Voici la liste des poèmes (comme ils sont beaux
)
:) Vous pouvez voter ici pour le numéro que vous souhaitez.
Bonne lecture ♥
Poème 1RainEst-ce toi, la lapine qui chante seule sous la pluie?
Peut être te faut-il un rayon de soleil,
Pour éclairer ton cœur meurtri
Et cultiver de nouvelles graines, emplies de bonheur.
Ne penses tu pas, Rain,
Que chanter te libérera de tes chaines
Et te permettra d'avancer...
Que les sentiments comme l'amour et l'amitié
Qui te font subir 1000 tourments,
T'ouvriront enfin leurs portes,
Pour que tu puisses avancer sur la route de l'espoir
Et de nouveau, Vivre.
Poème 2La finUn espoir envolé,
Une réalité rêvée,
Des vœux non exaucés...
La disparition des amitiés,
Des personnes aimées,
Des rêves envolés,
Des sentiments contrecarrés,
L'espoir d'un amour désormais effacé.
Poème 3Malgré le froid qui plane sur tout le Japon.
Le pays est comme une joyeuse chanson.
Il s'y prépare quelque chose d'un peu magique.
On pourrait se croire dans un conte féérique.
La neige tombe en fine gouttelettes.
Et toutes les ménagères préparent de jolies tartelettes.
Dans mon salon il y a un grand sapin.
Des guirlandes et des lutins.
Demain à mon réveil, il y aura des cadeaux partout dans le salon.
Mais aussi des gâteaux, du pain d'épice et des bonbons.
Poème 4Le CarrouselL’orgue de barbarie joue la même musique
Tandis que les enfants accourent de partout
Le regard scintillant, ces petits êtres jouent
Au rythme de la même mélodie cyclique.
Mais où vont ces petits innocents et fragiles
Pour qui la vie n’est que grande fête foraine,
Qui rêvent en couleur, sans craintes et sans peines
Inconscient du malheur, comme dans un asile ?
Parmi ces angelots, se trouvait un garçon
Un chérubin malgré les oripeaux crasseux
Qu’il portait sur le dos, le pauvre miséreux
Ressemblait à Gavroche autant qu’à Cupidon.
Attiré par le bruit mêlé à la musique
Que l’orgue répétait pour la nième fois
Et par tous les enfants, leurs rires et leurs voix
Il se laissa porter par ses songes magiques.
Devant lui se trouvait un joyeux carrousel
Autour duquel trottaient de beaux chevaux de bois
Montures ornées d’un harnachement de roi
Valsant alégrement, volant sans avoir d’ailes.
Mais ces beaux étalons étaient faits pour les princes,
Les garçons grassouillets, les filles décorées
De rubans et de fleurs, tenant une poupée
Et non pour l’affamé bien plus maigre que mince.
Ainsi l’ange déchu, poussant un long soupir
Qui s’apprêtait, hélas, à retourner chez lui
Fut retenu par l’un des pégases qui luit :
« Revient là, cher ami, tu ne peux pas partir !
Profite de ce jour, amuse toi et rêve,
Rêve comme un enfant, sur ton cheval de bois
Car quand tu seras grand tu le regretteras.
La vie c’est quand tu nais, vieillis et enfin crève. »
Ainsi le souverain, assis sur son manège
Rejoignit lui aussi, la danse des poupons
Qui tentent de leur mieux d’attraper le pompon
Que sans doute l’un d’entre eux attrapa, qu’en sais-je ?
Poème 5Amour ChimériqueLoin de la foule il songe près du lac doré.
Aimant le crépuscule, aimant la liberté
Solitaire, mystérieux, peut être incompris,
Mélancoliquement il rêve en poésie.
Sa chevelure sombre est portée par le vent
Telle l’écume claire et les nuages roses
Mélancoliquement, encor il rêve en prose
Un sourire se pose sur son visage blanc.
Et sortant un stylo de son long manteau noir
Le poète s'éloigne à travers ses chimères
Mélancoliquement il écrit quelques vers
Tandis qu'au loin je soupire de désespoir.
Mon cœur se met à battre un rythme redoutable
J'ai envie de pleurer mais n'y parviens pas
Je regarde toujours, mon prince n'est plus là
Il n'a jamais été, ce qui est déplorable.
Je referme les yeux et vois son regard clair
Qui même dans la nuit reflète la lumière
J'aimerai tant lui dire que je peux le comprendre
Du beau romantique, je ne peux que m'éprendre.
Mais il n'est que le fruit de songes incertains.
Mon imagination joue encor le même tours
A mon cœur déchiré par tout ces mots d'amour
Qu'il m'aurait écrit s'il n'avait pas été rien.
Je ne sais pas sculpter et je n'ai jamais peint
Mais mon art pourtant a fait de moi Pygmalion.
Je façonne mes rêves et fait un tout d'un rien
Pour tomber sous le charme de pures illusions.
Amour chimérique, je t'imagine souvent.
Le lac, les nuages sont bien réels pourtant.
Ton ombre et ton regard et ta personne ont fuit.
Mélancoliquement, je meurs en poésie.
Poème 6Lancinante fatigue d’un faible esprit,
Tristesse sinistre d’un moment oublié,
Pourquoi a-t-il fallu que je sois un jour né,
Si mon destin était gravé du nom ‘‘maudit’’ ?
Je ne savais pas que je devrais remercier
Le ciel de m’avoir permis de vous rencontrer
L’enfer de m’avoir autorisé à aimer
Chacun d’entre vous d’un amour aussi puissant
Chacune de ses étoiles d’un ciel brillant,
Vous êtes les constellations d’un paumé,
Le guidant au travers d’un océan brouillé.
Le beau mois de décembre est arrivé,
La neige n’a pas pu encore débarqué,
J’attends sa cape blanche, j’attends de vous voir,
J’entends son silence et vos rire d’espoir.
Poème 7Louve, loues-tu la lune lorsque ton cris s’envole la nuit,
Louve ,envies-tu la plume lorsqu’elle s’accroche au ciel,
Louve peux-tu voir la brume lorsque tes yeux flamboient,
Louve, comprends-tu les runes qui s’inscrivent dans les bois ?
Loup, vois-tu les étoiles qui s’accrochent dans la soie,
Loup, attends-tu le soleil couchant qui dans la mer se noie,
Loup, trembles-tu face à l’immensité de la rosée qui perle,
Loup, hurles-tu face à la ronde pour la remercier de ta vie ?
Que je vous loues, loups. Que j’envie vos vies.
Ne puis-je être près de vous ? Comprenez-vous mon envie ?
Je veux vous voir, je vous attends.
Je tremble et j’hurle en attendant.