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| And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] | |
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Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
Genre : Age : 27 596
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| Sujet: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Ven 3 Juin 2016 - 18:33 | |
| J'étais la, assis sur mon lit, le visage las. J'observais les mangas que j'avais achetés quelques jours plus tôt, suite a l'annonce que j'avais vu sur un blog sur internet. J'avais alors décidé, avec une grande joie, de dépenser mes économies, pour procéder a l'achat de la collection entière. Et c'est ce que j'avais fais. Ils étaient maintenant la, fièrement dressés les uns contre les autres dans ma bibliothèque. Mais il y avait quelque chose que je n'avais pas prévu a ce moment la. Quand on dépense de l'argent, il n'est plus en notre possession. C'est complètement stupide, dit comme ça, mais quand j'y repense, c’était un achat compulsif, mu par un désir enfantin, dont j'aurais largement pu me passer. Mais c’était fait, et maintenant je n'avais plus rien.
J'avais donc passé une bonne semaine a réfléchir a un moyen de renflouer les caisses, de recréer une économie, depuis le début toutefois ce qui serait sans doute long. Cette première je l'avais économisé sur les bourses que je recevais chaque mois, mais je n'avais pas le courage de reprendre autant de temps pour parvenir au même point que celui ou j'étais avant de craquer stupidement. J'avais réfléchis longuement et j'en étais arrivé a une conclusion aussi logique qu'obligatoire. Il me fallait absolument trouver un travail. Si je le faisais, tout serais plus simple. J'aurais largement de quoi survivre ici, sur le campus, et ma mère aurait moins besoin de m'envoyer de l'argent constamment. Elle aurait donc moins a se priver, serait plus détendu, et je serais aussi plus indépendant, c’était gagnant sur tout les plans. Sauf un, je devais trouver un travail, donc parler avec des gens. C’était beaucoup moins dur depuis mon arrivée en fait, je commençais presque a devenir sociable. Enfin il ne faut pas exagéré, disons que je pouvais plus facilement parler maintenant. J'utilisais les phrases toutes faites de de Rika-san, au moins cela m'est utile.
J'avais cherché ensuite durant tout le reste de la semaine pour trouver un petit travail a Keimoo. Dans un premier temps, trouver un travail qui me permettait quand même d'aller en cours me semblait impossible. Tout était sur les heures de cours. Mais j'avais fini par trouver quelques options. Comme par exemple aide en langue, il y avait une option Français dispensé a Keimoo et j'aurais pu facilement aider pour. J'avais donc mis mon nom sur la liste, il suffisait de me contacter. Mais je ne pouvais compter sur un travail aussi peu fixe. Il me fallait un salaire sur. J'avais donc de nouveau cherché, et j'étais tombé sur ce qu'il me fallait. La supérette a laquelle j'allais parfois, celle ou j'avais étais cherché de quoi mangé le soir ou j'avais accueillis Aslinn, il semblait qu'elle cherchait un nouvel employé. C’était parfais pour moi, pas trop dur, un salaire fixe, des horaires s'accordant avec les cours....j'avais aussitôt appelé.
Ma voix au téléphone était toute sauf assuré. D'une part parce que j'avais mis une bonne trentaine de minutes avant de trouver une cabine téléphonique. Après tout je n'avais plus de portable depuis l'incident de la cafétéria. Encore une raison de trouver un travail d'ailleurs. J'étais donc essoufflé. Et d'autre part car je détestais parler au téléphone, j'avais l'impression d’être idiot. L'homme était pourtant cordial, et m'avait sans trop demander d'informations sur moi donné un rendez-vous pour un essai. J'avais accepte. Comme c’était un boulot d'étudiant, je suppose qu'il ne s'attendait pas a recevoir un cv, une lettre de motivation et toute la paperasse habituel. Il voulait quelqu'un au plus vite.
Je me trouvais donc maintenant sur mon lit, a un quart d'heure du rendez-vous, les mains tremblantes. Bon sang, et si je faisais une grosse erreur et n'étais pas envoyé ? Si je trébuchais et tombait devant tout le monde ? Et si je manquais involontairement de respect a un client ? Trop de pression, et pourtant il fallait y aller, je n'avais pas le choix. Je me levais soudainement, finalement décidé, et sortait du bâtiment ou se trouvait ma chambre.
J'avais rendez-vous a quatorze heure et c’était un jour sans cours, je supposais que c’était pour me former sans qu'il y ai trop de monde. Tout ce dont je me souviens de ce trajet, c'est qu'il m'avait semblé beaucoup trop rapide. A peine étais je partis que j'étais déjà arrivé. Je me trouvais planté devant la porte coulissante, et après une nouvelle motivation mentale, je passais le seuil. Il n'y avait actuellement personne, enfin je ne voyais personne, et je bredouillais a voix haute :
Bonjour, je viens pour le travail, j'avais rendez-vous ici...
Je parlais peut être dans le vide, et en y pensant, je ne pouvais m’empêcher de rougir. J'avançais un peu dans le magasin en regardant a droite et a gauche.
Dernière édition par Satoshi Sakutaro le Jeu 9 Juin 2016 - 17:33, édité 1 fois | |
| | | Haruhiko Nakamura ▼ Université - 3ème Année - Capitaine Basket
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Mer 8 Juin 2016 - 23:29 | |
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La journée avait débuté plutôt agréablement commencée. Le soleil brillait sans nuage et le temps était plutôt clément, l’été approchant à grand pas. Haruhiko n’était pas un très grand fan des temps chauds, ne supportant que peu d’avoir trop chaud (surtout lors des pratiques sportives qui devenaient rapidement pénibles en fortes chaleurs). Il semblait particulièrement apprécier les temps printaniers, ou l’air chaud venait couvrir la fraîcheur ambiante. Ce mois ce juin n’avait pas trop mal débuté encore dans la mesure où les températures n’avaient pas encore trop augmentées. Le cœur en joie, il s’était levé du bon pied ce matin pour aller prendre son poste au konbini où il travaillait à temps partiel. Depuis quelques mois, la bonne humeur semblait habiter son cœur, le faisant papillonner avec légèreté, les jours passants. Un drôle de sentiment qui ne l’avait jamais habité. Il était sciemment d’une bonne humeur maladive. Sifflotant sur le chemin, il dribbla sur quelques mètres, sans visée précise que cette marche machinale, cadencée par les sons du ballon cognant sur l’asphalte. Il répondit avec amusement aux remarques de deux jeunes le voyant marcher dans la rue avec son ballon et continua simplement son chemin. Chaque respiration se faisait plus grande, laissant l’emprunte de cette chaleur douce et agréable. L’odeur d’un temps estival commençait à marquer les environs, quelques grillons se tentant déjà à chantonner leurs airs habituels.
Comme à chaque fois qu’il se rendait jusqu’à son lieu de travail, il s’inventa un parcours d’obstacles imaginaires dans le seul but de s’exercer à ne jamais lâcher la balle et ce, qu’importait les circonstances. C’était sa petite routine dans laquelle il semblait se complaire. Et quelle routine… Ce boulot à temps partiel lui convenait au final assez bien. Ce n’était pas désagréable, les habitués étaient tous sympathiques et le gérant était à ses yeux quelqu’un d’avenant et d’adorable. Le seul bémol restait la fatigue accumulée avec les heures de boulot, de sport et du travail Universitaire à fournir. Heureusement pour lui, Arata était d’un bon soutien concernant les cours. Avoir à gérer le club de basket en plus depuis la rentrée scolaire n’était pas de tout repos. Malgré toute cette petite routine, ce samedi de juin allait être un peu différent de tous ces autres. Le gérant du Konbini lui avait demandé de réaliser une tâche bien particulière : celle d’accueillir le nouvel employé à mi-temps, un Universitaire de Keimoo aussi. Haruhiko s’était alors posé beaucoup de questions sans réellement oser les poser à Mr Fukuda. En quelle année était-il ? Quelles étaient ses études ? En quelque sorte, il avait hâte de pouvoir rencontrer cette personne et d’en faire la connaissance. C’était rare pour les étudiants de Keimoo (hormis les boursiers) de demander à avoir une job d’étudiant. Etait-il plutôt comme Naoko, a vouloir occuper le temps ? Ou plutôt comme lui, dans la nécessité d’une rentrée d’argent ? Il n’en saurait pas plus pour le moment, le laissant dubitatif avec ses questionnements internes.
