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 La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)

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MessageSujet: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyMer 22 Sep 2010 - 10:54

    Anouck voulait trouver un autre boulot avant de quitter le sien, car même s’il avait un toît où squatter, il lui fallait bien de l’argent pour survivre. Il fallait donc trouver un job à peu près correct avant de donner sa lettre de démission. Dans l’idéal, le hérisson aurait voulu se faire virer, pour toucher les indemnités, tout ça tout ça. L’ennui, c’était que normalement, pour être viré, il fallait avoir fait une faute grave. Et des fautes graves, Nouck en faisait 1 à 6 par jour SANS que personne n’ait jamais osé le démettre de ses fonctions…. Fichue police corrompue.

    Du coup, il en foutait encore moins que d’habitude, passant ses journées à éplucher les petites annonces dans les boulots, à téléphoner à gauche à droite. Parfois il demandait aux gens qui avaient été ramenés au poste –pour une raison X,Y,Z- ce qu’ils fichaient dans leur vie, et s’il n’y avait pas une place de libre pour un flic en reconversion. Il négligeait aussi sa tenue… non parce que les uniformes, c’était bien chouette, mais pour lambiner et trainasser dans un fauteuil, c’était pas le top du confortable quand même.

    Résultat, et c’était sans doute une grande première pour les collègues d’Anouck, l’Alaskien se pointait en pull et en jeans au bureau.

    Il partait aussi plus tôt du boulot, et rentrait plus tôt à ma maison, sauf lorsqu’il faisait un saut au bar à strip tease.
    Aujourd’hui ne faisait pas exception : 17h tapante, le hérisson pointait le bout de ses piques dans le chez-eux. Il pensait trouver l’appartement vide, mais que nenni, l’écureuil était au bercail. Nouck l’observa avec des yeux ronds, le journal ouvert à la page petites annonces coincées sous le bras, les lunettes encore perchées sur le bout du nez –oui, Anouck met des lunettes...

    « Eh bah… pas ‘d’heures sup’ ce soir Valentine ? » demanda-t-il, sur le ton de la surprise

    Lui-même désertait quelque peu le bar à strip tease ces temps-ci. Il y avait trop de choses dont il devait s’occuper. Appeler les SPA et les zoo, tout ça, ça prenait du temps. Trouver des vétérinaires prêts à soigner un hérisson et un écureuil. Capables surtout, prêts c’était autre chose. Il fallait aussi le temps de boire… de faire des conneries. De réparer les conneries pour éviter une crise cardiaque à la « secretaire » de Valentine. Bref, emploi du temps de ministre.

    Mais si lui-même passait plus de temps qu’à l’accoutumé dans l’appartement, il s’étonnait toujours d’y retrouver Yui. Merde quoi, alors les psys seraient AUSSI des glandeurs ?! Grosse désillusion…

    Enfin au fond ça l’arrangeait. Si la 3eme coloc devait se pointer à l’improviste un de ces 4, Nouck préférait que Yui soit dans le coin. Sinon il devrait 1) s’expliquer tout seul avec la demoiselle 2) adresser la parole à ces créatures inquiétantes plus communément appelées « femmes ».
    D’ailleurs en parlant de la grande absente de la coloc…

    « T’es sur qu’elle va bien ta coloc ? Ca fait un moment déjà qu’on la voit plus. Enfin moi je l’ai jamais vu…. Faudrait peut être prévenir quelqu’un non ? »

    Pas que Nouck VEUILLE la voir, c’était tout le contraire. Mais ça commençait à sentir un peu le roussi cette histoire… A moins qu’il n’y ait jamais eu d’autre coloc…. Peut être que Yui l’avait inventée juste pour faire fuir le hérisson… Sauf que Yui ignorait jusqu’à peu la phobie de Nouck… Mais peut être qu’il était un véritable espion, qui en savait plus qu’il ne voulait bien en dire… Peut être pas aussi. Peut être que la pauvre coloc avait juste d’autres chats à fouetter… De toute façon, les peut être, c’est comme les si : avec eux, on vous mettrait un serpent en bouteille –un serpent ayant avalé un écureuil et un hérisson avant qui plus est. En gros, ça ne sert pas à grand chose –parce que la plupart des serpents peuvent se mettre en bouteille sans peut-être…

    Haussant les épaules, Nouck se laissa tomber dans le premier fauteuil à sa portée, jetant le journal sur la table basse. Levant ses yeux pour observer Yui au dessus de ses lunettes, il commença à jouer du bout des doigts avec sa natte –se natter les cheveux, c’était sa nouvelle lubie, son tripe « autricho-indien » en quelque sorte.

    « J’ai appelé la SPA tout à l’heure » déclara-t-il, un air ultra sérieux collé au visage. « Ils n’ont pas d’écureuil, pas d’hérisson, pas de kangourous, et ils ont ajouté que j’étais soit un dégénéré, soit quelqu’un à l’humour douteux »

    Il soupira longuement, comme si le poids du monde pesait sur ses épaules. Anouck en Atlas, on y croit tous..

