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 L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka)

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MessageSujet: L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka)   L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka) EmptyDim 19 Juil 2009 - 23:30

    Assurément, même lorsqu’il n’était pas au travail et qu’il profitait d’autres loisirs, Anouck ne savait se départir de ses mauvaises habitudes. Les hormones avaient la fâcheuse manie de la controler, et le flic, de les laisser faire.
    Pourtant, tout était parti d’un bon sentiment.
    Seul, abandonné de tous, enfin surtout de ses amants avec qui il était soit en brouille, soit ils avaient autre chose à faire –étudier, par exemple, en bonne académiciens qu’ils étaient. Résultat, pas de travail ce soir, pas d’amant. Il lui restait de choix : aller dans un bar et connaître l’ivresse et les joies de quelques inconnus, ou…

    Anouck avait choisi le « ou ». Chose qu’il faisait très rarement, il était sorti seul. De toute façon, ce genre de sortie ne regardait que lui et il ne pouvait les partager avec personne. Mieux, il ne voulait les partager avec personne. C’était son moment à lui, son nirvana, sa jouissance. C’était la musique classique. Et plus précisément, l’Opéra. Ce n’était pas l’endroit où on s’attendait à voir Anouck, c’était certain, et d’ailleurs, le policier ne tenait absolument pas à ce qu’on l’y remarque. Il était donc venu « incognito ». Oui, vous ne rêvez pas, le sale flic s’était déguisé pour venir ici.

    Enfin déguisé, c’était vite dit. A bien y regarder, on le reconnaissait. Les bonhommes aux yeux rouges et aux cheveux longs et argentés ne courraient pas non plus les rues. Disons qu’il avait au moins fait un effort vestimentaire. Il avait une chemise blanche, par-dessus laquelle il avait enfilé un semblant de costar. Juste une veste marron plutôt élégante. « habillé » dirons nous. Et un pantalon droit tout aussi marron et, petit touche finale, un chapeau stetson brun très « chic ». Anouck tel qu’on ne le voyait jamais.

    La personne qu’il était venu voir chanter ne lui était pas entièrement inconnue. Haruka, c’était son prénom. Son visage aussi lui était familier puisque ce n’était pas la première fois qu’il venait voir un de ses récitals. Cette jeune fille le fascinait. Ou plutôt, sa voix le fascinait. Il n’avait jamais eu à faire à elle, n’avait jamais osé l’approcher même si ça lui avait été possible.

    Pourquoi me direz vous ? De un , parce qu’il ne saurait pas quoi lui dire. De deux, parce qu’Anouck et les filles, c’était compliqué, et rarement tout rose. De trois, parce que la fascination, le pouvoir qu’elle exerçait sur lui via sa voix l’effrayait. Il n’était pas à l’aise, il n’aimait pas se savoir à la merci d’une jeune femme. En fait, autant qu’il l’admirait et l’adorait au sens fort, il la haïssait, et il se savait capable de la frapper s’il sentait que cette voix le manipulait trop. Oui, Anouck était un grand malade, un fou dangereux, et des fans de la sorte, Haruka s’en passerait volontiers.

    Quoiqu’il en soit, aller la voir de loin, sur un siège d’Opéra, caché par l’ombre qui règne sur le public ne semblait pas trop dangereux pour le flic. Il se détendrait et se délecterait de sa voix puis quitterait l’endroit, oublierait l’opéra, oublierait Haruka, et reprendrait sa vie où elle en était. Car c’était ça, Anouck ne voulait surtout pas qu’on vienne chambouler son quotidien.

    A la fin du spectacle, il n’applaudit pas. Il n’aimait pas ça, le bruit des applaudissements effaçaient trop rapidement les dernières notes de musiques et les dernières paroles qui erraient encore dans ses oreilles et dans sa tête. Il sortait donc toujours dans les premiers. Mais cette fois-ci, il n’eut pas envie de rentrer tout de suite. Il ne savait pas où aller, et il ne voulait pas être tout seul chez lui : l’Opéra lui reviendrait en tête, prendrait possession de lui et hanterait sa nuit.

