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 Challenge Accepted (Aaron)

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Montaro Adkins
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MessageSujet: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 4:58

J’avais laissé passer une semaine. J’avais lu dans un magazine qui semblait spécialisé dans le domaine que c’était ce qu’il fallait faire avec les garçons, que ça permettait de se rendre désirable. Bien évidemment, le magazine s’adressait aux femmes, et il traitait des tonnes de sujets avec un sérieux qui ressemblait vaguement à une sorte de plaisanterie, agrémenté de nombreuses publicités. Je l’avais emprunté dans la salle d’attente d’un psychiatre auquel j’avais rendu visite afin de déboucher sur une éventuelle possibilité de stage. Et puis, vu la situation désespérée dans laquelle je me trouvais, j’étais prêt à essayer n’importe quoi qui serait susceptible de séduire mon camarade. Bien évidemment, pour cette fois, j’avais mis de côté la phase épilation-maquillage et toute la préparation concernant l’étape d’avant rendez-vous. Je m’étais cependant arrangé du mieux que je pouvais, en profitant pour emprunter à un camarade une eau de parfum très légère qui sentait la fleur, ou quelque chose dans le genre. J’arrivais encore à sentir la sienne, à la lavande, un parfum si doux qui lui allait drôlement bien à mon sens.

C’était donc un tee-shirt gris, au-dessus duquel j’avais enfilé un léger coupe-vent jaune et noir que je sortais de la résidence. Il devait être aux alentours de onze heures quand j’arrivais enfin dans le quartier d’Amani. Le quartier était vraiment tranquille à cette heure, pas comme le centre-ville qui devait faire l’objet de flux divers étant donné la pause déjeuner qui approchait, quand bien même nous soyons en plein week-end.

Après être passé devant diverses maisons, aux styles -et certainement aussi au budget- très différents, je me retrouvais enfin devant la maison d’Aaron, prêt à forcer le destin.

Plutôt gêné, je restais un moment devant cette maison, au milieu d’une ruelle silencieuse, à stagner, hésitant. Je me repassais la scène d’invitation. Son petit sourire en coin qui me narguait, tout en espérant sans doute secrètement que je relèverais le défi. Et même si cela me faisait me sentir quelques peu inconfortable, j’étais plutôt excité et amusé par cette proposition. Elle était, tout comme notre rencontre, un peu moins conforme, mais là était justement tout l’intérêt.

Je m’approchais donc lentement de la porte d’entrée, le visage complétement rouge et quelques gouttes de sueur froide perlant sur mon échine. Je soufflais un coup, avant de frapper.

« Bon détend toi. Il avait l’air de t’apprécié l’autre soir. Y’a pas de raison que ça change… »

Je soufflais cette phrase à moi-même, tentant de me convaincre que j’agissais correctement, même si au fond, j’étais complétement incertain des gestes que je posais, que mon cœur battait la chamade, que j’avais peur. Après tout, il était bourré ce soir là. Moi aussi, mais c’était différent, et je n’étais vraiment pas prêt à me faire rejeter parce que trop naïf, je me serais laissé emporter, avoir par des paroles qui ne signifiaient rien. Noyé dans un océan de désillusions.

Et puis, même s’il voulait encore de moi, il y avait des chances pour qu’il se rende compte que finalement, il ne m’aime pas, que ce soit moins bien, moins magique, moins spontané que la première fois. Mais après tout, il n’était même pas au courant de ma venue. Je pouvais toujours faire demi-tour…

Krrrrrrr…

La porte grinça. Je n’avais pourtant pas frappé fort, mais quelqu’un l’avait sans doute laissé ouverte. Peut être qu’Aaron n’était pas du genre à fermer les portes, ou qu’il avait tout simplement oublié de le faire. Je souriais légèrement tout en me questionnant à son sujet. J’avais envie d’apprendre des tas de choses sans intérêt le concernant.

Je m’introduisais donc, tremblant légèrement à l’idée de tomber sur l’un de ses parents, ou même sur lui-même, ce qui aurait complétement gâché la surprise. Néanmoins, la maison semblait être vide, du moins, en apparence. Mais si la porte était ouverte, il devait y avoir quelqu’un dans les parages, peut être lui ou l’un des membres de sa famille était sorti rapidement, et pourrait revenir à tout moment. Je sursautais légèrement à cette idée, commençant à créer une sorte de paranoïa que je ne cessais d’alimenter.

Je jetais rapidement un coup d’œil aux environs, la décoration de sa maison n’étant pas ma priorité pour le moment, et m’avançais, à pas de loup, jusque dans les escaliers en bois. Ces derniers grinçant légèrement, je les montais deux par deux, histoire de diminuer les possibles bruits flagrants, du bout des pieds, ayant prit le soin de garder mes chaussures dans mes mains.

Une fois à l’étage, je m’introduisais dans ce qu’il me semblait être la chambre de mon camarade. En vérité, je n’avais absolument aucune idée de ce à quoi elle pouvait ressembler, mais je la pénétrais, sans hésitation, plutôt soulagé d’intégrer un endroit fermé, où je ne risquais pas de me faire prendre. Du moins, pas pour le moment.

Je parcourais du regard la pièce, qui était entièrement faite en bois. Quelques vêtements étaient éparpillés au pied d’un lit une place, opposé à un bureau qui était particulièrement bien organisé et propre. Je m’approchais de l’étagère qui par miracle sans doute, ne s’écroulait pas sous le poids des nombreux livres qu’elle accueillait, la plupart traitant de géographie ou philosophie. J’esquissais un petit sourire après avoir feuilleté un livre, que je rangeais immédiatement.

Je me posais finalement sur son lit, plaçant mes chaussures au pied de ce dernier. Je m’emparais de mon sac à dos duquel je sortais deux bentos que j’avais préparer le matin-même. Je n’étais pas un excellent cuisinier, ainsi, ce dernier était composé d’un onigri végétarien plutôt conséquent, que j’avais tenté de décorer en panda grâce à une camarade de classe. Autour, des carottes, des champignons, des avocats et des tomates étaient découpés, ainsi qu’un œuf dur coupé en deux. Une sauce accompagnait les mets. Je plaçais donc l’un des deux bentos sur mes cuisses, afin de m’assurer qu’il soit toujours présentable avant l’arrivée de mon camarade. Plutôt fier de ma réalisation improvisée, j’esquissais un sourire sincère et soupirais, rassuré.



Dernière édition par Montaro Adkins le Lun 18 Juin 2018 - 3:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 9:37

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Durant le courant de la semaine qui avait suivi les évènements de cette soirée , je m'étais longuement demandé si j'allais revoir cette inconnu. C'était franchement culoté ce que j'avais fais , inviter un total inconnu chez moi juste parce que j'en avais envie. J'espère juste que l'envie de passer chez moi ne lui viendrait pas en pleine semaine. Je ne voulais surtout pas que Sobo soit au courant , qu'elle le croise et qu'elle ai peur . Qu'est ce qui m'avait pris de mettre un inconnu au défis comme ça ? Durant la semaine j'eu une boule au ventre à l'idée qu'il débarque alors que ma grand-mère était là mais plus les jours passaient , plus j'étais déçus de ne pas le revoir. Peut-être que l'idée ne lui avait simplement pas plus , ce défis était évidement stupide . Au fil de la semaine , j'avais de plus en plus abandonné l'idée qu'il viendrait , clairement . Peut-être qu'il pensait que tout ça été bien mais seulement pour une soirée? Que je n'étais pas quelqu'un d'intéressant ? J'étais vraiment déçus , je savais qu'on avait plein de chose à partager , à découvrir l'un sur l'autre mais je pouvais sûrement mettre  ses idées à la poubelles. Sans le montrer à personne , je finissais la semaine le cœur lourd de déception et de remord . Mais ce week-end je voulais me changer les pensées , je n'étais pas du genre à me morfondre et cela aurait été trop suspect . Je gardais donc cette déception pour moi-même en essayant de passer à quelque chose d'autre.


Malgré tout , samedi matin je fus plutôt de bonne humeur. Je m'étais levé dans les alentours de dix heures et je savais que j'étais seul jusqu'à treize heure car sobo était à une de ses  réunions du voisinages. C'était sûrement le seul quartier où les gens faisaient ça , au Japon , je trouvais ce rituel ridiculement long et ennuyant. De plus , le repas n'était qu'une sorte de mondanité de plus que j'évitais car durant ce dîner la seule chose qui intéressait les gens étaient les ragots et les histoires entre voisins. Ce n'était pas vraiment ce qui m'intéressais . Sobo m'avait laissé un mot sur la table que je remarqua quand je
pris mon déjeuné où elle précisait qu'elle rentrerais que vers treize heure. Je m'étirais , profitant d'être seul ce qui était bien rare dans cette maison. Mis à part quand Sobo sortait , il y avait toujours quelqu'un ici. Une fois mon jus d'orange fini , je montais prendre ma douche , comme habituellement je mis mon eau de Cologne à la lavande , qui n'était pas réellement à moi . Cette odeur me rappela la soirée que j'avais passé , je poussais un long soupire et j'enfilais un jean et un t-shirt avec une blague vaseuse dessus . Il est vrais qu'aujourd'hui , il faisait extrêmement chaud mais je n'avais pas envie de traîner en boxer chez moi. Au risque que sobo rentre plus tôt , chose qui n'arrive jamais , je ne préférais pas me mettre en péril en faisant ça . Bien sûr , je n'avais pas vérifié que sobo avait bien fermé la porte . Je savais que , parfois , elle oubliait de fermer la porte ou de débrancher des outils comme un sèche cheveux et, normalement, je repassais derrière elle mais aujourd'hui , j'avais totalement oublié et je n'avais pas la tête à ça .


J'enfilais mes écouteurs , décidé à faire un peu de cuisine . Je vérifiais ce qu'il restait dans les placards , je n'étais pas un professionnel de la cuisine mais parfois j'aimais bien faire quelques pâtisseries pour ma grand-mère , c'était son pêcher mignon du week-end en quelque sorte. Je mis à fond ma musique dans mes écouteurs en me coupant du monde . Je mis du Green Day , c'était un des groupes de mon adolescence mais j'aimais écouter à nouveau des musiques que j'écoutais en boucle étant adolescent . Je commençais à cuisiner dans ma bulle , me concentrant sur la tâche . A un moment, je dû mettre le four en route , ce qui fit un horrible vent de chaud dans la cuisine . Le four de Sobo n'était vraiment pas terrible . Je regardais l'heure : 11h15 . J'enlevais mon haut car je mourrais de chaud et je remis mes écouteurs , jetant mon haut par terre . Ah! Si sobo était là , elle m'aurait déjà assassiné mais il me restait encore plein de tic que j'avais acquit en Angleterre .  Bien que j'étais moins bordélique que là-bas , je laissais encore trainer des affaires , il m'arrivait de parler fort ou encore de mettre la musique à fond. Je n'avais déjà plus le tic de répondre en anglais quand on m'appelais , c'était déjà ça , en soit je n'étais pas arrivé au Japon depuis longtemps . Certes , je venais ici tout les ans , mais juste pour les vacances.  Même si j'adorais le Japon , parfois certains détails de l'Angleterre me manquais .

J'enfournais le gâteau que j'avais préparé quand j'entendis du bruit . Surpris , j'enleva un écouteur mais je n'entendis plus rien . J'haussais les épaules , j'avais sûrement  halluciné , je n'avais pas l'habitude d'être seul. Ça devait me jouer des tours . Or, quand je sortis le gâteau du four, j'entendis des pas dans l'escalier , je leva le sourcil un peu étonné par ses bruits . J'éteignais le four en criant


"Sobo c'est toi ? Tu es rentrée ? "


Sans réponse apparente . Je n'aimais pas trop l'idée que ma grand-mère monte les escaliers seule . Je laissa le gâteau refroidir sur le plan de travail , je repris mon haut à la main en le mettant sur mon épaule . J'avais sué dû à la chaleur du four , je pense que je reprendrais une douche cette après-midi . J'allais vers les escaliers mais je ne vis personne , pas de trace de sobo. Étrange . D'un coup , je me mis à m' imaginer  que peut être un cambrioleur était entré . Je me tournais vers la porte.. Qui était ouverte . Je soupirais en me tapant la tête , je n'avais pas pensé à refermé la porte , je m'y attela et monta discrètement . Même si je ne voyais pas spécialement ce qu'il y avait à voler dans cette petite maison , je préférais prendre mes précautions . Je vérifias la porte de Sobo ... Personne , je lâchais un long soupire rassuré , j'allais à pas de loup vers la salle de bain. Il n'y avait personne . J'avais décidément un problème , j'avais halluciné encore une fois ? Ca me paraissais gros quand même , en plus la porte était ouvert . Mes écouteurs hurlaient encore une musique de Foo Fighters , je refermais la porte de la salle de bain et je m'approchais de ma porte de chambre . Bon , si un voleur était venu dans cette chambre ,  il avait vraiment perdu son temps . Je n'avais pas grand chose de valeur dedans à par mes biblios d'Angleterre auxquels je tenais  et quelques livres qui avaient de la valeur . Je comptais jusqu'à trois et j'ouvrais la porte . Il n'y avait aucune trace de voleur mais , à ma plus grande surprise , il y avait  Montaro sur mon lit . Je sursauta en le voyant , je ne m'attendais pas du tout à sa venue aujourd'hui. Je lança même une insulte de surprise en anglais . Je fermais la porte un grand coup derrière moi je sachant que faire , quand je me rappelais que j'étais torse nu . Je devenais rapidement rouge pivoine et j'enfilais hâtivement mon haut qui était sur mon épaule , laissant mes écouteurs tomber par terre . Je m'approchais de lui . J'avais les cheveux en batailles , je n'avais aucun artifice mis à par peut-être le senteur de lavande mélanger à l'odeur de gâteau qui c'était accroché à moi. Je le regardais avant de dire quelque chose , il avait l'air plutôt gêner et en tournant la tête je vu qu'il avait amené des bentos , j'esquivais un large . Au final il ne m'avais pas oublié , j'étais content au fond de moi-même mais je ne voulais pas tant le montrer . Je lui adressa la parole :


"Salut... Tu m'as fait peur ahah ! J'avais eu peur qu'un inconnu ce soit introduit chez moi ."


Je le pris à la plaisanterie , après tout c'était moi qui l'avait lancé au défis , je devais assumé maintenant . Après un très rapide coup d'œil sur sa tenue , je remarquais qu'il avait fait un effort . Il était plutôt craquant comme ça . Je m'asseyais à côté de lui , posant le bento juste à côté pour ne pas faire tomber ce qu'il avait préparer . Je continuais en lui déclarant:


" C'est plutôt mignon que tu es préparé des bentos , ça me touche . J'avais peur que tu ne vienne pas au final , je suis content que tu es pris la décision de venir . "


je posais ma main sur sa jambe pour le détendre , je sentais bien qu'il était stressé.C'est sûr que la situation n'était pas évidente ou conventionnel mais je n'avais pas envie qu'il se sente embarrassé pour autant.Une douce odeur ce dégageait de lui , j'étais surpris qu'il ai fait autant d'effort pour moi. D'un côté cela me touchais fortement , on n'avait jamais fait ça pour moi.Mais d'un côté je ne savais pas trop comment réagir. Je m'imaginais qu'il viendrait le soir , à un moment où je l'attendais , pas vraiment un samedi midi. Il a eu du courage car souvent le samedi , les familles sont au complet dans le quartier et vu qu'il ne savait pas que j'habitais seulement avec ma grand-mère ; il n'a pas eu peur de ce faire avoir par un parent qui aurait pu être là. Je n'aurais pas eu son courage , mais ça me plaisais . Je sentais que mon après-midi sera plus mouvementé que prévu...
 
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 16:38

Je stagnais dans la pièce vide, en solitaire face à mes deux bentos. L’odeur des mets ainsi que celle de mon parfum avait désormais envahie la pièce, si bien que je ne parvenais plus à sentir l’odeur de mon camarade. Alors que je restais assis en tailleur, prêt à l’accueillir à tout moment, la porte de sa chambre commença à s’ouvrir lentement, puis brusquement, et je n’eus pas le temps de réagir. Les yeux grands écarquillés de surprise et de frayeur, je croisais le regard de ce camarade qui m’avait charmé une semaine plus tôt.

Ce dernier commença à injurier quelque chose dans sa langue natale, tout en sursautant. Un peu comme si j’étais dès lors devenu son reflet, je répétais ce petit mouvement, clignant des yeux assez fortement, un spasme parcourant mon torse.

Un silence faisait barrière entre nous, et c’est le visage tout écarlate qu’il se mit à se rhabiller. Il était sans doute parti se doucher… Un peu gêné, je détournais le regard, même si dans le fond, la vision de ce dernier un peu plus dévêtis ne me dérangeait pas vraiment. Je rougissais à mon tour, me sentant un peu stupide de débarquer à l’improviste un samedi midi, où il devait très certainement être occupé.

