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 I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG

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Kohaku Joshua Mitsumasa
♣ Université - 4ème année
Kohaku Joshua Mitsumasa


Genre : Non Binaire Verseau Coq Age : 30
Adresse : Hiryuu : 05 rue de la Chance, app 32 ou la Chambre 110 de l'université ou chez Zakuro.
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Multicompte(s) : Lawrence E. Swanster | Populaire

KMO
                                   :

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MessageSujet: I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG   I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG EmptyVen 17 Jan 2014 - 19:33

I’M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG
So open up wide, wide, wide girls and boys
-

Nous faisions un beau duo, chamailleries de jupons soyeux se côtoyant sur nos cuisses dans une représentation un peu tordue des deux sexes. Si on pouvait apercevoir certains garçons se trimballer en partenariat pour la soirée, il n’y avait pas plus original dans cette sale que notre couple dans lequel oscillait les habillements communs à la féminité. Mes doigts sur son poignet, son rire contre mes tympans et nous virevoltions dans des amas de tissus vers l’entrée du chapiteau.

Elle me susurra une mise en garde vague au sujet de mes talons qui renvoya mes prunelles violettes valdinguer dans les régions de mes pieds. De hauts escarpins, acérés, noirs, qui claquaient au rythme des siens, alors que nous exécutions notre ascension vers le sas. Je ricanai tout haut, me pourléchant de l’absurdité de sa recommandation, papillonnant mes paupières fardées dans un élan de rire amusé.

« Mal aux pieds ? Who do you take me for, Humming Bird ? Toi, fais-moi signe si tu as mal aux pieds. »

J’avais l’habitude des talons hauts, ayant toujours refusé de me conformer aux normes vestimentaires allouées à mon sexe biologique, les chaussures, les jupes et autres flaplapla représentaient une composante intègre à ma garde-robe. Bien sûr, j’étais parfaitement conscient du jugement que mes tenues pouvaient parfois provoquer, mais me ranger dans les limites d’un genre ne me plaisait pas. J’étais moi et je ne l’étais pas moins les jours où je troquais une paire de jeans contre des leggins ou une jupe.  Okay, ouais, j’avais un phallus, mais je n’en demeurais pas moins indubitablement ma propre personne. Une personne qui n’aimait pas particulièrement les stéréotypes ou les coutumes de masse. Société à la con et tout ça.

Un petit cri s’extirpant de la bouche de ma cavalière me ramena à la réalité et je baissai les yeux sur sa silhouette, étroitement pressée contre la mienne par la faute du surplus de gens qui affluaient dans la direction du chapiteau. Ce fut la douleur assombrissant ses traits qui m’annonça que l’incohérence au niveau du sol n’avait pas été une breloque égarée, mais bien le pied de mon cobaye attitré. Je lui lançai un sourire, libre à l’interprétation, sautillant avec un brin d’arrogance sur ma contenance, aucune excuse ne franchissant l’écrin infernal de mes lèvres. Kaori se chargea tout de même de préciser que tout allait bien, me rassurant inutilement au sujet de son état qui, pour le moment du moins, m’importait à peu près autant que la vilaine perruque d’Ashita. Elle se profilait comme une jeune femme concorde aux espérances sociales, tranquilles, assez originale pour se démarquer, mais sans plus. J’espérais me heurter à une bonne surprise, à un retournement inattendu.

Nous pénétrâmes dans le chapiteau et je pus constater, un gloussement filtré filtrant hors de ma bouche, que toutes les vantardises de Swan avaient au moins eu la prétention d’être réelle. Aussi longtemps qu’on ne s’attardait pas trop sur l’odeur animale qui régnait en fléau dans la largesse de l’endroit. Des rugissements retentissaient, des tintements de vitre commençaient déjà à éclater autour de nous et la première pierre qui se chargerait de définir la soirée que je m’apprêtais à passer aux côtés de Kaori Matsuda se présenta sous la forme de sa main qui se glissait dans la mienne, un Sweetheart lancé tout haut.

Un sourire un peu plus avenant. J’adorais les surnoms.

