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 La faute à pas de chance [Set']

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MessageSujet: La faute à pas de chance [Set']   La faute à pas de chance [Set'] EmptyJeu 31 Déc 2009 - 11:54

Il était huit heures du matin et Svën n'avait pas dormit de la nuit. Pourquoi cela ? Et bien à cause d'un enchainement de situations assez spéciales, et de la faute à pas de chance surement. Alors, il se retrouvait ce matin assit sur une de ces chaises pas du tout confortable, face à un flic autoritaire qui n'aimait pas vraiment les étrangers qui foutaient la merde dans son pays. Pourtant pour une fois, le russe n'y était pour pas grand chose.

Je crois qu'un petit retour en arrière est nécessaire pour comprendre ce qui s'est passé.

C'était un soir de semaine. Un de ces soirs où l'on s'ennuie tellement qu'on se dit que l'on serait bien mieux dans un bar à siroter une vodka et écouter de la bonne musique. Soit dit en passant, ce genre de pensée traversait très souvent l'esprit de Svën, si vous souhaitez avoir un chiffre, cela arrive environ deux ou trois fois pas semaine, et sans compter les week-end bien sûr. Malgré cela, les rencontres ne se bousculaient pas vraiment. Et il faut bien le dire, le petit russe passait ses soirées en solo quasiment tout le temps. Il n'avait pas encore pu choper l'une de ces petites nippones terriblement sexys, l'un de ses nombreux fantasmes, comme pour tant d'hommes, avouons-le. Bref. La soirée commençait plutôt bien, un verre par ci, un verre par là, une et plusieurs cigarettes ont suivis. Comme d'habitude il ne lui fallut que peu de temps pour se mettre sa cuite. A croire que bourré, il attirait sans cesse les ennuis.

Après ses longues heures de solitude, une fille vint enfin l'alpaguer dans le bar. Elle était mignonne, vraiment, alors pourquoi résister ? Il n'y avait aucune raison ! A vrai dire, ce matin, il ne se souvenait plus de son nom, mais c'était tant mieux. Parce qu'en fait, tout ne se passa pas comme prévu. Lui, il voyait cela comme une soirée qui se finirait au lit avec la demoiselle, et elle plutôt comme une soirée qui finirait avec le porte feuille du gars, et l'engouement d'une fin de soirée bien arrosée. Oui, elle l'avait dupé. A la sortie du bar elle l'emmena dans une ruelle sombre, chose que Svën trouva terriblement excitante d'ailleurs. Mais finalement là-bas, deux mecs bien costauds l'attendait. Ils ne l'ont pas frappé, aucune marque apparente, mais par contre toutes ses affaires y passèrent, même le manteau, le pull et le t-shirt que les mecs trouvaient cool.

Il s'était fait pigeonner en beauté, et maintenant il se retrouvait torse nu dans une ruelle déserte, en pleine soirée. Cette situation le foutait mal, très mal. La descente d'alcool fût rapide, et la galère avait commencé. En sortant de la ruelle, il attrapa au vol la première personne qui passait. Après mûres réflexions il aurait mieux fait de s'éclipser furtivement et ne parler à personne. De toute façon c'était complètement con d'attraper quelqu'un comme ça, il n'avait personne à prévenir de son horrible mésaventure, ici, il ne connaissait aucun individu.
Et puis, comme ce n'était pas sa soirée, la fille qu'il interpela le prit pour un dangereux pervers. Bah ouais, à moitié nu, la tête dans le cul, et une tête peu familière à vrai dire. Il n'eut même pas le temps de rassurer la dame que, par ses cris stridents, une bande de mecs plus âgés arrivèrent sur le russe, pour lui mettre sa raclée. A croire que les japonaises sont dotées d'une alarme. Après ça les flics s'en sont mêlés, et hop ! Direct au poste le petit Svën.

Nous pouvons donc en revenir à notre interrogatoire surprise, fait de quiproquos insondables.

- Non mais franchement, vous croyez que je me baladerais à poil d'un temps pareil dans l'espoir d'agresser une femme dans la rue ? 'Faut être malade ! Je vous dis que je suis un étudiant étranger et que je me suis fais voler mon porte-feuille, c'est si dur que ça à avaler ? Putain !

Effectivement, il était bien énerve notre russe. Passer une nuit en cellule de dégrisement, et au petit matin se faire repêcher pour être interrogé par un gars qui ne croit pas un traitre mot de ce que vous dites, c'est assez problématique, et irritant. L'histoire il l'avait narré en long et en large, mais rien n'y faisait. Ce flic ne pouvait pas le blairer, pour une raison inconnue. Tellement de choses étaient possibles, peut-être qu'il était maso, ou simplement avait-il besoin d'une tête de turc, ou encore il n'aimait pas les étrangers, les beaux mâles russes … Ahem. Bref, tout ça pour dire qu'il n'avait toujours pas bougé d'un millimètre sur ses positions. Svën était un menteur-obsédé-alcoolique-compulsif. Point à la ligne.

- Si tu continues à mentir comme ça l'interrogatoire risque d'être long, très long. Ici on ne supporte pas les menteurs mon gars. Alors le temps que j'aille me chercher un café, tu devrais réfléchir à la prochaine confession que tu me feras.

