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 La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]

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Wunjo Ivanov
♦ Civil - Dealer - Bookmaker
Wunjo Ivanov


Lion Tigre Age : 37
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MessageSujet: La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]   La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu] EmptyDim 19 Juil 2009 - 15:14

    Encore une soirée passée dans un bar, mon pauvre Wun, tu vas finir dans le catalogue des alcooliques non anonymes…
    Certes, mais en ce soir sir Invanova travaille. Ou en tout cas…travaillait. Travaillait jusqu’à ce que le taux d’alcool dans le sang se soit mué en taux de sang dans l’alcool. Travailler dans un bar, barman donc pensez vous ? Eh non… Un travail bien plus…original. Un travail d’espion. Avec une tenue d’emploi bien particulière. Et oui, ce soir, Wunjo est une jolie demoiselle.

    Cheveux blonds soigneusement coiffés cachés sous une perruques aux cheveux longs et noires, contraire à la tignasse en bataille que le russe arbore d’habitude. Yeux soulignés au khôl et prolongés sur les côtés par un fin trait noir. Un peu de rouge à lèvre pour les faire ressortir et leur donner une forme plus féminine. Et pour finir, un kimono orangé souligné de dessins stylisés rouges. Une tenue adéquat, féminine, mais suffisamment ample pour cacher les formes qu’il n’a pas. Quelques bijoux comme des bagues, un collier, des chaussures à talon sur lesquels il ne tient plus une fois ivre, et voilà notre prince russe transformé en princesse occidentale. La tromperie est totale et parfaite, et plus d’un regard masculin s’est coulé sur une silhouette fine dont les formes –au demeurant inexistantes- sont tout juste devinables sous le tissus du kimono.

    Parfait. Pourquoi une fille, cependant ? Parce que. Parce qu’une fille parait plus inoffensive. Parce qu’une fille pourra, mine de rien, parce qu’elle est supposée bavarde, glaner beaucoup plus d’informations qu’un mec. Une fille poura aussi charmer plus facilement –car tout le monde n’est pas homo sur terre, encore moins dans la mafia, à part dans les mangas- et donc piéger avec agilité. Bref. C’était le rôle idéal pour aller fouiner à gauche et à droite.

    Fouiner, Wun l’avait fait, en début de soirée. Quelques clins d’oeils au barman suivi de quelques questions, quelques information obtenues au détour d’un baiser et d’une caresse. Le début de soirée avait été productif et effectif. Mais bon, comme chacun sait, le meilleur délieur de langue reste et restera l’alcool, et lorsqu’on offre un verre à une charmante compagnie, la politesse veut qu’on l’accompagne. Un verre par ci, un verre par là, deux ici, trois par là. On se lève, on se rend compte qu’on n’est plus tout à fait indemne. Un joint qui circule par ici, un autre verre par-dessus tout. Rien dans l’estomac depuis ce matin. Il ne fallut pas bien longtemps au garçon pour être sacrément pompette.

    Sa démarche n’était déjà plus droite, mais bien chaloupée. Ses yeux étaient troubles et d’ailleurs, voyaient troubles. Sa langue refusait de fonctionner correctement dés qu’il s’agissait d’éloquence mais se déchainnait contre ses semblables. Ses mains semblaient prises d’une fièvre folle dés qu’on leur tendait quelque chose. Et sa gorge s’asséchait à une vitesse folle, l’obligeant régulièrement à boire ce qui lui tombait sous la main, et en général, ça n’était pas de l’eau….

    Travailler était maitenant hors de question. Dans cet état, il risquait, au détour de la conversation, de révéler des informations cruciales. Sur lui, sur l’organisation. Bref, il valait mieux fermer son bec pour l’instant. Et le mieux à faire était encore de fuir les mafioso et leurs joyeux lurons, bref, tous ceux à qui ils risquaient de trop parler.

    « C’est l’heure…de mettre les voiles » lâcha-t-il d’un ton hésitant.

    Heureusement pour lui, wun avait une voix très androgyne. Elle paraissait légèrement haute pour un homme, un chouïa basse pour une femme. Passe partout s’accordant à merveille avec son costume.

    Il se leva avec la grâce d’un éléphant avec des babouches aux pieds, salua la petite assistance d’une révérence grotesque, et s’éloigna en slalommant entre les danseurs qui s’agitaient comme pris d’une crise d’épilepsie sur de la musique techno trop forte. Air, il avait besoin d’air, sinon il allait rendre le dîner qu’il n’avait pas eu.
    Hop, direction le coin des fumeurs, il ouvrit la porte, constata que le coin était presque vide –normal, tout le monde clopait à l’intérieur- et inspira un grand coup. Il ne vit pas derrière lui le mafieux qui, aussi saoul que lui, n’avait pas l’air franchement content de voir sa petite demoiselle lui filer de la sorte entre les doigts.

    « Dis donc ma jolie, où est-ce que tu te trémousses comme ça ? »

    Et sur cette charmante phrase, il s’approcha de lui, les bras tendus, bien décider à récupérer son joujou de la soirée. Manque de chance, le joujou lui n’était pas franchement d’humeur, et oubliant un instant son rôle –celui de jolie et délicate de moiselle- il n’hésita pas deux secondes à envoyer son poing dans la tronche du mafioso. Malchance, ivre qu’il était, il ne controllait plus franchement sa force et ses coups, et il ne serait guère étonnant qu’il ait pété le nez de l’horrible bonhomme. En tout cas, il avait du sang sur le poing, et de toute évidence, il ne saignait nullepart, lui.

    « J’vais te faire très mousser moi, ouais ! » grogna-t-il, oubliant également le ton de mijorée qu’il avait pris jusque là.

    Les quelques rares personnes présentes l’observèrent soit avec des yeux ronds, soit avec un air de bovin abruti trahissant les quelques littres d’alcool qui noyaient leur neurones.

    « Des neurones à la mer… » grommela Wun en tournant les talons, laissant là le mafieux furieux pour aller se fondre dans la masse puante du bar.

    Sauf que l’histoire n’était pas fini. Les mafieux, c’est comme les poules dans zelda : quand t’en frappes un, les autres viennent à la rescousse. Et voilà que les copains du balourd au nez cassé dehors semblaient s’agiter en tout sens, cherchant quelque chose. Et ce quelque chose, c’était probablement lui.

    Merde. Telle était la pensée profonde de Wunjo à cet instant précis. Comme il n’était pas d’humeur ni d’attaque à se battre contre chacun d’entre eux, il décida de disparaître relativement rapidement. Et pour cela, quoi de plus simple que d’ôter la perruque : hop, une perruque à la mer. Ou plutôt à terre, rapidement piétinées par les danseurs, disparaissant sous des centaines de chaussures hystériques. Il passa rapidement ses mains dans ses cheveux blonds, les remettant en rodre –c'est-à-dire, pour lui, en désordre- et chercha des yeux une cible qui ferait office de couverture.

