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 "Insert Coins" {Anouck & Jin}

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Jin Ikeda
♣ Université - 3ème année
Jin Ikeda


Genre : Masculin Sagittaire Chèvre Age : 32
Adresse : (6) rue Oméga Immeuble Sarugaku, Apt 101
Compteur 136
Multicompte(s) : Quinn Blackwood • Creepy

KMO
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MessageSujet: "Insert Coins" {Anouck & Jin}   "Insert Coins" {Anouck & Jin} EmptyMar 12 Mai 2009 - 23:25

Il était près de 18 heures.
Un soleil rougeoyant éclairait l’horizon, annonçant l’arrivée prochaine de la nuit.
Il faisait frais pour la saison, et les rares passants encore dans les rues se pressaient déjà vers leurs chaleureux foyers.
Un léger vent parcourait la ville, entraînant dans son sillage des papiers, affiches et emballages abandonnés là par quelque citadin peu soucieux de son environnement.
Déambulant au gré du hasard, seule une personne semblait ne pas avoir l’intention de regagner son logement.
C’était un adolescent de frêle stature, aux cheveux d’une longueur étonnante et d’un noir de jais, et dont les yeux couleur d’acier semblaient dénués de sentiments.
Il en éprouvait cependant, en cet instant, et pas des moindres.
La colère, la frustration, et un besoin irrépressible de se défouler guidaient en effet ses pas.
La journée avait pourtant commencé comme toutes les autres, c’est-à-dire vers midi.
Il s’était levé, sustenté, et était allé en classe comme d’habitude.
Mais ses habitudes ne semblaient pas être du goût de son professeur, qui ne l’autorisa pas à assister au cours.
Heureuse perspective, me diriez vous. Sauf que ce n’était pas la première fois, et que ses parents allaient donc être prévenus. Résultat : des emmerdes supplémentaire pour Jin Ikeda qui ne demandait pourtant qu’une chose : qu’on lui fiche la paix. Objectif non-atteint puisque le sort semblait s’acharner à parsemer ses journées d’éléments perturbateurs en tous genres.
En l’occurrence, là, il allait avoir droit à une visite de ses chers parents, probablement dans la soirée.
D’où une absence de motivation à regagner l’Académie. Voir sa mère pleurer et son père lui asséner un couplet pré-écrit sur les bonnes manières, non merci.
Il faisait donc traîner son retour, bien conscient que cela n’arrangerait guère les choses.
Une bourrasque s’engouffra dans la rue. Jin fut parcouru d’un frisson et remonta la fermeture éclair de son gilet, tout en rabattant sa capuche sur ses fins cheveux noirs.
Il ne savait pas réellement où il allait, mais il y allait, d’un pas certes traitant, l’air bien peu avenant, et d’une humeur qui ne s’arrangeait décidément pas. Et ne souciant pas réellement de ce qui l’entourait. Aussi ne prêta-t-il aucune attention à ce qu’il pouvait y avoir au détour de l’angle de rue qu’il s’apprêtait à emprunter, et entra t-il en collision avec un malheureux passant qui n’avait rien demandé à personne. Game Over. Try again.
« Eeeh ! Fait attention, un peu ! »Et en plus il se permettait de protester ! Erreur !
« Tu m’accuse, là ? Et en quoi c’est de ma faute ? » lâcha-t-il avec irritation.
« Tu regardais pas où tu allais, c’est tout ! »
« Ah ouais… ? » fit-il d’un air mauvais.
« Et bien, dans ce cas, bientôt c’est toi qui ne va plus marcher droit. » Et sans plus de discours, il envoya son genou droit dans la zone sensible de l’autre imbécile.
Lequel tomba à genoux, plié en deux par la douleur, laissant échapper un gémissement inintelligible d’où ressortaient quelques insultes colorées.
Jin répondit par un sifflement dédaigneux.
« Tss »
Il continua alors son chemin sans se retourner, d’abord d’un pas rapide quoiqu’en apparence décontracté, puis de son habituelle démarche nonchalante. Rien dans son comportement ne laissait deviner l’épisode qui s’était déroulé à l’instant. Ça n’avait à ses yeux aucune importance.
Laissant toujours ses pas le mener où bon leur semblaient, il s’aventurait de plus en plus loin dans la ville, dans le dédale des rues. Tantôt bifurquant aux carrefours, tantôt traçant des lignes droite au mépris de toute prudence, traversant les rues sans se soucier de ce qui l’entourait, il avançait.
Toujours plus loin, toujours plus au hasard.
Il déambulait dans un labyrinthe de murs désespérément gris, aveugles ou seulement percés de fenêtres obscurcies par la crasse. Sans s’en rendre compte, il avait atteint les quartiers louches de l’agglomération. Soit. Il était dans son élément, après tout, et donc guère plus soucieux qu’auparavant.
18h30.
N’était-il pas temps de rentrer ?
Si, probablement.
Aussi fut-ce d’un pas lent, et en affichant un air las, qu’il fit demi-tour, prenant la direction des ennuis.
Il ne se doutait pas pourtant qu’il avait peu de chance de regagner sa chambre de sitôt.
L’un des éléments perturbateurs les plus importants jusqu'à maintenant était en effet sur le point de faire son retour.
Comment ?
Il est probable que le déclenchement de la série d’événements qui conduisit à une telle conclusion fut la simple traversée d’une ruelle. Mais il faut dire que traîner en ville à cette heure n'était as la chose à faire s'il souhaitait éviter cette personne.
Jin emprunta, une fois n’est pas coutume, le passage clouté. Il atteint l’autre côté sans encombres, en prennant soin de contourner la monumentale flaque d’eau qui en encombrait l’extrémité.
Notez bien cette flaque, elle sera déterminante.
Il se tenait donc sur le bord du trottoir, hésitant. Il n’avait décidément aucune envie de rentrer. Il marqua une pause, s’autorisa un soupir.
Mais, le hasard faisant bien (ou mal ?) les choses, l’unique voiture parcourant cet endroit peu fréquenté passa précisément par cette rue.
Par cette flaque d’eau.
La suite est évidente : Jin passa brusquement de l’état « sec » à l’état « complètement trempé ».
Et, excusez l’expression, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Jin craqua.
Oui, ce n’était que de l’eau.
Mais les sentiments qu’il gardait jusqu’ici en profitèrent pour se manifester.
Et Jin exprima sa rage comme à son habitude.
Se tournant brusquement afin de se retrouver face au mur, il leva le poing, prêt à faire subir à l’édifice délabré toute la force de sa colère.
Avant qu’une pensée ne lui traverse l’esprit.
La dernière fois qu’il avait agit de cette manière, il s’en était tiré avec une sérieuse blessure à la main. Pas question de réitérer l’exploit.
Il retint donc son coup de justesse, bien que quelques instants trop tard, puisqu’il réussit tout de même à écorcher les jointures de ses doigts. *Shit !*
Le sang commença à perler des minuscules entailles. Rien de bien grave, au final.
Il laissa retomber sa colère et, en désespoir de cause, se défoula sur ce qui passait à portée ; à savoir une canette de boisson déjà bien amochée.
D’un ample mouvement du pied, le jeune homme l’envoya percuter le mur dans un bruit de ferraille.
Sa capuche glissa, laissant de nouveau voir son visage.
Un frisson lui parcourut une nouvelle fois l’échine.
Il pouvait cependant affirmer que, cette fois, le vent n’était en rien responsable.
On l’observait.
Il pouvait clairement le sentir, et son exaspération en augmenta d’un cran.
Il se retourna lentement, découvrant le visage de l’inconnu sans gêne, prêt à l’envoyer balader d’une réplique bien sentie.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: "Insert Coins" {Anouck & Jin}   "Insert Coins" {Anouck & Jin} EmptyMer 13 Mai 2009 - 2:09

