Quel beau placard... A balais! [PV Yuki-qui-couine/Yaoi!]

Le rideau qui couvrait la grande fenêtre près du lit de Tetsu était légèrement entrouvert. Le soleil qui commençait à être haut dans le ciel, vint chatouiller le visage encore endormi du jeune populaire. Ce dernier fit alors une grimace et d’un geste rapide et brusque, il rabattit la couette sur sa tête, émettant un grognement de mécontentement. Après un instant à dire des injures contre les rayons de soleil à peine audibles, Tetsushi, d’un revers violent, poussa la couverture contre le mur avant de se redresser, prenant sa tête dans ses mains. Il bailla une dernière fois avant de se lever tant bien que mal, saisissant ses habits sur le dossier de sa chaise de bureau. Il traina les pieds jusqu’à la petite salle de bain de la chambre, composée d’un lavabo et de toilettes. Il ferma la porte à clé derrière lui, jetant presque ses habits sur le couvercle de la cuvette qui était rabaissé. Il se regarda un moment dans le miroir l’air un peu dubitatif, avant d’aplatir brusquement les épis qu’il avait sur la tête. S’il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était avoir des épis sur la tête. Il aimait que tout soit parfait, il était un pu maniaque sur les bords c’est vrai. Il passa ses mains sous l’eau afin de se laver le visage. Il s’habilla ensuite d’une tenue habituelle pour lui : un jean noir, une chemise rayée légèrement entrouverte, sous un pull noir assez fin. Il se regarda un moment dans le miroir avant de juger qu’il était assez présentable pour sortir de sa chambre. Il refit rapidement son lit, sans faire de bruit, laissant ses deux autres colocataires encore endormis. Il ne prit pas son sac de cours, étant donné que c’était le week-end. Il ferma doucement la porte pour ne réveiller personne, puis commença à déambuler dans le long couloir qui menait vers le hall. Il croisa alors une fille qu’il connaissait plutôt bien, du fait qu’il avait annulé leur rendez-vous quelque jour plus tôt, lors de la Saint Valentin. Elle s’approcha d’un pas décidé vers lui, un air plutôt mécontent sur son visage. Tetsu soupira intérieurement, sentant que la tempête allait bientôt explosée sous son nez. Il la regarda sans rien exprimé, se préparant au pire, mais il fut un peu surprit de voir la demoiselle lui sauter au cou en lui faisant plein de bisous sur la joue. Elle le serra fort dans ses bras en lui demandant pourquoi il ne l’avait pas rappelée, qu’il lui avait manqué et tout ce genre de choses qu’une fille amoureuse dit à un garçon qui n’a pas donné de ses nouvelles depuis presque une semaine. Il lui tapota la tête, signe d’affection qu’il ne faisait jamais habituellement, mais là, s’il voulait se débarrasser d’elle, il fallait se montrer comme elle désirait qu’il soit. Il la prit alors dans ses bras, sentant qu’elle avait l’air très étonnée. Il lâcha petit à petit son étreinte avant de la regarder dans les yeux, son regard emplit d’une fausse tristesse.

« Désolé de ne pas t’avoir contacté avant Sakura. Tu comprends, je m’en voulais tellement d’avoir annulé notre rendez-vous que… J’ai pas osé te rappeler de peur que tu m’en veuilles vraiment… »

Il détourna le regard, faisant mine de lâcher une petite larme. Sakura, devant lui, se mit alors à pleurer à chaudes larmes, serrant très fort le populaire contre elle, lui disant que ce n’était rien, que jamais elle ne pourrait lui en vouloir et que de toute façon, elle avait eu l’intention de l’appeler s’il ne l’avait pas fait. Tetsu caressa les cheveux de la demoiselle avant d’approcher son visage lentement de celui de la jeune fille. Celle-ci ferma les yeux, attendant un doux baiser de la part de son prince charmant, mais celui-ci, fidèle à ses principes, se contenta de lui déposer un baiser sur la joue. Sakura, un peu déçue, mais tout de même heureuse d’avoir enfin eu un peu d’affection de la part du garçon, lui déposa un bisou sur la joue avant de commencer à partir, faisant de grands signes de mains au garçon qui lui répondit par un doux sourire. Quand elle fut assez éloignée, il décompressa en soupirant et en s’aplatissant les cheveux. Il continua à marcher, les mains dans les poches. Il se stoppa net, intrigué devant la porte d’un placard à balais, grande ouverte. Il s’en approcha, analysant le placard d’un œil suspicieux. Alors qu’il allait refermer la porte, il sentit une forte pression dans son dos, le faisant se précipiter à l’intérieur du placard. Il n’eut pas le temps de réagir pour essayer de s’en sortir, qu’une autre personne fut projetée sur lui, le poussant contre le fond du placard. La porte se ferma brusquement, un cliquetis de clé se faisant entendre. Tetsu, gardant son sang-froid habituel prit la parole.

« Bon eh bien c’est une blague plutôt marrante… Je crois qu’on va rester coincé ici tous les deux un bon moment… Le temps que quelqu’un daigne ouvrir la porte… »

Il soupira faiblement, aplatissant encore une fois ses cheveux, son tic à lui.

Et dire que ce devait être une bonne journée… Tetsu se retrouvait enfermé dans un placars à balai, avec, dans les bras, une autre personne qu’on avait décidé de renfermer avec lui. Tetsu n’était pas du genre à se laisser abattre pour si peu, et ne prenait pas vraiment la situation aussi dramatiquement qu’il aurait dû la prendre. Il essaya de s’écarter un peu de l’autre personne collée contre lui, lui disant qu’ils n’avaient plus qu’à attendre. Le populaire ne savait pas vraiment sur qui il était tombé, mais il entendit au son de la voix de l’inconnu qu’il s’agissait d’un garçon. Ca le rassurait d’un certain côté… S’il était tombé avec une fille qui le connaissait déjà… Ca aurait pu très mal se passer surtout pour lui. Mais il est vrai que se retrouver enfermer avec un garçon n’était pas vraiment pour lui plaire. Il n’avait rien contre les garçons, mais il se doutait que sa popularité en prendrait un coup si on le retrouver dans cette position un peu délicate. M’enfin… Personne ne savait que même si Tetsu était un grand amoureux des femmes, certains hommes pouvaient l’attirer… Mais là n’était pas la question. Le garçon qui était enfermé avec lui ne semblait pas vraiment comprendre plus la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il poussa un soupir qui parcourut tout le placard, caressant le visage de Tetsu qui regarda alors vers le haut du placard. Il ne pensait pas connaitre son compagnon de galère. Ce dernier rangea quelque chose essayant de mettre un peu plus de distance entre lui et Tetsu. Il prit alors la parole, lui disant qu’ils pouvaient toujours faire connaissance en attendant qu’on les sorte de là. Il s’appelait donc Yuki. Tetsushi allait prendre la parole pour se présenter à son tour, mais Yuki le coupa dans son élan. Il cria d’une façon qui était loin d’être virile. Un monstre ? Où ça ? Tetsu commençait à se demander ce qu’avait Yuki à crier comme ça, mais il comprit vite en se prenant une bonne gifle de la part du jeune homme coincé avec lui. Il sentit alors quelque chose bouger sur sa tête, marchant entre les nombreux épis présents sur le sommet de la tête de Tetsu. Un long frisson parcourut tout son corps, aucunes paroles ne sortant de sa bouche. Après quelques secondes où le populaire se contentait de hurler à la mort dans sa tête, un cri, aussi viril que celui que Yuki venait de lâcher. Il secoua la tête à se la décrocher du coup, se mettant à serrer fort Yuki contre lui.

« Au secouuuuuurs !!! Yuki aide moiiiiiii ! J’ai un truc qui marche sur ma têteuuuuuh ! »

Il avait des larmes dans ses yeux. S’il y avait bien une chose qu’il détestait par-dessus tout, c’est toutes ses bestioles qu’on appelle communément « insectes ». Comment Dieu avait pu créer des choses aussi affreuses !? Finalement, la bestiole qui gambadait parmi les cheveux de Tetsu finit par s’enfuir on ne sait où. Le populaire, toujours collé contre Yuki attendait. Après un instant, il se redressa, faisant mine qu’il ne s’était absolument rien passé, gardant son habituel air passif, presque fier. Il renifla faiblement pour ne pas que Yuki le remarque, puis toussota.

« Hum… Je me suis toujours pas présenté donc… Je suis Tetsushi Hiroa…Kiiiiiiiiii !!!!!! »

La bête avait fait son grand retour, cette fois dans le cou du populaire. Il commença à presque tourner de l’œil, n’arrivant plus à demander de l’aide à son compagnon de galère. Il s’effondra sur ce dernier, étant à la limite de la perte de connaissance. Sa tête était tombée sur une des épaules de Yuki, les bras de Tetsushi étaient ballants, le long de son corps. Il lâcha dans un souffle, près de l’oreille de Yuki :

« Aide-moi… Le monstre est sur mon cou… »

En y repensant, en faisant tomber sa tête sur l’épaule de Yuki, il ne faisait qu’approcher la bête du visage de la seule personne qui pouvait l’aider…

Contrairement à son camarade, Yuki se fichait bien d'être découvert en compagnie d'un autre garçon dans un placard à balais. Il se fichait de ce que pouvaient penser ou dire les autres et puis il ne cachait à personne qu'il préférait la compagnie des hommes que des femmes, même s'il pouvait très bien tomber amoureux d'une fille. Certes, c'était très peu probable, mais tout de même possible. Il lui arrivait de trouver telle ou telle fille vraiment mignonne ou jolie, mais pour être honnête, c'était bien plus fréquent de le voir craquer pour un représentant du sexe masculin. Enfin, de toute façon, là n'était pas la question. Ils étaient enfermés dans un placard vraiment petit et noir...on n'y voyait strictement rien et on avait à peine la place pour bouger ! Mais pourquoi avoir fait cette blague idiote ? Yuki n'avait pourtant pas d'ennemis, enfin pas à ce qu'il sache...de plus, il n'avait jamais vu le type qui l'avait poussé avant. Peut-être s'agissait-il là d'un "sérial placardeur", oui un sérial placardeur ! Quelqu'un qui prenait deux personnes au hasard et les enfermait dans un placard !

