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 « Oh, you touch my tralala ! La-lalala ! » - Ethel

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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
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MessageSujet: « Oh, you touch my tralala ! La-lalala ! » - Ethel   « Oh, you touch my tralala ! La-lalala  ! » - Ethel EmptyVen 7 Mar 2014 - 18:24





    Viens, on s'incruste, et on leur jette des fleurs, à tous.


    « Ethel, omyfuckingodbarbecue, sérieusement, est-ce que c'est un vrai serpent que tu as autour du cou ? »

    Amorce on ne pouvait plus romantique d'une soirée se voulant saupoudré de ce charme étincelant d'une fête aux origines trop occidentale pour que je puisse me sentir réellement concerné, j'entraînais Hell vers le buffet, considérant une trajectoire qui nous faisait passer en plein milieu de la piste de danse. Mon papa m'avait dit, quand j'étais enfant, que la ligne droite s'avérait être le chemin le plus radical et le plus direct pour parvenir à ses fins. Mon regard effleurait, chevauchant les dessus des têtes brunes qui tâchaient mes rétines, dans un flot humain qui composait le rythme de la soirée, et du coin de l'oeil, j'accrochais les reflets métalliques de l'animal trop beau pour n'être que factice, et qui se faisait pourtant le plus original des bijoux de la soirée.

    Dans une débandade joyeuse de couples outrés que je m'interpose sur les mouvements définis des valses improvisés par les moments idylliques que proposaient ces instants de bal, je me glissais vers le buffet, retenant du bout des doigts le poignet gracile de ma colocataire rousse, glissant sur des mouvements imposés par le rythme des autres valses, qui me faisait dévier mes foulées à chaque fois qu'une amoureuse sauvage apparaissait devant moi, sa robe étincelante supposée éblouir son amoureux tout aussi , avant que je n'arrive enfin à la table du buffet. M'y arrêtant, étudiant la zone qui nous permettait de ne plus nous sentir agressés par les danses en cours sur la piste, je cherchais le regard de Hell, le trouvait et m'y plongeait avec un énorme sourire.

    « Un serpent, hein ? C'est quelle espèce ? Et t'es complètement dingue, tu ne peux pas savoir à quel point j'adore. »

    Considérant que l'animal n'avait pas tué Ethel en dépit de notre parcours au travers des lieux pour nous rendre jusqu'au buffet, je tendais la main, doucement, pour effleurer la tête au crâne triangulaire du reptile, laissant un frisson excité courir ma peau quand ma paume entra en contact avec les écailles lisses du serpent. Un sourire terriblement amusé glissa sur mes lèvres, tandis que je déviais la main, refermant mes doigts sur la coupole de fruits posée sur la table, au milieu des autres mets. Il y avait ici tout et n'importe quoi, et surtout du n'importe quoi qui se faisait assez coloré pour que mes yeux en demandent plus que ne le voulait mon estomac. Je saisissais une banane, l'empoignant comme un revolver, et la tendit vers la première personne qui passait près de moi, un certain Shiki, sur lequel je pointais l'arme whovienne fantasmée.

    « Hello, Benjamin. »

    Un sourire, une incompréhension, peut-être, mais je lui souriais, amusé, et heureux de le voir là. Soit, il s'amuserait peut-être ici, et c'était une bonne chose. Mes prunelles filèrent, cherchant son ou sa partenaire, et accrochant le profil atypique d'un dadet aux cheveux blancs, m'arrachèrent un second sourire, nettement plus moqueur.

    « Oh, Ichibei ?  Fais attention à ce que tu dis à Shiki-kun. Sinon, tu vas terminer comme Mishima. Soit par ma faute, soit par la sienne. Passez une bonne soirée ensemble, vous deux. Et Shiki-kun, ne le tue pas, s'il te plaît. Il est important dans l'engrenage de l'administration de l'Académie, et ce serait triste qu'on doive le remplacer alors qu'il est si jeune. »

    Tu es ignoble, Zakuro, ignoble, et je riais, les dents serrées sur une hilarité monstrueuse. Pas de danse, glissement amusé, et j'allais rire derrière Ethel, penché au dessus de la table, dans des pensées enfantines qui n'amusaient que moi et mon humour douteux.