Le gérant était parti relativement tôt, dans la matinée, ayant des affaires à régler il ne savait où. Ce n’était pas le genre d’affaire dont il se donnait droit de savoir. Il s’agissait de la vie privée du gérant après tout. Exceptionnellement, Haruhiko avait accepté de tenir la boutique en continu tout le samedi, ses horaires étant normalement coupées sur cette journée. Lorsque quatorze heure arriva, le sportif se sentit comme excité par ce vent nouveau qui s’emmenait jusqu’au Konbini. Etrangement, il était plutôt ancré sur ses habitudes, trop effrayé par sa maladresse pour s’en détacher et perdre le contrôle des choses. Et pourtant… Il ne pouvait le nier. Chaque nouvelle situation le mettait en joie. Il savait qu’il pouvait apprendre énormément de choses des autres et chacune de ses rencontres étaient pour lui le symbole de quelque chose. Sa nature sociale, certainement.
-Bonjour, je viens pour le travail, j’avais rendez-vous ici…
Tandis qu’il était en train de réorganiser les stocks, ne faisant plus du tout attention à l’heure, Haruhiko sursauta en entendant la voix en provenance de la boutique. Si bien qu’il se redressa d’un coup, l’arrière de sa tête rencontrant malencontreusement l’étagère juste au dessus… Souffrant silencieusement malgré le bruit fracassant, il sorti de la remise pour accueillir la nouvelle personne, tentant d’occulter l’événement précédent comme il le pu. Oh. Il n’avait pas l’allure d’un japonais pure souche. Et pourtant, son nom…
- Bonjour ! Tu es Sakutaro-kun, c’est bien ça ?
Il attendit quelques instants, lui laissant le temps de prendre ses marques.
- Je suis Haruhiko Nakamura, employé ici. Mr Fukuda m’a chargé de te montrer comment fonctionnait le Konbini aujourd’hui, et il s’excuse encore de ne pouvoir être là aujourd’hui !
Il lui sourit.
- Il y a une tenue qui devrait être à ta taille dans la remise. Si tu as des questions avant de commencer, n’hésite surtout pas ! Le samedi après-midi il y a moins de monde, on aura tout le temps qu’il faudra pour que je puisse te faire faire le tour de tout ça !
Le plus gros restait la gestion des stocks et l’organisation de la remise, selon lui. Mais il ne se basait que sur son propre vécu et il espérait fortement pouvoir aider convenablement son nouveau collègue de travail et le mettre à l’aise.
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| | | Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Jeu 9 Juin 2016 - 18:29 | |
| La première chose vraiment agréable que je constate en pénétrant dans cet espace clos, c'est que contrairement a une minute auparavant a l’extérieur du magasin, le soleil ne peux plus m'attaquer ici. Je suis comme en zone neutre. Alors tu fais moins le malin maintenant hein ? Ici je suis le maître, tu ne peux plus m'atteindre, tu te croyais tout puissant avec t'es rayons lumineux pouvant aller jusqu'à brûler la peau, mais tu ne m'attaquera plus, je suis totalement en sûreté. Je souris a mes propres pensées, si quelqu'un les entendaient, je suis sur que je passerais pour un fou. Ou un crétin, un mec totalement dans son monde. Mais je suis quand même satisfais de ma victoire contre le maître des cieux.
Bonjour ! Tu es Sakutaro-kun, c’est bien ça ?
Je fais un bond en l'air. J'étais en train de regarder l'exterieur, jubilant de mon combat contre l'astre solaire, combat totalement imaginaire, quand cette voix vient me prendre au dépourvu. Je me retourne en trébuchant a moitié, mon pied droit se prenant dans le gauche dans ma rotation, mais je parviens a garder mon équilibre, évitant ainsi de perdre ma chance d’être engagé trente secondes après mon arrivé. Je me retourne, et lève un peu la tête. Il est grand. Je m'attendais a un Japonais lambda, le genre de gars qui fait un mètre soixante, un peu frêle, brun, le visage aussi...bridé que les autres. Mais lui c'est presque frappant. Il fait au moins deux têtes de plus que moi. Ce n'est pas Zakuro-sempai ça c'est sur. Mais il en reste qu'il est beaucoup plus grand que ce que j'avais imaginé, et ce n'est pas pour me rassurer. J'incline la tête rapidement devant moi en bredouillant :
- Oui c'est moi, je suis Satoshi Sakutaro, vous pouvez m'appeler Satoshi, j’espère que je ne suis pas en retard.
La surprise est passé. Je ne sais même pas l'heure qu'il est, je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais c'est que je suis resté assez longtemps devant la porte, le regard vide, n'osant pas rentrer, si ca ce trouve je suis en retard d'une grosse demi-heure, de plusieurs heures, peut être même que ce n'est pas le bon jour...oh mais si, il a dit mon nom, donc il m'attendait, c'est donc que c'est le bon jour. Calme toi, respire un grand coup, tu peux le faire SatoSato, ce n'est qu'un job, qu'un travail pour vivre, et il n'a pas l'air méchant. Bien que son visage est étonnamment crispé, comme si il venait de se faire mal. Bah, c'est sans doute mon imagination qui parle.
Il dit qu'il est l'employé que monsieur Fukuda a dépêché pour s'occuper de ma formation. Fukuda....ça doit être l'homme que j'ai eu au téléphone. Je pensais que ce n’était que quelqu'un chargé de téléphoner, mais il semble finalement que c'est le patron de l'échoppe. J’espère que j'ai étais assez aimable et respectueux. Enfin c'est trop tard pour s'en inquiété, et je n'aurais pas l'occasion de m'excuser auprès de lui aujourd'hui a priori. Je me concentre plutôt sur le garçon en face de moi. Haruhiko Nakamura donc. Il a un air qui fait me dire qu'il est sans doute plus agé que moi, et de toute façon c'est lui qui va m'apprendre a travailler ici, alors je n'ai pas de doute sur son appelation.
- Merci de prendre du temps pour m'aider a commencer, Nakamura-sempai. Je vous en suis vraiment reconnaissant.
Je m'imagine mal commencer a travailler seul de toute manière. Il faut quelqu'un pour m'apprendre, et ça me rassure de tout de suite ne pas être jeté dans le bain. Je pense que si quelqu'un entrait maintenant et me demandait quelque chose, je rougirais, bafouillerais et ne serais pas très productif. Grâce a Haruhiko je vais pouvoir monter crescendo, c'est parfait pour moi. Il me sourit et sans m'en rendre compte, mes épaules se détendent légèrement, comme si la pression redescendait. Ce n'est pas un monstre, il est gentil, il va m'aider, je ne suis pas seul dans ce calvaire que je me suis infligé moi même.
Il me dit que je peux aller me changer pour mettre l'uniforme qui se trouve dans la réserve, et qui doit être a ma taille. C'est vrai que je dois changer de vêtement et m'habiller de la même façon que lui. Ça a l'air de bien caché le corps, ça sera parfait pour moi, le reste je m'en fiche un peu, je ne suis pas vraiment la pour avoir l'air cool de toute manière. Puis ensuite on pourra commencer. Je me dépêche hocher la tête en faisant :
- J'y vais tout de suite, je reviens.
