₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 The way you look tonight

Aller en bas 
AuteurMessage
Shiki Katsuragi
♦ Civil - Réceptionniste au Pachinko Palace Hotel | Yakuza
Shiki Katsuragi


Genre : Masculin Lion Singe Age : 31
Compteur 1034
Multicompte(s) : Cammy Logan (Hors-jeu) / Erik Thornberg (PNJ) / (Ryosuke Saitô (†) )

KMO
                                   :

The way you look tonight Empty
MessageSujet: The way you look tonight   The way you look tonight EmptyJeu 30 Jan 2014 - 7:50

Cela n'arrivait pas souvent, et d'ailleurs il avait beau réfléchir, aucun souvenir similaire ne lui venait à l'esprit, mais à cet instant précis où Shiki se tenait près du buffet, un vermouth-cola en main, il était de très mauvaise humeur. Ce n'était pas le simple fait d'être seul qui le rendait si aigri. La solitude était une compagne avait laquelle il avait tendance à flirter de façon récurrente, aussi il avait appris à l'apprécier à sa juste valeur depuis quelques années, et s'en accommodait bien volontiers. Parfois même, il la désirait de façon tellement ardente que tout était prétexte pour convenir d'un rendez-vous improvisé. En réalité, ce qui exaspérait à ce point Shiki était l'accumulation de deux choses simultanées: de une, Saki n'était pas à ses côtés alors qu'il avait prévu de passer la soirée avec elle. C'était le plan: au diable les obligations imposées par le Comité. Cette soirée, ils devaient la passer ensemble, et tout aurait été pour le mieux dans le meilleur de leur monde, à eux. De deux, pourquoi avait-il fallu que Swanster vienne lui arracher son amie, presque des mains ? Il n'avait pas rêvé, ce bellâtre était arrivé avec Logan, particulièrement en beauté d'ailleurs si bien que lui-même avait bien failli ne pas la reconnaitre. Et maintenant, il lui prenait Saki ? Mais pour qui se prenait-il ? Le fait était que, Saki attirait les regards. Sa métamorphose en avait surpris plus d'un, lui le premier, Saitô en second. Non seulement elle devenait visible au yeux des garçons, mais en plus ils semblaient...ébahis. "Éblouis", Shiki aurait pensé, de façon totalement subjective, ce qui lui déplaisait fortement. En contrepartie, il n'y avait plus la moindre lueur d'amusement dans le comportement de certaines. A la place, naissait en elles une forme de mépris haut en couleurs qui caractérisait cette inquiétude de se savoir éclipsées par celle qu'elles se plaisaient à humilier à la moindre occasion. Shiki était tellement fier de la petite Creepie, de son courage qu'elle balançait à la gueule de tous ces gens qu'elle dédaignait. Un courage que lui-même n'avait pas, du moins, il en était persuadé.

Un bref moment, l'amertume qu'il ressentait depuis quelques minutes déjà s'estompa un peu, tandis qu'il observait la jeune fille de loin. Même hors de sa portée, elle réussissait à apaiser d'étudiant par cette personnalité qui parvenait toujours à le surprendre lorsqu'il s'y attendait le moins. Il pourrait très bien se contenter de la veiller de loin comme il le faisait si bien à l'académie, mais rien que le fait d'apercevoir Swanster dans son sillage lui ôtait toute aisance. Il n'avait rien contre lui à la base. C'était un garçon sans histoire, aimable, et puis... Cammy l'estimait beaucoup, donc il devait sûrement en valoir la peine. Shiki lui reprochait seulement de lui avoir ôté le pain de la bouche. De plus... il avait de très bonnes manières, ne semblait pas avoir le moindre défaut. Le Japonais réalisait que Lawrence semblait être ce que lui-même avait toujours souhaité non pas "être", mais "paraitre". Et dans ce cas... il risquerait malheureusement de plaire à Saki. C'était sa crainte.  D'une certaine façon, il se sentait en danger, sans vraiment se l'expliquer. C'était la première fois qu'il subissait les affres de la jalousie. Il acheva son cocktail d'une traite, délaissant l'olive verte plantée au bout d'une pique au fond de verre et opta à la place pour un simple jus de raisin. Peu habitué à boire, il ressentait déjà les effets de ce premier verre. C'était agréable comme sensation, mais il ne devait pas se laisser aller à l'ivresse. Il ne connaissait pas les conséquences que cela impliquerait alors dans le doute, il s'abstiendrait de le découvrir.

