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 Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3]

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MessageSujet: Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3]   Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3] EmptyJeu 13 Aoû 2009 - 20:58

    La journée s’était annoncée pluviale dès les premières heures du jour. Ce fût d’ailleurs sur le ton de la mauvaise humeur que Polina fut réveillée par les gouttes qui giflaient la vitre de sa chambre, avec une insistance horrible. Son réveil n’affichait pourtant que cinq heures du matin, et la météo avait décidé de la réveiller aussi tôt que ça dans son sommeil profond. Endormie depuis vingt-deux heures la veille, ce n’était pas une feignasse comme la petite anglo-japano-russe qui allait se faire avoir par une stupide tempête ! L’adolescente décida alors de se montrer persévérante, et enfoui son visage dans les méandres de son oreiller en plumes, confectionné maison. Le sommeil la prit par surprise alors qu’elle aurait cru ne pas pouvoir refermer l’œil de la nuit. En réalité, la face cachée de cette histoire était que son réveil était tombé en panne à cinq heures du matin précises, heure à laquelle elle avait cru être réveillée trop tôt. Il ne lui avait pas semblé, sur le coup, que les rayons provenant du ciel étaient trop clairs et lumineux pour un vulgaire cinq heures du matin. A croire que la logique ne faisait pas partie de ses rêves. Tout compte fait, il était réellement midi quand la petite poupée de cire avait décidé de se rendormir. Trop de sommeil tuait le sommeil ? Et bien pas du tout ! Ce fût pâteuse qu’elle ouvrit les yeux, sous les secousses entraînantes de sa petite sœur Yuki. La fillette, ses deux mains posées sur ses hanches, tentait vainement de la secouer en criant son nom de toute ses forces. Quel boucan… Mais ce ne fût pas ça qui la gêna, en fait. Non, ce fût plutôt le petit :

    « Il est quatorze heures ! »

    Ce fût sûrement la douche et le « petit déjeuner » les plus express de toute sa vie, tant elle était en retard. De toute manière, tant pis, elle n’assisterait pas à ses cours du jour, parce qu’elle arriverait à l’académie dans la soirée. Ce fût sa mère qui l’accueillit à bras ouvert lorsqu’elle descendit l’étage qui la séparait de ses parents. La jeune femme l’embrassa sur le front, et elle se contenta de se blottir dans ses bras, sa mauvaise humeur immédiatement effacée par cette étreinte maternelle qui lui manquait tant depuis son entrée à l’académie. Puis, elle fut dehors, un sac sur le dos, marchant vite pour ne pas rater le prochain bus qui la mènerait dans la ville attenante à celle où ses parents avaient décidé de s’installer provisoirement, Keimoo. Le bus, contre toute attente, était vide, vide de chez vide ! Polina eut donc tout le loisir d’étaler ses affaires comme une gamine, toquant du point contre la vitre pour attirer l’attention de son chat qui traînait non loin de là. Cela amusa le conducteur du bus qui se prit au jeu de lui tenir la conversation pendant les deux heures de route que représentait le voyage. Néanmoins, il pu constater à quel point la tristesse se lisait sur son visage. Quitter un endroit où vivait sa famille était toujours compliqué, même si elle les voyait environ tout les week-end.

    Il était dix-sept heures quand Polina fut déchargée sur la bordure d’une route. Elle fit de grands gestes au bus qui s’éloignait, avant de se mettre en route. Elle avait quelques minutes de marche pour rejoindre l’académie, alors autant ne pas perdre de temps, surtout là où elle pourrait se faire avoir : les magasins. Alors l’adolescente fonça dans les rues en ne laissant pas ses yeux se perdre aux alentours, histoire d’éviter la bave inutilement coulée. Ce fut à ce moment-là que les ennuis pour elle commencèrent. En effet, à ne pas regarder où elle allait, il était évident qu’elle ait un accident. C’est ce qui se produisit : elle rentra de plein fouet dans un jeune homme aux allures de macho, si bien qu’elle s’excusa platement en désirant partir au plus vite. Mais une main épaisse s’abattit sur son poignet, l’attirant contre un torse qu’elle pu sentir musclé. Quand elle leva la tête, on la tenait par les épaules, une paire de gros bras enroulés en dessous de sa poitrine. Elle comprit qu’on désirait la soulever pour l’emmener quelque part. Et alors ça, le jeune homme pouvait toujours rêver. Elle se débattit, si bien qu’elle s’écroula par terre : sans doute que ses talons avaient touchés un point sensible. Mais, au sifflement aigu de son agresseur, un autre homme vint tel un chie obéissant lui venir en aide. Quoi, il ne pouvait même pas se battre contre une fille comme Polina, seul ? Malgré tout, tout aussi courageuse qu’elle le montrait, l’adolescente était terrifiée par ces deux gros bras qui ne désiraient probablement qu’une chose : son corps. Leurs sourires malsains voulaient tout dire, et il fallait qu’elle s’en aille. L’un d’eux s’approcha alors d’elle.

