Punk-kit

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Elle était venue en bus. Elle était venue en bus car elle avait attendu à l'arrêt avec ses amies. Elle était venue en bus car elle ne voulait pas d'au revoir de ses parents. Elle était venue en bus car elle voulait aussi marcher un petit peu. Elle était venue en bus, et se retrouvait face a l'entrée.

Pour se donner un peu de constance, elle garda son mp3 dans les oreilles, et secoua la tête. Prêt ? C'est parti ...

D'un pas téméraire la jeune fille entra. Elle entra dans le hall, le hall de son nouveau lycée, le hall de son nouveau départ. Un pas, puis deux, elle s'arrête. Elle éteint son baladeur, elle le range, elle relève la tête et jette son sac au sol. Aya s'étire et regarde autour d'elle. Elle ne regarde pas les détails, ne cherche pas à savoir quand, ou comment, elle veut juste poser ses affaires. Elle le sait, elle est contrainte à attendre de l'aide de la part de quelqu'un, et cela l'agace. Impatiente, Aya n'a jamais aimé attendre, mais la elle n'a pas le choix. Alors elle s'assoie sur son sac, et étant les jambes devant elle. Elle sort son portable et trifouille, envoie des sms, dit qu'elle est bien arrivée et qu'ils vont déjà lui manquer. Un petit a maman, histoire qu'elle ne s'inquiète pas non plus. Et puis elle attend.

Elle fait toujours son anneau autour de son doigt. Elle remet une mèche derrière son oreille. Il faut dire que pour son premier jour d'admission, elle ne s'est pas mise sur son trente et un. Elle c'est même habiller comme les autre jours. Elle un jean foncé, trop large qui lui tombe et qui laisse apparaître son boxer noir. Celui-ci a plusieurs déchirures sur les jambes, qui laissent apparaître un bout de chair rose par-ci par-là. Quand à son haut, un débardeur noir simplement, il faisait assez chaud pour qu'elle puisse se le permettre. Elle passe la main dans ses cheveux, sa y est, elle en a marre d'attendre. Elle se redresse et elle s'étire encore.

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Cheveux détachés, quelques bleus, lèvre ouverte, v’là l’Brieg qui rentre de vadrouille. Il a encore passé sa journée en ville, à zoner en bande et à chercher les premiers yankees qu’ils croisaient… Oui aujourd’hui notre ami breton n’était pas d’humeur à draguer, vieilles Docs, des fringues rapiécés et son bon vieux cuir noir, enfin noir… Avec le nombre de patchs, de pin’s et compagnies qui le couvrent, son cuir revêt multiples couleurs. En partant de l’école notre ami avait déjà une allure de mauvais garçon, un parfait punk, voyou, blouson noir, enfin bref, mais là avec les coups qu’il s’était pris, l’effet rendu était sidérant. Brieg avait beau avoir une belle gueule, ni fille, ni garçon ne l’approcha sur le trajet du retour, il faisait fuir ou plutôt il faisait peur. Attention Jeune Dangereux !

Il est si rarement vêtu ainsi qu’en rentrant dans l’école, le jeune français avait failli ressortir illico presto avec l’aide d’un aimable coup de pied au derrière signé le concierge… Heureusement qu’il avait sur lui de quoi prouver qu’il était bien élève dans cette école, après plusieurs minutes de palabres et avoir essuyé nombres remontrances sur son style vestimentaire, ses bleus et les effluves de bières qui surgissaient à chaque fois que Brieg ouvrait la bouche, notre compagnon put enfin atteindre le hall. La mine renfrognée, les mains dans les poches, la tête rentrée dans les épaules, il ne restait plus grand-chose du rebelle dragueur, on pourrait même le prendre pour une racaille, les élèves qui croisaient son chemin lui jetèrent des regards effrayés, outrés, dédaigneux ou juste étonnés mais ça s’était pour les jeunes gens qui le connaissaient au moins un peu.