    « J’aimerais bien qu’ils arretent de toujours me dire la même chose. Déjà l’autre jour, au zoo, ils ont menacé d’appeler la police si je continuais à les harceler pour acheter leurs kangourous… HARCELER ! Tout de suite les grands mots »

    Le regard d’Atwoman balaya la pièce, visiblement à la recherche de quelque chose d’urgemment nécessaire.

    « J’ai besoin d’un Whisky »

    Eh oui, toute dure journée se solde d’un whisky du réconfort. Toute bonne journée d’un whisky de la victoire. Toute journée d’un whisky, en somme…
    Trouvant l’objet de sa convoitise, Atwoman fit l’effort remarquable de se lever pour aller se servir sa boisson fétiche –enfin l’une de ses boissons fétiches… il y en avait tellement.

    « Enfin bref. Quand je leur ai fait remarquer que j’étais moi-même policier, ils ne m’ont pas cru… j’ai du sortir ma carte » Le policier fit une moue faussement hébétée. « Je n’aime pas faire intervenir ma profession dans ma vie privée »

    Non, ça n’était d’ailleurs ABSOLUMENT pas son genre… C’était ça qui lui manquerait, quand il aurait changé de boulot : les avantages d’être policier. Enfin au moins il conserverait l’uniforme, c’était toujours ça de gagné !

    « Tout ça pour dire… »

    Car bien évidemment, il ne racontait pas sa vie pour le plaisir de la raconter –Anouck n’est absolument pas égocentrique, nous le savons tous…

    « …que ça va être plus difficile que prévu de trouver nos bêbêtes… à moins d’aller crapahuter dans les arbres pour chasser l’écureuil nous-même »

    Oui, brillante idée Anouck. On imagine fort bien un flic et un psy faire de l’accro-branche pour aller chasser le rongeur amateur de glands… et poser des pièges à souris en remplaçant le fromage par des glands afin d’appâter la bestiole. Ri-di-cule.
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MessageSujet: Re: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyLun 27 Sep 2010 - 17:35

    Au final… on est ptètre tous voué à être des glands.

    Tous des glandus. Bien qu’il serait mal aisé d’aller répéter ça devant un tas de piques.

    Tiens d’ailleurs, quand on parle du Hérisson, on le tient par ses piques.

    -Et que fais tu pour vouloir rentrer si tôt au logis, l’ami ! Pour ma part… disons que j’ai fais autant d’heures supplémentaires que toi en fait, a répondu Valentine, détaillant rapidement d’un sourcil haussé, la tenue qui était normalement censé représenter l’autre hérisson en honorable image de flic. Bah. Peut être qu’avec ses lunettes, son pull et son jean, Anouck complotait déjà pour une autre enquête à s’en perdre les pattes. Va savoir… Yui est le premier à dire que les poulets sont les plus incompréhensibles.

    Mais tout de même.
    Porter la tenue du dimanche pour aller au boulot, c’est quand même pas si croyable que ça. En même temps, c’est Atwoman, l’indétrônable. Indétrônable en conneries.

    Pour ainsi dire que Yui s’y retrouve plutôt bien.

    Remettant la pantoufle partie s’échapper un peu plus loin, le psy a adopté un air pensif. Décidemment, son colocataire qui ne se défaisait pas de sa fixation pour son autre et authentique coloc’... Quel triangle de relation étrange. Alors autant penser à une ambiguë relation à trois, dans ce noble quartier serpentique qu’est Hébi ; héhé vieilles rumeurs perverses. Mais soit ; les pensées pouvaient être de toutes natures à leurs égards, que Yui s’en moquait bien éperdument. Mais pour tout dire, il en avait tellement entendu, des questions quant au retour de la demoiselle, qu’il ne se posait plus trop de question sur l’obsession obsessive d’Anouck Atwoman.

    Yui en était à l’étape où résigné, il fallait bien accepter ce tas pique comme il était –lui et ses obsessions Fumikosiennes- parce que rien n’y changera. Après tout, Anouck avait bien accepté toute l’excentricité obsessive d’un psy. Ils n’en n’étaient plus donc à faire le décompte des détails.

    -Et bien et bien. Laisse Fumiko là où elle est, ma foi. Pour tout te dire, je n’ai plus de nouvelles du tout voilà un bail. Qui voudrais-tu donc prévenir ? Tiens d’ailleurs, rappelle moi à te refiler ses coordonnées, sait-on jamais que tu veuilles disons… prendre contact. Après tout, vu le nombre de fois dont tu m’en parles… j’imagine que je peux bien faire ça.

    Tu parles d’un sacrifice.
    Pourtant, avec le ton qu’a employé Valentine, c’était tout comme. L’art de l’exagération qui est le sien…

    -Mais si tu veux la contacter, fais vite, parce que figure-toi, que j’ai eu la subite envie de …déménager.

    Bien sûr, tout à fait.
    Nouvelle résolution, crise d’adolescence tardive?

