₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Pour un flirt, avec toi, je ferais n'importe quoi... [PV : Mary Douglas] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Pour un flirt, avec toi, je ferais n'importe quoi... [PV : Mary Douglas] Mer 15 Juil 2009 - 17:12 | |
| [Désolée du retard ^^'. Et surtout, ne me demande pas c'est quoi ce titre ><'] ________________________
L E must du must, ici, c’était ce petit coin. Voilà, y’avais un distributeur de boissons, et juste à côté, un banc simple en plastique, avec le mur pour dossier. On pouvait se caler entre la machine fraîche et ce qu’elle supposait être du plâtre. Du plâtre, ou du béton ? Avec quoi faisait-on les grands bâtiments ? Quelle importance ? Car alors qu’un jour normal Karen y aurait certainement passé une bonne après-midi, le matériau dans lequel était construit l’académie ne l’intéressait pas. Mais voilà, aujourd’hui, n’est pas un jour normal. Sinon, c’est pas drôle. Bah tiens ! Aujourd’hui, Karen était stressée. Elle s’était bien amusée, depuis son arrivée à Keimoo, avait fait de merveilleuses rencontres. Et le résultat était là : elle avait privilégié sa vie privée, et ses notes étaient passées de 98 à 82. Seize points ! Elle avait perdu seize point ! Alors que les deux premiers mois, elle ne faisait qu’étudier, négligeait le reste, se maintenait facilement à 98 -de toute façon, elle a même pas besoin d’étudier, pour ça- et elle restait concentrée lors des évaluations. Aujourd’hui, si une question pose les caractéristiques de l’ère Heian, elle commencera par se demander si elle réussira à trouver machine ou trucmuche pour faire ceci, faire cela. Dans quel bar elle ira se déchirer la gueule, le soir venu. Si le prix des bonbons continuera à augmenter. Et… Oh ! L’ère Heian, presque oublié ! Et elle perdait du temps. Tout comme la joueuse, mais en -bien- moins catastrophique.
E T sur son banc, canette de Coca à la main, regard vide, elle fixait. Que fixait-elle ? Ce papier roulé rageusement en boule, d’où l’on pouvait lire la note désastreuse depuis que la demoiselle l’avait légèrement déplié. Quinze sur cent. De quoi être énervé, pour sûr. Karen aurait plutôt pleuré pendant une semaine, mais elle comprenait parfaitement pourquoi ce papier fripé pouvait mettre son propriétaire en colère. C’est pourquoi elle n’avait pas regardé le nom. Par respect pour ce pauvre personnage qui aura un trou dans son bulletin. Soyons solidaires. Surtout pour la pauvre californienne qui se rendait compte que c’était déjà l’été. L’été où elle s’était dit qu’elle réfléchirait enfin à ce qu’elle fera, pour son passage à l’université. Il fallait prévoir, toujours prévoir, et elle n’était pas douée pour ça. Au bout du compte, elle réfléchissait. Elle tentait de se concentrer tant bien que mal sur son problème, même s’il restait encore de la marge et qu’elle avait le temps d’y penser. Sa canette se réchauffait, avec la température ambiante japonaise par défaut en été : très chaud, trop chaud. Pas un était entièrement couvert, et certainement pas la demoiselle, dans sa petite robe légère à manches courtes. Et toujours avec son coup de soleil sur le nez et sa casquette. Son terrible coup de soleil, l’horrible, le vil, le maléfique. Pouah ! Pas beau !
