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 Sleep where it's quiet [Ayame]

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Kaede Himura
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Kaede Himura


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MessageSujet: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyMar 27 Mar 2018 - 1:43

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mercredi 7 mars
Waaaah. J’avais oublié ce que ça faisait d’être épuisé. Pas que je ne sois pas habitué aux répétitions sans fin à la chaîne, aux projets s’empilant les uns sur les autres, mais je n’ai jamais rien fait de cette ampleur. C’est la première fois que je m’occupe d’un groupe de plus de trois personnes en tant que chorégraphe, et pour le coup, avec neuf danseurs et danseuses sous ma responsabilité, je n’ai pas tellement le temps de rigoler. En rentrant des Etats-Unis, j’ai dû enchaîner tout de suite sur mon projet de fin d’année, et ça n’a pas été de tout repos. J’avais à peine eu le temps de me remettre du décalage horaire qu’il fallait déjà que je trouve des danseurs, que je commence à mettre au point des chorégraphies, que je m’organise pour les costumes, les décors, les musiques, etc.

Finalement, je me retrouve à un point où mon sang est à 70% constitué de café noir et les 30% restants de boissons énergisantes, où le temps n’est qu’une illusion que j’ai fini par transcender, ce qui me permet désormais de flotter dans un état semi conscient de somnambulisme caféiné du plus bel effet. Je ne sors même plus du campus et j’ai dû finir par devenir une sorte de curiosité que l’on vient observer errer du côté des salles de répétitions en survêt-claquettes à 4 heures du matin, fredonnant des rythmes dans mon imaginaire barbe et mimant des mouvements improbables afin de les visualiser au mieux. On devrait probablement mettre des panneaux pour éviter que les passants ne tombent dans les ravins que j’ai sous les yeux, aussi. Ça pourrait aider, vu que mes cernes tombent jusqu’à mes genoux, au moins. Je n’exagère pas.

Mais bon, comme ça fait déjà presque trois semaines que je suis rentré, il y a une chose qu’il faudrait que je fasse, sans quoi je vais laisser traîner jusqu’à oublier, et je m’en voudrai par la suite. En me baladant à Bushwick, je suis tombé sur un vieux walkman à cassettes d’occasion, comme on avait quand j’étais encore tout petit. Le casque y était même encore branché, et à peu près en bon état. Je l’avais acheté avec une cassette des Queens, et fourré dans mon sac sans y penser plus que ça. A vrai dire, ça m’avait fait sourire. J’imaginais bien Ayame avec ce casque sur les oreilles et des rollers.

Enfin bref, aujourd’hui est une journée légèrement moins chargée, si je puis dire, au sens où j’ai surtout des notes à clarifier et des dessins à peaufiner. Peut être même que j’aurai le temps de manger quelque chose, qui sait. Aussi, pendant une pause de la répétition du matin, normalement la seule de la journée, je me saisis de mon téléphone et lui envoie un message : Yo ! Je suis rentré des Etats-Unis, et j’ai un cadeau pour toi. Déjeuner ensemble ?

Une fois la répétition terminée, je remercie mes danseurs, en majorité des étudiants de première et deuxième année, et me dirige vers la cafétéria d’un pas hagard. Ce sol en carrelage a l’air si confortable… J’y ferais bien une petite sieste. Juste cinq minutes, ou quelques heures… ou trois jours. Hum, c’est un coma ça. Oh, à vrai dire, un coma léger me paraît plutôt une bonne idée, là, tout de suite. Mais je n’ai pas le temps pour ça, à vrai dire. Aussi, je me contente de traîner mes claquettes jusqu’à la cafétéria où je me saisis d’un Oyakodon encore chaud et surtout, d’un grand gobelet de café. A vrai dire, il me faudrait un seau de café. Une piscine de café dans laquelle plonger la bouche ouverte.

Je m’installe sur une table pour quatre personnes encore libre, pose mon plateau, et commence à sortir mes feuilles de croquis, les partitions, les plans des décors, les indications de déplacement, etc. Je les étale devant moi en aspirant une longue goulée de café noir qui me fait pincer la bouche et plisser les yeux. Urgh. C’est vraiment pas ce que je préfère. Je sépare mes baguettes et prends une bouchée d’oyakodon. Hmmmm. De la vraie nourriture dans mon ventre. Ça va sûrement aussi me faire du bien et me changer des cup noodles. Ça fait déjà quelques jours que mon corps carbure sur des restes, probablement. Néanmoins, c’est sûrement mieux si j’attends Ayame pour manger. Hum, mais j’ai tellement faim. Bon, juste une bouchée de plus. J’en profite aussi pour lui envoyer un texto lui indiquant à peu près où je me trouve. Alors que je prends une nouvelle gorgée de café et que je sors mes lunettes de mon sac pour y voir un peu mieux, je réalise qu’un petit groupe d’environ trois filles me jette des regards de loin. Elles sont sûrement mignonnes, mais à ce stade de fatigue et de préoccupation, je n’ai vraiment pas le temps pour ça. Je me contente donc de leur faire un signe de la main auquel elles répondent par des sourires avant de me concentrer de nouveau sur mon travail.  Au bout de quelques minutes, je lève la tête et Ayame est là.

