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 Paranoïa [PV Gin]

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AuteurMessage
Jin Ikeda
♣ Université - 3ème année
Jin Ikeda


Genre : Masculin Sagittaire Chèvre Age : 32
Adresse : (6) rue Oméga Immeuble Sarugaku, Apt 101
Compteur 136
Multicompte(s) : Quinn Blackwood • Creepy

KMO
                                   :

Paranoïa [PV Gin] Empty
MessageSujet: Paranoïa [PV Gin]   Paranoïa [PV Gin] EmptyVen 16 Avr 2010 - 1:17

[début de l'histoire : Ici
suite de l'histoire : ]
Info à ce qui liront ce RP : à ce moment là, Jin a toujours cette tête là :
Spoiler:


A fuir, on peut être considéré comme un lâche.
Mais s’il y avait bien une chose que Jin avait appris au cours de sa courte vie, c’est qu’il s’agit parfois de la meilleure stratégie à adopter. A plus forte raison lorsqu’on ignore quel sera l’ennemi. Un simple surveillant, un prof, le directeur en personne ? Allez savoir. Mieux valait être prudent. A peine leur méfait accompli, Jin s’éclipsa le plus discrètement possible, espérant fortement que ses camarades aient le bon sens de faire de même, et se dirigea vers un endroit qu’il avait repéré à l’avance. A savoir, les sous-sols de l’Académie. Un lieu peu fréquenté, et dans lequel – il l’espérait – il pourrait se planquer en attendant que les choses se tassent.
Une fois hors de vue de la masse grouillante et bruyante des élèves – et peut-être des membres du personnel – rassemblés dans la cour, il pressa l’allure, pour finalement se mettre à courir afin d’atteindre son but au plus vite.
Il arriva donc légèrement essoufflé à destination, et bloqua l’espace d’un instant devant la porte pour calmer sa respiration erratique, avant de faire coulisser le battant et de s’avancer sur les marches menant aux sous-sols.
L’endroit était entièrement silencieux, à l’inverse du la cour – d’où venait Jin – et il s’en dégageait une légère odeur de renfermé, qui ne manquerait assurément pas de s’intensifier à mesure de son avancée. Il faut dire qu’il y avait sans doute bien longtemps que personne n’avait mis les pieds ici. Rien de bien surprenant.
L’air était humide, les marches glissantes, et de l’eau suintait des murs, les rendant luisants à la faible lueur de l’ampoule essoufflée qui peinait à éclairer l’ensemble de l’escalier.
Jin avait ralentit l’allure – ça n’était guère le moment de déraper et de se faire mal – et gardait une main sur la rampe, malgré le dégoût qu’il éprouvait à sentir les effluves de rouille humide qui s’en élevaient.
Cette descente laborieuse s’acheva enfin, alors que les marches faisaient place à un palier donnant sur une nouvelle porte, qu’il ouvrit dans un grincement avant d’enfin découvrir ce à quoi ressemblait réellement cet endroit.
Le premier mot qui lui vint à l’esprit fut « glauque ».
Ses pas soulevaient des petits nuages de poussière alors qu’il s’avançait dans la première pièce qui semblait – à première vue – être actuellement une sorte de débarras. Là s’entassaient des vieilles tables et chaises d’une autre génération, probablement stockées ici lorsque les nouvelles étaient arrivées, puis oubliées à leur sort, et dont le bois avait depuis longtemps pourri, imprégnant l’atmosphère d’une persistante odeur de moisissure. Dans un coin trônait une antique armoire apparemment cassée et au fond se trouvait une porte, permettant l’accès au reste de l’étage.
Bien qu’elle eut été probablement verrouillée autrefois, la serrure avait été oxydée de telle sorte que Jin n’eut aucun mal à la forcer, débouchant ainsi sur un couloir… Sans grand intérêt. Il le traversa sans plus y faire attention, la poussière étouffant le bruit de sa marche, et ses pas le conduisirent ainsi dans un troisième espace constituant l’endroit, une pièce spacieuse qu’il n’aperçut que l’espace d’un instant lorsqu’il appuya sur l’interrupteur, avant que l’ampoule ne décide de rendre l’âme dans un claquement sec. On appelle ça : la loi de l'emmerdement maximum.
Shit.
Il avait néanmoins eu le temps de repérer une lampe de bureau posée à même le sol, à la droite du canapé qui occupait l’un des murs. Cheminant à tâtons, il se dirigea dans cette direction approximative et, ayant allumé la lampe, il s’approcha dudit meuble, qui semblait – à part cette dernière – être le seul à occuper cet espace.
Surprenant, mais au fond pas si étrange. Finalement, il était évident que Jin n’était pas le premier à utiliser cet endroit comme planque.
Des générations d'élèves avaient dû s'y succéder, arrangeant les lieux de manière à les rendre habitables à plus ou moins long terme.
Quand à la question de : comment un canapé avait-il atterrit là, elle resterait sans réponse. Il était là, et c'était l'essentiel.
D’une main, il épousseta le tissu rouge qui en composait la housse, soulevant un nouveau nuage de poussière, puis en éprouva la solidité. A première vue, aucun ressort ne semblait vouloir se faire la malle. Bon.
Il aurait été fâcheux de s'affaler et de soudainement se faire agresser par un ressort, admettons le. Fort heureusement, ces derniers semblaient pour le moment prompts à rester à leur place : dans le fauteuil.
L'endroit ferait une bonne cachette. A la fois difficile à trouver pour quiconque ne savait pas où chercher, et confortable. Que demander de plus ? A ce stade, plus qu'un café, un bon bouquin et de quoi grignoter, et ce serait le paradis. Bon, d'accord, sans compter la menace sous-jacente d'être trouvé. Mais pour cela, il ne se faisait pas trop d'inquiétude. Impossible à moins de le suivre de savoir qu'il était là. Et tous devaient être trop occupés à comprendre ce qu'il se passait dans la cour pour avoir remarqué sa disparition. Il ne craignait rien.
Jin s’affala à demi sur le sofa, un bras passé sur l’accoudoir, laissant une jambe au sol tandis que l’autre était à moitié relevée sur l’assise du meuble. Il soupira, puis s’autorisa un sourire.
A bien y réfléchir, cela faisait longtemps, très longtemps qu’il n’avait pas ressentit un tel amusement. Oh, bien sûr, il était parfaitement conscient du fait qu’il mettait sa scolarité en jeu, mais au fond, cela n’avait guère d’importance. Rien ne valait une bonne petite rébellion entre collés.
Un courant d'air traversa la pièce, soulevant une poignée de poussière et le faisant frissonner.
Un courant d'air ? N'avait-il pas refermé la porte derrière lui ?
Moment de réflexion... Il avait forcé la serrure puis... Il était entré dans le couloir et... Il était certain d'avoir refermé.
Bon. Probablement un effet de son imagination. Quand on est comme qui dirait "en fuite", on a tendance à se laisser aller à la paranoïa. Il se força à se détendre, inspirant profondément, jugeant qu'il serait plus efficace à tête reposée.
Il resta néanmoins sur ses gardes, ne pouvant se débarrasser de cette désagréable impression de ne plus être seul dans les sous-sols...

[Et voilà ! C'est pas très long, mais bon ^^']
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