Je me dirige vers la réserve qu'il m'indique et n'ai pas trop de difficulté a trouver l'uniforme en question, très classique. J’enlève ma veste pour ne pas être tout ratatiné en dessous, et éviter d'avoir trop de couche superposé. Je présume que je peux la laisser ici, ça ne pose pas de problème. Je la dépose dans un coin pas trop visible quand même, ne sachant pas si il y a un vestiaire ou ce genre de chose, puis je reviens dans la boutique pour retrouver Haruhiko, et arrive a pas feutré derrière lui en faisant :
- Je suis prêt a commencer, Nakamura-sempai.
Je souris d'une façon légèrement crispé. | |
| | | Haruhiko Nakamura ▼ Université - 3ème Année - Capitaine Basket
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Ven 24 Juin 2016 - 21:54 | |
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Le demi-tour rattrapé à la volée par un rééquilibrage de sa jambe impressionna Haruhiko, clairement. Déformation professionnelle très certainement, mais il se dit que cette adresse pouvait être un sacré atout lors d’un match de basket. Secouant légèrement la tête pour sortir de ses fantasmes de jeu, il sourit à son nouvel interlocuteur, le voyant s’incliner par signe de respect.
- Oh, non. Vous ne l’êtes pas ! J’étais perdu dans mes pensées en rangeant la remise, je n’ai pas vu le temps passer, ah ha.
Sa main vint gratter légèrement l’arrière de sa tête.
- Va pour Satoshi-kun. Tu.. Vous… Raah… Est-ce que ça vous gênes si on se tutoie ? C’est vraiment bizarre lorsqu’on parle à quelqu’un de son âge, ah ah…
Un temps.
- Du coup pour moi ça sera Haruhiko ! Ou Haru. Au choix !
Lorsque Satoshi-kun le remercia de prendre de son temps pour l’aider à commencer, il lui sourit à nouveau, lui disant que ce n’était pas grande chose et qu’il était lui aussi passé par là l’année dernière. Lorsqu’il s’absenta pour enfiler sa tenue de travail, le jeune homme se dirigea vers les étagères derrière le comptoir de caisse pour y récupérer une pochette. A peine eut-il le temps de vérifier que tout était bien là qu’il était déjà ressorti.
- Je suis prêt à commencer, Nakamura-sempai. - Haruhiko !
Il lui tendit la pochette, sans dire un mot pour commencer.
- Dedans tu y trouveras tes horaires, si jamais il y a des erreurs, n’hésite pas à les noter dessus, tu pourras t’arranger avec Monsieur Fukuda. Tu verras, il est vraiment arrangeant et conciliant. Ensuite il y a les modalités de ton contrat, la liste des papiers manquants qu’il faudra que tu fournisses la prochaine fois. Il y a également le fonctionnement type d’une journée. Par exemple, la livraison se fait le mardi matin ou le samedi après-midi, dépendant de ce qui a été commandé. Le frais arrive le mardi et tout ce qui est conserve plutôt le samedi. Ensuite, je crois qu’il t’explique à peu près comment se déroule une ouverture et une fermeture…
Il avança ses mains en direction de la pochette que tenait Satoshi-kun pour feuilleter les pages.
- Ah voilà, ici ! « Ouvertures et Fermetures du magasin », à la page 4.
Pendant quelques instants, il ne dit rien, lui laissant le temps d’assimiler toutes ces nouvelles informations. Il en avait tellement débité qu’il en était venu à se demander s’il n’était pas trop ennuyant… Chose qu’il n’espérait pas étant donné qu’ils allaient devoir travailler ensemble au moins pour la prochaine année. Voir plus.
- Pour aujourd’hui, on va surtout s’occuper de la gestion de la caisse, le reste peut encore attendre. Est-ce que tu as des questions pour commencer ?
Haruhiko brûlait clairement d’impatience de vivre une nouvelle expérience. Jusqu’à ce début de deuxième année, il n’avait jamais expérimenté d’être un professeur en quoi que ce soit. Même sa petite sœur était mille fois plus débrouillarde que lui, après tout… Il espérait quand même arriver à être assez clair pour ne pas perdre Satoshi-kun dans ses explications.
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| | | Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Dim 26 Juin 2016 - 20:38 | |
| Je remarque qu'il n'est pas extrêmement a l'aise dans ma façon de m'incliner devant lui, de le vouvoyer, de le considérer comme un aîné en fin de compte. C’était pourtant la première chose qui m'est venu en tete lorsque je l'ai vu. Il va m'apprendre comment travailler, me donner multitude d'informations, il va faire tout simplement m'indiquer la voix a suivre. Mais ca le gene visiblement que je lui montre autant de « respect ». Enfin, je suppose que si un jour, ce qui arrivera sans doute, quelqu'un m'appel « sempai », je ne serais pas très a l'aise non plus. Doute dans la façon de réagir sans doute.
Il me demande si on peux se tutoyer. Quand on y pense, comme il dit, même si on avait un ou deux d'écart, le vouvoiement donne une relation étrange. Mais j'ai pris l'habitude de le garder car je sais que certaines éducations sont très a cheval sur ce point. Et comme je ne peux pas le savoir avant de parler a la personne, il vaux mieux prendre des précautions. J'hoche donc naturellement la tête en souriant avec un peu plus de confiance a présent. Il semble être plus sympathique. Je prend aussi en compte ce qu'il me dit ensuite et répond.
- Bien sur, cela ne me dérange pas Naka....Haruhiko-san.
Cela va sans doute prendre un peu de temps néanmoins. Ce genre d'habitudes ont la vie dure. Je le remercie encore une fois, même si, comme il le dit, il est également passé par la. Moi même en connaissant cette émotion, je me sentirais heureux de pouvoir aider quelqu'un a mon tour, dans le futur, afin qu'il s’intègre aussi bien que moi, grâce a Haruhiko, en ce moment même.
Je m'éclipse rapidement pour enfiler ma tenue et revient, en lui disant que je suis prêt. Il me reprend une nouvelle fois. Je l'ai encore appelé par son nom, il va falloir que je me concentre la dessus. Je ne voudrais pas le vexer, a force. Il me tend une pochette ensuite, qui semble contenir tout un tas d'affaires, que je note une par une dans mon esprit.
Il les évoques une par une tandis que je les observes. Mon emploi du temps déjà, chose indispensable. Je suis du genre a arriver en retard, il va falloir que je fasse un effort ici. Je l'accrocherais au dessus de ma chambre après l'avoir photocopié en cent exemplaires et avoir répété encore et encore ce qui est écrit dessus. J'ai une très bonne mémoire, en droit c'est indispensable.
Mais les horaires ne m’intéressent pas vraiment, je ferais donc un effort de concentration. Et avec un patron conciliant en plus, je me donnerais d'avantage pour qu'il ne soit pas déçu de moi. Ce qui est encore plus dur que de décevoir quelqu'un, c'est de décevoir quelqu'un qui croit en toi et te fais confiance pour te confier une responsabilité. Je ne le permettrait pas.
Je vois ensuite mon contrat. Mon premier contrat, ce qui me donne une étrange sensation. Comme si je venais de grandir soudainement, d'avoir passé une étape. Je louche également sur les nombreux papiers que je n'ai pas encore a jour. Il va falloir que j'appel ma mère car je ne crois pas avoir tout sur le campus. J'hoche la tête au fur et a mesure qu'il parle pour lui montrer que je comprend, sans l'interrompre histoire de ne pas l’arrêter sur sa lancé.