Il brisa finalement le silence, exprimant la crainte que je venais de lui faire vivre concernant l’idée que je sois un potentiel voleur. Je riais doucement à la fois gêné et content de l’entendre. Il finit par me rejoindre sur le lit, posant sa main sur ma cuisse, ce qui me donnait déjà la chair de poule, malgré le tissu qui le séparait de ma peau. Son visage plus près du mien, il souriait, qualifiant ma petite intention pour les bentos comme étant mignonne. Je le regardais dans les yeux, les miens brillants légèrement, en lui adressant un grand sourire, content que cela lui fasse plaisir. J’avais peur que ça fasse un peu trop efféminer, ou qu’il ai déjà mangé… Quoiqu’il en soit, il était content de me voir, et ce sentiment était partagé.

Je m’adressais alors à lui, bégayant légèrement :

« Je… J’passais dans le coin. »

Puis je me mis à rire tant ma crédibilité laissait à désirer. La vérité c’était que même l’autre soir où je l’avais raccompagné, sa maison n’était pas vraiment sur mon chemin, et j’avais du faire un petit détour. Mais je ne pouvais tout de même pas laisser cet étranger se perdre, d’autant plus qu’il ne semblait pas très musclé… Il avait quelque chose de délicat qui me donnait envie de le protéger. Et là encore, j’avais fait du chemin pour venir le voir, j’avais cuisiné le matin même, je m’étais bien apprêté. Je reprenais alors, mon petit rire s’éteignant progressivement au cours de ma phrase :

« Bon, peut être pas en fait… Il faut croire que j’ai beaucoup pensé à toi pour atterrir ici. C’est pas vraiment près de chez moi à pied. »

Puis je lui souriais. J’ignorais si cette mini-déclaration le rendrait mal à l’aise ou s’il se sentirait flatté. Quoiqu’il en soit, je ne disais que ce qui était. Puis après avoir posé mes yeux sur les deux repas, je reprenais, en réponse à ce qu’il venait de dire :

« C-Content que ça te fasse plaisir. Après, on les as pas encore gouté ! J’espère que tu vas pas être déçu… Je suis pas un grand cuisinier. »

Je cuisinais rarement depuis que j’étais arrivé à Keimoo. Avant, lorsque je vivais encore chez mes parents, je m’occupais souvent de Ren et Sakura. Mais la vérité c’était que Sakura, malgré son jeune âge, était bien plus douée que moi.

Je riais doucement suite à l’espèce de blague que je venais de faire. Puis, je le regardais à nouveau, me grattant la nuque.

« J’espère que je te dérange pas. Je peux partir si tu veux tu sais. Faut pas te sentir gêné si… tu veux pas de moi. »


Je détournais le regard, le cœur quelques peu serré. Ce n’était pas vraiment ce que j’avais voulu sous-entendre, mais c’était peut être inconscient au final. Je voulais simplement qu’il se sente en confiance pour me demander de partir si je venais compromettre ses plans. Je décroisais les jambes, m’asseyant normalement sur son lit, près à m’en aller selon la requête qu’il pourrait effectuer.

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 19:17

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C'est plutôt étonnant mais dès qu'on c'étaient retrouvé dans la même pièce , Montaro et moi , je sentais que cette ambiguïté que j'avais ressenti l'autre soir ce remettait en place. Cette affinité étrange entre nous était dur à expliquer. Tout c'est fait si naturellement qu'il n'y avait rien à expliquer , pourtant beaucoup de chose restait encore sous silence entre nous . Peut-être que cette après-midi nous permettra de mettre certaines choses au clair entre nous ? Je ne savais même pas quel type de relation on entretenait, j'étais un peu perdu face à lui.


Il voulut me faire croire qu'il passait juste par ici , mais je n'étais franchement pas convaincu par son explication .Je savais que l'académie était assez loin d'ici , il avait donc préparé son coup. Je levais simplement un sourcil à son explication . Ce geste lui suffisait pour me révéler la vérité ,qu'il était venu car il avait pensé à moi. J'eu un sourire satisfait à son explication , j'étais heureux d'entendre ses mots de sa part. Au final ,il ne m'avait jamais oublié ,j'ai même dû le hanté mais il ne savait pas comment s'y prendre .Malgré tout , je ne répondit pas à sa déclaration . Je voulais mettre un mystère autour de ce que je ressentais . Je ne comprenais déjà pas tout alors il était encore plus compliqué d'expliquer cela à quelqu'un , surtout à la personne concerné. Il reprit la parole :

"  C-Content que ça te fasse plaisir. Après, on les as pas encore gouté ! J’espère que tu vas pas être déçu… Je suis pas un grand cuisinier.


- Ne dit pas ça , je n'ai pas encore mangé ton plat et , même si , dans le pire des cas ce n'est pas le meilleur plat que tu es fait , le principal c'est l'intention et la volonté que tu as mis dedans"


Mais je remarqua que malgré mes mots , Montaro ne se sentait clairement pas à sa place. Il me débita une phrase qui voulait tout dire , qu'il avait peur de gêner ou quelque chose de ce goût-là. je le pris entre mes deux yeux et lui dit , peut-être un peu directement


"Si tu me gênais , je t'aurais viré depuis bien longtemps et surtout je ne t'aurais jamais proposé de venir chez moi. Je sais que cette proposition était étrange mais j'avais envie de te revoir plus vite et je n'avais pas envie de faire ça dans les normes. Je n'avais pas envie de faire un cinéma où il faut attendre la dernière minute pour t'embrasser , je n'avais pas envie de faire un restaurant où les plats seraient à moitié froid et où les gens nous regardent de travers , j'avais juste envie d'être là , d'être juste toi et moi."



J'avais déballé mon monologue à une vitesse grand V . J'étais empressé de lui montrer qu'il avait tord de penser à de tel chose . C'est sûr que notre relation était , de toute façon , pas conventionnel alors autant faire les choses comme on le sentait , tout les deux et à notre rythme. Je n'avais pas envie de suivre des règles qui t'imposait tant de rendez-vous pour inviter une personne chez toi , je m'en fichais royalement de ces codes qui ne servait à rien. Je pensais aussi que Montaro n'en avait pas grand chose à faire des codes , enfin si il les connaissaient ... Même si je savais qu'il était quelqu'un de cultivé , je sentais que ce genre de chose n'était pas simple pour lui . Je me demandais soudainement si dans mes anciennes paroles je n'étais pas trop direct , comme à mon habitude. J'ai trop pris l'accoutumance de dire les choses tel qu'elles sont , à ne pas mettre de frontière entre mes pensées et mes mots. Je me rendais compte que je l'avais probablement déstabilisé. Il fallait bien que je fasse une gourde , sinon cette sorte de "rendez-vous" ne serait pas réussi. Je changea donc rapidement de sujet et pris dans mes mains le bento que m'avait préparé Montaro.

Je l'ouvris en observant le contenu de celui-ci qui était plutôt conséquent et qui était bien présenté . Je goûta au met qu'il m'avait préparé , je fis une mine plutôt concentré avant de lui dire en souriant


"C'est vraiment bon ."



Je mangeais bien plus de la moitié du plat . Comme je ne déjeunais beaucoup le matin , je mangeais très peu le midi mais je fis l'effort de manger le maximum que je pu dans le bento qu'il m'avait préparé.  Une fois repus , je me leva pour poser les boites sur mon bureau. J'irai les laver après , de toute manière pour l'instant la maison était pour nous deux . Mais plus pour longtemps , je savais que le temps était compté . Je me remis à côté de lui. Je savais que si je ne montrais pas entreprenant , la situation n'allait pas évoluer. Je devais lui montrer ou faire quelque chose qui lui prouverait que j'apporte beaucoup d'intérêt à sa personne.  Qu'il représentait quelque chose pour moi , quelque chose que j'ignorais encore mais quelque chose. Je mis ma main cette fois vers son torse en passant discrètement ma main sous son haut . Je mis ma tête vers son cou en lui susurrant à l'oreille quelques mots :

" Tu sais j'apprécie vraiment ta venu , mais j'ai du mal à rester calme quand tu es là. .. Tu sais ce que tu me fais ? Dès que je te vois j'ai envie de t'embrasser , de te toucher ,..."


Je laissa ma phrase en suspension pour laisser son imaginaire agir. Je savais que les mots étaient presque inutile entre nous , que nous n'avions pas besoin d'entendre notre voix pour nous comprendre , qu'un simple regard nous suffisait . Et dans ses yeux , je voyais toujours autant de chose que je ne comprenais pas mais qui faisais battre mon cœur à la chamade. D'un côté je devrais me méfier de lui car j'en savais si peu sur lui mais d'un autre côté j'avais envie de simplement me donné à lui , rester près de lui et j'en apprendre de lui plus tard. Plein de sentiments contradictoires venaient se battre dans ma tête , mais je me laissais simplement aller par mon cœur et mes envies. Je mordillais doucement son oreille après ma phrase puis posa un baiser dans son cou , enfin je tourna sa tête pour le voir dans les yeux. Je sais que si je voulais le revoir , si j'espérais quelque chose avec lui , je ne devais pas forcer les choses mais je me sentais tellement naturel avec lui que j'avais envie d'aller plus vite que la lumière en sa présence . Je voulais me découvrir à ses côtés , je voulais le découvrir mais je n'en avais pas le courage. Au moment où j'approchais mes lèvres de lui , ma main toujours sur son torse , j'entendis un bruit de clé suspect . Je ne fis pas tout de suite le rapprochement avec ma grand-mère puisque j'étais trop concentré avec Montaro mais je compris rapidement la situation quand j'entendis d'en bas la voix de sobo


" Aaron , je suis rentrée ! Oh , tu as préparé du gâteau , il faut que je te raconte la réunion du voisinage"


Clairement , je n'étais pas dans une bonne situation. J'étais vraiment un imbécile , je m'étais mis dans le pétrin tout seul et maintenant je ne savais pas comment en sortir. Je voulais rester avec Montaro mais Sobo allait sûrement monter ... J'étais dans de beau drap moi encore ! Il fallait que je trouve une situation pour rester avec Montaro sans me faire avoir par ma grand-mère sinon bonjour le cauchemar...    

     
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 21:31

Je m’étais légèrement ouvert malgré moi à Aaron, concernant le fait que je n’avais cessé de penser à lui depuis notre rencontre. J’aurais pu lui faire une sorte de belle déclaration, plus poétique, plus puissante que les quelques mots que je venais de balbutier, mais je crois que je ne voulais pas brusquer les choses, et surtout qu’il comprenne ce que je ressentais vraiment. D’un côté tout paraissait si simple quand il était près de moi, mais de l’autre, c’était une véritable torture interne, que je n’assumais pas, que je n’assumerais peut être jamais. Je lui avais dis qu’il me plaisait. Je ne voulais pas qu’il voit cela comme une sorte d’invitation à s’engager dans une relation puisque je m’en voyais tout simplement incapable. Du moins, formellement parlant, je n’étais pas prêt. Mais après tout, il était certainement trop tôt pour se questionner comme je le faisais.

Mais alors que je sentais son parfum, qu’il était à côté de moi, que son regard croisait le mien et que son petit sourire venait rehausser ses joues, tout mon cœur et mon corps me criaient que j’avais tort.
Lui laissant le choix de me jeter dehors, je m’abandonnais à sa décision. J’étais déjà bien assez paniqué et embarrassé avec mes sentiments, si bien que je lui demandais presque de choisir à ma place. J’espérais qu’il me rassure, qu’il partage le même doute et la même envie à la fois, alors que d’un autre côté, je me répétais que s’il m’éjectait, finalement, tout serait sans doute plus simple. Je n’en reparlerais plus et je continuerais ma route telle qu’elle pouvait l’être avant que je croise son chemin. C’est-à-dire tranquille, aux limites de l’ennui mortel en comparaison à cette semaine où des tas de papillons, de sensation avaient envahie mon estomac.

C’est alors que son regard plongeant dans le mien, avec une sorte de détermination et de sérieux qui jusque-là, ne s’étaient pas vraiment manifestés, il me rassura, partageant finalement avec moi le fait qu’il se fichait des conventions, qu’il voulait simplement partager du temps avec moi et qu’il aurait souhaité me revoir encore plus vite.

Fichu magazine beauté. J’étais persuadé que c’était une mauvaise idée d’attendre aussi longtemps, après tout, c’est vrai, une semaine c’était vachement long, et j’avais vraiment eu du mal à lutter contre mes envies. Quoiqu’il en soit, nous étions ensemble à présent, et rien ne pouvait me rendre plus heureux.

« Le film aurait sans doute été nul à chier, comme c’est souvent le cas dans ce genre de soirée. Et tu m’aurais peut être prit la main, parce que dans l’obscurité personne ne regarde personne. Et on aurait pas beaucoup parlé mais ça aurait été quand même bien. Mais peut être pas autant que ce grand restaurant où les plats sont si chers que même si ce qu’ils servent est froid et à moitié frais, aveuglés par ce qu’on dépense on aurait apprécié. Et on aurait parlé de pleins de choses sans intérêts afin de meubler un peu le sérieux et le chic de la chose. Puis je t’aurais raccompagné et on se serait dit à bientôt, mais on aurait eu le cœur gros parce qu’un baiser c’est pas suffisant. »

Décomposant son petit discours qui m’avait vraiment touché, je commençais à plaisanter sur la chose, afin de la rendre moins gênante, de changer de sujet, parce que bien que la scène était plaisante, j’avais comme l’intuition qu’il fallait que j’en change. Nous n’étions pas conventionnels. De toute manière, je n’aurais jamais pu réaliser cela avec lui, d’abord parce que je n’ai pas d’argent, mais ça il ne pouvait pas s’en douter, et puis parce que c’est un garçon, que nous sommes au Japon.
J’esquissais un léger sourire légèrement mélancolique, que je laissais lentement s’estomper. Je reprenais donc, tout en m’emparant du bento que j’avais préparé plus tôt.

« Je suis content d’être avec toi. »

Puis, sans le regarder, je m’emparais des baguettes, les yeux rivés sur le repas :

« Itadakimasu! »


Que je dévorais. Finalement, ce n’était pas trop mauvais, j’étais plutôt fier de moi. Je jetais régulièrement quelques coups d’œil à mon camarade qui ne semblait pas mécontent. Il m’adressait même un compliment.

Alors que j’avais fini mon repas, lui ne semblait pas prêt de le faire, même s’il en avait déjà ingéré plus de la moitié. C’est quand il ramassa les deux contenants que je me mis à sourire. Alors comme ça il mangeait moins que moi. Je notais intérieurement cette petite observation.

Et pendant que j’étais prit dans le courant de mes pensées, Aaron se mit à s’approcher de moi de façon presque déraisonnable. Surpris, je me mis à rougir et frémir quand il passa sa main sur mon torse, transgressant la barrière de mes vêtements. Je restais silencieux, si bien que je ne respirais plus pendant un moment, c’est alors qu’il se mit à susurrer des mots dans mon cou, me troublant au plus haut point, tout devenait si ambigu…

Il mordilla mon oreille, et une chaleur soudaine m’envahie. Je me dégageais discrètement de mon coupe-vent que je n’avais pas enlevé depuis mon arrivé, et qui commençait vraiment à être de trop. Il déposa ensuite un baiser dans mon cou, bouillant certainement. Mon rythme cardiaque frôlant la tachycardie, je restais muet un instant, complétement abasourdie par ce qu’il venait de faire. Je ne m’attendais pas vraiment à ça en venant ici, bien que nous ayons passer une soirée plutôt intime, je pensais que sans alcool, tout ça resterait en suspens. Sauf que non. Et bien que cela ne me déplaisait aucunement, j’étais tout simplement déstabilisé.

C’est le bruit d’une voix, quelque peu chevrotante, qui stoppa Aaron dans son élan. Affalé sur le lit, je restais immobile, tentant de reprendre mon souffle et mes esprits. Décidemment Aaron était imprévisible et entreprenant.

« Aa… Aaron… C’est ta mère qui vient de rentrer ? »


Je chuchotais, me doutant qu’il ne souhaitait pas qu’un des membres de sa famille nous trouve dans cet état. Puis, sans vraiment attendre de réponse, sentant que l’individu se rapprochait, je glissais hors du lit, déposant un baiser très bref sur les lèvres de mon ami qui semblait un peu embêté, puis me dirigeais vers son armoire blanche, dans laquelle je me cachais.