« Ah, Aya-chan. Yo. Genki desuka? »

Bon dieu que ma voix est fatiguée. Je lui souris et l’invite à s’asseoir en poussant du pied la chaise en face de la mienne et en rapatriant un peu une partie de mes papiers qui se sont étalés sur toute la table.

« Ça fait un moment que je ne t’ai pas vue, j’ai l’impression que tu as grandi, non ? Omoroi ! On grandit encore à ton âge ? »

J’imagine qu’on grandit encore, oui. Après tout, elle n’a que 17 ou 18 ans. C’est jeune, mine de rien. Et ça ne me rajeunit pas, pour le coup.

« Alors, raconte moi. Quoi de neuf ? J’ai cru voir que ça cartonnait, pour toi, non ? »

Je lui souris avant d’enfourner une bienfaitrice bouchée d’oyakodon. Je vérifie mentalement que j’ai bien mis le walkman dans mon sac, et il me semble que oui. Je reporte mon attention sur ses propos.

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Dernière édition par Kaede Himura le Dim 17 Juin 2018 - 6:45, édité 1 fois

Misuzu Watanabe aime ce message

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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyMar 27 Mar 2018 - 16:32

♪ Kesa   me ga sametara
Wasurechatta
Yume no tsuzuki   mata
Atashi o matte ita ♪

Elle arrivait dans le réfectoire de sa démarche sautillante. Le message qu'elle avait reçu une heure plus tot l'avait mise dans une humeur extrêmement positive. Ce qui n'avait rien arrangé a son envie de chanter. Elle s’était surprise, ou plutôt, Hayden l'avait surprise a se mettre a chanter un peu trop fort durant le cours de Maths. Elle lui avait sourit en baissant la tête, en songeant que ce n’était pas si mal de le connaître maintenant. Le souvenir du voyage avec lui dans les Emirats était encore bien présent dans sa tete, ce qui ne pouvait l’empêcher de sourire.

Mais ce n'etait pas vraiment le sujet du jour. Le message provenait d'une vieille connaissance, qu'elle devait avouer avoir un peu oublié. Elle essayait tant bien que mal de calculer le temps qui avait passé depuis qu'elle avait vu Kaede pour la dernière fois. Plusieurs années, ça c’était sur. Ou peut être juste une ? C’était difficile a situer, surtout pour elle qui était souvent un peu perdu au niveau des cadres spatio-temporels. Toujours est il qu'elle se retrouvait a venir le voir aprés qu'il lui ai donné rendez vous.

Comme d'habitude, elle portait en guise de sac de cours sa house de guitare. Bien plus grosse qu'une sacoche normale, elle contenait notamment sa nouvelle guitare qu'elle avait acheté deux semaines plus tot avec Haneko, le jour de la saint valentin, ainsi que sa flûte traversière que lui avait offert Reira avant son départ. Elle ne partait jamais sans sa petite enceinte Bose, ainsi que son énorme carnet musical, qui contenait la totalité de ses écrits et ses partitions depuis environ une dizaine d'années. Elle l'avait raccommodé plusieurs fois, et un nombres incalculables de feuilles étaient scotchés grossièrement a l’intérieur puisqu'il n'y avait plus de place depuis longtemps. Pour le reste, elle portait une jupe assortit a son haut, qui était largement au goût du jour, et elle pouvait remercier sa sœur pour lui changer sa garde robe trois fois par jour. Si le père Masuda avait su a l'époque la façon que Léa avait d'acheter autant chaque jour, il aurait sans doute fait un infarctus. Par chance, les sœurs avaient maintenant chacune de quoi se payer ce qu'elles voulaient sans avoir besoin de la fortune familiale. Elles le pouvaient, mais ce n’était pas pour ça qu'elles le faisaient, bien évidemment.

♪ Unmei da yo   kore
Houtte okenai
Riyuu ga arun da
Seigi no mikata da kara! ♪


Son entrée dans la salle ne passa évidemment pas inaperçu, et elle ne s’arrêta pas de chanter pour autant. La plupart des élèves, sinon tous, avait l'habitude de croiser l'adolescente en plein entraînement oral. Même si peu d'entre eux savaient qu'elle le faisait sans même y penser, et qu'elle ne pouvait s’empêcher sa voix de sortir de la sorte. Elle approcha entre les tables en se balançant sur ses pieds, passant entre les gens qui tournaient la tete dans sa direction a mesure qu'elle les croisait.

♪ Moeru   kono ondo ni
Tokeru   sono kotae wa
Kiyoku   tadashiku   soshite   kakkoyokunakucha ne ♪

- Yoooo, Himu-chi.

Elle lui fit un sourire en arrivant devant lui dans un petit bond, laissant ses pieds retrouver la solidité naturelle du sol. Elle s'appuya sur la table, se penchant sur les papiers qu'il avait commencé a rassemblé, les observants avec une certaine curiosité. Chose encore une fois peu surprenante dans son cas. Elle hocha la tête en lâchant des « hm hm », involontaire, comme si elle était en pleine étude de ce qui y était, alors qu'en fait, elle regardait plus qu'elle ne lisait.

- Chai pas si j'ai grandis, ce que je sais c'est que toi tu es pas plus petit qu'avant. Mais bon, ca aurait etait bizarre je crois ?