    « Ne t’inquiète pas, on ne veut pas te faire du mal. »

    Elle eut un instant d’intense réflexion, se demandant s’il disait vrai. Son air si doux avait l’air néanmoins terriblement vrai, et elle se fit avoir, tombant dans le piège comme une mouche naïve. Déjà, ses joues viraient au rouge car le deuxième homme s’était mit en tête d’attraper sa main et de mêler les doigts aux siens. Elle s’avança vers lui, ne montrant qu’une résistance légère. Ils avaient l’air tellement gentils, finalement ! Ce fût lorsqu’elle vit un troupeau de musclors se battre entre eux, à mains armées, n’hésitant pas à se blesser pour conquérir ce pauvre territoire qu’était la rue, qu’elle se méfia pour de bon. Sa jambe parti alors en l’air pour atterrir dans les parties intimes de l’un des deux agresseurs, tandis que l’autre venait d’ouvrir la portière d’une fourgonnette. Elle se mit à courir, mais ils la rattrapèrent très vite. Elle décida de mettre en pratique les techniques de défense de son beau-père, mais les muscles des deux hommes étaient tels que ses propres muscles, en fin de compte, ça n’était que du chocolat fondu. Polina eut alors des mouvements utiles qui firent reculer ses adversaires, ne réussissant qu’à les mordre…Ah, et dire qu’il n’y avait personne dans cette rue ! Elle était foutue !

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MessageSujet: Re: Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3]   Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3] EmptySam 15 Aoû 2009 - 10:06

Ce contact léger avec l'appareil photographique, lorsqu'on le brandissait d'un geste lent devant une scène ou un individu qui avait réussit à attirer particulièrement notre attention pour une raison souvent inconnue. Ce frémissement lorsque que son doigt se poser délicatement sur le clique de l'objet pour immortaliser ces fameux moments. Chacun de ses instants la jeune femme les vivaient de manière identique où du moins presque. A chaque prise de photographie, la brune ressentait toujours cette sensation agréable et plus encore puisqu'elle le vivait comme un événement qui lui apportait du bien être. Derrière cetobjectif, Eri se sentait différente de la jeune femme qu'elle voyait habituellement dans son miroir, car lorsqu'elle partait à la quête de nouvelles photos pour son usage personnelle comme aujourd'hui cela lui permettait d'oublier un instant ses soucis du quotidien. Elle passait d'ailleurs plus de temps en dehors de Keimoo qu'à l'intérieur à essayer de s'adapter à sa vie d'étudiante. Et encore maintenant, elle était parti pour rentrer dans les environs de vingt-trois heures. De plus, elle n'était en aucun cas dans la même situation que les lycéens et donc aucunes règles lui étaient imposés. Elle se retrouva alors en plein centre ville à se balader dans chaque recoin, son appareil en main à observer les gens qui l'entourait, à la recherche de clichés intéressant.