    -Non, mais tu seras d’accord avec moi si je te dis que les colocataires doivent un minimum être en de bon termes entre eux. Or, comme tu as pu le constater, ce n’est pas le cas entre Fumiko et moi. Et allez que ça sent le père castor, raconte moi une histoire. Et pour une fois que Valentine a trouvé à raconter une vraie histoire.

    -Il est temps de mettre fin à cette mésentente.

    De suite, les grandes paroles de tragédie.
    Et alors, un sourire plus amusé a soudain percé la fausse moue du psy.

    -Et sais-tu où ? …Dans le quartier le plus mal famé de Bougu. Pourquoi ? Pour changer, une fois de plus. Alors bien évidemment, si tu veux attendre le retour de Fumiko… Non pas que je t’en empêcherai.

    Mais dis-toi qu’il y a plus de hérisson dans les bas quartiers que dans le bide du Hébi, a faillit rajouter Valentine dans sa lancée. Si quelqu’un a cru que les aventures d’un Hérisson et d’un Ecureuil allait se terminer, c’est qu’il n’a rien compris à l’histoire. (Comme si, histoire il y avait réellement…)

    -Mais enfin bon. Quant au problème de la SPA, leur problème, c’est qu’ils ne recrutent que des animaux qui nécessitent des soins, tu sais bien. La SPA, ils aiment bien se donner du mal pour les bestioles qui en réclament.

    Comme si les Hérissons, Ecureuils et Kangourous avaient un jour commandé un ticket soins spéciaux. Comme s’ils nécessitaient quelques entretiens. Enfin, les chiens et les chats non plus, ils n’ont rien demandé certes ; mais ils se sont bien approprié le rôle tiens. A toute heure, vas-y qu’on leur balance de la nourriture, que leur pelage pousse ou rétrécit au seul gré des envies du proprio. Tout frais tout gratuit, logé nourri blanchi. Jamais l’humain n’aura joui d’autant de services à même titre que leur animal de compagnie. Au passant, le seul ticket bonus du hérisson, c’est de finir écrasé dans la rue. Bonjour les soins hein.

    Vieille terre d’injustices.

    En se servant de la bouteille de whisky ouverte, Valentine a soupiré, mine déconfite.
    Il y a des jours comme ça, où même dans la connerie, il devient usage de soupirer de lassitude.

    -Pour en revenir à ton histoire, ma foi. Peut être les gens ne t’associent pas au métier de flic, que veux tu, pardi. Dans ce cas, trouve le métier qui convient à ton image.

    Phrase balancé comme si Yui demandait au Noucki de trouver la chaussette qui va à son pied. La chaussette qui va tirer un « that’s awsome, it fits you ! ». Toujours est-il que cette dose de folklorisme supplémentaire n’a pas empêché le français de se vider ce premier verre alcoolisé, pour tapoter ensuite, la chère épaule du flic.

    -Je t’aiderai dans ta quête. Tiens voilà, nous devrions nous essayer dans tous les métiers les plus… disons inhabituels.

    Ne serait-ce pour le plaisir de tester.
    Ah, pas besoin de poster des cv et lettre mensongères de motivations, ni même de passer entretien d’embauche. Pourquoi tant de formalités quand il ne s’agit que d’un simple essayage. Pourquoi tant de formalités quand s’incruster sans demander permission à quiconque est rendu possible.

    Bah.
    Question financières, il faudrait bien faire avec les moyens du bord… un peu de fantaisie supplémentaire n’a jamais tué les glandus.

    -Et puis pourquoi ne pas commencer par chercheurs hm ? Ma foi, chercheur d’Hérisson, chercheur d’Ecureuil.

    Chercheur, parce que chasseur, c’est de suite plus banal.
    On ne tue pas un cousin de la même famille, un peu de savoir être, allons.

    Et quel savoir être…

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MessageSujet: Re: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyLun 4 Oct 2010 - 22:18

    Anouck écouta religieusement –enfin aussi religieusement qu’un Anouck le peut, soit Athément, en fait- le Yui qui lui annonçait qu’il souhaitait déménager, comme ça, d’un coup. Et le v’là qui se lançait dans des explications abracadabrantes sur le pourquoi il devait déménager et changer de quartier.

    Il fronça légèrement les sourcils, l’air hypra concentré –seulement l’air, tel qu’on le connaît, ce vieux tas de piques.

    « Allons Valentine, je t’ai connu plus subtile. Quel est ce subterfuge ridicule pour se débarrasser de moi ? »

    répliqua-t-il avec un sourire. Non il n’avait pas l’air vexé. Il avait simplement l’air rusé du type qui n’est pas dupe. Il ne faut pas prendre Anouck pour un Bisounouck, i n’est ni naïf, ni crédule. Il est fou. Mais être fou ne signifie pas se faire berner à tout va. Surtout pas par un Valentine. Sur ce point là, ils se ressemblent trop pour ne pas se comprendre.