P U B L I C I T E mensongère pour un pauvre tube de pommade. Dans la pub, y’avait écrit : médicament miracle, un passage et hop, au revoir, coup de soleil. Les japonais n’avaient pas froid aux yeux, pour faire de telles choses. Elle en avait mis tout les jours, et non seulement ça restait rouge, mais en plus, ça faisait toujours mal. Et je vous raconte pas la torture, alors qu’elle massait son pauvre visage avec la crème. C’était un petit malin, celui-là. Sûre qu’il avait parlé à ceux des années précédentes, il avait demandé conseil aux vétérans. Il voulait vaincre, pour atteindre le plus haut titre que peut recevoir un coup de soleil. Il sera médaillé, un héros de guerre dans son pays. Général nez et pommettes. En tout cas, cela finira bien par passer. Et maintenant, elle faisait bien attention à ne pas prendre le sous-lieutenant dessus des épaules, c’était le côté positif. Allez, encore deux mois de soleil à tenir. Elle l’attendait de pied ferme, l’armée du royaume des ultraviolets. Elle achèterait de la crème solaire et se tartinerait trois couches chaque matin, s’il le fallait. Enfin non. Elle n’aimait pas la crème solaire. Ca colle et ça sent pas bon. Et elle ne comprend rien, avec leurs histoires d’indices trente. Indice de quoi ? Ou sinon, c’était indice de trente. Mais alors, c’était quoi indice de trente ? Pourquoi pas indice de vingt ? Ah ! Mais il y avait, des indices de vingt. Et pourquoi on entendait jamais parler de l’indice de cinquante-trois virgule deux ? C’est de la discrimination ! Horrible comportement face aux décimales. Discrimination décimalière… décimalienne… décimalaire… Bref, c’est contre les décimales des indices. Qui pouvait être derrière cet horrible complot ? Comment pouvait-on faire une telle chose à de pauvres dixièmes qui n’avaient rien demandé à personne ? L’armée des crèmes qui collent. Ce devait être eux. Leur gouvernement avait tout commandité, car les décimales aidaient les coups de soleil. Même si Karen n’aimait pas le pays des ultraviolets, elle était contre cette initiative. Bannir les décimales de leur pays natal. Remarque, elle n’aimait pas les crèmes solaires non plus, donc en fait… nan, ça restait méchant.
U N E petite minute ! Les décimales viennent du pays des crèmes qui collent ? Pas possible ! Les chiffres aussi ? Alors les mathématiques sont originaires de ce royaume. Alors tout ce temps, on la baignait dans de la crème solaire alors qu’elle n’aime pas ça ? Elle comprenait, maintenant, pourquoi les coups de soleils lui en voulaient. Et plus drôle, dans tout ça, c’était les changements faciaux de l’américaine. Un coup surprise, l’autre sérieuse, l’autre choquée, l’autre en mode « mais si bien sûr », parce que je ne me rappelle pas de l’adjectif. Un vrai petit théâtre à domicile. Et que faisait-elle ici, déjà ? Aurais-je oublié de le mentionner. Saperlipopette, quelle aubergine je fais ! Et bien voyez-vous… Rah bah ! J’ai oublié. Elle devait être ici à cause de la chaleur, n’est-ce pas ? Allez ! Hop, disons que ça ! De toute façon, aujourd’hui n’était pas un jour bien rempli. Personne à voir, rien a faire. Tous étaient déjà occupés, elle avait fait les boutiques la veille, elle était parée niveau sucreries en tout genre. Elle pouvait réviser. Bien sûr ! Elle n’avait qu’à faire ça. Ceci résoudra tous ses problèmes. Karen se leva, oubliant presque -ou carrément- la canette qui se tenait encore dans sa main. Même pas ouverte. Elle se décidait à aller vers sa chambre, et ne fit, premièrement, pas plus attention que ça à cette jeune fille, même plus petite qu’elle. Et pourtant, Karen était petite. Mais après tout, ici, c’était le Japon, à quoi bon remarquer une petite européenne qui ressort visiblement des habituelles têtes d’asiatiques ? Le plus remarquable, c’était ce qui suivait discrètement cette fille.
A T S U-K U N et sa bande. Voyez, il nous manquait des PNJ, pour cette partie du sujet, donc je les ait crées. Atsu-kun et ses deux glandus de meilleurs amis, en quatrième année, même classe que la californienne et de bonnes connaissances de celle-ci. Et bien voyez-vous, le si bien connu Atsu-kun suivait silencieusement la petite jeune femme croisée il y avait quelques secondes tout juste. Au tournant, plus loin, les deux glandus l’attendait. Je leur est pas trouver de noms, à ceux-là, donc « glandus » sera leur sobriquet. Glandu numéro 1 encourageait Atsu, qui parfois tournait la tête malicieusement vers ses amis. Glandu numéro 2 pouffait de rire, on ne savait pas pourquoi. Et mademoiselle Olrick s’était arrêtée, pour voir se qu’ils faisaient. Et voilà. Il était arrivé au niveau du dos, de la victime, et y laissa un bout de papier avant de filer vitesse éclair vers ses amis, en se marrant comme un tordu, jetant entre les pauvres mains déjà occupée de Karen, le scotch qui permit de coller le « poisson de juillet » sur les vêtements de la petite. Il y avait quelque chose d’écrit, dessus. Notre pauvre héroïne rattrapait tant bien que mal le petit rouleau, remarquant la canette de Coca, par la même occasion. Et, curieuse, elle s’approcha de la jeune fille qui marchait encore insouciante et put lire :
« Mary a des morbacs» |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour un flirt, avec toi, je ferais n'importe quoi... [PV : Mary Douglas] Mer 15 Juil 2009 - 19:24 | |
| (Je pense qu'on sera loin du flirt =P).
