Non non, jamais je n'oserais. [PRIVE]

~ Quelqu'un aurait il une laisse pour Daniel ?

• Cela ne fit pas 24 heures qu'il était membre de cette Académie que déjà, notre Daniel parcourut les couloirs à la recherche de quelqu'un. Depuis son arrivée dans le froid et sans aide, il avait pas mal de difficultés à retrouver ses esprits. Il errait, seul et enveloppé dans un manteau épais, comme une doudoune bleu ciel. Il avait l'air malin comme ça... Les murs semblaient vieux mais bien entretenus et les couloirs étaient silencieux. Trop silencieux. Le moindre bruit, le moindre pas résonnait à tue-tête et cette ambiance de vieux film d'horreur américain le faisait frissonner comme pas permis. Sa chevelure platine aurait été capable de se dresser tellement l'endroit lui mettait l'angoisse. Et pourquoi n'y avait il aucun élèves, aucun professeurs, aucun éducateurs ? Peut être était ce la pause déjeuner, goûter ou ce que tu veux ! Il trouverait quelqu'un, ça, c'était son principal objectif.

•Mais entre temps, il prit la peine de s'arrêter pour observer l'extérieur par une fenêtre. La froideur du temps ne se marquait quasi pas mais les bourrasques de vents ne cessèrent jamais. Il était bien heureux d'être entré dans le bâtiment, à l'abri de toutes ces intempéries. Il s'imaginait alors la cours fleurie et les petit(e)s étudiant(e)s en costume, riant de tout et de rien. Ha la la ce qu'il pouvait être vieux jeu. Pourtant, l'angoisse remonta rapidement. Et si il ne s'intégrait pas ? Et si ce n'était pas l'école qu'il lui fallait, comme il le croyait tant ? Déjà qu'il ne connait pas très bien les bases du japonais, il faut en plus qu'il n'y connaisse rien en la culture elle même. Il aurait dû demander des livres à prêter à son oncle Matthias.

• Lorsqu'il eut finit d'admirer le paysage, Daniel se tourna vivement, d'une rotation subite et sur le coup, percuta une personne. Une fille, sûrement. Une poitrine douce l'avait frappé de plein fouet.

- Oh... Sorry, girl. I had not seen you behind me ! Are you fine ?

En ce moment, en ces douloureuses périodes d'hiver tout le monde devrait être dans le hall où encore dans les couloirs où la jeune Emy trainait en ces temps. Mais pour la jeune lycéenne qui pensait trouver une personne pour discuter mais, non aucun lycéen, aucune lycéenne dans l'académie Keimoo. En marchant dans un des grand couloir de l'académie une brise fraiche fit voler les cheveux de la petite Atamoto. Une fenêtre ouverte, qui aurait la drôle d'idée d'ouvrir une fenêtre en hiver ? Elle décida de retrouver cette personne car la fillette n'avait rien d'autre de très intéressant à faire. Comme un ou plutôt une petite détective, elle regardait les traces de pas au sol. Il n y avait personne dans les couloirs alors il n'y avait point de honte à avoir. La neige était une bonne piste, un peu idiot pour une lycéenne de faire ce genre de chose mais l'ennuie la rattrapait tellement.

* Tient là-bas il y a un garçon ! Je tombe toujours sur un garçon pendant mais rencontres ? C'est peu être le pur hasard *

Emy décida de se rapprocher. Le bruit de ses bottes de neige blanche en fourrure furent réagir le lycéen. Il se retourna rapidement. De ce fait la fillette fit un petit bon en arrière. Le regard figée sur ses yeux d'un bleu si clair...

- Oh... Sorry, girl. I had not seen you behind me ! Are you fine ?

Un anglais ?! Alors la on ne pouvait pas faire mieux car, dans la langue le jeune fille ne savais pas grand chose. Les seules phrases, mots et question qu'elle allait sortir n'avait rien de très anglais. L'accent non plus d'ailleurs.

- I'm Emy and... And i speak french and euh Japonais ? You understand ?

Humiliant ! Il n'y avait rien à redire. Tout était faux dans ces paroles mais impossible de faire marche arrière.

Comment dire ? Et bien on appelle ceci la honte, cette chose étrange qui nous arrive au moment que l'on ne veux. Emy se retrouva dans l'impasse de cette honte. Ces connaissances en anglais étaient des plus minable. Et le jeune homme en face d'elle avait l'air de l'avoir comprit. Le garçon sous le choc ne bougeait plus pendant quelques secondes puis, reprit ses esprits, il regarda la jeune lycéenne et se mit à rougir. Tout le monde rougissaient devant elle, pourquoi ? Emy n'y faisait pas vraiment attention et ne se pose pas la question.

