₪ Académie Keimoo ₪
In a decade, will you be there ?
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| | | Shall we ? |  |
| | | Auteur | Message |
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Shiro Kuchiki
♦ Civil - Barman | Seiyu
  Age : 32
Adresse : 2 rue de la Chance (quartier Hiryuu)
 291
KMO
 :
|  Sujet: Shall we ? Mer 29 Jan 2014 - 23:46 | |
| A peine entré à l’intérieur, j’avais tout de suite décidé de m’immerger le plus possible pour profiter au mieux de l’ambiance de ce bal. Depuis le temps qu’on avait commencé à l’organiser, il ne manquerait plus que je ne puisse m’y amuser comme je le souhaitais. Chaque fois qu’un évènement du genre était lancé par le Comité, je faisais en sorte d’y prendre tout autant de plaisir que ceux qui n’étaient au courant de rien avant d’arriver. Pour moi, il n’y avait pas de raison qu’on se marre moins sous prétexte qu’on était également là pour s’assurer que tout se passe bien. J’étais certain que tous – ceux qui avaient été là à cette époque en tout cas – avaient en tête la catastrophe du dernier bal de Keimoo. C’était vraiment parti en live cette fois-là ! D’ailleurs, si je me souvenais bien, ça avait provoqué tout un tas d’autres évènements majeurs au sein de l’Académie. Il nous fallait donc à tout prix éviter que la même chose se reproduise ce soir. Autrement, j’étais certain que le Keimood sortirait un article sur la malédiction des bals de notre Académie ! Hmm…ça pourrait être intéressant comme article tout compte fait.
Mon chapeau bien ancré sur ma tête, j’avais pris soin d’observer les danseuses et les acrobates qui étaient vraiment magnifiques avant de commencer à regarder le reste. C’était une chose d’observer les lieux quand il n’y avait personne. C’en était une autre de le faire quand ils étaient remplis de monde habillé dans le style des années 30. Certes, le côté cirque avec les dompteurs et les animaux faisaient un peu bizarre à côté de toutes ces personnes en costume…mais bon, j’avais toujours vu le bizarre comme étant un avantage. Les gens ne cesseraient de s’interroger sur le pourquoi du comment. Résultat, ils n’oublieraient pas cette soirée de sitôt ! C’était tout ce qui comptait pour nous, ou plutôt pour moi en fait. Bah oui, je ne pouvais parler pour les autres membres du Comité. On avait tous notre façon de voir les choses. Chacun avait sa propre personnalité, ses propres goûts et sa propre logique. Je trouvais d’ailleurs étonnant qu’on parvienne à s’entendre aussi bien pour tout organiser. Normalement, on devrait passer notre temps à nous battre pour imposer notre vision des choses et nos idées. Or, nous pensions aux élèves avant de penser à nous : c’était notre rôle. Il n’y avait donc pas de tensions entre nous et c’était bien mieux ainsi.
Bon allez, il était temps de trouver mon cher cavalier maintenant. Il s’agissait de Narcisse De Lioncourt. D’après ce que je savais de lui, il était mannequin et avait un lien avec Sora. Pour le reste, j’étais dans le flou. Ah non ! Je savais qu’il était blond aussi ! Yep, il était doté d’une longue chevelure blonde. Ainsi, je ne devrais avoir aucun mal à le repérer au milieu de tous ces japonais – pour la plupart. Normalement bien sûr. Et oui, j’avais beau regardé dans tous les sens, je ne le voyais pas du tout. N’ayant aucune idée de la façon dont il s’était habillé, j’aurais du mal à le trouver. Qui pouvait me garantir qu’il s’habillerait de façon masculine en plus ? Si ça se trouvait, en voyant qu’il avait un cavalier mâle – moi – il avait décidé de venir en plumes et paillettes comme la gente féminine… Franchement, si Zak pouvait se vêtir en grenouille pour Halloween, tout devenait possible pour moi ! Parvenant à me convaincre du bon sens de mon délire, je me mis à chercher une chevelure blonde dotée d’une robe ou autre… Je fus alors interrompu dans mes recherches par une main sur mon bras. Supposant que la personne en question souhaitait juste faire savoir qu’il désirait passer sans avoir à me pousser, je me décalai simplement sur le côté sans me retourner.