Ruminant des idées noires et sa démarche titubante aidant (l’as pas bu que de l’eau le garçon), voilà Brieg trébuchant contre un sac posé là, et BLAM ! Par terre, tomber comme une grosse loque, aussi lourdement que possible. Avec difficulté, le rebelle se relève mais être debout demande trop d’effort alors il se met en tailleur et regarde aux alentours, plein d’élèves, des visages hilares, un sac, LE sac, celui qui est la cause de sa chute et… Une demoiselle. Froncement de sourcil accompagné de grommèlements en français.

- C’qui celle-là ?

Une tête nouvelle… Ou pas. A force de glander en ville, Brieg n’a pas en tête tous les visages des gens fréquentant l’école, va falloir y remédier. Une, deux et trois et celui-ci est debout, si son objectif était de se redresser de façon classe c’était foiré, le breton était grotesque, de là à ce qu’il fasse exprès pour amuser la galerie, il n’y a qu’un pas. Connaissant l’énergumène, il serait capable de passer pour ivre-mort juste par provocation, stupide me direz-vous, oui c’est vrai mais c’est Brieg, incapable d’avoir une attitude décente plus de deux secondes lorsque ses hormones ne le pousse pas à draguer finement ou lourdement la première personne qui passe.

Imaginez maintenant, Brieg devant la donzelle, les mains dans les poches, la tête légèrement penchée et les yeux décortiquant la jeune fille. Sa tête se redresse, sa bouche s’ouvre… Et recommence à détailler l’inconnue. Quelques secondes passent puis il trifouille dans ses poches, ressort un élastique et s’attache les cheveux avant de briser le silence.

- Mmmh… T’es nouvelle ? J’peux faire que’qu’chose pour toi ?

Un léger sourire illumina le visage du jeune rebelle, le masque de voyou commença à s’effriter, l’est pas méchant Brieg, juste pas comme tout le monde, juste qu’il n’entre pas dans le moule. Un rebelle, un chieur mais qui sait aussi être serviable et qui peut le lendemain te faire bien des crasses.

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En faite, elle avait entendu longtemps encore jusqu'à ce qu'il arrive. Lui c'était ce drôle de type, qui semblait pas bien claire. Vous savez quoi ? Elle l'avait vue arriver de loin, parce que les gueulardes du concierge avaient attiré son attention. Mais Aya avait finit par laissez tomber, et regarder ailleurs, entortiller ses doigts derrière son dos, taper des rythmes sur ses genoux.... En faite, elle avait carrément finit par faire une déconnection et n'avait pas calculer les quelques élèves qui débarquait, elle était bien trop occupée a chercher un morceau dans son mp3 qu'elle avait finalement rallumer. C'est alors qu'un bruit sourds, suivit de quelques rires l'avait fait se retourner.

Le jeune homme de tout a l'heure était maintenant affalé par terre, et de près, il encore plus l'air d'un drogué. Elle rangea en vitesse son mp3. Aya l'avait observé encore un peu, hésitant a le relevez, ce qu'il fit finalement tout seule. Il sortit un élastique, en la détaillant, et il s'attacha les cheveux en arrière, laissant donc la place a son visage. Aya haussa un sourcils, passant une main dan ses cheveux. Qu'avait-il donc fait pour que son visage soit dans cet état ? Le jeune homme ne parla pas pendant un moment. Ce fut les quelques secondes suivant qu'Aya se rendit compte qu'elle n'était pas du tout le genre de fille du lycée ...

C'est alors qu'il lui demanda si elle était nouvelle, si il pouvait l'aider. La jeune demoiselle trouva sa réaction fort aimable, bien qu'il venait de s'étaler monumentalemment sur le sol à cause de son sac. Aya l'observa avant de lui répondre, et à l'évidence, il était du même style qu'elle, bien qu'elle trouvait qu'il portait un peu trop de chose. Dans son haleine, elle détecta des odeurs d'alcool, et dans sa tête tout s'expliqua. Il avait sûrement dut allez dans un bar et boire. Une fois ivre, s'attirer des ennuies, et déclencher une baston. Ensuite il serait revenu dans son lycée, et le concierge l'aurait engueuler a cause de cet odeur....ou pas. Cette petite pause dura quelques secondes, Aya finit par lui rendre son sourire. Il faisait mal a voir avec ses bleu et ses écorchures.