- Bonsoir Katsuragi !

Il tourna la tête vers la propriétaire de la voix. Une étudiante "populaire" de première année, ancienne membre du club de kyûdo et à dire vrai,  une véritable menace pour son entourage. Il avait été obligé de...la remercier.

- Bonsoir Miyazawa. Jolie tenue.

En vérité, il n'avait absolument pas regardé la robe de la demoiselle. Tout ce qu'il savait, c'est qu'elle était en blanc et que le blanc, c'est salissant. Surtout avec toutes ces bêtes et tous ces pitres dans les parages.

- Merci. Tu es très charmant toi aussi, comme d'habitude. Mais laissons de côté les mondanités. J'ai remarqué que tu t'étais fait planter en beauté par ta cavalière, et le mien est un otaku boutonneux. Aussi je veux bien me sacrifier et laisser mon fiel au placard pour t'offrir ma compagnie.

C'était la meilleure! Plus hypocrite ne pouvait exister. Lorsqu'il l'avait virée du club, il avait du changer toutes les serrures du dôjô car elle avait menacé de le mettre à sac. De plus, elle était de celles qui avait feint d'être blessées lors du séïsme pour éloigner l'ambulance de là où il se trouvait avec Shiro et en particulier Saki, alors grièvement blessée. Et même s'il ne l'avait pas entendue par lui-même, elle était également de celles qui se moquaient de Saki dès que l'occasion se présentait. En résumé, Miyazawa était une garce, mais malheureusement fille de politicien, grand mécène de l'académie. Intouchable donc.

- Je ne suis pas intéressé. Quitte à choisir, je préfère rester seul.

Et boum, prends-toi ça en pleine face. Le fameux diction "Mieux vaut être seul que mal accompagné" n'aurait jamais eu meilleur sens qu'à ce moment précis.
Shiki ignora alors les insultes et autres menaces que la fausse blonde lui envoya en pleine poire, préférant siroter son jus de fruit bien sagement. Il alla même jusqu'à se ficher des regards qui se tournaient alors sur eux, gardant un œil sur sa tendre amie qui avait l'air un peu perdue en compagnie de Swanster. Cependant, l'ignorance fut de courte durée. La blonde cessa de crier lorsque deux de ses copines vinrent s'enquérir de la prétendue croustillante situation. Un murmure s'éleva alors, très bas dans les décibels et qui pourtant semblait avoir été prononcée au travers d'un mégaphone.

- Je vois vraiment pas ce qu'il lui trouve à celle-là. Un torchon pourrait toujours prendre l'apparence d'une serviette, ça sera toujours un torchon.

C'était la goutte qui faisait déborder le vase. Sauf que cette fois, ce n'était pas une goutte d'eau, et que ce n'était pas un vase non plus. Le dernier souvenir que Shiki avait en tête, c'était d'avoir fini son verre et qu'il commençait à le remplir à nouveau. A présent, il maintenait une cruche de jus de raisin, vide, et s'en allait avec son verre rempli vers une autre table du banquet, ignorant derechef les hurlements hystériques de Miyasawa dont la robe - sans compter la coiffure - portait désormais de la couleur dans presque son intégralité. Il posa le récipient, juste à côté d'un jeune garçon revêtu d'un uniforme militaire d'un autre temps. Pas mal l'idée.

Il n'empêchait que cette rixe l'avait bien soulagé, et amusé aussi.