    Il la répéra rapidement : Un jeune homme qui se démarquait par son physique. Cheveux noirs, certes, mais traits pas tout à fait japonais. Pas 100% japonais en tout cas. Certes, il se répérait moins qu’un Wun blond au milieu d’une foule de japonais, mais soit.. Tatouage…étrange et intriguant sur le visage, l’air aussi sobre et éveillé que lui, victime parfaite !

    Sans tergiverser plus longtemps, wun fondit comme un rapace sur le bonhomme en question, se hissa sur un tabouret à côté de lui, l’attrapa par les épaules, le forçant à pivoter vers lui, et profitant de l’effet de surpris, hop, ni une, ni deux il se jeta littéralement sur lui pour l’embrasser, gardant un œil autour de lui pour constater que la troupe de mafieux passait à côté de lui sans même le noter, malgré son kimono flash. Opération réussie !

    Il s’écarta donc légèrement de son sauveur, et lui adressa un sourire sur lequel il y avait marqué en lettre capitale : Je suis saoul.

    « Thank you sweet hero »

    Du grand n’importe quoi digne d’un blockbuster. A croire que chez lui aussi, ses neurones commençaient à boire la tasse…

    « Allez, pour te remercier, je t’offre un verre. »

    Génial, le gugus ne devait pas comprendre grand-chose au comportement de cette drôle de nénette qui venait de débarquer, l’embrasser, le remercier dans un anglais grotesque…..mais bon ! Un verre, peu importe la situation, ça ne se refuse pas !
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MessageSujet: Re: La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]   La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu] EmptyVen 24 Juil 2009 - 23:22

{Va savoir pourquoi j'ai eu de l'inspi' pour ce post et pas un autre... x_x}



      « Bon, t'as fini de me suivre comme un chiot ?! Je pensais avoir été clair : Barre-toi ! »

    A la fois blessée et outrée, la demoiselle interpellée cessa un instant sa marche. Ses yeux brillaient, et Tsumi ne prit même pas la peine de les regarder suffisamment longtemps pour déterminer l'émotion réelle qui rongeait la jeune femme. S'étant immobilisé un léger moment pour lui avoir craché ce venin au visage et pour vérifier que l'effet fut satisfaisant, le délinquant reprit sa marche. Des sons cloutés se rapprochèrent alors vivement de lui, et une main s'empara de son bras. Avec un soupir et les yeux levés au ciel, Tsumi pivota et baissa légèrement la tête pour fixer le visage fin et maquillé de la jeune femme qu'il venait d'éconduire. Des larmes - de crocodile selon lui - glissaient le long de ses joues alors que les passants observaient le couple.

      « Arrête ton manège Tamami, tu commences à sérieusement... »
      « Tsumi, s'il te plaît, réfléchis encore un peu ! »
      « Ecoute bien. Les mots que je vais te dire me viennent du plus profond de mon cœur, de mes entrailles, une décision des plus mûrement réfléchies et étudiées, qui me tient tout spécialement à cœur : Barre-toi, je n'en ai rien à faire de tes états d'âme ! Je ne t'ai jamais aimée ! »

    Elle semblait des plus affligées, comme si Tsumi venait de la transpercer de fines lames de toutes parts. Eclatant en sanglots, Tamami resta face à un garçon ingrat et indifférent. Mais que pouvait-il y faire ? Jamais il ne l'aimerait, cela ne servait à rien d'espérer, ni elle ni une autre, et c'était comme ça. D'accord, ils avaient passé un moment agréable quelques jours plus tôt, mais la racaille ne lui avait jamais fait croire à quoi que ce soit.

      « Tu sais ce que... »
      « Tamami, j'ai bien aimé la fiesta de l'autre fois, mais ça s'arrête là. Maintenant, tu m'excuseras, mais je n’ai aucune envie d'avoir une pleurnicheuse sur les bras. »

    Bien évidemment, elle allait encore lui expliquer « les sacrifices colossaux » qu'elle avait faits pour lui : s'éloigner de ses amis, avoir rompu avec son copain. Mais Tsumi s'en moquait. Il ne lui avait rien demandé, à croire que la demoiselle ne réfléchissait pas. Las, il pivota et s'éloigna des sanglots qui proféraient en plein cœur de la rue. Un monsieur au front dégarni sur lequel on pouvait lire « je me mêle de ce qui ne me regarde pas » l'accosta, le pria de s'occuper de la demoiselle larmoyant. Un regard foudroyant l'empêcha de continuer sa requête, et il continua sa route.

    Soudain, encore ces bruits cloutés - des talons aiguilles certainement - qui se pressaient à son encontre. Désireux de ne pas entamer une énième fois la même discution, Tsumi se mit à courir. Qui plus est, le nombre de passants augmentait vraiment, rendant la scène tellement... pathétique et ridicule. Quelle honte. Tamami n'avait-elle vraiment aucune dignité ?

    Au tournant d'une avenue dans la ville, la chance commença à sourire au jeune homme. Les sourcils froncés, Tsumi s'avança à moitié sur le goudron, levant la main, Tamami sur les talons. Une scène digne d'un navet à l'eau de rose. Un taxi s'arrêta, et le délinquant se faufila agilement à l'arrière. Et voilà la jeune femme qui s'agrippait à la portière. Ah, Tamami... Si elle investissait dans les colles fortes, elle n'aurait plus à se soucis de quelconques problèmes financiers. La sangsue décolla enfin son emprise une fois le taxi grassement payé pour filer dans la seconde. Les yeux clos, Tsumi soupira bruyamment et sourit, soulagé par la disparition progressive de tout ce qui pouvait rappeler sa conquête d'une nuit.

      « Allez, direction les bars pour fêter ça ! »

    Une bonne petite heure plus tard, dans un lieu où la racaille était persuadée de ne jamais croiser la pathétique Tamami, l'ambiance s'animait enfin sérieusement. A l'extérieur, il faisait presque nuit complète. Parfait. Et depuis une bonne petite heure, le sourire qu'affichait Tsumi n'avait toujours pas cessé de donner au garçon cet air imbécile et béat qu'exhibent les gens heureux. Son bonheur était forcément très éphémère, mais il le rendait joyeux ce soir. Les jeunes femmes qui se présentaient au bar étaient toutes - ou presque - très agréables à regarder, préférant attendre une invitation au lieu de s'incruster à une table. Très agréables dans la discutions ou dans les baisers également.

    Les verres s'accumulant peu à peu, Tsumi commençait à perdre doucement l'esprit. Et le fond de son porte-monnaie par la même occasion. Ce ne fut qu'en prêtant attention au nombre de fleurs de macadam installées à ses côtés et aux bouteilles ouvertes sur la table qu'un semblant de lucidité traversa son cerveau : Son argent lui coulait entre les doigts comme l'alcool coulait à flot dans son sang. Les yeux écarquillés, il prétexta rapidement le besoin de fumer pour s'écarter de la tablée. Tout payer ? Plutôt filer ! Direction le coin fumeur.