Elle rit. Elle rit a gorge déployée. Elle rit sincèrement, comme elle l'avait toujours fait avec ces anciens amis...

" Ha ha ha ! Tu sais, j'pense pas que tu puisse m'aider vue ton état. "

Sur ce, elle prit son sac en main et lui fit un signe de tête.

" Nan j'déconne ! Tu peux me mener au chambre s'teup' ? "

Dans sa manière de parler, on pouvait bien voir que la jeune Aya n'était ni une bonne fifille, ni une bonne élève. Elle l'attendit, et vue qu'il titubait. Elle rit encore, mais plus doucement car elle ne voulait pas qu'il croie qu'elle se moquait de lui. Elle avait beau ne pas le connaître, ce type avec ses cheveux rouges, mais elle l'aimait bien, déjà. Alors, Aya se mit a son niveau et passa une main dans son dos pour le soutenir amicalement. Sans un mot elle avança dans l'escalier. Puis, une fois quelques marches montées elle dit :

" Tu sais, ça se voie à ta tête qui tu es... Et rien qu'a tes bleus.... "

Elle détourna ses yeux jaunes en direction du visage du garçon, en montant les dernières marches. Elle retira son bras et lui sourit une nouvelle fois, et lui sourit de ses belles dents pointues et aligné (elle a eu un appareil, ELLE ... et l'assume !).

" .... Rien qu'a tes bleus, je sais que tu sort du cercle ! "

Aya se doutait qu'il pourrait ne pas comprendre ce qu'elle venait de dire, ou alors l'interpréter autrement. C'est donc une raison de se soudain changement de sujet.

" Donc, ouais je suis une nouvelle. Et justement, j'ai besoin de toi pour me montrer ou sont les chambre, parce que j'suis paumé la ! ... J'te jure, c'est un château cet internat "

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C’est bien beau de proposer de l’aide mais là…. Il avait beau se faire passer plus soul qu’il ne l’était réellement, le garçon était tout de même dans un état minable et sans aucun doute ridicule pour réussir à faire rire l’inconnue… Et comme le dit celle-ci il était incapable d’aider qui que ce soit et pourtant. Tout se passa un peu trop vite pour son cerveau brumeux, sans comprendre ce qui lui arrivait le breton se retrouvait soutenu par la jeune fille à monter les escaliers… L’aider et lui montrer les chambres hein ? Ca ne serait pas lui qui aurait dû faire cette demande ?

Il avait beau s’être fait refaire le portrait et avoir bu plus que de raison, la journée ne finissait pas si mal. Bon certes il aurait été stupide de jouer au charmeur à moins de vouloir se rendre plus ridicule encore mais il était difficile pour Brieg de pas jeter de temps en temps un coup d’œil à sa nouvelle camarde. L’étrangeté de la jeune fille renforçait au fin fond du breton l’envie de la regarder, des yeux jaunes et des dents pointues… Aurait-il bu au point d’avoir des hallu’ ? Non c’était bien réel, une marche s’étant vu l’obligeance de le lui faire comprendre et dans le même temps de montrer à la galerie son sens de l’équilibre, le sac l’avait eu en traitre mais la marche ne réussit point à le faire chuter. Mais revenons à la demoiselle, un joli brin de fille qui au goût du français ressemblait véritablement à une keupone et alors que d’autres auraient été choqué par le langage et l’apparence de la donzelle, notre ami n’en avait cure… Et pour quelqu’un qui vient de passer une partie de sa journée en compagnie d’individus plus provocateurs les que les autres, l’inconnue était presque trop bien habillé.

Cette journée n’était si pourrie que ça et alors qu’il ne connaissait rien de la jeune fille, il l’aimait bien. Ce sentiment venait droit du cœur, lui qui d’habitude fait taire tout sentimentalisme, l’alcool avait laissé entrouvert les portes d’une partie de lui que Brieg tâchait de cacher, de garder secrète. La tête ailleurs, son corps réagit trop tard lorsqu’il fut privé de l’appui de la jeune fille et notre ami se retrouva assis sur une marche. Sans doute était-ce l’alcool mais les premiers propos de la jeune fille ressemblaient à une énigme, son incompréhension se traduisit sur son visage par un haussement de sourcil, largué le Brieg. La suite il le comprit et afficha un sourire qui sans les bleus et les coupures aurait été des plus charmeurs mais là… L’effet n’y était pas.