Dernière édition par Shiki Katsuragi le Mer 8 Oct 2014 - 9:25, édité 4 fois (Raison : Correction de fautes <3)
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t7034-shiki-katsuragi-transfert-du-lycee-universite-a-valider#188987 http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/once-upon-a-time-t5863.htm#173856
Invité
Invité
Anonymous



The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight EmptyVen 31 Jan 2014 - 14:22

Petit four sous le palet, gorgée de sucre par dessus le tout, je ne cachais pas que la nourriture pouvait s'avérer l'un de mes points faibles suivant la situation : ici, les couleurs étaient chatoyantes et me donnaient envie, pourquoi m'en serais-je privé ? De plus, je pensais clairement que je serais seul jusqu'à ce que je m'en aille vers une certaine heure. Ventre plein, déjà, je pouvais alors me permettre de me tourner à nouveau vers la foule, cherchant du regard des personnes avec qui je pourrais être clairement de bonne entente. Pas de Zaza en vu, tout du moins, pas dans ma ligne de mire ! Pas de Kojiro non plus, ni même de collègues de boulot.

Prenant un autre verre, attaquant du champagne histoire de me dire que j'aurais touché à un peu d'alcool à une fête scolaire, quelle ne fut pas ma surprise de voir mon cavalier débarquer sur son cheval blanc ; ok, à pied ; à mes côtés. Mon regard avait alors vaqué vers la blonde dont mes tympans se seraient bien passés de sa présence, grimaçant pour me retenir de rire devant le massacre violine qu'arborait sa robe de soirée. Mon visage s'était alors porté vers Shiki, avant de me tourner entièrement vers lui.

« Quand on me disait que t'avais mal tourné... » Je souriais, lui montrant que ma confrontation verbale était dites sur le ton de l'humour. « Je suis ravi d'avoir un cavalier aussi entreprenant ! »

Autant faire les présentations dans l'immédiat, n'étant pas totalement convaincu qu'il apprécierait ma présence à la suite de cette altercation. M'enfin, je ne comptais m'arrêter là, son nom était marqué sur mon carton d'invitation, maintenant que je l'avais sous la main et sans sa première cavalière ; ni aucunes autres aux alentours pour le moment ; je préférais en profiter.

« T'as cinq minutes à m'accorder pour une danse ? Un slow en plus, que demander de mieux ! » J'avais manqué de rajouter un "mon chou" et un "promis après j'te fou la paix" pour voir sa réaction, mais l'actuelle était déjà largement suffisante. Bon ok, je mettais aussi les pieds dans le plat directement. « Hoy, détends-toi, je plaisante ! S'pas comme si on avait choisi. Mais ça me fait plaisir de rencontrer une nouvelle tête ! »

Et t'en avais d'autres des banalités à lui dire comme ça Ichi ? Ceci dit, ce n'était pas comme si c'était mon meilleur pote : je pense qu'avec Zakuro on se seraient déjà foutu de la gueule l'un de l'autre.

« J'ai vu que tu t'étais fait ravir ta cavalière d'entrée ! Mignonne hein ! J'comprends qu'elle est la cote avec les mecs ! » Je lui tendais alors un verre. « Trinque au moins, j'vais pas te manger. » Quoi que, dans un autre contexte j'aurais peut-être pas dis non, mais ça, c'est une autre histoire...

Bon dans tout ça, c'était quoi, mon deuxième verre de champagne ? J'allais devoir faire gaffe tout de même...
Revenir en haut Aller en bas
Shiki Katsuragi
♦ Civil - Réceptionniste au Pachinko Palace Hotel | Yakuza
Shiki Katsuragi


Genre : Masculin Lion Singe Age : 31
Compteur 1034
Multicompte(s) : Cammy Logan (Hors-jeu) / Erik Thornberg (PNJ) / (Ryosuke Saitô (†) )

KMO
                                   :

The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight EmptyLun 3 Fév 2014 - 22:27