    « Et il est hors de questions que je fasse une colocation avec TA colocataire »

    Le « ta » avait été un peu accentué. Parce que merde, quoi : c’était Yui qui avait décidé de faire une coloc avec la 3eme larronne. Nouck n’avait que fait s’incruster temporairement –sisi, à la base c’était temporaire… bon il s’était un peu installé par la suite…mais n’en faisons pas tout un plat. Et au final, Nouck ne l’avait jamais vu, la fameuse 3eme coloc.

    « Il me semblait pourtant t’avoir dit que depuis le divorce j’ai du mal avec les femmes »

    Et « avoir du mal » était peu dire ! Elles lui donnaient presque de l’urticaire, tant leur simple vue l’insupportait. Anouck était un grand malade, mais Yui ne pouvait sans doute plus rien à faire à ce degré de névrose. Mais ça, bien entendu, ça n’avait rien à voir avec le divorce –et pour cause, il n’y avait jamais eu de divorce. Anouck s’accrochait à ce mensonge comme s’il était réel. Deviendrait-il mythomane ? Non.. Disons simplement que ce mensonge lui rendait bien des services !

    Et puis, v’là l’écureuil avec ses fantaisies de crise de la trentaine… C’était quoi cette nouvelle lubie d’aller se planter dans le quartier craignos ?
    Nanouck soupira, l’air pseudo-résigné, haussant légèrement les épaules alors qu’il finissait d’une traite son verre de whisky.

    « Fais gaffe, je n’aimerais pas trouver ta carcasse d’écureuil gisant dans un caniveau lors d’une de mes rondes » répondit simplement Anouck, haussant légèrement les sourcils.

    Si Nouck s’inquiétait ? Oui et non. Yui était adulte, il était grand, et Nouck ne doutait pas de sa capacité à gesticuler dans tous les sens pour atteindre son attaquant. Mais…on trouve toujours plus fort que soi, et Yui ne restait qu’un écureuil, au final. Pas même des piques pour se rouler en boule et se protéger.
    Et oui, notre Nanouck était un grand sentimental –enfin…presque. Quand il s’agissait de bestioles, en tout cas, il l’était.

    « Bande d’incapable » grommela-t-il, en parlant de la SPA. « C’est bien pour ça qu’il faut que l’on crée la SPASBS… Société de Protection des Animaux Sans Besoins de Soins »

    Oui…rien que ça. Aux grands mots les grands remèdes ! C’est quand même pas normal que le premier clebs venu ait droit à une protection et pas le pauvre petit tas de pique passé en mode crêpe après séjour sous roues de camion. On vous l’avez dit, que le Nouck est un sentimental !
    M’enfin les animaux ça l’attendrit. Pis forcément, puisqu’il EST un animal et qu’il vit avec des animaux, ça crée des atomes crochus. Logique. Et puis les animaux, EUX, au moins, savaient reconnaître son autorité, pas comme ces crétins d’humains incapables de voir en lui le noble policier qu’il était… ou presque.

    « Qui convient à mon image ? » répliqua Anouck, un sourire amusé au coin des lèvres

    Il avait un air faussement indigné sur le visage, l’air de dire : Tu insinues que je n’ai pas l’air d’un flic peut être ?
    Effectivement, il n’avait pas l’air d’un policier. Encore moins avec un tel accoutrement et sans son uniforme. Et encore. Même avec l’uniforme, on avait du mal à voir quelqu’un des forces de l’ordre sous cette longue chevelure argentée et ce regard rougeoyant.

    « Alors je t’écoute » poursuivit Atwoman, ce même sourire amusé collé aux lèvres. « Quel boulot colle à mon image ? »

    Tatoueur. Oui, on voyait bien Nouck en perceur tatoueur. Après tout il était lui-même percé et tatoué, et il s’agissait d’un des rares métiers où avoir un look déjanté était un plus plutôt qu’un obstacle. L’ennui, bien sur, c’était que Nouck ne savait faire ni l’un ni l’autre. Mais on avait demandé ce à quoi ressemblait, pas ce dans quoi il excellait…

    « Métiers inhabituels hein… » répéta Atwoman, comme s’il digérait l’information

    Oh, Anouck n’était pas foncièrement contre. Restait à voir ce que Valentine entendait par « inhabituels »…

    « Nous ? » répéta l’Alaskien, écarquillant légèrement les yeux. « Tu comptes aussi changer de boulot ? » s’étonna-t-il

    Car si Anouck se plaignait déjà depuis un certain temps de son boulot de policier, il n’entendait jamais l’écureuil se plaindre du sien. Il faut dire que quand on est psy, on ne doit pas souvent s’ennuyer –et si ça se trouve, les psys se disent la même chose du métier de flic…

    Imaginons maintenant que nos deux énergumènes décident d’échanger leurs jobs. Pauvres petits keimoosiens : Nouck comme psy, on pouvait difficilement trouver pire. Faire semblant d’écouter les autres, c’était franchement pas son fort. En prime, il se ficherait certainement de leurs problèmes, ponctuerait leur récit de « c’est con », « ça craint », « j’aimerais pas être à ta place », « vie de merde », et autres commentaires sympathisants du genre

    Se servant un autre verre de whisky –encore une soirée où il n’allait PAS finir sobre- le hérisson hocha distraitement la tête, reconsidérant avec attention les idées de son peut-être ex- mais aussi potentiel futur re- colocataire (plus simple, tu meurs.)