    Tapi dans un coin, Tsumi enchaîna quelques joints mal faits pendant un long laps de temps, histoire de reprendre doucement ses esprits et de laisser ces charmantes demoiselles l'oublier. Tout se passa très bien d'abord. Le lieu était presque vide, et malgré la fumée et les bruits étranges qui en émanaient, Tsumi se sentait bien. Malheureusement, sa tête semblait noyée dans l'alcool, pas moyen de trouver une quelconque bouée de sauvetage à ce problème. Quoique la sensation était encore agréable à ce stade, et mêlée avec le cannabis fumé, elle devenait deux fois plus enchanteresse. Soudain, une grosse voix d'étranger déchira son trip.

      « Dis donc ma jolie, où est-ce que tu te trémousses comme ça ? »
      « C'est à moi que tu... ?! »

    Se rendant compte de sa bêtise au dernier moment, la fin de la phrase de Tsumi resta suspendue à ses lèvres. Non, non l'espèce de bonhomme grotesque et gras s'adressait bel et bien à une femme. Quelle idée de sa part de penser qu'il s'adressait à lui. Mi-honteux, la racaille s'enfuit doucement à l'extérieur, et eut la chance de ne pas se faire écraser par la masse qui fut projetée contre la porte. Complètement pinté, Tsumi partit dans un fou rire en solo lorsqu'il comprit que la demoiselle qu'il avait aperçue en était responsable. Une femme qui étale un homme deux fois plus volumineux, il n'avait encore jamais eu l'occasion de rencontrer.

      « Tout va bien monsieur ? »

    Ses yeux voyant troubles, le lycéen dut faire un certain effort pour distinguer le serveur inquiet du reste de la masse populaire et ne trouva rien d'autre à faire que de lui lancer un regard glacial. Regard qui fit décamper « le mêle-tout » en un laps de temps record. Content de lui, il se remit à sourire avec extase et se dirigea en titubant vers le bar. Bousculant quelques personnes sur son chemin, il atteignit enfin son objectif et commanda un verre de saké qu'il but d'une traite. Le temps de reprendre conscience sur ce qui l'entourait, et le garçon se rappela de sa note. Catastrophe, pouvait-il payer ?

    Soudain, un éclair doré lui passa sous le nez et, avant de comprendre la logique des évènements, Tsumi se retrouva embrassé par une demoiselle sortie d'il ne sait où. Mais pourquoi comprendre ? Autant profiter. Il rendit donc son baiser à la blonde - l'éclair doré ? - avec gourmandise. Mmh, il y avait bien un goût de Vodka sur ses lèvres, l'un des rares alcools que fuyait la racaille, mais il fit un effort. D'ailleurs, le baiser ne dura pas bien longtemps, et la jeune fille le gratifia d'un sourire surprenant. Cette fois, le doute n'était plus permis : Elle était aussi ivre que lui. Et apparemment, elle en redemandait.

      « Avec plaisir ma belle. »

    Le tout gratifié d'un large sourire, bien sûr. Drôle de façon d'aborder quelqu'un, mais Tsumi avait toujours apprécié les demoiselles entreprenantes et sans complexes. A moins... Que voulait-elle dire par « Thank you sweet hero » ? Haussant un sourcil dans le dos de la blondinette, il se demandait soudain pourquoi elle lui avait mis le grappin dessus de la sorte.

    En même temps, cela ne le regardait pas vraiment. Dans le pire des cas, il lui pourrait lui soutirer cette petite information en cours de soirée, rien ne pressait. Il remarqua alors le kimono qu'elle portait. Une couleur flamme au cœur d'une masse sombre, ce n'était pourtant pas difficile à remarquer, et pourtant... Enfin, lorsqu'on a trop bu, on a une excuse. Non mais !

      « Un rhum brun pour moi. »

    Sitôt la commande faite, Tsumi posa sa main sur la taille de la belle inconnue, l'attirant un peu à lui pour ne pas la perdre trop tôt dans la populace ivre et surexcitée. Populace dont ils faisaient d'ailleurs partie, mais bon. Heureusement, une table légèrement à l'écart de la foule était libre, elle ne semblait dire qu'une chose à la racaille : « Viens à moi, vite... Je t'attends... », soit, un appel et une offre que Tsumi saisit dans la seconde. Titubant, esquiver danseurs et buveurs d'alcool devenait rapidement un jeu d'enfant et, à moitié en train de rire seul comme un marginal, Tsumi atteignit enfin ladite table. Une odeur immonde lui fit enfin comprendre pourquoi elle était libre : Une cliente - ou une cliente, qui sait ? - avait rendu son dîner et son déjeuner juste à côté.

    Une grimace sordide déforma le visage du garçon et, dans un élan de paresse et d'ivresse absolues, il s'empara violemment des hanches de la jolie blonde en kimono pour l'assoir sur ses cuisses. Lesquelles manquèrent de flancher sous la présence de poids imprévu - et élevé. Cependant, ce fameux poids avait une forme intéressante à mater observer scientifiquement. De belles fesses, sans doute bien musclées. Ah, si seulement Tsumi était hétéro', il aurait autant apprécié sa poitrine. Ce qui n'étant pas le cas, Tsumi ne daigna même pas accorder un regard au buste de la blonde.

    Le rhum passa très facilement dans la gorge assoiffé du fumeur, lequel ne semblait pas vouloir lâcher la demoiselle. L'avantage avec elle était qu'elle ne pouvait - pour le moment - pas être comparée à un panier percé, et le porte-monnaie de Tsumi lui en était reconnaissant.

      « J'y pense, comment dois-je nommer le feu follet qui m'est apparu dans un éclair ? »

    Le tout d'une voix rauque et hésitante, et vous entendez une racaille saoule. Et dès que cette racaille parle sexe par-dessus le marché, elle s'appelle Tsumi. Après tout, ce fameux 69 tatoué sur sa joue n'était pas là que pour décorer. Posant une main sur la cuisse de la blonde, il continua son discours grotesque.

      « Pas mal les jambes ! Tu voudrais pas me les montrer un peu plus ? »

    Une question qui n'en était pas vraiment une. Sans attendre nulle réaction de la part de la demoiselle, les doigts de Tsumi remontèrent bien vite le bas du kimono de mademoiselle. Et vu l'air abruti qu'il affichait, un quelconque spectateur aurait pu penser qu'il était bon à jeter dehors. D'ailleurs, il y avait des spectateurs : Deux grands hommes qui s'étaient approchés des deux ivrognes. Sans doute le kimono flashy de la jeune femme qui les avait attirés. Après tout, ils ne semblaient pas plus lucides qu'eux. Agressif, Tsumi entama les hostilités tout en retirant sa main.