Il y a quand meme un grand nombre d'informations que je dois enregistrer. Heureusement que je suis plutôt vif d'esprit, et que je n'ai pas vraiment besoin qu'on me repete les choses quand je suis assez concentré, ce qui est le cas actuellement. Les moments des livraisons. Mardi matin, Samedi après-midi, autre point qui me semble important. Tout est noté, mais je préfère l'annoté également dans mon esprit.
Il n'y a pas meilleur bloc-note après tout. Et enfin, comment ouvrir et fermer le magasin. J'aurais a faire ça de nombreuses fois, alors autant prendre l'habitude dés maintenant. Haruhiko m'indique une page ou cela est clairement expliqué. Ces informations sont précieuses, il n'y a rien a jeter. J'ai l'impression qu'il sait vraiment comment donner ce genre d'explications. Je ne suis pas perdu un seul instant.
- Je pense que je comprend a peu prêt....aprés avoir fait les choses, ce sera encore plus simple je pense, mais c'est déjà pratique, tu expliques d'une façon claire, je ne vais pas avoir trop de mal a m'y retrouver, Naka...Haruhiko-san.
Presque, je réagis plus vite, lui donnant la bonne nomination. Je souris intérieurement, c'est presque une activité en soi que de se rappeler de ne pas être trop polit. Je récupère mon attention, que j'avais perdu au fil de ces pensées, pour la tourner vers la caisse, qu'il me désigne. Finalement c'est un outil de la vie de tout les jours que tous le monde connait, mais je n'ai aucune idée de son fonctionnement....bon, cela ne doit pas etre sorcier. Je secoue la tete en lui répondant :
- Pour l'instant tout est clair....même si je n'ai jamais utiliser ce genre de chose, une caisse enregistreuse par exemple....je vais essayer de ne pas trop te faire perdre ton temps. Merci encore.
Je m'incline encore, une dernier fois pour aujourd'hui, il est assez gêné comme ça.
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| | | Haruhiko Nakamura ▼ Université - 3ème Année - Capitaine Basket
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Mer 24 Aoû 2016 - 4:21 | |
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Lorsque son nouveau collègue de travail accepta le tutoiement et de l’appeler de la même manière qu’il désirait être appelé, Haruhiko fut soulagé. Même en ayant grandit dans les coutumes traditionnelles où l’on vouvoie les personnes qui ne sont pas proches de nous ou en supériorité hiérarchique, ainsi qu’avec les bons suffixes à accorder, tutoyer quelqu’un d’approximativement son âge lui était vraiment étrange. S’en suivit d’une multitude d’explications que le sportif tenta de rendre au plus clair. Il savait que tout ne viendrait pas du premier coup mais plus par l’expérience, étant lui-même passé par là lorsqu’il débutait de travailler. Satoshi-kun lui annonça par la suite que tout lui semblait clair et que ses explications lui venaient en aide. C’était au moins ça, servant à rassuré l’éternel angoissé qu’il était. - Ah ah, ne t’en fais pas pour ça ! Je ne perds pas mon temps à te montrer tout ça, ça sera plus qu’utile après !Bon. Avec tout ça, il allait falloir passer avec cette fichue bête de technologie. Une vieille machine avec des gros boutons colorés en plastique, ayant au moins un affichage digital lorsque les prix sont scannés. Il n’arrivait même pas à s’imaginer avec une machine ne scannant rien. La gestion du stock et la vente d’article en serait tellement plus longue et compliquée… En ça, il remerciait Fukuda-san d’avoir investi dans ce petit bipper scanner. Même s’il avait du passer du temps en sa compagnie pour lui montrer comment fonctionnait le logiciel de gestion des articles. Des heures supplémentaires qui avaient été ma foi, assez bien payées. Les deux hommes se dirigèrent alors jusqu’au comptoir qu’ils contournèrent tandis qu’Haruhiko retenait le petit volet battant pour faire passer Satoshi-kun. Regardant la machine d’un air assuré, il pesa sur le bouton de marche, l’activant instantanément. - Alors, voilà la bête !Il tourna sa tête en sa direction, lui souriant. - Globalement, ça marche comme une calculatrice, avec les mêmes modes de fonction pour le calcul, si tu en as à faire. Comme les rabais, les promotions etc. Ici, tu as l’appareil qui sert à scanner les produits, reliée directement à l’ordinateur en dessous du comptoir. S’abaissant légèrement, il montra à son camarade un casier à l’abri du regard des clients. - C’est ici que l’on gère les stocks et les commandes. Sur le planning d’une journée type, tu as les jours de la semaine où l’on vérifie les stocks, comment ça fonctionne. Pour en revenir à la caisse… Ici, c’est l’endroit où tu dois insérer la petite clé qui est attachée à ton dossier, que tu ne dois absolument pas perdre !D’un même geste, il tira sur un cordon pendant dans son t-shirt, en sortant une clé accrochée au bout. Cette même clé vint trouver sa main pour l’enfoncer dans l’emplacement prévu, ouvrant la caisse. - Il faut toujours s’assurer d’avoir de la monnaie, si tu vois qu’il commence à en manque, tu peux le signifier à Fukuda-san dans le cahier de transmission. Il sert à toute l’équipe, lis le régulièrement. N’hésite pas à noter tes remarques dedans aussi ! L’argent est trié par ordre de valeur, fais attention à ne pas les mélanger, quand on a le reflexe de l’emplacement on peut se tromper, ah ah !Il s’arrêta quelques secondes, gêné. C’était une expérience clairement vécue. - Quand tu arrives à plus de 30 000 ¥, il faut impérativement vider la caisse. Il ne faut jamais avoir plus dans le tiroir, en prévision, si quelqu’un viendrait…Braquer. Enfin… Dis comme ça, c’est pas très rassurant, mais c’est une procédure que l’on retrouve dans tous les magasins. Du coup, dans la remise, il y a le coffre, caché derrière les caisses, on a pas accès au code, d’où le fait qu’il faille signifier à Fukuda-san si l’on manque de monnaie. Il y a une sorte de fente au dessus pour déposer les billets et une autre pour les pièces. Sur le digicode, tu rentres ton numéro de vendeur (tu l’as sur ta feuille) et ensuite le montant que tu déposes.Soupirant après avoir tant parlé, il regarda à nouveau Satoshi-kun afin de s’assurer que tout soit au clair une nouvelle fois. Alors qu’il allait se lancer dans de nouvelles explications, la sonnette retentit. Par reflexe, Haruhiko s’inclina immédiatement. - Bienvenue à vous.Son regard détailla la personne qui venait d’entrer, tandis qu’il reconnaissait un vieil homme du quartier venant faire ses petites courses ici régulièrement. Lorsqu’il vint à la caisse, Haruhiko se chargea de la commande, se poussant légèrement sur le côté afin que Satoshi-kun puisse voir toutes les manipulations. - Oh, ça fait du bien de voir des nouvelles têtes ici. Vous êtes nouveau, jeune homme ?Discussion banale à laquelle il allait devoir s’habituer. Il y avait pas mal d’habitués dans le coin, notamment chez les vieilles personnes qui préféraient venir ici plutôt que de se rendre dans les grands supers marchés bien trop rempli et bruyant. • • • La soirée s’était plutôt bien déroulée et la clientèle peu nombreuse. Ce qui laissa le temps au nouvel employé de s’habituer à toutes les tâches à accomplir. Voyant l’heure de clôture de leur temps de travail s’afficher, il soupira en s’étirant longuement, profitant que le magasin soit vite pour se laisser aller. Le shift de nuit allait bientôt arrivé et s’il avait bien lu, il s’agissait de Fumuki-san qui prendrait la relève pour la nuit. Il indiqua à Satoshi-kun qu’il pouvait commencer à se changer avant qu’elle n’arrive. Elle n’arriva que quelques minutes après, toujours en avance sur son horaire comme à son habitude. Haruhiko profita donc pour aller se changer, retirant l’uniforme pour le laisser sur place, dans son casier. Une fois prêt, il embarqua son ballon de basket sous son bras et s’en alla rejoindre Satoshi-kun qui l’attendait pour laisser place au shift suivant. Ils saluèrent Fumuki-san qui s’était déjà positionnée derrière le comptoir et purent partir du magasin. Comme prit d’un éclair de réalisation soudaine, Haruhiko tourna sa tête en direction de son camarade. - Oh, au fait ! Tu repars dans quelle direction, toi ? Je suis à l’internat de Keimoo.