    « Chercheur hein » répéta-t-il, faisant tourner l’alcool ocre dans son verre

    « Mais enfin, Yui, Chercheur de hérisson et d’écureuil, c’est une occupation hors-travail ! » répondit-il finalement.

    Certes, cela demanderait du temps. Beaucoup de temps même, puisque tout un chacun semblait bien décidé à leur mettre des bâtons dans les roues. C’était vil ! Ils ne demandaient pas grand-chose, les pauvres : juste un petit écureuil, un petit hérisson, un kangourou, et un zoo-sauna-bar-hammam-piscine-parc d’attraction.

    « D’abord… parce que ça ne paye pas. Tu vas me dire que je suis matérialiste, blablabla, mais un appart, ça se paye pas tout seul. Et de mon côté, je n’peux pas franchement compter sur l’héritage familial. Ni sur les réserves bancaires. »

    Poursuivit-il, hochant la tête d’un air docte.
    Bah oui, depuis le temps, il avait du être déshérité. Et il n’était pas doué pour mettre l’argent de côté. Il n’était pas écureuil, lui. Peut être que Yui pourrait aller négocier avec caisse d’épargne écureuil, sait-on jamais…

    « Mais je suis d’accord avec toi sur le fait que trouver ces bestiaux doit rester notre priorité »

    Ben tiens. Normal. C’est supra-prioritaire d’aller ramasser les bestioles du coin pour transformer son appart en zoo… Le pire, c’était que Nouck était on ne peu plus sérieux à ce sujet là. C’était urgemment urgent, voire plus.
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MessageSujet: Re: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyDim 10 Oct 2010 - 17:08

    Lucide ou pas, les deux comparses passaient le clair de leur temps à raconter des choses qui pouvaient passablement passer pour de la connerie. Le meilleur –voire le pire- dans tout ça, c’est que chacune des idées les plus saugrenues aboutissaient toujours à une discussion plein de sens ; du moins c’était le cas entre un Hérisson et un Ecureuil.

    -

    -Ah et bien. Pas de colocation avec ma colocataire dans ce cas, a répété Yui sur le ton du médecin qui sert sa prescription. (Une prescription anti-femme pour le Noucki peut-être…?) –C’est pourtant une charmante demoi… très bien, très bien, je n’insisterai pas davantage.

    Quelle déception pour un (généreux) Yui qui s’est obstiné à leur arranger un coup. Quoiqu’en l’absence totale de la concernée, difficile d’arranger quoique ce soit… enfin de son côté. Contrairement au flic, qui lui, ne s’en porte que trop mieux.

    –Les femmes, dis-tu.

    Yui a levé les yeux au plafond, méditant un moment sur le sujet, avant de revenir détailler Atwoman, un sourcil haussé. Intéressant sujet d’étude, n’est-il pas.

    -Les femmes ...Femmes ?

    Parce qu’il existe peut-être des femmes Hommes. N’importe quoi.
    Oui, encore une soirée où Yui n’allait pas finir net, non plus. Mais tout ça, ça fait partie des petits aléas de la vie de psy. …Ou pas.

    -Allons vieux tas de piques. Moi qui t’ai toujours cru plus subtil… cesse donc ta paranoïa, te-dis-je, commence un Valentine presque navré, invitant Anouck à prendre place sur le fauteuil à ses côtés. Comme s’il allait lui conter une longue histoire. Une belle histoire avant de dormir ? Avant de finir ivre mort oui. Quoi que dit comme ça, c’est de suite moins magique. Mais le Nouki et son compatriote sont déjà magiques par définition ; ne serait que de par leur style de vie.

    -Il n’y a aucun subterfuge dans toute cette histoire, si ce n’est que je pensais à mettre fin à cette odieuse tri-location. Cela dit, sans attenter à notre colocation. Tu m’en verras désolé mais je ne peux plus claire explication !

    Et donc, il est clairement clair, que si un écureuil change de bercail, il embarque forcément le hérisson avec. C’est une é-vi-dence. Oui et ça aussi, ça doit faire partie de la crise de la trentaine, tiens. Dans ce cas, si cette idée folklorique fait partie de la phase appelée « crise », il faudrait en arriver à la conclusion que Yui crise depuis sa tendre enfance. Autrement dit, de la folie générale. Adieu la trentaine et bon sang de bonsoir.

    -Et moi je te serai gré à veiller à ce que ma dépouille d’écureuil ne trainaille pas par là bas, en de troubles ruelles. Mais dis-moi, douterais-tu de mes capacités ? Enfin, trêve d’idiotie.