Par chance et pareillement aux autres jours, les rues étaient remplies de monde à n'en plus voir le sol. C'était décidément parfait pour la brune qui immédiatement se mêla à la foule. Dans ce genre de lieu, on pouvait immortaliser beaucoup d'élément qui refléter la mentalité des gens. Eri ne tarda d'ailleurs pas à trouver les personnes qui confirmeraient son hypothèse des stéréotypes. La jeune femme leva son appareil en direction d'un trentenaire venant du chemin opposé à sa droite. Un jeune homme de grande taille, aux cheveux bruns habillé de manière soignée et distinguée et tenant dans sa main droite un téléphone portable dernière génération. Il devait être sans nul doute cadre ou employé dans une société importante, le symbole typique du japonais qui a réussit vous dirait-on. Elle prit deux clichés du jeune homme puis baissa son appareil une fois qu'il arriva près d'elle, son attention se porta ensuite pour deux jeunes femmes d'environ son âge qui ricanait, leur cheveux étaient colorés en blond et châtain, elles étaient maquillées jusqu'au cou ( leurs airs n'étaient pas très naturels) et vêtues de vêtements flashant et courts. Dans le cas de ses deux filles, c'était plutôt des incontournable de la mode et de tout le reste du moins si elle se fiait aux multiples paquets qu'elles tenaient dans la main. Les stéréotypes masculins par excellence quoi. Elle les prit puis tout en marchand s'attarda sur autre chose comme ce gamin qui pleurait à chaude larme parce que sa mère, le tenant par la main ne voulait rien lui acheter.

Celle-ci s'arrêta au bord de la rue et s'agenouilla près de lui, essayant tant bien que mal de le rassurer en lui faisant des promesses sur des futurs achats. Evidement il y crut aussitôt et s'arrêta très vite de sangloter pour essuyer ses vilaines larmes. Instant qu'Eri prit la peine de les photographier car ça l'amuser de savoir comme la vie était chez les autres familles. Contrairement à cet enfant, la brune avait toujours tout eu tout ce qu'elle voulait. Et pourtant ce garçon avait beaucoup plus de choses qu'elle, de l'amour dans sa famille, sa mère ....Bizarrement elle l'enviait d'où le fait de cette photo, peut-être espérer-t-elle vivre une telle scène un jour. Certes on lui refuserait un jouet mais en échange elle aurait bien plus. Une fois que l'enfant fut calmé , la jeune femme reprit la main de son fils et reprirent la route. Eri fit de même et emprunta un passage piéton pour retrouver ensuite dans une autre rue là où se trouvait de nombreuses boutiques et des commerces. La vue de ceux-ci lui rappela vaguement qu'elle devait faire des achats personnels, acheter des affaires de toilettes et de la nourriture car celle de l'internat n'avait rien à envier aux autres écoles, la brune avait beau devoir la manger quelque chose de bon ne faisait pas de mal bien au contraire. Elle mit donc de côté sa séance de photographie et commença à scruter les vitrines et commerces alentour d'un oeil curieux.

Il y avait de tout et n'importe quoi, cela aller de la vente de babiole diverse typiquement japonaises dans des petits stands, à celle de vêtements et de déguisement pour les fans du genre ou encore des magasins de goodies et de livres. Seulement Eri ne s'attarda pas puisqu'elle trouvait cela inintéressant, elle se contenta d'avancer un peu plus loin dans une zone plus dynamique avoir l'espoir de trouver un magasin normal. Au bout de deux minutes de marche, elle s'arrêta près d'un supermarché. Elle y entra, traversa rapidement les rayons, prit des paquets de gâteaux, des confiseries et des produits pour le corps, elle passa ensuite à la caisse et ressortit aussitôt. La jeune femme continua ensuite son chemin et arriva au bout de la rue elle tourna au coin de celle-ci pour se diriger vers une zone plus calme. Bizarrement il n'y avait pas un chat même aux arrêts de bus qui étaient pourtant très fréquentés. Soit, elle se contenta de marcher son appareil toujours en main attendant patiemment que quelque chose attire son attention. Malheureusement la scène qui finit par attirer son regard n'était pas celle que la jeune femme s'attendait à voir. Dans le recoin de la rue juste en face, une gamine était en train de se faire agresser de manière malsaine par deux types beaucoup plus costauds qu'elle. Evidement avec son gabarit, celle-ci ne semblait pas pouvoir leur échapper. Certes elle n'était pas juste àcôté mais elle n'était pas stupide, Eri se doutait très bien de se qu'ils lui faisait subir.