J’entendis alors une phrase qui me fit aussitôt comprendre qu’au final c’était moi qui avait été trouvé. Je me retournai donc et découvris que c’était bel et bien mon cavalier qui s’adressait à moi. Celui-ci avait donc été un bien meilleur chasseur que moi pour le coup. D’ailleurs, il était – contrairement à ce que j’avais supposé pendant un moment – vêtu d’un costume bleu particulièrement sombre qui lui seyait bien. On aurait donc bien l’air de deux hommes qui dansaient ensemble lorsque l’envie de danser se ferait sentir… Tant pis, c’était le bal de fin d’année. C’était le moment ou jamais de marquer le coup ! Un petit sourire s’était affiché sur mon visage lorsque je m’étais retourné. Comme d’habitude, un petit jeu de rôle était mis en place puisqu’on s’était tous déguisés. Histoire de rigoler un peu, je rétorquai :
« Cela dépend… Aurais-je des raisons d’essayer ? »
Quelque part, c’était une question légitime. Dans le fond, je ne connaissais pas du tout Narcisse. C’était bien la première fois que je me retrouvais face à lui. C’était également la première fois que je lui adressais la parole. Savoir qu’il était mannequin et connaissait Sora ne m’avançaient à rien du tout. Si ça se trouvait, ce gars était un danger sur pattes qu’il vaudrait mieux que je cherche à fuir. De ma même façon que je cherchais à en savoir plus sur lui personnellement, je cherchais également à jouer le jeu du détective amateur en lequel j’étais plus ou moins déguisé. Bien entendu, je n’avais nullement l’intention de le bombarder de questions toute la soirée, ça ne ferait que l’ennuyer inutilement. Nous étions là pour nous amuser. Je lui tendis alors la main pour serrer la sienne.
« Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà rencontré auparavant. Shiro Kuchiki, honoré de faire votre connaissance Monsieur… ? »
Quand on jouait un jeu, j’étais d’avis qu’il fallait le jouer à fond. Ce n’était pas pour rien que j’étudiais le théâtre et le cinéma ! Quoiqu’il en soit, il ne nous servait à rien de faire du sur place alors qu’il y avait tant de choses à voir dans ce chapiteau. Le tout maintenant, c’était de décider de la direction à prendre sachant qu’on se trouvait actuellement au centre. Je levai donc mon bras – l’invitant à le prendre comme tout bon gentleman – et m’adressai une nouvelle fois à lui :
« Shall we ? »
Le tout maintenant, c’était d’espérer qu’il comprenne cette expression anglaise qui voulait plus ou moins dire “on y va ?“. Ainsi, on pourrait commencer à se déplacer dans ce chapiteau afin d’assister à tous les numéros que cette soirée avait à offrir. | |
| | | | Narcisse De Lioncourt
▼ Civil - Mannequin
  Age : 38
404
Multicompte(s) : Ayame Igarashi & Andrea Stormfield
KMO
:
| | Sujet: Re: Shall we ? Ven 7 Mar 2014 - 1:42 | |
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Shall We ?
« Essayeriez-vous de me semer ? »
Il n’avait fait que se tourner vers moi, un sourire de circonstance étirant ses lèvres et, déjà, je pouvais deviner que la soirée ne saurait que bien se passer. En débit de son nom typiquement japonais, il semblait évident qu’il n’était pas d’ici, à en juger par sa taille. Il dépassait d’une tête au moins la quasi-totalité des invités, et je notais malgré moi qu’il devait faire la même taille que Sora, à peu de choses près - mais la ressemblance s’arrêtait là. Tout dans son attitude laissait deviner quelqu’un d’assez ouvert, et il émanait de lui quelque chose de plutôt chaleureux - de rassurant - à mes yeux tout du moins (et je dus me donner une claque mentale pour m’empêcher de noter que c’était probablement du à la musculature impressionnante que l’on pouvait deviner même sous le costume).
« Cela dépend… Aurais-je des raisons d’essayer ? »
Je laissai échapper un rire.
“ Pas que je sache, non, ” répondis-je en haussant les épaules. “ A moins que vous ne soyez du genre à fuir les pistes de danse ! ”
Il enchaîna en me tendant la main :
« Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà rencontré auparavant. Shiro Kuchiki, honoré de faire votre connaissance Monsieur… ? »
J’eus un sourire. Évidement, il devait déjà connaître mon nom - puisqu’il avait dû le lire sur son carton d’invitation - mais j’aimais bien cette façon qu’il avait de faire les choses dans les formes.
“ Appelez-moi Narcisse. ” dis-je en lui serrant la main.
Sans manquer un battement, il me tendit son bras, auquel je m’empressai de m’accrocher, trop heureux de me prendre au jeu comme il le faisait.
“ Shall we ? ” m’intima-t-il - et je jure que si je n’avais pas eu probablement plus de cinq ans de plus que lui, et s’il n’y avait pas eu Sora, toujours à la lisière de mes pensées, j’en aurais rougi comme une collégienne (j’avais toujours eu un faible pour les bonnes manières).