Dernière édition par Haruhiko Nakamura le Jeu 25 Aoû 2016 - 1:53, édité 1 fois | |
| | | Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Jeu 25 Aoû 2016 - 0:20 | |
| Je pense que je n'aurais pas pu être mieux servit qu'a présent. Je m'attendais a tomber sur des gens autoritaires prêt a me taper derrière la tête a la moindre erreur, ne concédant aucune incartade. Au lieu de ça je me retrouvais avec un étudiant a peine plus agé que moi qui faisait tout son possible pour tout m'expliquer le mieux possible et me mettre a l'aise. Je pense que je n'aurais pas pu espérer mieux. Cette façon qu'il a a me dire qu'il ne perd pas son temps a m'expliquer, au delà du fait qu'il a raison et que lorsque je maîtriserais le konbini je pourrais travailler plus efficacement, je trouve quand même qu'il le dit d'une façon plus gentille qu'il ne pourrait le faire. Alors je ne répond pas directement, me contentant de lui sourire, le suivant vers la caisse enregistreuse. La bête comme il l'appel, on dirait qu'elle porte plutôt bien son nom. N'ayant pas l'air extrêmement moderne a l'exception d'une partie plus récente équipé d'un scanner, c’était exactement le genre de chose qui ne me mettait pas a l'aise. Je n'avais jamais étais très doué avec les nouvelles technologies, après tout je n'avais même plus de téléphone, pas d'ordinateur, aucune console de jeu quelconque. On ne peux pas dire que j'étais très lié a la génération dont je faisais partit en ce qu'il concerne ce genre d'avancer. Aussi je fronçais les sourcils en lâchant un « je t'écoute » consciencieux et en me concentrant sur les explications. Je l'écoute attentivement. Si ce qu'il dit est vrai, cela ne doit pas être bien compliqué. Il ne faut pas etre un génie pour savoir utiliser une calculatrice, mais pourtant toute ces touches me paraissent bien plus compliqué que ce qu'il me raconte. Ah oui, il y en a aussi pour tout ce qui est promotion, réduction....c'est logique. Le scanner pour les produits, on passe le code barre et cela doit apparaître a l'écran...d'accord, j'ai saisis, il confirme d'ailleurs, l'ordinateur sous le comptoirs, ok. Il me présente ensuite l'endroit ou sont gérés tout les stocks. J’espère que je n'aurais pas a faire ça dés le début, j'ai trop peur de faire une erreur qui puisse provoquer de gros problèmes. Tout n'est pas si simple, il va vraiment falloir que je fasse attention, ce n'est plus l'école, si je fais une bourde, ça peut être problématique. Il en vient au final au point qui inquiétait le plus le blond. La gestion de l'argent. Il n’était pas très bon en maths, alors il s’inquiétait de faire des erreurs avec les échanges d'argent, la gestion. Il écouta alors comment faire pour y accéder, l'histoire du carnet a remplir pour mettre des remarques comme récupérer de la monnaie si il n'y en avait plus. 30 000 yens, ca faisait une si grosse somme que je me concentrais d'avantage instantanément, en fronçant les sourcils. C’était si habituelle que ca de devoir changer ? Le genre de petite fortune que sa mere ne dépensait pas sans une étude approfondis du pour et du contre que l'utilisation du moindre yens allait leurs rapporter.. C'est sur que ce serait embêtant de se faire braquer, surtout si il est habituel d'avoir autant d'argent a porté de main. Je note mentalement l'emplacement du coffre, et la procédure pour y déposer l'argent. Il faudra sans doute que je le fasse très bientôt, alors il s'agit maintenant de ne pas l'oublier. - Bien compris.. Je sursautais presque quand la sonnette retentit de la même façon que pour moi quelques dizaines de minutes plus tôt, sans doute moins. Un client, l'instant fatidique que j'avais tant redouté. Je me retourna, et lorsque je vis Haruhiko s'incliner, je l'imitais dans une mimique presque parfaite, répétant sa phrase. L'homme d'un certain age mee gratifia d'une remarque amicale, qui m'aida a prendre un soupçon de confiance supplémentaire. J'en avait bien besoin : - Oui je viens d'arriver, prenez soin de moi s'il vous plaît.Le vieillard ricana avant de partir faire ce pour quoi il était la. Quand a moi, je retournais a mon apprentissage. Ce n’était pas si terrible finalement. Je commençais alors a récapituler toute les informations que je venais d'avoir dans un court laps de temps. *** Cela n'avait pas était long, j'avais en fait presque l'impression que je venais d'arriver. Pourtant Haruhiko venait bien de m'annoncer que l'équipe suivante aller venir prendre le relais. Je n'avais même pas eu le temps de commencer a faire des choses totalement par moi même. J’espérais que toute les journées se passerait pareil, que la clientèle serait toujours aussi charmante, dans l'ensemble. Après le signal de mon collègue, je partis dans la réserve pour enlever mes habits de fonction et remettre mes habits que j'avais en arrivant. Une fois prêt je ressortais de l'endroit en m'étirant vers le haut et en baillant, j'étais plus fatigué que ce que je pensais finalement. Je croisais une fille qui était déjà derrière le comptoirs, prête pour sa mission nocturne. Je lui souriais en lui souhaitant bon courage et en sortant. L'air frais me fit un bien fou. C’était le jour et la nuit avec le moment ou j'étais rentré dans le magasin, et c’était vraiment agréable. La nuit était tombé, et j'attendais Haruhiko qui ne tarda pas a sortir, un ballon de basket sous le bras. J'avais la confirmation qu'il était bel et bien sportif. Enfin ce n’était qu'un ballon, mais au vu de sa carrure, il était évident qu'il savait s'en servir. Il me demandait plus naturellement qu'au début, dans la direction ou j'allais, m'annonçant qu'il vivait a l'internat. Je souris : - Moi aussi, rez de chaussé, chambre trois. C'est marrant qu'on ne se soient jamais croisés....Alors nous prenions le même chemin. Notre relation était d'avantage une amitié que des collègues de travail, nous avions vite passé la barrière des balbutiements. Ou tout du moins, je ne rougissait plus a chaque parole, ce qui était déjà un progrès. Histoire de combler la conversation autant que pour assouvir ma curiosité une bonne fois pour toute, je demandais : - Tu fais du basket alors ? C'est marrant que tu emmènes ça au travail.
Dernière édition par Satoshi Sakutaro le Sam 10 Sep 2016 - 21:46, édité 1 fois | |
| | | Haruhiko Nakamura ▼ Université - 3ème Année - Capitaine Basket
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Jeu 25 Aoû 2016 - 23:20 | |
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Le chemin du retour était beaucoup plus agréable de nuit. Il ne faisait jamais trop chaud et il lui était forcément plus agréable de s’entraîner en marchant. Les grosses chaleurs étaient simplement horribles à supporter. Surtout après avoir travaillé quelques heures à l’air climatisé du magasin. Pour un mois de juin, le temps n’était pas si pire. La lourdeur était passée, ne laissant place qu’à la fraîcheur nocturne et au chant des grillons. L’été s’en venait et malgré le fait qu’il supporte mal la chaleur, il en était plutôt content. Lorsque Satoshi-kun lui annonça être à Keimoo, il n’en fut pas plus surprit que ça. Ce fut plus l’annonce de sa chambre qui fit son air surpris.
