Histoire de ... [Clémentine]

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Tout avait commencé par une demande d’Eden Indentshi. Il participait une soirée d’Halloween et souhaitait que Lun aille chercher Clémentine, une amie à lui pour l’y conduire. Le blond avait d’abord refusé, mais le jeune homme avait tellement insisté que Lun avait fini par accepter. Il fallait dire qu’Eden avait su employer les bons mots en disant que si Clémentine se faisait attaquer par un mec bourré, Lun s’en voudrait toute sa vie. C’est ainsi que Lun était venu chercher, Clémentine à sa séance de sport à l’académie. Après quelques bavardages sans importante, ils étaient montés dans le bus.
Lun était accompagné de ses deux enfants. Il n’avait pas trouvé de baby-sitter pour garder ses enfants et compter quitter la soirée rapidement pour rejoindre un ami.

Ce dernier s’était arrêté près de la forêt, et les deux jeunes gens étaient descendus pour atteindre le prochain bus. Seulement, ce dernier n’arrivait pas. Sans doute avait-il un peu de retard, mais le blond s’impatientait.

Lun avait beaucoup maigri depuis le séisme, et son visage fatigué présentait les séquelles de nuits agitées. Il avait accepter cette soirée déguisée avec un pincement au cœur et il aurait préférer chez lui. Le jeune homme n’avait vraiment pas fait beaucoup d’effort pour le déguisement. Il portait un tee-shirt blanc, un short blanc et un drap par-dessus ses épaules pour imiter les fantômes.

Judith et Philip s’étaient également déguisés. Judith portait une tenue de petite sorcière, alors que Judith s’était déguisé en petit vampire. Les deux enfants étaient très excités à l’idée d’aller demander des bonbons et Judith ne cessait de piailler à ses oreilles.

Soudainement, Lun décida qu’ils pouvaient bien y aller à pieds. Au travers de la forêt, le chalet de la fête se trouvait à une quinzaine de minutes à pieds. Lun s’y était déjà rendu à de nombreuses reprises avec Eden et il connaissait le chemin, selon lui. Aussi, l’idée de se perdre ne lui effleura pas même l’esprit.

C’était ce dont il était convaincu. Seulement au bout d’une trentaine de minutes, Lun s’était totalement paumé. Incapable de savoir où il se dirigeait. La pluie avait commencé à tomber, les enfants étaient légèrement effrayé et le père de famille se rendait compte qu’ils auraient mieux fait d’attendre le bus. Il ne savait pas vraiment quel chemin ils avaient emprunté.
Il ne s’affolait pas vraiment. Etre perdu en forêt ou passer la nuit dehors ne le dérangeait pas. Il était juste inquiet pour les jumeaux et Clémentine. Il ne voulait pas qu’ils attrapent froid par sa faute.

Ce fut pour cette raison, qu’il s’arrêta soudainement. La pluie grondait de plus en plus fort, il n’était plus utile de continuer à chercher le chemin. Là où ils se trouvaient, une cabane semblait les attendre. En arrivant près d’elle, isolée et effrayante, Lun ne pu s’empêcher de retenir un frisson de peur.
Il posa la main sur la poignet de la porte, et se rendit compte qu’elle était entrebâillée.

A l’intérieur de la petite cabane, Lun découvrit une cheminée. Il se mit alors à chercher de quoi l’allumer.

Pendant ce temps, Judith s’était installé sur un vieux canapé à l’odeur soupçonneuse.

« Clémentine ! » S’écria soudainement Judith. « Raconte-nous une histoire de fantômes ! »

Invité

J’avais encore sport aujourd’hui oui je sais je suis prévisible. Aujourd’hui c’était du kendo, mais je sais qu’Eden devait m’envoyer quelqu’un pour que je puisse aller à sa soirée. Je porte un déguisement de sorcière Une jupe noir fait de la matière d’un tutu, oui le truc pour la danse classique. Et un haut violet à manche longue, un chapeau de sorcière pointu et un sac noir. A cause du sport je ne pouvais pas trop m’encombré d’un balais, mais Eden doit avoir ça.