Elle éclata de rire a sa propre blague, avant de retirer sa house de guitare et de la poser sur le coté de la table, puis de tomber assise sur la chaise qu'il avait poussé pour elle. Elle le regarda un instant, un grand sourire sur le visage, avant d'observer les alentours d'un air un peu distrait. Quand il lui posa la question suivante, elle sourit encore d'avantage, agitant ses jambes, trop petites pour toucher le sol lorsqu'elle était assise sur ces chaises un peu hautes.

- Ouais, j'sais pas trop, je fais comme d'hab, mais faut croire que ca marche pas mal. Bientôt le Budokan ou le Korakuen hein ? Je t’enverrais des places quand je serais riche.

En fait, elle l’était déjà. Ou plutôt ses parents, mais elle passa ce détail d'un revers de main, avant de tourner le visage vers le groupe de filles qui semblaient regarder de nouveau maintenant qu'Ayame était rentrée. Entre l’intérêt pour le garçon, qu'il soit positif ou négatif, et l'arrivée de la petite étoile montante de la ville, ca ne pouvait que faire jaser. Elle leva la main et fit un grand coucou, sans aucune once de discrétion.

- Oy ! Minami-saaaaan, bravo pour ta place au concours !

Cette dernière rougit légèrement en lui faisant un sourire, sans vraiment faire de commentaires. Ayame avait en effet déjà retourné son attention vers Kaede, enchaînant comme a son habitude ses idées a cent a l'heure.

- Bon alors, tu danses plus ou quoi ? Y'a eu plein de festivals cet hiver, et tu es même pas revenue pour participer ou me voir, j'étais déçue un peu tu sais ?
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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyJeu 29 Mar 2018 - 22:38

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mercredi 7 mars
Comme d’habitude, l’arrivée d’Ayame a été annoncée par sa voix claire qui résonne partout où elle va, même si en l’occurrence, le brouhaha de la cafétéria l’a rendue difficile à distinguer. Ça, et peut être le fait que tous mes sens sont engourdis par la caféine et le manque de sommeil. Quand je la salue, elle me rend mes salutaions avec un sourire, et je fais de même malgré le fait que mon visage est totalement raide. Elle jette un œil à mes papiers et je la laisse regarder un instant avant de continuer à les rassembler, tout en l’observant du coin de l’œil. Je ne sais pas si elle a grandi, mais elle a un peu changé depuis la dernière fois. Pas beaucoup, quelque chose dans son regard, ou dans son visage. Je ne saurais pas dire, je ne suis pas vraiment quelqu’un d’observateur quand il s’agit des autres humains.

Je souris à sa remarque, haussant les épaules alors qu’elle éclate de rire. Elle s’assied sur la chaise que j’ai déplacée, en face de moi.

« Effectivement, ça aurait été bizarre. Mais tu sais, à mon âge on grandit plus. D’ici quelques années je commencerai à me ratatiner. J’suis vieux hein. Bientôt je ressemblerai à un vieux pruneau et j’irai prendre des bains à 60°C dans la montagne. »

Je souris légèrement en haussant rapidement les épaules. Etant donné mon état de fatigue, j’ai vraiment l’impression d’avoir 90 ans. Pour elle, je suis probablement déjà un vieux. À son âge, il me tardait que ma vraie vie commence. Et puis il y avait Akemi, aussi. Quand j’y repense, je suis content du temps passé avec elle. Après qu’on ait perdu du temps, ça s’est passé aussi bien que ça aurait pu. Quelque part, cette période là me manque un peu, quand mes responsabilités se limitaient à aider ma mère avec les factures et à gérer le club de basket. Bon, en fait, maintenant que j’y réfléchis, ça fait très longtemps que je n’ai pas eu de responsabilités. C’est juste que là, tout de suite, je suis responsable de 9 personnes en plus de moi même, et ce n’est pas rien.

Elle n’a pas l’air de prendre sa célébrité et son succès très au sérieux. J’imagine que c’est normal, pour une jeune femme de son âge et de son caractère. C’est sûrement pas plus mal comme ça. Elle a aussi la chance, on dirait, de ne pas être harcelée par des hordes de fans enragés, ce qui est déjà un avantage non négligeable. Le Budokan hein ? Au moins, elle ne manque pas d’ambition. Ceci dit, il me semble toujours l’avoir connue comme ça, à la fois détendue et enthousiaste. Elle est déjà riche, en revanche. J’ai un sourire. J’imagine que ne pas avoir constamment à s’inquiéter de l’argent est aussi un avantage pour passer une enfance et une adolescence heureuses. Ça ne fait pas tout, mais ça doit quand même être plus simple. En même temps, à côté de ma mère, j’étais plutôt chanceux. J’avais un toit solide sur la tête, déjà.

« J’espère bien ! Faudrait pas que t’oublies d’où tu viens juste parce que t’es célèbre ! »

J’étouffe un petit rire. Pas qu’elle me doive quoi que ce soit, étant donné le peu qu’elle a bien voulu me laisser lui apprendre. En même temps, elle est chanteuse, pas danseuse. Et puis, c’est pas comme si ça avait été à sa demande à la base de toute façon. Ayame tourne légèrement la tête et je suis son mouvement pour me trouver à regarder de nouveau le groupe de filles qui m’observaient déjà un peu plus tôt, et s’adresse à l’une d’entre elles. Minami-san ? Ça me dit rien. Elle sourit seulement à Ayame sans lui répondre et je détourne rapidement mon attention, la reportant sur la jeune fille, qui elle aussi a cessé de s’intéresser à la dénommée Minami-san, qui a pour seul mérite d’avoir réussi un concours x ou y. Je n’ai pas les mots pour décrire à quel point cette fille ne m’intéresse pas à l’heure actuelle.