Cela l'écoeuré de voir ce genre de scène, décidément certain était près à tout pour répondre à leur pulsions perverses. Malgré le dégoût qu'elle pouvait éprouver, Eri ressentait une sorte d'énervement en les voyant et n'allait pas laisser ses yeux subir une telle scène. D'un pas lent, elle se dirigea doucement vers le lieu de l'agression afin de ne pas se faire remarquer des agresseurs du moins jusqu'à ce qu'elle arrive. Au risque de cela tourne mal, la brune préféra enfouir son appareil dans son sac de course pour éviter de l'abîmer voire de le casser. Eri finit par arriver près des agresseurs, son intention n'était pas du tout de se battre surtout pour une inconnue. Elle allait opter pour un stratagème plus intelligent, il ne faisait aucun doute que ces deux types n'avaient pas inventés l'eau chaude alors il suffisait d'utiliser leur stupidité à son avantage. Et pour ce qui était de manipuler les autres astucieusement et sans qu'on s'en rende compte, Eri était très douée. Cependant il était rare qu'elle fasse usage de ce soit disant" don", ce n'était le cas que lors de situation très spéciale comme à présent. Elle ne montrait cette facette de sa personnalité que lorsque s'était vraiment utile et là encore si elle voulait éviter que cette agression dégénère en quelque chose de plus grave, il était préférable qu'elle fasse preuve de son calme habituel et de duperie.


« Vous n'avez donc rien trouvé de mieux pour vous amuser, bande d'imbéciles ?! Vous devriez partir immédiatement....J'ai un appareil dans le sac que vous voyez là, et j'ai des clichés de vos visages. Leur dit-elle froidement en faisant légèrement ressortir l'objectif de l'objet. Vu que vous êtes idiots, le temps que vous compreniez la situation, j'aurais déjà prévenu le flic qui rôde pas loin et pour ce qui est de me courir après n'y pensez pas, il y a beaucoup trop de témoins derrière. »
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MessageSujet: Re: Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3]   Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3] EmptyDim 23 Aoû 2009 - 21:01


    Polina se débattait, ses mains frappant désormais dans le vide. Il lui sembla que, sous la torture que représentait ce stresse infâme, lui-même venu par les deux monstres qui désiraient l’embarquer dans un coin farfelu, elle oubliait toutes les bases de combat et de lutte acquises pourtant si durement lors des entraînements avec son beau-père. C’était d’autant plus vexant que ses pauvres muscles s’affaiblissaient très vite, parce qu’elle bougeait trop et surtout : inutilement. Il y avait des bras baraqués qui s’armaient de patience en la soulevant, la tirant, essayant de bloquer ses membres fragiles mais agités, trop agités. Elle se fatiguait, frappant où son instinct lui commandait de frapper, ses doigts rencontrant de la chair ou du tissu, qu’elle tentait vainement de pincer ou de griffer. Alors il y eu un bout de peau rose qui vint se poser juste devant son nez. Juste là, offert magiquement, tentant néanmoins de lui bloquer la gorge. C’était mortel, et elle ne se laisserait pas faire. Il y eut alors des bruits de pas, tandis que les deux inconnus se taisaient en la bloquant toujours avec force. Elle profita de cette feinte pour mordre le bras du caïd avec force, enfonçant ses dents dans cette viande horriblement dégoûtante et qui, sous la douleur, se retira violemment de l’emprise de sa mâchoire. Polina se recula d’un mouvement fluide, sa petite taille lui permettant d’échapper aux deux bras qui tentèrent de la rattraper. Elle se plaqua contre un mur, les serres ne se refermant toutefois pas sur elle, mais dans le vide, juste à quelques centimètres de son visage. L’homme s’était arrêté, fixant l’horizon. Elle osa après un instant lever ses yeux vairons vers la silhouette qui découpait les rayons du soleil.

    « Vous n'avez donc rien trouvé de mieux pour vous amuser, bande d'imbéciles ?! Vous devriez partir immédiatement....J'ai un appareil dans le sac que vous voyez là, et j'ai des clichés de vos visages. Vu que vous êtes idiots, le temps que vous compreniez la situation, j'aurais déjà prévenu le flic qui rôde pas loin et pour ce qui est de me courir après n'y pensez pas, il y a beaucoup trop de témoins derrière. »