Shiki savait que l’image qui lui collait à la peau aujourd’hui était désormais un peu plus effacée que quelques années auparavant. Quelques personnes avaient remarqué le changement, sans vraiment commenter, d’autres le regardaient avec étonnement, se permettant un petit « Tu te sens bien ? » ou au mieux, « Tu as changé, ça te va bien » sans grande prétention ni grand débat. En revanche, les murmures et bouche-à-oreilles avaient été des méthodes plus indélicates. Ainsi, savoir ce qu’on pense de soi au travers d’une porte de cabinet de toilette ou dans la cohue de l’accès à la séance du dernier Tarantino sorti, ça a de quoi vous faire frissonner. C’était ainsi, Shiki avait prémédité ce « changement » - qui n’en était pas un en fin de compte – depuis son altercation avec Mattiesko dans le métro deux ans plus tôt. Tout ce qu’il lui avait fallu, c’était les encouragements de son père. Qu’il lui donne le feu vert pour quelques écarts de conduite. Sourire à tout, à tout le monde et à tout bout de champ, était devenu un poids démentiel. Cocktail d’hypocrisie et de lâcheté, voilà ce qu’était en réalité le secret de sa popularité d'antan.

En revanche, c’était la première fois qu’on lui disait qu’il avait « mal tourné ».

Etait-ce donc ça, sa réputation d’aujourd’hui ? Ce n’était pas agréable à entendre, et ainsi il le faisait comprendre en tournant son air renfrogné vers ce militaire dont il avait aperçu le costume peu avant. S’il avait souligné intérieurement l’originalité du costume, il préféra ne pas s’attarder sur l’allure physique de la tête de son porteur. Parce qu’une telle coiffure dénaturait totalement l’aspect général de l’uniforme. Un peu de gomina n’aurait pas été superflue pour rendre le tout authentique. A la place, il l’avait l’impression de voir un gamin portant pour la première fois sa tenue de cowboy qu’il avait eue à Noël. Avalant un gorgée de sonn breuvage, Shiki préféra ne pas répondre et se contenta de maintenir le dos droit, observant, ou plutôt surveillant, ce qu’il se passait plus loin, au-delà du buffet.
Portant peu d’intérêt à ce que l’intrus lui rétorquait, il se crispa à son invitation tandis que le son crépitant d’un succès de Bing Crosby flottait dans l’air. Ça ne lui plaisait pas du tout et pour cause : trop de souvenirs qu’il maintenait enfouis tendaient à remonter à la surface. Le Shiki de cette époque était mort et enterré. A une autre époque, il aurait souri, aurait même refusé poliment en retardant l’échéance d’une éventuelle possibilité. A la place, dans ce costume grandement inspiré de celui du dixième docteur de la série britannique éponyme, il se contenta de tourner lentement la tête vers cet imbécile qui devait surement se croire drôle. Et visiblement, le regard qu’il lui avait lancé avait fait mouche. Il faut dire aussi que Shiki n’était toujours pas remis du vol dont il venait d’être victime. Enfin, de l’emprunt à plus ou moins long terme, le consentement en moins.

Tout était-il que le plaisir n’était pas partagé et qu’il aurait préféré rester seul à grommeler dans sa tête jusqu’à ce qu’il ait récupéré son « bien ». Saki était son yin, et il était le yang de la demoiselle. Déséquilibre provoqué, gare aux conséquences. Première victime : Miyazawa, cet hurluberlu risquait de devenir la deuxième s’il jouait trop longtemps avec le feu qu'étaient les nerfs du brun. Shiki posa son verre lorsque ce dernier eut l’effronterie de parler de Saki en des termes qui entachait la douce notoriété non-conformiste de la demoiselle et qui plaisait tant au métisse. C’en était trop, et, malgré les guère nombreux centimètres qui lui manquaient, il planta ses iris olive dans ceux de son vis-à-vis en une menace silencieuse. Il allait lui choper la cravate afin de l’aider à descendre de son piédestal imbécile, que l’énergumène le devança en lui calant une flûte dans la main, afin de trinquer. La pression retomba un peu, mais elle était toujours présente, prête à éclater à la moindre provocation. Shiki observa le verre, son contenu et se rappela Cammy. Il posa la flûte sur la table et repris son verre de jus de fruit qu’il porta à ses lèvres, ignorant à nouveau ce grand idiot.