Yuki se serait presque mis à rire tout haut, mais ce n'était vraiment pas le moment. Enfin...comme ils ne pouvaient rien faire d'autre de toute façon, il crut bon se présenter à son camarade. Cependant, un vilain petit monstre vint troubler tout ça en atterrissant sur la main de Yuki qui se mit à crier avant d'agiter les bras dans tous les sens, donnant inévitablement une sacrée gifle à ce pauvre garçon qui n'avait pourtant rien demandé ! Pensant s'en être débarrassé, il s'apprêta à s'excuser auprès de son camarade pour la gifle, mais ce dernier lui sauta alors littéralement dans les bras en hurlant, presque pire que le cri de Yuki. Alors lui aussi avait peur de ces petites bêbêtes ? Ils iraient loin comme ça, très loin...Surtout que Yuki n'avait plus qu'une envie à présent: que son camarade se décolle de lui et reste le plus loin possible de lui. Oui, sauf que s'éloigner n'était pas possible dans un espace aussi confiné...

"Ne...Ne t'approche pas ! Je ne veux pas que le monstre me saute dessus !"

Il poussa son camarade en plaquant ses deux mains sur son torse, le poussant inévitablement contre les étagères qui se trouvaient derrière lui. Et bien entendu un objet non identifié lui tomba sur la tête sous l'effet du choc. Mais Yuki s'en fichait ! Il voulait sortir de là et échapper au monstre ! Alors tant pis s'il avait fait mal à son camarade !
Mais soudain, ce dernier se calma, le monstre était donc parti ? Il s'était même présenté...avant de hurler une nouvelle fois, se collant une nouvelle fois contre Yuki, non...s'affalant carrément sur lui. Décidément il était encore pire que lui ! Avait-il rêvé ou son camarade venait-il de renifler ? Il n'était tout de même pas en train de pleurer ? Peu importe, il était hors de question que le monstre s'approche de lui.

"Aaaah ! Mais reste éloigné de moi !!"

Quel courage, vraiment ! Pires que des filles...bien pires ! Finalement, Yuki prit une profonde inspiration en se disant que ça ne pouvait pas continuer ainsi et qu'ils ne pouvaient décidément pas se laisser ridiculiser par un mini monstre ! Et puis, il faisait noir, on ne le voyait pas...ce serait donc plus facile..même si Yuki l'imaginait très bien dans sa tête...erk ! Non...ne pas y penser, ne pas y penser ! Quoi ? Il était sur la nuque de l'autre ? Une occasion inespérée qui ne se représenterait peut-être plus ! Yuki ne réfléchit pas davantage et se saisit du premier objet qui lui passa sous la main, un petit balais, pour ensuite frapper avec force sur la nuque du pauvre Sushi.

"Meurs ! Meurs !"

Il frappa plusieurs fois avec le revers du balais, se fichant bien de faire mal à son camarade, du moins il n'y pensait pas du tout à cet instant. Il voulait juste tuer ce monstre une bonne fois pour toutes ! Le seul problème était qu'il n'y voyait rien...il ne pouvait donc pas être sûr qu'il était mort...Mais son camarade le sentirait, non ? A moins que le monstre se soit enfui. Il n'osait même pas imaginer ce qui se passerait s'il s'était réfugié sous le col de l'autre élève...
Reprenant ses esprits, Yuki arrêta enfin de frapper le pauvre Sushi et reposa le balais sur l'étagère. Tout du moins, il crut l'avoir reposé...car à peine une seconde plus tard, l'objet tomba...sur sa tête ! Yuki porta ses mains à son crâne en marmonnant des paroles incompréhensibles avant de se reprendre. Ce n'était pas le moment !

"Euh...Excuse-moi...j'espère que je ne t'ai pas fait trop mal...mais je n'avais pas le choix ! Rassure-moi...le monstre ne bouge plus, hein ?"

Et...Et si ce monstre avait une famille ? Et si cette famille allait leur sauter dessus pour venger la mort de leur papa ? Ou de leur maman...enfin peu importe ! Ce serait le drame !

[n'importe quoi xDDD]

Le monstre qui avait atterrit sur la tête de Tetsushi le fit paniquer, ce dernier se réfugiant contre Yuki pour qu’il l’aide. Si le populaire avait pensé que son camarade l’aiderait de cette manière, il aurait peut-être tenté de se débrouiller tout seul. Ne voulant pas que le monstre revienne sur lui, Yuki plaqua Tetsu contre des étagères, le plus loin possible de lui. Le garçon étouffa un « Ouch » en sentant les étagères dans son dos, se suivant d’un « Aïeuuuuh » quand un objet lui tomba sur la tête suite au choc contre les étagères. Il avait vraiment la poisse aujourd’hui ou quoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait au bon Dieu pour mériter tout ça… Tetsu ne sentant plus le monstre sous la douleur des coups qu’il venait de prendre se calma et se présenta avant de hurler à nouveau en sentant les petites pattes velues parcourir son cou. N’en pouvant plus de la situation, il s’était affalé sur Yuki, celui-ci protestant de toutes ses forces qu’il voulait que le populaire reste éloigné de lui. Tetsu était à moitié dans les vapes, et ce qu’allait faire Yuki n’allait pas l’aider à aller vraiment mieux. Lâchant dans un souffle que le monstre était dans son coup, le garçon sentit alors son camarade se saisir d’un objet avec lequel il tapait fortement la nuque du garçon. On aurait dit comme un revers de balais… Tetsu entendait Yuki crier « meurs », mais avait l’impression que cette voix était très lointaine, comme s’il était dans un grand champ de pâquerette et que Yuki courait vers lui au ralenti alors qu’une grande distance les séparait. Après un moment, les coups sur la nuque de Tetsu cessèrent, Yuki reposant le balais sur une des étagères, mais l’ayant mal mit, il retomba sur la tête de ce dernier, le garçon portant ses mains à son crâne, marmonnant des paroles incompréhensibles. Après un instant, il se reprit, parlant à Tetsu qui était toujours à moitié dans les pommes. Toujours cette voix lointaine qui lui parvenait au loin. Etait-il au paradis ? Il entendit les excuses de Yuki, avant de l’entendre demander si le monstre bougeait encore ou pas. Le populaire redressa doucement la tête, sentant une forte douleur dans son cou. Il posa ses mains sur les épaules de Yuki pour se redresser un peu et le regarda avec un air un peu étrange. On aurait dit qu’il venait de fumer quelque chose d pas très net… Un sourire bizarre se dessina sur ses lèvres, le populaire prenant la parole d’une voix un peu faible étant donné son état presque second.

« Yuki… On est au paradis hein ? Je me sens comme flotté dans les airs… »

Il regarda vers son épaule sentant comme un petit truc lui marcher dessus. Le monstre n’était pas totalement mort. D’un coup rapide, Tetsu aplatit sa main sur le monstre pour l’achever, faisant une grosse tâche sur sa belle chemise. Après, il commença à approcher son visage de Yuki, lui murmurant qu’il en avait fini avec le monstre et qu’il ne viendrait plus les déranger… Il avait vraiment prit un sale coup sur la tête (et dans le cou). Il se mit à serrer Yuki dans ses bras, posant son visage dans le cou de ce dernier.

« Ne pleure plus jolie princesse, je te protègerais contre tous les monstres qui viendront pour t’enlever à moi. Nous serons ensemble jusqu’à la fin des temps. Et quand le vil qui nous a enfermé dans ce placard repointera le bout de son nez, crois-moi qu’il n’en ressortira pas en bon état. Quand nous serons sortis, je t’emmènerais en balade sur mon beau et blanc destrier. Qu’en dis-tu princesse de mon cœur ? »

Tetsu était littéralement en train de partir dans un trip des plus étranges. Heureusement, ou du moins le Tetsu intérieur l’espérait, qu’il n’y avait pas de caméra et de micros cachés dans ce placard… Toujours à fond dedans, le populaire commença à déposer des petits bisous dans le cou de son compagnon, croyant réellement qu’il s’agissait de la princesse de ses rêves. Après un instant il se redressa, prenant le visage de Yuki entre ses mains, s’approchant dangereusement des lèvres de ce dernier.

« Ma princesse, si tu savais à quel point je suis heureux quand je suis près de toi… J’ai vraiment envie de t’embrasser… M’accorderais-tu le droit de déposer mes lèvres sur les tiennes ? »

Il continuait toujours de se rapprocher, voyant devant lui une belle princesse au long cheveux dorés, retombant sur ses épaules un peu dénudées grâce à sa longue robe blanche qui retombait avec grâce à ses pieds…


[Si toi c'est n'importe quoi je sais pas ce que c'est moi oO XDDD Si ça te convient pas dis-le moi! =O]