Je m’apprête à revenir sur le sujet d’origine, à savoir mon cadeau pour Ayame, mais elle me prend de vitesse, semblant avoir oublié que je viens juste de revenir des Etats Unis, même si je lui ai rappelé dans mon message ce matin. J’oubliais qu’elle était tête en l’air.

« Je suis rentré d’Amérique y’a deux, trois semaines, donc à moins de prendre l’avion juste pour venir te voir ça aurait été compliqué. J’étais un peu occupé. »

Je lui souris, ouvrant mon sac et en sortant le walkman ainsi que la cassette des Queen. Je pose le tout sur la table et le pousse vers elle avec un sourire avant de revenir à mon oyakodon.

« Tiens, je sais que c’est un cadeau de vieux, mais j’me suis dit que si par hasard tu trouvais des cassettes ça pourrait t’être utile. »

Je prends une longue gorgée de café avant de faire claquer ma langue et de m’adosser dans mon siège. La lumière du jour me fait mal aux yeux et le brouhaha ambiant n’aime pas.

« Et alors, les examens, ça s’annonce comment ? Tu galères moins que moi j’espère. »

Un nouveau sourire, et je masse l’arête de mon nez entre mon pouce et mon index, essayant de faire quelque chose contre ce mal de crâne qui ne me quitte plus depuis quelques jours déjà.

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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyLun 2 Avr 2018 - 14:24

Observant les gens aux alentours, sans forcément garder son attention a cent pour cent centré sur Kaede, elle sourit, l'air rêveur. Elle pose des questions, sans particulièrement écouter les réponses. Ou plutot, elle ne donne pas l'impression d'écouter, mais ses oreilles sont bien branchés, récupérant toute les informations qui pourraient s’avérer utile. Elle hoche doucement la tete en l'écoutant lui parler de son séjour. Elle n'en avait aucune idée, avant d'arriver, et maintenant qu'il en parle, elle commence seulement a se souvenir d'un message qu'il lui avait envoyé pour lui annoncer son départ. Si elle avait une incroyable mémoire musicale, pour le reste, c’était plus compliqué.

- Tu étais ou la bas ? Parce que si tu etais sur le bon coté, tu n'avais pas beaucoup d'avion, mais a l'opposé, vers New-York, ce doit etre chiant. Je suis allé dans les Émirats y'a quelques mois, pour faire un concert de classique pour l'anniversaire de je sais plus qui. Longue histoire, c’était vraiment chiant, mais ma mere m'avait mit le couteau sous la gorge pour que je l'accompagne, bref, je t'épargne les détails, sauf si ca t’intéresse. Euh......


Elle se passe la main sur le front, l'air soudainement songeur, essayant de se souvenir ou elle voulait en venir a la base. A force de trop parler, elle avait tendance a partir de sujet en sujet, en oubliant celui de base qu'elle voulait évoquer. Elle faisait alors un retour en arrière, repassant sa longue phrase en sens inverse. Émirats, avions, cotes Est et Ouest. Oui, facile.

- Ah, oui, j'avais eu huit heures de vol, c’était trooooop long. Et j'avais même pas ma guitare en plus, j'avais du passer la moitié du temps a embêter Hayden...euh...je veux dire...Yoshida-sensei....ne lui dis pas que je l'ai appelé par son prénom, il déteste ça. Et...ou j'en étais déjà....ah oui ! Voila ! C’était chiant, c'est la ou je voulais en venir !

Alors qu'il se penchait pour attraper quelque chose dans son sac, elle fait de même en sortant son énorme carnet de son sac, celui qu'elle emmener partout, qui faisait une tonne, et qu'elle avait depuis les tout débuts de son apprentissage musical. Blindé depuis longtemps, il était remplit de feuilles scotchés ou collés grossièrement, et chaque page était recouverte de notes, de paroles, de partitions, de chorégraphies de danse même. C’était un peu le livre qui regroupait la totalité de sa vie, depuis qu'elle l'avait commencé, vers ses cinq ans. Elle leva la tête vers un garçon qui entrait, ou plutôt, un groupe entier, mais ses paroles n’étaient que pour l'un d'eux :

- Fujimoto-san, incroyable ton violon la semaine dernière, je suis ta plus grande fan !

- Pas autant que moi je suis fan de toi, Masuda-san !

Les deux éclatèrent de rire, alors qu'il sembla se faire charrier par ses amis en s'éloignant. Tout le monde la connaissait, elle connaissait tout le monde. Difficile d’être sur le campus sans qu'elle ne s’arrête pour parler a quelqu'un. Ou que quelqu'un s’arrête pour lui parler. Et a présent, c’était quasiment le cas dans toute la ville. Surtout au niveau des enfants et des adolescents, qui semblaient être sa principale fanbase. Mais elle aimait bien discuter avec les gens, et rencontrer de nouvelles personnes. Alors ca ne lui posait pas de problème.