« S i pour le blanc, il y a le noir, Pour chaque arrêt, y a un départ, Et c'est c' qui fait qu' tout tourne rond. » Ouais, tout tournait trop rond. Et surtout Mary qui ne savait pas quoi faire, suffocant sous l'effet de la chaleur qui semblait vouloir persister, anéantissant tout projet naissant. Nan mais sérieux, comment c'était pensable d'organiser quoi que ce soit alors que deux minutes dehors suffisent à vous faire perdre toute eau présente dans votre corps ? Et encore, si l'eau pouvait s'évaporer comme ça, mais non. Quand votre H2O se fait un malin plaisir de vous quitter, signifiant assez clairement que vous n'êtes pas assez bien pour elle, elle ne se contente pas de se barrer vite fait bien fait. Sa disparition, il faut que vous la constatiez, et pas seulement avec les vertiges qui peuvent vous prendre quand vous êtes en insolation et que donc, vous faites un malaise. Et donc, son coup de traitre, vous pouvez le constater également par cette sueur dégueulasse qui vous colle vos cheveux pourtant impeccablement bien coiffés et vous plaque vos vêtements transpirants contre votre peau qui était fraiche au départ. Tant d'injustice, c'était déloyal. Dieu n'avait pas adapté les gens à la chaleur, alors pourquoi s'acharnait-il à ensoleiller les populations pendant cette satanée période qu'on appelle l'été … ? Hum, en fait, c'est surtout une introduction claire pour que vous compreniez que l'auteur souffre de la chaleur *paf*.
Mais Mary n'était pas mieux logée. Elle supportait la chaleur, elle n'était pas habituée à ce lourd climat avec sa pluie anglaise habituelle. Pourquoi personne ne l'avait prévenu que les étés étaient insupportables ? Affront. Trahison. Encore une ! Vêtue d'une simple robe blanche style année 80, lui tombant au niveau des genoux, elle était tout à fait adorable mais elle tournait en rond et s'emmerdait profond. Oui je vous dis ça parce qu'il faut bien que vous trouviez un lien avec l'introduction que j'ai essayé de faire, sinon, elle ne sert à rien !
Ainsi, elle déambulait dans les couloirs de l'académie, ne savant pas très bien où aller. Elle ne pouvait même pas écrire, préférant l'obscurité et la fraicheur qu'elle apportait. Non vraiment je vous le demande, comment pouviez-vous vous occuper en pleine journée ? Impensable. Impossible. Il faudrait qu'elle trouve quelqu'un pour s'occuper mais elle n'avait aucun prétexte pour engager un semblant de conversation ou une prise de tête avec qui que ce soit. Comme elle, les autres semblaient vide de vie. Et elle n'allait pas non plus s'accoler contre un mur, à proximité d'un de ses semblables pour lancer d'un ton désinvolte « Chaude journée hein ? ». Non mais vraiment, vous aviez vraiment cru qu'elle s'abaisserait à ça la demoiselle ? Non non. Au lieu de ça, elle cumulait les allers retours dans les couloirs, c'était à se demander si elle ne cherchait pas à atteindre un record.