Je sors de mon cours disant au revoir aux autres et bon Halloween, je suis souriante. Le garçon blond est là Lun, c’est lui qui m’a montré l’académie quand je suis arrivé. Je souris il est avec ses deux enfants, il me les présente ce sont des faux jumeau qui porte le nom de Judith et Philip. Ils ont l’air vraiment gentil. Je suis enjoué de faire route avec eux. Je trouve Lun un peu fatigué.

Après ses présentations fort intéressante ont se met en route. On entra dans un bus, les enfants surtout Judith était sur excité. Quand ont descendit pour prendre un autre bus, ont attendis longtemps. Vraiment très longtemps.

Lun décida qu’on pouvait y aller à pied l’endroit n’était pas très loin selon lui, alors je le suivis dans la forêt. On marcha longtemps et il commencer à beaucoup pleuvoir. Je soupirai doucement, mais garda le sourire.

Bientôt notre joyeuse troupe se trouva face à une cabane, Lun entra le premier les enfants le suivie et moi aussi, au moins on était à l’abri de la pluie. Les enfants s’assis sur un canapé a l’odeur curieuse, je haussai les épaule, je regardai Lun en face de la cheminait il devait chercher comment nous réchauffer. Moi je regarder autour de moi au milieu de la pièce quand Judith brisa le silence pour me demander de leurs raconter une histoire de fantôme. Moi qui en connaissait que très peu je fis un effort m’assis en face d’eux, sortis ma serviette pour essuyer les cheveux tremper des enfants, et un sweat que je mis sur leurs épaules.

« Une histoire de fantôme, j’en connais une tiens.

Il était une fois une terrible sorcière. Elle était non seulement affreusement moche mais aussi terriblement méchante. Elle vivait cachée au fond des bois, car elle avait un grand nez crochu et des ongles en forme de griffes. Les gens en la voyant, devinaient que c'était une sorcière.

Mais le soir d'Halloween, comme tout le monde était déguisé, elle en profitait pour venir en ville. Le matin du 31 octobre, elle avait allumé un grand feu et préparait une potion pour donner aux enfants un sortilège de cancrelise. Elle y trempait des bonbons et des friandises.

Si un enfant mangeait ces bonbons, il ne pouvait plus rien apprendre pendant un an et avait de très mauvaises notes à l'école. Il se faisait gronder par ses parents, était tout le temps puni et devenait très malheureux. Et cela faisait terriblement plaisir à la sorcière.

Ce matin, non loin de là, des jumeaux se préparaient pour aller à l'école en pensant aux déguisements qu'ils avaient préparés.

- En quoi te déguises-tu, demanda Fanny à son frère Daniel ?

- En vampire, et toi ?

- En sorcière, ça va être terrible !

Et ils se mirent à parler de ce qu'ils allaient faire, de leurs déguisements,... si bien qu'ils ne virent pas l'heure passer. C'est le bruit du bus de l'école qui les avertit de leur retard.

- Vite, dit Fanny, mais c'était trop tard, ils avaient raté le bus.

- Oh oh, on va se faire...

- Oui ! Encore pire, on va être privés d'Halloween.

- Si on coupe à travers bois, on a peut-être le temps d'arriver avant la sonnerie de l'école. Allons-y !

Après avoir pris leurs cartables, ils se mirent à courir dans le bois, car le bus faisait un long détour pour aller chercher tous les enfants.

En arrivant au milieu du bois, Fanny vit une grosse fumée noire. C'était la fumée que dégageait la potion en cuisant. Heureusement, la sorcière venait de sortir pour aller chercher des ingrédients.

Fanny dit à Daniel :

- Tu crois que c'est un incendie ?

- Je ne sais pas, mais on va voir au cas où...

- Oui, tu as raison, comme ça si on arrive en retard, on aura une bonne excuse.

- Peut-être qu'on devrait s'éloigner du danger et aller prévenir les pompiers ?

- Ici c'est moi la grande et c'est moi qui commande, Allons-y !