      « C'est pour... ? »
      « T'occupe pas de ça gamin et dégage. »
      « Pardon ? »
      « T'as pas compris ? Dégage ! »
      « Ahem... C'est plutôt vous qui... n'avez rien compris. Dégagez avant que je ne m'énerve... »

    Les deux patibulaires s'écroulèrent de rire, autant au sens propre que figuré. Ben oui : Quand on est saoul, on tient déjà pas en place, alors si on doit compter en plus d'un coup de pied de la part de l'inconscient Tsumi pour anéantir tout à fait l'équilibre, c'est cuit pour rester debout. Une fois allongés à terre, Tsumi poussa un long soupir et les indiqua du doigt à sa compagne.

      « Des connaissances ? »

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MessageSujet: Re: La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]   La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu] EmptySam 1 Aoû 2009 - 23:50

    Apparemment, Tsumi était ce qu’on aurait pu qualifier de…coopératif, et chaleureux. Loin de la repousser, il l’accueillit à bras ouvert –enfin plutôt à boucher ouverte en vérité- et, ne se contentant pas de subir, y mit même un peu du sien. Gentil garçon. L’espace d’un instant, Wun faillit oublier qu’il était actuellement en train d’essayer de sauver sa peau, et non en train d’apprécier la compagnie de quelqu’un. Les méfaits de l’alcool : perte de la mémoire à court terme. Syndrôme poisson rouge, un tour sur soi-même et on oublie tout. Chez Wun c’était : un tour de langue et on oublie tout. Redoutable…

    Avec un peu de recul, Wun put constater que du bonhomme et de lui, il serait probablement difficile d’élire le plus bourré des deux. Tant mieux, ça serait une rencontre au sommet…d’une montagne de verres vides amoncelés. Ca promettait des échanges philosophiques intensifs.
    Etonnamment, le garçon ne sembla pas plus…surpris que cela. En tout cas, il ne lui posa aucune question quand à son déboulement soudain et son baiser inattendu. Trop saoul peut être. En même temps, ça n’était pas plus mal, ça évitait au russe de devoir inventer des bobards, chose peu aisée quand on a les neurones noyés dans la vodka.

    La commande de Tsu passée, à laquelle s’était ajouté celle de Wun, c'est-à-dire une vodka –on ne refait pas un russe-, Tsumi crut bon de mettre les voiles vers on ne sait où. Wun resta planté à côté du comptoir, réprimant un fou rire en le voyant onduler sans aucune grâce au milieu des danseurs. Lui-même ne devait pas être beaucoup mieux, mais par bonheur, le bar n’étant pas recouvert de miroir, il ne se voyait pas se ridiculiser avec la démarche vacillante du bourré type. Le blondinet resta près du bar le temps qu’on lui apporte les deux boissons, avant de suivre son nouveau chevalier servant. Pour lui, c’était le niveau 2 : se glisser entre les couples en mouvement SANS renverser son verre.

    Arrivé à destination, il constata avec satisfaction que les deux verres étaient encore presque pleins. Mais c’était sans compter sans Tsumi ! Le garçon, dans un geste possessif, venait d’attraper Wun par les hanches pour l’amener à s’asseoir sur lui. Non seulement il s’était fait mal et le russe avait failli passer par-dessus bord –direction le vomi- , mais en plus, dans ce geste maladroit les verres avaient déversés le tiers de leur contenu sur le kimono orangé. Et un kimono à la vodka-rhum, un ! Tant pis, si l’odeur dérangeait notre petite racaille, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même.

    Par prudence, Wun préféra poser son propre verre sur la petite table en face d’eux, laissant tout le loisir à son compagnon de lorgner sur ses fesses, qu’on devinait à peine sous le tissus fin du vêtement. Il réarrangea son kimono pour être certain qu’on ne voyait pas sa non-poitrine, ne pouvant évidemment pas deviner que Tsu concentrait toute son attention en bas et non en haut. Il n’y avait pas marqué « gay refoulé » sur son front. Du moins pas encore…

    « Wun… » Il s’interrompit, fronçant les sourcils. Wunjo, ça ne faisait pas très féminin tout de même. Mouais. De toute façon, c’était un prénom inconnu que personne n’avait jamais entendu, et Tsumi ne devait pas échapper à la règle, alors ça n’avait pas grande importance. Le garçon ne serait pas suffisamment tordu pour imagine qu’il y avait un corps de mec sous ce kimono, il trouverait tout au plus que la demoiselle avait un prénom très bizarre. « …jo fera l’affaire » acheva-t-il donc dans un sourire en coin.

    « A ton tour, quel est le nom de mon sauveur ? »

    Oui parce que « mon sauveur » c’était long à dire, pas pratique, un peu niais, et tout le reste. Et visiblement, Tsumi était tout sauf niais « et tout le reste ». Il était même plutôt du genre gros balourd, mais Wun était trop ivre et trop… « mec » pour relever ça. Surtout trop ivre. Ses jambes ? Oui, elles étaient pas mal pour celles d’un mec. A bien y regarder, on voyait bien qu’elles n’étaient pas aussi joliment galbées que celles des pin up, mais elles avaient au moins l’avantage, sur d’autres jambes masculines, d’être fine et imperbe. Ca n’avait rien d’étonnant, à la base, le blondinet avait une silhouette élancée, il n’y avait pas de raison pour que les jambes échappent à la règle. Malgré tout, elles étaient musclées, chose encore une fois peu étonnante étant donné tous les arts martiaux que Wun avait pratiqués. Mais ça, de toute façon, avec se vue trouble d’alcoolique, Tsu ne devait pas le voir. Il devait tout au plus constaté qu’elles étaient fines et, disons le, agréable au touché. Le touché n’est effectivement pas altéré par l’alcool. Raison de plus pour se frôler en état d’ébriété avancé, non ?

    « Viens le voir toi-même » répondit le blondinet, un sourire provocateur collé aux lèvres.

    Sauf que voilà, Tsu ne l’avait pas franchement attendu pour se mettre à l’œuvre et partir en exploration des dites jambes, se glissant sous le kimono. C’est lorsqu’il sentit la main remonter un peu trop haut que Wun réagit, non pas par prudence ou crainte, mais par jeu, croisant les jambes, coinçant la main de la racaille entre ses deux jambes sans pour autant lui faire mal.

    « Entrée des VIP »

    déclara-t-il avec un petit rire, en rajoutant à l’image grotesque qu’ils dégageaient tous deux en tant que couple. Cela étant dit, ce n’était pas franchement un problème puisque tout le monde ici était trop occupé ou trop saoul pour voir plus loin que la minette ou le canon d’à côté.
    Cela dit, dans cette foule agitée, il y avait deux personnes qui semblaient trouver beaucoup d’intérêt à observer la jolie blondinette et le beau ténébreux.
    Si, au début, Wun opta pour la tactique d’ignorance, il fallut rapidement accorder un minimum d’intérêt aux deux énergumènes car sentir un regard peser sur soi n’a rien d’agréable. Et de toute façon, Tsumi venait de leur adresser la parole, engageant un semblant de dialogue.