«  Right at your side, darlin’.  »

Je la laissais nous guider au cœur de lieux quelques longues secondes durant, promenant mes prunelles sur les autres spécimens qui vagabondaient dans la sale. Des gens, des tonnes de gens, tous sur leur trente-et-un, qui me confrontaient, comme un murmure, à cette réalité stipulant que les seuls bals de mon existence s’étaient déroulés avec mon corps cachés sous des tables aux nappes longues, mes yeux toisant la faune humaines. Ce serait une expérience nouvelle que de le vivre de haut.

« Si Ashita se pointe, tu m’en voudras si je lui balance des cocktails dessus ?  »

Un ricanement, mon menton s’abaissant pour mieux pouvoir observer le visage de Kaori, ma paume usant d’un brin de force pour inverser nos rôles de sorte à ce que ce soit moi qui mène. Il y avait quelque chose de vaguement perturbant dans le fait de toucher une quasi-inconnue, pas tout à fait, car c’était en partie de sa faute si Suzume avait perdue près de la moitié de ses cheveux, sur une période de temps si allongée. Je songeais que l’année de mon arrivée dans cette Académie, de tels contacts m’auraient certainement faits péter un câble, mon poing dans la gueule de la petite colombe. Ce n’était toutefois plus le cas et si je ressentais une émotion alien, un vague inconfort, germant au creux de mes muscles, il ne transparaissait pas. Et ne m’empêcherait certainement pas de m’amuser.

« Je veux absolument danser. »


Dernière édition par Kohaku Joshua Mitsumasa le Jeu 3 Avr 2014 - 19:37, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG   I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG EmptyLun 27 Jan 2014 - 0:11

-I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG-


    Des claquements rythmés précédèrent l’entrée dans la salle du bal. Une étincelle d’admiration vit le jour dans les yeux de Kaori. Elle respectait le travail fait à l’intérieur de la salle avec la décoration et tout ce qui va avec. Tout était dans les tons des années 30, et par-dessus tout, une piste de danse dégagée et un buffet. La soirée promettait d’être mouvementée et elle pensait irrémédiablement à Quinn qui devait avoir sûrement participé à tout ça. L’artiste regarda autour d’elle à sa recherche mais en vain. Son visage laissa paraître des signes de déception.


    Elle jeta ensuite un coup d’œil discret vers son partenaire, Kohaku. Son visage, poussant des sourires dont le sens lui échappait, gardant une prestance unique… Elle ne l’avait jamais observé d’aussi près et il ne lui inspirait qu’une aversion étrange, inconnue.
    Toujours main dans la main, il la laissa les mener dans la salle, passant à ras des autres couples qui se cherchaient et s’émerveillaient sur tout. Ce genre de foule la fatiguait ; ce qui lui plaisait à elle, c’était un effectif plus réduit et surtout le silence. Parler pour un rien, non merci.


    En marchant à côté du buffet où s’étalaient des cocktails, Kohaku eut l’idée originale d’en balancer sur Ashita Shiori. Sa lubie farfelue ne faisait ni chaud ni froid sur Kaori qui en prit un au passage. Le directeur, elle s’en moquait bien. Que Kohaku veuille attirer l’attention, elle s’en moquait également. Il pouvait faire ce qu’il voulait, ça ne la gênerait pas de rester à côté et d’assister à la scène qui… honnêtement, attisait sa curiosité. Admirer la réaction du proviseur trempé de jus de fruit, oui, ça valait la peine. Mais partager ses pensées, c’était inutile. Surtout si c’était une blague de la part de son cavalier pour détendre l’atmosphère ; si c’était ce qu’il voulait, c’était décidément dur de distinguer le vrai du faux.