    {1st post}


    La journée d’Anouck n’avait été ni bonne, ni mauvaise. Il avait arrêté des jeunes, comme d’habitude, avait fait un peu de trafic, avait passé le midi au bar de Floriant, à se saouler la gueule et lui raconter sa vie. L’après-midi, comme il était fatigué, il avait distribué des contraventions et fait semblant de remplir des dossiers. C’était plus un travail d’invention, dans le fond. Inventer des motifs d’arrestation, les rédiger de manière convaincante, et les signer.

    Et puis en fin d’après midi, comme d’habitude, il avait délégué son boulot, parce qu’il en avait marre, et qu’il avait envie de prendre l’air. Il avait la nausée. Ca n’était peut être pas une bonne idée, finalement, la cuite à midi. Il essaierait de se faire porter malade pour le bar, ce soir. Il se voyait mal se trémousser sur une table ce soir. En fait il avait besoin d’un peu de calme et de sommeil, pour une fois. Anouck était un être humain, quoiqu’on en pense.
    Il ne s’était pas changé, parce qu’il avait pas voulu passer chez lui, au risque de s’écrouler directement sur le lit.

    Alors il avait enfourché sa moto de service –qui était devenue sa moto dans le privé depuis bieeen longtemps maintenant. Qui irait le dénoncer ? Personne n’était assez fou pour ça, au fond. Le pouvoir par la terreur. Oui, Anouck était une sorte de dictateur à son boulot. Et dans sa vie de tous les jours aussi, parfois...
    On envie ses amis !

    C’est en roulant un peu au hasard qu’il atterrit . Là où ? Là. Là où il y avait Jin.
    Ca devait être le destin, où quelque chose du genre, qui les faisait se rencontrer parce que pour une fois, ni l’un ni l’autre n’avait cherché le second. Jin déambulait, et pestait. Anouck déambulait, et songeait. Et il se trouve qu’ils déambulèrent au même endroit. Que le premier pesta et s’énerva là où le deuxième songeait.

    Anouck était déjà là depuis un bon moment quand Jin arriva. Il avait garé sa moto deux rues plus loin, et était perché sur un muret. Dans sa tenue de flic, il était assez repérable, mais quand on ne chercher rien, on ne trouve rien, c’est bien connu. Il avait ôté la casquette, qui lui tenait chaud et aplatissait ses cheveux, et l’avait posé à côté de lui, sur le muret.