Ils arrivèrent devant la maisonnette de la sorcière. Voyant que la fumée venait de l'intérieur, ils entrèrent. La fumée emplissait toute la pièce et ils ne voyaient rien. En tâtonnant dans le noir, Daniel, sans le faire exprès, renversa le chaudron.

La fumée s'arrêta. Voyant ce que Daniel avait fait, Fanny fut catastrophée.

- Regarde ! La personne qui habite ici va s'en apercevoir. Elle ira voir la directrice de l'école qui le dira à nos parents et on sera privé d'Halloween, c'est sûr !

- On va vite nettoyer et lui refaire sa soupe toute pourrie, dit Daniel.

Pendant que Daniel épongeait par terre, Fanny prenait des ingrédients au hasard, et les jetait dans le chaudron.

En cinq minutes, c'était fait, la fumée recommençait de plus belle.

- La personne qui habite là, ne s'apercevra de rien, dit Fanny.

Une fois la bêtise réparée, ils repartirent très vite, arrivèrent un peu en retard à l'école, mais pas suffisamment pour être punis.

En rentrant chez elle, la sorcière ne s'aperçut de rien. Elle continua sa potion et y trempa les bonbons.

Le soir d'Halloween, elle en donna aux enfants. Mais avec les ingrédients qu'avaient mis Fanny, le sortilège avait changé. Le sort de cancrelise était devenu un sort d'excellisssime.

Tous les enfants qui mangeaient les friandises de la sorcière eurent 20/20 toute l'année, même ceux qui ne faisaient pas leurs devoirs.

Mais attention ! Cette année, la sorcière reviendra, alors n'acceptez pas les friandises données par n'importe qui !

Voilà ! Elle te plait ? »

Je souris très gentiment, je n’étais pas doué pour raconter des histoires aux enfants.

Invité

Le feu crépitait fébrilement, les enfants de Lun s’étaient installés sur le canapé miteux de la vieille cabane. Serré dans le pull de Clémentine, ils se reposaient la tête collée l’une contre l’autre, leurs mains enlacées. Petit à petit, avec la chaleur et l’histoire, leurs yeux se réveillèrent de la frayeur de la nuit.

Les ombres de Lun, Clémentine, Judith et Philip dansaient contre le mur en bois. Lun se mit à fouiller dans les placards pour chercher de quoi préparer à manger à ses enfants. Il écoutait d’une oreille amusée l’histoire de la jeune fille. Quelques part dans son esprit, il cherchait comment cette gosse et Eden pouvaient être amis. Ils ne se ressemblaient guère. Eden n’aimait personne et ne faisait d’effort pour personne. C’était un égoïste, le genre de personne qui ne se bat que pour quelques rares personnes : pas pour ses amis, pas pour tous ses amis. Le genre de personne à croire que c’est aux autres de faire des efforts, que c’est les autres qui ont un problème. Lun savait qu’avec le temps, il aurait du mal à rester ami avec Eden. Leur relation était uniquement basée sur la capacité à Lun de se rattraper aux branches et de croire en l’amitié. Le jour où Lun abandonnerait, Eden n’irait pas le chercher. Et le savoir, juste savoir ça : la certitude que l’autre ne se battrait pas pour lui conduirait Lun à terminer cette relation le cœur brisé. Car perdre un ami était sans doute pour lui pire qu’un divorce.

« Papa, à toi ! » S’écria Judith, faisant sursauter son frère qui était plus assoupi qu’elle. Philip sorti du pull, descendant du canapé pour aller vers son père, les bras tendus. Lun récupéra son enfant dans les bras et s’assit sur le canapé.

Il sorti son téléphone portable, de sa poche.

A : C’bouffon d’Eden

Je me suis paumé pas loin de chez toi dans une cabane en bois. Viens me chercher.

A : C’bouffon d’Eden

S’il te plait.

Après avoir envoyé deux messages à Eden Indentshi, Lun eu un petit sourire en direction de ses enfants. Son portable vibra en même temps qu’il réfléchissait à l’histoire qu’il pourrait raconter.
Ce n’était que les accusés de réception des deux messages.