    Polina en resta bouche bée, tant l’aide apportée par cette jeune femme était appréciée et ingénieuse. Elle prit le temps de plisser les yeux pour constater qu’elle avait, comme à ses dires, un appareil photo caché dans son sac, dont elle avait légèrement dévoilé l’objectif. Celui-ci brillait à la lumière du soleil, éblouissant certainement les deux gars qui s’étaient reculés, soudainement effrayés par le danger que cela représentait. Ils échangèrent un regard hésitant, tandis que l’un deux se rapprochait légèrement de la petite russe. Celle-ci ne négligea alors pas son coup de pied, sa jambe s’arquant pour atteindre un coin sensible de l’anatomie du malfrat qui se mit à tenir son entrejambe avec souffrance. L’adolescente attrapa donc son portable, qu’elle ouvrit face à elle avec un sourire de petite fille amusée. Menaçante, elle approcha l’engin du visage tordu de douleur de son agresseur, tandis qu’un « cliiic » se faisait entendre.

    « Cheeeeeese ! »

    Le second homme agrippa le col de son compagnon, le tirant vers lui. Ils se mirent alors à courir jusqu’à la rue adjacente, s’arrêtant pour regarder en arrière, puis disparaissant au loin. Ce fût une Polina fière d’elle qui enregistra la photo horrible sur son téléphone, avant de le ranger dans la poche inférieure de son jean délavé. Quand elle voulu se retourner en faisant une apparition digne des plus grandes danseuses étoile, elle chancela et se rendit compte qu’ils l’avait bien amochée, quand même. En effet, ses bras étaient griffés et avaient bleui sous les coups et les tentatives de s’accrocher à elle. Des hématomes commençaient à naître sur sa peau d’albâtre, et ça allait être vraiment problématique. Elle observait alors ses blessures de guerre lorsqu’elle se rendit compte de la présence de la jeune femme qui demeurait toujours là, à l’entrée de la rue. Cette femme qui venait quand même de lui sauver la vie. S’étant rattrapée au mur, la petite russe à la peau pâle et au souffle encore saccadé s’approcha tout doucement d’elle, jusqu’à se mettre sur le côté pour voir le visage de l’inconnue. C’était sûr qu’à contre jour, elle n’y voyait pas grand-chose. Mais désormais le visage se faisait plus net, fin et pâle, comme le sien. De beaux yeux noisette, un air froid mais pas détaché. Polina adopta alors un sourire attachant, probablement très différent de ceux que les gens avaient l’habitude de voir chez une adolescente dite « normale ». Elle se recula d’un pas, marquant la distance des relations, car même si elle avait la fâcheuse habitude d’être trop proche des gens, elle avait la notion du respect. Alors ce fût sur cette même note qu’elle s’abaissa doucement, pour que son buste et ses jambes soient parfaitement perpendiculaires. Une petite courbette qui dura le temps de ses grands remerciements :

    « Je vous remercie de m’avoir sauvée de ce pétrin, je ne pense pas que j’aurais pu m’en sortir seule. Merci merci merci merci ! »

    Polina se redressa, esquissant de nouveau un large sourire. Son attention se riva alors sur le bout d’objectif qui dépassait du sac de la jeune femme, qu’elle observa attentivement. Elle n’avait jamais fait de photos de sa vie, et pourtant, son talent en couture aurait pu lui attribuer des notes artistiques dans ce domaine là. Mais en fait, elle ne s’y était jamais vraiment intéressée, sauf pour capturer des images de son chat fétiche, dans un but lucratif. L’adolescente releva ses yeux noisette et azure sur son interlocutrice. Elle avait eu beau avoir le respect d’une petite courbette, elle ne s’était même pas présentée. C’était la moindre des choses quand même !

    « Je m’appelle Polina Stewarts. Enchantée de vous connaître, sempai ! »
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MessageSujet: Re: Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3]   Petite surprise au détour d'une rue... [Eri :3] EmptyMer 2 Sep 2009 - 14:40