Alors que le monstre était en train de faire une promenade dans le cou de Tetsushi, Yuki essayait de le tuer du mieux qu’il pouvait en frappant la nuque du populaire avec un balai. Ces coups ne firent qu’empirer la situation, Tetsushi n’étant plus tout à fait dans tous ces états après ses chocs plus ou moins violent. Après un moment, Yuki s’arrêta de frapper son camarade, le regardant d’un air un peu ahuri, ne comprenant vraiment pas pourquoi il racontait de telles choses. Le populaire se donna un coup sur l’épaule pour tuer le monstre qui avait décidé d’explorer un peu plus que le cou du garçon. Au moins, ils seraient tranquilles maintenant, ou pas… Tetsu, toujours sonné se rapprocha de Yuki, lui déposant des baisers dans le cou, lui tenant des propos complètement dénués de sens, appelant même son camarade « princesse ». Après un petit moment, Yuki finit par dire qu’il fallait que Tetsu arrête, qu’il n’était pas sa princesse. Mais ses paroles ne tirèrent pas le populaire de son délire. Ensuite, l’étudiant commença à se rapprocher du visage de Yuki, étant prêt pour l’embrasser langoureusement. Mais le compagnon de Tetsu le repoussa doucement cette fois en plaquant ses mains sur le torse du populaire, lui disant encore d’arrêter, que ce n’était pas drôle et qu’il fallait qu’il reprenne ses esprits. Tetsushi riait d’un air un peu bizarre. On aurait vraiment dit qu’il avait fumé quelque chose de pas net, mais il n’en était rien en fin de compte. C’était juste le coup qu’il avait reçu sur la tête ajoutés aux chocs reçus sur sa nuque. Il essaya de forcer un peu pour se rapprocher du visage de son compagnon, mais il fut stoppé par deux bonnes grosses gifles sur ses joues. Tetsu était encore un peu sonné, mais il commençait à reprendre peu à peu ses esprits, entendant la voix de Yuki, toujours de loi, lui dire qu’il fallait qu’il se réveille, pour sortir de là avant de servir comme nourriture pour d’autres monstres. En entendant cette allusion affreuse, Tetsu eut un gros frisson qui le réveilla totalement. Il s’imaginait avec plein de bestioles sur lui en train de rire de façon diabolique, des couverts dans les pattes. Il fit grincer ses dents à cause de cette pensée et se retint de crier à nouveau. Le populaire ne réussit pas à parler tout de suite, trop occupé à s’imaginer une armée de monstres le saucissonnant. Il sentit Yuki tendre un bras pour essayer de trouver quelque chose sur les étagères derrière Tetsu. Il semblait fouiller un peu à l’aveuglette, et finalement, il fit tomber quelque chose dans un bruit sourd, laissant échappé un cri de douleur sous le choc. Ca lui été tombé dessus ? En tout cas, une chose était sûre, il était en train de s’écrouler sur le populaire, disant faiblement qu’il avait mal et qu’il faisait tout noir. Tetsu eut juste le temps de rattraper Yuki qui tombait en le prenant dans ses bras. Heureusement qu’il avait reprit ses esprits, sinon cette situation aurait pu très mal tourner. Tetsu, enfin conscient, prit alors la parole.

« Hé ! Yuki ! Ca va ? Y’a un truc qui t’est tombé dessus ? Hey réponds ! »

Il redressa Yuki en le soulevant un peu, le secouant un peu. Il semblait… Evanoui. Quelle chance ! Tetsu soupira, se demandant comment il allait pouvoir faire pour le faire revenir à lui et aussi pour sortir d’ici. Ca faisait déjà un bon moment qu’ils étaient là… Manque de chance, Tetsu avait oublié de prendre son téléphone portable… En même temps, il se voyait mal appeler une de ses groupies pour lui demander de le sortir de là… Impossible, ils fallaient qu’ils se débrouillent tous seuls. Bon… Il ne pouvait pas lâcher Yuki, sinon il tomberait sur le sol. Tetsu pouvait essayer de s’en servir de bélier pour ouvrir la porte peut-être… Il était inconscient de toute façon… M’enfin il ne pensait pas être assez fort pour pouvoir faire sauter un cadenas juste avec un bélier humain. Surtout qu’il n’avait assez de place pour prendre de l’élan… Non, il fallait qu’ils soient deux pour ouvrir la porte ça serait vraiment plus simple. Le réveiller… Il serra Yuki contre lui, passant juste un bras dans son dos pour le retenir. Avec son autre main, il fit des petites chatouilles dans le cou du garçon pour lui faire croire que c’était un monstre qui lui marchait dessus. Mais ça n’avait pas l’air de beaucoup marcher. Le bouche-à-bouche ? Mouais… Il avait pour principe d’embrasser quelqu’un que s’il était sûr d’avoir des sentiments pour cette personne, et surtout s’il voulait d’une relation sérieuse avec. Mais pouvait-on vraiment dire qu’il s’agissait d’un baiser ? C’était censé être un geste de secours… Mais est-ce que ça allait vraiment le sortir de son inconscience ? D’ailleurs, en y repensant, le populaire n’avait jamais fait de bouche à bouche… Fallait-il s’y prendre comme quand on embrassait ? Après tout, il ne risquait rien… Yuki était inconscient, il fallait bien essayer de le réveiller. Il prit une grosse inspiration en déglutissant bruyamment, puis, passant une main derrière la tête de son camarade, il releva son menton et posa ses lèvres sur celles de Yuki, l’embrassant littéralement. Il se sentait un peu bête de faire ça pour réveiller quelqu’un inconscient, mais qui ne tente rien n’a rien…

Yuki qui semblait s’être prit un truc assez lourd sur la tête en essayant de trouver quelqu chose, venait de s’évanouir, tombant littéralement dans les bras de Tetsushi, qui n’avait pas vraiment d’autres choix que de le rattraper. Le populaire essayer de secouer l’inconscient, mais ça n’avait pas l’air de le faire se réveiller. Il lui criait presque dans les oreilles, mais même ça, ça n’avait pas l’air de l’atteindre dans son inconscience. Tetsu commençait limite à se demander si Yuki n’était pas tombé dans le coma, comme on voyait dans les séries médicales… Il était vraiment embêté par cette situation, et surtout, il ne savait pas vraiment comment faire pour se sortir de là et pour réveiller son camarade. Et s’il était mort ? Tetsu avait regardé un moment l’ombre de Yuki qui se dessinait dans le placard, s’imaginant avec un cadavre dans les bras. Il sentit un long frisson le parcourir, ayant limite envie de lâcher Yuki. Mais il se reprit, se disant qu’il allait quand même essayer de trouver un moyen de le réveiller. Aucunes solutions ne venant à l’esprit du populaire, il continua à fouiller dans son cerveau. L’idée d’essayer une sorte de bouche à bouche à Yuki était venue comme éclairer ce placard à balai. Tetsu n’avait pas pour habitude d’embrasser des inconnus, préférant donner ses lèvres à la personne qui avait été choisie par son cœur et ses sentiments, mais il fallait qu’il essaie quand même cette idée. Au pire, Yuki ne se réveillerait pas et ce baiser tomberait dans l’oubli, ou bien il se réveillerait en collant une baffe à Tetsu pour avoir osé l’embrasser alors qu’il était inconscient. Mais le devoir de peut-être sauver une vie passait avant tout. Tetsushi embrassa alors Yuki, assez tendrement, comme il savait si bien le faire. Après quelques secondes, le populaire détacha ses lèvres de celles de son compagnon d’infortune, essayant de chasser de son esprit le fait qu’il avait embrassé un parfait inconnu, ou du moins un presque parfait inconnu. Il connaissait quand même le prénom du garçon qu’il avait embrassé. Tetsu n’avait pas remarqué que ce baiser avait réveillé Yuki, et encore moins que ce dernier le regardait avec des grands yeux, car il avait, comme pour tous les baisers qu’il avait donné, fermé les yeux. Le populaire lâcha un léger soupir, ça avait quand même été comme une épreuve pour lui. Mais il fut coupé par Yuki qui le repoussa assez violemment, encore une fois, contre les étagères. Même si cette fois, rien ne tomba, heureusement. Il ouvrit de grands yeux, très surprit que son baiser ait réussi à réveiller Yuki. Ce dernier se mit alors à limite crier sur le pauvre Tetsushi, lui demandant ce qu’il lui avait prit de faire ça, qu’il n’était pas un prince et que lui-même n’était pas une princesse, qu’il fallait qu’il se le mette dans le crâne une bonne fois pour toute. Qu’est-ce qu’il racontait ? Prince, princesse ? Tetsu ouvrit la bouche pour répondre, ses sourcils haussés sous l’incompréhension de ce que racontait Yuki.

« Euuuuh, je crois que tu t’es vraiment reçu un sale truc sur la tête… Je vois pas du tout pourquoi tu me parles de prince et de princesse… T’es pas en train d’halluciner par hasard ? Et je tiens à m’excuser pour le baiser que je viens de te faire, mais j’avais rien d’autre qui me passait par la tête pour essayer de te réveiller. Mais comme ça je saurais que la prochaine fois que tu tombes inconscient dans mes bras, je devrais tout faire sauf t’embrasser pour que tu te réveilles. »

Il était vraiment décontenancé par le ton qu’avait prit Yuki. Il lui reprochait de l’avoir aider à se réveiller ? Il était vraiment culoté… Heureusement que Tetsu n’était pas de nature à s’énerver pour si peu. Le populaire vit son camarade se frotter avec vigueur son visage. Il devait sans doute essayer d’effacer ce baiser qu’il n’avait pas voulu. Tetsushi aurait bien fait pareil, mais lui ne regrettait pas vraiment ce baiser, rien que pour le fait que cela avait permit à Yuki de retrouver connaissance. Le populaire observa Yuki qui se frottait ensuite le derrière de la tête et qui s’était baissé pour ramasser quelque chose qu’il avait jeté du mieux qu’il pouvait contre la porte du placard qui les retenaient tous deux prisonniers. Ce geste fut vint, ce qui énerva encore plus Yuki qui criait encore plus contre le pauvre Tetsushi, lui disant que s’il le touchait encore, il crierait au pervers. Le populaire avait bien envie de lui en collé une pour qu’il arrête de crier comme ça. Ils ne sortiraient pas plus vite en s’énervant de cette manière. Tetsushi se retint et évita de toucher Yuki, essayant de prendre une voix pleine d’assurance.

« Je crois qu’il serait mieux que tu arrêtes de t’énerver comme ça tu crois pas ? Tes cris ne feront pas ouvrir la porte plus vite. Et si tu tiens à ce que je ne te touches plus, je ne le ferais plus. Mais je dois te dire que je ne regrette pas ce baiser, car il a permit de te sortir de ton état d’inconscience. Tu peux m’en vouloir autant que tu veux, je ne prends pas cet acte comme une mauvaise chose. »

Finalement, Yuki finit par pousser un long et profond soupir et il s’adossa contre la porte. Il s’excusa alors, ne sachant pas vraiment pourquoi il s’était énervé comme ça, avouant qu’il devait sans doute être un peu claustrophobe. Tetsu poussa lui aussi un soupir et reprit la parole, voyant que Yuki semblait enfin calmé.