    De toute évidence, que ça soit pour jeter des mises en bouche, des chips ou des cocktails sur le directeur de l’Académie ou subir les regards pesants sur son partenaire et elle provenant de la moitié de la salle, rien ne l’atteignait. Elle savait rester calme et savait poursuivre ses propres choix. Mais elle se rappela soudainement de l’attention de son cavalier, pour l’hypothèse où elle aurait mal aux pieds durant la soirée. Cette attention, peut-être fausse au final, ne lui disait trop rien. Il faut dire que son avis sur lui était tangiblement mitigé.
    Tout ce qu’elle a pu trouver pour réagir, c’était de finalement fixer son cavalier, pencher sa tête et lui offrir un beau rictus sarcastique pouvant signifier tout ce que pourrait imaginer Kohaku.
    Voilà. Les mots ici étaient inutiles et la Matsuda s’est seulement contentée d’un regard, d’un geste et d’un sourire provocateur pouvant tout signifier. Libre à l’imagination de Kohaku, qui était d’ailleurs passé au moment qu’il attendait le plus : danser.


    Avec sa robe virevoltant à la cadence de ses pas, Kohaku tirait sa partenaire pour aller danser. Pour bien commencer la soirée, une musique de jazz dynamique qui bougeait bien chaque muscle du bas. Des couples dansaient déjà sur place, mais le couple de Kaori se distinguait par les flottements des deux vêtements féminins en rythme, pas du tout synchronisés au départ mais qui s’adaptaient petit à petit au tempo de l’autre. Les pas de l’artiste étaient maladroits au début mais prenaient davantage d’assurance, regardant de plus en plus le visage de son partenaire et laissant de côté la vue de ses pieds et ceux des autres. Le regard amusé que son partenaire lui lançait était contagieux.

    Où est-ce que Kaori avait appris à danser comme ça ? La danse, ce n’était pas trop son truc mais si c’était d’observer les pas des autres, ça pouvait être faisable pour cette observatrice invétérée. Elle avait vaguement pris la peine de regarder une vidéo de danse des années 30 de charleston chez elle, une idée qui lui avait traversé l’esprit le temps d’une vidéo sur Youtube puis elle était vite passée à autre chose. Mais la cadence de Kohaku était tellement capricieuse que tenir le rythme était de plus en plus rude, mais ne l’empêchait pas de s’amuser pour autant.

    Son boa en plumes noires lui caressait les bras, les mains toujours agrippées à celles de son partenaire qui menait la danse, les regards inconnus sur eux, tout ça elle en faisait abstraction. Elle s’amusait à danser avec Kohaku et malgré la chaleur qu’elle pouvait ressentir, elle ne voulait pas arrêter. Les mouvements de ses bras suivaient le rythme de ses déhanchés, et ses jambes ne ressentaient aucune fatigue à se balancer. La musique l’envoûtait et elle ne pouvait décrocher la main de son cavalier, ni s’arrêter de décrocher un sourire qui s’illuminait de plus en plus sur son visage, laissant place à un teint rougi. Le duo attirait les regards.


    L’intensité sonore s’affaiblissait peu à peu, marquant la rupture de la première danse.

    Elle laissa échapper un "Lovely." dans un souffle. Cette première danse était intense mais elle se sentait bien mieux, plus à l'aise, entourée de cette foule et devant Kohaku.

    "One more time, Kohaku-senpai?"

    Qu’est-ce qui lui prenait de parler tout en anglais ? Et pourquoi une autre danse ? Elle n’avait pas l’habitude de danser, mais l’adrénaline était montée et elle en voulait encore une. Juste encore une, et après elle laisserait Kohaku. Car il a peut-être autre chose à faire en cette soirée.
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Kohaku Joshua Mitsumasa
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MessageSujet: Re: I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG   I'M A RUSSIAN ROULETTE GONE WRONG EmptyJeu 3 Avr 2014 - 20:44

C’était un peu dans ce même esprit de stéréotype crasseux qu’on aurait pu se surprendre à constater Kohaku Joshua en train de danser, se pavanant dans un série de mouvements fluides, rapides, les pans de sa robes ondulants en une série de vaguelettes éphémères autour de ses cuisses. C’était dans cette perception étrange des gens différents qu’on aurait pu se surprendre de me voir tenir les mains d’une colombe parée de beauté, portant mes jambes à se frotter habilement contre le rythme qui embaumait la salle. Juste un bref instant, car je dédaignais les rythmes, dédaignais de me soumettre à la force des vibrations que Zakuro considérait comme importantes, comme capitales au coeur de son univers. Avant de le rencontrer, je n’avais jamais réellement porter attention à la rythmique des choses, attribuant ses dédalles aux temps qu’on trouvait au sein d’une chanson, mais jamais à un mode de vie. C’était donc par désir de contradiction à son égard, de déni pur et simple de ses valeurs que j’entrainais, sans m’enquérir de son état, Kaori Matsuda dans une cadence éffrénée qui ne s’accomodait pas à celle de la salle. Il y avait le chapiteau et les gens balayant son sol de leurs beaux habits, puis il y avait nous qui ondulions dans la marge comme des sirènes mangeuses d’êtres.