« L’histoire, papa ! » Répéta Judith, alors que Philip blottissait sa petite tête blonde contre son père. Lun soupira, il aimait bien raconter des histoires à ses enfants : mais le faire devant les étrangers, c’était différent.

« Il était une fois …

Il était une fois, un royaume qui avait cessé d’être heureux. Les gens ne croyaient plus en l’espoir et les gens avaient laissé leurs cœurs se ternir. Les gens, grouillant de gris, ne voyaient que par les apparences et il était à la mode d’être affreux, d’être des trolls comme ils disaient. La méchanceté pouvait tout se permettre sous une excuse immonde d’humour aussi assassine que cruelle et plus personne ne voulait écouter son cœur.

A tel point que les hommes se l’étaient arrachés, l’enfermant dans une boîte métallique, cadenassé par trois serrures aux clés inconnues.

La princesse de ce royaume était aussi froide que cruelle, aussi belle qu’injuste. Elle n’avait jamais aimé les histoires de contes de fée, elle n’en avait jamais entendu. Ses parents l’avaient élevé dans l’idée que la seule richesse est l’or qui lui permettait d’obtenir ce qu’elle désirait et que le seul but de l’existence était d’en accumuler. Aussi la princesse ne voulait pas vieillir, confortablement installé dans son monde où elle pouvait tout contrôlé. Elle contrôlait tout. Jusqu’aux amis qu’elle avait. Et lorsque ça n’allait pas comme elle le désirait, elle se taisait jusqu’à ce qu’on revienne vers elle lui implorer son pardon.

La population était fascinée par elle et les princes de tous les royaumes admiraient sa froideur et son self-contrôle.

Un jour,

« Papa ? »

Lun cessa de raconter son histoire, Judith le regardait avec ses grands yeux.

« Elle ressemblait à quoi la princesse ?
- Elle était aussi belle qu’une rose, aussi piquante que ses épines ! Elles pensaient que ça suffirait pour se battre contre le monde de griffer tout ceux qui essayaient de la toucher.
- Elle était blonde ?
- Oh, personne ne se souvient de son apparence. On sait simplement qu’elle était jolie. Elle avait sa propre beauté, unique et exceptionnelle. »

Philip geignit, manquant de frapper sa sœur pour la faire taire. Il voulait la suite de l’histoire.

Un jour, la princesse qui quittait rarement sa chambre, se rendit dans le jardin royal. Elle aperçu une femme, aux cheveux sombres comme les plumes d’un corbeau, à l’allure maladroite comme un oisillon tombé du nid et aux teints blafards. Aussi laide soit-elle, la princesse ne fut pas dégoûtée par son apparence. Curieuse de voir la femme s’engager, discrètement dans les allées royales .
La femme se rendit dans les serres royales et là, elle commença à récupérer des boutons de fleurs. Une après une. Voleuse ! C’était une voleuse de fleurs. La princesse s’approcha et son pied se plaça sur un bâton posé sur le sol qui craqua à sa venue.
Aussitôt la voleuse la fixa, effrayée, ses mains se saisissant d’un couteau qu’elle avait dans un étui accroché à son poignet.

La princesse émit un petit cri, mais la voleuse s’était déjà enfuit emportant avec elle les fleurs.

Quelques jours s’écoulèrent …

« Papa …
- Oui Judith ? »

Lun senti sa fille lui tirer le haut de son déguisement.

« Pourquoi la voleuse, elle volait des fleurs ? »

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J'écoutais l'histoire de Lun qui m'avait l'air d'être une jolie histoire. Mais Judith sa fille posait tout le temps pleins de questions, je sourie, elle me fait rire à posais pleins de questions alors que son frère ne parlait pas. Tiens étrange d'ailleurs, je fixais mon attention sur le petit garçon blotti contre son père il semblait fatigué c'était surement pourquoi il ne parlait pas. Je souris à Lun et fouilla dans mon sac pour en sortir des barres chocolatés deux que je prends souvent après le sport, mais je n'ai pas eu envie de les manger. J'en tends une à Philip puis à Judith. Ensuite, je me lève et prend Judith dans les bras pour l'asseoir sur mes genoux comme je faisais avec Hana ma soeur. Et lui chuchote gentiment

« Judith si tu interromps toujours ton père tu ne seras jamais la suite de l'histoire il faut juste écouter»

Je me demandais si Eden viendra nous chercher, j'espérais qui ne nous laisse pas là seul trop longtemps, ce n'est pas qui fait froid et que j'ai faim et que j'ai donné mes seules barres de chocolats aux enfants.