Quand soudain, une apparition. Là, en plein milieu de ce couloir qu'elle foulait de ses sandales compensées rouges depuis tout à l'heure, un distributeur de boissons fraiches. Oui sauf que voilà, elle n'avait évidement aucune pièce de monnaie. Qu'importe, mémorisant le couloir où elle était -la jeune fille était dépourvue d'un quelconque sens logique de l'orientation-, elle fit demi tour direction les chambres et son argent. J'aurais bien aimé vous dire que son porte monnaie était sa destination prochaine voire immédiate mais elle l'avait perdu quelque part dans son bazar et était donc obligée de se débrouiller pour fouiller dans ses vêtements à la recherche de quelques pièces égarées. Ca ne fait rien, elle était courageuse et elle n'avait même pas peur de faire toutes ses poches une à une. Et il y avait du boulot. Oui mais l'attrait d'une boisson fraiche était plus fort que tout.
Chanceuse, elle trouva son bonheur au bout de la troisième poche, ce qui était un nombre tout à fait inespéré au vu d'une fois précédente. Toute contente, mais ce n'était qu'un bonheur provisoire, elle se dirigea à nouveau devant l'objet responsable de tout ce mouvement... Bouger alors qu'il faisait chaud, c'était quoi le plan foireux là ?
Enfin, chacun son délire et c'était le sien n'est ce pas ? Introduisant donc sa monnaie dans la machine, les yeux avides, elle se choisit une boisson pétillante aux cassis. Au Japon, soyons fous, imaginons ce qu'on veut. On était vraiment loin du simple coca pas frais.. Quoi que là, le coca aurait été forcément frais puisque sorti du compartiment glacé. Mais ne nous attardons pas. Boisson fraiche -« Quiiii veuuut mes boiiissoons ? J'ai aussi des chichi »- en main, elle continua sa marche d'ennui dans ses maudits couloirs dont les murs commençaient franchement par lui sortir des yeux.
Et puis soudain, elle crut ressentir une légère pression au niveau du dos. Inexistante presque, aussi elle crut que ce n'était qu'un tour de son imagination. Haussant les épaules pour soit-même, elle ne se posa pas trente questions et continua sa marche, commençant à se dire qu'il fallait peut-être qu'elle songe à être aimable de temps pour garder des amitiés durables, histoire de savoir comment s'occuper...
«Et c'est c' qui fait qu' tout tourne rond. Voyez garçon, tel est le sort, Les faibles sont la proie des forts.» PARDON ? Qui a osé dire que Mary était faible ? Elle venait de se faire honteusement piéger par un trio d'abrutis et elle était encore la seule à ne pas être au courant, tout le monde présent ayant déjà remarqué le truc qu'elle se coltinait.
Et forcément, les rires commencèrent. Se demandant l'origine de cette hilarité générale, elle se demandant bien naturellement ce qui se passa et constata que les regards convergeaient sans gêne vers son derrière. Ou du moins c'est ce qu'elle pensa... Merde, elle n'était quand même réglée aujourd'hui' ? Non ce n'était pas possible, elle était à peu près en milieu de cycle. Enfin elle en était persuadée.
Elle posa son regard sur la personne la plus proche d'elle, à savoir une jeune qui flirtait elle aussi avec les petites tailles, dotée de magnifique cheveux verts. Mary aussi songeait aussi à une coloration mais elle hésitait trop quant à la couleur, repoussant donc à chaque fois un passage chez le coiffeur. La proie choisie, avec l'amabilité dont elle était capable les jours de grande chaleur -nulle donc-, elle planta ses yeux sans les siens avant de lui demander, sans passer par quatre chemins :
« Est ce que j'ai une tache rouge sur les fesses ? »
Et en fait, elle se rendit compte qu'elle pouvait tout aussi bien regarder elle même, elle tourna donc la tête, ce qui lui prit une seconde, constata que son cul ne pouvait pas être plus blanc et remarqua le magnifique bout de papier collé sur le tissu qui l'habillait, l'arrachant d'un geste brusque. Le tout pris cinq secondes. Ou trois, je ne sais pas ce qui est plausible. Qu'importe.
Quelqu'un se tenait devant elle, les mains prises par un rouleau de scotch. L'arme du crime en gros. Stupéfaite, elle restait abasourdie l'espace de quelques millisecondes avant qu'elle ne se reprenne en main. Et c'est avec un ton tout ce qu'il y a de plus hypocrite qu'elle demanda, sourire en coin, des comptes sur ce geste.