    Wun posa son regard sur les deux bonhommes. Des connaissances ? Est-ce qu’il les connaissait ? Connaissait-on quelqu’un parce qu’on avait passé une bonne partie de sa soirée à vider son portefeuille et à explorer sa bouche et sa langue ? Non. Donc.

    « Ce ne sont pas des connaissances » répondit-il, tout sourire

    Sauf que les deux larves qui grouillaient par terre ne semblaient pas tout à fait du même avis, et c’est en essayant de se lever, gesticulant comme dans épileptiques, qu’ils bafouillèrent des mots qui ressemblaient plus ou moins à :

    « N’importe quoi ! Elle a changé de cheveux mais je suis suuuuur que c’est la mêêême »

    La même que quoi ? On se le demandait. Ils avaient à peu près autant d’éloquence qu’un crapaud ayant pris quelques cours d’élocution.
    Le blondinet –ou la blondinette, selon le point de vue- feignit la surprise totale, glissant un de ses bras autour du cou de Tsumi, rapprochant son visage de son oreille.

    « Ignore les, ils sont totalement ivres. »

    Oui, parce que eux, Tsumi et Wun, étaient sobres à 300%, c’était…clair comme de l’eau de roche. Ou plutôt clair comme de la vodka, en l’occurrence.
    En tout cas, si « totalement ivres » soient-il, les deux énergumènes n’avaient pas l’air décidés à débarrasser le planchet. Le pouvaient-ils seulement ? Rien n’est moins sur. S’ils se contentaient encore de jouer les carpettes, il n’y aurait pas de problème, mais à partir du moment où leur projet était de casser la binette à l’insolent Tsumi et à la blonde suspecte, problème il y avait.

    Apparemment avertis par d’autres clients du petit grabuge qui se préparait là, deux types bodybuildés à souhait, et beaucoup trop grands par rapport à la masse grouillante de danseurs, commencèrent à s’approcher avec un air mécontent et menaçant, se frayant avec difficulté un chemin dans la foule. A Quelques personnes désignèrent avec plus ou moins de discrétions les deux mafieux par terre, mais aussi Tsumi et la blonde qui trainnait sur ses genoux. Là, ça sentait le roussi. Qu’ils virent à coup de pieds aux fesses les deux débris était une bonne nouvelle, mais s’ils faisaient eux aussi partie du projet « sortons les poubelles », c’était tout de suite beaucoup moins drôle !

    Il était bien, ici, le Wun, à jouer la demoiselle ivre à califourchon sur un mignon petit bonhomme –sisi, on parle bien de Tsu. Dehors, il n’y avait pas de canapé, pas d’alcool. La dèche, en somme…
    Hors de question. Il restait quelques minutes pour s’échapper et laisser les deux crapules faire face seuls aux armoires à glace en approche. Wun aimait bien le grabuge, mais là, il avait la flemme. En plus son kimono le gênait. L’alcool aussi le gênait, d’ailleurs.
    Restait une solution : pas la plus noble, certes, mais tant pis, fuir !

    « 22, v’là les flics ! »

    lança-t-il, chantonnant doucement à l’oreille de Tsu. Et sans perdre de temps, il se releva, attrapant Tsumi par la main, l’obligeant lui aussi à se redresser et à le suivre. Rapide comme l’éclair et aussi fluide qu’un serpent, il traça son chemin dans la foule pour atteindre le fond de la boîte où se trouvaient…les toilettes.
    Hop, une porte poussée, et les voilà –partiellement- coupés du brouhaha infernal du bar. Wunjo jeta un rapide coup d’œil à son environnement : des urinoirs. Oups, réflexe idiot, il s’était réfugié dans les toilettes des mecs. On ne change pas 22 ans d’éducation les enfants…

    « Un peu moins confortable et cosy, mais bon, ici on peut laisser passer l’orage »

    Oui parce que se retrouver dehors, ça l’enchantait moyennement. La preuve : il préférait encore la compagnie des urinoirs. Ils étaient moins…agressifs disons. Avec un peu de bonne volonté, on pouvait même en faire abstraction.

    « Puisqu’on est coincés ici, autant s’occuper intelligemment » proposa le blondinet, un petit sourire sur le coin des lèvres.

    Et mettant en application son idée, Wun partit se coller à Tsumi, glissant ses bras autour de son cou, se hissant légèrement sur la pointe des pieds car contrairement à lui, la racaille était plutôt haut perchée, pour venir une nouvelle fois s’emparer de ses lèvres pour des retrouvailles mouvementées.

    A ce stade là, Wun ne se souciait plus du tout d’être un homme. Pas qu’il ait oublié qu’il en était un, non, c’est le genre de chose que l’on n’oublie probablement jamais. Plutôt qu’il avait oublié que Tsu pensait qu’il était une fille. Jusqu’alors, ça n’avait pas posé problème, mais les choses risquaient de se corser un peu par la suite.
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MessageSujet: Re: La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]   La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu] EmptyMar 15 Sep 2009 - 23:57

{Bon, vu que je suis pas prêt de finir le reste de mes RPs, autant déjà posté celui-là u___u' Pauvre Wun-Wun, je l'aurais fait attendre ! ♥}


    Assis sur une chaise miteuse avec de grands airs de Pacha, Tsumi observait d’un œil hautain les deux masses qui grouillaient à terre, tandis que sa jolie compagne affirmait ne pas les connaître. Et bien, l’alcool jouerait-il des tours à ce point aux êtres les moins résistants ? C’est ce qu’aurait pu penser la racaille, si l’un des deux crapauds ne s’était pas mis à bafouiller quelque chose au sujet d’un certain changement capillaire. Mais pour quelqu’un d’aussi sobre que lui, ça restait un délire d’ivrogne, bien trop grossier pour être vrai. Quoique… Ce kimono flashy lui donna soudain un air de déjà-vu, mais pas l’odeur étrange de vodka-rhum qui l’accompagnait.

    Les bras fins de la propriétaire dudit kimono s’emparèrent alors de son cou, retirant Tsumi à toute réflexion sensée. Ivres ? Bien sûr, il n’y avait pas photo. Mais dit ainsi, le jeune brun se demandait s’il l’était également, ou si elle ne parlait que des grasses larves se trouvant à leurs pieds. Comme quoi, réfléchir avec détachement et critique relevait de l’exploit une fois quelques grammes d’alcool circulant dans le sang.

    Et maintenant qu’il y pensait, Tsumi ne voyait pas tout à fait nettement, mais suffisamment pour voir sa main toujours coincée entre les cuisses de la demoiselle. « Entrée des VIP » ? Si cela signifiait « Very Ivre Person », il était nettement décidé à ne pas tarder à franchir la barrière imposée. Mais voilà que ladite Wunjo lui annonçait l’arrivée des autorités. Juste au moment où il comptait s’amuser un peu plus.