    Comme si idiotie il ne racontait pas.

    -D’ailleurs tu me demanderas pourquoi les quartiers lugubres, n’est ce pas. Et bien… a laissé entendre Valentine, décidément très pensif. -…Pour économiser, peut-être ?

    Ah le mensonge.
    Yui Valentine devenu économe, le monde aura tout vu. Non, vraiment, si c’était l’argent qui devait l’amener à emménager de telle sorte, qu’on anéantisse les Rochefort et leur machiavélique industrie.

    -…Il est temps de changer d’air.

    Comme il est temps d’aller sérieusement pieuter.
    Mais non.

    Pas question de sommeiller lorsqu’il est sujet du SPASBS. Que diantre. Pour autant, contrairement au Nouck, Yui, lui, aime bien les animaux… de loin. Derrière sa fenêtre peut-être. Toujours est-il que le psy a décidé de savamment poser son verre sur la table basse. Sage décision …? A voir.
    Pantoufles aux pieds, il se lève, pour comment les cent pas, allant et venant, déjà pour voir s’il peut marcher droit, -parfaitement-, et pour donner l’impression de réfléchir à davantage qu’il ne le fait pas. Parce que Valentine, lui, n’avait rien dit à la relation Anouck et son image de flic ! Quelle idée oui. Parce que lui, peut-être, il avait la tête d’un psy ? S’interrompant dans sa démarche, Yui a zyeuté Anouck de la tête au pied et des pieds à la tête, sourcils froncés.

    -Et bien, qu’en sais-je moi, à quelle profession te sied le mieux ! C’est bien pour cela que nous allons trouver.

    …Nous ?

    -Allons l’ami. Ne confonds donc pas tout, je te prie. Je reste psychologue, évidemment. Ceci dit, j’ai bien le droit d’avoir la fantaisie de tester de même. Et puis je t’ « accompagne » en tant que psy, bien que tu n’ais pas besoin d’être suivi, j’entends bien.

    Sur ce, Valentine a balayé l’air d’un geste de la main.
    Il y a de quoi s’inquiéter. Qui devrait donc être suivi si Anouck Atwoman n’en avait pas besoin. La logique Valentinienne suit une logique que la Logique elle-même ne suit pas. S’asseyant ensuite à même le sol à tapis, pour prendre le temps de mieux assimiler la réalité. A oui, les sous, toujours les sous. Un appart ça ne se paye pas tout seul ? Quelle question métaphysique pour celui qui ne sait ce qu’est la valeur de l’argent. A vrai dire tout devient plus simple quand l’habitude est de déléguer. A y réfléchir, d’où a-t-il perçu ses dernières rentrées financières ? De son statut de psy, à l’école, certes. Tiens, et aussi de sa tournée en Australie. Ah et l’autre fois, de ses propres parents, à qui il a fait savamment croire qu’il s’était fiancé, et probablement se marier -mais bien sûr… Sans oublier le Café des LuXures, pour qui il lui a prit l’envie de travailler au black. Et la mignonne somme à arriver prochainement par le tirage au sort à un de ces jeux métaphysique. Décidément. Nul n’est besoin de compter quand le besoin ne s’en fait pas. Et tant que Valentine aurait envie de faire quelque chose, il userait bien de tous les moyens de pour y arriver ; comme par exemple, embarquer Anouck dans ses missions rocambolesques.

    -Tiens tu ne voudrais pas tester dirlo de l’école, par hasard. Ou concierge, tiens oui, concierge.

    Ou et comment se pavaner du jour au lendemain à l’école en se présentant comme tel.
    Au risque de finir au fin fond du cachot. Quoiqu’avec le statut de flic, ça arrange déjà bien des choses. Pour sa part, Yui pense finalement que le boulot de flic, ça lui colle bien à la peau. Bah… ce n’est là qu’une vision très personnelle de la chose.

    -Non, en fait, je dirai même Homme à tout faire. Ma foi.

    Puisque Atwoman n’est pas vraiment de ces personnalités réservées et effacées.
    Oui voilà. Homme à tout faire.

    -Toujours est-il que tu ne m’as pas expliqué pourquoi est ce que tu ne devrais plus faire flic. Mais dis-moi, en admettant qu’on trouve l’écureuil et le hérisson en question. La suite, c’est bien de les rapatrier quelque part…

    Avec une épuisette, comme à la chasse des cigales ? Tout à fait, mais bien sûr.
    Se relevant, le psy s’est étiré, tout à ses aises, avant de se resservir un verre.

    -Je me dis que j’ai tendance à abuser de l’alcool ces temps derniers… quel vice, mais quel vice.

    A notre bonne santé.

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MessageSujet: Re: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyMer 13 Oct 2010 - 13:00

    « Les femmes femmes ? Qu’est-ce que tu me chantes là ? »

    Mais pourquoi diable posait-il la question ? Depuis le temps, il avait pourtant compris que lorsque Yui parlait, il n’y avait pas FORCEMENT de logique dans ses propos. Il y en avait même rarement pour tout dire…. M’enfin ça l’intriguait, cette histoire. S’il disaiit qu’il n’aimait pas les femmes, alors il devait détester les femmes-femmes. Sans doute un être effrayant à 4 seins, et 2 fois plus de pieds à chausser.

