Nuit(s) de Noces ? [PV Ame]

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Découvrez Tenacious D!

C'était l'une des rares fois où Leandro prévoyait de dormir dans sa propre chambre. L'une des rares fois où il ne découchait pas. L'une des rares fois où il dormait avec des mecs, et qui plus est, en faisant lit à part. En clair, l'une des rares fois où il n'attendait pas de chaleur humaine. En fait, il n'avait tout simplement pas eu le courage de sortir sous des trombes d'eau. Ou plutôt, d'y passer davantage de temps.

Le matin même, l'espagnol avait quitté un lit quelconque, abandonné la propriétaire de ce dernier sans prévenir, ne voulant pas créer d'histoires. Et puis, il n'avait pas tellement envie d'assister une crise d'hystérie, ni même au retour de l'amoureux transi qui pensait avoir laissé sa dulcinée derrière lui sans avoir à craindre quoi que ce soit d'elle. Non, Leandro ne voulait pas être le spectateur d'une scène de ménage, ayant déjà suffisamment été celui des disputes mouvementées de ses parents.
Son petit déjeuner, il le prit dans un petit café sympathique, pas très loin du pensionnat, en compagnie de ses coéquipiers. Plutôt copieux comme repas d'ailleurs. Sur leur table s'entassaient œufs au plat, bacon, brioches, jus de fruit, tartines et autres cafés ou thés, histoire de prendre des forces avant un dernier entraînement intensif en vue d'un match important dans les jours qui suivaient.
La troupe quitta le café vers huit heures moins le quart, et fonça droit vers les vestiaires du gymnase, puis vers le terrain de baseball, dont les clôtures atteignaient presque les trois mètres de hauteur. Certains joueurs commençaient à râler à la vue du temps gris qui annonçait une averse proche. L'échauffement se fit sans souci aucun, et l'entraînement prit son cours naturellement, les joueurs ne tenant même pas compte de la pluie battante qui se déversait finalement sur eux, rendant le terrain boueux et rendant la visibilité plus difficile.

Croyez-le ou non, cet entraînement leur prit toute la journée. Il fallait dire que leurs prochains adversaires étaient dirigés par l'ennemi juré de leur coach, ce qui les englobait donc dans ce règlement de compte qui ne les concernait pourtant pas.
Lessivé, Leandro se contenta de prendre ses affaires aux vestiaires, et de monter directement à sa chambre, laissant dans le couloir des traces de boue que les femmes de ménages n'allaient sûrement pas apprécier. De quelques gestes lourds, il ouvrit la porte, la referma derrière lui, et jeta ses affaires dans un coin, avant de se dévêtir. Puis, passant une serviette autour de sa taille, et piquant le savon et le shampoing de l'un de ses colocataires, il fila aux douches où il se doucha. Jusqu'ici, rien d'anormal me direz vous. Et après non plus de toute manière.
Enfin propre, il retourna dans ses quartiers, toujours vides. Il ne s'en étonna pas le moins du monde, même en se rendant compte de l'heure tardive qu'il était. Au moins, il serait tranquille un petit bout de temps.
Leandro alluma la chaîne hifi qui elle non plus n'était pas à lui, laissant tourner le CD déjà présent à l'intérieur. Puis, tout courbaturé qu'il était, il se laissa tomber sur le premier lit qui lui vint. Enfin une soirée peinarde en solitaire. Jusqu'à ce qu'une folle, hystérique et nymphoma... Non, n'allons pas aussi loin.

Bref, avant qu'un élément perturbateur ne fasse son entrée.

[il va de soi que le titre n'a aucun rapport avec le sujet, c'est juste histoire d'y mettre quelque-chose. Chanson spécialement pour toi ma courge ♥

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Diantre que la vie est belle lorsqu'on sait la vivre ! Notre jeune Ame vagabondait partout comme une écervelée. Jamais on ne l'aurait vu aussi frivole et désinvolte. Telle une biche elle faisait des gambettes partout dans les couloirs, ricanant au nez des Populaires. Allons bon, en voilà une belle dévergondée ! Sa journée s’annonçait sous nu ciel bleu, bien qu’il fasse moche dehors, et sous des rêves de princesse rebelle. Voilà son planning du jour, enfin, de l’après-midi…Allez chez le coiffeur, manger une pizza dans l’église pour affamer Jésus Christ et s’acheter des caleçons pour homme (nettement plus confortable que des strings…). Cela peut paraître peu mais il en est rien ! Ah non ! Pour Ame, c’est comme escalader les pics de l’Himalaya…fainéante dans l’âme hmpf. Après avoir donc, comme je le disais si bien précédemment, sautillé dans les couloirs, la voilà dévalant les marches de l’Académie pour aller s’évader dehors. Ayant prit le premier taxi lui passant sous le nez, elle s’exhiba en ville avec une amie qui s’y trouvait d’office ! Et toutes deux, enfin, l’adite amie y fut contrainte, firent le programme de la rebelle.

