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 |  Sujet: C'est pas toi que j'attendais, bouarf tant pis Mar 14 Juil 2015 - 15:28 | |
| Aujourd’hui en plein mois de juillet, il fait beau et chaud.
Je suis de bonne humeur, j’ai fait une grasse matinée, ensuite j’ai regardé ma sœur faire la cuisine assise sur le plan de travail. Elle fait un plat salé pour midi. En ce moment elle cuisine souvent car elle s’ennuie je pense. Moi je la regarde et on discute de tout et de rien.
Entre des boules de pates elle me pose une question. « T'as déjà été amoureuse . »
Je réfléchis à cette question, est-ce que j’ai déjà été amoureuse ? J’avoue que je ne sais pas, surement, mais je crois qu’elle me parle de l’amour de Roméo et Juliette, de Cendrillon et le prince Philip, d'Aurore et Charmant, je ne sais pas quoi lui dire alors je hausse les épaules car il ne vaut mieux rien dire que de dire quelque chose de faux.
On continue à papoter jusqu’à un coup de téléphone d’un ami de l’université. « Allo ?
Je suis avec ma petite sœur
Oui, d’accord
quelle heure ?
Bon ok a tout à l’heure » J’explique à ma sœur que je dois partir dans environ une heure, pour voir un ami que je reviens sûrement dans la soirée. Je lui fais un bisou sur le front, avant de partir m’habiller. Je mets un short bleu ciel et un croc top blanc avec la tête du chat d’Alice au pays des merveilles, je mets des chaussures fines noires avec.
Je mets un peu de crème pour les cheveux, me maquille légèrement et pars pour le parc. Au parc j’envoie un message à mon ami pour lui dire que je suis arrivé. Il ne me répond pas. Il doit être en chemin. J’écoute de la musique avec mon Ipod. J’ai l’impression que ça fait un moment que je suis assise là. Je regarde l’heure, 20 minutes, 20 putains de minutes que j’attends. Je vais le tuer, mais je vais vraiment le tuer.
Je commence à m’énerver, je m’allume une clope et j’attends un message. Rien ça fait déjà 10 minutes que j’attends son excuse il n’en a pas, je suis sûre.
Je me casse, voilà il a gagné. Je suis énervée j’attrape mon sac et je pars du parc. Je croise des personnes en route mais personne que je connaisse.
En marchant vers la sortie je fonce dans un mec. Mais qu’est qui fout là celui-là ?
Je lève les yeux et je rencontre des yeux verts que je connais bien. Lun le meilleur ami d’Éden. « Putain Lun tu peux pas faire attention non ?! Tu m’as pas vu t'es pas aveugle pourtant » Je suis énervé et je parle fort un peu trop fort.
Dernière édition par Clémentine Simon le Dim 19 Juil 2015 - 16:26, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: C'est pas toi que j'attendais, bouarf tant pis Mar 14 Juil 2015 - 19:01 | |
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L’oiseau tournoya dans le ciel, virevolta et s’arrêta en plein vol pour se laisser planer par les courants d’air. Il se laissa retomber, et usa de ses forces pour se poser sans violence sur une branche. Il regarda la jeune femme à la peau d’ivoire s’élancer dans le parc, avancer rapidement et eu un sifflement réprobateur. Elle devrait regarder où elle se dirigeait ou elle irait droit à l’accident.
Des bruits d’enfants le firent sursauter, ils quittaient le parc, laissant un blanc jonché de miettes de gouter. L’apéro était servi ! L’oiseau s’envola vers elles. Il se mit à les manger négligemment. Soudainement, il tourna le regard en direction d’un appareil pointé vers lui, tenu par un jeune homme éloigné de quelques mètres. Qu’est-ce-que ce stupide humain était en train de faire ? Le prendre en photographie, visiblement. Celui-là semblait moins pressé que l’humaine de tantôt, à l’autre bout du parc.
Il est là, au milieu du chemin, mais il ne fait pas plus attention qu’elle. Il est bien trop occupé à l’admirer. L’oiseau peut comprendre, avec ses plumes grises et blanches, se terminant par un noir corbeau et son bec foncé, il est parfait. Pas un bourrelet en trop. Pas besoin de perdre du temps, comme chez ses humains, à aller se faire une petite beauté. Il est beau, naturellement. Sans un brin de maquillage.
L’oiseau s’envole quand le jeune homme ivoire et percuté par l’ébène jeune femme. Voilà une fausse note dont il se souviendra pendant les prochaines minutes. Autant partir en direction des sandwicheries. L’endroit lui offrirait son repas du soir et peut-être, même quelques rencontres intéressantes.
Le sac de Lun s’était répandu sur le sol. Il se pencha pour ramasser trois carnets aux couvertures différentes, son porte-monnaie, des stylos et pièces de monnaie. Il se redressa aussitôt pour plonger ses yeux de jade dans ceux Tourmalines de la demoiselle. Et bien ! Voilà qui était peu conventionnel. On le percutait et on l’engueulait. Toutefois, venant de Clémentine Simon, ce n’était pas bien surprenant. Elle était plutôt connue pour sa mauvaise foi et ses états d’humeur.
D’autant que niveau humeur, elle devait lui en vouloir. Après tout, le meilleur ami de Clémentine n’était autre que son propre colocataire. Hors Eden ne devait pas lui accorder beaucoup de temps, en ce moment. Forcément, puisque Lun le surchargeait de travail.
Il suffit parfois de penser à une personne pour que cette dernière se manifeste. Du fait, au lieu de répondre à Clémentine, Lun répondit à son téléphone portable qui venait de sonner.
« Ouaip ? (…) Ah ouais ? (…) Pas de souci, fais ça. On en reparlera ce soir, mais fais attention à toi quand même. »
Lun raccrocha son téléphone et le laissa retomber dans son sac, puis il jeta un coup d’œil à Clémentine. Ah, oui. Elle était encore là. Remontant la lanière de son sac sur son épaule, le jeune homme lui décocha un sourire séducteur :
« Excuse-moi, Clémentine. J’aurais dû prévoir qu’un ouragan viendrait me percuter et l’éviter. Pour m’excuser correctement, permets-moi de t’inviter à boire un café … sauf, si tu es occupée. »
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