- Tu devrais parler a Fujimoto, il a accompagné un festival de danse l'année dernière. Tu le connais peut être déjà d'ailleurs ?

Elle sursauta, en s'apercevant qu'il lui avait tendu quelque chose. Elle sourit, en faisant un lien rapide entre le « cadeau de vieux » et la phrase qu'il avait dit plus tôt comme quoi il n’était maintenant plus tout jeune. Elle trouvait cela marrant qu'il se donne ce genre la devant elle, parce qu'elle était elle même beaucoup plus jeune que lui. Elle trouvait cela amusant, d’être encore considéré comme une gamine par certains. Vu que la plupart la voyait que l'adulte musicienne qu'elle semblait être une fois qu'elle commençait a chanter :

- Oh c'est trop cool. Tu sais que j'en avais un vieux, avant, mais il a fini par casser. J'ai plein de cassettes, mais genre des vieux enregistrements ! Faudra que je te fasse écouter. Merci merci, Himu-chi.

Elle lui fit un grand sourire, en enfournant la cassette a l’intérieur, avant de brancher ses écouteurs sur l'appareil. Elle les enfonça dans ses oreilles pendant une minute, écoutant la première chanson. Et bien sur, elle ne pu s’empêcher de chanter a voix basse les paroles, faisant instantanément ressortir tout le coffre que sa poitrine semblait renfermer.

♪ Too late, my time has come
Sends shivers down my spine
Body's aching all the time
Goodbye everybody I've got to go
Gotta leave you all behind and face the truth
Mama, ooo (anyway the wind blows)
I don't want to die
I sometimes wish I'd never been born at all ♪

Elle gloussa un peu, avant de mettre sur pause pour reporter son attention sur le garçon qui parlait maintenant des examens. Elle n'avait jamais eu de soucis scolaire. Elle n'aimait pas particulièrement ça, mais pour ne pas avoir de soucis avec ses parents, elle avait toujours travaillée pour se maintenir en tête de classe. Imitant d'ailleurs sa sœur aînée.

- Bwarf, tu sais, c'est toujours un peu la même chose. Encore une année et j'aurais terminé le lycée. Je sais même pas si je vais continuer a l'université en fait. Finalement mon interrogation c'est pas de savoir si je vais réussir, mais ce que je vais faire ensuite.


Elle s'étira, en le regardant un instant, tournant les pages de son gros carnet sans vraiment y penser. Elle sortit un crayon de sa poche, et y écrivit deux ou trois lignes, en fixant son vis a vis de ses grands yeux, comme si il lui donnait une petite seconde d'inspiration. Puis elle reprit encore une fois la parole, en souriant toujours :

- De toute façon, oublis pas ce que je t'avais dis. Il me faudra un chorégraphe, alors quand tu aura fini tes études, tu travaillera pour moi !

C’était dis sur le ton de la plaisanterie, mais il savait très bien que ce n’était pas une blague. Elle n'avait aucun soucis pour payer des gens, ce qu'elle faisait déjà avec Hisaka et Jonathan. Et elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas faire encore mieux niveau danse, sans quelqu'un de bien plus professionnel qu'elle dans cet aspect de ses spectacles. Comme elle ne voulait travailler qu'avec des amis, elle ne voyait que lui pour prendre ce rôle.

- Peut être même qu'un jour j'aurais des danseurs avec moi dans mes concerts....

Essayant vainement d'imaginer son futur, elle se perdit dans la contemplation du plafond.
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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptySam 14 Avr 2018 - 0:58

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mercredi 7 mars
Ayame est décidément encore plus tête en l’air que je le pensais. J’aurais dû m’en souvenir, mais c’est probablement le genre de détails qu’on oublie facilement. Je hausse les épaules alors qu’elle m’interroge sur l’endroit où j’étais, et qu’elle se plaint plus ou moins d’avoir été aux Emirats. Enfin, je n’arrive pas à savoir si elle se plaint vraiment. Elle n’a jamais vraiment l’air de dire des choses très négatives. Mais en attendant, si à son âge j’avais eu l’occasion de voyager, je l’aurai très certainement fait avec joie. Mais bon, chacun ses intérêts, évidemment. Elle s’interrompt, ayant manifestement perdu le fil de son idée, puis semble le retrouver. Je hausse de nouveau les épaules. Je ne connais pas de Yoshida-sensei, donc je ne risque pas de dire quoi que ce soit. Je lui souris avant de lui répondre d’un ton taquin.

« On dirait bien que quelqu’un ne regarde pas mes vidéos ici, j’en ai posté souvent pourtant ! J’étais à New York. J’ai même été pris pour un musical à Broadway, auquel j’ai participé pendant six mois ! »

L’excitation point dans ma voix et les souvenirs remontent. Ceux des premières répétitions, l’ambiance des vestiaires, côtoyer des gens avec la même passion, les corps en sueurs, poussiéreux, poussés jusqu’à leurs limites. Clairement, on parle de quelque chose que je veux continuer à faire, là. C’est ma voie. Je reprends mes esprits, mon calme, et offre le walkman à Ayame. Néanmoins, elle est occupée à parler avec un jeune homme non loin et à échanger des compliments. Je souris. Elle est incapable de rester concentrée deux minutes sur quelque chose d’autre que la musique. En même temps, populaire comme elle est, il faut bien qu’elle prenne du temps pour satisfaire ses fans. Ce n’est pas vraiment grave après tout. Malgré mon bras tendu ostensiblement, elle me parle du jeune homme, apparemment nommé Fujimoto, puis réalise que je lui tends son cadeau depuis une bonne minute, voire deux, et décide de le prendre. Pendant ce temps, je lui réponds en souriant.