    Pourtant, il ne se fit pas prié lorsqu’elle se leva et l’entraîna à sa suite par la main. Le temps de lancer un dernier coup de pied – quoiqu’il battit un peu plus l’air que le ventre du costard-cravate – et de remarquer que des armoires à glace se rapprochaient fort dangereusement, et Tsumi était à elle. Entre fuir et continuer à draguer une fille, son choix était tout désigné : Pas question pour lui de se retrouver au poste – Ciel, Anouck ! – ni de jouer le rôle d’une poubelle ambulante. Direction, le sillage de la chevelure dorée, qui ne l’était plus tellement à cause des lumières colorées du bar. Ses yeux, mi-clos, voyant flous, suivirent donc une petite tâche jaune qui se mouvait devant lui. Heureusement qu’elle le tenait par la main.

      « Wow, t’as de bons réflexes toi ! »

    Ils venaient de se retrouver un peu à l’écart de tout ce monde fou. Si les deux gorilles ne s’étaient pas ramenés dans la foule, Tsumi se serait fait un plaisir de jeter lui-même les crapauds de tout à l’heure. Il avait le sang chaud ce soir, et entre son attirance pour la jolie blonde et son envie de cogner, ce n’était pas spécialement évident pour lui de canaliser son énergie. D’ailleurs, il y avait eu d’autres, des jolies filles, mais coincées comme elles l’étaient dans leur élégance et leur besoin de plumer leur compagnon d’un soir, c’était tout de suite plus intéressant d’avoir une ivrogne à ses côtés. Surtout une blonde, ce n’était pas franchement courant au Japon. Etait-elle japonaise d’ailleurs ?

    Mais pas le temps de lui poser la question, la demoiselle avait derechef sauté sur ses lèvres. Elle n’eut pas besoin de se faire prier pour que Tsumi comprenne le message – miracle ! – et lui rende aussitôt son baiser langoureux. Et leurs souples muscles buccaux se mirent à danser avec passion, alors que la tête de la racaille commençait à lui tourner légèrement. Seul objectif : Ne pas lâcher cette fille d’une semelle avant le lendemain. Si seulement il pouvait s’imaginer à quel point sa résolution était… idiote.

      « Excellents réflexes, je dirais même. »

    Il rompit ainsi leur baiser, non sans enlacer la taille de sa partenaire dans un geste possessif. Dire qu’il était venu fêter sa liberté de célibataire en venant dans ce bar.

      « Oui, autant laisser passer l’orage… Drôle d’idée que d’aller dans… dans les toilettes des mecs, n’empêche ! »


    Tsumi agrémenta sa phrase hachée par un grand sourire malsain, quoiqu’il ne fût pas intentionnel. Déjà que ce n’était pas évident de parler d’une traite lorsque l’alcool bouille dans les veines, inutile d’attendre de lui une attitude normale. En même temps, dans un sens, ce sourire vicieux prévoyait que la suite des évènements ne seraient pas roses ni sucrées. Sex, drugs & Rock’n’Roll, ne dit-on pas ? Mais la racaille était un peu à côté de la plaque, il n’y avait ni Rock ni parties de sexe dans le bar, et l’idée d’une partouze droguée ne lui disait rien. Hors sujet, le Tsumi.

    Cependant, l’idée mathématique de Tsumi + Wunjo + coin tranquille = ♥ lui plaisait à proprement dire très bien. Les baisers reprirent, jusqu’à ce moment fatidique où l’ouïe du brun, apparemment bien attentive à l’environnement, remarqua une voix grave toute proche. Ça recommençait à sentir le roussi.

      « Chut… »

    Il posa son index contre ses lèvres, l’autre main toujours fermement posé sur la hanche de la blondinette. On pouvait toujours courir pour avoir une issue dans un tel lieu, mais on pouvait néanmoins accorder qu’il recelait quelques petites cachettes intéressantes, bien que souvent puantes. Direction la partie la plus intimes des toilettes. Refermant la porte verdâtre sur eux, Tsumi vit que l’espace était forcément réduit, mais pas à ce point-là : A peine un mètre de large sur un et demi de long. Il y avait de quoi se plaindre au patron !

      « Y en a qui les ont vus filer ici. Bon sang, ça fait combien de mecs qu’on vire d’ici depuis le début de la semaine ?! »
      « Je sais pas, mais commence à me taper sur le système de voir tous cette raclure dans le coin… »

    Et comme prévu, les deux tas de muscles ne filèrent pas de là. Le verrou ! Non, c’était bon, il était fermé. Mais s’ils avaient la brillante idée de regarder sous les portes, Tsumi n’était pas certain qu’ils seraient stupides au point de ne pas remarquer le kimono orange et deux paires de pieds dans l’un des cabinets. Ô monde cruel !

    Il n’y avait pas trente-six mille choix, autant choisir le plus… Enfin bon. Sans doute le rhum ingurgité l’empêchait-il de ressentir le moindre degré de honte, mais la racaille ne tenait absolument pas à se faire jeter dehors. Vivement, il tourna dos à la blonde, défit dans le silence sa ceinture et la braguette de son pantalon qu’il laissa tomber à terre. Bon, d’accord, ce n’est pas très fin devant quelqu’un d’autre, mais qui veut la fin veut les moyens, non ? Toujours aussi rapidement, il se retourna face à sa compagne, sans doute morte de rire ou choquée, il n’en avait aucune idée, trop préoccupé avec son vêtement flashy. Ainsi, il lui écarta les jambes, puis la porta dans ses bras, l’incitant à serrer sa taille entre ses cuisses avant de s’assoir sur le « trône ». Pauvre Tsumi.

    Pourtant, cela sembla concluant. Serrant fermement la demoiselle – à la maigre poitrine ? – contre son torse, il put voir l’ombre peu appréciée du gorille se mouvoir devant leur porte. Mais deux minutes plus tard, les deux monstres étaient partis ailleurs, laissant Tsumi mourir de honte sur place. Son visage était empourpré, une vraie pivoine écarlate.

      « Ahem… J’sais pas pour toi… Mais moi, ça me dit rien de rester traîner dans le coin… »

    Il détourna son visage, refusant fermement de montrer la moindre émotion qui puisse lui nuire à Wunjo. Tsumi était d’ailleurs tellement peu dans son assiette qu’il ignorait s’il écrasait ou, au contraire, s’il relâchait l’emprise qu’il avait sur son corps svelte. Ses sens le perturbaient un peu : Etait-il habillé, ou complètement nu déjà ?

    Afin de s’en assurer, il se redressa et reposa la demoiselle à terre, sans même profiter de son entrejambe. Dommage, mais la nuit n’était pas prête d’être finie. Rapidement, ses mains remontèrent son jeans délavé au-dessus de son boxer, et dès que sa ceinture fut ajustée, elles ouvrirent la porte verdâtre. Deux, trois personnes dans les lieux, qui ne semblaient pas avoir remarqué les deux fuyards. Tant mieux. Avant de sortir, la racaille posa son doigt sur les lèvres de la jolie blonde, abordant une mine sévère.