Je souris, les enfants de Lun lui ressemblai pas mal. J'ai faim et mon ventre gargouiller un peu. L'histoire de Lun me plaisait, il avait l'air à l'aise avec les histoires et je suis persuadé que Lun en raconte souvent à ses enfants.

Vu que j'ai la petite sur les genoux je ne peux faire que très peu de mouvement mes bras entoure la taille de la gamine. Ce canapé à une odeur vraiment très étrange.

J'avoue que même si la compagnie de Lun et des enfants ne me déplait pas, j'aimerais être à la soirée d'Eden. Manger et boire tout en rigolant avec lui et les autres. Judith me regarde et je lui souris lui faisant signe de se taire pour écouter la suite de l'histoire. Je me concentre sur la voix de Lun car je suis ne veux pas penser à ce qu'il fait sans moi. Puis on s'amuse bien ici aussi.

Je commence à avoir faim moi, mais j'essaie de ne pas y penser. Je pensai à Eden qui devait surement voir notre absence maintenant. Je lui envoyai un message : On est perdu mon cher ami dans une cabane, mais Lun nous raconte une histoire sur une voleuse de fleurs. Mais sache que j'ai faim.

Je remis mon téléphone dans ma poche.

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...

« JE PEUX SAVOIR CE QUE VOUS FOUTTEZ ? »

Ma voix est sans doute plus grondante qu’elle le devrait, mais mes yeux ne sont guère mieux. Je n’arrive pas à croire que j’ai quitté ma propre fête pour aller chercher ce connard de Lun Marv et cette idiote de Clémentine Simon car ces derniers se sont perdus à une centaine de mètre de chez moi. La prochaine fois, je ne ferrais que monter le son des enceintes, et ça vous permettra de mieux vous diriger ! Histoire d’éviter de finir enfermés comme des CONS dans une cabane qui ne sert absolument à rien, à part aux chasseurs éventuels.

J’ai chaud, je me suis inquiété et visiblement pour rien. Puisque Lun Marv est en train de bouger pour préparer à manger et que Clémentine a Judith dans les bras. Un grognement sonore sort d’entre mes lèvres et je fixe Philip d’un œil mauvais. Le jeune autiste se rapproche de moi, s’accrochant à ma jambe. Je l’attrape rapidement avec les mains, le rassurant d’un geste de la main.
Mauvais réflexe. Philip se met à chialer un peu plus. Son père le récupère entre mes doigts, brutalement, alors que le petit se blotti entre lui. Sérieusement, je disais Autiste par cruauté, mais cet gosse il y a un problème. Lun ferait mieux de le faire soigner et de se soigner en même temps. Il le mériterait.

Philip continue de me fixer. Judith s’exclamant joyeusement : « Oh, Eden, t’es en tigrou ! »

OUI. Je suis déguisé en tigre. Et je vous emmerde. C’est une soirée déguisée, et j’ai le droit d’être de temps en temps de bonne humeur et de faire la fête.

« Bon, Clémentine, bouge ton cul ! On part ! »

Lun Marv s’est soudainement planté devant moi. Le garçon, légèrement plus grand que moi, me fixe avec colère. Sa main se plaque sur mon torse et il commence à m’hurler dessus que j’ai pas à parler comme ça et qu’il n’avait pas terminé l’histoire à Judith.

L’histoire ?

Qu’est ce que cet abruti me raconte. Il me fatigue, il me fatigue, il me fatigue. Je manque de le frapper dans la gueule, mais il pose son bras pour se protéger et, me tourne le dos pour aller s’asseoir.