    Anouck opta donc pour le bar de l’Opéra. La plupart des spectateurs s’y rendaient après le spectacle et il trouverait sûrement des amateurs avec qui discutaient tranquillement et plus si affinité. La routine je vous dis, la routine..
    Ca lui changeait des vodka, tequila, et autres alcool à plus de 30° qu’il avalait à la chaine dans les bars, ici, il n’y avait que du bon vin –enfin bon était un grand mot- et de la bière. Le flic opta donc pour le vin, voguant de petit groupe en petit groupe, faisant semblant de s’intéresser à leur conversation.

    Après avoir passé 1h à picoler du vin rouge, Anouck n’était plus au top de la sobriété, mais pas saoul non plus. Disons qu’il avait les idées un peu floues. Chasser le naturel, il revient au galop. Il en était de même pour les hormones : chassez les, elles reviennent au triple galop même. C’est comme ça que notre flicaille se retrouva à harceler un gentil petit bonhomme lui aussi plus très net. Un étudiant d’environ 19 ans qui, de toute évidence, c’était pas franchement partant pour une partie de jambe en l’air dans les couloirs du grand bâtiment. Si bien que le petit jeu de charme se transforma rapidement en course poursuite voir en cache cache.

    En même temps, le petit étudiant, qui s’appelait d’ailleurs Jonas, en faisait des caisses. Il agissait comme une vierge effarouchée qui criait dés qu’Anouck s’approchait un peu trop de lui. Un vrai showman !

    « Allez quoi…arrête de t’enfuire et dé gémir comme un gibier mon petit Jonas » chantonna Anouck, déambulant calmement à sa suite.

    « Dégage vieux pervers ! »

    Tout de suite les grands mots ! Pervers, pervers…mais non, juste un homme aux hormones en parfait fonctionnement enfin ! Et puis vieux…Vieux ! Mince quoi, il avait 28 ans, c’était encore la jeunesse ça. Ils n’avaient que 9 ans de différence…Ok, ça pouvait paraître beaucoup, mais Anouck n’était qu’un grand adolescent dans sa tête, on lui pardonnait son « grand âge »… Et hop, voilà que Jonas taillait la route pour la énième fois, disparaissant au détour d’un couloir.

    « Au s’cour aidez moi ! »

    Voilà ce qu’entendit le flic de là où il était. Il leva les yeux au ciel, soupirant. Pourquoi criait-il ? Esperait-il franchement qu’il y ait quelqu’un dans ce coin de l’Opéra ? Anouck ne savait même pas où ils étaient en fait, mais ça semblait bien vide. Le pauvre Jonas s’époumonait donc pour rien.

    « Ne te fatigue pas inutilement Jonas il n’y a… »

    C’était précisément ce que disait Anouck, d’un ton las, alors qu’il tournait à son tour pour rejoindre le couloir où avait criait le jeune Jonas. Qu’elle ne fut pas sa surprise de le découvrir, non pas seul, comme il le pensait, mais accompagné. Et en charmante compagnie d’ailleurs, puisqu’il s’agissait, Nouck la reconnut immédiatement, d’Haruka. Gé-Nial, songea le pauvre flic soudain abattu. Non seulement on venait d’interrompre sa partie de chasse, mais en plus il se retrouvait nez à nez avec Elle. Cette créature fantastique et épouvantable, cette chanteuse à la voix fourbe, vicieuse, et pourtant magnifique. Et lui, il passait pour un harceleur de première. Mais s’il n’y avait que ça. Le corps tout entier d’Anouck était tendu. Il ne voulait pas écouter cette sorcière parler, il savait ce qu’il craignait.

    « hum, je vais y aller je crois… » fut la seule chose qu’il fut capable de dire

    Mais Jonas, après l’avoir fui, ne semblait pas du tout de cet avis.

    « Lâche ! Reviens ici Pervers Taré ! »

    Arg…c’était reparti.
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MessageSujet: Re: L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka)   L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka) EmptyMar 21 Juil 2009 - 10:02

Haruka était arrivé très tôt à l'opéra ce matin là. Elle avait porté sa tenue idéale. Vu le titre de ce soir, elle devrait donner son maximum et surtout avoir une tenue irréprochable. Il fallait que la mise en scène soit parfaite. Elle devait être le mieux possible pour sa première dans cet opéra, qui soit dit en passant était tout bonnement magnifique. La jeune chanteuse, accompagné du directeur fit le tour du propriétaire pour n'avoir aucun mal ensuite à s'y retrouver. Elle posa sa tenue, caché par une toile épaisse, au crochet prévu à cet effet dans sa loge où déjà beaucoup de fleurs se trouvaient entassé. La jeune femme prit un peu de temps pour lire chaque carte et pour réfléchir a une réponse. Elle mettait un point d'honneur a répondre à tout le monde, même si elle mettait du temps.