    « Ces trucs humanoïdes avec une poitrine, une obsession pour leurs cheveux, leur tenue, et un stock de romantisme effarant »

    Ca n’était certes pas la définition du dictionnaire…mais on reconnaissait plus ou moins de quoi il s’agissait.
    De toute façon, Nouck ne voulait pas s’attarder sur ce sujet là. Ca l’énervait rien que d’en parler ! Et puis il avait d’autres affaires à régler avec son présumé-ex-mais-finalement-toujours-actuel-colocataire.

    « Ah bon…si je suis convié tout va bien alors » répondit Atwoman

    Il aurait pu montrer un peu plus de surprise. Un type lambda se serait étonné : quoi ?! On déménage ?! Mais non, Nouck acceptait ça comme si c’était l’évidence même. Comme si c’était prévu, marqué dans leur avenir.

    « M’enfin tu ne m’as rien dit, je ne pouvais pas deviner quand même… »

    Ca n’était pas un reproche…plutôt une excuse. Une excuse pour justifier son horrible méprise : OSER penser que Yui voulait l’abandonner, c’était trahir l’esprit du Héricureuil ! (Ou de l’Ecurisson). Inadmissible en somme. Mais voilà notre tas de piques rassurés : il se sentirait bien amputé si on enlevait l’Ecu de l’Ecurisson.

    « Mm… Hebi…maintenant Bougu… Est-ce que tu as décidé de nous faire visiter tous les quartiers de la ville Valentine ? »

    Anouck avait demandé cela avec le sourire. Comme si ça l’amusait, cette histoire. En fait…ça l’amusait vraiment.
    Et oui, il y a ceux qui font le tour du monde (en 80 jours… ou plus d’ailleurs), mais l’écureuil et le hérisson ont décidé de faire dans l’original –pour changer tiens ! Eux, ils feraient…le tour des quartiers ! Allez hop, une semaine dans chaque quartier…les frais de déménagement risquaient de revenir un peu chers par contre…

    Changer d’air… certes. De toute façon, Anouck n’était pas particulièrement attaché à cet appartement. Ca n’était même pas lui qui l’avait choisi, il s’y était juste imposé. Bon certes, il y avait de bons souvenirs : le sauna, la piscine, tout ça… Mais rien ne les empêchait de foutre le même boxon dans leur prochain appartement…au contraire ! Plus de menace féminine à l’horizon !

    « L’appartement me manquera quand même… un peu »

    déclara-t-il, haussant les épaules avec un air nostalgico-sentimental sur le visage.

    Mais l’heure n’était pas aux sentiments : elle était à l’organisation. L’hérisson venait d’apprendre qu’il changeait de maison, le choc passé, il allait falloir éclaircir quelques points.

    « Et alors ? Tu as déjà visité des appartements ? Trouvé un appartement ? Signé un contrat ? » s’intéressa-t-il, haussant les sourcils

    « Elle est prévue pour quand, notre grande migration ? »

    Oui, il n’avait pas fallu longtemps pour que Anouck se sente pleinement concerné par ce nouveau tournant. Il aimait bien quand ça bougeait, c’était comme ça. Et puis, quoi de mieux pour commencer une nouvelle vie ? Nouveau job. Nouvel appart. Nouvel Anouck. Oupas… Mais le Nouck était bien plus radical que le Yui, qui, plus prudent, avait la décence de conserver son boulot.

    « Je me disais aussi… » commenta Nouck, qui trouvait étrange que Yui veuille soudainement changer de travail

    « Oui tu…m’aides dans mon choix » approuva l’Alaskien

    Yui, conseiller d’orientation… et puis quoi encore ? Ce duo n’en finirait donc jamais avec ses extravagances. Ca n’était peut être pas leur rendre service que de les laisser habiter ensemble, l’un encourageant la folie de l’autre, l’autre aggravant l’excentricité de l’un. Oui, sauf que Yui et Anouck n’avaient demandé à personne qu’on leur rende service, alors ils s’en fichaient bien, au fond de ce qui était conseillé pour eux ou non. A la limite, Nouck consentait à écouter les « bons » conseils de Yui… mauvaise idée sans doute.

    « Directeur ? » Anouck se mit à ricaner. « Imagine l’esclandre que ça ferait »

    De un, à cause de son look.
    De 2, parce qu’il était commissaire, et les étudiants, toujours plus rebelles de génération en génération, y verraient une répression.
    De 3, parce que… parce qu’il était lui, tout simplement. Et c’était une raison amplement suffisante. Imaginez les dégats avec un Anouck aux commandes d’une école.