Nous déambulions à présent dans la foule chatoyante, entourés de jeunes filles vêtues de magnifiques robes brodées de sequins, leurs cheveux savamment bouclés, virevoltant au bras de leurs cavaliers en costume sombre. La musique, d’époque elle aussi, contribuait à parfaire l’ambiance, et je me délectais des brides de conversations enjouées que je pouvais entendre tout autour de moi.
Bientôt, nous passâmes tout près d’un petit attroupement, et la curiosité me poussa à interpeller mon cavalier en appliquant une légère pression sur son bras.
“ Et si nous allions voir ça ? ” proposai-je avec un sourire.
Ce n’était pas vraiment une question, évidemment, et, déjà, je nous entraînais tout deux vers la source de l’attention - en l'occurrence, un cracheur de feu au visage et aux mains noircies par la suie, ses cheveux retenus en arrière par un bandana écarlate.
Fasciné, je me faufilai au premier rang - sans lâcher mon cavalier, cependant (j’espérais par ailleurs qu’il n’avait pas peur du feu) - et la chaleur d’un jet de flamme m’accueillit aussitôt. Je me souvenais avoir vu, enfant, un spectacle de rue semblable, lors d’un voyage dans le Sud de la France, et mon émerveillement était toujours le même, 20 ans après (je m’étais fait sérieusement réprimandé par ma mère, cette fois-là, pour m’être approché trop près du feu, mais je n’en éprouvais aucun remord).
Bientôt, je fis volte-face, jetant un coup d’oeil circulaire à la salle de bal, en quête d’un autre numéro de ce genre. Pourtant, mon regard ne s’arrêta ni sur les jongleurs, ni sur les danseuses qui se déhanchaient non loin de nous, mais sur une invitée du Bal, dans une splendide robe couleur de perle. Je restai un instant muet de stupeur, alors qu’il me semblait la reconnaître.
“ Mon Dieu… ” lâchai-je en Français après un moment.
Elle était presque méconnaissable, mais pour moi, impossible de m’y tromper.
“ C’est Cammy… ”
Je jetai un coup d’oeil à Shiro, comme pour avoir son avis, même si, sur toute les personnes présentes, la probabilité qu’il connaisse Cammy Logan était assez faible.
Et sans manquer un battement, j’entrepris de me glisser derrière mon cavalier, afin d’être sûr que Cammy ne puisse pas me voir - il était hors de question que je lui gâche une telle soirée.
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| | | | Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Genre :    Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara
KMO
:
| | Sujet: Re: Shall we ? Sam 8 Mar 2014 - 0:12 | |
| J'adorais, absolument, les deux prochains individus que nous avions prévus d'aborder, Hell et moi. Narcisse, pour sa beauté lunaire qui m'avait frappé lorsque je l'avais rencontré la première fois. Apparition nocturne, me charmant de sa particularité androgyne, j'avais eu ce faible titanesque pour cet être à semi humain, relevant plus de la statue grecque que du piéton japonais lambda. Shiro, lui, il était ce garçon qui, lorsque j'étais arrivé à Keimoo, m'avait impressionné par son charisme sportif, et sa capacité à monter sur le ring avec cette aisance lui étant si particulière. Je n'avais jamais vraiment apprécié la boxe, mais le regarder combattre, lorsque je passais devant sa salle d'entraînement, restait un plaisir particulier.
Aussi, lorsque Ethel et moi parvînmes à leur hauteur, j'attendais quelques instants avant de nous signaler. Avec surprise, je constatais que Narcisse se cachait derrière Shiro. Okaj. Profiter de la musculature des grands dorsaux et des lombaires de celui-ci était envisageable, mais … assurément surprenant. Qu'est-ce qui se passait ? De quoi se cachait l'androgyne blond ? Je m'approchais, écoutant les dernières phrases de Narcisse. Avait-il parlé de Cammy ? Cammy Logan, la jeune femme que l'on disait en rééducation ? Glissant un œil au dessus de l'épaule de Shiro, je tendais la main, pour, après une brève vérification, - je ne connaissais de toutes façons pas cette Cammy Logan-, poser mes yeux sur Narcisse, mes doigts venant effleurer ses mèches blondes. M'abaissant, je vins déposer un baiser sur sa mâchoire, reculant ensuite pour l'observer, avec un sourire tendre.
« Bonsoir, Narcisse. Tu ne devrais vraiment pas te cacher, tu es juste absolument magnifique. »
Et il n'y aurait pas Chess par là, je tomberais juste amoureux. Ricanant, j'attrapais Ethel par le bras, et je la plantais devant lui.