*Je ne pensais pas qu'il y aurait tant de monde pour m'envoyer des fleurs, des chocolats et des bijoux, à cela je ne sais jamais quoi dire, heureusement que père m'a conseillé dans ce domaine là, la première fois que j'en ai reçut. C'était assez chamboulant je dois dire*

Elle fût ensuite conduite vers la restaurant de l'opéra, où le maitre de cérémonie lui expliqua que pour le déjeuner on l'attendrais là. Elle avait ainsi tout le temps qu'elle voulait pour pouvoir répéter et se détendre. Toute les portes de l'endroit lui était accessible. On lui dit aussi qu'une coiffeuse et une maquilleuse arriverait trois heures avant le début de la représentation pour finir de la préparer. Haruka en rougit, elle n'aurait pas pensé avoir autant d'égards surtout pour une jeune fille de son âge. Elle se retira avec une révérence du plus bel effet. Elle pénétra dans le lieu saint de l'opéra, la scène. Elle était ébahie par la beaucoup de l'endroit, c'était grandiose. Elle ferma les yeux pendants de longues minutes. Elle avait besoin de ce moment de préparation pour se sentir bien. Puis elle commença à chanter. Elle n'utilisait jamais de micro, sachant se placer pour que l'acoustique particulière de l'endroit puisse bien répercuté sa voix. Le pianiste, arrivait entre temps, se proposa de monter le plus haut possible pour voir si la voix portait bien. Les répétitions continuèrent ainsi pendant plusieurs heures. Le repas arriva enfin et la jeune fille pu se détendre. L'après midi fila alors à une vitesse folle. Les préparatrices arrivèrent. Haruka avait déjà revêtue sa tenue. Une longue robe fourreau blanche avait des ailes d'anges accrochés dans le dos. Les femmes applaudirent, et Haruka baissa la tête, rouge. La préparation dura un long moment.

*Il ne reste que quelques minutes, j'ai vraiment le craque, j'espère que ma tenue sera rendre la magie du récital et la beauté de ce lieu, j'ai choisit le sobre, c'est tellement plus simple de chanter dans grosse robe sur le dos. *

Le moment d'entrée sur scène arriva. Le rideau rouge se leva lentement. La jeune femme se laissa imprégner des premières notes de piano. Il n'y avait pas d'autres instruments, sa voix à elle seule suffisait pour tout faire transparaitre. Elle chantait en Italien. Elle maitrisait la langue parfaitement pour pouvoir bien faire son jeu de scène. Les chansons et les rythmes défilèrent rapidement. Et la fin de la magie arriva. Elle fut longuement applaudit. Elle reçut des fleurs, et reconnu la marque d'un de ses plus grand admirateurs, un certain Jonas.

*Il ne rate pas une seule représentation, cela me fait un peu peur, mais bon s'il aime l'opéra c'est déja magnifique, peur de gens à cet âge peuvent le dire, je suis un cas comme disent certain. .*

La jeune femme rentra dans sa loge et y passa un long moment pour répondre à tout le monde. Après avoir prit du temps et avoir enlever tout le maquillage, laissé ses long cheveux tomber sur ses épaules et avoir passé une robe longue noire, qu'elle avait elle-même faite, et avec les gants assortis, elle décida d'aller au bar de l'opéra pour y boire un jus de fruit et remercier les gens qui étaient venu. Alors qu'elle marchait dans les couloirs. Elle fût presque heurté par quelqu'un. Elle faillit tomber si la personne qui l'avait percuté ne l'avait pas rattrapé. Elle reconnu Jonas. il commença a hurler. Son regard se porta alors sur un autre homme qui commença à se faire insulté par Jonas. Ce dernier lui tenait fermement le bras et les larmes commencèrent a montrer

"Vous me faites mal, arrêtez, et que se passe t il pour que vous insultiez une personne de la sorte, cela ne se fait pas. "

La pauvre jeune femme était perdue, elle ne comprenait par pourquoi il lui faisait ainsi mal et surtout ce qu'il se passait entre ces deux là. Elle fixa l'homme avec un regard remplie de détresse.