« Bon eh bien, je pense que nous devrions essayer de trouver une solution calmement pour essayer de nous sortir de là… Je n’aime pas vraiment le fait de devoir subir une autre de tes crises de claustrophobie si jamais je dois t’embrasser de nouveau pour te sortir d’une éventuelle inconscience. »

Le populaire plaqua ses mains contre la porte, prenant bien soin de ne pas toucher Yuki, pour essayer de trouver une faille dans la porte.

C’était vraiment une situation inconfortable. Yuki s’était laissé glisser contre la porte du placard, pour laisser Tetsushi essayer de trouver une faille pour qu’ils sortent de là. Ca ne pouvait plus durer… Enfin, le populaire pourrait encore résister un moment, mais Yuki semblait vraiment être à bout, même s’il essayait de le démentir en disant qu’il allait faire de son mieux pour ne pas s’énerver de nouveau. Il demanda ensuite à son compagnon d’infortune s’il trouvait quelque chose sur la porte. Il avait comme sentit un endroit qui semblait moins épais que le reste de la porte. Il avait commencé à gratter un peu avec le peu d’ongle qu’il avait, mais c’était loin d’être pratique. Il fallait trouver un truc qui serait plus adéquat pour essayer de percer un trou là dedans. Il essayait de chercher ce qui pourrait l’aider, mais comme il était dans le noir, il ne savait pas vraiment ce qu’il y avait de posé sur les étagères, et il n’avait pas trop envie de se risquer à fouiller, de peur qu’un objet retombe encore sur la tête de l’un des deux garçons enfermés dans le placard. Alors que Yuki se plaignait en disant qu’il en avait marre et qu’il ne comprenait pas pourquoi on leur avait fait ça car lui n’avait pas d’ennemis à sa connaissance. Il demanda au populaire si c’était son cas aussi. Celui-ci qui était un peu perdu dans ses pensées à chercher un objet qui pourrait l’aider à percer un trou dans la porte, mit un moment à répondre à la question de Yuki. Il se mit à réfléchir encore un peu… Maintenant que Yuki y faisait allusion, il y avait sûrement quelqu’un qui en voulait au populaire… Tiens ! Et si c’était ce garçon… Sa copine l’avait quitté en apprenant que Tetsushi était célibataire et elle avait tenté sa chance avec ce dernier. Il devait être jaloux et extrêmement en colère contre Tetsu qui lui avait comme qui dirait « enlevé » sa chérie. Mais c’était quand même pas sa faute s’il avait autant de succès avec les filles ! Il soupira, les mains posées contre la porte, et son front se posant doucement entre ses mains. Il était juste au dessus de Yuki et le regardait alors qu’il prit la parole pour lui répondre.

« Maintenant que tu le dis… Il y a sûrement ce garçon… Sa copine l’avait quitté pour essayer de sortir avec moi… Il ne s’en est sûrement pas remit et a encore une dent contre moi… »

Tetsu ferma les yeux et se redressa, s’adossant contre les étagères, faisant attention de ne pas taper trop dort sur celles-ci pour que rien ne lui tombe dessus. Il entendit Yuki soupirer, et lui essayait toujours de chercher ce qui pourrait l’aider à ouvrir cette fichue porte. Soudain, il eut un tilt ! Sa ceinture ! Il pourrait essayer de gratter la porte avec sa ceinture ! Mais il n’eut pas le temps de mettre son plan à exécution, car Yuki venait de se relever vraiment brusquement et rapidement, ce qui fit que le sommet du crâne de Yuki entra en contact violemment avec le menton de Tetsu qui plissa fortement les yeux sous la douleur. Le choc avait fait qu’il s’était mordu la langue, et qu’il avait dû vraiment bien se la mordre parce qu’il sentait le goût du sang se répandre dans sa bouche. Il avait les larmes aux yeux et étouffa un « aïe » alors que Yuki ne se retenait pas pour le dire, se frottant la tête. Tetsu tirait la langue pour ne pas avoir le goût de sang dans la bouche, mais il la rentra bien vite en entendant le cri de Yuki… Un monstre encore ! Pourquoi fallait-il qu’une famille de monstre ait établi son campement ici ? Pourquoi le concierge n’était-il pas foutu de faire correctement le ménage en chassant les araignées ? Tetsushi allait en toucher deux mots au concerné ! Ne pouvant pas crier à cause de sa langue, il serra fort ses poings, sautillant presque sur place pour essayer de chasser l’idée qu’il y avait encore un monstre. Il était sur Yuki, mais il pouvait toujours prendre une perche et faire du saut en hauteur pour se réfugier dans la chemise de Tetsu. Cette idée le fit frissonner et sautiller de plus belle. Son camarade, quant à lui, était en train de gigoter dans tous les sens, ses mains atterrissant sur les fesses de Tetsu qui s’arrêta net de sautiller. Il essayait de profiter de la situation ou quoi ? Tetsu sentit ses joues rougir un peu, oubliant un instant qu’il y avait un monstre, mais Yuki retira ses mains pour jeter sa chemise au sol avant de sauter dessus comme un fou. Y’avait-il vraiment un monstre ou essayait-il de faire du charme à Tetsu ? En tout cas, Yuki avait l’air convaincu que c’était une invasion… Après tout, Yuki avait sûrement eu une araignée dans le cou… Tetsushi se mit à écraser vivement la chemise de Yuki avec lui, avant de s’arrêter. Elle devait bien être morte maintenant. Reprenant ses esprits, il repensa à la porte. Il retira doucement sa ceinture, se rapprochant de Yuki qui était contre la porte. Il passa ses mains derrière le dos de son camarade, espérant que celui-ci n’allait pas encore croire qu’il tentait quoi que ce soit, bien que cela pouvait quand même porter fortement à confusion. N’arrivant pas à retrouver l’endroit sensible de la porte, il se colla un peu plus contre Yuki passant sa tête par-dessus l’épaule de son camarade, essayant de retrouver l’endroit avec ses mains pour gratter avec sa ceinture. Il finit par lâcher quelques paroles pendant sa recherche.

« Désolé, mais j’essaie de retrouver l’endroit sensible… »

Décidément, ses paroles et ses gestes devaient vraiment porter à confusion, mais pour le populaire, il ne faisait rien de déplacé.

Tout allait vraiment de mal en pis depuis qu'ils étaient enfermés dans ce maudit placard ! Tout d'abord, l'attaque du premier monstre, oui le premier, car il y en aurait bientôt un autre...ensuite le coup sur la tête, l'évanouissement, le baiser...Yuki s'empêchait presque vainement d'y repenser et pourtant ça l'obsédait depuis tout à l'heure ! Pourquoi Tetsushi avait-il choisi cette solution-là ? Il savait très bien que ça ne servait à rien de trop y penser, son camarade devait déjà avoir oublié, il devait avoir fait ça sans réfléchir et ce devait être un geste sans grande importance pour lui. Mais aux yeux de Yuki, un baiser était toujours important...il n'embrassait pas n'importe qui, n'importe quand...Il poussa un soupir, totalement désespéré. Il voulait seulement sortir de là et reprendre le cours normal de sa petite vie !

Il s'était donc laissé aller contre la porte tandis que son camarade cherchait il ne savait quoi pour l'ouvrir. Jusqu'au moment où le pauvre Yuki sentit clairement un autre monstre se promener tranquillement dans son cou, menaçant de s'introduire sous sa chemise à tout moment. Ne réfléchissant même plus, il s'était brusquement redressé en criant, heurtant ainsi le menton du pauvre Sushi. Encore un coup sur la tête...au point où il en était...il n'était plus à un coup près...Et comme si ça n'avait pas suffi, il avait malencontreusement touché les fesses de Sushi, de très jolies fesses ceci dit en passant...(:p)
Mais il n'y fit même pas attention, trop paniqué pour ça et se débarrassa de sa chemise qu'il jeta par terre avant de sauter dessus. Rapidement, son camarade le rejoignit et lui prêta main forte pour venir à bout de cet affreux monstre. C'était vraiment une scène totalement surréaliste...

Bon...le monstre devait être mort maintenant...Yuki parvint donc enfin à se calmer en inspirant et en expirant profondément plusieurs fois. Quel idiot il avait été...se laisser aller de cette façon ! Cela ne lui ressemblait pourtant pas. Comme quoi, d'autres traits de notre personnalité se réveillaient quand on se retrouvait dans une situation jusque-là inconnue...
Soudain, il sentit Sushi tout contre lui, le plaquant presque contre la porte. Il pouvait sentir son souffle chaud sur sa peau...Mais que diable faisait-il ? La réponse ne se fit pas attendre, mais Yuki eut un peu de mal à croire que son camarade agissait ainsi uniquement pour chercher une faille dans la porte. D'ailleurs, n'avait-il pas parlé de "point sensible" ? Yuki se mit à rougir violemment et fut bien heureux qu'ils n'y voyaient quasiment rien dans ce fichu placard...Il avait chaud...le contact du corps de son camarade contre le sien lui faisait un certain effet, il ne pouvait pas le nier. De plus, il était torse nu à présent et sa chemise était bonne à jeter. Il était hors de question qu'il la remette !

"Tetsushi...arrête...arrête ça tout de suite."

Et bien quoi ! Il y avait d'autres moyens d'examiner cette fichue porte ! Il aurait au moins pu demander à Yuki de se décaler un peu, de se baisser ou quelque chose ! Pas simplement venir se coller à lui comme ça ! Les cheveux de son camarade lui chatouillaient le cou, ce qui le fit frissonner. Qu'il arrête, qu'il arrête tout de suite ! Rouge comme une pivoine, Yuki n'osait plus bouger de peur de faire une bêtise qu'il regretterait toute sa vie. En même temps...s'ils venaient à mourir ici...autant profiter de leurs derniers instants sur terre, non ? Oui bon, son imagination s'égarait un peu trop, là ! Ils n'allaient pas mourir et ils allaient sortir de là indemnes, enfin...si on ne considérait pas le fait que la pauvre chemise de Yuki était, elle, belle et bien morte. Kaputt.