En premier lieu la jeune Ame alla donc au coiffeur « Chez Wilfrid »…Elle en ressortit avec une coupe encore plus étrange et folklorique que d’ordinaire. Des sortes de mèches blanches et vertes dans un chignon de peps avec des perles lui faisait sur la tête un palmier…Mais qu’importe, cela lui plaisait ! Après, direction chez Jojo, le pizzaiolo ! Une bonne Margherita devant Jésus et voilà les deux amies, 1heure après, en train de se dire au revoir. Et après un fulgurant détour dans un magasin pour homme ou la donzelle se paya presque 3 paires de caleçons rigolo et Looney Toons, elle réembarqua à l’Académie. Et que ne furent pas les regards qu’on lança à sa tignasse de folle…Des regards de merlan fris ! Ignorants ses outrages blasphèmes à sa beauté typique, Mademoiselle monta dans sa chambre et si vautra pour flemmer. Mais comme à chaque fois qu’elle sortait de chez le coiffeur, elle se lassa de sa fraîche coupe et se fit une teinture noire. Comme quoi, l’argent se gaspille vite…Par cette même occasion de teinture, elle prit une douche et remonta nue (oui la donzelle n’a jamais sa serviette, dû moins, elle l’oubli) à son dortoir.

Pour dire qu’elle se sécha à l’air libre de sa fenêtre, ahem…Et après cela, tranquille pénarde, son jean passa sur ses cuisses et son débardeur rouge carmin sur sa poitrine. Et l’ennui l’asseyant de toute part, elle décida, même si ses cheveux étaient entremêlés et mouillés, de faire un tour dans le dortoir des garçons. Pourquoi me direz-vous ? Et bien par ce que c’est toujours amusant d’aller dans un dortoir qui n’est pas le vôtre ! Et après maintes explorations de chambres vides ou de chambres ou quelques gay s’automutilaient (je ne fais aucun clin d’œil à Gin et Dai...) elle désespéra de trouver quelqu’un à faire chier. Mais Dieu n’était pas si cruel (même si elle a osé affamée son fils avec sa pizza) l’amena par hasard devant la chambre d’un certain jeune homme. Et courge comme elle est, au lieu de frapper et d’attendre poliment, elle trébucha et atterrit pile en pleins milieu de l’entrée dans un vacarme incongrue. Sur le coup elle aurait souhaité qu’il n’y soit personne ! Mais manque de pot il y’avait la un bien beau jeune homme. Sexy en plus ! Comme quoi, le hasard, même si il humilie, fait bien les choses. Toute chose et déboussolée, au lieu de s’excuser comme l’aurait fait toute personne censée, elle dévisagea le locataire de cette chambre et lui lança d’une voix digne d’une bourrée (alors qu’elle n’avait rien bu !)

- C’est fou ce que les portes sont cassable ici..hmpf.

[J'aime le titre mon Chirac ♥]

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Un quart d'heure que la même chanson tournait. Dix minutes que Leandro s'était assoupi, un magasine musical ouvert sur le visage. La lumière était toujours allumée, la position du jeune sportif laissait à penser qu'il s'était endormi d'un coup, son bras gauche dégoulinant jusque sur le sol. Ses longs cheveux toujours aussi noirs qu'ils avaient été teints pour halloween ondulaient sur le coussin blanc, et tombaient en cascade sur son bras inerte, tandis que le torse de l'espagnol soulevait régulièrement les quelques mèches qui s'y étaient posées, au rythme de sa respiration.

En clair : il était vanné.

Ce furent les voix de deux élèves de la chambre d'à côté qui le tira de son douuux sommeil. En tendant bien l'oreille, il put discerner quelques mots qui, mis en relation, rapportaient qu'une fille traînait dans les couloirs. Leandro soupira. Il leur en fallait peu à ces jouvenceaux pour les mettre dans un état hormonal proche des 100%. Vraiment peu. Rien que de savoir qu'une fille s'était introduite ici sans permission, et après le couvre feux... Ça leur titillait foncièrement l'allumette.
Celle de Leandro prenait une pause, faute d'étudiante à se mettre sous la dent, non pas par manque d'occasion, mais par choix. Il était ici encore et toujours ce fameux capitaine du club de baseball, toujours souriant et attentif aux autres, toujours prêt à aider les personnes dans le besoin, toujours fier, et que personne n'osait imaginer au lit avec une fille. ~~Sauf ses nombreuses admiratrices, bien entendu~~.