Finalement, on aurait pu croire que j’avais fait ça toute ma vie. Mais c’est alors que je refermais l’armoire que je m’apercevais que je venais d’oublier mon coupe-vent sur les draps froissés de mon camarade. Malheureusement pour moi, je n’eus pas le temps de l’avertir que la porte s’entrouvrait…

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 26 Mai 2018 - 23:01

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Sobo venait de rentrée et j'étais vraiment mal. Que faire ? J'étais partagé entre la panique et la panique. Je voulais quand même préserver ma grand-mère de ma vie sentimentale et surtout si elle apprenait que j'avais infiltré un inconnu dans la maison , elle ne s'en remettrait pas ... En quelque sorte sa serait mon billet de retour pour Liverpool. C'était donc l'angoisse total , la zizanie. Pourtant , Montaro n'avait pas l'air de prendre la situation avec autant d'angoisse et de panique. Il me demanda rapidement quel membre de ma famille arrivait mais je n'eu pas le temps de lui répondre. Il lu sûrement dans mon regard que le moment était mal choisi , qu'il fallait au plus vite trouver une solution et que nous n'avions que quelques secondes devant nous. Il me donnait rapidement un baiser puis alla se cacher dans mon armoire. Décidément il ne manquait pas de bonnes idées , dans la panique je n'y avais pas pensé.


J'avais échappé à la catastrophe de peu car Sobo rentrait dans la pièce deux secondes après , même si je paraissais toujours très tendu , j'essayais de paraître le plus naturel possible. Elle commençait à parler de sa réunion mondaine qui ne m'intéressais pas vraiment mais que j'écoutais par politesse puis elle m'interrogea


"Aaron , tu viens manger du gâteau avec grand-mère quand même !Tu vas me faire cette faveur hein ?


-Mais... Sobo , je n'ai plus faim , j'ai beaucoup mangé ce midi"



Elle fronçait les sourcils , comme la plupart des grands-mères, elle avait peur que je ne me nourrisse pas. Elle insista bien pendant quelques minutes , me laissant dans l'embarra : je n'aimais pas laisser ma grand-mère seule mais je ne pouvais pas abandonner Montaro dans mon armoire. Quel situation, je fus bien gêné du choix mais je du décliner l'invitation à manger le gâteau que j'avais préparé. En guise de réponse satisfaisante, je lui déclarais


"Promis ce soir je mangerais le plat que tu veux et même un dessert! "


Je n'étais pas un grand mangeur de plus et je n'aurais pas supporté une part de gâteau après le bento que je venais de manger. De plus , ce matin j'avais mangé un œuf avec du bacon ce qui m'avais déjà bien calé. Mais elle avait remarqué quelque chose que je n'avais pas vu dans ma chambre : le coupe-vent de Montaro qui était à l'abandon sur mon lit. Catastrophe. Qu'est ce que j'allais lui dire


"Aaron, depuis combien de temps tu as ce... Drôle de vêtement ? Ce n'est pas vraiment ton style en plus "


J'essaya de rattraper la situation


"Tu sais Sobo , j'ai pris des anciens vêtements de papa et il avait ce vêtement quand il était jeune! Je ne la porte pas vraiment mais c'est un souvenir de lui "


Sobo pris le vêtement en question et le tourna dans tout les sens , curieuse. Elle rigolait ,finalement en disant qu'elle ne voyait pas mon père avec ce genre d'accoutrement maintenant. Je l'avais échappé belle , j'avais faillit me faire avoir avec ce vêtement qui traînait mais on n'avait pas pu tout cacher. Je pensais que j'avais encore les boites de bento sur le bureau et je sais très bien que je ne pourrais pas justifier ça. Heureusement , Sobo ne tourna pas la tête. Elle alla vers la porte et déclara doucement


"Je vais en bas , Aaron. N'hésite pas à venir me voir"



Elle ferma la porte derrière elle et j'attendis d'entendre ses bruits de pas pour aller vers l'armoire. J'ouvris l'armoire en aidant Montaro à sortir de celle-ci. Il faudra qu'on soit plus discret ,désormais. Je rigolais très doucement en lui disant


"J'ai eu peur mais au final... Tu as plutôt bien géré la situation en te cachant dans l'armoire"



Je mis mon doigt sur ma bouche en signe de silence quand il me semblait que Sobo remontait, mais c'était une fausse alerte. De toute manière, nous serions assez tranquille car ma grand-mère ne s'amuse pas à montrer les escaliers, cela lui prend beaucoup d'énergie et elle préfère être dans la pièce principale de la maison. Au final ,si on était discret , tout se passerait bien.


Je pris sa main dans la mienne et l'emmena là où nous étions tout à l'heure. Malgré que ma grand-mère soit présente , cela ne m'empêchais pas de continuer mon petit jeu avec Montaro. Je trouvais même cela plutôt excitant que nous puissions nous faire avoir à toute minute. Mais je sentais que la tension entre nous c'était abaissé ,je pense que l'intervention de ma grand-mère dans la chambre à dû refroidir Montaro ce qui est plutôt logique... Je me coucha sur le lit en le regardant , lui laissant bien sûr de la place. Je crois que c'était le moment de lui posée une question crucial qui me trottait dans le crâne depuis un certain moment. Depuis la soirée en réalité et surtout à partir du moment où il était revenu chez moi. Il ne sera jamais le moment pour poser cette question mais je sentais que je devais lui demander maintenant . Je tournais la tête en le fixant ,ne sachant pas forcément comment formulé ma question.


"Je... Il faut que je te demande quelque chose. J'ai jamais eu de relation comme ça avant toi. Je dis pas , j'ai déjà eu des relations avec des garçons mais c'était clair et intéressé , avec toi c'est différent. Je sais pas dans quel type de relation nous sommes. Et le pire , c'est que tu es le premier garçon qui me trouble autant. Je sais même pas quel nom on pourrait donner à notre relation et je suis un peu perdu... je sais que c'est quelque chose de fort mais de discret en même temps... C'est complexe à expliquer."


J'essayais de lui faire part de ce que je ressentais , j'avais vraiment besoin d'en parler. De m'ouvrir à lui par rapport à tout ses questionnements qui tournaient dans ma tête en boucle depuis que je l'avais vu. Je voulais le connaitre , je voulais beaucoup de chose de lui mais je ne pouvais pas. J'étais vraiment perdu à son contacte. Je repris la parole en lui déclarant


" Tu sais , j'aimerais que tu me parle de toi , de ce qui te passionne , de ce que tu déteste . Je veux vraiment te connaitre , même si ça prend du temps , peu m'importe. C'est décidé à partir de maintenant , je veux te connaitre. Vraiment ."


Je leva mon regard jusqu'à mon plafond, dans ma rêverie. J'idéalisais les choses parfois ,on ne se livre pas au gens comme ça. Mais comme je savais qu'entre Montaro et moi , tout était naturel , je n'avais aucune limite dans mes demandes , je savais que je pouvais lui dire ce que j'avais vraiment sur le cœur et ce qui m'importais vraiment. Je ne voulais pas juste quelque chose d'attirant entre lui et moi , je voulais plus, une sorte de lien fort mais qu'on ne garderait que pour nous , comme un secret qui ne s'enfuit jamais de notre cœur mais qui ne franchit jamais la frontière de nos lèvres. Je savais qu'on était en train de créer ce genre de relation , qu'on ne vit que rarement dans une vie. Dans une vie , on vit des amourettes bateaux puis des relations sérieuses mais on a toujours une relation exceptionnelle , quelque chose qui vous marque à vie , qui ne suit ni convention ni code , qui suit juste vos envies et qui éclate en même temps que votre secret est révélée . Je sais que nous allons vivre quelque chose de ce goût-là mais je n'arrive pas encore à mettre les mots dessus , à définir les contours de notre relation . Tout ça semble trop compliqué pour moi . J'ai toujours adorer me poser un tas de questions mais là toutes ses questions sont nouvelles . Il n'y a ni livre , ni thèse , ni article qui pouvait réellement répondre à mes questions.


Je m'accrochais à ses hanches en me tournant vers son côté , ce contacte n'était pas sensuelle mais c'était plus un contacte d'apaisement , un contacte affectif. Je fermais les yeux essayant d'oublier toutes ses questions qui me prenait vraiment trop la tête. Les cheveux devant les yeux ,j'eu le temps de quelque minute une mine d'ange qui avait trouvé son apaisement auprès d'une autre âme. Je ne m'endormis pas mais je profitais de ce contacte calme pour me vider la tête et pour profiter de ce moment avec Montaro. Décidément , je me posais bien trop de question.  

             
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyDim 27 Mai 2018 - 22:00

Le visage de mon camarade perdait soudainement toute son assurance, et après ce bref baiser que je posais sur ses lèvres, sans vraiment capter ce que j’étais en train de faire, je m’enfermais dans son armoire.

Le lieu n’était à vrai-dire, pas très confortable mais il m’avait permis de fuir cette situation qui me mettait terriblement mal à l’aise. D’un autre côté, j’étais étrangement déçu que la scène précédente n’ai pas pu se poursuivre, mais nous aurions l’occasion de la continuer plus tard, du moins, si on ne se faisait pas prendre.

J’essayais, tant bien que mal, de couper ma respiration, histoire de faire le moins de bruit possible. Cependant, assez tourmenté, mon rythme cardiaque s’étant beaucoup accéléré, il m’était difficile de reprendre un souffle un peu plus apaisé. Par chance, la voix de l’intrus parvenait à la masquer.

Sa grand-mère. Il vivait donc avec sa grand-mère. Curieux, je tentais d’entrevoir par un petit trou dans l’armoire, mais je n’y parvenais pas. Une couche de vêtements suspendus à des cintres encombrait mon visage, et tentant de rester le plus discret possible, je me figeais.

Je comprenais encore mieux pourquoi il fallait rester muet : il vivait avec sa grand-mère, qui avait l’air japonaise si l’on se fiait à son parler, elle devait donc être, tout comme le reste, très à cheval sur les conventions. Voir son petit fils embrasser un inconnu s’étant infiltré en pleine journée dans sa chambre risquait de rapporter de gros problèmes à mon camarade, et peut être aussi à moi-même.

Je tentais donc de prendre mon mal en patience, ayant la sensation que cet instant était éternel. Je commençais vraiment à me sentir inconfortable dans cette position, et il faisait drôlement chaud dans l’armoire. J’enlevais donc le plus discrètement possible mon tee-shirt, parvenant par miracle à ne pas faire de bruit. Mais sa grand-mère semblait vouloir passer du temps avec son petit fils, elle insistait drôlement pour qu’il partage avec elle une part de gâteau. Un peu gêné de les priver de ce temps passer ensemble, je commençais à me demander si je ne ferais pas mieux de partir. Bien évidemment, il fallait tout de même que j’attende qu’Aaron vienne me délivrer.

C’est alors que sa grand-mère remarqua mon coupe-vent, que j’avais dès lors oublier, pris dans mes pensées. Je commençais à suer, malgré le fait que j’étais déjà à moitié dévêtis, angoissant quant à la réponse d’Aaron. Ce dernier rattrapa cependant assez bien la situation, prétendant qu’il s’agissait d’un vieux vêtement de son père, ce qui dans les faits, aurait très bien pu être le cas puisque toutes mes affaires provenaient de brocantes diverses ou de dons de voisinage. Un peu gêné tout de même de cette allusion, je laissais échapper un léger soupir, qui ne se fit visiblement pas entendre, puisque la grand-mère décida de s’en aller.

Une fois cette dernière éloignée, Aaron s’empressa de m’ouvrir, et sans vraiment penser à mon accoutrement qui n’était plus vraiment présentable, je me hâtais de prendre une grande bouffée d’air, ayant manqué de suffoquer dans son placard.

Il finit par complimenter le sang-froid dont j’avais fait preuve, même si en vérité, je n’étais qu’à moitié conscient de mes gestes, suivant mon instinct comme la plupart du temps. Je lui souriais finalement, soulagé qu’elle nous ai quitté.

« Ton placard est très agréable, tu devrais l’essayer prochainement. »

Je concluais finalement cette petite frayeur par cette réplique sur un ton quelques peu ironique, avant de le rejoindre sur le lit où nous étions auparavant. C’est quand mon torse se colla au sien, le lit étant plutôt étroit, que je constatais que je n’avais plus de tee-shirt. Je me mis à rougir sans bouger, ne voulant pas le déranger, et surtout pas le couper dans ce qu’il s’apprêtait à me déclarer.

Je l’écoutais attentivement, les yeux grands écarquillés, surpris de cette question soudaine, et de ce qu’il venait d’annoncer. Après un léger silence que je venais d’instaurer, je répétais, le visage toujours rouge-tomate :

« Intéressé… des gars… relation.. »


Puis me ressaisissant, je me relevais légèrement restant appuyé sur mes deux coudes, le regardant dans les yeux:

« Alors… T-t’es gay? »


Puis après avoir prit mon souffle, je reprenais, un peu gêné de ma réaction qui semblait certainement complétement idiote. Mais dans les faits, je n’avais pas vraiment réalisé qu’Aaron pouvait aimer les hommes. Bien que j’en sois un, évidemment… Mais moi-même je ne me voyais pas vraiment comme étant… homosexuel. Pourtant il était vrai que je ressentais pour Aaron ce que je n’avais jamais ressenti avant, et surtout pas envers une fille. Que j’avais des envies… particulières lorsqu’il était à mes côtés, et que j’aimais le voir se montrer entreprenant comme il l’avait fait plus tôt, bien que cela me troublait également…

Je reprenais alors, un peu timidement :

« Je… J’ai jamais touché un gars moi. Une fille non plus en fait… Je t’avoue que j’ai jamais parlé de ça à personne, et ça me surprend à quel point t’as l’air ouvert sur le sujet. Je veux dire personnellement je suis quand même pas trop fermé, du moins, quand ça me concerne pas, je suis prêt à laisser couler, mais je sais que c’est pas le cas de la majorité, et puis, même intérieurement, je suis poussé à voir ce genre de choses négativement. Je suis pudique. J’avouerais jamais complétement ce que je ressens, surtout pas à quelqu’un que je connais depuis à peine quelques instants, mais t’as l’air tellement… Je me sens si… Avec toi. »

Qu’est ce que je foutais ? J’étais en train de débiter un tas de phrases que j’allais sûrement regretter plus tard, mais je ne pouvais pas lutter contre mes émotions éternellement. Tout était si fort, si puissant à cet instant que j’étais prêt à prendre des risques, parce que je sentais que, même si je les regretterais possiblement, je regretterais bien plus de ne pas avoir tenté.

Puis, comme pour me rassurer, ou m’encourager, il m’expliqua qu’il souhaitait réellement apprendre à me connaitre. J’esquissais un sourire un peu mystérieux, profondément touché par l’intérêt qu’il semblait porter à ma personne. D’un autre côté, je n’étais pas certain qu’il continuerait à m’apprécier s’il savait que j’étais pauvre, que j’avais manifestement des problèmes avec l’alcool, que j’étais particulièrement coincé quand il s’agissait d’exprimer les pulsions que je m’efforce de réprimer.

Il posait quand même sa tête sur moi, ses cheveux étaient si doux sur ma peau que je ne bougeais pas. Je finis par caresser ces derniers, et, dans un élan de courage et de cran qui m’était bien singulier, je le faisais pivoter doucement, de façon à me retrouver au-dessus de lui, le visage à quelques centimètres du sien, soutenant son regard, une pointe de fougue dans le mien.

« Moi aussi. »

Je murmurais ces deux mots qui, bien que très vague, signifiaient énormément de chose. Moi aussi je sentais cette connexion entre nous, moi aussi je voulais apprendre à le connaître par cœur de sorte qu’en un regard, que même à distance je puisse comprendre ce qui se passe dans son cœur. J’étais peut être un crétin qui s’emballe trop, j’étais sûrement poétiquement pathétique, mais au fond, j’en avais rien à foutre.

Et je l’embrassais à nouveau, beaucoup plus longuement qu’auparavant, comme pour creuser une sorte de nid au coin de ses lèvres que je ne souhaitais plus jamais quitter à présent.

Trouvant finalement une source d’apaisement à la tempête de sentiments qu’il venait de provoquer.

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyLun 28 Mai 2018 - 10:31

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Mes tirades avait troublé mon interlocuteur. Je voyais qu'il était étonné que je parle autant à cœur ouvert .J'étais quelqu'un d'honnête , je n'aimais pas garder les choses pour moi surtout si une question tournait dans ma tête. Je savais que cela pouvait paraitre étonnant dans la situation mais j'avais eu besoin de parler , de lui dire ce que je ressentais et de définir un peu mieux ce qu'on vivait ensemble. Mais après tout , c'était peut-être déplacé de parler autant à cœur ouvert alors que l'on ne se connaissait que depuis une semaine. Or , je n'avais aucun regret , je voulais vraiment en parler et savoir son avis. Il répéta quelques mots que j'avais énoncé avant de me demander mon orientation sexuelle . Je levais un sourcil , un peu étonné qu'il prenne la chose comme ça. On c'était embrassé plusieurs fois , il m'avait même embrassé volontairement et il me demandait ce genre de question. J'y répondis en soupirant , de toute façon il fallait qu'on passe par ce genre de question à un moment ou à un autre.