« J’ai déjà quelque contacts à vrai dire, des potes d’Osaka, ce genre de trucs. Donc ça va. Ookini quand même. »

Effectivement, a priori pour l’instant, j’ai ce qu’il me faut en compositeurs et musiciens. Et j’avoue que je préfère travailler avec des gens de mon âge, pas pour une question de talent ou autre, mais parce que généralement, on est plus sur la même longueur d’ondes. Elle me remercie et je secoue la tête.

« Ee de, imouto-chan. »

Je lui tapote la tête gentiment alors qu’elle met les écouteurs avant de chanter les paroles d’une des chansons. Rien à dire, elle est vraiment douée. Je la laisse faire avant d’enchaîner sur les examens. Apparemment, elle n’a pas vraiment de problèmes. J’émaille son discours de « ee, ee » et « ee desu ne », néanmoins lorsqu’elle dit hésiter à aller à l’université, je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils.

« À la fin tu feras comme tu veux, mais laisse moi te dire une chose. Moi, j’ai failli ne même pas pouvoir aller au lycée. Si j’avais écouté ma mère, j’aurai laissé tombé à la fin du collège pour travailler. J’ai mis toute mon énergie dans mes études et le travail à côté pour avoir une chance d’arriver quelque part. Mais toi, tu as la chance de ne pas avoir à te soucier de l’argent, de faire ce que tu veux. Rien ne t’oblige à aller à l’université, mais c’est une occasion en or, ça t’apportera des choses que t’imagines pas. Et t’es même pas obligée d’étudier la musique, ça pourrait être n’importe quoi. »

Je soupire, baisse les yeux sur la table. Je n’aime pas parler de mon adolescence, même si ce ne sont pas en soit de mauvais souvenirs. Je redresse la tête, et lui sourit.

« Ce que je veux dire, c’est que ça serait dommage de rater une occasion d’aller plus loin dans ton éducation, alors que ça t’es possible sans difficultés. Mais évidemment, faut pas non plus que tu te forces. »

Je caresse l’arrière de ma nuque avant d’enfourner plusieurs bouchées d’oyakodon, avant qu’elle ne lâche l’idée que je travaille pour elle en sortant de l’université. Un nouveau sourire, j’avale ma nourriture.

« Je sais pas trop. Je voudrais travailler pour moi même, fonder ma compagnie ou monter une école. Peut être tenter ma chance au ballet de Tokyo… Maintenant que je vais être libre de faire ce que je veux, j’aimerais bien garder cette liberté. Mais je pourrai toujours être consultant, si tu veux. »

Le ton est léger, mais le propos est totalement honnête. Je ne suis pas contre l’idée de travailler avec elle quelque fois, mais travailler pour elle ne me paraît pas une bonne idée. D’autant qu’elle n’en fait en général qu’à sa tête. Monter une compagnie serait juste le rêve, maintenant que je vais pouvoir être libéré de toutes mes contraintes. Elle évoque l’idée d’avoir des danseurs avec elle. Ça peut être une bonne idée. Je hoche la tête, la couvant du regard.

« T’as tout le temps de décider. »

Elle semble absorbée par son observation du plafond, et quant à moi je reprends mon repas tout en réfléchissant à ce qu’il me reste à faire dans la journée et aussi à toutes les options qui s’offrent à moi dans le futur. Je ne pense pas vouloir être le chorégraphe assigné de quelqu’un, même quelqu’un d’aussi adorable qu’Ayame. Travailler au service d’une seule personne n’est pas vraiment quelque chose qui m’attire, à l’heure actuel, même si je serais ravi de lui chorégraphier quelques représentations. Après tout, une fois les mouvements écrits et répétés, je n’ai plus grand chose à faire. Je préfèrerais avoir ma propre compagnie, et des clients occasionnels. Mais avant ça, j’imagine qu’il faudra bien que je me nourrisse. Mes yeux se perdent dans le vide, et je dis, plus pour moi même que pour Ayame,

« On verra bien ce que l’avenir nous réserve. »

Pour l’instant, malgré la fatigue qui pèse sur moi comme une chape de plomb, tout se passe plutôt comme sur des roulettes.

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Ayame Masuda
♠ Lycée - Quatrième année
Ayame Masuda


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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyMar 24 Avr 2018 - 13:29

Elle se demanda si il disait ça pour plaisanter. Elle regardait peu de vidéo youtube en fait. A part des clip a la limite, et encore, elle laissait souvent la télé allumée, et quand elle passait devant, elle s’arrêtait souvent pendant quelque minutes, soudainement absorbée par la lumière diffusé par l'écran. Elle savait que si elle commençait a plonger son nez dans l'enfer de youtube, ou chaque vidéo était prétexte a aller voir la suivante, il était évident qu'elle n'en ressortirait pas indemne. Aussi elle évita de trop répondre a cette question, songeant que Broadway etait sans doute un truc vraiment connu pour qu'il en parle de la sorte, mais tout ce qui existait en dehors du Japon n’était pas actuellement dans sa fenêtre de connaissance. Elle etait tellement centrée sur les objectifs proches, que ceux beaucoup plus lointain n’était même pas vraiment présent dans sa tête.