Un vacarme tout proche tira Leandro de son magasine. Ou plutôt fit voler ledit magasine à l'autre bout de la pièce, où il s'écrasa lamentablement sur un mur dans un son caractéristique du papier contre le plâtre. L'espagnol s'était brusquement assis, surpris par cette entrée fracassante de la fameuse donzelle dont il venait d'entendre parler. Elle s'était étalée de tout son long à l'entrée de la chambre, et du couloir on pouvait entendre quelques rires moqueurs d'ados pré pubères, jaloux, qui auraient préféré qu'elle ne trébuche à leur porte.
En tout bon samaritain qu'il était, Leandro se leva en vitesse, et aida l'inconnue à se relever, souriant à ses paroles. Elle n'aurait pas été de l'académie, elle aurait été immédiatement dans la ligne de mire du sportif...

- Hum, t'as raison, faisons un constat et demandons remboursement à la direction. Des portes qui s'ouvrent, franchement, où va-t-on ?

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Toujours bêtement collée face à ce sol des plus louches, Ame n'osait regarder en la direction de l'occupant. Mais qu'elle le veuille ou non, elle fut bien obligé de croiser son regard. Ah diable qu'être ridicule peut vous nuire ! Aussi, ce gentleman (hum), après l'avoir aimablement aidé lui décréta une réponse à sa précédente phrase.

- Hum, t'as raison, faisons un constat et demandons remboursement à la direction. Des portes qui s'ouvrent, franchement, où va-t-on ?

Evidement, Ame, un peu loufoque ces temps ci, mit un temps à comprendre que c'était une plaisanterie qui lui était indirectement destinée. Fronçant les sourcils elle se releva d'un bond se dégageant de son aide et prit une mine de fauve tout en penchant le bout de son nez sur le visage de son interlocuteur. Ainsi, avec son regard p&tillant elle répliqua de but en blanc.

- C'est sûr, mais si tu pouvais éviter de sous entendre des bêtises à mon sujet, la direction se porterait aussi bien que le Pape tu en croîs pas ?

Effarouchée la donzelle ! Et quel culot avait elle aussi de parler ainsi à ce pauvre bougre qui au départ n'avait rien demandé de plus qu'être tranquille. Puis zut, elle avait décidé de faire chier quelqu'un aujourd’hui pas vrai ? Alors ce serait lui ! Toujours debout sur ses pattes, Demoiselle Chieuse s'installa sans encombre et avec plaisance sur le matelas du plaisantin. Il avait la chance d'avoir un lit confortable d'ailleurs. Et comme si cela était naturel pour la donzelle, elle relança le sujet en minaudant, moqueuse.

- Bon, et bien la moindre des choses serait que tu m'offres quelque chose à boire non ? Au fait, appelle-moi Ame !

S'il y'a bien une fille sur cette terre qui ne manque pas d'audace, c'est Ame. Comment pourrait-elle séduire un garçon si elle se montre toujours aussi vivace et bourrue ? En fait, il faut remarqué une chose chez ce spécimen ci...c'est que les être de la branche mâle la prenne toujours pour une pote, donc il en résulte que la drague n'est pas au point. En revanche pour les filles....Enfin bref, court passage d'explications sur quelque chose de débile mais bon. Promenant son regard bleu un peu partout, elle en retira de cette chambre qu'elle était plutôt chaleureuse. Et avant de passer sur la contemplation du mur, elle s'arrêta sans peine sur le torse de l'adit implémenté. Beau corps, bien taillé, cheveux noirs plutôt long et peau mate, il n'était pas japonais. Quand bien même, il restait un mec !

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[Je suis fan de ton gif xD]

Les paroles ironiques de l'espagnol semblaient avoir irrité la demoiselle, qui se dispensa de son aide pour se relever. À voir ses sourcils froncés, Leandro en venait à se demander si elle ne faisait pas parti d'un comité pro portes, et que ses dires envers celle de sa chambre avaient été injurieux. Mais non, elle faisait tout simplement preuve d'une grande susceptibilité.

- C'est sûr, mais si tu pouvais éviter de sous entendre des bêtises à mon sujet, la direction se porterait aussi bien que le Pape tu ne crois pas ?

