Kei Manami ♥ Personnel - Surveillant
Age : 31 10
KMO :
| Sujet: Kei Manami. | Validé - Zakuro Sam 4 Juin 2016 - 0:52 | |
| || Manami Keigo || •• Réf. de l'image ••
100*100px | • Sexe: ♂ • Âge, date et lieu de naissance : 24 ans→ né un 24 décembre à Mexico. • Nationalité : Japonais. (Origines : Parents mexicains) • Orientation sexuelle : Hétéro curieux disons.
• Etat civil : Marié. • Langue(s) parlée(s): Japonais et un poil d'espagnol. • Profession: Surveillant. • Manager d'un Club : (facultatif)
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► Description physique
• Apparence, expressions, allure, gestuelle : (Soyez le plus précis possible ! )
Deux prunelles caramel qui semblent ne jamais vous quitter du regard, dérangeantes, intenses et scrutatrices. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme ; est-ce que cette sale habitude d'analyser tout ce qui se trouve à ta portée fait de toi un foutu manipulateur ? A première vue, tu mets mal à l'aise, tu intimiderais presque les plus jeunes avec ton mètre quatre-vingt cinq et ta peau naturellement bien trop hâlée pour être d'origine nippone. Parents 100 % mexicains ; la génétique ne fait pas vraiment dans le hasard. T'as appris à vivre avec. Et cette distance illusoire, t'as appris à la briser d'un simple sourire. Mais attention, un vrai de vrai, un sourire Signal White Now qui montre toutes les dents et qui fout une étincelle de malice au fin fond de tes iris.
Parce que t'es comme ça, toi. Jovial, et avec ces petites fossettes autour de la bouche qui attestent que tu souris plus que tu ne fais la gueule. Il doit y avoir cet élan de charisme tout autour de toi, ou comme un doux parfum de camaraderie diffusé dans l'air. Quoi qu'il en soit, t'es le genre de mec qui est ami avec tout le monde, et qui a l'air bien trop « sympa » pour occuper un quelconque poste potentiellement haut gradé. Ou alors t'es peut-être trop jeune pour le prétendre ? Peu importe. Tu fais tout à ta guise, et ça se ressent dans la lueur alors taquine de ton regard. Tu joues beaucoup, inconsciemment peut-être, sur ces petits détails insignifiants. Une main glissée dans tes mèches mi-longues couleur chocolat, signe d'une profonde réflexion. La façon toute spontanée dont tu hausses les sourcils pour manifester ta surprise. Ce toussotement succinct pour t'éclaircir la gorge, ton petit mouvement coulant des épaules pour réajuster ta veste, ce rire caressant et chaleureux que tu t'autorises parfois. T'as toujours été trop expressif. C'est pas plus mal, en fait. Terriblement humain. Tellement vrai. Tu ne triches pas, toi.
En somme, t'es un homme tout à fait normal, avec quelques centimètres de plus que la plupart des japonais pure souche. Mais dès que t'en viens à dénuder tes avants-bras, l'on ne peut que suivre du regard les lignes sombres qui serpentent ton bras gauche tout comme un ornement corporel des plus travaillés. Du poignet à l'omoplate ; on ne voit plus que ça, ça éblouit, ça intrigue, ce tatouage mystérieux dont tu ne veux pas parler. T'as pu avoir le droit à de nombreuses suppositions au fil du temps : « Pourquoi un dragon, t'es un Yakuza ? » ; « Tu fais partie d'un gang ? » ; « C'est la mode au Mexique ? ». Amusant.
• Tenues vestimentaires :
Y'a pas à dire, tu te contenterais bien d'un survêt' tout ce qu'il y a de plus confortable si tu le pouvais. Mais ce n'est pas le cas. C'est jamais « le cas » quand on souhaite quelque chose. Étrange, hein.
T'es plutôt quelqu'un de simple. Et cette simplicité se retrouve dans ta façon de te vêtir. Point de costume trois-pièces pour toi – c'est à peine si tu supportes la chemise. Cravate ? Même pas besoin de l'évoquer, c'est hors de question. Non, t'es plus du genre à porter un simple t-shirt en coton sur un jean tout aussi basique, à la rigueur une veste pour protéger ton tatouage du soleil. Le luxe et tout ce qui l'accompagne, tu le laisses à ceux qui en ont besoin pour faire illusion. Toi t'es au-dessus de ça. C'est pas prétentieux, t'en as juste rien à cirer de faire bonne impression ou non. Même s'il y a bien un petit rituel que tu prends soin d'effectuer chaque matin, un détail qui n'a « pas grande importance », que tu dirais : ton alliance que tu gardes précieusement, pendue à une chaîne discrète à ton cou. Cachée derrière ton col, en général. Préservée du moindre choc, dissimulée au regard des autres. Honte ou désir de ne partager ce petit secret avec personne ? T'as pas vraiment décidé, en fait.