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MessageSujet: Re: L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka)   L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka) EmptySam 15 Aoû 2009 - 21:33

    Mignonne et innocente petite Haruka qui prêtait, en l’absence de preuve tangible, une innocence parfaitement non justifiée à notre bon Anouck. Le policier sourit, imperceptiblement, trouvant très amusant le fait que Jonas la victime s’en prenne plein la tronche. Et oui, le sadisme n’a pas de prix. Pour tout le reste il y a SMcardmastercard…

    « Ce mec est un fou furieux ! » protesta Jonas, consentant néanmoins à lâcher le bras de la pauvre Haruka qu’il était ni plus ni moins qu’en train de broyer.

    Anouck esquissa un sourire, songeant que vu la situation, celui qui passait pour un fou furieux, ce n’était pas franchement lui. Il ne criait pas, ne s’agitait pas, ne passait pas pour un grand paranoïaque de première.

    « Fou, seulement de la voix de la demoiselle alors. Furieux, sans doute un peu qu’on l’agresse sans raison » déclara-t-il, d’une voix calme, le visage avenant, un sourire poli sur les lèvres

    Anouck était, heureusement pour lui et pour ses combines, un excellent acteur. Et même s’il se sentait clairement intimidé par cette jeune fille, il arrivait parfaitement à maitriser son attitude. Pourtant, il le sentait bien, il était troublé. Nul autre que lui ne pouvait le savoir, puisque seuls quelques tics pouvaient le trahir : à défaut de triturer sa casquette de flic, il n’arrêtait pas de remettre, de reculer, d’avancer, son chapeau stetson, et il tirait sur ses longs cheveux gris. Il était d’autant plus troublé que c’était une gamine de sûrement 10 ans sa cadette qui le troublait. Honteux…

    Ceci dit, Haruka ne devait pas être tellement plus à l’aise face à lui. C’est que, voyez vous, malgré les jolies manières, le masque sage, les vêtements élégants, Anouck n’était pas franchement le genre de type qui vous mettaient à l’aise : grand, un regard perçant –et accessoirement, rouge- des cheveux très longs pour un garçon et d’une couleur glaciale. Intimidant, c’était le mot. Et pourtant intimidé. Surtout depuis que la jeune fille s’était exprimée. Même lorsqu’elle ne chantait pas, elle avait une voix bien particulière.

    C’était une fille, et elle déconcertait Anouck, en bref, elle avait TOUT pour lui déplaire et faire partie de sa liste noire. Heureusement, Nouck était en civil, et non en policier, il n’avait donc aucun pouvoir et entre autre pas celui d’arrêter Haruka. Pourquoi l’aurait-il arrêté d’ailleurs ? « Agression de mineur ». La bonne blague. L’agresseur accusant le témoin.

    Levant ses yeux de braise vers Haruka, il fit un pas en avant, redressant pour la 190eme fois son stetson.

    « Ce n’est pas ce que vous croyez » formula-t-il, hochant la tête vers Jonas qui semblait toujours dans un état de stress profond.

    « Je suis policier, lorsque j’ai vu ce garçon se diriger vers les loges des artistes, j’ai voulu l’en empêcher, même si je ne suis pas en service »

    Sous entendu : mon sens profond du devoir et de la justice l’a emporté. Bien sur Anouck, bien sur !
    D’ailleurs, Jonas semblait outré par les dires du flic, bondissant comme un beau diable vers lui, brandissant un doigt sous son nez.

    « Menteur ! Pervers sexuel ! »

    « Oh, du calme jeune homme » répondit Anouck, sourire en coin, indifférent, jouant à merveille le rôle de l’homme qui n’a rien à se reprocher et qui s’amuse de l’attitude insensée d’un garçon trop agité.

    Il s’en fichait, tout bonnement. Il avait des choses à se reprocher, certes, mais Jonas n’avait ni preuve ni témoin. Et puis, on avait toujours tendance à croire un policier. Un peu moins lorsque le policier a cette dégaine, certes, m’enfin, Jonas n’avait pas non plus une bouille d’enfant de chœur.

    Apeuré ou agacé, difficile à déterminer, Jonas se décida enfin à partir. Peut être avait-il compris qu’il était dans son intérêt de partir pendant que son prédateur était temporairement retenu par une charmante gazelle.
    Et effectivement, alors que le jeune homme partait en tapant des pieds pour manifester sa mauvaise humeur, Anouck ne bougea pas d’un pouce, restant droit comme un i aux côtés d’Haruka, se contentant de suivre du regard la victime qui lui échappait. Les filles avaient le chic pour lui ruiner ses plans, vraiment.