" Je sais pas vraiment ,c'est un peu compliqué de savoir ce qu'on est. Pour l'instant , je ne préfère pas me mettre dans une case. "


Même si sa question m'avait étonné , il n'était pas surprenant qu'il la pose. Il y avait tellement de taboue dans ce pays qu'il fallait bien qu'on parle . Je n'ai pas été éduqué totalement à la japonaise , voir pas du tout. J'ai juste reçus quelques signes d'éducatif de ma grand-mère mais c'est tout. Mes parents m'ont toujours appris à avoir l'esprit ouvert , à tendre la main à mon prochain , à m'invertir dans ce que je pensais important . Mes parents n'auraient jamais jugé négativement ce qui se passait entre Montaro et moi mais , dans ce pays , les mentalités étaient tellement différentes... Il fallait que je mis fasse , après tout c'était peut-être moi qui étais étrange au yeux des autres à parler de la sorte , sans frontière avec mes propres pensées.


Je tournais la tête en voyant que mon partenaire voulait parler. Je me concentrais uniquement sur ce qu'il disait en l'écoutant attentivement . Il m'expliquait qu'il n'avait jamais vraiment eu de relation et je sentais qu'il était encore perdu avec tout ça , qu'il ne savait pas poser correctement des mots sur ce genre de relation. Au final , il était encore plus perdu que moi... Rien que d'y penser , je rigolais doucement. Deux personnes complètement égaré , avec des sentiments éparpillé dans tout les sens mais qui se cherchaient mutuellement pour trouver une sorte de stabilité dans l'autre...On était un peu près comme ça , on voulait tirer de bonne chose de ce début de relation incompréhensible mais on ne savait pas comment s'y prendre. Tout cela n'était pas simple mais pourtant j'appréciais la situation même avec ses défauts. Il semblait , cependant , amusé que je veuille faire connaissance avec lui et paraissait touché par ma demande. Je pouvais imaginer qu'il n'avait pas eu une vie de tout repos , je le sentais dans les traits de son visage . Pourtant je voulais savoir ce qui ce cachait derrière sa gestuelle hésitante , derrière ses mots à demi déclaré , je voulais le découvrir .


Ma tête contre sa peau nu , je me sentais apaisé . Or , ce moment fut très court car Montaro me fit tourner en se m'étant au dessus de moi. Plutôt étourdis de son geste , je ne disais absolument rien en le laissant mener la danse. Je sentais le poids de son corps peser sur le mien mais je ne tournais pas la tête , rougissant en déglutissant. Je n'étais pas tout à fait à l'aise dans la situation mais j'avais envie de lui faire confiance , je savais que je n'avais rien à craindre avec lui. Mais je ne le connaissais pas aussi entrepreneur . Je ne cachais pas ma surprise. Il me dit simplement "moi aussi" , je sentais que ce moi aussi était remplis de double sens. De plus de chose qu'il voulait me le faire croire et que je ne pouvais pas encore le comprendre. Je n'avais pas le temps d'ajouter quelque chose qu'il m'embrassait d'une manière plus langoureuse , plus explicite qu'avant . Je fermais les yeux à son contacte ,  savourant ce moment en m'accrochant à lui. J'étais surpris de cette élan dont il faisait preuve mais ce n'étais pas pour me déplaire . J'étais , certes , déstabilisé mais je me sentais émoustillé par ce baisé qui ne ressemblait pas à ce qu'on avait pu avoir avant. Il voulait plausiblement me dévoiler qu'il s'ouvrait vraiment à moi à travers ce baisé . Reprenant ma respiration , je le regardais les yeux étincelant , les lèvres humides de plaisir.


Dû à sa proximité , je sentais une vague de chaleur et de frisson me traverser . J'enleva mon haut volontairement , lui dévoilant à nouveau ma peau clairsemé de tâche de rousseur et mon tatouage vers mes reins. Je jetais mon haut par terre , sans réfléchir et reposa mon regard sur lui. Je sentais que je m'emballais , possiblement trop vite , mais je n'avais que lui en tête , sa peau que j'avais envie de touché , d'embrasser . Je ne me connaissais pas aussi remplis d'envie mais je ne semblais absolument rien contrôler sur le moment. Je passa ma langue sur la longueur de son cou , puis m'arrêta sur son épaule. Je m'accrochais plus fortement à son haut , lui laissant très probablement des traces en collant mon corps au sien. Ma respiration était plus effrénée , plus forte . Je savais que si je ne frênaies pas la situation , il n'y avait pas de retour en arrière. Il fallait que je fasse quelque chose mais je m'en sentais incapable , j'étais stimulé par une monté de dopamine en moi . Je me laissais aller à mon envie , n'écoutant pas ma raison . Je remontais vers le bas de son cou en approchant mes lèvres et lui lassa une légère marque . Quand je releva la tête pour voir ses yeux , je voyais l'envie briller dans ses yeux. Agglutiner peau à peau , il pouvait assurément sentir mon début d'envie . Je tournais la tête , plutôt gêné de la situation. Je ne savais pas contrôler mes envies et mes pulsions. Il avait fallu quelques signes assez excitant pour que je me retrouve avec un début d'envie tendu mais cela me figea , de me dire que je me retrouvais dans cette situation. Je tournais la tête en mordant ma lèvre , ne sachant que faire puis , prenant mon courage à deux mains , je lui déclarais:


"J...On risque... Très probablement d'aller trop loin . Je...Ça doit être... Gênant pour toi... On peu arrêter si... Tu veux..."


Ma respiration était toujours saccadé , j'avais du mal à prononcer les mots que je voulais dire , j'étais troublé , mon cœur semblait affolé par la situation. Je ne voulais pas l'émouvoir ou lui faire pitié mais je ne voulais pas aller trop loin et le regretter parce qu'au final , il ne souhaitait pas ça. Un millier de mots , de questions passa dans ma tête mais les seuls images qui tournaient dans ma tête était ce contact que j'ai eu avec sa peau , son baiser , la pression de mes lèvres sur sa peau moite . J'en voulais plus que je ne pouvais avoir , je voulais toucher chaque parcelle de sa peau , découvrir la douceur de son épiderme , je voulais connaitre son contacte par cœur et l'ancré dans ma mémoire. Je semblais trop pris par le moment , oubliant où j'étais , oubliant que l'on n'étaient pas seuls , je ne pensais qu'à lui et je n'avais d'œil que pour lui. Malgré tout , je ne pouvais pas brusquer la situation. Je plongeais mon regard dans le sien , les lèvres entrouverte , attendant sa réponse. Je ne bougeais pas mais je passais mes mains sur la longueur de son torse , découvrant sa peau et son contact. Je lui apprenais mes caresses , ma douceur , mes envies , mes désirs. Je posa ma main sur se reins en gardant toujours mon regard sur lui , je rajoutais non sans gêne


"C'est à toi de choisir ce que tu ... Veux."


Je n'arrivais pas à soutenir son regard en disant cela, je tournais la tête , fuyant ses yeux. Je ne savais pas dans quoi je m'engageais , j'étais perdu quand je le voyais mais je savais que même si il était aussi perdu que moi il serait me guider , me montrer que faire , quand il fallait que je m'arrête . Je le sentais plus raisonné que moi dans cette situation qui m'avais fait perdre toute raison , toute logique. Je le laissais me guider sans rétorquer , son choix serait sûrement juste.                        

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyLun 28 Mai 2018 - 19:25

Agacé.

C’était sans doute le sentiment que j’avais fait naitre chez mon camarade alors que je le questionnais sur son orientation sexuelle. Je me sentais soudainement légèrement étourdi quand j’évaluais la possibilité que je sois… capable d’aimer un homme. Le même type d’étourdissement que lorsqu’on évoque mes possibles soucis d’alcool.

Je le regardais finalement soupirer, le cœur serrer quant à ce qu’il s’apprêtait à dire. Dans le fond, je crois que j’avais peur qu’il évoque la possibilité que je le sois moi aussi. Mais il se contentait simplement de répondre qu’il ne se « classait » pas vraiment. Ça avait l’air tellement simple pour lui que je restais un moment silencieux, à l’admirer. Il n’avait pas l’air de se poser beaucoup de questions concernant les codes, les cases, tout ce qui régissait un peu la société finalement. Je lui adressais finalement un sourire, acceptant subtilement de mettre de côté tous les règlements imposés dans mon cerveau depuis un peu trop longtemps. Autorisant mes sens à me guider.

C’était donc ainsi que je m’étais retrouvé sur lui, tout le poids de mon corps porté sur mes deux mains, posées de chaque coté de ses épaules, nos deux visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Et voilà que ça me reprenait. Je l’embrassais à nouveau, désireux de lui transmettre toute la tendresse que je gardais prisonnière, toute la passion qu’il avait fait monter en moi depuis notre rencontre.

Je croisais à nouveau son regard déstabilisant dans le bon sens du terme. Je posais donc ma main sur son torse, transcendant à mon tour la barrière de nos vêtements, juste comme il l’avait fait auparavant. Nous inversions les rôles. Et alors qu’il enlevait son tee-shirt, que l’atmosphère ambiante avait considérablement frôlé la canicule, je sentais un impétueux flux sanguin envahir mon entre-jambe, avant de stagner.

Je parcourrais lentement le corps qu’il me dévoilait de mon regard, le déshabillant presque encore plus qu’il ne l’était déjà. Il était couvert de tâches de rousseurs, tout comme son visage, et je trouvais ça vraiment mignon. Et puis, il avait ce tatouage sur son bassin, un trèfle. L’emplacement était particulièrement sexy, et bien que les tatouages ne soient pas non plus toujours bien vu au Japon, moi je trouvais le sien très attirant. Je caressais cette cicatrice artistique du bout des doigts, admirant son corps avec plus d’attrait qu’une œuvre d’art dans un musée. Puis, alors qu’il parcourait mon cou de ses lèvres, je murmurais, rompant la bulle de silence qui nous unissait :

« C’est étouffant les cases. C’est un peu comme des placards, encore plus petits. J’ai pas envie qu’on s’enferme dans une case tu vois. Quoique… Si c’est ensemble… »

Je sentais ses lèvres aspirer ma peau et tous mes poils se hérisser. Je le regardais à nouveau dans les yeux, alors qu’il balbutiait quelques mots, me laissant le choix de continuer ou de l’arrêter.

Au fond de moi, je n’avais vraiment pas envie que ça s’arrête. Je n’avais jamais ressenti ce niveau de désir pour un individu, de toute évidence, je n’avais jamais rien fait avec qui que ce soit, et mes actes de plaisir en solitaire restaient pour la plupart du temps assez fades et rapides. En fait je ne faisais que répondre à la pression de ma libido, visant à être un minimum satisfait mais n’ayant jamais connu d’extase.

Puis m’écartant lentement de son corps qui collait désormais au mien, je le prenais délicatement par la main, avant de le trainer vers moi, fougueusement, tout en continuant de l’embrasser et en le dirigeant vers l’armoire dans laquelle je m’étais plus tôt caché. Elle était assez solide pour supporter le poids de nos deux corps, cependant, elle était déjà assez étroite pour moi tout seul, alors pour deux personnes…

Mais je trouvais ça plutôt excitant finalement, et bien que tout cela était complétement nouveau pour moi et s’apparentait à de la folie pure et dure, je continuais d’enlacer mon hôte, parcourant son torse de mes doigts légers. Puis, après un petit instant, je reprenais brièvement mes esprits, lui déclarant :

« J-Je suis pas vraiment en état de penser… je crois que tout le sang de mon cerveau est passé… ailleurs… »

Mais est-ce que je voulais vraiment faire ça ? N’étais-je pas en train de me plier à de stupides pulsions corporelles ? Étais-je en train de répondre à mon âme ou à ma chair ? Je commençais à me questionner à nouveau, puis, toujours collé à Aaron de part le petit espace dans lequel je venais de nous cloitrer, je reprenais :

« C’est… la première fois que ça m’arrive. Tu dois être habitué… »


J’essayais de chercher dans son regard s’il était aussi égaré que moi, parce que c’était clairement ce que j’étais. Si c’était normal de se sentir tout drôle comme ça, tout papillonnant, le cœur battant la chamade, l’excitation montant intensément… Bien que l’endroit était plutôt insolite, je me demandais si tout n’allait pas trop vite. Après tout, mes sentiments envers lui suivaient le rythme de nos étreintes. Je ne me serais jamais cru capable d’éprouver autant de chose en si peu de temps pour une personne dont je ne connais que le nom et l’adresse.

« Peut-être qu’on s’est… un peu précipités. »

Affreusement gêné, je profitais de la pénombre dans laquelle je venais de nous plonger pour rougir à nouveau.

« J-Je suis désolé. Je devrais partir maintenant. »


Fuir.

C’était tout ce que je savais faire après tout. L’alcool en était bien la preuve. Ça me permettait d’échapper à ma vie, à mon esprit toujours trop torturé, à la réalité. Cependant, si c’était ce qui venait de se focaliser dans mon cerveau, mon corps ne suivait pas le mouvement, et restait immobile. Incapable de l’articuler l’espace de quelques secondes, je poussais légèrement la porte de l'armoire, tentant de sortir. Puis je jetais un dernier regard à Aaron. Quand soudainement, son prénom se fit retentir. Et ce n’était pas dû à mon imagination…
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyMar 29 Mai 2018 - 19:26

Challenge Accepted


Mon partenaire semblait apprécier mon côté entreprenant même si je ne savais pas ce que je faisais vraiment. Il semblait apprécier autant ce moment secret que moi . Nous nous étions enfermé dans une bulle , pleinement énigmatique et pleine de sous-entendu dont nous n'osions pas parler. Je sentais que lui aussi , il en avait autant envie que moi .Mais pourtant , tout nous l'interdisait , on ne pouvait pas. Pas maintenant , pas ici , peut-être jamais. J'avais envie de profiter encore du moment mais je savais qu'on devait s'arrêter ,sinon je ne serais plus m'arrêter. Je n'étais pas forcément à l'aise dans cette situation mais mon corps me guidais naturellement , je n'avais plus besoin de penser à quelque chose à part à lui. Il me fit une allusion à son flux sanguin ce qui me provoqua un frison : j'avais effectivement vu qu'il avait envie de moi mais je ne répondit pas à sa phrase , obnubilé par lui.
En même temps que cette remarque , il me guida près de l'armoire puis , en me donnant un baiser , il m'entraina à l'intérieur de celle-ci. L'endroit était étroit mais cela nous permit de nous rapprocher encore plus de l'autre. Je sentis ses doigts parcourir mon corps , je le laissais faire. Nos lèvres étaient celer l'une à l'autre , j'eu l'impression que notre baisé ne se finirait jamais. Mais tout ça était presque trop beau pour être vrais . Je savais que cela n'allait pas durée et que ce moment serait rapidement abrégé . Je ne savais pas par quel motif mais je savais que cela arriverait. Il m'expliquait que c'était la première fois que ça lui arrivait . Pour le rassurer , je passa ma main sur sa joue en lui disant


"Tu sais pour moi aussi c'est la première fois que ...C'est comme ça, d'habitude rien n'est tendre alors que toi tu es si doux , c'est ça qui me plait chez toi."


Malgré tout je me sentais perturbé par la situation ,je n'étais pas serein. D'habitude , je m'en fichais un peu mais dans ce cas , je sentais que c'était plus et je n'avais pas envie de tout gâcher pour une simple après-midi où l'on serait allé trop loin...Il m'expliquait que tout cela était peut-être allé trop rapidement ,il semblait hésitant ou tout simplement pas à l'aise. Je ne voulais pas le forcer , je n'avais pas envie de le faire fuir. Je voulais rester dans ses bras et lui montrer qu'il était quelqu'un de bien. Quand je compris qu'il voulait partir je le retenais par la main en lui ordonnant


"Non , reste."


Puis je remarqua que mon ton était beaucoup trop autoritaire et je repris la parole


"Désoler c'est.. Je ne veux pas que tu part tout de suite , on a encore du te..."