► Description psychologique
• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )
Bisounours. C'est le mot... qui dénote un manque d'autorité flagrant, à se demander ce que tu fous dans un tel établissement ! Une fâcheuse tendance à copiner avec les étudiants, en fait : c'est la première impression qu'on se fait de toi, en général. T'es un grand gentil, une peluche câlineuse en série qui se plie en quatre pour les autres. Le cœur tendre, et un certain désintéressement total qui te caractérise. Ou presque. Mine de rien, t'es un hyperactif qui ne sait pas se préoccuper d'une seule chose à la fois. T'as comme un besoin de te concentrer sur plusieurs choses à la fois, en réalité. Ça a quelque chose de rassurant. Ne pas se focaliser sur quelque chose en particulier, s'entend. Juste faire plus que ton possible pour t'occuper de tous les maux de la Terre, simplement pour ne pas penser à tes propres problèmes. N'importe qui dirait que tu ne cherches qu'une excuse pour fuir de ton petit enfer personnel. Qui ne le souhaiterait pas ? T'as un petit côté lâche sous cette carapace de sympathie, en fait. Mais ne plus y penser effacera le problème, n'est-ce pas ?
Passionné, et même sentimental la plupart du temps. Douce qualité ou vil défaut ? A vrai dire, toi-même ne saurais déceler l'infime nuance qui te ferait tendre vers l'un ou vers l'autre. Trop de subjectivité, sûrement. Mais t'es comme ça : tout le temps à te donner à trois cents pourcent pour réussir la moindre tâche, même infime, avec la plus pure des bonnes volontés. Trop enthousiaste, trop avide de nouvelles sensations, affamé et désireux de croquer la vie à pleines dents. On pourrait croire qu'à force de vivre à mille à l'heure, tu as tout vu et tout testé ; que ce trop plein de tout t'inonde chaque jour qui passe ; et pourtant. Y'a cette petite lueur d'innocence bien enfouie en toi, une pâle copie de l'enfant que tu as un jour été et qui ne demande plus qu'à ressurgir. Et puis l'instant d'après, tu reviens à la dure réalité de la vie, à ce mariage insensé qui bat de l'aile, et les espoirs de ce petit gamin frustré s'envolent comme une nuée de perdrix un jour de chasse.
C'est peut-être pour ça qu'on dit de toi que t'es plutôt irascible : un homme au sang chaud et qui s'emporte trop vite, trop dominé par ses émotions. Encore ce « trop ». Faire dans la demi-mesure ? Et puis quoi encore ? Sans doute un de tes côtés qui ressort le plus, après tout. Le contrôle c'est pas ton fort – et encore, c'est un euphémisme que d'affirmer ceci. Pas violent, non. Ou pas physiquement. Plutôt... impulsif ? Le genre à balancer toutes les atrocités du monde dans un accès de colère, et après déconner avec la première personne qui déambule dans le coin comme si rien ne s'était passé. Il est compréhensible que seul très peu de personnes arrivent à te cerner. Plus que le loup dans la bergerie, tu es celui qui montre patte blanche depuis bien trop longtemps et qui s'est pris à ce jeu délectable. Ça dérange ? On s'y habitue.
Joueur. Parce que parfois rien ne vaut une petite soirée de détente, à simplement flirter comme si la nuit ne cesserait jamais. Parfois t'en viens à oublier que t'es toujours engagé auprès d'une seule personne. Parfois, c'est tout simplement ce ras-le-bol insidieux qui s'empare sournoisement de ta petite personne et qui te pousse à sortir seul le soir. Là seulement, tu n'es plus Keigo, Kei, ou juste ce pion qui a eu ce boulot grâce aux relations de sa femme. T'es juste toi. Un jeune qui kiffe la life. Plus de ces secrets qui t'empoisonnent l'existence. Plus cette habitude que tu traînes depuis quelques temps maintenant, et qui est désormais si bien enracinée dans ton petit crâne de jeune homme que tu ne peux t'en débarrasser. Non, le temps d'une soirée tu peux être qui tu veux. Et t'aimes ce sentiment d'insécurité dans ta petite vie si bien rangée. Marcher sur le fil du rasoir, avec un grand risque de chuter lamentablement. La sensation de pouvoir se brûler le bout des doigts et de foutre cette même vie en l'air à chaque petit faux pas. Ça a quelque chose de grisant.
• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :
Quelque chose qui te rend exceptionnel ? Différent ? A priori, rien. T'es qu'un mec normal, un mec adorable qui plus est, tatoué, qui a grandi trop vite, a aimé trop vite et a gâché sa vie trop vite. Pour rien, et c'est peut-être ça le pire. Savoir qu'on a tant investi sur la base de quelque chose qui ne durerait pas – la voilà la raison de cette lueur nostalgique dans ton regard quand tu te lèves le matin, seul, seul dans un lit trois fois trop grand et trop froid pour toi.
Il fut un temps où la simple pensée d'un futur aussi peu attrayant aurait été balayée du revers de la main, avant de finir dans le petit tas de poussière qui atterrit dans un sac poubelle le samedi matin. Parce qu'avant, t'avais de quoi te divertir, avec elle. Piscine le mercredi soir. Repas en tête à tête chaque midi. C'est drôle, parce que même aujourd'hui t'es toujours aussi nul en cuisine. Non, toi ton truc c'était de l'amener dans un endroit dégagé et observer les étoiles une fois le soir venu, tout près d'elle, tout près de sa chaleur. Ça marchait aussi avec les nuages en journée, remarque. Y déceler des formes intangibles, niaisement, main dans la main. N'importe quel prétexte était bon, n'est-ce pas ? Ça t'arrive encore de squatter le devant de ta fenêtre pour tenter de maîtriser les secrets de l'univers – en souvenir du bon vieux temps. Ça te calme. Ça t'apaise, même. Soit.
► Mémoires
• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )Les miracles, ça n'existe pas. Le hasard et autres croyances étranges, non plus. Il n'y a que le destin – la fatalité, le sort, peu importe le nom que l'on y donne. T'as vécu avec cette idée en tête dès ton plus jeune âge. Mauvaises notes, chute dans les escaliers ou genou écorché après une folle course-poursuite dans le jardin ; c'était simplement écrit, une étape de plus que tu te devais de traverser la tête haute. T'étais assez sage, enfant. Un brave petit gars. Peut-être parce que t'étais pas comme les autres ; quelques centimètres qui s'ajoutaient au fur et à mesure des années, une peau plus mate, autant de petites différences malgré ton japonais impeccable. Ce n'était même pas de ta faute si t'en es venu à dénoter aussi franchement. Une histoire de génétique, tout ça. Le destin qu'on vous dit. Une fabuleuse mère, ta petite maman chérie, 47 ans et 1m75 de pure générosité. Mexicaine. Il paraît que ton père biologique l'était aussi ; mais franchement, t'en as pas le moindre souvenir. Paraît aussi qu'il voulait pas de toi. Ça arrive. T'étais tout jeune quand ta madre a déménagé au Japon - cinq ou six mois, maximum. Plus tard elle t'expliquait la raison de cette décision : elle avait rencontré cet homme, là-bas au Mexique. Un Japonais. Un homme charmant qui l'a acceptée elle et le bébé qu'elle se traînait dans le bide. Y'a de ces passions qui se construisent comme ça, quand on est au fond du trou – on se rattacherait à n'importe qui nous tendrait la main. Pour le coup, tu comprendrais presque ta mère : ton beau-père est un homme bien. Un homme bon. Généreux, attentionné, et assez zen comme mec. Poli, surtout. Ce devait être la fameuse réserve japonaise plutôt qu'un pur trait de caractère, cependant. La vie avec lui et ta génitrice était cool. Et les moqueries de tes petits camarades de classes presque supportables, même de plus en plus inexistantes au fur et à mesure que passaient les années. Tu devais avoir six ou sept ans quand la maison au coin de ta rue, vide jusqu'alors, trouva son propriétaire. C'était un riche homme d'affaires, qui vivait seul avec sa fille et ce que tu pensais être quelques domestiques. Et sûrement une nourrice, car ce monsieur, avec son visage dur doté d'une moustache impressionnante, était rarement sur place. Sa fille -Hana, comme tu l'appris un peu plus tard- était âgée d'à peine deux ans de moins que toi. Un joli petit minois, de grands yeux chocolat, et cette peau si blanche par rapport à la tienne ! Trop mignonne. La proximité aidant, vous êtes très vite devenus amis – la pauvre, elle qui n'avait rien pour s'occuper, perdue dans cette maison bien trop grande pour elle. Oh, elle avait l'air gâté ; il suffisait de jeter un coup d’œil à sa