- Yes. I did not think of finding somebody around. Mh... Wait.

Ne comprenant toujours rien et, voulant faire des gestes pour éviter une seconde catastrophe. L'adolescent semblait chercher quelque chose dans l'une de ses poches, un dictionnaire ! Il ne devait pas savoir parler japonais. Feuilletant son bouquin il sortit quelques mots en bafouillant un peu :

- B... Bonjour ? Mon nom est Daniel. Heureux de ta connaissance faire... Heu.... Emy ?

- Salut ! Moi aussi enchantée, pardonne moi je ne suis pas très forte en anglais. Alors d'où vient tu ?

Un gros point d'interrogation se voyait sur son visage. Il ne devait vraiment rien comprendre, il regarda son dictionnaire et son manteau puis, son téléphone portable avec une décoration en forme de croissant ? Étrange !


- Pouvoir... Heu... montrer chambres ?

- Comment te dire ? Ben je ne sais pas trop où se trouve les dortoirs et encore moins ceux des garçons ! Tu comprend je peux mimer mais c'est pas top.

Mais comme le lycéen il montra à la jeune fille une clé avec des écritures dessus, elle prit la clé qu'il lui avait tendu et lu '' Daniel Michelange ''. Surement son nom et prénom. Emy trouva ceci très beau s'appeler Michelange, on ne trouvait pas ce nom partout. Il n'était pas courant. Bon commença la deuxième erreur d'Emy. Elle commençait à faire quelques mimes : Elle mit le doigt entre sa pointrine et son cou pour dire '' Je '' continua avec une croix des bras qui signifiait '' Ne '' puis, une petite frappe sur la tampe et arrêta car elle se doutait qu'il comprendrait plus avec son dictionnaire qu'avec ses mimes idiots.

Après cette question sans grandes utilité, il fallait l'avouer, le jeune homme observa la jeune fille qui semblait avoir comprit son problème. Enfin, c'était déjà une bonne chose. Mais à peine avait elle lue ce qui se trouvait sur le papier, c'est à dire son nom, qu'elle se mit à mimer des choses dont il ne comprenait pas toujours le sens. Des mots, des significations, enfin bref, il ne voyait pas du tout de quoi elle parlait. Un peu béa, Daniel se mit à rire lorsqu'il s'aperçut qu'elle abandonnait son action si bien lancée, avec tant d'enthousiasme. Apparemment, la jeune fille avait bien vu qu'il ne voyait pas du tout de quoi elle parlait et semblait désespérée. Mais il désirait la réconforter car, ce n'est pas parce qu'elle parlait mal l'anglais ou qu'elle ne savait pas lui expliquer quelque chose qu'elle était nulle ! Daniel prit ses doigts entre les siens et sourit.

- Don't worry, be happy.

Il lâcha ses mains afin d'agripper ses valises, et de monter les marches, qui se situaient derrière elle. Ses pas résonnaient dans le hall tout entier mais il ne voulait pas la laisser toute seule non plus. Daniel tourna son visage vers Emy, souriant.

- Je viens des Etat-Unis. Et toi ? D'où es tu originaire ?

En disant cela, il gardait précieusement cette clé avec cette étiquette marquée de son nom. Daniel était tout de même content d'être enfin entré dans l'école et il pouvait à présent considérer - si elle le voulait bien - Emy comme sa première amie. Peut être s'adaptera-t-il très bien aux autres, on le saura plus tard.

Après les mimes en bataille qui ne servaient absolument à rien Emy avait renoncée et le jeune homme l’avait bien compris même s’il est originaire d’un autre pays que le Japon. Après ces efforts stupides le regard vers le sol, sa tête ne se redressa seulement après avoir entendu des rires. C’était Daniel qui riait comme un grand enfant. Sur ces rires joyeux elle en fit autant. Cela, lui fit retrouver le sourire. Il l’avait réconforté rien qu’avec le sourire, un pouvoir inexplicable. Le jeune lycéen pris les mains d’Emy et les serra un peu dans les siennes, c’était tout à fait étrange pour l’adolescente. Ses mains eurent un petit réflexe, un tremblement mais, rien comparé à la peur extrême.

- Don't worry, be happy.