Leandro haussa les épaules. Si elle le disait... De toute manière, la façon dont le pape pouvait se porter n'intéressait absolument pas le jeune homme. Et s'il savait ce que ce dernier pouvait bien faire à l'encontre des lois chrétiennes, son état de santé en prendrait un sacré coup.
L'espagnol se releva, retenant la serviette qui l'habillait -ouais, on peut lui reprocher plein de choses, mais sûrement pas le fait d'être exhibitionniste. Son invitée surprise prit place sur son lit parfaitement bordé, du fait qu'il ne l'occupait que très rarement.

- Bon, et bien la moindre des choses serait que tu m'offres quelque chose à boire non ? Au fait, appelle-moi Ame !

Mais quelle sans gêne ! Ce qui allait parfaitement à Leandro, soit dit en passant. Il avait toujours préféré les filles à forte personnalité, sans doute parce-qu'il s'agissait la plupart du temps de simples coups d'une nuit. En même temps, toutes les filles l'étaient à ses yeux, jamais il ne s'était pris à s'imaginer dans une relation durable...
Bref ! Haussant encore une fois les épaules, l'espagnol répondit un simple "ok" et ouvrit l'une des trois armoires présentes dans la chambre, et visant normalement à n'accueillir que des vêtements. Déplaçant deux ou trois piles de caleçons, il sortit une bouteille de rhum et quelques thermos remplis de jus de fruits. Chopant au passage un boxer et un jean, il apporta de quoi se désaltérer à la dénommée Ame, posant le tout sur la table basse au centre de la pièce, et joignant à tout cela deux verres.

- Moi c'est Leandro. Tu permets ? Je vais m'habiller en vitesse.

N'attendant aucune réponse de sa part, il passa dans la salle de bain, ne prenant même pas la peine d'en fermer la porte. C'était l'habitude, après tout, c'était une chambre de mecs... Le tout enfilé, il rejoignit la jeune femme, s'asseyant sur le lit d'en face, et se servant un verre de rhum.

- Sans vouloir être indiscret... Qu'est-ce que tu fiches ici ? Vos dortoirs sont si invivables que ça ?

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Ame, en bonne circonstance, se tue et observa son hôte faire et vaquer à sa recherche de boissons. Evidement, elle, ne daignait pas lever son petit doigt et se mura sur une observation franche de la porte qu'elle venait entre autre d'enfoncer. Était-elle si lourde pour que cette masse de bois la laisse tomber en vielle chaussette ? Quand même...Et enfin, elle vit sur la table base de la chambre se disposer deux verres et de quoi boire. En voilà une jolie nouvelle et une jolie vue ! Et pour combler le tout en manque de vide, le jeune homme prit la parole vite fait, toujours aussi, comment dire, normal quoi...

- Moi c'est Leandro. Tu permets ? Je vais m'habiller en vitesse.

Sans répondre, de toute façon, il ne lui en aurait pas laissé le temps, Ame s'insurgea en un regard malicieux. Elle suivit d'ailleurs de celui ci, ce dénommé Leandro. Qui d'ailleurs, ne prit pas la peine de fermer la porte de sa salle d'eau. C'est vrai, jusqu'à présent, Ame n'avait pas fait de remarque sur le fait que ce cher jeune homme n'était que vêtue de la serviette d'Adam ! Hum. Et en bonne aguicheuse, elle ne se défit pas de son sans gêne et mata littéralement ce Don Juan en train d'enfiler l'adit caleçon. Joli spectacle qui ne pu retenir des lèvres de la nippone une remarque fraîche et coquine.

- Si tu as besoin d'aide...Leandro...fais le moi savoir, en tout cas, jolie vue.

Arg., Ame pouvait paraître parfois si abrupte dans ses phrases. Enfin, il ne faut même pas chercher à comprendre ce spécimen venue d'une autre planète et donc plus communément appelé extraterrestre...Et après une ou deux minutes, elle se vit en face de cet hôte qui reprit la parole sur une question logique.

- Sans vouloir être indiscret... Qu'est-ce que tu fiches ici ? Vos dortoirs sont si invivables que ça ?

En faisant de même, c'est à dire en se prenant un verre bien plein de Rhum, Ame sourit, gardant ce brun de malice au regard et décréta.

- Non, ils ne sont pas invivables. Mais il n'y a aucune présence masculine ce qui me déplaît beaucoup. Vois-tu, j'ai toujours besoin de la vue d'un mâle autour de moi. ET ici, il n'y, évidement, que ça !