C'était trop ! Le Sushi ne s'était toujours pas décalé et se collait toujours contre le pauvre Yuki-qui-couine ! Ce dernier entreprit donc de le repousser tout doucement, il lui avait fait assez mal comme ça et la violence ne résolvait rien, il le savait bien. Il plaqua donc, comme la dernière fois, ses deux mains sur le torse de son camarade afin de le repousser gentiment, mais il s'arrêta soudain, envahi par une terrible et agréable chaleur en même temps. Son coeur s'était mis à battre plus fort, sa respiration était devenue légèrement haletante...Et avant même qu'il n'ait eu le temps de réfléchir ou même de se rendre compte de ce qu'il faisait, il était en train d'embrasser furieusement son camarade. Oui, furieusement. Passionnément. Fougueusement. Tout ce qu'on voulait. Le fait était qu'il avait poussé Tetsushi contre les étagères, qu'il avait passé ses bras autour de son cou et qu'il s'était littéralement jeté sur ses lèvres pour les dévorer.

Le baiser dura quelques secondes, de longues secondes avant que Yuki ne reprenne ses esprits et ne lâche le jeune homme presque trop brusquement. Que venait-il donc de faire ? Qu'est-ce qui lui avait pris ?? Il ne savait même pas à quoi ressemblait ce type ! Il ne le connaissait même pas ! C'était à cause de la situation dans laquelle ils se trouvaient, seulement à cause de la situation...n'importe qui aurait craqué devant une telle proximité...
Yuki était plus rouge que jamais et se sentait vraiment très embarrassé. Il aurait voulu disparaître au fond d'un trou à cet instant tant il avait honte de son geste. Et en même temps, ce baiser avait été agréable, très agréable même...Non ! Il ne devait plus y penser !

"Je...Désolé...Je ne sais pas...ce qui m'a pris...je..."

Il fut incapable de continuer, de toute façon il ne savait même pas lui-même ce qu'il pourrait bien dire pour excuser son geste. Il tentait de se rassurer en se disant qu'une fois sortis de là, ils ne se reverraient plus...D'ailleurs il avait déjà dans la tête l'idée de laisser Tetsushi sortir avant lui et de lui accorder plusieurs minutes avant de sortir à son tour. De cette façon, ils ne se verraient pas et retourneraient tranquillement à leur vie respective...

[mouhahaha, tu l'as bien cherché, mon Sushi :p]

Tetsushi avait enfin trouvé un moyen pour essayer de gratter là où il sentait comme une faille sur la porte du placard à balais. Ne pensant pas à mal, il s’était donc rapproché de Yuki, jusqu’à le coller afin d’être un peu mieux placé pour gratter la porte. Il commença alors à s’affairer avec son amie la porte, ne sentant pas que cette position gênait Yuki, ou du moins, cette position le gênant pas, il pensait que c’était également le cas pour son camarade. En tout cas, Tetsushi allait vite voir que Yuki était plus que mal à l’aise à cause de cette soudaine proximité, car déjà celui-ci priait Tetsushi d’arrêter immédiatement ce qu’il faisait. Le populaire qui ne comprenait pas pourquoi il lui disait ça demanda alors des explications.

« Ben tu veux sortir d’ici ou pas ? J’essaie de faire un trou dans la porte, mais t’es devant alors c’est pas simple tu vois… »

Plus il parlait, plus il se collait sans vraiment s’en rendre compte. Bon c’est vrai qu’il aurait pu tout simplement demander à Yuki de se décaler un peu, mais il fonçait comme souvent tête baissée, sans vraiment réfléchir à une autre solution. Mais Yuki ne bougeait pas, alors Tetsushi pensait que ça ne le dérangeait pas de se retrouver dans cette situation. Un moment passa donc, Tetsushi grattant du mieux qu’il pouvait la porte avec sa ceinture, le tout en étant bien collé contre Yuki. Enfin jusqu’à ce que ce dernier entreprenne de repousser doucement le populaire qui se demandait ce qu’il faisait. Il commença alors à prendre la parole.

« Qu’est-ce que tu fais ? Yuki… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà, il sentait les lèvres de son camarade posées sur les siennes, entreprenant alors un baiser vraiment fougueux, voire passionné. Tetsushi était collé contre les étagères, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait. Il avait les yeux grands ouverts sous la surprise, sentant les bras de son camarade autour de son cou. La folie s’était emparée du pauvre compagnon d’infortune de Tetsushi ? Qu’est-ce qui lui arrivait ? Ce baiser, beaucoup plus long que le premier, avait vraiment surprit le populaire, qui s’était préparé à presque toutes les éventualités, mais pas à celle-là. Yuki finit par stopper le baiser et il lâcha un peu brusquement Tetsu qui le regardait toujours avec des yeux de merlan frit. Yuki bégaya alors ensuite des excuses. Il ne savait pas ce qu’il lui avait prit ? Vraiment ? Le populaire se mit un moment à réfléchir. Etait-ce encore le coup qu’il avait reçu sur la tête qui avait eu comme un effet secondaire ? Tetsushi s’approcha alors encore une fois de Yuki lui chuchotant à l’oreille en même temps qu’il lui tapotait l’épaule.

« C’est pas grave Yuki. Je comprends que tu ais fait ça… Le choc de tout à l’heure doit encore résonner dans ta tête et il te fait agir de façon étrange. Mais ne vient pas me dire ensuite que si je te touche tu cries au pervers. Parce que de nous deux, je pense que c’est quand même toi qui est le plus à même d’être appelé comme ça. »

Il serra Yuki contre lui, histoire de l’empêcher de bouger davantage. Il n’arriverait jamais à faire un trou dans la porte si son camarade ne cessait de lui sauter dessus à tout moment. Au moins de cette façon, il ne lui sauterait pas au cou, car Tetsushi essayait au mieux de bloquer les bras de Yuki derrière le dos de celui-ci. Avec un bras autour de son compagnon, il se mit à gratter avec l’autre la porte avec une certaine frénésie. Ses mouvements faisaient bouger tout le reste de son corps qui du coup, frottait contre le torse et le dos nu de Yuki. Tetsushi se mit à rougir un peu. Il avait déjà eu une relation avec un homme. Relation qu’il avait trouvé très intéressante… Mais pourquoi la chaleur qui émanait du corps de Yuki l’atteignait maintenant ? Il fallait résister et continuer à gratter la porte. Après un instant, le populaire ne put s’empêcher de glisser une petite remarque à son camarade.

« Ta peau est vraiment douce… Ca me donne vraiment envie de t’embrasser à mon tour… Excuses-moi… »

Il plaqua sa main avec la ceinture contre la porte, posant sa tête sur l’épaule de Yuki. Pourquoi fallait-il que Tetsushi soit si franc ? Enfin après tout, autant avouer à son camarade ce qu’il ressentait parce qu’il l’aurait sûrement remarqué. Que devait-il faire ? Se laisser aller ou essayer malgré tout de gratter la porte ?

Ce baiser volé n’avait pas vraiment déplu à Tetsushi, mais il n’avait pas tellement pu en profiter étant resté, pendant la courte durée de ce baiser, un peu surprit de ce qu’il se passait. Le populaire avait ensuite mit ça sur le compte du coup que Yuki avait reçu sur la tête quelques instants auparavant. Mais ce dernier démentit aussitôt, sur un ton qui était un peu furieux. Tetsushi avait dit ça sans vraiment le vouloir à vrai dire. Il avait peut-être espéré justement que Yuki démente cette pensée… Il sentait que la chaleur se faisait de plus en plus pesante à chaque instant qui passait, son souffle prenant un rythme un peu plus saccadé. Il fallait vraiment sortir au plus vite avant que la situation devienne vraiment critique. Le populaire s’était donc pour cela recollé contre Yuki essayant de gratter à nouveau la porte. Il tenait son camarade de façon à ce qu’il ne bouge plus, pour éviter qu’il l’embrasse à nouveau sans prévenir. Cela avait été sûrement une très mauvaise idée. En grattant la porte, il faisait se frotter leur deux corps, Tetsushi ressentant de plus en plus la chaleur qui émanait du corps de Yuki, cette chaleur qui semblait l’appeler… Le populaire ne put alors pas s’empêcher de dire que la peau douce de Yuki lui donnait fortement envie de l’embrasser. Tetsu ne put s’empêcher de sentir malgré lui la bosse présente sous le pantalon de son camarade, ce qui ne fit qu’accroitre ses pulsions qu’il avait de plus en plus de mal à contenir. Il ne put inévitablement pas retenir le fait que son pantalon formait lui aussi une bosse. C’était gênant, mais qui aurait pu retenir ce genre de pulsions dans une telle situation ? Le populaire s’en voulait un peu d’agir de la sorte, lui qui n’embrassait jamais personne sans vraiment être sûr de l’aimer profondément… Yuki prit la parole alors pour dire à Tetsu d’arrêter de se frotter contre lui, lui demandant s’il était vraiment conscient de ce qu’il faisait, que c’était un appel au viol. Il avoua alors qu’il aimait les garçons et que le coup d’avant n’avait rien avoir avec ça. Il avait dis tout cela en criant presque, plongeant Tetsushi entre remords et envie. Le populaire posa son front sur l’épaule de Yuki, une main plaquée contre la porte, se mettant à parler tout doucement.