    En voyant arriver cette silhouette qu’il connaissait presque par cœur à force de l’avoir pratiquée, il ne réagit pas. Il se demandait ce qu’il foutre ici, en fait, et garda le silence, restant discret, observant. Il assista à l’accident de la voiture, à l’énervement, et à la crise d’hystérie de Jin. Tiens tiens, ça n’était pas la première fois qu’il assistait à ce genre de « dégradation de matérielle ». Ouais, c’est ce qu’il avait marqué sur le rapport, quand il avait arrêté Jin. Car oui, avant d’être un amant le voyou avait été une de ses innombrables victimes. Ironie du sort. Mais ça pouvait expliquer bien des choses sur leur relation actuelle qui n’était pas des plus…limpides disons. Enfin, plus limpide dans un sens que dans l’autre ceci dit…

    Il mit un certain temps à réagir, attendant que le jeune homme se calme, au moins en partie.
    Il bondit alors de son muret, et s’approcha, d’un pas silencieux qu’il pratiquait avec briot, du garçon, surgissant dans son dos.
    Avant même qu’il n’ait dit un mot, Jin s’était retourné, posant sur lui un regard clairement hostile, auquel Anouck répondit par regard calme.

    « Jin, Jin, Jin, Jin… »

    Une voix bien connue du petit voyou. Et au bout de cette voix, il y avait cette bouche, elle aussi bien connue de Jin d’ailleurs, et puis un visage, pas inconnu du tout, au contraire, familier. Anouck Atwoman. Policier de son Métier. Du reste, le concernant, on ne répond de rien.
    La bouche qui venait de répéter ce prénom sur une douce mélodie se tordait en un sourire, presque bienveillant.

    « Tu ne changes pas toi. On t’arrête pour un délit, et tu refais le même »

    Oui, Anouck l’observait depuis un bon moment en fait. Il avait vu tout ce petit cirque qui lui était étrangement familier. Impression de déjà vu.

    « Est-ce que je te manquerais ? »

    demanda-t-il, amusé, un peu moqueur, sachant très bien que, que ce fut le cas ou non, Jin ne l’admettrait pas. En tout cas, pas devant lui, son amant, son ennemi. Drôle de relation.

    « Si c’est le cas, je t’ai déjà dit que tu peux venir au poste. Ou au bar. Ou chez moi. Pas la peine de te faire arrêter, mm ? »

    poursuivit-il, imperturbable, conservant cette attitude doucereuse, mi-moqueuse, mi-chaleureuse, mi-mauvaise, mi-aimante. Mi-flic, mi-amant. Attitude que Jin supportait mal, la plupart des temps. Il en avait des bleus, Anouck, à cause de Jin. C’est que la racaille avait le poing facile –comme il venait de le montrer- dés qu’il s’énervait un peu. Oh, Anouck savait se défendre, il était policier après tout. M’enfin, il ne voulait pas abîmer son mignon petit Jin. Il lui faisait une prise de judo quand il allait trop loin, histoire de le calmer, ça s’arrêtait là.

    Il lui attrapa fermement le poignet, d’un geste autoritaire, presque brute, sachant presque d’avance que le bonhomme essaierait de le retirer. Un peu farouche le Jin, au fond…
    Il approcha le poing de son visage, et observa ses phalanges et ses jointures en sale état, d’un air désapprobateur.
    Il poussa un soupir, signe qu’il désapprouvait franchement ce comportement. Mais il ne dit rien, parce qu’il avait déjà fait la remarque un millier de fois, et que ça n’avait servit à rien, si ce n’est à mettre le voyou sur le qui-vive.
    Anouck procéda donc par la méthode…ben Anouck justement. Il approcha le point du jeune homme de sa bouche, et commença, le plus simplement du monde, à lécher le sang qui perlait. A lécher ses plaies. Comme un chat. Ca n’avait pas bon gout d’ailleurs. Il y avait un arrière goût de poussière et de gravier.

    « Je t’ai déjà dit de désinfecter, non ? »

    Oui, et à défaut de désinfectant ou d’une bouteille de vodka, la salive était sans doute le meilleur remède –et aussi celui qui arrangeait le plus notre grande flicaille, ça allait de soi. Il passa une bonne minute à tout laper, fixant son regard vermeille dans celui de Jin d’un air presque provocateur. Au fond, il aimait bien ça. L’embêter. Qui aime bien châtie bien, non ?

    Une fois que ce fut chose finie, il s’approcha de lui d’un geste lent et prudent. Agir avec Jin, c’était un peu comme agir avec un animal sauvage : on ne savait jamais s’il allait faire un écart, se rebuter, mordre. Alors on se méfier. Anouck était encore en phase d’apprivoisement, avec lui.
    Mais Anouck n’était surtout pas n’importe qui. Alors au risque de se faire mordre/griffer/frapper (rayez les mentions inutiles), il se glissa derrière lui, et glissa ses bras autour de sa taille. Une étreinte ferme parce qu’il s’attendait à être assez franchement repousser. Oui, Jin n’était de loin pas la personne la plus tactile qu’il connaisse. L’exact opposé de son autre amant, Narcisse. Marrant comme ces deux pouvaient n’avoir RIEN en commun. Ah si, ils avaient les cheveux longs. Anouck aussi. Trio gagnant : noir, blond, argenté.