- Sérieux ?! C’est même plus qu’étonnant. Je suis à la chambre deux, du rez-de-chaussée ! T’es arrivé y a longtemps sur Keimoo ?
Peut-être venait-il juste d’arriver… Ou peut-être était-il en première année ou à sa première année ici. Quoi qu’il en soit, il n’avait encore jamais croisé cette tête blonde dans les parages… Il devait l’avouer, il ne faisait pas vraiment attention autour de lui lorsqu’il marchait ou se rendait quelque part, plutôt fixé sur la finalité de son objectif : Arriver à l’heure et de préférence sans se perdre. Dur challenge quotidien…
- On peut dire ça, oui ! Ah ah ! Je suis comme qui dirait un peu trop accro’ à ce ballon…
Tout en souriant, il délogea le ballon de son bras pour venir le faire tourner sur ses doigts. Il ne comptait plus les années de son addiction. Comme devenu une seconde nature, un part entière de lui. Il pouvait se définir par ce sport autant qu’il pouvait dire qu’il le poussait toujours plus loin. Il stoppa la rotation du ballon en le reprenant dans ses deux mains, puis il jeta un regard à Satoshi-kun.
- Je voudrai passer pro d’ici la fin de mes études. Du coup je profite de chacune des occasions qui se présentent pour pratiquer.
Gêné d’afficher ainsi ses ambitions de vie et de carrière, sa main vint gratter l’arrière de sa tête légèrement.
- Sur le chemin en général je dribble ou je m’arrête dans le petit square, on va passer devant. Il y a des paniers et généralement peu de monde ! C’est pas mal agréable de s’entraîner à la fraîche comme ça.
Pour cette soirée, il se contentera de quelques dribbles. Il avait l’occasion de pouvoir faire connaissance avec son voisin de chambre, alors pourquoi ne pas s’en saisir ? Il avait bien d’autres occasions de s’entraîner sur le chemin et il n’était pas sûr d’avoir des horaires proches de celles de son nouveau camarade sur les prochains plannings. Il fallait qu’il songe à regarder, la prochaine fois.
- Et toi, Satoshi-kun. Tu fais quoi à Keimoo ? Etude, clubs, sport peut-être ?
Pendant quelques secondes, il haussa un sourcil, sceptique. N’allait-il pas encore trop loin en posant autant de questions en l’espace de si peu de temps ? Sa curiosité l’avait emporté sur tout…
- Pardon ! Je pose beaucoup de questions parfois… Ah ah ah… Tu n’es pas obligé d’y répondre. Je… Je me disais juste que ce serait sympa de faire connaissance. Surtout en étant voisin de chambre !
Un jour peut-être qu’il arrêterait de se sentir coupable pour absolument tout et n’importe quoi.
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| | | Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Ven 26 Aoû 2016 - 2:18 | |
| C'est la nuit que les esprits sages travaillent le plus. Débarrassés de la chaleur du soleil, ils peuvent se développer avec bonheur dans la fraîcheur nocturne, uniquement jugé par le croissant de lune qui les observes pendant cette partie du cycle qui lui est consacré. Mikazuki est toujours la pour veiller sur le sommeil des mortels. Mais nous ne dormons pas a cette heure la, mon senpai et moi. Nous marchons sur le chemin du retour vers le campus, exactement dans la même direction, comme il me le confirme peu de temps après que j'ai moi même répondu a sa question. Le fait que nous habitions, en tant qu'étudiant a Keimoo, dans la même résidence, n'est pas si surprenant que ça. Que nous soyons voisins de palier sans jamais s’être croisé est déjà plus amusant. Une question classique, suivant parfaitement le fil de la discussion vient enchainer ce moment ou mon camarade de trajet apprend cette information.
- Depuis le début de l'année. Je suis arrivé un peu avant la rentrée pour m'installer, vers la fin du mois de Mars du coup, il me semble. Vu la façon dont tu en parles, tu dois y être depuis d'avantage de temps ? Enfin je ne sais même pas en quelle année tu es, Haruhiko-senpai...
Tout en parlant, je ne peux pas arrêter de suivre des yeux le mouvement de son ballon qu'il fait rebondir de temps a autre sur le sol dans un timing toujours assez bon pour qu'il suive la course de ses pas. Un dribble je présume. Je n'y connais rien en sport collectif, autre que les rares matchs que j'ai pu apercevoir des équipes de mon lycée. Et le basket ne fait pas exception, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais ne serait ce qu'appris les regles. Pas que cela ne m’intéresse pas, juste que je n'avais pas forcément envie de faire partis d'une équipe, ce qui n'a pas vraiment changer aujourd'hui. Des gens. Trop de gens.
Je soupire quand il répond qu'il est accro a cet objet. Il le prend d'ailleurs, le faisant danser dans ses mains avec agilité, toujours en souriant. Il ne bredouille pas comme il lui est arrive de le faire plus tot, et cela m'arrache un certain sourire. Je me reconnaît un peu dans cet aspect de sa personne. Il n'est jamais aussi sur de lui que quand il parle ou fait du basket. Parce que c'est son vrai lui qui parle a travers ses explications, ses mouvements, contrairement au reste du temps ou il se cache derrière cette carapace mentale qu'il a forgé avec l’extérieur. Ou peux être pas, je viens probablement juste de me définir involontairement. Je ne le connais pas assez pour pouvoir définir une telle analyse de lui.
- Etre pro....c'est impressionnant. Sans connaître ton niveau de jeu, rien que le fait que tu ai un tel objectif fait de toi une personne intéressante je pense. J'aimerais avoir de telles ambitions.
Si je me referais a ma propre discipline et que je continuais pour en faire ma vie, mon métier, ma passion. J'ouvrirais mon dojo, prendrait des élèves après avoir passer les diplômes adéquats. Peut etre que j'apprendrais dans une école lointaine la médecine traditionnelle martiale afin d'avoir plus de qualificatif a proposé a d’éventuel jeune. Mais je n'arrivais pas a m'y projeter. Alors je restais derrière mes études actuelles sans chercher a changer quoi que ce soit, restant dans ma routine rassurante. Je l'écoute me parler du fait qu'il aime s’entraîner d'une manière nocturne, et je peux le comprendre. Quoi de telle qu'une heure de méditation, ou de répétition de base a la belle étoile, un soir silencieux. Je devrais peut etre m'y risquer ce soir....
Il tourne le sujet vers moi, ce qui me fait presque sursauter. A défaut d'avoir très envie de parler de moi meme, au moins il ne laisse pas la conversation se tarir, ce qui est un avantage. Je ne suis pas très doué pour combler les blancs, aussi, quand il n'y en a pas, c'est tout de suite plus pratique. Je commence a réfléchir a ma réponse quand il se reprend en me disant que je n'ai pas a répondre. Sympa de faire ma connaissance ? Il veux qu'on se parle plus ? Il n'a pas tord, nous sommes collègues, voisins, étudiants dans la même école. Je ne comprend pas pourquoi il s'excuse, avant de remarquer que c'est probablement a cela que je dois ressembler a chaque fois que je me confond en excuses sur des sujets plus ou moins identiques. Je lui souris en répondant comme si il n'avait rien dit a la fin, histoire de ne pas trop mettre le doigt sur sa légère exaltation.