« Désolé, mais j’arrive pas à me retenir c’est vraiment plus fort que moi… Ne m’en veux pas d’accord ? Je crois que je l’avais remarqué dans ton baiser que tu aimais les hommes… Je dois t’avouer que pour moi c’est un peu la même chose… »

Yuki s’était alors mit à se frotter un peu contre Tetsushi, déposant un baiser dans le cou du populaire avant de chercher ses lèvres pour l’embrasser encore une fois. Pourquoi fallait-il qu’il en ait autant envie ? Tetsushi prolongea le baiser, faisant glisser tendrement sa langue sur celle de Yuki, mettant une main dans le dos de celui-ci pour le rapprocher toujours plus de son corps en presque ébullition. Il plaqua ensuite Yuki contre la porte du placard, l’empêchant ainsi de fuir, même s’il sentait qu’il n’en avait pas vraiment l’intention. Il commença alors à caresser les cheveux courts du garçon, déposant des baisers le long de son cou si doux. De son autre main, il commença à parcourir le dos de son camarade, passant ensuite sur son torse, sa bouche revenant se poser contre celle de Yuki. Il s’arrêtant un moment, essayant de lutter contre ses pulsions qui prenaient vraiment trop le dessus. Détachant à nouveau leurs lèvres, Tetsushi finit par lâcher dans un souffle saccadé quelques paroles.

« Espérons que personne ne décide d’ouvrir la porte… Si tu veux que je m’arrête dis le moi… J’essaierai de contrôler mes pulsions… Mais j’ai vraiment envie de toi… »

Il s’arrêta de parler sur ces mots vraiment très suggestifs, ne bougeant plus vraiment. Qu’est-ce qu’il lui prenait… C’était vraiment pas son genre pourtant… Pour quel genre de personne il allait passer aux de Yuki ? Décidément, s’il avait su que cette journée allait tournée ainsi, il se serait peut-être pas levé… Malgré tout, il ne regrettait vraiment pas ce qui était en train de se passer en ce moment… Il reprit une dernière fois la parole avant de se saisir à nouveaux des lèvres de son camarade.

« Désolé vraiment… »

Il s’abandonna encore une fois dans un baiser langoureux, ses mains ne cessant pas de caresser la peau douce du dos de son camarade.


[Avant que ça parte trop en cacahuètes j'ai préféré modifier un peu le titre du topic XD On sait jamais ce qui peut arriver avec toi =O]

Quand on est deux dans un placard à balai, on ne peut qu’être plus ou moins collé l’un à l’autre. C’est sans doute à cause de cette trop grande proximité et à la sensation de la peau de Yuki que Tetsushi était en train de perdre le contrôle. Il essayait vraiment de lutter contre ses folles pulsions, mais il sentait que Yuki n’arrivait pas à lutter lui. Ils avaient alors commencé à se frotter l’un à l’autre, le populaire essayant de se retenir en ne brusquant pas trop les choses. Malgré tout, s’il devait se passer quoi que ce soit dans ce placard, autant que ce soit fait dans la douceur et la tendresse. Ca ne ressemblait pas à Tetsushi de se laisser aller, mais il ne serait jamais capable de brusquer qui que ce soit. Yuki avait commencé à embrasser le cou de Tetsushi avant de l’embrasser à nouveau. Ce baiser brisa la volonté du populaire qui cette fois s’abandonna dans un baiser langoureux, essayant de se coller le plus possible à Yuki. Tetsushi avait son souffle saccadé par la chaleur et le désir qui parcouraient son corps. Il ne put s’empêché d’avouer à son camarade qu’il avait envie de lui. Il sentit Yuki se figé, comme paralysé sous les mots qui venaient de sortir de la bouche de son camarade. Ce n’était pas la première fois que Tetsushi faisait l’amour avec quelqu’un, mais c’était peut-être le cas pour Yuki. Il laissa un instant le silence demeuré, Yuki prononçant alors un début de phrase qui fut coupé par un baiser de Tetsushi, accompagné de quelques caresses sur le haut de son corps. Le populaire, rompant ce baiser, finit par s’excuser pour ses actes. Il s’en voulait, mais n’arrivait pas à refouler cette profonde envie. Suite à ses excuses, Yuki posa son index sur les lèvres du populaire lui murmurant à l’oreille qu’il ne devait plus rien dire et ne pas s’excuser car il en avait aussi envie. Tetsushi ouvrit la bouche pour lécher un instant l’index de Yuki avant que celui-ci passe ses bras autour du populaire, se frottant de plus en plus, incitant Tetsushi à continuer. Yuki passa ensuite ses mains sous la chemise de son camarade, caressant son dos provoquant quelques frissons. Leurs lèvres toujours entremêlées, les mains de Yuki descendirent au niveau des fesses de Tetsushi qui décolla son camarade de la porte pour le poser contre un des côté du placard. Si jamais ils venaient à trop forcer sur la porte, celle-ci pourrait s’ouvrir, c’était donc comme une précaution. Yuki entreprit de déboutonner la chemise du populaire, pendant que celui-ci couvraient de doux baiser le cou et l’épaule de son camarade, ses mains empoignant les fesses de Yuki. Tetsushi sentit sa chemise glisser le long de son corps, capturant à nouveau les lèvres de son camarade qui explorait son torse du bout des doigts. Les mains du populaire descendirent jusqu’à la fermeture du pantalon de Yuki, l’ouvrant doucement, continuant leur baiser sensuel, plein d’envie. Tetsushi s’arrêta un dernier instant, voulant bien s’assurer malgré tout que c’était bien ce dont Yuki avait envie avant d’aller plus loin. Faisant glisser sa langue du cou jusqu’aux lèvres de Yuki, il haleta quelques paroles.

« Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Je ne vais plus pouvoir m’arrêter si je continue… »

En y pensant, ça serait vraiment des plus frustrants que de s’arrêter en si bonne (ou mauvaise) voie. Tetsushi se recula un peu, se saisissant du menton de Yuki pour l’embrasser à nouveau, ses doigts passant doucement sur les tétons de son camarade, redescendant lentement plus bas, passant une main par-dessus le pantalon de Yuki pour sentir son entrejambe. Qu’allait-il se passer une fois qu’ils seraient sortis ? Allaient-ils faire comme si de rien n’était ou alors allaient-ils tout simplement essayer d’entamer une histoire ? Tetsushi n’y songea que rapidement, caressant toujours par-dessus le pantalon de son camarade son anatomie, passant l’autre main dans les cheveux de Yuki, le tenant fermement comme pour ne pas qu’il s’échappe. En même temps, ils étaient renfermés, il ne pourrait pas partir bien loin. Mais c’était une façon pour Tetsushi de montrer qu’il suppliait presque Yuki de rester là, de continuer, de ne pas briser ce qu’il se passait à ce moment là, dans ce placard étroit et sombre.

« Je… C’est ta première fois ? »

Il n’avait pu s’empêcher de poser cette question futile, comme pour essayer de se stopper à nouveau. Si c’était vraiment la première fois de Yuki et si vraiment ce dernier voulait aller plus loin que des simples baisers, alors Tetsushi ferait de son mieux, donnant tout l’amour qu’il pouvait donner pour que malgré tout, cette première fois reste magique. Ils étaient de parfaits inconnus et pourtant, Tetsushi ne pouvait s’empêcher de se dire qu’une fois sortis, il ne pourrait pas s’empêcher de revoir Yuki.

Les ardeurs de Tetsushi avaient complètement prit le contrôle sur son esprit, le laissant s’abandonner à des actes qu’il n’aurait jamais fait en étant conscient. Ses yeux étaient brouillés par l’envie, le désir de sentir Yuki toujours plus proche de lui, leur corps se touchant avec passion, leurs baisers ne faisant qu’accentuer cette envie d’aller plus loin, toujours plus loin. La petite lumière de lucidité du populaire arrivait à refaire surface de temps en temps, mais le côté sauvage des hormones du garçon ne faisaient que reprendre le dessus. La chaleur qui émanait du corps de Yuki ne faisait qu’accroître le désir qui brûlait à l’intérieur du corps du populaire. Leurs baisers étaient de plus en plus passionnels, les faisant haletés tous les deux. Le compagnon d’infortune de Tetsu s’était montré un peu plus entreprenant qu’au départ, se mettant à se frotter de plus en plus contre le populaire, faisant se toucher par l’intermédiaire de leurs pantalons respectifs, leur intimité durcie par l’envie. Yuki finit par retirer avec délicatesse la chemise de Tetsushi après avoir parcouru son buste avec ses mains, couvrant de doux baisers le cou du garçon. Le populaire avait également entreprit de parcourir le corps de son camarade, hasardant ses mains sur les tétons de Yuki, lui faisant lâcher un soupir de contentement qui ne fit qu’augmenter le désir de Tetsushi. Il avait tellement envie qu’il se sentait mourir de plaisir. Avait-il jamais été autant prit d’une telle passion ? Il n’arrivait pas à s’en souvenir, pas à ce moment en tout cas. Se montrant lui aussi plus entreprenant, Tetsu passa une main sur le devant du pantalon de son camarade qui se mit à gémir. Comment réussir à s’arrêter après avoir entendu ce genre de gémissements qui ne demandent que plus de caresses ? Leurs lèvres encore enlacées, Yuki avait repassé une main à l’intérieur du pantalon de Tetsushi, ce dernier caressant toujours par-dessus le pantalon de son camarade son membre durci. Le populaire, dans un moment de lucidité avait demandé à son camarade si c’était sa première fois. Tout en lui caressant les fesses et en lui mordant tendrement le lobe de son oreille, Yuki lâcha un peu importe dans un soupir. Avant que leurs lèvres se rencontrent à nouveau, Tetsushi fit glisser sa langue le long du cou de Yuki.