Philip dans ses bras a été secoué, le gamin s’est remit à pleurer. Je me trouve un peu con. Sale môme, tu vas finir par te taire. J’ai jamais aimé les enfants, encore moins les enfants blonds qui ne passent que leurs moment à chialer histoire de me pourrir la vie.

Je tombe lourdement sur le canapé, croisant les bras, boudeur.

Je vous jure. Deux amis, c’est largement suffisant pour vous pourrir l’existence.

« ON BOUGE OU PAS ? » Je gueule si fort que Judith me regarde effrayé.

Lun sourit tendrement. « Raconte d’abord une histoire de fantôme ? »

Je grogne.

« TU TE FOUS DE MOI ? »

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Alors que je viens de prendre la petite sur mes genoux pour qu'elle arrêt de parler, quand soudainement l'homme de mes rêves débarque avec fracas dans la pièce, j'ai l'impression que toutes la maison se met à trembler.

Il est déguisé en ''tigrou'' comme dit la petite, moi j'en rigole Tigrou est un nom cocasse pour un garçon comme lui. Tigrou et un personnage de dessin animé des studios Disney, un studio de qui fait de l'animation populaire ils ont fait de grands classiques reconnu par tous dans le monde. Enfin bref j'ai regardé Eden avec un sourire. Lui n'avait pas envie de rire il était énerver. Enfin avec lui c'est assez subjectif il est quasiment tout le temps énervé. Je lui souris.

Je lui fais un geste de la main. Je crois d'ailleurs qu'il tombe dans le vide. Je lui souris, il a pris le jeune Phillip dans ses bras, mais le petit a mal réagi, mon visage ce durci un peu, je crois que ce garçon est autiste où qu'il a des problèmes de développement. Je me rends compte qu'il n'a pas parlé de toute la soirée, il n'a fait que pleurer. Il a peut-être un dérèglement de croissance dû à son handicap, certains autiste ne parle pas, mais on une grande capacité intellectuelle et sensoriel. Je crois que Lun devrais prendre rendez-vous avec un professionnel. Enfin bref j'adoucie mon visage.

Eden s'assoit à côté de moi et je l'entoure de mes bras pour lui faire un bisou sur la joue.

« Eden tu ne dois pas t'en faire on est à peu près en sécurité sauf pour ce qui est de la nourriture de Lun »

Je ris et remets la petite sur mes genoux.

Eden est boudeur et il me fait rire quand il est comme ça.

« On bouge oui, mais raconte une histoire aux enfants, ils aiment bien et même moi j'en ai raconté une »

Je lui souris et je pense savoir que ce n'est pas trop son truc.

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...

Ils me gonflent. Ils me gonflent. Ils me gonflent. Je me redresse brusquement du canapé, me rapprochant de Lun et lui balançant aussi fortement que je peux une claque derrière la tête. Le blond grogne mais, au lieu de répliquer, il réclame à nouveau une histoire. Ils veulent une histoire ? Sérieusement ? Ils veulent une histoire ? Parfait ! Je VAIS leurs raconter une histoire.

Je me retourne, me retrouvant au milieu de la pièce, mes yeux noirs fixant les enfants de Lun, Lun et Clémentine tour à tour. Je rêve, ou quoi. Ils comptaient sérieusement passer la soirée ici en petit amoureux, avec deux enfants. La prochaine fois, je bouge même pas les chercher. Ils ont qu’à crever dans leurs coins, mourir mille fois, aller en enfer et se noyer dans les abysses. Ouais, c’est ça : qu’ils aillent se faire bouffer par Hadès et ils verront si je suis pas sympa.

Ma voix mordante se fait agressive alors que je raconte d’une voix brutale, finissant tout de même par sourire au bout de la première phrase :

« Il était une fois, dans la ville de Keimoo, un élève normal. On disait qu’il était différent. Un jour tous les élèves de sa classe vinrent le trouver le torturèrent dans les douches de l’école. Ils s’en prirent tant à lui qu’on le retrouva mort, les veines coupés, dans le fond des douches. »

« Eden ! »

Je me retourne brusquement en direction de Lun qui me fixe avec une certaine colère, visiblement pas ravi de l’histoire que je raconte à ses enfants. D’ailleurs Judith ne fait plus aucun bruit, visiblement perturbée par ce que je viens de dire. Oh, moins, elle ne pose plus de question.