      « Au fait, appelle-moi Tsumi. »

    Il avait hésité à lui donner son prénom. D’une part, au Japon, ce n’était pas l’usage d’appeler quiconque par autre chose que son nom de famille – sauf cas d’intimité – mais surtout, ce n’était pas vraiment un prénom courant. Après tout, qui d’autre que sa mère pouvait le nommer « péché » ? Cela voulait vraiment tout dire…

    Mais ce n’était pas le moment d’en vouloir à l’auteure de ses jours, et la racaille s’empara une fois de plus des lèvres de la blonde. Comme c’était bon d’embrasser, lorsqu’on était sûr que la bave du crapaud ne pouvait nous atteindre. Amplifiant le baiser, plaquant sa compagne contre un mur, Tsumi commençait à sentir son sang accélérer dans ses veines.

      « On va ailleurs ma belle ? »
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Wunjo Ivanov
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MessageSujet: Re: La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu]   La jolie blonde et le beau ténébreux ? [pv : Tsutsu] EmptyMer 28 Oct 2009 - 0:23

    Filer à l'anglaise, une spécialité du russe en territoire japonais. Bel acte inter-culturel, si l'on puit dire...
    Les bons réflexes, oui, il les avait.

    « Question d’habitude »

    Oui, certes. Mais Wun avait tendance à oublier qu’actuellement il était sensé être une pouffiasse blonde, pas un mafieux russe avec les autorités russes et japonaises à ses trousses. La fuite, en théorie, il n’était pas sensé trop la pratiquer. A moins que « elle » n’est les flics à ses fesses pour prostitution. Oui, c’était aussi une possibilité. De toute façon, Tsu pensait ce qu’il voulait. S’il était encore capable de penser, bien sur. Ca n’était pas gagné d’avance non plus, ça.

    D’ailleurs, s’il était archi sobre, est-ce qu’il aurait suivi Wun les yeux fermés ? Pas certain… La blondinette avait un quelque chose de louche, tout de même. Haute taille, pas de poitrine, drôle de manières… A moins que Tsu n’ait des gouts étranges en matière de fille.

    Bon ceci dit, fille bizarre ou pas, en attendant, Wun venait de leur sauver la mise. Certes, dans cette intervention-ci le super héros –enfin la super héroïne- emmenait sa belle –enfin son beau bourré- dans un repaire un peu…puant, sale, fréquenté –mal fréquenté même- et étroit, mais enfin, on ne peut pas toujours être top. Surtout pas dans ce genre de bar, d’ailleurs. On verra plus tard pour les sauvetages héroïques. Et pour les héros héroïque… parce que la jolie gonzesse se ruant dans les toilettes des mecs… on en était loin, tout de même.

    Qu’importe, le japonais comme le russe avaient d’autres idées en tête que celles de sauver la planète. Des idées d’exploration et de découverte que le blond mettait en application avec ardeur alors qu’il venait mendier un baiser auprès de Tsumi, qui de son côté maintenant sa « compagne » très près de lui. Pourtant, elle ne risquait pas de s’échapper…

    A la remarque de Tsumi, Wun eut un petit bug. Il resta un instant immobile, le regard perdu. Comment ça drôle d’idée d’aller dans les WC des mecs ? Il fallait bien se planquer quelque part, non ? Et certainement pas dans les toilettes des filles ? Ca les ferait crier. Qu’est-ce qu’iraient foutre deux mecs dans les toilettes des nénettes ? Ah oui…léger détail…ils n’étaient pas sensés être deux mecs….

    « Je ne voulais pas t’exposer à la concurrence » inventa-t-il sur le tas, un air mi-amusé mi-pervers sur le visage.

    Naturellement, il plaisantait. Quoique… En général, et comme beaucoup de mecs –sauf qu’il jouait le rôle d’une femme ce soir- il n’aimait pas franchement qu’on chasse sur le même terrain que lui. Ce joli jeune homme était SA proie ce soir. De toute façon les voilà unis par les liens sacrés de la cabale. Tels Bonnie and Clyde. A peu de chose près. Wun s’y voyait très bien, dans cette histoire.

    Ils avaient l’air fin, les deux, l’un avec ses délires pervers et malsains, l’autre dans son trip fugitifs planqués dans les toilettes. En même temps, ça lui connaissait, au Wun, les planques bizarres et atypiques. Et Tsumi ne semblait pas plus gêné que ça par leur charmant environnement. A la limite, si quelqu’un était gêné ici, c’était plutôt le pauvre visiteur occasionnel venu se soulager. Les deux énergumènes développaient une capacité admirable à faire abstraction de leur environnement.

    Wun s’enflammait déjà, laissant ses mains se faufiler un peu partout sur le corps de Tsumi lorsque ce dernier lui intima soudainement le silence, d’un petit « chut » et d’un index sur ses lèvres. Le blond fronça les sourcils, l’interrogeant du regard, essayant difficilement de reconnecter les neurones saouls pour comprendre la situation. Ce n’est qu’en entendant la voix des deux colosses s’élever juste devant la porte des WC qu’il comprit la nécessité de s’écraser. S’executant, le mafieux pinça les lèvres, retenant son souffle, attendant qu’ils s’éloignent. Seul bémol : ils ne s’éloignèrent pas. Au contraire, bien trop consciencieux, ils eurent l’EXCELLENTE idée d’aller vérifier le saint-lieu faisant office de refuge.

    Heureusement pour eux, Tsumi avait su réagir avec rapidité et efficacité, l’embarquant dans son élan dans une cabine individuelle, refermant le verrou dans la foulée. C’aurait presque pu être excitant, si l’odeur ambiante et le stress de se faire jeter dehors par les deux chiens de gardes n’étaient pas de la partie.

    « Bon réflexe… » chuchota Wun à la dernière minute, avec un léger sourire, en écho à la remarque qu’avait fait Tsumi un peu plus tôt.

    Mais ils n’étaient pas encore tout à fait sortis d’affaire. Pour un bonhomme ivre, Tsumi avait encore beaucoup de présence d’esprit. Ou alors il avait trop regardé de film… Wun lui n’avait même pas pensé à camoufler leurs pieds, considérant sans doute qu’ils avaient à faire à de totales abrutis qui ne vérifieraient pas ce genre de détail. Le seul hic dans l’affaire, que le blondinet avait tendance à oublier, c’était que si eux étaient bourrés comme des coins, les deux vigils, eux, étaient on ne peut plus sobres et lucides.