    Qu’à cela ne tienne, à sa soirée « partie de jambe en l’air » se substituerait l’étude d’un cas intéressant et intriguant, ça en vaudrait peut être –sûrement- aussi la peine. Le policier fit donc un pas vers ce qu’il considérait dorénavant comme son nouveau sujet d’étude , penchant la tête sur le côté, l’observant en silence, calmement, comme il savait si bien le faire, avec ses yeux perçant.

    « Il faut faire attention, mademoiselle, même dans les quartiers privés on n’est plus tranquille. »

    Et pour cause, avec des Anouck traquant les beaux jeunes hommes dans les moindres retranchements.

    « Un grand fanatique peut s’avérer dangereux. »

    Et il ne croyait pas si bien dire. L’ennui, c’était que la seule potentielle menace pour Haruka dans le coin, c’était la grande perche plantée en face d’elle. Ca, bien sur, elle ne pouvait pas le deviner. Avait-elle seulement l’instinct de survie ? Peut être y avait-il des gardes dans le coin. Dans ce cas, ils faisaient mal leur travail. Laisser la demoiselle seule…

    Nouck eut un sourire en coin. Il fallait toujours se méfier. Les filles d’apparence les plus fragiles cachaient parfois bien leur jeu, rien ne lui disait que Haruka n’était pas ceinture noire de karaté et qu’elle n’allait pas lui en coller une dans deux secondes.

    « Et si vous vous joignez à moi au bar ? Entourée d’une foule de bonnes gens, il y aurait moins de rique. »

    Bonnes gens, ça restait à voir. Les bonnes gens étaient rentrés chez eux, maintenant. Ceux qui étaient restés étaient tous des saoulards, au mieux des saoulards raffinés, voilà tout. Anouck également. Mais un saoulard tenant sacrément bien l’alcool, mine de rien.
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MessageSujet: Re: L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka)   L'enchantement d'une jolie sorcière (pv Haruka) EmptyLun 24 Aoû 2009 - 12:57

Haruka suivait l'échange sans rien dire, elle n'y comprenait absolument rien. Les deux hommes, enfin l'homme grand, intimidant, une voix assurée, et l'autre plus jeune, hurlant trépignant, la mettaient vraiment mal à l'aise, mais elle ne voulait pas partir en courant, s'il y avait un soucis ils pourraient la rattraper très rapidement, elle le savait, elle n'était pas vraiment sportive, mais bon elle pouvait se défendre contre un homme, et sa voix pouvait être redoutable quand elle voulait hurler, elle l'avait déjà testé une fois face a un homme peu recommandable qui était entré dans le jardin de ses parents. La jeune femme fût très vite soulagé car Jonas fini par la lâcher, elle ne recula pas, le fixant de ses grands innocents, puis passant vers l'homme qui affirma être un policier.

*Hum...je ne savais pas que les policiers faisaient ce genre de chose, mais après tout s'il est en civil, il dois pouvoir le faire, et peut être que les théâtres les embauchent pour cela, dans un sens c'est assez rassurant mais je ne pensais pas que les gens pouvaient agir comme cela, enfin les gens normaux, mais bon ce Jonas n'ai pas ce qu'on peut qualifier de personne normal...Je pense qu'il va falloir que je remercie le directeur d'avoir engagé un policier aussi zélé, cela rassure les gens et surtout les demoiselles comme moi.*


Haruka continuait d'observer la scène, elle ne comprenait vraiment pas pourquoi Jonas traité le policier de la sorte, il ne devait vraiment pas être content d'avoir été intercepté de la sorte, mais il fallait quand même se tenir quand on été dans un opéra, c'était un lieu de prestige alors les grossièretés ne devaient pas y avoir leur place. Les yeux de la jeune fille, d'un jolie gris perle allaient de l'un a l'autre, sans qu'elle n'ouvre la bouche, elle n'avait pas trop envie de s'en mêler, surtout que les cris commençaient à l'indisposer, elle voulait partir, mais Jonas lui bloqué l'accès au bar enfin au chemin du bar