Au bout de quelques secondes il décida de prendre sur lui toutefois, la mauvaise réplique qui trainait au fond de la gorge réservée pour plus tard. A la place, un commentaire un peu plus aimable. Enfin, tout est relatif.

- Qui es-tu ?

Shiki n’avait pas gardé son carton d’invitation, avait oublié le nom de son cavalier alors que Swanster l’avait prononcé un peu plus tôt. Il n’avait pas non plus cherché à savoir qui il était puisqu’il n’avait pas eu l’intention de se conformer aux exigences du Comité des Elèves.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t7034-shiki-katsuragi-transfert-du-lycee-universite-a-valider#188987 http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/once-upon-a-time-t5863.htm#173856
Invité
Invité
Anonymous



The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight EmptyJeu 20 Fév 2014 - 17:27

Je voyais bien son regard, je voyais bien que tout ce que je lui disais ne lui plaisait pas. Mais ce n'était pas comme si j'en avais quelque chose à faire : ce n'était pas de ma faute si il avait vu sa cavalière finir dans les bras d'un autre. Ce n'était pas moi qui avait fait cette soirée, tout comme ce n'était pas moi qui était à la place de son cerveau et qui avait décidé de venir ici même en connaissant les règles du jeu. Mais soit, je n'étais pas franchement là pour me faire des potes non plus, j'avais juste été curieux, donc tant que j'arrivais à sortir d'ici sans en venir aux mains, moi ça m'allait !

Le voyant refuser mon verre, mais reprenant un plus fruité, je me contentais de lui offrir un sourire crispé : en fait, ce type n'avait pas mal tourné, c'était juste dans sa nature d'être ronchon. J'allais devoir lui trouver un surnom pour la peine, cherchant dans mon imagination ce qui pourrait se rapprocher le plus de sa condition. Grincheux ? Picsou ? Butch ? Oh non ! Edgar comme dans les Aristochats...

« Qui es-tu ? »

Il me sortit de mes pensées assez rapidement. Il venait bien de m'adresser la parole sans paraitre odieux ? Peut-être avais-je une première impression de ce Shiki un peu trop négative au final...Lui affichant un sourire, je prenais donc la peine de lui répondre, trempant mes lèvres dans le champagne pour prendre mon temps avant...

« Ichibei, je suis ton cavalier pour cette soirée, d'après le carton d'invitation. » Je cherchais alors le carton, avant de le sortir d'une de mes poches et de le lui tendre pour preuve. « Je ne savais pas qui tu étais, enfin sauf de nom, vite fait. Mais je comprends un peu mieux pourquoi tu as la cote auprès des femmes.»

Ce n'était pas mesquin, rien de tout cela. Il fallait plus le voir comme un compliment. Mais il était loin d'être moche, son caractère le rendait un peu "bad boy" sur les bords, bref, le genre de mec dont les filles aiment fantasmer ou raconter des potins. Cependant, étant un mec, j'avouais avoir du mal à concevoir qu'il puisse être aussi distant, même de mauvaise humeur. Moi qui positivait toujours, c'était le genre de chose que je trouvais toujours fort étrange.

« Pourquoi tu ne retournes pas la chercher ? J'sais bien que t'en a rien à foutre d'un type comme moi, même si à l'inverse ça me donne l'occasion de pouvoir discuter avec de nouvelle tête, mais...enfin je parle dans l'vide c'est ça ? » Ça me désolait, même si cela ne m'empêchait pas de tirer encore et toujours un léger sourire. Je savais que tout le monde n'était pas comme moi. « Enfin au moins tu auras l'avis d'un parfait inconnu sur ton costume : ça te sied bien, tu pourrais presque en être l'acteur!»