Je vais pour dire qu’on y va, mais Lun me dit que je ne vais pas m’échapper ainsi et que je dois raconter une histoire. IL ME BARBE CE BATARD !

« PARFAIT. »

Je retire le costume, me retrouvant en tee-shirt et short dans la cabane. Lun est en train de chercher des trucs dans les placards, sans que j’en comprenne la raison. J’habite à dix minutes, qu’est-ce qu’il a besoin de fouiller. Et soudainement je comprends : ce bâtard cherche une cuillère en métal pour se droguer. Un truc en aluminium ou dans une autre matière pour y mettre son produit. PUTAIN.

Judith ouvre la bouche, comme pour parler mais la referme aussitôt.

Lun réclame à nouveau l’histoire.

OK ! Blondinet, tu l’auras voulu !

« Il était une fois, dans une académie dont le nom est inconnu, un élève que tout le monde jugeait comme rebelle. On le nommait Zakuro. Ce garçon était grand, moche et …
- Eden !
- BON. Tu vas me laisser raconter mon histoire où tu comptes me couper toutes les dix secondes ?
- Ok, ok. »

Je ricane, Judith me demandant de continuer à raconter.

« Et donc ! Ce mec-là, Zakuro ! Il emprisonnait l’âme des gens en les dessinant. C’était un sorcier démoniaque qui aimait les contrôler.
Un jour, il décida de se rendre dans un village. Sur le chemin, il s’arrêta dans une auberge. Alors qui commandait à boire, le sol se mit à vibrer et l’auberge manqua de s’écrouler.
Zakuro aussitôt utilisa ses pouvoirs et fit stopper la terre. En le voyant faire, l’aubergiste eu peur et voulu l’empêcher de continuer. Zakuro fit alors apparaître une nuée de guêpes maudites qui attaquèrent l’homme et le tuèrent … »

Alors que je parle, Lun est sorti. Je devine ce qu’il a été faire, mais je ne peux pas l’en empêcher.

« Après avoir tué l’aubergiste, Zakuro décida d’enlever les deux enfants de la couronne ! Une petite fille blonde et son frère jumeau. Pour ça, il devint ami avec leur père, le roi, et se fit inviter au palais. Là, l’homme proposa aux enfants de les dessiner. Les enfants, naïvement, dire oui.
Grave erreur ! Zakuro venait de prendre leur âme ! »

Je ricane, voyant les yeux de Judith s’agrandir de stupeur alors que Philip se rapproche de Clémentine pour se rassurer.

« Emprisonner dans les pages du livre, les enfants se mirent à chercher un moyen de sortir. Comment faire, se posaient-ils la question, … Mais alors qu’ils cherchaient un moyen de sortir de là, le roi rentra dans la pièce. Ce dernier ne voyant pas ses enfants, décida de les attendre et comme il avait froid, il utilisa le papier se trouvant sur la table pour allumer le feu.

Fin. »

Je retombe sur le canapé.

« Bon, ma petite Cléo ! Vu que je viens de raconter une histoire et que Lun est occupé, … et que je n’ai pas entendu ta première : balance une nouvelle histoire. Allez ! »

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L'histoire de Eden comment dire ... Elle était très étrange. Très Edenifique quoi, les enfants je les sans apeuré le petit Philip c'est rapproché de moi, mais je décide de ne pas le toucher, car ses réactions peuvent être incontrôlé et étrange. Je prends la main de Judith et lance un regard noir de reproche il aurait pu faire un effort il est face à des enfants, je sais qui n'aime pas les enfants, mais quand même, les voyant choqué et Eden qui me lance de raconter une histoire je choisie au lieu de raconter une nouvelle histoire de continuer celle-là.