Elle repose finalement l'appareil, après avoir écoutée la chanson en entière, et chanter assez fort pour que quelque têtes se tournent vers eux. Elle s'en moque et écoute plutôt en grimaçant quand il l'appelle de la sorte. C’était un privilège que seul avait son frère, mais ce n’était pas la première fois qu'il le faisait, et elle lui avait déjà fait remarqué. Donc a ce point la, dire quelque chose a ce sujet n'aurait pas fait avancer grand chose. Ses explications n'ont pas vraiment l'air de la convaincre. Qu'est ce que le lycée lui avait apporté ? De la perte de temps. Un temps énorme qu'elle aurait pu utiliser pour faire autre chose. Beaucoup d'autres choses. Ce n’était pas la mort, mais c’était fatiguant.

- Si je n'avais pas les cours, je pourrais aller tellement plus vite. Je penserais a mes chansons tout le temps, je chanterais tout le temps. Je jouerais tout le temps. Ca serait incroyable. Si je continu mes études, je vais gagner quoi, un bout de papier avec mon nom écrit dessus ? Désolée, je n'en vois pas l’intérêt. Surtout que je ne suis pas assez intelligente pour réussir sans travailler. Et ça demande un tel investissement au niveau du boulot, que je vais perdre les trois quart de mon temps a faire ça.

Elle songea qu'a la base, si elle avait fait tout ça, c’était pour essayer de faire plaisir a son père. Elle s’était dit que peut être qu'en continuant, elle aurait l'occasion de lui parler un peu plus, plus de matières pour discuter. Mais vu qu'il n’était pas la, c’était peine perdue. Et elle ne referait pas la même erreur une seconde fois. Elle songea finalement que cette conversation avait était bien plus utile que ce qu'elle avait pensée et eu un sourire :

- Merci, en fait, grâce a toi, je viens de faire un récapitulatif des pour et des contres dans ma tête. Je pense que je me suis enfin décidée. C'est toujours cool de parler avec toi.

Elle s'étira, et alors qu'il lui parlait de la possibilité qu'ils auraient de travailler ensemble, elle n'écoutait déjà plus qu'a moitié, aussi bien enivré de son observation du plafond, que de ses songes a propos d'un avenir qui semblait a la fois terriblement flou et pourtant totalement tracé. Ce que l'avenir nous réserves hein ? Elle n'aimait pas prévoir l'avenir, mais en même temps, ne rien savoir l'agaçait un peu. Mais c’était sans doute le cas de la majorité des gens. Il y a encore une dizaine d'années, elle n'aurait jamais cru arriver a ce stade. Et maintenant qu'elle y était, ce n’était pas tellement étonnant de son point de vu, comme si tout était normal. Et elle n'avait plus autant de soucis pour se voir plus haut. Comme si c’était devenu la normalité.

- Eh, tu crois que je serais vraiment célèbre un jour ? Comme par exemple Aimer. Enfin, elle est super jolie, alors que moi je suis lambda.....mais peut etre qu'elle a fait de la chirurgie....son nez me semble pas très naturel....hum....


Elle s'emporta dans ses pensées, comme d'habitude, tombant dans le gouffre de sa propre imagination. Elle sourit toute seule en fermant les yeux, s'imaginant danser sous les indications du garçon. Mais c'etait difficile en fait. Comme si elle n'arrivait pas a se projeter. Et quand elle n'arrivait pas a se voir faire quelque chose, elle savait immédiatement qu'elle n'avait pas besoin d'essayer. Parce qu'elle n'y arriverait pas. Physiquement ? Pas vraiment, mentalement plutôt. Elle était bien trop tête en l'air pour se souvenir des pas d'une chorégraphie en pleine « Aya-stase » quand elle chantait.

- Mais le truc c'est que je doute que tu ai la patience de m'apprendre des trucs, je suis trop tete en l'air. Et vu que personne voudra jamais danser pour moi parce que je fais n'importe quoi, il vaux mieux abandonner l'idée, éviter que tu perdes ton temps. Par contre, je veux bien chanter pour toi un jour si tu cherche une chanteuse. Mais fais gaffe, je prend très cher de l'heure. Je fais aussi les mariages et les anniversaires.

Elle éclata d'un rire doux et clair, sans se préoccuper d'attirer encore l'attention. La pause etait presque finie.

- Tu fais un truc cet apres-midi ? Je veux pas te déranger, alors si tu as du boulot, on verra une autre fois ? Je veux vraiment pas t'empecher d'avoir ton diplôme. Ca a l'air de te tenir plus a cœur qu'a moi.


Elle sourit, sans songer que cela pouvait passer pour une petite pique. Ce n'etait pas son genre d'en faire de toute façon. Volontairement, en tout cas.
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Kaede Himura
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MessageSujet: Re: Sleep where it's quiet [Ayame]   Sleep where it's quiet [Ayame] EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:36

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mercredi 7 mars
Je souris avant d’enfourner une bouchée de mon repas, tout en écoutant Ayame qui explique que le lycée est une perte de temps. J’imagine que quand on est vraiment passionné depuis toujours, tout le reste vous semble superflu. Je hausse les épaules toujours en souriant. Je comprends. Rien ne l’oblige à aller à l’université, après tout. L’important c’est qu’elle fasse quelque chose qui lui plaît. Un léger silence s’étire pendant un instant avant qu’elle me remercie de l’avoir aidée à prendre une décision, et je n’ai aucun mal à deviner laquelle.