Je n'eu pas le temps de finir ma phrase que j'entendis la voix de Sobo rugir dans les escaliers . Elle se sentait sûrement seule et avait décidé de nous rendre visite. Impossible , je n'aurais jamais eu le temps de récupérer mon haut. Je fermais précipitamment la porte de l'armoire et mis ma main sur la bouche de compagnon comme pour lui faire comprendre qu'il ne fallait faire aucun bruit. Sobo déboula dans ma chambre sans toquer et me rechercha du regard


"Aaroooon ? Où es tuuu? Il y a un colis qui est arrivé pour toi"


Je gardais le silence. Je ne pouvais pas sortir torse nu comme ça avec Montaro caché dans mon armoire , sinon on était grillé tout les deux. Un peu stressé , je rentrais mes ongles dans le torse de mon compagnon comme pour lui transmettre mon émotion. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front . J'entendis ses pas tourner dans la chambre , elle prit quelque chose mais je ne comprenais pas quel objet mais je l'entendis râler


" Aaron tu es vraiment un porc !Il faut que tu arrête de laisser traîner tes affaires partout , surtout des affaires sales! Aaron tu es où? "


J'osais parler d'une petite voix , espérant que Sobo ne comprendrait pas


"Je .. Je m'habille je vais me doucher , toque avant d'entrer s'il te plait sobo.."


Je l'entendait râler et elle me prévenait que je devrais ranger mes affaires avant. Elle ne soulevait même pas le fait que j'étais dans l'armoire... Je crois que ma grand-mère vieillissait vraiment mal , ça me faisais un peu mal à cœur de penser ça mais on entendait clairement que ma voix venais de l'armoire. Je l'entendit plier mon haut proprement sur mon lit avant de déguerpir en refermant la porte derrière elle. Sobo pouvait être très dur par moment avec moi mais elle avait toujours été juste , elle ne m'avait jamais frappé (mis à par une fois avec un journal mais ce n'était pas méchant). Je pense qu'elle a toujours eu peur de ne pas avoir assez d'autorité , surtout avec un adolescent seule. C'était une femme fatigué de la vie , mais elle gardait toujours le sourire , c'est pour cela que j'affectionnais beaucoup ma grand-mère. J'ouvris l'armoire pour vérifié qu'elle était bien partie avant de nous renfermer dedans . Je lui déclara doucement


" Ma grand-mère à souvent besoin d'attention , elle vit seule , je viens d'arriver alors elle en profite au maximum. Elle a peur de ce retrouver à nouveau seule , comme avant. Il ne faut pas lui en vouloir."


Je ne voulais pas l'embêter avec mes histoires de famille mais je ne voulais pas qu'il pense que j'ai une famille très intrusive, je sais que cela le ferait fuir. J'avais bien remarqué qu'il portait sûrement le poids de son passé sur son dos , en secret, je l'avais vu dans les traits de son visage , fatigué .La pression entre nous deux était redescendu dû à l'intervention de Sobo. Elle avait bien fait d'intervenir maintenant sinon nous aurions bien été embêté et la situation aurait choqué ma grand-mère. Pour ne pas dérailler à nouveau , je lui proposa un jeu plus calme. Je tenta de m’asseoir dans cette armoire mais je tomba dû au manque de luminosité . J'éclatais de rire en touchant ma tête


"Je ne me suis pas loupé !"


Je m'asseyais de façon à être contre lui , ce contacte était plus doux. Même si mon cœur battait toujours , j'avais réussi à calmer un peu mes pulsions. Je pris sa main et lui proposa un petit jeu.


"J'ai quelque chose à te proposer. J'ai envie de mieux te connaitre . Ici , on est dans le noir , que nous deux , personne ne peut nous entendre . Je te propose un petit jeu: chacun à notre tours , on a cinq minutes pour posé toutes les questions qu'on veut à l'autre , peut importe le thème . Tu peux me demander des choses sur ma famille , sur tout."


J'étais emballé par mon idée , je pense que c'était un moyen que l'on se rapproche vraiment l'un de l'autre et que l'on apprenne à ce connaitre . Sans vraiment lui demander son accord , je pris la liberté de commencer . J'étais un leader dans l'âme dans certaine situation , surtout dans les "pseudo-jeu" comme celui-ci. De plus , je voulais tellement connaitre de chose sur lui que cela ne me dérangeais pas de le brusquer un peu pour savoir des choses sur lui. J'étais bien trop curieux et c'était cela mon pire défaut . Ma curiosité , elle pouvait parfois être déplacé , très déplacé même . Je commença en lui posant une première question


" Tu as toujours vécus à Keimoo ? "



Puis , un sourire traversa mes lèvres. Ma question était bien trop gentille , trop innocente . Je voulais savoir des choses plus secrète sur lui. D'un côté , je savais que ce que j'allais faire été déplacé mais j'en mourrais d'envie . Je voulais savoir tout les petits détails , même négatif , sur sa personne. Plus j'en saurais , mieux je me porterais . Je me dis que je devais bien tenté ma chance , après tout , il n'allait pas fuir pour une question. Je pris la précaution d'envelopper ma question d'excuse au cas où celle-ci soit trop direct:


"Tu n'es pas obligé de répondre à celle-ci mais si tu sens prêt à y répondre , tu peux , je ne te jugerais jamais. Quel est ta plus grosse honte? Enfin ce qui te pèse sur les épaules , tout les jours ..."


Je ne pouvais pas voir son visage mais j'avais peur de découvrir l'expression qui se dépeindrait sur son faciès suite à cette question. Malheureusement , je voulais passer par là , si on voulait construire quelque chose on était obligé d'en parler. Je sentais que quelque chose le tracassait depuis que je le connaissais. Je ne savais pas quoi mais je voulais le découvrir , coûte que coûte.                

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyMer 30 Mai 2018 - 6:26

Alors que je m’étais vraiment emporté et que j’avais trainé Aaron jusque dans un placard pour continuer à l’embrasser, que l’envie ne cessait de monter, la crainte se fit légèrement ressentir, et je partageais mes inquiétudes auprès de celui qui causait tout mes émois. Il se mit alors à caresser ma joue tendrement, à m’expliquer que pour lui aussi c’était nouveau, que c’était différent que ce qu’il avait pu connaître auparavant. Je le regardais, portant ma main sur la sienne, qui était restée sur ma joue. Un silence rassurant s’était instauré, mais toujours hésitant, je décrétais qu’il valait mieux que je m’en ailles pour aujourd’hui.

Et alors que je m’apprêtais à le faire, la main d’Aaron freinait la mienne, bloquant tout mon corps, et mon cœur par la même occasion, qui fit soudainement un bond dans ma poitrine. Il semblait bien sur de lui, avant de reprendre, un peu plus doucement qu’il ne voulait pas me voir partir. Je tournais la tête vers lui, et bien que nous ne nous voyions pas vraiment dans l’obscurité du meuble, mes yeux commençaient à s’humidifier.

Cela faisait longtemps que je me sentais terriblement délaissé, esseulé. Personne n’en avait rien à faire, du moins c’est cette impression que tout le monde me donnait, de si j’allais bien, de si je m’en sortais. J’avais fini par accepter, de toutes évidences je n’avais pas vraiment le choix. J’avais fini par me conforter dans l’idée que je n’en valais pas la peine, et moi-même, je ne prenais plus la peine de me retenir comme il venait de le faire la plupart du temps. Je restais studieux uniquement pour m’assurer un avenir un peu plus prometteur que celui que m’avaient prévu mes géniteurs, et tout simplement parce que cela permettait de concentrer mon attention… ailleurs.

Il n’y avait que Daiki qui semblait se faire du souci, mais il avait toujours été impuissant, il avait toujours accepté mes faits et gestes, même quand il les savait destructeurs. Il me laissait même le détruire par moment, prenant sur lui. Et bien que j’admirais profondément cet ami qui plus d’une fois fut salvateur, il me décevait secrètement.

Au fond, j’en attendais certainement trop. Peut être que je redirigeais ma colère et mon impuissance sur les autres, peut être que j’étais dans le déni, aveuglé par cet océan que je contenais en moi, dans lequel je me laissais couler. Les larmes, la sueur dû au stress de ne pas avoir assez, l’alcool, cette marre à problème, finalement tout était peut être lié. Mais tout était trop pesant pour simplement m’en défaire.

Je n’avais pas répondu à Aaron, m’étant contenté de me laisser bâillonner par la main de mon compagnon dû à la voix de sa grand-mère, qui pénétrait à nouveau les lieux.

Finalement la situation légèrement dramatique devenait plutôt cocasse et excitante à nouveau lorsque nous manquions de nous faire prendre. Aaron prétendait s’habiller et sa grand-mère ne se demandait même pas ce qu’il faisait enfermer dans un placard. Je souriais un peu bêtement, trouvant la chose plutôt attendrissante de la part de la vieille dame qui repartait.

Après avoir vérifié qu’elle n’était plus là, il reprit, m’expliquant qu’elle avait besoin d’attention et qu’il ne fallait pas lui en vouloir. Je riais plutôt gentiment :

« Je peux pas lui en vouloir voyons ! J’aimerais bien la rencontrer un jour. Enfin, pas dans ces conditions bien évidemment. J’adore les personnes âgées, je faisais partie du club d’aide aux personnes en maison de retraite dans mon ancien établissement. Certains étaient un peu grincheux mais ils étaient vraiment attendrissants. »


J’en parlais un petit sourire au coin des lèvres. J’adorais passer mes après-midis à leur tenir compagnie. J’avais l’impression de bien faire, d’être une bonne personne. Et ils étaient plutôt intéressants, et drôles aussi. En sommes, je m’attachais vite, et vu l’isolement dont la plupart souffraient, même si certains créaient des barrières qu’il faut parfois se forcer à franchir, les échanges étaient toujours touchants.

Puis Aaron me proposa un jeu, tout en manquant de se faire mal. Il s’assit finalement près de moi, et je l’écoutais m’expliquer les règles. Avant même que je n’approuve ces dernières, qui me paraissaient plutôt excitantes, il commença. Puis, il enchaîna.

La honte. Il semblait lire mon âme rien qu’en regardant mon visage. C’était certainement le sentiment que je ressentais le plus fréquemment. Déjà, lorsque j’étais gamin, et bien trop en chair, que tout le monde me charriait, même si ce n’était pas méchamment. Enfin, lorsque les intérêts furent divers, que j’avais enfin réussi à sculpter un physique acceptable, vint l’argent. Et puis, les façons d’y échapper. L’alcool. Ma plus grosse honte. Étais-je réellement capable de partager avec lui ce qui me mettait tant mal à l’aise ?

Je rougissais, me grattant la nuque à nouveau :

« Eh bien… Non. Je suis arrivé l’année dernière, parce que j’ai reçu une bourse pour faire ma quatrième année à Keimoo. Avant, j’habitais dans une profonde campagne, de laquelle je suis jamais vraiment sorti. Ça avait quelques avantages, c’est un peu bête que je m’en rende compte une fois que je suis parti, mais ça change… d’être ici. Je me sens beaucoup plus… seul. »

Puis je le regardais à nouveau, lui adressant un sourire tentant d’effacer ce que je venais de dire :

« Mais c’est sûr qu’avec un diplôme de cette académie, j’ai vraiment plus de chance pour mon futur ! Regarde je suis déjà à l’université. Je connais beaucoup de gens qui peuvent pas y aller. »


Puis, j’instaurais un gros silence. J’hésitais vraiment à tout avouer, parce que j’étais fatigué de constamment cacher ce qui me tracassais. En même temps, nous venions à peine de nous rencontrer : si je lui disais, ça le ferait certainement fuir. Je n’étais pas vraiment prêt à prendre le risque, et pourtant, j’avais confiance en lui.

« J-Je sais qu’on déclare pas ça dès le deuxième rendez-vous en général.. Enfin je sais même pas si c’est vraiment un rendez-vous puisque techniquement on l’a pas vraiment fixé… Mais t’es sûrement la meilleure chose qui me soit arrivé dans cette ville. »

Je soufflais, avant de reprendre, comme si ces mots m’étaient pénibles à cracher :

« Si je suis jamais sorti de ma campagne c’est parce que mes parents ont pas vraiment les moyens, et qu’avec les petits boulots que j’ai accumulés depuis mes 14 ans, j’ai tenté de les aider comme je le pouvais, du moins quand ça passait pas dans… »

Je me coupais un instant, il ne fallait pas tout lui avouer d’un coup. De toute évidence, s’il décidait de poursuivre un peu avec moi après, il finirait bien par comprendre.

« Du coup voilà. Ma honte c’est les envies, voir parfois les besoins, que je peux pas assouvir. C-C’est pas seulement monétaire comme tu peux le voir aujourd’hui. Mais c’est tellement… frustrant. »

Je baissais le regard, ma voix commençant à trembler légèrement. Je me réfugiais dans le creux de son cou, espérant profondément qu’il ne se mettrait pas à me repousser. Puis je murmurais :

« La suite au prochain numéro. Maintenant, c’est ton tour. »


Absorbé par le flux émotionnel qu’il venait de faire remonter, je le laissais un instant sans réponse. Moi aussi j’avais envie d’apprendre à le connaître. Je voulais lui expliquer tellement de choses à mon sujet, et j’espérais vraiment qu’il m’en laisserait l’opportunité après l’aveu que je venais de faire. En attendant, je tentais de changer de sujet.

« C’est quoi l’histoire de ce tatouage ? »

Je touchais à nouveau le trèfle qu’il s’était incrusté dans la peau. Les tatouages étaient plutôt mal vus, bien qu’il y eut des vagues de jeunes les affichant fièrement. Mes parents ne voyaient pas vraiment cela d’un bon œil, comme la plupart des gens de mon village. Cependant, avec Daiki, c’était un peu différent. Il m’avait partagé son envie d’en faire un une fois « qu’il se casserait d’ici ». Je trouvais ça plutôt cool en fait, même si je n’envisageais aucunement la possibilité de m’en faire aussi, je les admirais timidement.

Les minutes m’étant comptés, j’enchaînais :

« Pourquoi t’as voulu venir ici ? C’est pas juste pour être avec ta grand-mère, si ? »

Me sentant de plus en plus intrigué au fur et à mesure que les questions trottaient de ma tête à mes lèvres, je finissais par me montrer un peu plus intrusif :

« Et quelle est la pire chose qu’on pourrait te faire, ou qu’on t’ai déjà fait ? »


Je tentais d’accrocher son regard, désireux de percevoir chaque réaction et gestuelle qu’il ferait en répondant à mes questions, tout simplement envieux de le connaitre, et sûrement tenant à éviter de le froisser à l’avenir. S’il n’arrêtait pas tout maintenant.
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyMer 30 Mai 2018 - 23:41

Challenge Accepted



Mon partenaire n'en avait pas l'air d'en vouloir à ma grand-mère. Au final , cette visite imprévu de Sobo c'était mieux passé que prévu. J'avais vraiment eu peur quand elle était rentrée dans la pièce mais elle n'avait pas insisté . Je m'en étais plutôt bien sorti pour un mensonge improvisé. Je tenais tellement à Sobo que je savais que j'allais passer la soirée avec elle car je n'avais pas pu être là , cette après-midi. C'est la personne à qui je tiens le plus . Même si je tenais à mes parents , m'éloigner d'eux ne me fendais pas le cœur alors que quand je quittais Sobo pour rentrer à Liverpool , je pleurais bien souvent car je savais que je devrais attendre un an pour la voir. C'est pour cela que je profitais d'être ici au maximum pour partager des moments avec elle. Mon partenaire ne semblait pas dérangé par le fait que ma grand-mère soit souvent présente , il l'acceptait même plutôt bien. Il m'expliquait même qu'il s'occupait un moment de personne âgé . Je ne fus pas vraiment étonné , avec la sensibilité que j'avais découvert chez Montaro , c'était le secteur qui lui correspondait. Les personnes sensibles se tournent beaucoup vers le social car ils ont besoins de contacte. Je ne savais pas si cela était vrais mais j'en avais entendu parler dans un bouquin que j'avais étudié sur la perception des personnes par rapport à leurs orientations . Je lui offris un sourire en guise de réponse , cela me faisais plaisir d'apprendre de nouvelles choses sur lui.


Malgré tout , comme j'étais un grand curieux par nature , j'instauras ce jeu que j'avais en tête. Ma requête n'avait pas l'air de gêné Montaro ; bien à l'inverse. Malgré tout mes questions lui créait une gêne que je ressentis rapidement. Le jeu était peut-être trop direct ? Pourtant il n'hésita pas vraiment à répondre au question . Je fus étonné d'apprendre qu'il n'avait pas toujours habité ici. Il venait d'une campagne plutôt éloigné. Pourtant , lors de la soirée qu'on avait passé , il avait eu un sens de l'orientation très juste. La ville a dû lui faire un énorme changement , Keimoo reste une assez grande ville de plus. Je lui pris sa main en lui disant


" Tu sais , tu n'es plus vraiment seul , je suis là. Je suis sûr qu'en plus tu rencontreras des gens géniaux, c'est vrais que la ville c'est vaste mais justement ça te fait énormément d'occasions de rencontrer pleins de personnes . Je suis certain que tu rencontrera de  bonne personne ."