chambre toute peinte de rose, à ses mignonnes petites robes aux couleurs pastelles, à la façon dont chaque caprice était accordé une fois son père revenu. Vous viviez dans un monde différent. Mais à 7 ans, c'est pas le genre de chose qui nous importe. *** 7 ans « Hana, Ma maman dit que je dois offrir des fleurs à une fille si je veux qu'elle soit mon amoureuse, mais que des lettres c'est bien aussi. Je vais dessiner plein de fleurs pour toi, alors tu veux être mon amoureuse ? Kei » *** 15 ans « Hana, Tu sais que tu peux compter sur moi, n'est-ce pas ? J'ai remarqué que tu n'allais pas bien ces derniers temps. Il manque ce doux sourire que j'aime tant sur ton beau visage. Tu sais, celui qui fait briller tes yeux et rougir tes joues adorables. Tu veux bien sourire pour moi ? Je t'embrasse. Kei » *** C'était amusant comment ta vie tournait autour d'elle. Elle était semblable à une étoile, luminescente, dangereuse si l'on s'approche un peu trop près, mais que l'on ne peut s'empêcher d'admirer. Que l'on ne peut s'empêcher de vouloir atteindre. Les cours, tu les voyais à peine. Tu passais les années avec une seule idée en tête : veiller sur elle. Par conséquent, t'étais ni excellent, ni mauvais ; tout juste bon à te maintenir à un niveau suffisant pour ne pas rater ta vie. Et cette vie... Tu ne pouvais l'imaginer sans elle, à cette époque. Tu étais capable de te passer de tout : diplômes, amis, parents. Mais pas d'elle. A vrai dire, t'en étais à un tel point que tu ignorais si elle était parfaitement au courant de ton attachement pour elle, ou si elle s'en foutait juste. *** 19 ans « Hana, Je déteste que tu sortes avec ces mecs que tu appelles « amis » juste pour me faire réagir. Juste pour me rendre jaloux. Je ne le supporte plus. Parce que tu es celle qui m'est le plus cher et que tu m'appartiens, et ce pour l'éternité. Kei P.S. : J'ignore si tu l'as remarqué mais j'ai dessiné ta fleur favorite dans le coin de la feuille, à gauche. Comme quand nous étions petits. Je suis nostalgique. Parle moi. » *** « Je ferais tout pour toi ». Typiquement le genre de phrases que tu lui sortais de temps en temps, lorsque tu l'aidais à faire ses devoirs -même si t'étais pas le mieux placé- et qu'elle te lançait alors ce doux sourire tellement indulgent. Elle était ravissante, avec son petit chignon décoiffé et l'air studieux que t'as jamais eu. « Absolument tout ? », qu'elle t'avait demandé un beau soir. Bien sûr que oui, tout, absolument tout, tout ce qu'elle voudrait... Elle aimait ce genre d'hommes dont tu n'avais jamais compris le but, les bad boys, les racailles, ceux qui lui mettaient le cœur à l'envers avant de le piétiner allègrement. « Un tatouage ? » C'était une idée totalement barrée, insensée, excessive. « Pourquoi pas... » T'as même eu la galanterie de la laisser choisir le modèle – parce que c'était aux frais de son père, mais aussi parce que c'était la preuve intemporelle de ton amour obsessionnel pour elle. Mine de rien, t'as franchement douillé. Il a fallu plusieurs séances de torture pour graver ce dragon à même ta peau, et chaque fois, elle était là, à te tenir la main et à te rassurer en te caressant tendrement les cheveux. Tes parents n'ont clairement pas apprécié – tu te souviendras à jamais de la tête de ta mère la première fois que tu es rentré avec cet ornement tout enroulé autour de ton bras. Mais toute cette douleur valait bien le baiser qu'elle a consenti à te donner quelques soirs plus tard. Un mois après, elle passa ses vacances d'été dans un autre pays, loin de toi, loin de la maison du coin de la rue, et sans aucune nouvelle présageant un possible retour. *** 20 ans « Hana, Je devrais avoir perdu cette habitude de t'envoyer des lettres à chaque fois que tu t'éloignes un peu de moi. Je devrais cesser de courir après toi et me faire une raison, cesser d'espérer quoi que ce soit de ta part. Mais j'en suis incapable. J'ai tenté de lutter – en vain. Aujourd'hui je ne peux plus réprimer mes sentiments. Je m'offre tout entier à toi : je t'offre ma vie, mon corps, mon âme et ma dévotion, et même plus encore si tu le désires. Je suis conscient de toutes ces choses qui nous opposent : l'argent, le statut social, même nos origines qui