    « Alors…tu n’veux pas me dire ce qui ne va pas ? »

    Parce que de toute évidence, quelque chose n’allait pas. Jin n’était jamais d’humeur TRES joyeuse, m’enfin là, il y avait marqué sur son front « Bonjour, je suis de mauvaise humeur » ou « Don’t come or I’ll punch you ». Des messages subliminaux qui ne semblaient pas atteindre Anouck qui, non seulement approchait, mais approchait trop près, et en plus le lançait sur le sujet de son excellente humeur. Tiercé gagnant : Anouck, tu veux rentrer avec le visage tuméfié ?

    Mais non. En fait Jin devrait s’en sentir heureux, au moins, le policier se souciait un minimum de lui, ce qui est TRES loin d’être le cas de tout le monde.

    Anouck enfonça son nez dans la chevelure noire de Jin, humant leur léger parfum, puis il vint coller sa bouche contre l’oreille de la racaille, songeant qu’il prenait le risque de se manger un bon coup de boule.

    « Tu ne veux pas venir faire un tour chez moi ? Ou aller prendre un verre ? »

    Oui parce que de temps à autre, Anouck pensait à autre chose que coucher à tout va. Oui oui, c’était ça aussi, d’avoir le statut d’amant. Contrairement à la victime, l’amant a le droit de partager autre chose avec Anouck : des repas, des discussions, des sorties. Car oui, le policier avait parfois une attitude normale, même si en général, ses habitudes de vie malsaines reprenaient le dessus. Que voulez vous, on ne refait pas un homme… Encore moins un comme Anouck. Ou comme Jin, d’ailleurs.

    « Allez allez, je te ferai à manger un truc, on r’gardera un film… »

    insista-t-il, déployant plus ou moins n’importe quel argument pour l’emmener chez lui. Bon ceci dit, les soirées film, et repas devant la télé, il aimait bien. Moins qu’arrêter plein de jolis garçons ou faire les bars, mais il aimait bien. Et même à Nouck, cela faisait du bien, de temps à autre, d’être un peu au calme. Mais être au calme seul, non. Il avait besoin de compagnie. Et si Jin refusait obstinément, il allait devoir ramasser quelqu’un dans un bar. Un quelqu’un qui ne serait probablement pas du tout intéressé par une soirée ‘peinard’, en plus. Obsédés ces gens, je vous jure…

    « Je serai sage… » chuchota-t-il, presque en riant tellement ça sonnait faux.

    C’était sa dernière carte. Il souffla doucement dans l’oreille de Jin, pour l’embêter, et attendit sa réponse, se décollant de lui, songeant qu’il avait plus de chance d’obtenir une réponse positive s’il se montrait lui-même coopératif.

    « En plus, tu as oublié ton sweat chez moi. Et il est crade. »

    acheva-t-il, comme si cet argument était valable envers et contre tout. Bah oui. Il n’allait pas non plus lui laver ses affaires à ce sale gosse, qu’il vienne chercher ses machins.
    Même si, bon, dans le fond, ça ne l’avait pas dérangé, il avait même dormi une ou deux fois avec le sweat en guise de coussin. Mais ça, il ne comptait pas le dire, bien sur. Les amabilités, ça serait pour plus tard. Si Jin s’obstinait à ne pas vouloir venir, il serait nettement moins aimable, ça c’était certain.

    « A moins que tu n’ais d’autres projets ? »

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Jin Ikeda
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MessageSujet: Re: "Insert Coins" {Anouck & Jin}   "Insert Coins" {Anouck & Jin} EmptyJeu 14 Mai 2009 - 15:11

L’inconnu n’en était pas un.
Evidemment. Ça aurait été trop simple. Toute la journée, le destin lui avait joué des sales coups, il n’y avait pas de raison que cela cesse. Cependant, Jin ne savait guère que penser de ce dernier événement. Spontanément, il aurait dit ‘manque de bol’. Mais au fond…
Toujours était-il que l’inconnu-qui-n’en-était-pas-un se révéla être Anouck en personne, l’élément perturbateur en chef, qui se débrouillait systématiquement pour mettre Jin dans tous ses état.
Toujours aussi grand ; toujours aussi beau avec ses yeux couleur de sang et sa chevelure d’argent liquide.
Intimidant dans cet uniforme de flic qu’il ne quittait presque jamais. Sauf au lit, bien sûr.
Le regard de Jin se troubla en croisant celui de l’Américain.

« Jin, Jin, Jin, Jin… »

Jin se sentit parcouru d’un frisson à l’entente de cette voix, voix dont il connaissait par cœur les moindres modulations pour l’avoir tant de fois entendue, chuchotant à son oreille d’un murmure enjôleur, détruisant sa résistance de paroles chargées d’ironie…
Le policier lui souriait.

« Anouck. » répondit-il d’un ton qui se voulait neutre.

« Tu ne changes pas toi. On t’arrête pour un délit, et tu refais le même »

La racaille se raidit à cette remarque.

« Et en quoi ça te concerne ? C’est ma vie. »

Oui,mais si Anouck décide de t’arrêter, ça devient la sienne, lui souffla sa conscience, sournoise. Ben voyons. Il ne le fera pas. Plus maintenant. Il n’a plus besoin de prétexte pour voir Jin, puisqu’ils sont désormais… plus proches.