Après une ou deux gorgées, elle s'affala amplement mieux sur son confortable et moelleux soutien, ne quittant pas son interlocuteur des yeux.

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- Si tu as besoin d'aide...Leandro...fais le moi savoir, en tout cas, jolie vue.

Leandro rit doucement. Bah, elle n'avait pas été choquée, et semblait même plutôt bien le prendre... Il en déduisait qu'il n'avait pas de quoi être gêné, comme il aurait pu l'être lorsqu'il était entre les murs du pensionnat. Et s'il ne l'avait pas été, un coup de main aurait été le bienvenu, si vous voulez tout savoir.

- Non, ils ne sont pas invivables. Mais il n'y a aucune présence masculine ce qui me déplaît beaucoup. Vois-tu, j'ai toujours besoin de la vue d'un mâle autour de moi. ET ici, il n'y a, évidement, que ça !

Reposant son verre sur la table basse, Leandro sourit. Évidemment, elle ne pouvait pas être venue pour autre chose. Si leurs dortoirs étaient si invivables que ça, les adolescents pré pubères n'auraient pas fini de fantasmer. Cette pensée ne fit qu'accroître le sourire de l'espagnol, qui se permit un furtif regard à ce qui faisait à présent office de coussin à son invitée.

- Hum, et donc, ton choix s'est porté sur moi, ou bien tu éprouves des remords à avoir maltraité ma porte ?

Un ton ironique s'était glissé dans la phrase précédente. La réponse lui importait peu, puisque de toute manière le résultat était le même : elle était là, confortablement installée sur SON lit. Et son personnage n'était pas du genre à faire du rentre dedans, ni même à comprendre les sous entendus si il y avait. Aussi ne comptait-il avoir qu'une conversation amicale avec la sympathique Ame, bien que ça lui fasse mal au cœur de voir devant lui un morceau pareil, qu'il s'interdisait lui-même de toucher.

Leandro se servit un second verre de Rhum, y ajoutant une goutte de jus d'orange provenant du thermos de la même couleur -super prévoyant le mec. Après avoir bu le tout d'une traite, il reposa le verre et se mit à l'aise à son tour, adossé contre le mur derrière lui, les jambes repliées en tailleur. Certes moins aguichante que celle de son interlocutrice comme pose, mais après tout, le joueur de baseball n'avait aucune réputation à tenir dans le domaine. Et puis, de toute manière, il n'avait jamais été vu au bras d'une fille que lors des grands événements, où il jouait simplement le galant cavalier.

Y'avait pas à dire, Geronimo était plus que fier de ce personnage qu'il avait créé de toutes pièces.

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A l'écoute du léger rire de son hôte, Ame ne put s'empêcher d'y rougir avec plaisance. Elle se sentait assez apaisée et ne demandait qu'une chose, ne pas retourné dans son dortoir. Bien sûr cela ne se décrète pas ainsi. Se taisant, elle ne fit qu'écouter pour une fois. Le beau jeune homme reposa donc son verre sur la petite table basse du centre et se mit à reprendre la parole.

- Hum, et donc, ton choix s'est porté sur moi, ou bien tu éprouves des remords à avoir maltraité ma porte ?

L'ironie dissimulée dans cette phrase, ou plutôt question, ne fit qu'accentuer l'aisance de l'adite rebelle. Son aise alla même au comble. En effet, la donzelle prit plus de place sur ce lit confortable et agréable. Elle s'y allongea, ne portant donc plus son regard au voisin mais au plafond. Seq genoux pliés, on aurait put croire qu'elle accouchait, ce qui est, assez, enfin...Bon. Et avant même de reposer son verre fraîchement enlacé de ses doigts elle répondit avec la même ironie sérieuse.

- Aucuns regrets mon cher, si j'en avais eu, penses tu, je serais déjà dans une autre chambre. Non, je me plais ici, et je compte bien y rester pour la nuit si tu n'y vois aucuns ...inconvenants ?

De toute façon, même s'il aurait dit non à cette question doublement tranchante, elle serait restée. Etre paillarde ne lui coûte pas un sou, donc autant en profiter. Tournant sa tête de manière à re-distinguer son interlocuteur, elle lui sourit avec cette aura toujours aussi sucrée et malicieuse. Plusieurs choses traversaient son esprit en ce moment même. Déjà, son envie folle de faire des choses contre et envers le catholicisme, à dire, de la perversion. Puis il y avait aussi son autre envie, celle de la débauche, de se saouler à plus soif et de tomber dans les vapes de plusieurs paquets de clopes.