    Quant à concierge…

    « Yui…tu deviens franchement vexant là. Je te rappelle que je suis tout de même commissaire. Passer de commissaire à concierge, tu parles d’une affaire ! »

    Pourquoi pas caissier hein ? Pas que Atwoman ait quelque chose contre les caissiers… m’enfin merde…Commissaire c’était pas rien ;..
    Mais Yui n’était jamais à court d’idées… c’était pour ça qu’ils s’entendaient aussi bien ces deux là !

    « Homme à tout faire ? Et pour le compte de qui ? »

    On n’était pas…homme à tout faire comme ça. Quoique. A son propre compte. Les gens l’appelleraient quand ils auraient besoin de…quelque chose. Quelqu’un à éliminer. Des courses à faire livrer. Une affaire musclée à régler. Quelqu’un à retrouver…. !

    « Détective privé ! » lâcha soudainement Anouck, comme s’il venait avoir l’idée du siècle

    Ca n’en était pas loin pour lui. Détective privé. C’était parfait. Il ne s’ennuierait pas, travaillerait quand il veut, pourrait chercher des hérissons et des écureuils –bah oui, son métier c’est de trouver… Le job parfait… Bien sur il lui faudrait des clients. Mais ça satisferait sa curiosité insatiable. Espionner des couples, des maris infidèles… Tout ça quoi. Nouck s’y voyait déjà. Avec l’imper et le chapeau. Et la pipe… Oui il faudrait qu’il se mette à la pipe…

    « Pourquoi ? » demanda-t-il comme si la question était des plus étranges, comme si la réponse était évidente. « Mais parce que je m’ennuie ! »

    Pas plus compliqué que ça. Quand on s’ennuie d’un appartement, on déménage. Quand on s’ennuie d’un job, on en change. Quand on s’appelle Valentine ou Atwoman, en tout cas.

    « Les rapatrier ? Eh bien oui. Dans notre zoo »

    Parce qu’ils ont un zoo, maintenant. C’est évident. Elementaire même. Si certains avaient tendance à passer du coq à l’âne, Nouck passait carrément de la baleine à la chenille. Mais toujours dans un contexte animalier, notons le.
    L’alaskien toisa son colocataire alors qu’il se servait à boire, déplorant ses tendances alcooliques.

    « Allons bon, nous restons raisonnables sur l’alcool je trouve ! »

    Bah oui, bien sur, c’est pas comme s’ils finissaient bourrés un jour sur 2 à transformer leur appart en piscine. Tout va bien…pourquoi s’alerter ?
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MessageSujet: Re: La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil)   La Co-loque animalière : des piques ou des glands (PV Ecureuil) EmptyLun 24 Jan 2011 - 3:29

    Reprise de la Coloc FlicoPsychologue

    Il était une fois, dans une tendre et chère demeure –à barrer les mentions inutiles-, deux folkloriques êtres –si seulement de simples êtres ils étaient.


    -…en somme, honteux, s’élève une voix dans la pièce voisine. La voix de Valentine, de toute évidence.

    Qui a eu l’idée de vouloir changer d’appartement, fallait-il savoir.
    Et tous les regards n’auront ja-mais –ô grand jamais- l’idée de se tourner vers cette vieille vipère qu’est Valentine.

    Il était revenu de son séjour en France quelques jours plus tôt, et entre temps, s’était effectué un déménagement –on ne sait trop comment mais au moins c’était fait-, et voilà un preux Ecureuil non plus au Serpent, mais à Bougu, et va savoir c’est quoi sa signification, hein.
    Alors évidemment, Yui aimait bien que ses projets se réalisent –et quels projets d’ailleurs !- mais alors c’est justement quand tout va bien que tout va mal, cela va de soi.

    Et où qu’elle serait la place des kangourous ? -avait spontanément demandé Valentine à la bien brave agente immobilière, lors de la visite. Non mais en fait, en force d’en parler de cette coloc animalière, c’est comme si les koalas, kangourous, hérissons et écureuils –on a oublié quelqu’un dans la mail-list ?- y étaient déjà. Et même s’ils n’y étaient pas physiquement, ces pauvres bébêtes là et bah… c’est dans la tête tout ça.

    -…du vert, mais puisque je te dis que le vert ça passe partout !

    Au résultat de ces journées bien bousculées, c’est dans un sordide appartement de l’extérieur, et luxueux de l’intérieur –certes après aménagement- que Valentine se retrouve à repeindre le mur des toilettes. En vert …pastel. Bah, on a un goût prononcé pour les couleurs ou on ne l’a pas, ma foi. Et puis c’est toujours la classe totale de pouvoir répondre au téléphone ou raconter à quelqu’un qu’on a repeint le mur des toilettes en vert pomme.
    Mais oui, tout à fait.

    -Quant à ton boulot, t’en es où ? Détective privé ?

    Sourire en coin pour toutes les tirades folklores qui sont à venir.

    Un Anouckotine ( ?) ça se tue pas comme ça, non.
    Ça revit de ses cendres, un peu comme le phoenix en fait. Et hop, un animal de plus dans le tas.

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