- Je suis en première année de droit. Je suis venu ici a la base parce que c'est l'une des meilleures universités du pays, mais je dois avouer que je ne sais pas trop comment j'ai pu obtenir une bourse....je ne fais pas de compétition ou quoi que ce soit dans ce genre, alors....
Je m’arrête un instant. C'est vrai que c'est étonnant quand on y pense. Je n'avais pas des résultats extraordinaires, je ne faisais aucune activité qui puisse représenter l'école. Et je n'avais pas les moyens de m'y inscrire sans cette bourse qui était plus ou moins tombé du ciel. Je n'allais pas m'en plaindre, et peut être que cela avait un rapport avec ma victoire écrasante en deuxième année de lycée. J'avais peut être était repéré par quelqu'un du campus qui croyait que j'allais m'y remettre. Ce n’était pourtant pas d'actualité.
- Et en club je suis dans celui de cérémonie du thé....j'aurais voulu faire autre chose, mais a part mon autre club, rien ne semblait intéressant et j'avais prit la première chose de la liste sans lire le reste. Si j'avais lu un peu plus, j'aurais pu faire autre chose, je trouve ça affreusement ennuyeux....et je fais du kung fu, depuis très longtemps maintenant. Je suppose que si tu dis que le basket est une partie de toi, alors moi c'est ça. Enfin tu veux devenir pro, nous évoluons sans doute dans des mondes totalement différent...
Souviens toi, tu es faible. Les faibles ne sont pas regardés, et tu peux ainsi rester dans ton coin sans que personne ne te remarque. Je parle encore et toujours trop vite. Je détourne donc l'attention dés que j'en ai l’occasion, en pointant du doigt quelque chose que nous croisons presque au meme instant, un coup de pouce du destin :
Oh, un terrain de basket, c'est de ça que tu me parlais non ? | |
| | | Haruhiko Nakamura ▼ Université - 3ème Année - Capitaine Basket
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Jeu 8 Sep 2016 - 20:56 | |
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L’humidité d’un début de soirée commence tout juste à se faire sentir. Inspirant l’air à pleins poumons, il se sentit revigoré. Le ciel était rempli d’étoiles que l’on pouvait mieux voir ici qu’au centre ville ou à l’Académie. Étonnement, les étoiles le rendait souvent nostalgique. Il n’était pas rare qu’ils échangent des photos de ciels étoilés avec Naoko. Et il se plaisait à imaginer ce lien invisible qui les reliait. Parce que leurs yeux pouvaient observer le même spectacle. La même beauté, au même moment. Ce n’était peut-être rien, mais il avait l’impression autrefois que cette simple pensée le rapprochait un peu plus d’elle. Sans même savoir qu’elle était pourtant si proche de lui… Et ce square. Ce fameux square où il lui donna pour la première fois son adresse mail, face à face. Cet instant où il avait découvert derrière que derrière le masque de l’indifférence semblait se cacher une jeune fille incroyable. Satoshi lui raconta alors depuis combien de temps il était arrivé ici. Le début de l’année… Quelques mois s’étaient écoulés depuis, déjà… Il était à sa deuxième année, il n’en revenait pas. Le sportif avait l’impression que son arrivée à Keimoo datait de la semaine dernière. Et pourtant… Pourtant, tant de choses avaient déjà changé. Parce qu’il avait enfin comprit ce qu’il estimait être important ou non. Parce que Naoko lui avait donné la force de se combattre, d’arrêter d’être constamment effrayé par tout. A cette pensée, il sourit. Il n’aurait jamais assez pour la remercier.
- Oh, je suis là depuis l’année dernière en fait. J’en suis à ma deuxième année d’Université !
Il avait survécu jusque là, il ne savait pas encore trop comment. Les études n’avaient jamais été son fort après tout. Lorsque le blond le complimenta sur ses ambitions, Haruhiko sentit la gêne lui monter au nez. Machinalement, sa main vint frotter l’arrière de sa tête, nerveusement.
- Oh. Je pense qu’il suffit juste de trouver ce dans quoi on se sent réellement bien… Pour soi, non sur les attentes d’un tiers… Enfin, c’est comme ça que je vois ça.
Suite à ça, le sportif lui adressa un sourire. Il ne savait pas trop si sa manière de penser était la plus adéquate, mais c’était dans celle qu’il se reconnaissait le plus. Pourtant, il savait que son beau-père attendait de lui des études plus prestigieuses, devenir un salarié digne de ce nom. Gagner sa vie honnêtement et pouvoir fonder une famille sur de bonnes bases. Qu’il pensait également que sa lubie du basket n’était qu’une excuse pour se rattacher à l’image de son vrai père, qu’il n’estimait guère. La réalité était tellement loin d’être en accord avec ses attentes. Haruhiko n’était doué en rien qui ne soit pas du domaine sportif. Il était horrible en maths, ne comprenait rien aux langues étrangères et passait plus son temps à se blesser qu’à réaliser quoi que ce soit d’artistique. Personne n’avait cru en lui, en quelque domaine que ce soit. Excepté un. Le sport. Passion que son père avait réussi à motiver en lui et qui au final lui avait été salvateur. Il n’était pas un bon à rien, finalement.
- Tu étudies quoi et en quelle année, du coup ? - Je suis en première année de droit. Je suis venu ici a la base parce que c'est l'une des meilleures universités du pays, mais je dois avouer que je ne sais pas trop comment j'ai pu obtenir une bourse....je ne fais pas de compétition ou quoi que ce soit dans ce genre, alors....
Pendant quelques secondes, il resta pensif. Repassant le fil de cette réponse dans son esprit.
- Hmm… J’pense pas. Enfin… Ils n’attribuent pas des bourses pour rien, j’imagine. Même si tu ne penses pas la mérite, on peut au moins se sentir fier de faire parti de cette Académie ! J’ai faillit faire un infarctus la première fois que j’ai vu les tarifs d’admission ici…. Ah ah ah
Il parti à rire. Ce n’était pas si loin de la vérité. Il n’avait jamais eu conscience de tout ça. Il avait reçu sa lettre de recommandation de l’Académie avec bourse à la clé. Il avait lu relire plusieurs fois le contenu pour en être sûr et était même allé fouiller la poubelle pour être certain que son nom et l’adresse de ses parents y étaient bien indiqués dessus. Il était parti pour continuer les études dans une Université publique, qu’il aurait sans doute abandonnée après quelques mois, faute de ne pas être assez débrouillard pour l’enseignement général. Lorsqu’il parla du club de cérémonie du thé, Haruhiko alluma immédiatement le lien avec Naoko, une nouvelle fois. Peut-être se connaissaient-ils … ? Non. Satoshi avait dit être arrivé cette année. Naoko avait déjà quitté le club à la rentrée. Ils n’avaient certainement pas dû se croiser.
- Tu peux toujours te renseigner un peu plus sur les autres options ? Peut-être que tu pourrais changer de club si tu le justifie correctement ?
Il ne savait pas si c’était réalisable ou non. Mais qui ne tente rien n’a rien, après tout… ? Ce fut dans la compassion qu’il s’avisa à réfléchir aux éventualités. Lors de son arrivée, c’était la raison pour laquelle il avait choisit le Kyûdo. C’était clairement le moins pire des choix qu’il pouvait faire. Les autres sports d’équipe étaient déjà assez vus et revus los de ses propres cours… Les autres étaient soit artistiques, soit trop manuels pour qu’il ne devienne pas une catastrophe ambulante ou un danger public.
- Le Kung fu… Ca doit être cool ! Enfin… J’en ai vu qu’à la télé, j’en ai pas vraiment une idée, ah ah. Mais ça à l’air cool. Ca demande beaucoup de maîtrise de soi ?
Machinalement, le garçon se remit à jouer avec son ballon, comme s’il ne pouvait indéniablement pas s’en empêcher. Il s’amusa même à constater que son camarade du moment ne pouvait s’empêcher de suivre le ballon du regard.