- Mais c’est un château. Et faut un certain de temps avant de trouver son ch’min sans problème, j’ai mis deux mois avant d’arrêter de m’paumer, six avant d’arrêter d’prendre comme excuse pour mes r’tards : « ‘scusez-moi j’me suis perdu m’sieur. » J’s’rais ton guide pour aujourd’hui encore qu’t’es tombée sur c’lui qu’est en plus mauvais état.

Il sourit une deuxième fois comme en guise d’excuses et se releva sans trop de difficulté, pas si soul que ça en fait. Avec quelques efforts il réussit à atténuer les symptômes de son ivresse et repris :

- J’pense que tu t’en doute mais l’internat est en deux parties, un côté fille, un côté mec. Un truc que j’comprendrais jamais. ‘fin bon. Au fait moi c’est Brieg, élève redoublant de troisième année.

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Elle, elle était rester debout. Elle l'avait écouter parler, puis elle l'avait regarder se redresser, lui parler encore. Il parlait a sa façon, Aya avait remarquer qu'il ne cherchait pas forcément a etre poli. Et cela ne l'avait pas déranger, non. Elle avait trouver ça bien qu'il ne se change pas auprès des gens pour qu'ils les voients mieux. Il se présenta, et la, Aya fut contente de pouvoir enfin mettre un nom sur se visage. IL s'apeller Brieg, un nom peu commun. Aya se passa des formule de politesse, et d'hypocrisie genre « oh, c'est beau comme prénom, ça te va bien » ; car d'après la jeune fille un prénom ne va a personne. Si il s'était apeller autrement, on aurait dit que ça lui allait bien, parce qu'on aurait eu l'habitude de l'apeller comme ça. Point barre. La jeune fille lui saisit amicalement la main et la secoua de bas en haut. Elle avait une poigne d'homme.

« Ravie, moi c'est Aya. Logiquement j'dois etre en deusième ou troisième année »

'Logiquement' Car elle en était pas vraiment sur. Elle regarda a droite puis a gauche, deux couloirs qui menait a deux endroits différents, et surement un couloirs des garçons et un des filles. Aya n'avait jamais vraiment aimer cette idée de dortoires séparer, car dans sa nature elle s'entendait mieux avec des garçon qu'avec des filles... Et puis, dormir dans une chambre avec une ' pin-up ' plus communément appeler ' pétasse ' ne l'avait jamais vraiment enchanté non plus. Après avoir consulté le jeune garçon du regard, elle tourna à droite, lui forçant un peu le pas.

« J'imagine que c'est pas la joie tout les jours ici, vue comment tu t'es fait tanné par le concièrge.... Raconte un peu, ya un couvre-feu ? Ya des fêtes organiser le soir ? Ya des conneries dans le genre ici ou pas ? Parce que si c'est genre euh... super carré, j'risque de m'attirer plein d'ennuie, vue que j'suis plutot genre fêtarde »

Après avoir fait ça elle regarda le garçon pour le detailler encore une fois. Ces bleues et ses écorchures couvrant la moitié de son visage, elle se demandait qu'elle tête il aurait sans. Après avoir attendue la réponce, elle sortie son portable de sa poche et consultat ses messages. Rien. Est-ce qu'ils avaient reçue son message ? Est-ce qu'il avait décider de l'oublier ? Tant de question se tortillait dans la tête d'Aya au point de la jeune keponne en accelera le pas sans s'en rendre compte. Elle passa une main dans ses cheveux et ils s'arrêtèrent a un croisement

« A gauche ou a droite ? Si t'a pas le droit d'allez dans ce couloirs, je te laisse la, j'aimerais pas que tu te fasse viré a cause de moi. »

( poste de merde, désolée)