« Je vais continuer ton histoire »

Ma voix est douce et calme, posé.

« Le roi avait certes l'intention d'allumer un feu avec le papier ensorcelé, mais il entendit un de ses amis l'appelé. Un vieil homme un peu méchant à l'apparence salle. Le roi reposa le papier sur la table pour partir voir son ami à l'autre bout de la grande pièce »

Je souris aux enfants et regarda autour de moi. Le blond il est où le blond ? Hum, je soupire il me fait penser à un toxico celui-là à disparaitre. June avait un frère toxicomane qui disparaissait toujours.

Je décide de fixer mon attention sur l'histoire.

« Le vieil homme et ami du roi lui dit qu'il avait vu Zakuro dit le maléfique dans le château et qu'il n'avait pas vu les jumeaux depuis longtemps, le roi avait entendu tellement de rumeur sur cet homme, le roi eu peur pour les enfants. Soudainement il se mit à hurler les prénoms de ses enfants, il hurla à pleins poumons. Les enfants prisonnier de leur feuille l'entendait hurler, ils frappaient sur la feuille de l'intérieur comme prisonnier d'un miroir »

L'inspiration comment dire je ne suis pas bonne pour inventer des histoires, c'est ma mère qui sait faire ça ma mère et ma soeur, mais pas moi, moi je ne sais faire que du sport. Je soupire et regarde les enfants puis Eden.

Je sourie aux enfants.

« Le roi s'assit à côté de la table où la feuille traînait négligemment, il avait toujours froid, mais n'avait plus la force d'allumer un feu lui qui avait peur pour ses enfants disparus, il posa sa main sur la feuille et la pris il regarda la feuille, regardant attentivement le dessin, mais c'est un portrait des enfants. Il comprit alors »

Mon histoire est comment dire....

« Le roi couru vers son ami le vielle homme. Le roi lui dit que ses enfants sont enfermé dans le papier, mais comment faire pour les faire sortir. Le vieil homme lui dit qui fallait aller au temple pour prier trois prières différentes en japonais. Le roi connaissait des prières. »

Je regarde Eden je sais qu'il doit se moquer de moi

« Le roi pris alors le papier son livre de prières. Il prépara son cheval gris à tâche blanche et partie au galop au temple. Une fois au temple il s'agenouilla et pria, une prière, deux prières, trois prières. Il attendit fixant le papier, mais rien ne se passa. Le roi se mit à pleurer la disparition de ses enfants chéris. Mais quand il avait perdu tout espoir une lumière bleue jaillit de la feuille puis une lumière rose, le père recula d'un bon mètre et les lumières formèrent un oiseau et les enfants sortir de cet oiseau. Les enfants couru dans les bras de leur père et tous pleurèrent de joie. Les câlins et les bisous fusèrent et tous rentrèrent au palais joyeux. Les enfants ne firent plus jamais confiance à des personnes qui leurs sembla bizarre et le roi retrouva Zakuro et l'enferma dans le cachot sans crayons et sans feuille.

Voilà »

Je souris et tira la langue a Eden.

« On devrez y aller maintenant les enfants sont fatigués »

Invité

...

Nous sommes finalement arrivé chez mes parents. La fête battait son plein. Lun a entraîné Clémentine en direction du buffet en hurlant qu’il avait faim. Pendant ce temps, j’ai été dans mon ancienne chambre et j’ai couché Judith et Philip. Ils se sont immédiatement endormis, sans manger. Sans doute qu’ils avaient passé une soirée déjà bien trop dure pour eux.

Pendant le reste de la soirée, je n’ai fait que boire et rire avec les autres. Mes souvenirs sont un peu flous, mais ce devait être amusant. Je pense ! J’en garde un bon souvenir. Le lendemain matin, il restait une dizaine de personnes qui ont prit leurs petits déjeuner et vers midi, il ne restait que Clémentine, Lun et ses enfants.

J’ai commandé des pizzas, nous avons mangé ensemble en discutant de cet halloween et des gens rencontrés.

J’ai ensuite ramené Clémentine jusqu’à chez elle en moto.

... FIN ...