Malgré tout , cela restait ma vision de la ville. Je n'avais jamais vécu à la campagne , je ne pouvais pas comprendre ce mode de vie où tout le monde se connaissaient. C'est pour cela que je me suis rapidement intégré à Keimoo , je me sens très à l'aise en ville, avec la foule qui va d'un lieu à un autre , les gens qui se pressent pour aller au travail tandis que d'autre s'arrête pour prendre un café . J'ai toujours vécu dans l' effervescence de la ville et quitter ce lieu me ferait bizarre. La vie citadine était un mode de vie très spécifique mais qui me correspond , malheureusement cela n'est pas au goût de tous et je pouvais le comprendre.


Il reprit la parole pour me déclarer que le fait de m'avoir rencontré était une des meilleures choses qui lui était arrivé ici. Je fus un peu gêné à cette phrase et rougis légèrement , je ne savais pas forcément comment réagir. Mais il continuait de prendre la parole , ce qui m'évitais d'intervenir. Il m'expliquait qu'il venait d'une famille assez pauvre et qu'il n'avait pas forcément eux la chance de pouvoir découvrir de nouveau horizon. Il est vrais que beaucoup de personne ne peuvent pas se permettre de partir comme ça , du jour au lendemain , c'est pour ça que j'estimais beaucoup la chance que j'avais eu de pouvoir habiter au Japon. Beaucoup de gens rêvent de pouvoir partir , rien que quelques semaines dans un autre pays. J'avais eu presque tout ce que je voulais étant jeune , je ne pouvais pas me plaindre là dessus . Mais quelque chose m'intriguait à la fin de sa phrase , il ne terminait pas sa tirade. Il était prêt à dire quelque chose mais il n'osa pas me le dire. Je garda cette question dans ma tête. Il m'expliquait aussi que cela passait par ses envies qui ne pouvait ou simplement ne savait pas assouvir. Avec un petit sourire sur le côté je lui déclarais quelques mots en posant une main sur son torse


" L'argent ce n'est pas important , ce n'est pas ça qui fait ce que tu es . Je sais que tu vaut beaucoup plus à l'intérieur de toi , tu sais l'argent c'est éphémère."


Je chuchotais la suite de ma phrase à son oreille


"Et... Par rapport à tes autres envies , peut-être qu'elles se réaliseront un jour avec moi. Mais je veux prendre mon temps avec toi."



A coup sûr , je l'avais gêné mais c'était un peu le but de ma démarche. Je voulais lui montrer que le monde ne l'attendait pas parce qu'il était riche ou parce qu'il connaissait tant de personne mais plutôt par rapport à ses valeurs , à sa créativité , par rapport à tant de chose. Je compris à ce moment que Montaro manquait cruellement de confiance en lui-même et qu'il se voyait comme quelqu'un qui n'était pas important. Il mit sa tête dans le creux de mon cou , je sentais qu'il était terriblement gêné de parler de tout ça et que ce n'était pas simple pour lui. Je marqua une pause pour passer ma main délicatement dans ses cheveux, comme un signe pour lui prouver que j'étais là. Certes , on ne se connaissait pas depuis longtemps mais je sentais que je pouvais l'aider , rien qu'un petit peu.
Je savais que mon tour était venu , j'attendais ses questions avec impatience sans rien dire j'écoutais ce qu'il me demandait. Les deux premières questions n'étaient pas bien méchantes , surtout la première qui me fit doucement rire rien qu'au souvenir de cette épisode de ma vie. Mais la dernière question , beaucoup plus intime , me troubla. Je commençais à répondre dans l'ordre de ses questions, je n'avais pas le choix , après tout c'était moi-même qui avait lancé le jeu. Je le voyais toucher ma peau à l'endroit où l'encre c'était incrusté, ce qui me provoqua un frisson dans le bas du dos. J'essayais de répondre dans le calme malgré ce contacte :  


" Disons que je l'ai fais assez jeune , sans l'accord de mes parents. J'ai toujours cru en ma bonne étoile , au destin qui me guide dans mes choix. Ce trèfle est un peu représentatif de ma philosophie de vie."


Je n'étais pas un adepte des tatouages mais je voulais vraiment graver ce qui me tenais à cœur sur ma peau. Je ne dis pas que je ne m'en referais pas mais je voulais ce trèfle depuis bien longtemps. J'aimais savoir qu'un morceau de ma peau me rappelais que je pouvais croire en moi et que j'étais capable d'atteindre mes objets. J'étais quelqu'un de très optimiste , je n'aime pas baisser les bras sans avoir essayé. Peut importe les objectifs que je me fixais , même si je n'arrivais pas à les atteindre , j'essayais toujours. Et si je n'y arrivais pas , je savais que j'avais donné le maximum de ma personne. Je repris la parole doucement pour répondre à sa deuxième question.


" En faite , je suis toujours venu au Japon , depuis tout petit. Ma mère est japonaise et mon père est anglais. Au fond , je me suis toujours plus senti japonais que anglais. J'adore l'Angleterre et il y a plein de chose qui me manque mais...Je voulais vivre au Japon. Même étant jeune, il m'arrivait de parler plus japonais que anglais. C'est pour ça que je parle presque sans erreur le japonais."



Il y avait aussi le fait que ma grand-mère soit seule , certes. J'ai toujours été fortement lié à elle et à son pays. C'était un fait que je ne pouvais renier , mon cœur balançait plus pour la vie que je menais maintenant que celle à Liverpool. J'étais plus heureux ici et je le sentais. Je me sentais plus chez moi. Je sentais que cette nouvelle vie au Japon me réservais  plus de chose que je ne m'y attendais. Et puis cette école était idéale pour m'ouvrir la porte sur des études potentielles en géopolitique , c'est pour cela que j'ai préférer faire mes études ici plutôt qu'en Angleterre. Il me restait encore une question à laquelle je devais répondre. Je n'étais pas serin par rapport au fait d'y répondre mais je me lançais , la voix hésitante.


"La pire chose?...J'ai eu une vie... Assez calme mais la pire chose qu'on m'ai fait ..."



Je n'osais pas y répondre , sentant que j'allais me couvrir de ridicule. D'un côté , je devais lui dire. Au final , si Montaro et moi continuions à ce côtoyer il était important qu'il sache ça. Je pris une grande inspiration , les mains tremblantes.


"Disons que... Je suis très perdu avec ma sexualité et il m'est arrivé un truc qui ne m'a pas aidé. Quelqu'un m'a volé ma première fois sans réellement mon consentement ... Ce n'était pas du viol mais disons que je m'en souviens plus. Je suis quelqu'un d'assez prudent malgré tout et je réfléchis toujours à deux fois avant de faire les choses mais... Je pense , je sais pas trop mais cette événement m'a bouleversé. Je pense que c'est ça..."


Je serais les dents rien qu'en y repensant. J'essayais de me détendre en pensant à autre chose. Décidément , ce n'était pas simple de ce livrer à quelqu'un. En plus , j'avais peur de croiser son regard plein de jugement . Je savais que Montaro n'était pas comme ça mais le sujet était dur et son comportement pouvait changer à mon égard à toute seconde surtout sur des thématiques comme celle-ci. J'en avais probablement trop dit et je le sentais , je tournais mon regard humide . Je n'étais pas à l'aise par rapport à ça , il avait déjà touché un de mes points faibles mais cela allait arriver et je le savais... Il fallait que je m'y attende mais je n'étais pas préparé à en parler. Je soupirais et je repris la parole :


"Changeons de sujet... C'est à mon tour."



Je ne savais pas par quel question commencer. J'avais été troublé par ses propres demandes , je ne m'y attendais pas surtout la dernière. Je me laissais quelques secondes pour réfléchir puis je me lançais dans une série d'interrogation


"Qu'est ce qui te fais le plus peur?"'


En posant cette question , je me rendis compte de l'endroit dans lequel on se trouvait. De plus , j'avais l'impression que l'endroit se réduisait de plus en plus. Je savais que mon imaginaire me jouait des tours mais avant de continuer je me permis d'ouvrir un peu l'armoire pour ne pas être complètement enfermé dans cette endroit. Je commençais a avoir des sueurs rien qu'en pensant que j'étais rester dans un endroit enfermé plusieurs minutes sans rien dire. C'était un miracle que je n'ai pas fais de crise de panique ou que je ne me soit pas évanouit. Je pense que le fait d'être avec Montaro m'a dévié de ma phobie , ce qui était assez fou en somme. Je passais ma main sur mon front , essuyant ma sueur , plus je pensais au temps que j'avais passé enfermé sans échappatoire plus je commençais à paniquer. J'essayais de prendre cette panique soudaine sur moi. Je me retourna en laissant l'armoire entrouverte , m'offrant un échappatoire <> . En m'asseyant près de Montaro à nouveau , je continuais ma liste de question:


"Pourquoi tu n'as pas terminé ta phrase tout à l'heure ? Je sens que quelque chose te pèse mais que tu n'arrive pas à en parler ."



Puis , je me dis qu'il me restais que peut de temps pour trouver une dernière question. Je voulais quelque chose d'assez percutant , une dernière question digne de ce nom. Ayant calmé ma crainte , je pouvais me concentrer sur ce point-ci. En posant ma main sur sa cuise , je lui susurrais à l'oreille :


" Et de quoi as tu le plus envie  , là , maintenant?"



Ma question était assez culotté mais je n'en avais pas grand chose à faire. Je voulais qu'il se libère , qu'il exprime ce dont il avait vraiment envie .Je voyais bien que beaucoup de chose le freinait , qu'il ne se faisais pas confiance et qu'il ne disait les choses qu'à demi-mot. Je voulais l'entendre dire ce dont il avait envie , par ses propres mots, même si je devais créer une situation gênante pour ça.        

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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyJeu 31 Mai 2018 - 20:17

Je commençais à m’ouvrir à Aaron, lui partageant que je n’avais pas toujours vécu ici, que je venais d’une campagne profonde, que tout ces changements m’avaient bouleversé, me faisaient me sentir isolé, même s’ils m’étaient tout de même favorables d’un autre côté.

Il me prit alors par la main, m’expliquant que je ne serais plus seul désormais. Je gardais ma main dans la sienne un instant, la sentant devenir moite instantanément. Cela me touchait, mais je ne répondis rien. Je baissais le regard en direction de nos mains jointes, puis croisais ses yeux, pour lui offrir un énième sourire.

Il avait l’air assez confiant, l’air de croire ce qu’il me disait. Je lui faisais confiance, mais je craignais légèrement sa réaction suite à la future réponse que je lui adresserais, en fonction de sa question. Il était là maintenant, mais rien ne me disait qu’il le serait toujours après. Je préférais néanmoins me convaincre de l’inverse, afin de pouvoir m’ouvrir davantage à ce camarade avec qui je voulais vraiment partager un peu de moi, et découvrir beaucoup de lui.

Je me confiais donc, à cœur ouvert, étant peut être un peu trop explicite puisque je venais de faire rougir mon partenaire. Je tentais de ne pas relever cette légère gêne, et lui expliquait clairement mon problème. Évidemment, je n’entrais pas dans les détails, je ne lui expliquais pas tous les sentiments de honte, toutes les excuses que je devais toujours trouver, tous les mensonges que les problèmes d’argents impliquaient. Toutes les réalités que j’aurais préférées ignorer étant jeune, la jeunesse dont je n’avais finalement pas vraiment profité, du moins, pas pleinement comme je le voulais.

Je soupirais un coup, avant de le laisser répondre. Il n’avait pas bien l’air de se rendre compte du poids que cela pouvait avoir pour moi, mais je l’écoutais sans l’interrompre. Au moins, il ne me prenait pas en pitié, et il ne me méprisait pas non plus. C’était finalement la meilleure réaction que je pouvais attendre, car trop fatigué de tout ces ressentiments que cela pouvait provoquer autour de moi, lui, cela ne semblait pas le déranger. D’ailleurs, il essayait de me convaincre que ça ne devrait pas me gêner autant. Néanmoins, pour cela, ce n’était pas encore gagné. Mais ce n’était pas non plus ce qu’il voulait dire, je savais qu’il suggérait le fait que j’avais des qualités et que le matériel ne devait pas l’emporter sur ma personnalité dans la perception qu’on pouvait se faire de moi. Au moins, si c’était ce que lui pensait, je me sentais vraiment soulagé.

C’est alors que je me rendis compte qu’il venait de poser sa main sur mon torse, puisqu’il se mit à me chuchoter qu’il pourrait peut être combler certaines de mes envies. Je le regardais, les yeux ronds comme deux ballons, le corps brûlant à nouveau, et le visage parsemé de plaques rouges.

Décidemment, il me faisait plus d’effet que ce que j’aurais pensé, surtout dans un endroit aussi restreint que celui où nous nous trouvions. Alors que je m’étais calmée, voilà que le désir refaisait surface.

Puis ce fut à mon tour de le questionner. Il commença à sourire en m’expliquant que son tatouage représentait sa bonne étoile. Il semblait être quelqu’un de confiant de manière général, comme s’il avait confiance en la vie. C’était ce que je comprenais quand il m’expliquait l’histoire de ce trèfle. Je souriais, tout en le regardant. Personnellement, j’étais plutôt du genre à tergiverser, à me poser des tas de questions avant d’agir, afin d’évaluer au mieux les conséquences possibles, à blesser le moins de monde que je peux. Cependant, j’avais un côté plus sauvage, spontané, qui se libérait de temps en temps, notamment lorsque je buvais, ou que j’avais trop cogité, et qui d’une façon ou d’une autre, finissait toujours par toucher mon entourage, comme si cela m’était inévitable.

Puis il continuait, m’expliquant qu’il était à moitié japonais et qu’il se sentait plus japonais qu’Anglais. Je le regardais un peu étonné, puis lui souriait :

« Oh moi aussi ! Mon père est anglais, ma mère japonaise. Mais j’oublie souvent que mon paternel n’est pas d’ici puisqu’il s’est complétement fondu dans le pays ! Et c’est vrai que tu parles super bien la langue, après l’accent anglais moi je trouve ça sexy… »


Puis je m’interrompais, détournant le regard espérant qu’il ne capte pas ma dernière phrase comme une allusion indirecte à l’effet qu’il me faisait. Je toussotais légèrement, continuant de me concentrer sur ce qu’il disait. C’était la question la plus intéressante, puisque plus intime. Elle semblait aussi bien plus le troubler que les autres puisque ses mains tremblaient. Plutôt concerné, je me penchais vers lui, et gardais sa main au creux de la mienne, comme pour l’empêcher de bouger. Il racontait donc son récit, sans vraiment rentrer dans les détails. Désolé d’apprendre cela concernant mon partenaire, je me sentais un peu énervé, comme si quelque chose venait de me contrarier. Un léger pincement vint attaquer mon cœur, et c’était les sourcils froncés et le regard baissé que je restais silencieux un moment.

« Je… Je suis désolé que ça se soit mal passé pour toi. Ç-ça me met en colère je crois. T’as l’air si doux c’est un peu triste qu’on l’ai pas été avec toi. »

Je me grattais la nuque alors qu’il soupirait, proposant de changer de sujet. Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise, et je me sentais un peu coupable d’avoir posé cette question. Néanmoins, nous continuions notre jeu, et juste après m’avoir interrogé, je sentis qu’Aaron se crispait légèrement. Il se mit à entrouvrir l’armoire, comme s’il comptait sortir, ou s’assurer qu’il puisse le faire. Je le regardais, intrigué.

« J’avoue que j’ai tendance à flipper pour rien… Je suis assez superstitieux en fait, et si quelqu’un se mets à planter ses baguettes dans son riz, je vais me sentir mal toute la journée… Mais je sais pas si on peut considérer ces petits gestes comme étant ma plus grande peur tu vois… »

Puis après un moment d’hésitation interne, à réfléchir à une réponse éventuelle, je poursuivais :

« Mais parfois je crois que j’ai peur de moi-même. Dans le sens où j’ai peur de ce que je serais capable de faire si je me contrôlais pas tu vois. »

C’est alors qu’il attaqua le point faible que j’avais laissé paraitre plus tôt dans le dialogue. Je détournais le regard, toujours extrêmement gêné, me grattant l’avant-bras. Décidément il était bien curieux. En même temps, je pouvais le comprendre… Et avec tout ce que je lui avais déjà dit…

« Ah, ça… Et bien faut dire que ma vie d’avant était pas forcémment très simple, et je travaillais beaucoup et j’avais besoin de me détendre… Alors j’ai commencé à me réfugier dans certains artifices, sauf que j-j’arrives plus vraiment… Enfin, j’en ai souvent besoin… »

Je n’arrivais pas à l’admettre, ni même à nommer de quoi il s’agissait. Et même si je comprenais la démarche de mon camarade, je commençais vraiment à penser qu’il pouvait bien s’agir de notre dernier après-midi ensemble. Pauvre, alcoolique et homosexuel potentiellement refoulé, ça commençait à en faire un paquet… Je sautais donc sur sa dernière question, qui s’avérait être bien plus aguicheuse.