« Je te laisse cinq secondes avec mon amie, on s'enfuit ensuite. Shiro-sempaï ! »
Parce que le « ro », cette dernière syllabe de son prénom me ravissait à chaque fois que je devais la prononcer, j'élevais la voix, pour qu'il se retourne et constate de notre présence. Mes doigts désignèrent les fleurs, pendant que je fronçais vaguement les sourcils, dans un air peut-être le plus sérieux que tout ce que j'avais pu arborer depuis le début de cette initiative fleurie.
« Il est totalement interdit de refuser la parure florale. Choisis juste la couleur. Ah, attends. Le rouge, ça t'irait bien, non ? »
Tout à fait.
« Oui, ça t'irait très bien. Viens là, ne bouge pas. »
J'attrapais une fleur rouge, que je vins lui plaquer au dessus du crâne, fièrement, telle une conquérante. Je reculais d'un pas, croisant les bras sur ma poitrine.
« Ok, elle ne va absolument pas tenir, mais je voulais juste te voir avec. »
Je laissais échapper un ricanement, avant de reposer mes yeux sur Narcisse, alternant entre son visage et celui de Shiro.
« Soit ! Amusez vous bien, tous les deux. Bonne soirée à vous. »
J'attrapais Ethel, l'entraînant vers la piste de danse, là où il y aurait peut-être plus de cibles.
« Alors ? »
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| | | | Ethel Dawkins
♦ Civil - Œnologue
Genre :   Age : 30
Adresse : Quartier Hiryuu, Immeuble Sakura, Appt 33
443
KMO
:
| | Sujet: Re: Shall we ? Dim 9 Mar 2014 - 13:01 | |
| Grand-duc était déjà loin, chaque pas comptait parmi la foule, chaque petit mouvement éloignait des autres, et il fallait rester bien accroché à son partenaire pour ne pas le laisser dans les méandres des danses étrangères. Fort heureusement pour la rouquine, Zakuro la collait de près, et ne semblait pas vraiment vouloir l'abandonner à cette afflux étranger.
« Je prends Shiro-sempaï ! Celui à droite, c'est un homme, il s'appelle Narcisse, il est mannequin. Tu t'en occupes ? »
Narcisse. Quel prénom délicieux, et magnifique. Il semblait parfait pour un mannequin, et pour le jeune homme qu'Ethel observait donc en cet instant. Traits délicats, une sorte de grâce inénarrable. La jeune fille faillit trembler tant il semblait parfait pour une parure de pétales. Un sourire s'échappa de la bouche de la fillette tandis qu'ils arrivaient à leur hauteur. Bien vite, Zakuro salua Narcisse, et partit s'occuper de ce certain Shiro-sempaï. L'appellation de ce dernier sonna étrangement aux oreilles d'Ethel. Zakuro avait donc des sempaïs ? Etrange. Elle sourit donc à ce fameux jeune homme, avant de retourner toute son attention vers le jeune homme blond.
« Puis-je ? Je promets que ces fleurs ne feront que t'embellir, si c'est possible. »
Il n'y avait aucun avis à demander, toute réflexion faite. Une demi douzaine de têtes s'étaient déjà vues décorées ainsi, sans qu'on ne leur pose la question, pas une seule fois. Alors sans attendre la réponse, connaissant maintenant la tâche à accomplir, elle se saisit de petits pétales. Mais pas de pluie sans intérêt, ou de multitude sans la moindre once de soucis pour là où tout cela retomberait. Non. Elle déposa juste délicatement les quelques fleurs dans les cheveux illuminés du jeune homme, et se parant de son plus beau sourire, recula d'un pas.
« Magnifique. »
Elle eut à peine le temps de contempler son œuvre, son chef-d’œuvre que Zakuro l'attrapa, et l'entraîna joyeusement vers le reste de la piste de danse, le reste des gens à décorer, encore et encore. Un dernier regard à la beauté. Il disparut dans cette foule de gens. Soudain, ses yeux se posèrent sur une autre forme de beauté. La royauté, le sourire qui faisait chanceler le moindre cœur. Son choix était déjà fait avant même que son cerveau ne comprenne sur qui elle posait les yeux.
« Lawrence. Je veux Lawrence. Et sa jolie compagnonne. »
En plus ils étaient près du buffet, et l'estomac d'Ethel, sorte de machine supersonique, avait finit d'ingérer la dizaine de gâteaux qu'elle s'était engouffrée une dizaine de minutes auparavant. Le choix semblait donc tout donné. Bouffe. Fleurs. Lawrence.
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| | Sujet: Re: Shall we ? | |
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