Cette phrase n’était pas vraiment compliquée à comprendre. De plus il y a une chanson qui porte ce nom. Le sourire sur le visage des adolescents étaient si positifs, c’était comme s’il ne se comprenait que pars le regard. De la magie intérieure. Daniel lâcha les mains d’Emy pour prendre des escaliers juste derrières eux, car, le début de leur rencontre était un peu basée sur une fenêtre ouverte et le dortoir des garçons.

- Tu as raison nous devons d’abord trouver ce dortoir ! Tu ne vas pas dormir en plein milieu d’un couloir.

En montant les marches interminables de l’académie Keimoo et sans vraiment savoir où ils allaient, ils avançaient. Parcourant les longs couloirs les étudiants finiraient bien par trouver un endroit pour dormir, car Emy non plus ne sais pas où se trouve le dortoir des filles. Si elle savait où se trouvait le dortoir des filles peut être aurait elle su où était celui des garçons, mais non. Aucune idée. Daniel semblait être concentré et avait sortit son dictionnaire sans qu’Emy ne s’en remarque.

- Je viens des Etat-Unis. Et toi ? D'où es tu originaire ?

Parler est un bon moyen contre l’ennuie et beaucoup de personne le savent. Que se soit dans une nouvelle rencontre ou dans une très longue histoire d’amitié. Quand une personne rencontre une autre personne si personne ne fait le premier pas et bien il n’y aura rien.

- Je viens et bien comment te faire cour… ? Bon alors ma mère est française et mon père est Japonais tu comprend ?

Emy doutait qu’il avait comprit et recommença ces fameux mimes mais, quand Daniel se mit à rougir et ses joues se gonflaient un peu juste avant de rire elle arrêta. Il la regardait comme un petit garçon de primaire lui disant directement ‘ Tu veux être mon ami ? ‘ ! C’était trop mignon.

cette grande académie. Cela lui paraissait tellement idiot mais, se faire des amis n’est pas aussi simple que l’on ne le pense. S’exprimer et le dire à haute voix l’épreuve de l’adolescente. Cette rencontre n’était pas une simple balade pour trouver où se trouvait le dortoir des garçons. Non ! Enfin quelque part si mais la, Emy ne savait pas où il se situait et donc ils avaient débutés une conversation. En montant les marches la jeune pensionnaire aussi regardait Daniel qui était heureux que ce soit elle qui l’accompagnait dans ce couloir labyrinthe. Rien, rien de tel n’était arrivée à Emy jusqu’à maintenant mais, à un moment, le pied sur une marche la tête dans les nuages et les pensées trop grande les mots en sortirent :

- Tu veux être mon ami ?

Oups ! Ou non ?... Le problème était la façon avec laquelle elle l’avait dit. C’était trop direct et tout le monde l’aurait dit d’une manière ou d’une autre. Les mains devant la bouche pour ne pas ressortir de bêtise, elle rougit et tourna la tête morte de honte. Hors le jeune homme ne le voyait pas sous cette angle, bien au contraire. Il lui attrapa l’épaule pour qu’elle se retourne puis, la prit par la taille dans un enthousiasme impressionnant. Un peu beaucoup même cela se sentait malgré qu’il n’avait pas la force d’Hercule. Dans son élan je le homme se mit à valdinguer…

- Emy … ! Oui !

Quelle surprise il avait dit ‘ Oui ‘, il n’y avait rien d’une grande déclaration mais quand même. Il y avait de quoi être heureuse non ? Les airs de grande aristocratique, il lui fit le baiser le dos de la main avec un immense délicatesse. Nous sommes à Keimoo allons ce n’est pas n’importe où et même s’il y a des rebelles, des racailles… Il y a un minimum de politesse… Ou pas. Mais bon ne voyant pas le coté négatif des choses toujours prendre le positif.

- Ben merci. Oui… Oui merci beaucoup tu es mon premier ami et je compte bien te connaitre de plus en plus Daniel !

Et comment ! Pour Emy un ami quand elle en a elle fait tout pour le garder. Sans idée par-dessus la tête pour faire la tête ou avoir quelque chose à la fin un ami c’est un ami ! Et le premier en parti on le garde. Il reprit ces bagages et regarda la jeune fille et rougit. En retour Emy lui sourit tellement joyeuse de cette nouvelle.

- Hm… Pardonne moi.
- Pardon ? Mais pourquoi tu sait il n’y a rien de méchant dans ce que tu fait tu n’a pas de remord à avoir non ? Allons trouvons ces dortoirs avant la nuit qui tombe plus tôt en ce moment.

Pendant ces paroles l’artiste avait oubliée que Daniel n’était pas Japonais.

- Oups ! As-tu comprit mes paroles ?