encore le mot « stupide ». A croire qu’il le devenait effectivement.
Gêné, il n’attendit pas de réponse et contourna Lun sans le regarder, pour finalement s’asseoir sur les marches. Il avait déjà du mal à se reconnaître lui-même, comment pouvait-il espérer être reconnu ?
Ces derniers mois l’avaient changé, autant physiquement que moralement, et son entourage déjà restreint s’amenuisait de semaines en semaines… Sûr qu’il n’était plus le même « Jin Ikeda ».
Mais Lun aussi semblait différent. Qu’avait-il bien pu se passer au cours de cet immense laps de temps qui les séparaient de leur dernière – qui était aussi la première – rencontre ?
L’impression qu’il avait était indéfinissable, mais la modification était clairement présente. Il se sentait devenir curieux. Mais pourtant, il savait qu’il ne demanderait rien ; tout comme Lun ne lui avait rien demandé, à l’époque.
Il leva les yeux.

« Alors ? Heureux d’être en ce lieu admirable qu’est Hawaï ? » lâcha-t-il avec ironie. « Le soleil, la plage… Que demande le peuple ! » ajouta-t-il avec emphase.

Pff… Ridicule. Essayait-il de détourner l’attention, à raconter des inepties ? Il y a des moment où il vaut mieux se taire, et Jin avait l’impression d’en avoir laissé passer un.

Il rit, amer.

« J’aime pas la plage. J’aime pas Hawaï. Mais puisque j’y ai trouvé quelqu’un que je voulais revoir, je crois que mon séjour n’est pas totalement perdu… »

Un peu par réflexe, il consulta sa montre, pour réaliser l’inutilité de se geste puisqu’il ignorait l’heure de son arrivée sur ce perron.
Il pris quand même la parole, pour se donner bonne contenance :

« Ils en mettent du temps… Il devrait pas y avoir quelqu’un pour nous accueillir ? »

Il redirigea son regard vers le populaire, toujours debout et, mû par un réflexe, lui attrapa la manche et fit :

« Assied-toi. T’es trop grand, comme ça. »



[\o/ On fait quoi, now, on attend la venue de Who, ou on continue ? n_n
Ah ! Et...J'me suis pas relu ^^' Donc, en cas de bizarrerie, tu me sonnes !]
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