« Est-ce que je te manquerais ? »

Jin détourna le regard.

« Ne dis pas n’importe quoi… » fit-il dans un souffle.

Il reporta son attention sur son interlocuteur. Pourquoi finissaient-ils toujours par se croiser ? Hasard ? Destin ? Jin ne croyait pas en ces choses là. Alors quoi ?
Il soupira.
Et s’il avait raison ? Impossible. Si Anouck lui manquait, cela signifiait qu’il était dépendant de quelqu’un. Ça n’était pas le cas. Ça ne pouvait pas être le cas. Jin avait déjà donné, et plus jamais ne dépendrait d’un autre.
Enfin, ça, c’était son opinion. L’homme qui se tenait devant lui avait probablement un avis différent sur la question. Ce dernier pris à nouveau la parole.

« Si c’est le cas… »

Jin l’interrompit avec colère.

« Puisque je te dis que non ! »

« …Je t’ai déjà dit que tu peux venir au poste. Ou au bar. Ou chez moi. Pas la peine de te faire arrêter, mm ? » continua Anouck sans se soucier de cette parenthèse.

Jin grogna.

« Si tu crois que je le fais exprès… »

Faire exprès de se faire arrêter. Il fallait vraiment être dingue pour se comporter de façon aussi stupide. Et Jin ne se considérait pas comme tel.
Il évitait de nouveau le regard du policier, préférant fixer un point indéterminé situé sur sa droite. Il sentait qu’il était encore une fois sur le point de s’énerver. Ça ne servait à rien, pourtant. Quoique tente Jin, Anouck le contrait. Verbalement et physiquement, la racaille ne faisait pas le poids. Ce qui ne l’empêcha pas de serrer les poings, se contenant afin d’éviter qu’un éclat de colère importun ne l’envoie directement en cellule pour agression d’un agent. Ça aurait été se contredire soi-même.
Il grimaça soudainement. Le geste avait réveillé la douleur de sa main. Il déplia ses doigt, baissant les yeux afin d’observer la blessure.
La suite le prit au dépourvu, bien que, venant d’Anouck, le geste ne soit pas si surprenant.
Attrapant brusquement le poignet du jeune homme, le policier amena les phalanges blessées à hauteur de son visage. Pressentant les intentions de son compagnon, Jin fit un geste pour se dégager. En vain. Ayant anticipé la réaction, il se montra inébranlable et, portant la main à ses lèvres, entreprit de nettoyer la plaie en usant de sa langue. Pour la énième fois de la journée, Jin frissonna.

« Arrête, c’est rien… une égratignure ! Tu n’a pas besoin de faire une chose pareille ! »

Il ne tenta pas de s’échapper cependant, se contentant de regarder Anouck en fronçant les sourcils. A quoi bon ? Il a toujours le dernier mot, de toute façon. Jin le savait, et ne pouvait rien faire contre cela. C’était quelque chose qui semblait faire partie intégrante d’Anouck, une étrange capacité qu’il avait de toujours obtenir ce qu’il voulait… et qui énervait particulièrement le lycéen. A bien y réfléchir, c’était très probablement ce charisme qui permettait au policier de bénéficier d’horaires si… variables. Un ordre par ci, une demande (presque) polie par là, et le tour était joué.

« Je t’ai déjà dit de désinfecter, non ? » lâcha Anouck tout en continuant de prodiguer ses « soins », interrompant les réflexions de Jin.

Oui, il l’avait déjà dit. Mais non, il ne le faisait pas. Un peu par esprit de contradiction, il faut bien l’avouer.
La séance de soin se faisant longue, Jin commençait à s’impatienter.

« Bon, t’as pas bientôt fini, là ! » fit-il avec humeur. Au moment où Anouck terminait, évidemment, histoire de se rendre ridicule.

Décidément, ça n’était pas son jour. Il se renfrogna, tourna la tête et s’appliqua à ignorer le policier.
Tentative perdue d’avance, puisque ce dernier, d’une façon plutôt téméraire compte tenu de l’humeur massacrante de l’adolescent, se glissa derrière lui avant de l’entourer de ses bras en une étreinte à la fois douce et ferme. Et comme on pouvait s’y attendre, Jin se débattit avec l’intention évidente de se libérer. Peine perdue, une fois de plus ; Anouck ne cédait pas.

« Alors…tu n’veux pas me dire ce qui ne va pas ? »

Là, Jin commençait sérieusement à se poser des questions. Anouck… attentionné ? On aura tout vu. Il hésitait très franchement entre colère et consternation.

« Rien ! Il n’y a rien !! Contrairement à toi, je suis dans mon état normal, là ! » s’énerva-t-il.

Avait-il opté pour la colère ? Bien sûr. Ce n’est pas Jin Ikeda pour rien. Il s’apprêtait à se lancer dans une des tirades haineuses dont il avait le secret quand il sentit le visage d’Anouck s’enfouir dans ses cheveux. S’interrompant avant même d’avoir commencé, il entama une tentative de protestation, une fois encore avortée lorsqu’il entendit la voix de l’autre tout contre son oreille lui proposer de se rendre à son appartement.
Pour boire un verre, partager un repas, se faire une séance film. Des activités normales, quoi.
Jin sentit sa volonté vaciller.
D’un côté, il y avait Anouck – qui certes n’était pas forcement complètement sincère – et de l’autre, ses parents, qui ne manqueraient pas de le sermonner. D’autant plus qu’il était maintenant excessivement en retard. *La faute à qui ?* pensa-t-il amèrement.
Il n’empêche que le choix ne s’avérait pas très difficile.
Enfin, ne devrait normalement pas l’être. C’était sans compter sur Anouck, qui décidément lui donnait l’impression qu’il ne faisait que se moquer de lui depuis le début.