Sa main qui montait ma cuisse, et son regard rempli d’émotions me firent frémir à nouveau. La chair de poule avait colonisé ma peau, et mon visage s’approchait inlassablement du sien, nos lèvres humides s’effleurant légèrement. Tout laissait penser que j’allais l’embrasser, mais je détournais le visage, déposant mes lèvres près de son oreille, avant d’y poser un baiser, et de murmurer, rentrant complétement dans son jeu :

« D’en savoir plus à ton sujet. »

Puis je m’écartais doucement, un petit sourire au coin des lèvres, plutôt fier de cette petite feinte, que j’avais trouvé plutôt excitante. Je prenais une inspiration, et poursuivais :

« C’est quoi ton plus grand rêve ? »

Non, ce n’était pas une information croustillante, mais j’avais vraiment envie de savoir ce à quoi pouvait aspirer le bel étranger. Je continuais tout de même :

« Et pourquoi est-ce que t’as soudainement ouvert l’armoire ? Est-ce que t’as trop chaud ? On aurait dit que t’allais pas très bien… »

Je portais ma main à sa joue, inclinant légèrement la tête afin de l’inviter à s’exprimer. Puis, sentant que tout commençait à devenir un peu intime, même si c’était le but, ne voulant pas trop le déstabiliser, je tentais d’apaiser un peu l’atmosphère :

« Tu fais naufrage sur une île, tu peux emmener trois items. Que vas-tu choisir ? »

Lui adressant un petit sourire joueur, intrigué par ce qu’il me confesserait.
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyVen 1 Juin 2018 - 9:56

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Je scrutais son visage dans les moindres détails. Je voulais voir si une de mes réponses avaient pu le gêner ou non. Je n'étais pas vraiment à l'aise avec les propos que j'avais tenus. Je m'étais peut-être ouvert trop rapidement , j'en avais sûrement trop dit sans le vouloir. J'avais de plus en plus confiance en Montaro , là n'était pas le problème , je ne savais juste pas quelle vitesse adopter avec lui. Tout lui dire ? Aller plus lentement ? Tout ça était bien trop complexe...Tout ce que j'espérais , c'est qu'il n'allait pas prendre ses jambes à son cou à chaque mot que je prononcerais. Ce n'était pas forcément évident de manier les mots dans ces moments-là. Pourtant , même si je savais que Montaro ne tiendrait pas compte négativement de mes paroles , je regardais chacune de ses émotions au fond de ses pupilles. J'avais peur de paraître abattu, trop sensible , ...


Montaro me rappela que son père était , lui aussi , anglais . Je souriais à sa phrase en pensant que nous avions les mêmes origines. Ce qui était plutôt marrant était que son père s'était adapté au Japon et , de mon côté , c'est ma mère qui c'était adapté à l'Angleterre. Ce n'était qu'une coïncidence comme une autre mais celle-ci me fendis un sourire sur les lèvres. La fin de sa phrase me fit d'avantage sourire .Je relevai cette remarque ,elle me sera utile probablement plus tard.


Quand je dus passer à la question plus délicate , je vis son expression se modifier. Je m'attendais à du dégoût ou à quelque chose de ce goût mais sur son visage , je lus de la colère. Dans ses paroles, je sentais que ma déclaration le contrariait , qu'il ne comprenait pas la situation. Au final , j'étais heureux au fond de moi-même qu'il ne réagisse pas par pitié ou bien par dégoût mais juste par colère. Qu'il soit énervé de ce qui m'était arrivé. J'avais vraiment craint qu'il n'accepte pas cet événement de ma vie mais il n'insista pas sur ce point. J'étais rassuré par sa réaction qui me confirmais son amabilité. Je n'aurais pas confié ceci à n'importe quel être. Même si je connaissais Montaro que depuis moins d'une semaine ,il avait définitivement fait un pas dans ma vie durant ce jeu. Il avait appris des choses que je ne disais qu'à demi-mot ou que je fuyais. Même si je n'étais pas le genre de personne à fuir , je préférais enfuir certaines choses au fond de moi-même et ne plus les sortir.


Après que mes questions furent passé , j'attendis ses réponses. j'avais posé plusieurs types de questions pour le tester sur tous les domaines , pour voir comment il réagirait. Je tournais mon visage lors de sa première question , il m'expliquait qu'il était très superstitieux. Je n'avais jamais compris le principe et les aboutissants d'être superstitieux mais je ne revenais pas sur le faite , je pouvais comprendre que Montaro craignait certaines choses. Mais la fin de sa réponse me surpris. Peur de soi-même? Je pensais que cela revenait au débat sur sa confiance en soi. Il avait peur de ses propres réactions car il ne s'accordait probablement pas assez de confiance , il se sous-estimait . Je voulus prononcer quelques paroles mais il répondit plus rapidement que moi à mon ancienne question. Sa réponse était très vague mais je compris plus facilement  quel sujet il n'osait pas aborder.


J'avais déjà remarqué au bar qu'il buvait un alcool fort mais je n'avais pas soulevé puisque je m'abreuvais aussi d'alcool. Or, au vu de ses propos, ça ne devait pas être la première fois qu'il venait dans ce fameux bar. Je fus un peu éberlué de sa déclaration sous-entendue mais, d'un autre côté, je savais que Montaro me cachait quelque chose. C'était compliqué d'avouer de tel fait, je pouvais comprendre qu'il se sentait embarrassé d'en parler. Je caressais sa joue en le coupant brusquement :


"Peu importe ce que tu as... Le principal, c'est que si tu as envie d'en parler je suis là. Je ne veux pas te brusquer. J'ai eu une vie plutôt... Calme alors je ne peux pas comprendre tout ce que tu traverses mais tu ne dois pas rester seul."


Je sentais qu'il y avait beaucoup de poids sur ses épaules et qu'il n'osait pas en parler. Je savais que c'était trop tôt pour aborder tout ça mais je tenais à lui prouver qu'il n'était pas délaissé , surtout face à des sujets comme ça. Je ne connaissais pas grand chose , voire rien du tout sur ce qu'il vivait et sur la complexité de ce qu'il pouvait endurer mais je n'avais pas envie de lui tourner le dos pour autant , bien à l'inverse. Mais avant d'ajouter quoi que ce soit , nous passâmes à la dernière question. Celle-ci était beaucoup plus intime et je sentais qu'à mon contacte , Montaro se sentait troublé. Il tourna la tête vers moi en approchant son visage, ce qui me fit rougir mais il ne fit qu'effleurer mes lèvres. En s'approchant de mon oreille ,il me susurra sa réponse. Ce petit jeu entre Montaro et moi me troublais de plus en plus. Mon cœur repartit de plus belle et mes pupilles se dilataient. Je bafouais quelques syllabes sans être capable de faire un mot, mon corps était affolé quand mon partenaire se montrait aussi entreprenant. Je repris mon souffle et me tournais vers lui, essayant de calmer mes envies.
Je concentrais mon attention sur ses lèvres qui prononçait les interrogations qu'il avait sur moi. Ses paroles me coupèrent dans ma rêverie et je clignais des yeux, d'un air innocent. Mon plus grand rêve?...J'avais la tête remplie de désir et d'ambition . Il était compliqué de ne citer qu'un seul de mes rêves. Néanmoins, une de mes ambitions semblait obligatoire à être apporté dans mon propos. Je lui répondis avec un regard remplit d'étoile, idéalisant mes ambitions.


" J'aimerais énormément travailler dans une ONG spécifiquement l'ONU . Ce n'est pas un rêve qui éblouit les gens mais je souhait vraiment faire quelque chose qui me plaît chaque jour de mon existence et je ne veux pas avoir de regret en me disant que je ne suis pas allé jusqu'au bout de ma démarche, que je ne me suis pas donné les moyens. C'est peut-être trop ambitieux comme rêve mais j'y tiens vraiment."


Hé oui ,mon rêve n'était pas de me dorer la pilule sur une île tropicale ,de faire le tour du monde ou encore d'être riche. Je savais que beaucoup de gens rêveraient de s'enfuir dans un autre pays, de tout abandonner pour refonder une nouvelle vie mais ce n'était pas ce genre de chose-là qui m'animait. L'ambition professionnelle est quelque chose qui m'égayais , qui me donnais une réelle raison de poursuivre mes démarches. A peine avais je finis ma phrase que mon compagnon enchaînait sur une autre question. Il avait touché mon deuxième point faible... Décidément, Montaro avait le flair pour ce genre de chose. Rien ne lui aura échappé , entre ma vie privée et ma phobie... C'était bien les seules choses dont je n'appréciais pas tellement de parler. Mais je fus obligé d'en venir au fait


"Hm...Comment dire ça... Disons que, le fait d'être enfermé me crée une peur..."


Je restais très évasif dans ma réponse et croisant son regard . Il mit sa main sur ma joue , se contacte très personnel me poussa à m'exprimer de façon plus clair :


" Je n'aime pas les endroits totalement clos , ce n'est pas tant le noir qui me fait peur c'est plutôt le fait de savoir s'il y a une sortie de secours au cas où , des choses comme ça. En fait, je me sens en danger... C'est pour ça que j'évite les ascenseurs par exemple."


Ma phobie était ridicule. Je me sentais assez mal d'en parler, non pas parce que c'était une phobie mais plus parce qu'elle semblait...Absurde. Cette phobie était commune à beaucoup de gens mais elle avait un caractère beaucoup trop burlesque à mon goût dans certaines situations. Parfois, je pouvais prendre sur moi comme tout à l'heure mais dans d'autres cas , elle arrivait sans un mot mais me rendais fou. Une fois que la peur s'était prise de moi, je devenais incontrôlable: angoisse, crise de panique , tétanie et tout ce qui va avec. Je préférais éviter de dire à Montaro que ce n'était pas qu'une simple crainte mais une vraie phobie. Ce n'était pas un fardeau mais par moment , ce n'était pas simple à assumer. Je repris ma respiration pour répondre à sa dernière question , plus calmement. Je voyais s'afficher sur son visage un sourire joueur. Il attendait une réponse cocasse, je le sentais. Or , j'avais envie de le faire mariner un peu :


"Alors...Qu'est-ce que je pourrais emmener... "


Je fis semblant d'afficher une mine interrogative, comme si le sujet était gravissime. Je surjouais et cela se voyait certainement mais je prenais un malin plaisir à le faire. Je laissai un moment de pause pour le laisser languir de ma réponse puis je commençai à répondre


"Alors tout d'abord... Un bouquin, puis un lecteur de musique en enfin..."


Je m'approchais de son visage sans l'embrasser , laissant juste assez de place entre nous pour le laisser agir s'il le souhaitait. En passant une main dans ses cheveux , j'affirmais la fin de ma réponse


"Et , même si tu n'es pas un item , toi. Parce qu'un naufrage ça durerait bien trop longtemps et je n'ai pas envie de te perdre de vue alors autant le faire ensemble... Ce naufrage. Valides-tu ma réponse malgré tout ?"


Cette phrase contenait trop de sous-entendu, s'en était presque dérangeante. Or, je sus que c'était le bon moment pour passer à la suite et pour finir ce jeu. J'étais plutôt content de tout ce que j'avais appris sur lui , je savais un peu mieux avec qui j'entretenais une ... Quelque chose. Je passai mon regard furtivement pour voir l'heure qu'il était sur l'horloge... 14h50. Je tournais mes yeux vers Montaro, espérant déjà connaitre sa réponse :


"Tu n'as pas d'impératif cette après-midi?"


Même s'il n'avait pas répondu je continuais ma phrase


"J'ai l'impression de mieux te connaitre , de mieux te comprendre. Et... Tu sais , j'aimerais bien qu'un jour on ait un vrai rendez-vous. Quelque chose de discret mais de plus commun , ça ne voudrait pas dire que ça officialiserait quelque chose entre nous, non mais... Ce serait notre moment à nous en quelque sorte."


J'avais manié mes mots avec la plus grande finesse et je n'avais pas le choix : Montaro semblait avoir un gros complexe sur son attirance par rapport à moi. J'étais donc obligé d'y aller doucement, même si j'étais quelqu'un qui précipitais parfois un peu trop les choses aux goûts des gens. Cette idée de vrais rendez-vous je le voulais mais je savais qu'il n'allait pas être simple d'avoir une approbation de la part de Montaro. Il allait sûrement esquiver le sujet , me dire simplement non ou allait chercher des arguments pour contrer ma demande. Je rajoutais un facteur pour mettre toutes mes chances de mon côté. Posant ma main sur sa cuise, je créais une bulle d'intimité entre nous deux et je lui déclarais :


"Je ne veux dans aucun cas te forcer à faire quelque chose , on ira à ton rythme. Si tu préfères qu'on ne se voie que chez moi , il n'y a aucun problème , si tu veux espacer d'une semaine nos rencontres , j'accepte même si c'est à contrecœur .Je sais que cette demande n'est pas simple mais... J'ai envie d'avoir des souvenirs de toi plein les yeux, de partager beaucoup de choses avec toi. Alors  il est légitime que tu puisses refuser mais pense y quand même..."


Parfois , sans m'en rendre forcément compte, je forçais beaucoup trop la main aux gens. C'est peut-être le fait d'avoir été fils unique , d'avoir eu un peu près tout ce que je voulais qui me pousse à amener les gens à toujours me dire oui. Pourtant, forcer les gens n'était pas mon attention première , j'étais quelqu'un d'humain qui aimait tout faire pour contenter les gens mais parfois, j'en attendais trop en retour. C'était probablement un de mes défauts les plus agaçants avec ma curiosité maladive. Malheureusement j'étais comme ça, je ne savais pas si Montaro accepterait aussi bien mes mauvais côtés que mes bons côtés...        


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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptySam 2 Juin 2018 - 6:21

Si plateau il y avait eu, j’aurais sans doute pu avancer mon pion d’une case. C’était en tout cas ce que l’expression d’Aaron me faisait croire, alors que je venais de me mettre en colère concernant sa mauvaise expérience sexuelle, tenant certainement déjà bien plus à lui que ce que je ne me laissais croire. Comme il n’avait pas insisté pour que je parles de ce qui me causait du soucis, je me contentais d’exprimer la frustration que sa déclaration venait de créer, sans la juger, puisque j’étais tout simplement incapable de porter un mauvais regard sur ce dernier. Après tout c’était peut être aussi son cas avec moi. Peut être que c’était moi le problème dans tout ça, moi et ma vision de moi-même complétement défaite et injuste. C’était moi qui me jugeais constamment lorsque je parlais de mes problèmes. Au final, en y repensant, les quelques interlocuteurs auxquels je m’étais ouvert sur le sujet ne m’avaient pas vraiment fait de remarques déplacées…

Quoiqu’il en soit, je répondais à ses questions, avec quelques difficultés lorsqu’il s’agissait de sujets sensibles, mais toujours avec honnêteté, désireux de m’ouvrir au mieux. Et c’était vraiment agréable de savoir qu’on faisait l’objet d’une écoute bienveillante : Aaron se proposait d’être là pour moi. D’un côté, je me sentais un peu pitoyable. J’étais en train de livrer mes problèmes à un étranger rencontré dans un bar tout simplement parce que c’était un des seuls contacts humains appréciables que j’avais pu connaître depuis six mois. Et là, il se sentait sûrement obligé de rester poli, en proposant comme un peu tout le monde un minimum civilisé le ferait, d’être « là si jamais ». Sauf que dans la majorité des cas, le moment venu, seule la solitude est disposée à vous réconforter.

J’étais un peu gêné de me montrer méfiant soudainement, alors qu’Aaron était clairement adorable avec moi. Évidemment, il n’avait pas encore accès à mes pensées, et bien heureusement d’ailleurs… Sinon il m’aurait certainement vu d’un autre œil tant mon esprit pouvait se montrer torturé.

Je soupirais comme si lui adresser un sourire m’était difficile, puis le regardais à nouveau dans les yeux. J’avais eu tort d’effleurer, quelques instants plus tôt, l’idée qu’il pouvait se jouer de moi. Il n’était pas comme ça, et même si je ne le connaissais pas assez pour prédire ses actions, j’étais persuadé qu’il était honnête, que c’était un mec bien, un type vraiment très chouette.

« Je… J’y penserais. Merci. »

Puis balayant cette scène un peu trop intime, nous en instaurions une autre, d’un type différent. Tentant de le troubler, voilà que je l’étais aussi, mais je continuais de jouer mon rôle, et de le questionner. Ses yeux se remplirent d’émotions, alors qu’il commençait à s’agiter en parlant d’une de ses ambitions. Je le regardais, amusé, m’accrochant à chacun de ses mots, comme si j’avais peur de le perdre tant l’allure et le rythme de son dialogue venaient de se modifier.