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Cette journée n’était vraiment pas aussi pourrie qu’il aurait pu le croire, la rencontre d’Aya était comme une bouffée d’air, pas de prises de tête, pas de jugements, rien. Cette rencontre faisait tellement de bien au jeune homme au corps meurtri qu’il s’en voulu presque de l’accompagner dans un tel état et de lui montrer un aspect aussi pitoyable de sa personne. Perdu dans les limbes de son esprit ankylosé, Brieg, alors qu’il était sensé être le guide, se maintenait avec difficulté à hauteur de la demoiselle, la keupone avait à peine besoin de l’aide du breton, encore que…

En temps normal, notre ami aurait été capable de répondre aux questions d’Aya tout en marchant et indiquant le trajet à suivre mais là pas possible avec un cerveau sans dessus sans dessous, trop d’informations à gérer, risque de plantage. L’allure de la donzelle s’accéléra et les bleus de Brieg se firent un plaisir de lui rappeler leur existence, un léger rictus de douleur s’afficha sur le visage du français pendant une seconde, remplacé très vite par un visage impassible. Un visage neutre pour cacher sa douleur qui l’irradiait, pour cacher son envie de revanche qui lui nouait l’estomac, un visage neutre pour ne pas montrer le bordel qui règne en ce moment dans sa tête.

Inspiration, expiration, inspiration, expiration, inspiration, expiration. Les idées noires furent chassées et son attention entièrement reportée sur Aya et les directions à prendre mais à chaque marche son corps se faisait plus lourd, Brieg avait de plus en plus de mal à suivre, son cuir commençait à peser sur ses épaules, ses Docs semblaient être faites de plomb. Vite une pause ou il allait s’écrouler, son corps avait été poussé à son maximum. Sans doute est-ce le défaut de tous ceux qui pratiquent un sport de combat mais le breton même après avoir pris beigne sur beigne n’avait pas arrêté de se relever et foncer encore une fois dans le tas, jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout. Enfin jusqu’à s’être pris deux béquilles plutôt… Et à peine pouvait-il se remettre debout qu’il revient à l‘école à pied et maintenant son corps lui disait stop, il pouvait être maltraité mais là c’était sa limite.

A croire que sa prière fut entendu, Aya finit par s’arrêter à une intersection ne sachant quelle direction prendre. Avant même de pouvoir répondre, Brieg sentit ses jambes céder sous son poids et s’assit à même le sol. Deux secondes de silence histoire de reprendre son souffle et de mesurer l’étendu des dégâts et se sentant un peu plus d’attaque notre breton se remit debout et sourire aux lèvres dit :

- C’est à gauche et j’ai le droit de trainer dans le dortoir des filles tant qu’on n’est pas au beau milieu de la nuit à foutre le boxon ou à se faire prendre en flagrant délit dans une chambre si tu vois c’que je veux dire

En prononçant ses derniers mots, il eut une explosion de malice dans les yeux de Brieg. Rien de pervers ou de vicieux, il n’y avait aucune invitation non plus, juste que dans l’esprit de Brieg des souvenirs et des images des pions surprenant un quelconque couple en pleine action resurgissaient. Sans un mot et aussi rapidement que lui permettait son corps, il s’engagea dans le couloir, invitant la jolie keupone à la suivre. Le jeune homme avait un regain d’énergie et rayonnait de bonne humeur, à croire que quelques souvenirs avaient fait disparaître ses meurtrissures. D’un mouvement rapide d’épaules son cuir se retrouva dans une de ses mains et se retournant vers la jeune fille, Brieg se remit à parler.

- Pour répondre à tes questions de t’à l’heure, il y a un couvre-feu mais si tu te débrouille bien, tu peux sortir quand tu veux. Pour les fêtes y a des bals organisés par l’école et pour les fêtes organisés par les élèves, ça doit s’trouver mais c’est généralement en ville si ma mémoire est bonne. Donc en gros si tu es prête à prendre des risques rien n’est interdit et tu peux faire ce que tu veux ! Si un jour tu veux faire le mur le soir ou quoi que ce soit d’autre, tu viens m’chercher !

Edit Sayaya : Je ferme car ce RP est inactif. Si vous désirez le reprendre, merci de m'envoyer un MP.