« Je serai sage… » murmura en effet le policier. Dans un léger rire.

Ah non !

« Tu te moques de moi ! » cria le jeune homme. Il amorça un mouvement pour se retourner.

« Tu… »
Il sentit soudain le souffle de son amant dans son cou. Aïe. Son point faible. Anouck le savait, et en profitait. Jin perdait réellement tous ses moyens lorsqu’ Anouck faisait cela. Et cette fois n’échappa pas à la règle.
Il se tut et, fermant les yeux, frissonna une nouvelle fois.
*Non* Il fallait qu’il se ressaisisse. Anouck ne pouvait pas toujours avoir le dernier mot.
Mais Jin n’eut pas l’occasion de l’envoyer paître. De lui même, le policier se détacha du lycéen, lui faisant face à nouveau.

« En plus, tu as oublié ton sweat chez moi. Et il est crade. »

…Merci de la remarque suuuper encourageante. Toujours le mot qu’il faut, Anouck.

« A moins que tu n’ais d’autres projets ? »

« Je… »

Non. Bien sûr que non. C’était ça ou ses parents, le dilemme n’avait pas lieu d’être.

« Non. » soupira-t-il.

Et voilà, il avait encore cédé.
Il se tourna vers Anouck.

« A ton avis, dehors à cette heure-ci, à traîner dans les rues… Bien sûr que j’ai rien à faire. A part commettre des délits, évidemment. » ajouta-t-il d’un ton acerbe.

*Et priver un abruti de sa descendance* pensa-t-il pour lui-même.
En y repensant, ce ne serait pas plus mal de quitter le coin. Il ne tenait pas vraiment à recroiser l’infortuné imbécile de tout à l’heure. Dans le cas où ce dernier aurait la rancune tenace, il risquait en restant ici une confrontation qu’il tenait à éviter. Il avait eu bien assez d’ennuis pour aujourd’hui.

Une bourrasque s’engouffra dans la rue, rappelant cruellement un détail au jeune japonais.
Il était toujours aussi trempé, et commençait sérieusement à avoir froid.
Argument supplémentaire.
De toute façon, sa décision était prise.

« Bon, on y va, ou on prend racine ? » grommela-t-il, désagréable.

Il avait certes accepté, mais n’en était pas moins d’une humeur exécrable, qui s’était encore accentuée sous l’influence de ce sentiment rageant de s’être fait avoir.
Il agrippa brusquement le bras d’Anouck, l’entraînant à sa suite dans la direction générale de l’appartement du policier. Bon, générale, on a dit. Ce qui, au regard du formidable sens de l’orientation de Jin, signifiait « Non, l’autre gauche ! ».
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MessageSujet: Re: "Insert Coins" {Anouck & Jin}   "Insert Coins" {Anouck & Jin} EmptyVen 22 Mai 2009 - 11:51


    Anouck leva les yeux au ciel lorsque Jin lui demanda en quoi ça le concernait. Mais ça le concernait beaucoup. Quand on essaie d’apprivoiser un crocodile ou un requin, on se soucie un minimum de sa vie et de ses progrès, non ? Il se garda bien de faire la métaphore du requin qu’on apprivoise à haute voix, doutant fortement de pouvoir toucher la sensibilité poétique du garçon. Surtout qu’il semblait être dans une humeur noire. Anouck aurait pu dire n’importe quoi qu’il aurait trouvé à y redire. Qu’à cela ne tienne, à ce petit jeu, le policier était plutôt doué. Dans de rares cas, il était d’une patience extrême. Malheureusement, ces cas ne concernaient ni les enfants, ni les vieux, ni ses pauvres collègues.

    Il ignora donc une à une toutes les petites remarques piquantes de Jin. De toute façon, il avait avant tout dit ça pour l’embêter et ça semblait fonctionner à merveille. De même lorsqu’il se saisit de sa main blessée pour venir la lécher.

    « J’ai besoin de faire une chose pareille parce qu’un certain idiot inconscient ne sait pas s’occuper de lui »

    répondit-il avec un sourire amusé. C’est vrai, si au lieu de s’amuser à exercer son esprit de contradiction il pensait à se désinfecter, à bander ses blessures, à se soigner, Anouck n’aurait pas à le faire à sa place, avec les moyens du bord, en l’occurrence, sa langue. Mais Jin n’avait pas fini de ronchonner, manifestant son humeur à coup de ses éternelles raleries. Le policier libéra finalement sa main, l’observant avec espièglerie. Planifiant probablement sa prochaine mission spéciale « embêtons le voyou ».