« Je ferais en sorte que tu en gardes un bon souvenir alors… »

Le camarade du populaire se mit à ouvrir le pantalon de ce dernier, caressant d’une main timide, un peu hésitante son entrejambe, disant qu’il avait vraiment envie de continuer. Tetsushi pour montrer que Yuki ne devait pas hésiter, posa une main sur la sienne comme pour lui montrer comment faire. Voyant qu’il commençait à faire des caresses un peu plus poussées, le populaire écarta sa main, se mettant à soupirer de plaisir, parcourant toujours le corps de Yuki. Ils se caressaient mutuellement sans que leurs peaux entrent en contact. Leurs habits les entravant toujours. Yuki murmura à Tetsushi qu’il sentait bon, dans le creux de l’oreille, se mettant à glisser de plus en plus bas, suçotant avec envie les tétons du populaire qui soupirait de plus en plus. Il se laissait faire, attendant que Yuki se redresse pour entreprendre de nouvelles caresses. Ce dernier continua à descendre de plus en plus bas, descendant le pantalon de Tetsushi. Il l’aida à se débarrassé de cette entrave à un contact encore plus intense. Quand le pantalon tomba aux pieds du populaire, il amena Yuki à remonter pour qu’il quitte son pantalon également. Il déboutonna le pantalon du garçon, ne lui laissant aucun répit, enchainant les baisers. Il fit glisser le pantalon de Yuki le long de ses jambes, sentant comme une chose bizarre sur la jambe de son camarade. La texture n’était pas celle de sa peau. On aurait dit comme quelque chose qui avait été rajouté au corps de Yuki. Ca ne bloquait pas vraiment Tetsushi, mais est-ce que ça allait vraiment aller s’ils allaient plus loin ? Il ne put s’empêcher de demander après avoir remonté pour mordiller le cou de son camarade.

« Ca ira ? Ta jambe ?... Je ferais tout pour ne pas être trop violent mais ça va aller quand même ? »

Ses paroles étaient contradictoires avec ce qu’il pensait. Il avait plutôt demandé ça pour savoir comment agir avec lui, pour ne pas qu’il ait mal ou quelque chose du genre. C’était la première fois de son camarade, il ne voulait pas qu’il en garde un mauvais souvenir…Il s’était remit à caresser l’entrejambe de Yuki, cette fois passant outre ses sous-vêtements. Sa main commençant à faire des caresses plus poussées, caresses qui restaient malgré cette passion ardente, tendres et attentionnées. Il se laissa glisser le long du corps presque nu de Yuki, laissant trainer sa langue le long de tout le torse de son camarade. Une fois arrivé au niveau de ses sous-vêtements, Tetsushi avait fait glisser lentement le seul bout de tissu qui couvrait Yuki, s’emparant de son membre avec sa main et sa bouche. Se mettant à flatter le fruit défendu du garçon avec sa langue, il entamait de léger va et vient avec sa main, sans que ce soit trop poussé. Ce n’était que les préliminaires, il ne fallait pas trop presser les choses. De son autre main, il continua à caresser les fesses douces de Yuki. Après de longs instants à s’occuper du membre durci de son camarade, le populaire remonta, continuant toujours de caresser l’anatomie de Yuki avec une main. Il se mettait à gémir lui aussi, éprouvant de plus en plus de mal à ne pas passer tout de suite à l’action. Il avait si chaud, si envie… Il se sentait comme oppressé. Il avait tellement envie de continuer…

Qui auraient pu parier que Tetsushi se retrouverait en cette belle journée, enfermé dans un placard à balai, son corps nu collé contre celui d’un garçon dont il ne savait que le nom ? Yuki… Le populaire avait malgré lui cédé à la tentation de parcourir de ses longs doigts fin le corps de son camarade, l’ayant mit complètement à nu sous de nombreux baisers, et de nombreuses caresses, toutes plus douces et passionnées les unes que les autres. Les deux étudiants savaient qu’à présent, après s’être mutuellement donné l’envie d’aller plus loin, il était impossible de faire marche arrière, le frein était cassé, on ne pouvait plus arrêter la machine. Tetsushi à ce moment précis, espérait simplement que la porte ne s’ouvre pas et qu’il puisse donner du plaisir à son camarade autant qu’à lui-même car il fallait avouer qu’il pensait vraiment à son plaisir à lui, presqu’autant à celui de son partenaire. Cela lui ressemblait tellement peu… Mais c’était tellement bon de se laisser aller, seulement guidé par ses pulsions, cette envie de ne faire qu’un avec deux corps… L’odeur de Yuki enivrait le populaire, sa chaleur ne lui donnant que plus envie de se frotter contre lui, de le toucher, comme s’il avait peur de mourir de froid sans ce contact. Le désir avait prit la place de la raison dans l’esprit de Tetsushi, désir qui n’était que conforté par les actes et les paroles de son camarade, les gémissements de Yuki lui donnant des frissons de plaisir, frissons qui parcouraient tout son corps, ne faisant que durcir plus, si cela était possible, son membre. Tetsushi n’avait eu qu’une seule expérience avec une personne du même sexe, et la position de dominé ne lui avait guère plus. C’était le moment idéal pour jouir enfin de cette supériorité. Il prit les devants, commençant des caresses plus poussées sur le membre de Yuki qui semblait vraiment aimer ces gestes qui se voulaient le plus doux possibles. Il avait eu peur un moment en sentant la prothèse de son camarade, mais ce dernier l’avait aussi conforté en disant que ça irait. Mais même si ça n’aurait pu aller, Tetsushi aurait-il vraiment été capable de se freiner maintenant ? Quoi qu’il en soit, le populaire avait entreprit une descente de sa langue le long du torse de Yuki, titillant avec sa langue le bout du membre de Yuki, le saisissant ensuite entre ses lèvres, commençant un va-et-vient qui se faisait de plus en plus intense. De son autre main, il caressait tendrement les fesses de son camarade, attendant encore un peu pour oser le contact avec l’intimité du garçon. Pas tout de suite… Il fallait encore faire monter le désir, l’envie… Il avait sentit que Yuki allait bientôt jouir, et c’était pour cette raison qu’il s’était redressé, reprenant de légères caresses sur le membre de son camarade. Ils gémissaient tous deux, de plus en plus fort. Soudain, Yuki poussa violemment Tetsushi contre la porte pour l’embrasser fougueusement, encore plus que tous les précédents baisers. Il retira le sous-vêtement du populaire, faisant entrer en contact direct leurs deux membres, ne faisant qu’accroître toujours plus cette envie de posséder le corps de l’autre. Yuki se mit à caresser les fesses de Tetsushi qui gémissait dans de longs soupirs de satisfaction. En ressortant, il aurait le droit de porter une écharpe. Yuki venait tout juste de lui faire un beau suçon dans le cou, cette fois, s’amusant à faire attendre le populaire en entreprenant d’abord de légères caresses, puis des mouvements de plus poussés, lui murmurant au creux de l’oreille qu’il avait vraiment très envie de lui. Tetsushi sentant le plaisir monté en lui, avait commencé à se cambrer légèrement, gémissant cette fois clairement, le visage levé vers le plafond du placard. C’était si bon… Yuki cessa alors ses caresses, évitant ainsi que son camarade ne jouisse maintenant, pour prolonger cet acte de laisser aller total. Ils étaient vraiment collés l’un à l’autre à présent, le désir de Tetsushi lui faisant faire abstraction de la prothèse de son camarade. Yuki finit par dire la phrase qui représentait le feu vert pour Tetsushi. Il lui priait de le prendre maintenant. Le populaire serra fort Yuki contre lui, posant sa tête dans le creux de son cou, donnant quelques coups d langues, faisant descendre une de ses mains vers l’intimité de Yuki. Il fit vraiment glisser ses doigts sur la peau de son camarade, comme s’il s’agissait de porcelaine, prête à se briser au moindre choc.

« Hum… J’en ai envie… Arrêtes moi si tu as trop mal… »

Il commença à faire entrer un de ses doigt dans l’intimité de Yuki, embrassant son cou, puis ses tétons, les suçotant tout en faisant bouger son doigt pour que son camarade s’habitue à avoir un corps étranger en lui. Après un moment, il fit pénétrer un second doigt, s’emparant cette fois des lèvres de son camarade. Un dernier baiser avant de ne faire qu’un… Il fit doucement pivoter Yuki pour qu’il soit dos à lui, posant une main sur la hanche de ce dernier, guidant avec son autre main son membre pour y aller tout en douceur. Il attendit un moment, titillant l’intimité de son camarade avec le bout de son sexe, commençant ensuite à le pénétrer doucement, lentement, pour ne pas faire trop souffrir Yuki. Une fois complètement entré, Tetsushi lâcha un gémissement rauque, ramenant bien le corps de son camarade contre le sien pour que les mouvements se fassent plus librement. Il entama alors de légers va-et-vient, ses mains toujours sur les hanches de Yuki, sa langue parcourant le cou et le lobe de l’oreille de son camarade. Il gémissait de plus en plus fort. Allait-on les entendre ? Peut importait à ce moment… Tetsushi frémissait de plaisir, bouillonnant de désir… Avant de mordiller tendrement l’épaule de Yuki, il lâcha quelques paroles entre deux gémissements.

« Yuki… Yuki… C’est si bon… »

Il n’était pas capable de faire de phrases plus constructives. C’était les seuls mots qui lui venaient à l’esprit. Le nom de Yuki résonnait dans sa tête. Pourquoi s’était-il retrouvé ici, dans ce placard, avec ce Yuki ? N’arrivant plus à tenir, il plaça ses mains sur le haut du torse de son camarade titillant ses tétons avec passion, accentuant de plus en plus les va-et-vient.

Deux étudiants enfermés dans un placard. Cette proximité en auraient fait craquer plus d’un c’était sûr. Tetsushi ne s’en voulait même pas de se laisser aller de la sorte. Il en avait envie et ne pouvait pas lutter contre ce désir brûlant qui lui dictait ses gestes. Il savait aussi que même en sortant de ce placard, il n’allait pas regretter ses actes. C’était sans nul doute un écart de conduite de sa part, mais il ne pouvait refouler ce désir de plus en plus violent de posséder le corps de Yuki, même s’il ne savait rien de lui. En tout cas, ce qui était sûr pour le populaire, c’est qu’il allait tout faire pour revoir l’autre étudiant une fois que tout cela serait terminé.