Il s'était levé, avait quitté la pièce. Et Svën sur sa chaise pourri, toujours torse nu histoire d'avoir l'air con jusqu'au bout dans ce commissariat, ne savait pas du tout comment se sortir de cette situation. Il avait grand besoin d'une clope. Après ça, promis juré, il ne suivrait plus jamais de jolie fille dans des ruelles sombres.
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MessageSujet: Re: La faute à pas de chance [Set']   La faute à pas de chance [Set'] EmptyMar 12 Jan 2010 - 21:49

    Être mannequin était une satisfaction personnelle pour Setsumi. Car même si c’était une beauté naturelle, avoir la possibilité d’être admirée et adulée dans le monde entier l’intéressait beaucoup plus que d’être considérée uniquement comme la merveille de son école. L’univers des podiums lui avait énormément apporté sur plusieurs plans. Le plus visible et le plus jouissif, à part l’argent qu’elle possédait bien avant de débuter sa carrière, était sans contexte l’effet qu’elle avait sur la gente masculine. Il lui permettait entre autre de varier ses expériences sexuelles et de combler ainsi les fantasmes, souvent délirants, des différents types d’hommes qu’elle côtoyait.
    Cette populaire donnait l’opportunité à Set’ de se voir offrir des milliers de vêtements de grands couturiers, mais aussi de petites marques qui espéraient décoller après qu’on est aperçu l’une de leur création sur le dos de Melle Hiujirô. La jeune fille enchaînait les plus grandes soirées, invitée par je ne sais quel autre grand acteur ou hommes d’affaires qui aimaient s’afficher à son bras le temps d’un soir et qui souhaitaient pour la plus part, finir la nuit avec elle. Mais Set’ repartait souvent avec quelqu’un rencontré lors de ces réceptions. C’était une routine qu’elle avait mise en place.

    Sortant d’une de ses fameuses soirées, Set’ écoutait le bruit de ses talons contre le bitume. Elle commençait sérieusement à avoir froid, si peu couverte à attendre son chauffeur au petit matin.
    Même si le brunch paraissait appétissant, elle préférait rentrer plutôt qu’être entourée de gueules de bois bourgeoises. Bien qu’elle aurait beaucoup aimé assister au spectacle désopilant que donnaient pas mal de jeunes fille qui se réveillant nue aux côtés d’inconnus, l’air catastrophé.
    Au grand regret et à l’incompréhension de Set’, sa proie lors de la fête s’était révélée être un fervent partisan de la fidélité. Elle s’était donc rabattue sur le bar, ce qui lui avait permis de tenir toute la nuit.
    Montant enfin dans sa limousine, elle s’allongea le long de la banquette, appuyant son dos et son cou courbatus contre la vitre. Les effets de l’alcool s’étaient maintenant pratiquement dissipés, et une sensation de manque de compagnie masculine la veille, se fit sentir. Soupirant, elle tourna les yeux vers le paysage. Les gens commençaient à sortir lentement de chez eux. On pouvait facilement reconnaître ceux qui partaient travailler. De temps à autre, un garçon la faisait se contorsionner et nourrissait encore plus son appétit inassouvi. Des bruits de sirène commençaient à se faire entendre et une voiture de police passa à toute vitesse devant la limousine de la jeune fille. Instinctivement, cette dernière la suivit des yeux. L’idée arriva avec une rapidité fulgurante. Set se pencha en direction de son chauffeur et lui dit pleine d’excitation :

    - Déposez-moi au commissariat, s’il vous plait.

    C’était le meilleur endroit pour trouver à cette heure-ci un beau mâle qui aurait la même envie qu’elle. Elle connaissait beaucoup de monde là-bas. Elle y avait un grand nombre d’admirateurs et savait comment faire durer leur fidélité. La populaire savait qu’à n’importe qu’elle heure du jour comme de la nuit, il y aurait toujours une âme charitable au poste pour assouvir ses pulsions. Les flics de garde aimaient la délicate attention de Set’ de venir les voir lors des longues soirées calmes. Les plus gradés appréciaient de pouvoir se détendre après un long interrogatoire de nuit.
    Elle regarda l’heure sur son portable et constata qu’elle aurait sûrement la chance de tomber sur Kenji Hurato. Elle appuya sur le bouton pour lever la vitre de séparation. Elle se dépêcha d’ôter sa robe de cocktail pour n’avoir, caché sous son long manteau beige, rien d’autre que son ensemble de dentelle noir. La carte de la simplicité niveau lingerie, plaisait parfois plus que l’originalité.

    Elle entra dans le bâtiment avec une aisance assez particulière pour quelqu’un qui se rend quand même dans un tel endroit. Un immense sourire aux lèvres, elle fit un signe de tête au réceptionniste et lui signala qu’elle allait voir le sergent avec un clin d’œil. Pendant qu’elle se dirigeait vers le bureau de Kenji, elle défaisait un à un les boutons de son manteau. Elle n’irait pas parce quatre chemins. Même si il y aurait un effet de surprise, elle comptait bien qu’il comprenne la présence de sa visite. Elle pénétra dans le bureau, referma la porte et accrocha son vêtement sur le crochet.

    - Pas de jeu de rôle aujourd’hui Hurato. Du sexe uniquement. Tu me prends comme ça te chante mais ne fais pas de moi ta marionnette.

    Elle se retourna et prit un air blasé en découvrant la chaise derrière la table vide et celle de devant occupée. Elle dévisagea le jeune homme et remarqua avec un certain plaisir non dissimulé sa nudité partielle. Elle jeta un rapide coup d’œil à ses mains et constata qu’il ne portait pas de menottes. Ce qui était un bon point quand vous vous trouviez en petite tenue en compagnie d’un homme dans un commissariat. Une belle petite gueule ne put-elle s’empêcher de penser. Mais pas vraiment la personne, ni la situation qu’elle espérait. Elle s’appuya contre l’encadrement de la porte, une main sur la hanche. Elle sourit à l’inconnu et pensa à haute voix :

    - Ce n’est pas vraiment ce que j’attendais. Mais pourquoi pas.
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