    Il passa donc au niveau supérieur, venant se coller contre lui, glissant ses bras tels deux serpents rampant sur son ventre et l’emprisonnant contre son torse. Il y eut, comme il s’y attendait, de la résistance, mais il l’ignora. L’avantage d’être flic. Il avait une bonne condition physique et ça n’était pas une demie portion comme Jin qui pourrait quoique ce soit contre lui. C’était comme ça, dans la vie : quand on veut faire preuve d’autorité, soit on a de la force, soit on emprunte celle des autres, et on se prend des hommes de main.

    Anouck eut un petit rire.

    « Ce n’est pas faux, il est plus inquiétant de te voir amène que l’inverse… »

    Oh la mauvaise langue. Mine de rien, c’était vrai. Lorsque Jin se montrait trop doux, trop gentil, trop coopératif, c’est en général qu’il nous couvait quelque chose. Ceci dit, sans être non plus la douceur incarnée, il n’éclatait pas son poing sur de la tuile à chaque fois qu’il le voyait. Donc quelque chose devait tout de même cloche…

    « …mais bon, je suppose que les distributions de coups de poing ne sont pas sans raison, hm ? »

    Il ne releva pas le « contrairement à toi », parce qu’il ne voyait pas quoi dire. Non, il allait bien. Il allait presque toujours bien. Est-ce qu’il était spécialement attentionné ? Bah, peut être que l’épisode engueulade chez Narcisse lui avait remis les pendules à l’heure ? Tout simplement…

    Alors il ignora, et continua son petit manège, essayant de convaincre son petit voyou de l’accompagner chez lui, usant de diverses ruses, tactiles, ou bien de jolies phrases auxquelles Jin ne croirait probablement pas. Qu’importe. L’important, c’était le résultat.

    « Je ne me moque pas de toi voyons… »

    répondit-il, tout sourire, prenant le soin de parler près de son oreille pour chatouiller doucement celle-ci.
    Et il continua, sentant la résistance de Jin faiblir –comme toujours presque. C’était pour ça qu’il continuait toujours, d’ailleurs.
    Et finalement, le voilà qui sembla céder. Anouck eut un sourire victorieux.

    « Heureusement que je suis là pour ramasser les chatons abandonnés avant qu’ils ne fassent des bêtises alors… » répondit-il.

    Il lui attrapa le menton, s’approcha, et lui vola un baiser, pour le simple plaisir de le voir –encore une fois- prendre la mouche. Il s’éloigna presqu’aussitôt, avant que Jin n’ait la bonne idée de lui choper la lèvre ou autre truc tordu, et éclata d’un petit rire, visiblement d’excellente humeur.
    Ca s’était plus ou moins passé comme il l’avait imaginé. Peut être même mieux. Certes, Jin était d’humeur massacrante, mais Anouck avait déjà eu à faire à pire venant de lui. C’était à croire qu’il était masochiste à essayer de le revoir. Le policier eut un léger sourire pensif. Il se demandait ce que ferait Jin s’il ne lui donnait plus de nouvelles pendant un certain temps. S’il viendrait le voir au poste, chez lui, l’appellerait, ou l’ignorerait. Et au bout de combien de temps. C’était une bonne question. Il testerait, un jour. Mais si son petit voyou l’ignorait, il allait probablement mal le digérer…

    Et puis, soudainement, perdant sans doute patience, Jin s’empara de son bras –avec toute la douceur qu’il n’avait pas- et le tira à sa suite. Anouck se laissa trainner sur quelques mètres avant de commencer à sentir une crampe dans son bras.

    « Mon bras… »

    marmonna-t-il, amusé, faisant référence, naturellement, à la brutalité avec laquelle Jin le lui avait attrapé. Oui, la délicatesse et Jin, ça n’était pas toujours ça. Mais Nouck était mal placé pour parler. Délicatesse, douceur, tout ça, il avait tendance à oublier que ça existait.
    Il eut un sourire amusé, une remarque stupide et déplacée lui venant à l’esprit.

    « Tu comprends, il pourrait m’être utile. Il faut bien que je m’occupe un peu quand tu refuses de me voir.. »

    Oui, encore une fois, le but était de faire sortir Jin de ses gonds. Et ce genre d’allusions douteuses et puériles étaient en général plus qu’efficaces. Anouck était passé maitre dans l’agaçage de Jin. Mais il aimait trop le voir s’énerver, même s’il aimait aussi son côté petit enfant.

    Et puis soudain, au bout de quelques mètres, Anouck s’arrêta en pleine marche, dégageant son bras, fixant Jin, croisant les bras, faisant la moue.

    « Allons Jin. Tu ne sais TOUJOURS PAS où j’habite ? Je vais finir par me vexer tu sais. »

    Oui, effectivement, la direction n’était pas franchement la bonne. C’était même limite l’opposé du bon chemin à emprunter. Pourtant, maintenant, Jin devrait connaître la route. Il était déjà venu un bon paquet de fois. A moins qu’il n’ait vraiment un sens de l’orientation exécrable. Anouck eut un sourire attendri. Un vrai gosse. On le laisserait seul dans la ville qu’il se perdrait.