    (…)

    Installé devant la table, dans un rôle de sentinelle égoïste qui défendait son festin, je caressais le serpent de Hell, laissant défiler les minutes, sans oser réellement l'inviter à danser. Ni elle ni moi ne savions danser, et je ne voulais pas m'encombrer d'un ridicule qui se jouerait sur un manque de performance certain. Soit. Evaluant des yeux le décor, je cherchais un amusement. Mon regard accrocha les compositions florales faussement enneigées qui décoraient le coin des tables, et qui bordaient les murs. Vague instant de suspens, et puis je vins tapoter sur l'épaule de Hell.

    « Dis, darling ? »

    Je m'écartais d'elle, pour aller poser mes mains sur un des pots, que je soulevais, faisant dodeliner les fleurs hivernales. Revenais ensuite près de ma cavalière faussement dansante, pour lui présenter les fleurs, en posant mes yeux sur les couples qui dansaient devant nous.

    « Que pense-tu d'aller fleurir les cheveux de ces messieurs-dames nous faisant l'honneur d'un si beau spectacle ? »

    Un sourire, complice, que je lui accordais.
    On joue ?
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Ethel Dawkins
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MessageSujet: Re: « Oh, you touch my tralala ! La-lalala ! » - Ethel   « Oh, you touch my tralala ! La-lalala  ! » - Ethel EmptyVen 7 Mar 2014 - 19:20

Et elle pénétra cette espèce de masse titanesque, qui se mouvait bruyamment, agissant selon un code qui échappait totalement à la jeune fille. La danse. Des pas appris, retenus, exécutés, qui permettait de montrer à chacun sa bonne entrée dans la société, et de se pavaner dans ses meilleurs atours. Une fascination sans fin pour Ethel, qui avait la le plus bel exemple de diversité, de visage à regarder. Les filles heureuses, qui perdaient leur regard amoureux dans les yeux de leurs beaux éphèbes, les garçons, soucieux de se montrer sous leur meilleur jour, afin d'impressionner leur conquête. La parade amoureuse humaine, qui s'étendait sous le regard ébahit de la rouquine. Sans lâcher Zakuro, qui en cet instant demeurait son seul repère, sans lui, elle serait sûrement en train de rentrer à l'appartement, passant la soirée à s'amuser avec la couleuvre en regardant une série télévisée. Mais là, la joie emplissait ses yeux, car ils avaient enfin de la vie sur quoi se poser. Sa vie actuelle ressemblait bien trop à un métro boulot dodo type lycéen. Les seules têtes qu'elle côtoyait étaient celles – blasées – de ses camarades de classe, des passants dans la rue mornes et pressés de rentrer. Alors voir autant de personne en joie d'exister ce soir réchauffait son cœur.


Elle avait envie de battre au même rythme qu'eux, de se déchaîner. Sauf que pour elle, cela ne voulait pas dire danser. Car elle dansait aussi bien qu'un hippopotame en tutu. Voir une casserole en justaucorps. Pour l'instant, le sourire immense qu'elle arborait était le plus grand déchaînement qu'elle se soit permit ces dernières semaines. Et c'était déjà énorme. Zakuro était là, qui plus est, son binôme des coups foireux, son colocataire, qui ne manquait jamais une occasion de l'amener là où il ne fallait pas être, et de la faire rire de ça. Mais son incrédulité face au serpent finit par l'étonner.
« Oui, je sais qu'il fallait un Boa, mais je n'ai pas pu en trouver... C'est une couleuvre à collier, tu penses que ça fait l'affaire ? »

Si ça se trouve, elle ne connaissait pas, mais un magasin louait bel et bien des boas pour des soirées chics. Est-ce que les autres filles avaient réussit à en trouver ? Tournant la tête en tout sens, elle capta les tenues des jeunes virevoltantes. Certaines portaient simplement des colliers, d'autres des écharpes bouffantes à plumes, qui leur donnait un peu un air de coucou endiablé. Une vraie parade amoureuse... Mais personne n'avait de véritable Boa. Surprise, la jeune fille se tournait à nouveau vers son compagnon d'infortune.

« … Pourquoi personne d'autre n'en porte un ? »

Impossible qu'elle se soit trompé, elle se souvenait d'avoir lu ça, noir sur blanc, couché sur le papier. Bah, elle était donc la seule à vraiment respecter le thème, apparemment, et les autres n'étaient que des fainéants qui n'avaient même pas eu l'envie de chercher à ressembler à une véritable dame des années trente. Mais du coup, elle était la seule à arborer cet attirail vivant. Certes, ce serpent était un des plus inoffensifs au monde, surtout après un gros repas où il allait se contenter de roupiller toute la soirée, faisant fit du bruit et de l'agitation, mais tout de même... Son questionnement l'avait déconcentrée, et Zakuro en avait profité pour partir parler à quelqu'un d'autre, tant pis. Oubliant cette histoire, elle posa un œil sur le buffet, ou s'étendait... Une multitude de nourriture, pire, une montagne de bouffe. Le rêve de la rouquine, quelques mois auparavant. Mais depuis son overdose, elle ne mangeait presque rien, la nourriture ne l'intéressant presque plus. Sauf que là... Tant pis. Elle se saisit d'un muffin, qu'elle engouffra dans sa bouche, suivit de petits cakes au chocolat. La bouche pleine, savourant à pleine dents, prenant à peine le temps de mâcher, elle était en train d'essayer tant bien que mal d'ingurgiter une poignée de choux à la crème quand Zakuro revint vers elle. Avec la meilleure idée de la journée, non, de la décennie. Ces têtes environnantes, bien que se trémoussant librement sur la musique, manquaient cruellement d'un peu de couleur et de nature. Il fallait remédier à cela, impérativement.

« Voyons Capitaine, tu sais déjà que je suis d'accord. »

Éclatant de rire, elle se saisissait déjà d'un pot de fleurs, se voyant en petit cupidon des jardin, délivrant des pétales enflammées sur les têtes transites des danseurs.  
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Zakuro Fea
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MessageSujet: Re: « Oh, you touch my tralala ! La-lalala ! » - Ethel   « Oh, you touch my tralala ! La-lalala  ! » - Ethel EmptyVen 7 Mar 2014 - 19:36



    « Oui, je sais qu'il fallait un Boa, mais je n'ai pas pu en trouver... C'est une couleuvre à collier, tu penses que ça fait l'affaire ? »

    Pendant une seconde, cette seconde précédant la compréhension de son acte, de sa méprise, cette seconde précédant l'arrivée du sourire sur mes lèvres, je pensais à lui faire comprendre son erreur, à la rectifier, pour lui expliquer là où elle avait mal compris. Et puis, ce constat de la situation. Les gens, venus ici pour s'amuser, et portant des vêtements d'une époque qu'ils ne connaissaient que trop peu, puisque japonais pour la plupart, mais habillés en grand nombre avec ces vêtements identitaires d'une histoire qui ne leur appartenait pas. Soit. Et puis Ethel, Ethel Dawkins, enflammée, dorée, argentée, ses cheveux fous, et son serpent magnifique autour du cou. La question se posait-elle vraiment ?

    « C'est magnifique, ne t'inquiètes pas. J'adore. »

    Cette originalité née d'une méprise de la part de Hell ne pouvait que me faire fondre. Les reflets des courbes lisses de l'animal hypnotisaient mon regard, sans que je ne parvienne à le regarder autrement qu'avec cette fascination de la contemplation de son être. Hell avec un serpent, une couleuvre à collier, autour du cou.