« Simple curiosité de ma part et ô, c'est promis, je ne t'en voudrais pas du tout et n'irais absolument pas fracasser ta tête contre ces murs qui t'entourent, mais en quel honneur tu m'as collé ce putain de papier dans le dos ? »
Elle accompagna sa parole d'un placement du dit papier en question en évidence -à savoir à cinq centimètres de la fille aux cheveux verts-. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pour un flirt, avec toi, je ferais n'importe quoi... [PV : Mary Douglas] Mer 5 Aoû 2009 - 15:48 | |
| [Encore à la bourre, désolée >.<. Bon, j'irais plus vite la prochaine fois. Je vais pas encore faire traîner un Rp. *va se fouetter plus loin* ] ________________________
D O N C voilà. Imaginons que je viens de faire un paragraphe pour débuter mon post parce que je n’ai absolument aucune idée du type de connerie que je pourrais vous raconter en guise d’introduction. Et disons que ça parlait de lapins, comme cela, nous sommes tous fixés. Donc, Mary avait des morbacs. C’était original, de décider de l’écrire sur son dos. Quoique que ça ne se divulguait pas, habituellement. Pourquoi vouloir coller un papier sur son propre dos, dévoilant au grand public qu’on avait des morbacs. C’était la mode ? La mode d’avoir des morbacs ? Ou peut-être qu’elle l’écrivait sur son dos, mais qu’elle n’en avait pas. Mais alors, à quoi cela servait-il ? Et pourquoi, surtout, demander à Atsu-kun et ses glandus de le faire ? Chacun est parfaitement capable de d’écrire cela sur un bout de papier, et de l’apposer au dos de ses vêtements. Même Karen, c’est beau vous dire.
L A californienne marchait derrière l’inconnue, penchée vers le papier, plongée dans une intense réflexion. Il y avait forcément une raison à cette histoire. On ne fait pas faire cela par quelqu’un d’autre juste comme ça ! Déjà, il fallait penser à le faire. Ensuite, décider d’appeler les glandus pour exécuter ce plan. Ou sinon, c’était un jeu. Peut-être qu’il y avait plusieurs équipes, et que en fait, Atsu-kun et ses amis étaient une équipe et que la fille aux morbacs av ait perdu ses amis. Et que le but du jeu c’était de coller des bouts de papiers sur le dos des gens. Et celui qui en colle le plus, sans que la victime ne s’en rende compte, gagne le jeu. Ca avait l’air marrant. Coller des bouts de papier. Mais est-ce qu’elle pouvait le faire ? Elle se savait maladroite. Mine de rien, elle s’en rend compte, de sa maladresse. Alors jouer à ce jeu sans être une gêne… Et bien ! Elle ferait attention. Elle qui s’ennuyait tellement, si elle pouvait jouer avec eux, ce serait bien…
E N plus, elle ne le connaissait pas celui-là. Pourtant, elle était au Japon depuis un bon moment, maintenant. Si bien que son accent américain ne s’entendait presque plus. Elle connaissait bien des choses de cet endroit. Comme quoi, elle ne finira jamais de découvrir le fameux pays du soleil levant. Karen voulu aborder la jeune fille, en posant une main sur son épaule. Elle se ravisa. A quoi pensait-elle ? Jouer alors qu’elle devait réviser ? Sur le coup, elle se figea. Non non non. Si elle ne se concentrait pas, ses notes allaient dégringoler, et elle craignait bien la réaction de son papa chéri. Révisions, révisions. Concentration. Mais… Un jeu auquel elle n’avait jamais joué… C’était si tentant… Crispée, livrant combat à sa propre nature. Mais elle devait résister, sinon, le monde allait s’écrouler et la planète Terre finirait absorbée dans le Néant et le Chaos, comme les trucs dans les mangas. Ca sonnait cool… Imaginez la, la petite intello, avec cet air supra classe qu’on les héros de mangas qui sauvent le monde. Repoussant la planète avec son pouce, afin qu’elle ne sombre pas dans les ténèbres.