    « Jin…que ferais-tu sans moi hein ? »

    Ca aussi, c’était le genre de phrases qui déclenchait des insultes, des grognements et des râleries chez le voyou. C’était presque trop facile, voilà ce que se disait Anouck.
    Il attrapa le garçon par la main, la serrant car il savait d’hors et déjà qu’il allait essayer de la retirer –c’est qu’il le connaissait presque par cœur son Ginou- et partit dans la direction quasi opposée.

    « Qui plus est j’ai ma moto, inutile de marcher »

    Heureusement, il ne l’avait pas garé tellement loin, et le chemin jusqu’au véhicule fut rapide. Le policier enjamba l’appareil, mettant le contact, faisant signe à Jin de faire de-même en lui tendant le casque de protection. Pour une fois qu’il appliquait la loi qu’il était sensé faire respecter… Et encore, qu’à moitié. Il aurait fallu 2 casques. Mais c’était son véhicule de fonction, il n’était pas supposé prendre des passagers comme ci comme ça.

    « Allez, en selle »

    Dit-il, tapotant énergiquement ce qui restait de la selle derrière lui. Il attendit que Jin s’éxécute, lui conseillant de bien se tenir à lui pour ne pas tomber –ben voyons, avant de démarrer à toute allure, ne respectant largement pas les limitations de vitesse. Qui irait lui coller un pv, après tout ?
    C’est en plein milieu de leur balade dans la ville que son cellulaire se mit à sonner bruyamment .

    « Eh meeerde »

    grogna-t-il, se voyant dans l’obligation de s’arrêter en urgence sur le côté, manquant de foncer dans une voiture –à qui il aurait collé un joli pv si ça avait été le cas. Logique.
    Il décrocha rapidement le cellulaire, s’entendant à entendre la voix d’un de ses collègues réclamant de toute urgence de l’aide au commissariat. Ces incapables ne pouvaient rien faire seul. Sans leur chef. Sans lui. Alalah, Anouck l’indispensable. Et un coup dans les chevilles, un !

    Mais la voix à l’autre bout du téléphone n’était celle d’aucun de ses collègues. C’était celle de Narcisse. Génial. Le coup de fil d’un amant quand l’autre est juste derrière, parfait !
    Anouck descendit de la moto en 4eme vitesse, et fit quelques pas pour s’éloigner, juste assez pour que Jin n’entende pas trop.

    « Putain qu’est-ce que tu veux ? »

    demanda-t-il, passablement énervé qu’on l’appelle quand il était en moto –et surtout, quand il venait de convaincre Jin d’aller chez lui. Pourtant, il aurait dû être content. Lui qui reprochait à Narcisse de ne jamais l’appeler…
    Mais les nouvelles ne l’arrangeaient pas du tout, puisque celui-ci lui annonçait qu’il l’attendait devant chez lui pour le voir.

    « Je ne rentre pas tout de suite. »

    répondit Anouck, hébété, partagé entre l’envie de rester avec Jin –merde quoi, c’était pas tous les jours qu’il le convainquait aussi facilement de passer du temps avec lui- et celle de voir Narcisse, dont il s’était rapproché plutôt qu’éloigné depuis leur dernière dispute.
    Et lorsque celui-ci, tenace, insista, lui disant qu’il pouvait bien attendre un peu, il se mordit la lèvre.

    « Je vais rentrer très tard, pas la peine d’attendre. »

    Mais non, il avait l’air d’y tenir. Anouck tenta une dernière fois de la convaincre, lui disant qu’il attendrait peut être toute la nuit en vainc, Narcisse ne démordait pas. Et merde. Impossible d’emmener Jin à l’appart dans ses conditions !
    Anouck mis ses neurones en marche, cherchant un endroit où ils pouvaient bien aller. Au resto ? Non il n’avait pas d’argent sur lui, et il ne pouvait pas passer chercher son portefeuille. Un bar alors. Oui mais pas le sien, Jin n’était pas au courant de son activité nocturne. Bon. Ils n’avaient qu’à aller au goulot, Floriant ne lui ferait pas payer les boissons au moins.

    Il revint à grand pas jusqu’à la moto, l’air passablement énervé, les sourcils froncés, les lèvres pincées, le regard dur. Bordel, pourquoi fallait-il toujours qu’on se mette en travers de son chemin. Il remonta illico sur sa moto, soupira.

    « Bon, léger contre-temps, on ne peut pas aller chez moi. »

    Il se garda bien de donner des explications. Pour cause, il n’en avait pas encore trouvé de valable !

    « On va faire un tour dans un bar, j’en connais un sympa »

    poursuivit-il, pour ne pas laisser à Jin le temps de poser des questions.
    Bon, ce qui l’ennuyait un peu, c’était de débarquer en tenue de flic dans un bar. C’était toujours moyen. Bah, avec un peu de chance, il pourrait aller dans l’appart’ de Florian, au dessus du bar, prendre une douche et lui piquer des fringues.

    « On f’ra têtre un tour chez un ami histoire que je change de fringues aussi. Tu pourras t’changer aussi si tu veux »

    ajouta-t-il, avant de remettre le contact, et de partir vers l’endroit où se trouvait le goulot, laissant à peine le temps à Jin d’en placer une. Les questions viendraient déjà sûrement plus tard dans la soirée…


    (Je te laisse faire l’arrivée au bar ^^ si t’as besoin de précision, mp ou msn comme d’hab :p)
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