Il voulait changer le monde. À une plutôt grande échelle. Moi aussi c’était ce que je voulais, du moins, à ma façon, en aidant les personnes dans le besoin. Je ne savais pas encore si je voulais travailler auprès d’ainés ou d’enfants, mais le social était un domaine qui m’intéressait particulièrement, même s’il s’avérait souvent déchirant.

Je lui adressais un long sourire: il était vraiment mignon quand il parlait de ce qui l’animait.

« Je trouves que c’est génial d’avoir de tels projets. C’est sûr que c’est pas évident et que des carrières de ce type demandent énormément de sueurs voir de sacrifices, mais t’as l’air déterminé, et j’espère de tout cœur que tu parviendras à t’épanouir sur ce plan là. »

Puis j’inclinais la tête un instant, comme pour lui prouver que mes sentiments étaient sincères, avant de reprendre les questions.

Cette fois encore, il semblait perturbé, comme s’il ne voulait pas avouer ce qui le dérangeait. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il ne me disait tout simplement pas ce qui n’allait pas, après tout ce que nous venions de nous raconter, je n’allais pas le juger s’il se sentait inconfortable dans une petite armoire avec moi.

Cependant il semblait que ce ne soit pas simplement dans une armoire, mais dans tout endroits clos. Une sorte de claustrophobie. C’était plutôt courant comme peur, même si je n’avais personne de proche qui en souffrait. En tout cas, il semblait avoir du mal à assumer, comme s’il en avait honte ou un quelque sentiment du genre. Je lui souriais alors, ouvrant complétement le placard où nous étions depuis lors enfermés.

Il était décidemment vraiment poli : depuis tout ce temps il souffrait, et moi je ne faisais que parler de ma petite personne, sans même me rendre compte de la gêne qui l’occasionnait.

Je le prenais par la main, sortant délicatement du meuble dans lequel nous nous étions engouffrés. Puis je m’asseyais en tailleur, par terre, devant son lit et face à lui. Je m’assurais tout de même de rester près du placard au cas où une autre visite imprévue viendrait perturber la séance.

« T’aurais du me le dire. Jamais je t’aurais entrainé là dedans si j’avais su… En tout cas je le referais plus. »

Je lui adressais cette phrase d’un ton calme, ma main sur son genou, voulant dire « moi aussi je suis là », tentant de rattraper l’aveuglement dont je me sentais coupable.

Mais sa réponse à ma dernière question laissait une ambiguïté nous envelopper à nouveau. Son visage toujours très proche du mien, il me choisissait pour un naufrage qui s’avérait pour le coup, plutôt tentant à mon goût. Je me mis donc à rire, tout en rougissant de façon légère.

« Validé. »

Puis me noyant dans son regard, je déposais un baiser au coin de ses lèvres.

Ce dernier semblait se soucier de l’heure, et me demanda finalement si je n’avais rien de prévu pour le reste de la journée.

N’étant pas vraiment organisé, j’étais plutôt du genre à laisser les jours prévoir à ma place ce qui adviendrait. Néanmoins, j’avais toujours quelques séances que je réservais pour étudier, ou m’occuper de mes affaires, de ranger…

Sans même me laisser le temps de répondre, alors que je venais à peine d’ouvrir la bouche, Aaron poursuivait. Il était en train de me demander un rendez-vous, du moins, c’était ce que je comprenais suite à cette petite déclaration. Je me mis alors à rougir extrêmement fort, restant silencieux et statique, toujours le fixant dans les yeux. Je ne savais absolument pas quoi lui répondre, mais j’étais vraiment flatté qu’il continue à vouloir de moi après cet instant confession. Néanmoins je n’étais pas vraiment prêt à m’afficher main dans la main avec un garçon et prendre le risque de me faire lyncher par le reste de la population. Je reprenais, balbutiant maladroitement :

« J-J’vais y penser… »


Puis il posa sa main sur ma cuisse, pénétrant mon regard de façon plus intense, comme si ce rendez-vous lui tenait vraiment à cœur. Je soufflais alors, comme pour relâcher la tension que j’avais accumulée en l’espace de quelques secondes, puis lui souriais tendrement.

« D’accord. »

Avant de détourner le regard instantanément. Je venais de lui succomber, mais je n’avais aucune idée de ce que nous pourrions faire, ni même comment est ce que ça se déroulerait. Je n’étais jamais aller à un rendez-vous, si ce n’était peut être une fois avec Kazumi au cinéma, mais il ne s’était pas passé grand-chose, motif pour lequel Daiki n’avait pas hésité à me charrier après.

« Mais si tu veux m’inviter, il faudra d’abord me trouver. »

Je lui adressais le même sourire joueur qu’il avait pu m’offrir lorsqu’il m’avait invité chez lui, une semaine plus tôt. Puis, je le laissais se dissiper, pour laisser mes talents d’acteurs s’exprimer :

« Dis par contre… Je meurs de soif depuis tout à l’heure. Est-ce que tu voudrais bien aller me chercher un verre d’eau s’il te plait ? »`

Puis j’attendais qu’il s’en aille pour me diriger vers son bureau au-dessus duquel étaient superposés plusieurs bouquins. Je les feuilletais assez rapidement, le temps me manquant, avant de m’emparer d’un livre de philosophie, ainsi que d’un crayon à papier. Je commençais donc à encercler des mots : bibliothèque à la page 7, lundi à la page 142, le numéro de la page 17 auquel je rajoutais un H pour signifier l’heure. Je cornais toutes les pages censées indiquer le message codé, avant de reposer le livre sur son bureau, et non pas sur l’étagère, afin qu’il capte son attention. Son bureau ayant l’air plutôt ordonné, j’étais pratiquement certain qu’il le remarquerait. Après... qu’il le comprendrait, je l’étais un peu moins.

Néanmoins, je m’assis sur son lit, attendant de façon presque innocente de quoi me désaltérer.
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MessageSujet: Re: Challenge Accepted (Aaron)   Challenge Accepted (Aaron) EmptyLun 4 Juin 2018 - 12:55

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Le petit jeu que j'avais entamé avec mon partenaire touchait à sa fin. Grâce à ce jeu , j'avais pu mieux le découvrir. J'avais découvert son contact avant de découvrir ses craintes et je n'aimais pas cette idée. C'est pour cela ,avant tout, que j'avais instauré ce jeu. Je sentais que par moments, on allait trop loin pour deux personnes qui ne se connaissaient pas du tout. Ce jeu m'avait révélé de nombreuses choses : tout d'abord , plus je parlais avec Montaro plus je me rapprochais de lui. Je ne ressentais pas de la pitié à son écart mais je ressens un sentiment bien plus doux , je voulais le protéger. Je n'en avais pas les moyens , je n'étais pas armée contre la vie comme il l'était mais je voulais lui offrir un lieu de réconfort dans le creux de mon épaule , où il se sentirait à l'aise, où il n'aurait plus peur de rien ni de demain. C'était un peu utopique comme idée mais je le voyais comme cela... J'avais découvert quelqu'un d'attentionné mais j'avais aperçu le manque de confiance cruel qu'avait Montaro à son propre égard. Je voulais l'aider à mieux ce voir , à se reconstruire petit à petit. C'était une tâche ardue mais j'avais envie d'essayer , pour lui. Enfin s'il acceptait mon aide. Je ne savais pas dans quoi je m'engageais mais j'y courrais les yeux fermés et c'était bien la première fois que je me posais aussi peu de question sur le chemin que j'empruntais , que je ne réfléchissais pas deux fois avant d'aller vers cette direction.


Durant ma première réponse , il m'encourageait à poursuivre dans ma voie ce qui me fis sourire. Je parlais parfois de mes plans professionnels futurs mais je ne savais pas si ça allait se réaliser alors je gardais quelques petites choses pour moi mais en parler faisais du bien ,de partager ses ambitions. Mais lorsque je passais à la question plus délicate je remarquais que son expression avait changé du tout au tout. Il avait l'air à la fois étonné et désolé . J'aurais dû le prévenir avant mais je n'y avais pas pensé moi-même , j'étais dans une bulle de confort en sa présence et j'avais oublié mes craintes. Elles étaient revenu aux galops quand j'avais posé un questionnement sur les peurs , je m'étais rendu compte de l'endroit dans lequel nous nous trouvions et j'avais commencé à paniquer mais je ne voulais pas le montrer à mon compagnon , je trouvais ça déplacé de paniquer devant lui. Certes , tout le monde avait des craintes mais la mienne était trop envahissante et je ne voulais pas lui exposer. Il dut comprendre la situation et me pris par la main pour me faire sortir de cet endroit , je ne disais rien en le regardant . Mes yeux s'adaptaient doucement à la lumière que je n'avais pas revue depuis un moment comme nous étions enfermés dans le noir. Il s'asseyait en tailleur en face de moi et je fis de même en restant en face de lui. Il avait le don de me comprendre et de me rassurer dans des situations délicatesses comme celle-ci. Il aurait pu très bien accepter ma phobie mais rester dans le placard pour préserver notre intimité mais il a compris que c'était bien trop dur pour moi et que ce n'était pas une simple peur. Je pris la parole pour lui expliquer pourquoi je ne voulais pas lui dire , il méritait bien de savoir:


"Désoler... Je ne suis pas à l'aise avec ma peur mais au final , même en étant enfermé, je me sentais en sécurité avec toi alors ma crainte n'est pas tout de suite apparue c'est pour ça que je ne l'ai pas remarqué."


Je n'allais pas lui dire que c'est parce que je n'avais des yeux que pour lui. Je gardais cette information pour moi. Ma dernière réponse laissa une ambiance bien plus différente entre nous deux , Montaro le sentit très certainement car il me déposa un baiser sur le coin de la bouche ce qui eut le don de me faire rougir de plus belle. Suite à ce moment , je mis fin au jeu et lui fis une proposition très spécifique : celle d'avoir un rendez-vous. Je savais que cette demande allait le gêner . Ce n'était pas simple de s'afficher ensemble , de plus notre relation était tellement spécifique qu'un rendez-vous semblait bien ordinaire pour nous deux. Un rendez-vous , c'était à l'opposer totale de ce qu'il nous fallait et je le savais pertinemment mais je voulais quelque chose de différent , je ne voulais pas perpétuellement me cacher des regards et vivre dans la honte et dans le secret. A ma plus grande surprise , Montaro acceptait mon offre. Je ne cachais pas ma surprise , je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il accepte maintenant . Finalement , est ce que cela arrivera-t'il vraiment? J'avais d'énormes doutes sur ce sujet. Tous les deux , nous étions perdus par rapport à notre relation et par rapport à notre sexualité . Tout était trop flou pour poser des mots sur ce que l'on vivait et pour prétendre avoir un rendez-vous. Je ne savais pas réellement sur quoi ma proposition déboucherait ou si elle sera oubliée , finalement...


Il me coupa dans mes pensées en reprenant la parole en me lançant un défi . Le trouver ? J'eut un moment d'angoisse , je n'avais aucun sens de l'orientation et j'avais peur de ne pas être à la hauteur de son challenge. Je ne comprenais même pas le sens de sa phrase . J'avais compris qu'il me mettait au défi comme j'avais pu le faire il y a une semaine mais , quel était le défi? J'acceptais malgré tout son défi, je le trouverais de toute manière quelque soit la manière dont je devais le trouver. J'avais l'esprit joueur quand il s'agissait de défi mais , une crainte restait en moi : et si je ne le trouvais pas? J'avalais ma salive face à cette idée , ma gorge était sèche mais je n'en montrais aucun signe. je frottais mes mains sur mon bas , nerveusement en lui répondant


"Hm... J'accepte ton défi mais j'espère rapidement te trouver alors."


Je me relevais pour prendre mon t-shirt. Je le renfilais , faisant dos à Montaro lorsqu'il me demandait un verre d'eau. Je ne suspectais point ce qu'il manigançait , je n'y voyais que du feu. Je lui répondis calmement :


" Bah je comptais aussi aller chercher quelque chose à boire , on a tellement parlé que cela m'a donné soif!"


Je finissais ma phrase avec un léger rire , me retournant vers lui. Je sortis de la chambre avec précaution. Une fois au rez-de-chaussée , je remarquais que Sobo c'était endormi sur le canapé. Elle n'avait pas eu la force de monter jusqu'à l'étage et n'avait pas voulu me déranger... J'eut un pincement au cœur en voyant la scène. Je pris de quoi la couvrir , une sorte de drap que j'avais trouvé pas très loin du canapé. Je voulais rester avec mon invitée surprise mais je ne pouvais pas délaisser ma grand-mère. J'étais bien trop attaché à elle pour lui faire ça. Je la regardais rapidement m'assurant qu'elle allait bien puis je décampais vers la cuisine. Il fallait que je fasse partir Montaro , même à contrecœur. Je pris deux verres et les remplient d'eaux avant de remontrer discrètement pour ne pas réveiller ma grand-mère. Quand j'entrais dans la chambre , je vis que Montaro était assis sur mon lit avec une mine bien trop innocente. Je balayai ma chambre des yeux , suspect mais je ne vis absolument rien. Je lui tendis son verre d'eau et bu le mien en silence avant de le posé sur le bureau en remarquant qu'un livre était sorti. Je me demandais ce qu'il faisait ici mais je m'en détournais , je n'avais pas le temps pour ça. Je me rapprochais de Montaro en m'asseyant à côté de lui en prenant la parole:


" J'ai vraiment passé une agréable après-midi avec toi... Je pensais pas être capable de m'ouvrir autant à quelqu'un . Malheureusement , notre après-midi touche à sa fin... Je dois m'occuper de ma grand-mère et ,après , des devoirs m'appellent .Je t'aurais accordé volontiers plus de temps mais je ne peux pas me le permettre."


J'avais une boule au ventre rien que de me dire que je devais mettre un terme à ce moment. J'avais envie qu'il reste mais je ne pouvais pas ,j'étais un peu triste à l'idée de le voir repartir même si je savais pertinemment que nous allions nous revoir. J'avais l'impression d'être une préadolescente de 13 ans qui se sentait pour la première fois amoureuses , j'étais euphorique , triste , attiré , ... J'avais trop de sentiment en même temps pour une seule personne. Tout ça n'était pas simple. Je baissais la tête avant de prendre une grande inspiration. Je devais lui dire au revoir, pour l'instant. Je relevais mon regard et me rapprochais de lui jusqu'à pouvoir prendre son visage entre mes mains. Je dessinais le contour de ses lèvres avec mon pouce avant de poser mes propres lèvres sur les siennes puis je me reculais .


" Prends ça comme un au revoir , mais pas pour longtemps."


Je lui accordai un sourire accablé , je ne savais pas bien cacher mes émotions surtout devant lui. Je me levai et lui pris la main pour le guider jusqu'à la porte. Je lui fis un signe de silence et je descendis les escaliers sur la pointe des pieds , sans le moindre bruit. Grand-mère dormait à point fermer. J'ouvris la porte et lui échangeait un dernier regard rempli de beaucoup de choses : un regard mêlé de crainte , d'incertitude mais aussi de passion. Je ne pouvais prononcer aucun mot au risque de réveiller grand-mère, il valait mieux alors ne rien ce dire et partir dans le silence. Le silence était une sorte de refuge pour nous deux, nous nous comprenions à travers ce silence et je le savais pertinemment. Notre langage dépassait les mots , rien n'avait besoin d'être ajouté. Je le regardais de loin avant de fermer doucement la porte , sans faire un bruit. Je me sentais déjà vide , comme si on venait de m'arracher quelque chose. Je n'aimais pas ce sentiment. Je m'occupais quelque temps de Sobo pour qu'elle puisse enfin se reposer correctement dans son lit .

Vers la fin de la journée , je décidais de ranger ma chambre. Je m'attelai à mon bureau où traînaient divers objets dont le bouquin de Marx , le capital que j'avais lu dans les grandes lignes. Pourtant , il me semblait ne pas l'avoir sorti de ma bibliothèque depuis fort longtemps. Curieux de me replonger dedans , je le feuilletai jusqu'à remarquer qu'une des pages avait été griffonnée. Dès lors , je compris qui avait mis ce bouquin en évidence. Montaro. Je notai chaque information pour comprendre son message , feuilletant le bouquin page par page en privilégiant les pages cornées. Bibliothèque , lundi à 17 heures... Je souriais , cette mise au défi me plaisait bien plus que je ne l'imaginais. J'étais fort curieux de voir la suite du déroulement de cette histoire. Je regardais une dernière fois le bouquin avant de le ranger avec une idée en tête : être lundi pour le voir à nouveau.              
   
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