E L L E, elle imaginait très bien, en tout cas. Elle en bavait presque, fantasmant sur une adresse et une force qu’elle n’aurait jamais. Si bien qu’elle en oubliait son coca imbuvable et le rouleau de scotch qu’elle tenait encore. Vous voyez, Karen, c’est le genre à porter des lunettes et à les chercher partout alors qu’elles sont sur son nez. Et est-ce qu’elle avait une tache rouge sur les fesses ? Pourquoi aurait-elle une tache rouge sur les fesses ? Ce serait-elle assise sur une tomate ? La californienne ne comprenait pas. Pourquoi ces paroles surgissaient-elle soudainement dans son esprit ? Et cette histoire de tomate… Etrange. La tignasse verte de la demoiselle pivota, et elle chercha à regarder ses fesses. Sa robe était nickel(le?). La demoiselle avait pris cela pour elle. On lui disait qu’elle avait une tomate écrasée sur les fesses, alors elle devait regarder. Sur le coup, il fallait avouer qu’elle s’était sentie préoccupée. Elle ne voulait pas être sale en public.
- Pfiou… J’ai bien cru que j’avais d’la tomate sur moi.
S O U L A G E E, elle laissa son cou revenir en position normale, avant de choper un torticolis. Et elle découvrit un drôle de personnage. Elle était plus petite qu’elle. Ca faisait toujours un choc, un face à face avec un plus petit que soi. Même si la californienne en avait déjà vu des masses, des petites jeunes filles. Après tout, nous sommes au Japon. Oh non, elle n’avaient pas des masses de différences. Mais tout de même. Ca compte. Ah ! Mais elle s’était retournée, alors. La fille au papier. Puisque c’était elle. L’américaine était sûre de son coup. La petite en face d’elle était la même qu’elle avait suivit. C’était la fille de « Mary a des morbacs ». Et au final, mademoiselle Olrick se retrouva avec le morceau de papelard sous le nez. Sur le coup, instinctivement, elle eut un mouvement de recul, peur de se le prendre en pleine tête. C’est effrayant, ces petits trucs là. On peut se couper, avec, j’vous ferez dire !
H M M M M… En quel honneur elle lui avait collé le bout de papier ? Et bien... Elle avait collé un bout de papier, elle. Pas possible ! Elle ne se rappelait pas avoir fait ça. Serait-elle amnésique ? Ou bien, c’était comme un lendemain de cuite, lorsqu’elle ne se rappelait plus se qu’elle avait fait la veille. Mais pourtant, elle n’avait bu qu’un verre de vodka, aujourd’hui. Elle était encore maîtresse d’elle-même, aux dernières nouvelles. Sauf si un méchant de manga contrôlait son esprit. Mais, ce n’était pas possible. Elle était certainement la plus surprise des deux, dans cette histoire. Sceptique, Karen voulu prendre le morceau de papier. Ce fut alors qu’elle se rendit compte de ce qui prenait place dans ses mains. Un rouleau de scotch ? Pourquoi transportait-elle cela ? Sceptique, elle chercha le regard de son interlocutrice.
- T’es sûre que c’est moi qui l’a collé ?
E L L E ne savait plus que penser. Il y avait de quoi s’inquiéter pour elle, certes, parce que zapper qu’elle avait vu les coupables était tout de même assez extrême. Sur le coup, elle sentait qu’elle oubliait quelque chose d’important. Ce devait être le moment où elle avait collé ce truc. Après tout, les preuves étaient contre elle.
- Alors, ça veut dire que j’fais partie du jeu ? J’peux jouer ? Ah ! Mais nan. J’me souviens, c’est Atsu-kun qui l’a collé, s’pas moi. J’peux pas jouer… C ’ E T A I T légèrement triste, de son point de vue. Et l’arrêt sur image qu’elle avait fait lorsque ses souvenirs remontaient. Enfin. Elle aimait bien réviser aussi. Condamnée, elle se décida à contourner la fille « Mary a des morbacs ». Concentration, révisions. Pas motivée, surtout. Maintenant qu’elle avait appris l’existence de ce jeu, comment pourrait-elle rester focalisée sur ses études. Elle devait entrer dans ce jeu. Après tout, Atsu-kun l’avait déjà acceptée pour une partie de colin-maillard. Brusquement, Karen se retourna et s’agenouilla, avant de s’agripper aux jambes de la fille « Mary a des morbacs », désespérée, limite en larmes.- J’veux jouer !! S’teu plaît ! |
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