Je ne le flattais pas pour lui faire plaisir, fallait pas rêver. Et si cela pouvait être pris pour une technique de drague foireuse, elle n'en était rien. Ça lui allait vraiment bien et ça me confortait dans l'idée que j'aurais au moins pu échanger quelque mot avec lui...à défaut de le voir juste ronchonner dans sa barbe à coté de moi avec son verre de jus de fruit. En parlant de ça d'ailleurs, ma coupe était vide...quand avais-je réussi à boire tout ça ?!

Hrp :: Désolé du retard pris
Revenir en haut Aller en bas
Shiki Katsuragi
♦ Civil - Réceptionniste au Pachinko Palace Hotel | Yakuza
Shiki Katsuragi


Genre : Masculin Lion Singe Age : 31
Compteur 1034
Multicompte(s) : Cammy Logan (Hors-jeu) / Erik Thornberg (PNJ) / (Ryosuke Saitô (†) )

KMO
                                   :

The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight EmptyMer 26 Fév 2014 - 20:39

Ainsi c'était donc lui ? Le fameux "cavalier" qui lui avait été attribué ? A cette pensée insolite, Shiki s'épargna une grimace. Il n'avait pas de cavalier, mais une cavalière qui lui avait été ravi. C'était vrai, il aurait dû s'attendre à des complications en faisant fi de la procédure du Comité. Il se l'était joué perso sans tenir compte du fait que deux personnes se seraient retrouvées sans double. Shiki avait tout de même espéré dans un coin de sa tête, que les deux plantés auraient eu l'idée de se mettre en binôme de ce fait. Sauf que Lawrence Swanster avait pris les rênes d’avance, et habile comme il l'était, était parvenu à convaincre Saki en peu de mots, évinçant de ce fait en deux coups de cuillère à pot, le rebelle en herbe. Maintenant que son "cavalier officiel" était venu à lui, autant tenter de calmer son jeu autodestructif.

Il n'avait prononcé que trois mots par politesse. Il s'en serait passé s'il avait su à l'avance que le dénommé "Ichibei" allait avoir la langue aussi pendue. Peut-être était-ce l'amertume qui animait Shiki qui rendait tout ce qui l'entourait absolument insupportable. Buvant le reste de son jus de fruit cul-sec, il regretta son vermouth-cola, pour effacer illico l’envie qui se matérialisait à lui. Il était de notoriété publique que l'alcool était mauvais conseiller. Malgré l'attrait que représentait une quelconque ivresse, Shiki prit la décision raisonnable de ne pas se jeter dans ce gouffre sans fond. Il se savait lâche et faible, mais pas stupide.

Aux premières paroles du jeune homme se tenant à ses côtés, Shiki eut l'affront de ne pas lui décocher le moindre regard, guettant des victuailles à l'apparence alléchantes mais qui pouvait autant se révéler dangereuses. Souhaitant ne pas paraitre plus imbuvable qu'il ne l'était déjà, il tendit la main vers quelques amuses bouches et porta son choix sur un mini sandwich puis se fit servir une limonade, ayant remarqué que la bouteille que tenait la personne chargée du service non loin de là venait d'être entamée. Il se fichait pas mal du compliment déguisé que venait de lui faire son partenaire presqu’improvisé. Il n’avait jamais cherché à avoir la côte auprès de la gente féminine, ça lui avait plus causé du tort qu’autre chose.