Pour l’heure aucun de ses idées seraient bonne à réaliser. Mais pour ce qui est de la conscience sage et docile, il ne faut pas demander Ame. Aussi, après une minute de réflexion inutile, elle se leva d’un bond, sautant comme une...biche ? Et ce joli saut la mena directement avec en train devant cet étranger assit au sol en tailleur. Droite, la tête penché en bas pour le voir, elle garda aux lèvres son précédent sourire et, comme s’il en était le plus naturel possible, elles ‘allongea. Enfin, d’une manière assez souple pour que sa tête puisse se poser souplement sur les jambes entrecroisées de l’hôte en question. Elle leva ses yeux pour voir le cou de son nouveau confort, et ne s’arrêtant pas là, se mit à jouer des doigts avec un bout du tee-shirt de celui-ci. Evidement, une parole, ou plutôt phrase, s’imposait.

- Dis moi Leandro, tu ne t’ennuis pas, toi ou même les autres, le soir dans vos chambres ?

Diableries que voilà. Ame, sans vraiment jouer les sous entendus, commençait à se dépareillée.

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Leandro étendit ses bras le long du lit de l'un de ses colocataires dont il avait oublié le nom. Remarquez, pour le peu de temps qu'il passait avec eux, ça n'avait rien d'étonnant. Toujours à découcher... Il se souvenait rarement des noms de mecs. Ni même de ceux des filles, pour ce qu'il avait comme considération pour celles qui pourtant lui offraient l'hospitalité et plus car souvent affinités...

Ame semblait plutôt dans son élément ici. Dans un dortoir uniquement masculin, de l'alcool à disposition, en tête à tête avec un mec... Ce qui expliquait ce pourquoi elle se mettait à l'aise sur un lit qui n'était pas le sien. Elle avait raison en même temps, il était plutôt confortable, et les rares fois où Leandro y avait dormi, il en avait pleinement profité.

- Aucuns regrets mon cher, si j'en avais eu, penses tu, je serais déjà dans une autre chambre. Non, je me plais ici, et je compte bien y rester pour la nuit si tu n'y vois aucuns ...inconvenants ?

C'était déjà ça. Qu'elle soit là par simple intérêt ne déconcerta pas des masses le jeune espagnol qui n'y voyait rien de désobligeant. Au contraire, c'était plutôt flatteur qu'il ait été choisi au milieu de la multitude d'êtres masculins présents dans ce dortoir, bien que cette rencontre fut quelque peu hasardeuse... Pour simple réponse, il se contenta de sourire, et de boire une nouvelle gorgée de rhum. Qu'y avait-il à répondre à cela de toute manière ? Leandro n'était pas du genre à se mettre dans tous ses états parce-qu'une fille avait décidé de passer la nuit avec lui. Il en avait tellement l'habitude... Ce ne fut qu'à cette remarque qu'il daigna répondre, l'air de ne pas y toucher, jouant le garçon droit et n'ayant aucune idée derrière la tête.

- Eh bien, je n'y vois pas d'inconvénient, seulement tu t'expliqueras à mes colocataires s'ils débarquent en pleine nuit et te voient prendre tes aises dans leurs lits.

Car bien évidemment, le capitaine de l'équipe de baseball était un jeune homme de principes, et n'aurait pas eu idée de dormir dans le même lit qu'une totale inconnue alors que deux autres étaient libres.

Tandis qu'il se servait un autre verre, Ame s'était levée et se dirigea bers lui, pour finir par prendre ses aises sur ses propres jambes. Son comportement l'amusait, et lui faisait de plus en plus regretter de ne pas l'avoir rencontrée entre d'autres murs que ceux du pensionnat.

- Dis moi Leandro, tu ne t’ennuis pas, toi ou même les autres, le soir dans vos chambres ?

Le sous-entendu avait l'air... Flagrant. Mais encore une fois, il semblait ne pas l'avoir saisi, et haussa les épaules.

- Bah... Je dors rarement ici, je squatte plus souvent chez... des amies.

Mais sûrement pas le genre d'amies de longue date, ça, c'était sûr. L'espagnol baissa la tête de manière à voir le visage de son interlocutrice qui faisait joujou avec un pan de son t-shirt rouge.

- À te voir ici, j'en déduis que le votre est ennuyant à mourir... Juste ?

Edit Sayaya : Je ferme car ce RP est inactif. Si vous désirez le reprendre, merci de m'envoyer un MP.

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