Je ne portais pas réellement attention à ce qui se passait plus loin que le bout de mon nez, étirant des muscles trop longtemps forcés à demeurer statiques à la suite du séisme, appréciant leurs crissements, alors que mon corps tanguait dans l’univers du son. Le monde se vrillait de couleurs sous mes paupières et si mes pupilles s’accrochaient de temps à autres à celle de ma cavalière, elles s’attardaient aussi sur la foule présente, sans vraiment la voir, juste pour apprécier le défilé de teintes qui stimulait mes mouvements, sans que je porte attention à qui que ce soit, pas même à cette jolie jeune femme qui me tenait les mains, pas même à l’esquisse du rônin de calcaire qui était entrée, à un moment, rejoignant le couvent des élèves en manque d’amusement.

Le ballant des hanches, le mouvement des bras, la puissance des jambes, tout formait une spirale de sensations qui laissait perler perspiration et sourire sur nos peaux. J’avais appris à danser à plusieurs endroits, mes parents ayant sommé Carter de m’inculquer les bases des danses classiques dans l’espoir que j’ose extirper mon nez des dessous de tables pour venir tenter de m’intégrer à la population pullulant lors de leur réception, mes pas m’ayant trop souvent mené ça et là, dans les endroits de la rue où la musique fusait de manière aléatoire. C’était un peu comme le chant, en moins posés, en moins viscéral, quelque chose pour me distraire lorsque le mot ‘humain’ en sa solitude parvenait à s’arracher à mes pores.

Je fis tournoyer la colombe, esquissant la descente de nos mouvement en une série de ricanements spasmatiques et joviaux. La musique chutait doucement contre mes tympans, imposant quelques secondes plus calme à la nuée étudiante avant de remonter dans les hauteurs, d’une manière beaucoup plus subite que celle qui l’avait portée à sa fin.

Ce ne fut qu’à ce moment que je contemplai réellement ma partenaire, la jeune femme que j’avais négligé de réellement observer, et ce, depuis le début de notre danse gracieusement cacophonique. Ses joues rougies et sa contenance haletante m’annoncèrent que l’extertion la touchait déjà un tantinet et j’osais me prétendre, en éhonté hypocrite, indemne malgré mon souffle qui se faisait plus court dans mes poumons et dans ma gorge. Toutefois, malgré cette pointe de fatigue, l’expression faciale de ma partenaire, ainsi que les paroles venant s’agencer à ses yeux pétillants de plaisir, me révélèrent qu’elle ne se sentait nullement malencontreusement chahutée par la situation. Ce fut donc par l’intermédiaire d’un sourire satisfait, mes propres prunelles clignotant comme des lanternes que je lui répondis :

«  We’ll dance all night, Hummin’ Bird. »

Je réaffirmai ma poigne sur ses paumes, la propulsant à ma suite dans un tintement de talons qui se fit sonore contre le sol et qui m’arracha un sourire vaguement vicié, une mimique qui se pourléchait des sons et de la tonitruance. Les jupons de nos robes s’entrechoquèrent dans un ouragan de tissu et ma voix explosa par-desus la musique, vivifiante et diluvienne. Explosive.

« Je déteste suivre le rythme, tu sais ? Je préfère nettement créer le miens en m’imprégnant de tout ce qui m’entoure, en m’appropriant l’atmosphère plutôt qu’en me laissant dominer par elle. »

Je la tirai contre moi, la plaquant contre mon torse un bref instant.

« Jouons-nous du rythme, tu veux bien ? »

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