Le jeune homme cessa de ruminer le pain qu’il avait en bouche lorsque l’effronté aux cheveux clairs commit l’erreur de se mêler de sa vie personnelle. Ses iris tracèrent lentement le chemin du centre de ses paupières vers le coin de l'œil en direction d’Ichibei et sa tête acheva la rotation afin qu’elles percutent à distance les prunelles aux couleurs artificielles de cette compagnie que l’étudiant commençait à trouver encombrante. D’ailleurs ce dernier ne semblait pas mesurer la gravité de ses propos : son expression faciale ne changeait pas d’un iota, comme si tous les propos qui sortaient de sa bouche étaient téléphonés. D’une certaine manière, Ichibei lui faisait penser à lui-même, il n’avait pas si longtemps. A la seule différence que Shiki se contentait de sourire et d’écouter. En aucun cas il ne s’était mêlé de la vie des autres sans y avoir été invité. C’était tout simplement ce qu’on appelait : la politesse, la réserve. Rokkaku n’en avait aucune apparemment. Ichibei Rokkaku : encore un Japonais qui faisait tout son possible pour ressembler à un occidental, insultant de cette manière les valeurs traditionnelles, aucun égard pour sa propre ethnie, l’histoire de son pays, de leurs ancêtres communs peut-être. Shiki n’était japonais qu’à 50%, mais se sentait comme un pur-souche. Il n’avait orienté ses études que pour faire plaisir à sa mère, mais au fond, il avait réalisé qu’il n’avait pas particulièrement d’attrait pour la langue française. Malgré tout, il assumait totalement son métissage même si au fond de lui, il se cataloguait « bâtard ». En aucun cas, il irait porter des lentilles pour masquer la seule partie de lui qu’il trouvait presque répugnante. Il avait les yeux verts de sa mère. Cacher cette part de lui reviendrait à refouler cette femme admirable qui avait tout quitté, sa patrie, sa famille, par amour. Oh bien sûr, les Katsuragi allaient en France une fois par an en été, histoire de ne pas rompre les liens de famille maternels. Malgré tout, plus les années passaient, moins Shiki participait à ces rencontres. Rien que l’année précédente, il avait préféraient aller en Angleterre pour rencontrer la famille de Lun, comprenant ainsi mieux la vie de son meilleur ami.
Quelques secondes plus tôt, Shiki était limite de dévoiler cette facette qu’il refoulait depuis un certain temps et qui s’exprimait plutôt par ces airs ronchons que certains lui attribuait et qui, effectivement plaisait à d’autres. Seulement, la simple pensée pour sa mère, aussi furtive fût-elle malgré la tornade de ses pensées l’aida à garder son self-control une fois de plus. Shiki détourna alors son regard de l’Efféminé et finit sa bouchée. Une fois déglutie, ignorant la référence à un acteur – de qui parlait-il d’abord ? – et posant son verre sur la table, il croisa les bras, renforçant ainsi sa carapace et refusant tout net d’aller plus loin dans la démarche amicale mielleuse que tentait de lui offrit le pseudo-militaire en mal d’attention.

- Que ça soit bien clair, Rokkaku, je supporte uniquement ta présence par respect pour les autres mais mêle toi encore une fois de ce qui ne te regarde pas et je te colle une danse au beau milieu de la piste. Tu n’accordes peut-être pas d’importance à l’étiquette japonaise, mais sache que ce n’est pas le cas de tout le monde. Alors pour ton propre bien, et si tu veux continuer à papoter, garde ça en tête.

Les choses étant clairement dites, Shiki choisit un autre petit sandwich, celui qu’il venait de déguster avait étonnamment meilleur goût maintenant que l’abcès était crevé. Et si sa mise au point venait à ne pas être au goût du décoloré, et bien tant pis. Il leva légèrement le doigt vers l’employé de service et se fit servir une limonade. Il en profita pour mettre le jeune homme en garde.

- Autre chose, fait attention à ce qu’on te sert. Il se trouve que j’ai une amie qui s’est retrouvée à l’hôpital il y a quatre ans. Elle avait été droguée et est maintenant atteinte de multiples tocs. Les bals du comité sont peut-être bien organisés, mais il y a toujours des défauts et plaintes à formuler. Les couples agencés ce soir en sont la preuve.