Quoi qu’il en soit, les deux jeunes hommes avaient déjà bien entamé les préliminaires, se faisant languir l’un l’autre. Ils allaient bientôt passer à l’acte, laissant de côté les simples caresses visant à attiser la flamme d’envie présente en eux. Le feu vert fut vite donné par Yuki, ce dernier suppliant presque son camarade de le prendre sur le champ. Chose qu’il ne fallut pas répéter deux fois au populaire. Tetsushi commença alors à caresser les fesses de Yuki avec plus d’ardeur, commençant premièrement à introduire un de ses doigts pour habituer son camarade à sentir en lui un corps étranger. Ce geste arracha un petit cri, suivit d’un gémissement qui fit frémir Tetsushi. Il avait eu peur de lui faire mal, mais ce petit gémissement venait de lui prouver, au contraire, que ce qu’il faisait procurer un certain plaisir à son camarade. Ce dernier continuait de se coller toujours plus contre le populaire qui penchait légèrement la tête en arrière pour savourer encore plus les baisers déposés par Yuki.

Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau lorsque Tetsushi introduisit un second doigt dans l’intimité du garçon. Yuki s’était mit à onduler, sans doute pour mieux sentir la présence des doigts de Tetsu, chose qui ne fit qu’accroître encore plus, si cela était possible, le désir de ne faire qu’un avec son camarade. Le populaire avait quand même réussi à dire que si jamais Yuki avait mal, qu’il ne fallait pas qu’il hésite à l’arrêter. Le populaire voulait bien faire. Après tout, une première fois se devait d’être vécue le mieux possible, et si Yuki venait à avoir mal, il en garderait un très mauvais souvenir, ce que Tetsushi refusait. En tout cas, son camarade ne semblait pas vouloir s’arrêter, ça c’était certain. Il lui répondit par un gémissement suivit d’un long baiser passionné. Le populaire commençait déjà à ne plus pouvoir se passer de ces lèvres entremêlées aux siennes… Etait-ce mal après tout ?

C’est à ce moment que les préliminaires cessèrent. Tetsushi retourna doucement Yuki pour que ce dernier soit dos à lui, le populaire commençant doucement à pénétrer son camarade. Ce geste fit un peu crier Yuki, sans doute à cause de la douleur. Tetsu faisait du mieux qu’il pouvait pour essayer de lui faire le moins de mal possible, mais c’était sa première fois… Peut-être ne pouvait-il pas en être autrement. Les gémissements de Yuki se faisaient de plus en plus fréquents à mesure que Tetsushi titillait son membre dressé et entamait quelques va-et-vient. C’était tellement bon de se laisser aller de la sorte… Ca faisait longtemps que Tetsushi n’avait plus éprouvé autant de plaisir et de désir pour quelqu’un, était-ce là un signe quelconque ?

En tout cas, Yuki se laissait à présent totalement aller, s’agrippant aux étagères et enchainant des gémissements de plus en plus forts. Les coups de reins de Tetsushi accélérèrent eux aussi, ainsi que les mouvements de mains du garçon sur le membre de son camarade. Yuki lâcha quelques bribes de paroles montrant qu’il aimait ce que son amant lui faisait subir. Ces paroles firent gémir le populaire qui se sentait, à ce moment, vraiment bien. Il avait posé sa tête dans le creux formé entre l’épaule et le cou de Yuki, se cabrant ainsi légèrement pour mieux sentir sa pénétration dans le corps de son camarade. C’est alors que l’amant du populaire se libéra enfin, dans la main de Tetsushi, qui se mit alors à caresser doucement le membre de son camarade, avant de remonter sa main le long du torse de celui-ci. Il s’égara un moment sur un des tétons de Yuki, le touchant sensuellement du bout de ses doigts fin, montant alors vers le cou de son amant. Là, il lui fit redresser un peu la tête, accélérant encore une fois la cadence. La fin allait bientôt arriver pour lui aussi il le sentait.

« Yuki… Yuki ! Je… Hum c’est bon… »

Il ne put finir sa phrase, un frisson presque électrique le parcourant à son tour. Tetsushi se libéra lui aussi, cette fois dans le corps de son amant. Il soupira fortement de plaisir, sa tête levée vers le plafond du placard. Après quelques instants, la main de Tetsu descendit, frôlant le corps de Yuki pour tomber, ballant, près du celui-ci. La tête, soudainement alourdie par le plaisir qu’il ressentait, tomba doucement sur l’épaule de Yuki, le populaire déposant un tendre baiser sur celle-ci. Il se retira doucement de son camarade pour ne pas qu’il ait mal, et surtout, pour ne pas faire s’échapper cette sensation tout de suite. Une fois leurs deux corps séparés, Tetsushi, haletant, posa les mains face à lui, s’agrippant à son tour aux étagères, entourant donc Yuki de ses bras.

« Yuki… »

Il ne réussit pas à dire autre chose que le nom de la personne qu’il venait de posséder pendant un instant magnifique à ses yeux, même s’il devait avouer qu’un placard à balai n’était pas une de ces choses qu’on trouve communément belle.

Un corps à corps charnel avait commencé depuis déjà quelques instants, dans ce placard à balai de l’Académie. A cause de la proximité que Tetsushi avait eut avec Yuki, l’inévitable s’était produit. Nus, l’un contre l’autre, ils ne firent bientôt qu’un, le populaire essayant de ne pas faire trop mal à Yuki avec ses coups de reins à répétition. Ce dernier avait finit par se libérer sous les caresses prononcées de Tetsushi, poussant un cri qui aurait pu attirer de nombreux curieux. En même temps, depuis le début, ils n’avaient rien faire pour faire le moins de bruits possible, comme si peut leur importait de savoir qu’il y avait des gens qui pouvaient les entendre. S’il y avait des curieux, il était certain qu’ils attendraient que les deux étudiants aient fini leurs ébats pour les faire sortir et ainsi voir leur visage pour mieux rire de la situation. Mais pour Tetsushi, cela n’avait aucune importance. Il se moquait bien de l’impact que ça pourrait avoir sur sa popularité si jamais ses groupies venaient à savoir ce qu’il s’était passé dans ce placard.

Après des caresses et des va-et-vient de plus en plus intenses, Tetsushi finit lui aussi par se libérer à l’intérieur du corps de son camarade. Le populaire ne réussit à étouffer lui aussi un gémissement, plus forts que tous les précédents, commençant à reprendre son souffle après cette libération de plaisir, qui l’avait jusqu’à lors, comme étouffé. Tetsushi se retira doucement de Yuki, ne voulant pas lui faire trop mal, enlaçant aussitôt son camarade tout en prononçant son prénom. Il avait vécu un pur moment de plaisir et il espérait que c’était la même chose pour Yuki. Comme c’était la première fois de ce dernier, le populaire avait fait du mieux qu’il pouvait pour ne rien brusquer et faire le tout avec le plus de douceur possible. A cette douceur, s’était mêlée une certaine passion qui avait un peu effrayé Tetsushi… Il ne s’était pas passé quelque chose d’anodin entre les deux étudiants, et le populaire se disait que peut-être il allait tomber amoureux s’ils se revoyaient… Mais peut-être que ce n’était pas une chose que désirait Yuki, même si en y pensant, ça ne dérangerait pas le populaire le moins du monde.

Yuki prit Tetsushi dans ses bras pour le serrer vraiment fort, le remerciant pour ce moment magique. Le populaire avait sourit tendrement, même s’il s’avait que dans cette obscurité, Yuki n’allait pas le voir. Il avait caressé un instant les cheveux courts de son camarade, savourant encore un instant le fait de sentir leur corps se toucher. Tetsushi ne savait pas quoi dire. Lui aussi avait trouvé cet instant magique, et il aurait aimé qu’il dure encore et encore, mais Yuki avait raison, il valait mieux partir d’ici et oublier ce qu’il s’était passé. Il voulait laisser partir le populaire en premier pour ne pas qu’ils sachent à quoi l’autre ressemblait. Ces paroles serrèrent le cœur du populaire, qui même s’il pensait que Yuki avait raison, aurait bien aimé reparler de tout ça, et peut-être se revoir pour devenir au moins ami.

« Oui… Tu as sans doute raison… »

Il était vraiment triste de devoir faire ainsi, mais si c’était le désir de Yuki, il devait s’y plier. Se mettant à chercher lui aussi ses habits à tâtons, il finit par se rhabiller entièrement, ne cessant de se répéter les phrases que venaient de prononcer Yuki. Tout avait si bien commencé, et pourtant, il fallait mettre fin à tout ça. Tetsushi savait qu’il allait amèrement regretter de suivre les désirs de Yuki, mais c’était ainsi. Il finirait sans doute par tout oublier… Remettant sa ceinture en place et ébouriffant un peu ses cheveux pour qu’ils se remettent un peu près bien, Tetsushi se remit à toucher la porte du placard. Il allait bien réussir à les faire sortir de là quand même… C’est alors qu’il retrouva le petit bout de porte qu’il avait commencé à gratter avec sa ceinture. Peut-être qu’en donnant un coup dedans il allait pouvoir faire un trou…

« Yuki… C’est bon tu es rhabillé ? Je vais essayer d’ouvrir la porte, recules toi… »

Prenant un peu d’élan, Tetsushi plia son bras pour que son coude tape à l’endroit précis où il avait gratté avec la sangle de sa ceinture. Il répéta l’opération deux fois, puis trois, et enfin un trou se forma, laissant apparaitre la lumière. C’était déjà un pas vers la sortie ! Passant sa main à travers le trou juste assez grand pour que son bras s’y faufile à moitié, il essaya d’attraper le cadenas qui les retenait prisonniers. Par chance, il n’était pas fermé, mais il avait été mit de façon à ce qu’on ne puisse pas ouvrir la porte de l’intérieur, même en forçant sur la porte. Faisant tomber le cadenas à terre, et soupirant d’avoir réussi, Tetsushi poussa doucement la porte, descendant du placard la tête baissée. Il n’y avait personne dans le couloir, sûrement parce que le soleil avait appelé tous les étudiants à venir dehors pour bronzer. S’arrêtant, il redressa la tête, faisant un signe de la main adressé à Yuki.

« Adieu… Yuki… »

Le cœur serré, Tetsushi s’éloigna, les mains dans les poches, l’air un peu abattu. Il pouvait maintenant retourné à ses occupations initiales…