Effectivement son plan semblait marchait à merveille, même plus qu'elle ne l'aurait imaginé car aussitôt qu'ils entendirent le mot « police » sortir de la fine bouche de la brune, les deux agresseurs cessèrent leur petit jeu obscène. Ils ne se firent pas prier pour lâcher leur victime et débutèrent des échanges de regards remplit d'inquiétude. C'est fou les effets qu'avaient ce mot sur les minables dans leur genre, eux qui jouaient les machos costauds devant cette gamine il y a encore quelques minutes, étrangement maintenant on aurait dit deux petits chiens apeurés près à mouiller leurs pantalons et préparer à taper le meilleur sprint de leur existence. En même temps, ces genres de types étaient tellement prévisibles, que son stratagème avait eu très peu de chance ne pas fonctionner. En même temps pour aller agresser une gamine de cet âge, il fallait vraiment être désespéré et être peu confiant en soi mais surtout ne pas avoir de succès avec les filles. Elle n'était pas une fine connaisseuse de la psychologie masculine, mais c'était évident que ces deux types avaient des problèmes à ce niveau là . En tout cas une fois qu'ils se retournèrent pour voir la menace qui n'était d'autre qu'Eri et qu'ils virent le bout de l'objectif sortir du sachet, ils comprirent que cette menace était belle et bien réelle.

Etant donner qu'ils étaient stupides, ils ne prirent pas la peine de savoir si c'était vrai ou pas, la seule vue de l'appareil réussit à les convaincre. C'est alors que l'un attrapa l'autre et ils se mirent à courir de toute leurs forces arrivant en moins de deux de l'autre côté de la rue. C'était un sacré record, il faut dire. En tout cas, le danger était maintenant écarté. Reste à savoir si la victime allait bien, c'est donc ce qu'elle fit en portant son regard sur la jeune fille. Celle-ci était malheureusement pour elle, très mal en point. C'est bras était couvert de bleu et de griffures néanmoins, elle semblait avoir eu la force de se défendre quelques peu. Elle avait eu d'ailleurs pas mal de cran, en octroyant à l'un des agresseurs un tel coup de pied à cet endroit. Quoique ce fut quand même un peu stupide de prendre un tel risque sachant qu'elle était encore dans leurs griffes, s'ils avaient été plus violent, ils auraient pût avoir des gestes plus dangereux à son égard. Enfin bon, tout le monde savait que le point faible des hommes se situer là et généralement une fois amochée, ils ne tentaient plus rien. Visiblement elle semblait plutôt bien se porter puisqu'elle avait eu le courage de se venger et de sortir son portable pour immortaliser cet instant dans un moment pareil. Elle trouvait même le moyen de sourire alors qu'elle venait de se faire agresser.

Tandis qu'elle s'apprêtait à reprendre la route jugeant que sa bonne action était terminée, la jeune fille se positionna devant elle et s'abaissa devant elle. Eri ne s'attendant pas à cela, fût un peu surprise . Ce geste au Japon était un signe de respect et une manière de remercier. Effectivement ce geste fût suivis de mille mercis quelques peu exagéraient. A part dire quelques mots et être persuasive, elle n'avait pas fait grand-chose et donc trouver que ces remerciements n'étaient pas utiles. Habituellement, elle n'attendait rien des autres et encore moins des « merci ». Il faut dire que la brune faisait rarement des gentillesses pour les autres, elle n'était pas du genre bon samaritain et se préoccuper très peu des gens qui l'entourait. Cette situation était tout simplement spéciale, la jeune femme était dans son jour où elle pouvait faire un effort et donc en mesure d'aider quelqu'un en difficultés mais il ne fallait pas abuser de cet éphémère humilité. Comme le faisait cette gamine qui profita de cette situation pour se présenter sous le nom de Polina Stewarts. Voilà qu'elle se retrouvait dans une situation de familiarité, où elle devait se présenter ...Elle s'en passerait surtout que Polina venait lui coller un titre de senpaï. Certes respectueux mais un peu trop à son goût, surtout qu'elle ne le méritait pas.


"Inutile de me remercier ! A l’avenir évite de passer dans ce genre de coin…."

Voilà ce qu'Eri se contenta de répondre, elle ne voulait pas faire la grande diseuse de leçons mais étant plus âgé qu'elle, la brune se devait de lui donner ce conseil pour que cela ne se reproduise plus. Elle n'avait pas envie de la recroiser dans de tel moment et de devoir l'aider à nouveau. A elle de faire attention aux endroits qu'elle traversait. Donc sur ces mots, elle la regarda puis tourna les talons en direction du chemin qu'elle avait empruntée plus tôt. Elle n'avait pas de temps à perdre dans des présentations elle était faussement ravie de savoir son nom mais elleavait des photos à faire et devait terminer avant ce soir.
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