    « … Pourquoi personne d'autre n'en porte un ? »
    « Parce que personne n'aurait l'audace d'en porter ? »

    Haussant les épaules, dans un geste à semi-éloquent, je tapotais contre le pot de fleur, claquetant contre la mosaïque avec un sourire s'accentuant sous la réponse de Ethel. Elle acceptait, hein ? C'était parfait. Notre binôme, à n'en pas douter, était expert en coups fourrés et conneries à ne pas répéter. Néanmoins, il fallait bien que nous soyons assez doués pour conserver notre niveau d'excellence à la bêtise. Bien. Dans un sourire carnassier, m'accoudant à la table, je faisais défiler les couples qui évoluaient devant mes yeux.

    « Par qui est-ce qu'on commence, Hell ? »


    Beaucoup de choix, énormément de variétés, et mes yeux s'arrêtèrent sur Kohaku et sa robe valsante, ses yeux posés sur Kaori. Pas eux en premier, assurément. Eux, je voulais qu'on les entraîne dans nos rires, mais après. Après, bébé chat. Mon attention accrocha un couple semi-étincelant. Miya Chanteclair, rubis plastifié dans son monde de poupées, et Hisaka Rika, un intello silencieux, en constant état de veille. Soit. Je les désignais d'un geste rapide.

    « Hell ? Ces deux-là, ça te va ? On commence par eux ? »

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MessageSujet: Re: « Oh, you touch my tralala ! La-lalala ! » - Ethel   « Oh, you touch my tralala ! La-lalala  ! » - Ethel EmptyVen 7 Mar 2014 - 20:40

La fête commençait enfin. La vraie. Celle qui faisait vriller le cœur d'Ethel. Sans drogue, sans ersatz de folie. De la musique, un binôme aux idées folles. En cet instant, oui elle se sentait bien. Le pot de fleurs en main, elle pouvait commencer. Les mots de Zakuro avaient été suffisant pour la rassurer. L'audace. Cette once épicée qu'elle avait toujours possédée dans son cœur. Eteinte ces dernières semaines, ranimée, enfin. Au fond d'elle, la rouquine avait eu peur de faire encore un faux pas, et d'arriver ici en arborant un reptile qui aurait terriblement juré avec le thème. Mais à présent, même si quelqu'un faisait remarquer à la lycéenne son erreur assez aberrante, elle n'en aurait rien eu à faire. Parce qu'au moins une personne l'appuyait la dedans, et c'était le principal. Elle n'aurait été seule dans son déplacement thématique, elle ferait rire le géant du japon à ses côtés.

Elle joignit son regard à celui du jeune homme, cherchant du regard quelle première tête pouvait bien faire office de jardin fleurit. Une petite poignée dans la main, pour être prête, le rire aux yeux et le sourire aux lèvres. Il choisit le meilleur commencement, évidemment. Miya Chanteclair, la populaire, qui incarnait si parfaitement le top de l'échelle sociale qui pouvait subsister au lycée. Elle était la reine tournoyante, celle sur qui tous les regards des filles se posaient, celle à qui tout le monde voudrait ressembler. Étincelante dans une robe qui semblait faite pour elle. Ne manquait plus qu'une touche florale pour égayer cela, right ?

La jeune française était accompagnée d'un élève que la rouquine n'avait jamais vu de sa vie. Il semblait sage, à ses côtés. Mais c'était un bal, ou personne n'est vraiment sage. Lui aussi serait magnifique avec quelques fleurs parsemant sa tenue et son visage. Elle était dans l'entrain d'un nouveau souffle. D'une nouvelle légèreté. Après bien évidemment, viendrait le tour de Chess, mirobolant dans sa robe. Elle se rappela de la première fois qu'elle avait croisé son regard, qu'il s'était immiscé dans sa vie. Portant déjà des attributs féminins, les plus magnifiques talons flamboyants qu'il fut donné de voir à Ethel. Le pire étant qu'il portait cela des milliers de fois mieux que la jeune fille ne pourrait un jour espérer les porter. Il était temps de fleurir ce bal.

Elle prit la main de Zakuro.

« Let's do this, partner. »

S'assurant tout de même que la couleuvre restait tranquille sur ses épaules, rassurée de voir qu'elle comatait toujours à moitié, cela ne fit que ragaillardir Ethel. Ils étaient déjà lancés.
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