« Bah, écoute, content de savoir que j’ai pu être utile. J’espère que tu feras ce qui te plaît. »

Manifestement, lorsque j’explique que je préfère travailler de mon côté après l’université, elle ne m’écoute déjà plus. Bon, j’en déduis que sa proposition n’était pas vraiment sérieuse. Ce n’est pas plus mal du coup, et ça m’évitera de justifier le fait que je préfèrerais travailler tout seul. J’enchaîne les bouchées de nourriture, et je sors mon téléphone pour jeter un coup d’œil à l’heure. Hm. Il va pas falloir que je tarde trop à me remettre à travailler avec les danseurs et même sur ma chorégraphie. C’est dommage, j’aurais bien aimé passer un peu plus de temps avec Ayame, mais bon. Alors que je m’apprête à commencer à ranger mes affaires, elle m’interroge. Si je crois qu’elle sera vraiment célèbre ? Elle l’est déjà, non ? Etonnant qu’elle se pose ce genre de question alors qu’elle est déjà beaucoup plus connue que la plupart des artistes de son âge. Moi à son âge, où est-ce que j’étais ? Ah, oui. J’osais pas avouer mes sentiments à la fille que j’aimais parce qu’elle était trop bien pour moi. C’est vrai. Pour ça, et aussi parce que j’avais l’impression qu’entre le basket, la danse, le lycée, et mon boulot je n’aurais jamais le temps de la traiter comme elle le méritait. Hm. J’imagine qu’il y a des gens qui sont plus précoces que d’autres quand il s’agit de savoir ce qu’ils veulent et où ils veulent se diriger. C’est une bonne chose qu’Ayame connaisse déjà le chemin qu’elle veut suivre. Je lui fais un sourire rassurant.

« Bien sûr que tu vas être vraiment célèbre. T’es déjà très connue. Et ne t’inquiète pas, tu es aussi jolie qu’Aimer. Et même plus, si tu veux mon avis. »

Inutile de rentrer dans les considérations métaphysiques sur le fait qu’Aimer ait fait ou non de la chirurgie. De toute façon, je ne la connais pas si bien que ça. Pendant ce temps, Ayame semble être repartie dans ses pensées, aussi je commence doucement à rassembler mes feuilles, alternant le rangement avec les bouchées d’Oyakodon, mon bol se vidant à vue d’œil. Je retiens un bâillement. Inutile qu’elle pense qu’elle m’ennuie alors que c’est juste que je suis tellement privé de sommeil que j’ai l’impression de flotter au dessus de mon propre corps. Néanmoins, lorsqu’elle reprend, elle repart sur cette idée de travailler ensemble. Néanmoins, on dirait qu’elle a le même avis que moi sur la question. C’est sûrement mieux comme ça, en effet, je pense que ni elle ni moi n’aurions la patience de supporter l’autre, donc autant éviter de faire quelque chose qui pourrait faire que nous arrêterions de nous apprécier. Je l’aime bien, et je n’ai pas envie de devoir me prendre la tête avec des chorégraphies qu’elle serait capable d’apprendre puis d’oublier aussitôt. En revanche, sa proposition me fait sourire. Je ne pense pas que j’aurai besoin de chanteuse de si tôt, mais bon. On verra bien.

« J’ai pas encore prévu de me marier, et de toute façon je ne pense pas avoir de quoi me payer tes services… Mais je garde ça dans un coin de la tête ! Tu devrais te faire une business card, ça serait plus pratique, tu pourrais distribuer ça aux gens et avec ça, tu aurais l’assurance d’être connue en moins de deux. »

Une business card. Je rigole un peu de ma stupidité. N’empêche qu’au Japon, c’est très utile d’en avoir une. Quand je serai parti de l’université, l’an prochain, il faudra bien que je pense à m’en faire une aussi. Hm. J’ai encore le temps d’y penser. Je jette de nouveau un œil à mon téléphone. La pause est presque finie. Je m’apprête à dire à Ayame que je dois y aller, mais elle me prend de vitesse.

« Ah, ouais, j’ai encore beaucoup de choses à faire malheureusement… T’inquiète pas, ganbarimasu. J’ai encore ma dernière année, mais cet examen reste important. »

Je lui souris. Je n’ai pas d’inquiétude pour elle, elle va très bien s’en sortir. Elle est mignonne comme tout et très douée, donc je ne vois pas pourquoi ça ne se passerait pas bien. Il vaut mieux que je me concentre sur mes propres études avant quoi que ce soit d’autre. Le reste, on verra après. Je rassemble mes affaires, finit les derniers grains de riz restant dans mon bol, et attrape mon sac. Une fois debout, je m’incline légèrement devant elle.

« Mata, ne »

Je lui souris une dernière fois et retourne à mes derniers réglages. Dans quelques jours, j'ai 24 ans. Après, l'examen, et après cet examen, encore un an et je serai dans le grand bain. C’est effrayant et excitant. Je vais faire de mon mieux.

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