*Aller....plus qu'a attendre qu'il parte, j'espère que cela sera bientôt, je n'ai pas très envie de passer ma soirée ici, où de retourner dans ma loge en attendant qu'on vienne me chercher pour me raccompagner à la maison, surtout que père et mère ne sont plus la, pour venir, enfin ils n'ont pas pu faire le déplacement ce soir, ce qui est fort dommage.*


Enfin au bout d'un moment, le criard s'en alla, Haruka se remit a mieux respirer, mais la présence de l'autre lui donnait des frissons dans le dos, il était vraiment étrange comme homme, surtout les yeux, enfin il devait aimé comme elle changer de couleur, mais rouge cela faisait un peu peur, il lui faisait un peu penser à un vampire des contes de fées, mais elle tenta se calmer son imagination, car là, elle allait un peu trop loin. Elle leva son regard vers lui quand il lui parla. Ce qu'il lui dit lui glaça un peu plus les nerfs. Elle avait l'impression d'entendre une menace. Elle se donna des claques intérieurement, son imagination lui jouait encore des tours. Elle se sentait encore plus timide qu'a l'ordinaire face à cette homme, peu être parce qu'il représentait l'autorité et que cela l'avait toujours chamboulé. Elle se senti un peu rougir face à l'invitation, mais une phrase de l'homme lui reviens en mémoire



"Déjà je vous remercie d'avoir fait votre travaille...Je ne pensais pas qu'il y avait ce genre de personne dans un si bel opéra que celui-ci...Mais on se sent rassuré quand des policiers font aussi bien leur travaille...."
La jeune femme repris une grande inspiration. "Pour aller boire...hum avec plaisir...J'y allait justement...comme après chaque concerts"


La jeune femme se sentait un peu paralyser, l'homme lui faisait forte impression, surtout avec cette couleur de cheveux, ce charisme et cette aura autour de lui. Elle n'osa pas porte la main a son cou où le pendentif était comme toujours accroché. C'était un geste réflexe comme pour se protéger, mais la le regarde de l'homme l'hypnotisait, comme le regard d'un serpent. Elle fini par faire un pas et se retrouva à coté de lui. Elle baissa la tête, elle ne savait pas trop comme elle devait réagir, elle qui avait eut son père a ses cotés pour aller au bar, la c'était un étranger, beau, mais qui lui faisait assez peur, mais elle ne pouvait pas refuser une invitation si gentillement faite, mais aussi elle se doutait que si Jonas était au bar, il ne viendrait pas l'importuner si elle était avec le policier. Haruka n'était pas aussi bête, elle savait quand même profiter des occasion, surtout si c'était pour finir la soirée tranquillement.

"C'est tout à fait vrai, les gens correctes se trouvent au bar de l'opéra ainsi que dans les très jolie salon privé à cette heure-ci, certain même on réservé des salons pour eux pour y finir la soirée en buvant un whisky et en fumant un cigare...."

La jeune femme baissa rapidement la tête, elle avait parlé d'une chose qu'elle avait vaguement vu une fois, mais à l'époque c'était pas erreur et elle n'avait rien dit, car elle avait vu des choses particulière dans ces salons privés. Son père y était allé une fois en la laissant seule pendant presque 4h00. Elle fit un pas, se doutant que l'homme ne lui offrirait pas le bras pour avancer, comme le faisait son père après chaque représentation. Elle se disait que vu son métier il ne pouvait pas se permettre de faire cela. Mais cela l'aurait un peu rassurer, mais elle devait s'y faire, plus personne ne ferait cela pour elle maintenant, elle devait se débrouiller. C'était presque une femme maintenant. La jeune femme avait presque oublier que maintenant elle avait 17 ans, une jolie silhouette, et ce jour la, elle faisait vraiment femme, malgré son air de petite fille. Il fallait dire qu'elle ne se regardait pas vraiment dans un miroir. Sa beauté naturelle était de mise vu qu'il n'y avait pas de maquillage à ce moment précis.

*Les commentaires de père me manquent, il me disait toujours ce qui avait été ou pas, mais personne ne peux m'aider, enfin si les gens ont apprécié je verrais en arrivant au bar, c'est pratique d'observer tout en sirotant un bon jus de fruit*

Elle fit un autre pas, tout en élégance, et lentement, elle ne pouvait pas trop courir avec cette robe, mais elle était assez soulagé d'avoir retrouvé des chaussures plates plutôt que ces talons de scène qui la faisait bien grandir, mais elle ne pouvait presque pas bouger.
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