- Oh, un terrain de basket, c’est de ça que tu me parlais non ? - Oui !! C’est le square dont je te parlais !
Une idée lui vint.
- Ca te dirait de jouer pour se défouler avec une dure soirée de boulot ? Ah ah
Puisqu’il disait avoir le Kung Fu dans la peau autant qu’il pouvait l’être avec son ballon c’est qu’il y avait de grandes chances d’aimer le sport en règle générale. Haruhiko espérait au fond de lui avoir trouvé un camarade de jeu, ne serait-ce que pour le plaisir de quelques lancés, sans compétition.
Juste profiter d’un instant de légèreté partagée.
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| | | Satoshi Sakutaro ► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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| Sujet: Re: And I'd been working like a dog [ Haruhiko Nakamura ] Sam 10 Sep 2016 - 21:43 | |
| C’était plus de la surprise qu'un véritable choc quand il me fit part a son tour de son année d'étude. Il était en deuxième année d'université donc. Quand je l'avais vu pour la première fois dans le konbini, j'avais eu l'impression de tomber sur quelqu'un de plus vieux que moi. De beaucoup. Au final il n'avait qu'un an de plus que moi. C’était la taille peux être. Il faisait facilement dix centimètres de plus que moi, a vu de nez, encore plus peut être. C’était idiot de mon point de vu de l'avoir juger sur un aspect physique, bien que juger était un grand mot, je n'avais qu'imaginer son age.
C'est sans doute idiot, mais savoir que nous sommes plus proche que ce que je le pensais me permet de moins être formel avec lui, comme si soudainement, ce n’était plus balade avec un collègue senpai, mais avec un ami. Je me sentais tout de suite plus détendu.
Je suis presque songeur quand il évoque sa propre vision de sa passion, de son ambition. Ce dans quoi on se sens réellement bien....il n'a pas tord, il a même raison. Comme être plus doué que dans un domaine qui nous intéresses de toute manière. C'est sans doute pour ça que j'ai eu du mal a me décider vraiment de faire du droit, domaine qui ne m’intéresse pas vraiment, et que je n'avais pas une seule seconde étudier avant de passer aux choix de ma filière d'études. Quand je regarde Haruhiko, c'est évident qu'il est doué dans ce qu'il fait, et surtout qu'il aime ça.
- Je vois ce que tu veux dire, il n'y a rien de mieux que de se lever le matin en sachant que l'on va faire ce que l'on aime toute la journée non ? Un auteur Français a dit un jour que l'homme le plus performant n’était pas celui qui avait un métier prestigieux et fait de hautes études, mais celui qui faisait l'activité qui le faisait aller de l'avant. La phrase n’était pas dite comme ça mais c'est la meilleure traduction je crois.
Je souris timidement. Nombre de phrases Française n'avaient aucune signification si traduites mot a mot en Japonais, aussi j'avais l'habitude de les traduire a ma façon quand j'en évoquais certaines. Ce qui n’était pas forcément fréquent, puisque je ne lisais pas tant de livre en Français que ça, d'une part parce que ce n’était pas si facile a trouver, et d'une autre parce que je n'étais pas un fervent lecteur, en dehors des mangas bien sur.
Je l'écoutais toujours me parler de cette histoire de bourse. C’était bien vrai, je ne devais juste pas me prendre la tête avec cette histoire, si je l'avais c'est qu'il devait y avoir une raison, sinon ils me l'auraient déjà signalés. J'avais eu un temps peur que cela soit une erreur. Mais en vérité cela faisait plusieurs mois maintenant, alors ça devait bel et bien être pour moi. La façon dont il annonce que nous devrions être fier d’être ici m'amuse, car elle me donne encore une sensation de rapprochement avec lui. Il est évident qu'il n'a rien a voir avec la catégorie riche de l'université, dans son attitude cela est visible, mais ce n'est pas toujours marqué sur le front des gens. Il suffit de voir Naoko, je ne le savais pas plus jeune, mais ses parents étaient fortunés, d'une façon dont je n'avais probablement même pas idée. Je souriais a sa remarque.
- Pour tout te dire, je n'ai jamais osé regardé, je crois que mon cœur ou celui de ma mère n'aurait pas tenu le choc....c'est déjà assez compliqué de manger trois fois par jour sans devoir rajouter ce genre d'idées.
J'ai dis ça d'une façon légère, mais je détourne le regard en pensant que je l'ai peut être mis mal a l'aise. Je présume que quand on a de l'argent, parler avec un pauvre peut être déroutant, et comme je ne connais pas totalement sa situation, je préfère rebondir rapidement sur cette histoire de club. J'avais pris en compte que l'on ne pouvait pas changer en court d'année, aussi je ne m'y étais pas intéressé, mais la façon dont il en parle me donne peux être une chance. Il y aurait peut être un club ou je connaîtrais du monde et ou cela serait plus simple d'y aller, moins ennuyeux. J'aurais du demander a Naoko. Tant d'années avaient passés, et je me faisais peut etre des idées mais j'étais réellement content de la revoir. Lui parler de nouveau m'avait fait me sentir heureux. D'une façon étrange, c’était comme si tout ce qui étaient arrivés entre le moment ou nous nous étions quittés et nos retrouvailles n'avaient jamais existes. C’était étrange comme sensation. Mais retrouver mon amie d'enfance avait était une vraie bonne surprise.
- J'ai retrouvé une amie il y a quelques jours, je devrais lui demander ce qu'elle fait avant de prendre une décision, c'est toujours agréable de connaître des gens quand on fait une nouvelle discipline je pense.
J'aurais pu ajouter que le fait d'aller dans un club comme le sien pourrait aussi être agréable, je ne me sentais pas du tout a faire du basket. Je n'avais jamais fais ce sport de ma vie, et un sport co, moi ? Aucune chance, j'aurais presque plus en éclater de rire tellement cela me semblait absurde. Il répondit alors en parlant du kung-fu, demande si cela nécessitait une grande maîtrise de soi. J'haussais les épaules d'un air interrogateur, comme si je ne savais pas vraiment répondre a la question.
- Je pense que ce n'est pas si loin du basket a la différence que tu es toujours seul. Il faut juste s’entraîner encore, et encore, et encore. Peut être que la maîtrise de son corps passe par la maîtrise de soi, Mais je pense que c'est plutôt l'inverse. Tu obtiens un certain recule en obtenant de la force...un peu comme si....tu imaginais ce que tu ferais si tu avais une arme, a quelqu'un. Puis soudainement on te la donne vraiment. Tu ne vois plus les choses exactement de la même façon...je crois. Je ne suis peut être pas très clair désolé, c'est étrange comme comparaison, je veux bien te l'accorder.
Nous croisons le square sur la fin de ma phrase, et j'en profite pour le désigner a mon camarade, d'une question plus curieuse que vraiment intéressé. Ce n'est pas comme ci la réponse allait m’être vraiment utile. Il me répond affirmativement, et d'un enchaînement bien trop réfléchit pour que ce soit totalement un hasard, il me propose de jouer un peu. Je lève les mains devant moi d'un air gène, en rougissant, sans toutefois arrêter de le suivre vers le terrain :
- Je fais du sport oui...mais je n'ai jamais touché un ballon de basket de ma vie...je vais t'ennuyer je pense, vraiment. Tu devrais jouer tout seul cela sera plus intéressant pour toi.
Peut etre que j'avais joué avec des enfants bien plus jeune, a une époque ou je disais encore bonjour a Nao-chan tous les matins d'un air fier. Six ans, sept ou huit, mais c’était une autre vie, une autre époque. Un autre monde. | |
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