diffèrent. Et même plus l'excuse des jeunes années pour arranger tout ça. Mais malgré tout, je voudrais que tu n'appartiennes qu'à moi. Tu sais, je suis persuadé que le destin t'a placé sur ma route. Et je sais à l'avance ce que tu dois te dire en lisant ceci : que je ne suis qu'un idiot qui espère trop de ta part. Trop de ce que toi, tu es en mesure de m'offrir. Mais s'il y avait la moindre chance... Une seule petite chance... Tu sais où me trouver. Kei, qui t'aime de tout son cœur. » *** Elle était de retour peu après, ta lettre à la main et ce sourire radieux que t'aimais tant. La voir ainsi entourée de l'encadrement de ta porte, avec le coucher de soleil pour seul témoin de son aveu... A ses 20 ans, vous étiez mariés, installés en plein centre de Tokyo, et l'avenir semblait vous ouvrir les bras. Sa famille -à comprendre : son père- était du genre à ne pas approuver que sa petite chérie se marie aussi vite. Mais c'était sans compter sur la petite chérie en question. T'ignores encore ce qu'elle a bien pu faire, dire ou peu importe à son père, mais il changea radicalement d'avis après ça, vous aidant financièrement, vous soutenant comme jamais auparavant. Elle était redoutable, ta femme... Et terriblement douée. Pas de doutes, elle avait hérité du sens des affaires de son paternel. Elle voulait devenir avocate. Bien sûr, tu l'encourageais – et toi, tu te contentais de petits boulot par-ci par-là, juste histoire de. S'en suivirent deux ans de pur bonheur, faits d'amour, d'eau fraîche, de petits papillons et d'arcs-en-ciel. Mais un jour, elle a eu une opportunité qu'elle ne pouvait ignorer : on lui proposait d'aller étudier le droit en Amérique. T'as bien évidemment refusé qu'elle s'en aille. C'était impensable après tout... Mais t'as du refuser avec un peu trop d'énergie ? C'était votre première et dernière dispute. Elle a fait ses valises, et est partie. Te laissant seul avec tes pensées contradictoires. Au final, t'as pu trouver un job dans une prestigieuse école – on se doute bien qu'une recommandation de ton beau-père a quelque chose à voir dans cette histoire. T'as vendu l'appartement que vous aviez ensemble, rangé ton alliance au bout d'une chaîne pour la garder toujours tout près de ton cœur, et puis t'es parti te noyer dans le boulot pour faire comme si de rien n'était. Parfois, tu l'as au téléphone. Rarement. Et t'en ressors toujours plus mal que précédemment. Fatalité, destin... Ça devait t'arriver, pour recommencer une vie meilleure... • Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.) Hana Manami – 22 ans – Épouse. Que dire sur Hana ? Plus que ta femme, c'est ta tendre moitié. Ta meilleure amie, ta vénus, ton âme sœur parmi tant d'autres. La seule qui a su dérober ton cœur. Qui l'a enfermé à double tour et a balancé la clé à la mer pour faire bonne mesure. C'est une sorte de tendresse qui t'envahit à la seule mention de son nom, une douce mélancolie à chaque coup de téléphone, palpitations et mains moites comme si t'avais douze ans et que tu tombais amoureux pour la première fois. Il n'y a aucun doute à avoir : tu ferais tout pour elle, même les choses les plus impensables, et tu le lui as déjà prouvé à plusieurs reprises il faut dire. Est-il nécessaire de préciser que la situation actuelle entre vous deux brise tous tes espoirs d'une vie heureuse ? Marisa Alvarez – 47 ans – Mère. La femme qui t'a élevé, qui a veillé sur toi depuis ton plus jeune âge (et qui continue même aujourd'hui). Qui t'a appris quelques mots d'espagnol tout de même, pour « ne pas que tu oublies tes origines ». Une mère, quoi. Une bonne mère. Toujours aussi magnifique, malgré ses presque 50 ans. Si tu devais avoir un modèle dans la vie ce serait elle – mais tout le monde dirait la même chose de sa propre mère. Question de subjectivité... || Sya || •• Réf. de l'image ••
100*100px | • Âge : Majeur. • Localité (facultatif) : ~ • Etudes ou profession (facultatif) : ~ • Comment as-tu découvert Keimoo : A cause de Grâce à Haruhiko.
• Ton niveau de fréquence : Entre 3 et 4 jours par semaine. • Remarques, suggestions : Mrrrh vous êtes bow. • Souhaites-tu un parrain ? Why not. • Aimes-tu les chats ? Validé
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