    Le petit spectacle qui s’en suivit faillit tuer notre pauvre blondinnette. Choqué, il ne l’était pas vraiment, mais au bord du fou rire, si. C’est que l’option choisie était plutôt…originale. A bien y réfléchir, c’était un peu la seule disponible, mais soit, réfléchir ne faisait plus partie des fonction vitale de l’ami russe. Et puis, au fond, vallait mieux que Tsumi s’y colle plutôt que lui, sinon la racaille aurait eu une sacrée –mauvaise- surprise. A défaut d’être réellement utile –oui car accroché comme un panda à Tsumi il était plus un boulet qu’une réelle aide- il se mordit violemment la lèvre et plaqua sa propre paume sur sa bouche pour éviter un bruit suspect s’apparentant à un rire. On n’est pas sensé rire tout seul aux WC. Quoique, avec un peu –beaucoup ?- d’alcool dans le sang, tout était possible, même un soliloque du rire…

    Le temps que les deux parasites s’en aillent, et le blond s’était provisoirement calmé question hilarité. Mais lorsqu’il vit Tsumi AUSSI mal à l’aise, l’envie d’éclater de rire fit son grand retour. Voir son charmant compagnon écarlate ne sachant plus où se mettre pour passer inaperçu était presqu’hilarant. Pas du point de vue du japonais, naturellement, m’enfin du point de vue d’un blondinet complètement ivre, c’était TRES comique. Néanmoins, afin d’éviter de le mettre encore plus mal à l’aise –et de se retrouver tout seul ce soir au lieu d’avoir de la charmante compagnie-, il se mordit les lèvres, cachant son hilarité derrière un petit sourire.

    « Bien joué, James Bond… »

    Dans son état normal, il aurait sans doute lancé une remarque plus piquante, juste histoire de. Là, il avait trop d’alcool dans le sang –ou trop peu de sang dans l’alcool, question de point de vue- pour lancer les mots d’esprit. Il était tout juste bon à aligner des âneries et à ricaner bêtement. Dans ce cas-ci, valait mieux la fermer. Et c’est ce qu’il fit. Wun jouait à merveille la potiche : sourire idiot, aucune présence d’esprit. Heureusement pour lui, Tsu était trop bourré pour avoir l’esprit critique, et trop honteux pour réellement se préoccuper du QI de sa compagne. Elle était jolie, ivre, et pas farouche, ça suffisait amplement sur la check-list du bourré en quête d’aventure pour la nuit.

    Le blondinet l’observa se rhabiller en essayant au possible de dissimuler son regard amusé, avant de le suivre sagement, de sa démarche chaloupée accentuée par les litres d’alcool qui berçaient son corps élancé. Il écarquilla les yeux et chancela en voyant soudainement son chevalier servant se retourner et venir presser avec la délicatesse d’un ours épileptique son doigt sur ses lèvres.

    Ah, il avait enfin droit à son prénom. Tsumi hein. Sacré prénom. Pêché… Ouais… ça lui allait bien de passer la nuit avec pêché. L’idée était plaisante et alléchante. En parlant d’alléchant… Wun eut un réflexe aussi primaire que vulgaire et bizarre, puisqu’il se mit à lécher, non sans sous-entendus fins et délicats, l’index qui était venu se poser sur ses lèvres, leur intimant un silence qu’elles conservaient déjà sagement. Sa sucrerie lui fut cependant rapidement ôtée, pour être bien vite remplacée par leurs jumelles, à qui elles avaient, de toute évidence, beaucoup manquées !

    L’embarras semblait avoir fait place à une ardeur toute nouvelle, mais pas franchement déplaisante. Le blondinet, bien qu’un peu plus « calme » que le Tsumi en feu qui venait de le plaquer contre le mur glacial des WC –et ce sous le regard soit déphasé soit outré des clients des alentours- ne manquait pas de répondre avec exaltation et fougue au baiser qu’on lui proposait. Laissant à regret les lèvres lui échapper, il en profita néanmoins pour reprendre son souffle et essayait de se rappeler où ils étaient. Ah oui, les toilettes, encore…

    La même réflexion constructive avait du traversé le cerveau de Tsumi qui crut bon de proposer une migration vers des contrées plus… enfin mois toilettesques.
    La « belle » en question eut un petit rire. Aller ailleurs…vaste programme. S’approchant encore plus de Tsumi –si c’était possible- « elle » glissa sa main sur son entre-jambe, les doigts se faufilant, s’insinuant, exerçant une légère pression parfaitement contrôlée, tandis que les lèvres déviaient de leur semblable pour s’approcher de l’oreille gauche.

    « En es-tu seulement capable ? » susurra Wun dans un souffle, sur un ton amusé.

    C’est qu’il semblait dans tous ses états, le Tsumi. Arriverait-il encore à marcher ? Et si oui, jusqu’où au juste ? C’est que le blondinet n’avait pas franchement envie de faire des kilomètres là tout de suite. C’était une histoire à perdre cette véhémence tout juste réveillée. Le trajet, quel qu’il soit, s’avérait long, beaucoup trop long.

    La main encore libre de Wun vint s’emparer du col du haut de Tsumi, le lui déformant bien comme il faut au passage, tirant dessus comme un acharné, comme s’il souhaitait le déchirer, le trouvant trop gênant sans doute à son goût. Ou bien peut-être était-ce un raccord, pour ne pas tituber et tomber. Soit, mais plaqué au mur de la sorte, il ne risquait pas grand-chose de ce côté-là. On se demandait juste où Tsumi puisait cette force au milieu de l’ivresse la plus totale.

    « C’est un peu loin, non ? »

    Ce qui est loin ? Ma foi, leur destination. Wun ne savait pas bien où ils allaient, où ils iraient, mais quelle qu’elle était, cette destination était beaucoup trop loin pour eux. C’est que les émotions, ça creuse, et là, le blondinet était plutôt affamé…
    D’un autre côté… l’endroit était loin d’être idéal, et les quelques squatteurs pas franchement bon public, à jeter des regards noirs, désapprobateurs, ou au contraire plutôt intéressé. Les quelques malheureux qui avaient eu la mauvaise idée d’être encore sobre faisaient un passage express. L’un d’eux, passant à côté du couple planté juste à la sortie, se crut obligé de disparaître avec comme traditionnelle remarque d’au revoir :

    « Y a des hôtels pour ça quand même ! »

    « Ouais, mais c’est pour ceux qui ont des thunes »

    fut la seule chose « sensée » qu’il fut capable de répondre. Cela dit, l’idée d’un bon lit au lieu d’un carrelage inconfortable n’était pas déplaisante. Ca n’était pas parce qu’on passait la moitié de sa vie dans des planques miteuses qu’on y prenait goût. Particulièrement lorsque l’on passait l’autre moitié dans des suites royales et autres endroits luxueux. Le goût de l’aventure, oui. Celui de l’insalubrité et de l’inconfort, non. Les toilettes entraient sans nuls doutes dans le second groupe.

    « Ceci dit…si la bourse de mon cher Tsumi est pleine, on pourrait envisager d’éviter à ces ‘charmants’ messieurs notre petit show… »

    Et bien que sa main soit actuellement occupée à frôler et même à se frotter outrageusement à l’entrejambe de Tsu, c’était bel et bien de son portefeuille, dont il parlait…
    Car oui, le blond, lui, était toujours à sec côté porte-monnaie…
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