Shiki ne pouvait pas faire plus d’efforts pour être engageant. Il n’avait pas vraiment conscience d’être l’équivalent du froid qui brûle les étapes. C’était ainsi et ça n’était pas nouveau : le Japonais ne connaissait pas le "juste milieu" et pouvait aisément passer d’un extrême à l’autre dans une même conversation, et souvent, dans une même phrase.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t7034-shiki-katsuragi-transfert-du-lycee-universite-a-valider#188987 http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/once-upon-a-time-t5863.htm#173856
Invité
Invité
Anonymous



The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight EmptySam 22 Mar 2014 - 13:53

Oh bordel j'suis désolé j'ai vraiment pas pu répondre avant...*s'en va s'enfermer dans un placard*


J'étais bien à des années lumières de penser que je vexerais mon « partenaire » en tentant d'entamer une conversation quelconque. Si bien que, lorsqu'il me fit cette remarque, sans oublier de le voir aussi raide devant moi, avec ce regard noir qui en disait long sur ses pensées déplaisantes, j'en étais resté pantois, même si pour le coup, une fois son flot de parole jeté à la mer, mon sang ne fit qu'un tour, bouillant comme jamais il ne l'avait fait auparavant.

Pour qui se prenait-il ? Sérieusement ? Ce n'était pas parce que monsieur était de mauvaise humeur de voir sa cavalière à l'autre bout de la piste, accroché à un autre bras que le sien, ni même parce qu'il était un ancien populaire, qu'il pouvait se permettre d'être de mauvaise humeur et de la faire transmettre à tout ceux qui l'entouraient. De plus, il se permettait une remarque qui était plus que déplacée à son tour : il ne savait rien de moi, de mon éducation, de ma famille en général ; ce n'était donc pas parce que j'étais japonais que je me devais d'en avoir forcément l'éducation adéquate jusqu'au bout des ongles. Tout le monde n'était pas aussi coincé dans ce pays, il ne fallait pas abuser, surtout que je ne faisais que preuve d'un peu de bon sens et de civisme.

Arquant un sourcil pour toute réponse à ce qu'il me mentionnait, un air de dégout s'afficha sur mon visage sans même que je m'en aperçoive réellement. Dégout à quoi ? Ni lui, ni sa limonade, ses paroles ? Je l'ignorais. Je n'étais pas vexé, j'avais juste en travers de la gorge qu'il se permette de me faire la morale sur mon comportement alors que lui même n'était pas du mieux placé pour le faire.

C'est ainsi donc qu'il me mit en garde sur les boissons de la soirée. Il se prenait pour un gentleman à présent ? Bof, ça n'avait plus grande importance, le peu d'estime que je pouvais avoir pour lui était déjà réduit à néant par une simple phrase. Bon, j'avouais, oui il m'avait peut-être vexé au final, mais c'était bien parce que j'avais aucune raison valable, à mes yeux, d'avoir été rabroué de la sorte. Il pouvait donc ce les garder ses conseils à deux balles, je ne comptais pas m'éterniser de toute manière, mon verre étant le dernier.

« Si les couples de cette soirée te sont dérangeant, explique moi ce que tu fais encore à mes cotés. A moins que le buffet ne soit ta priorité. » J'étais mal de répondre ainsi froidement, ce n'était pas dans ma nature, mais c'était vraiment sorti tout seul. J'étais quelqu'un d'avenant et d'amical, plaisantin lorsqu'il le fallait, mais même face à cet homme, je ne pouvais pas plaisanter pour me moquer de lui, je savais que ça tournerait mal. « Je suis ici pour passer du bon temps, je suis donc désolé de gâcher le tien au profit de ma petite personne. » Je grimaçais alors. J'étais vraiment trop gentil, même si, si j'avais été quelqu'un d'autre, je lui aurais vraiment dis ça sur le ton de l'ironie.

Soupirant, posant mon verre vide, je me tournais face au buffet. Je n'avais même plus envie de grignoter quoi que ce soit. J'avais alors juste frotté mes mains, avant de me tourner à nouveau vers ce Shiki. Mon départ ne dépendait plus que de lui à présent, en quelque sorte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





The way you look tonight Empty
MessageSujet: Re: The way you look tonight   The way you look tonight Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
The way you look tonight
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Events :: Event2013~₪ Endofyear ₪ :: ► Le Bal-
Sauter vers: