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 Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...

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MessageSujet: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyLun 2 Sep 2013 - 12:54

 
Et, Mince...

Il était temps. La sortie du boulot est quand même très libérateur.
Sur ces pensées, je sors mon paquet de cigarette et m'en allume une. En recrachant la fumée de la première bouffée toxique que m’insuffle la cigarette, je commençais à rentrer chez moi. Enfin, tout du moins, à l'université. Sur le chemin, toutes sortes de pensées me traversaient l'esprit. Commençant par la tenue vestimentaire que je devais porter au restaurant pour le servir, aussi par le fait que je n'ai pu aller voir mes rats aujourd'hui à la pension dans laquelle je les avais placés le temps de trouver un appartement pas loin de l'université.

L'argent ce n'est pas ça qui manque pour avoir un appartement, loin de là vous le savez bien. Avec mes parents qui me mettent plus que ce que j'en aurai besoin pour les vingt années à venir sur mon compte, j'aurais très bien pu m'acheter un appartement à côté cependant, il n'y en a plus ... donc bon c'est en attente quoi..
La tenue vestimentaire du restaurant... je vous jure à croire que tout est fait pour que le client nous viole... Non je rigole bien sûr. Je travaille dans un restaurant au centre ville, qui s'appelle Dark Angel. Un restaurant qui fait tout et n'importe quoi. La tenue vestimentaire là bas est comment dire... originale?... Enfin bref, on m'a pris en photo récemment, je vais vous montrer. Voilà.

Spoiler:

Vous voyez un peu le genre...hein.. bon. Bref , non pas qu'elle me déplaise non plus, c'est juste un peu osé pour le coup, déjà que le travail de serveuse n'est pas très poétique mais là, encore moins. De plus ce soir j'étais au bar, pour servir donc c'est encore pire. Oh l'arrêt de bus.
Dans le bus qui doit me ramener à l'université, j'ai pris mon casque d'écoute, et je l'ai branché à mon téléphone afin d'écouter un peu , genre une chanson ou deux car je n'ai pas beaucoup de temps pour aller à l'université en bus. Je pourrais le faire à pied, mais comme j'ai marché toute la soirée, bonjour l'état de mes pieds... Je pourrais aussi acheter une voiture, oui car j'ai mon permis, mais le problème c'est que je ne sais pas si je pourras la laisser à l'université, donc je vais attendre d'avoir un appartement.

Je suis arrivée à la fac, je monte dans ma chambre. Je vois que ça fait un moment que je n'ai pas fait ma lessive, donc je décide de prendre un panier à vêtements et de descendre à la laverie. Arriver dans cette laverie, je commence à faire mon affaire. De toute façon peu importe le temps que je reste ici.. je pourrais donc repasser après, si j'en ai l'envie et le courage.
J'utilise à peu près deux machines pour tout le linge que j'ai, même une de plus pour le linge du lit. Je vois d'ailleurs qu'il me reste encore de la place dans la dernière machine et sans réfléchir, j'enlève mon haut et le fourre dans la machine, après avoir fait ça, je regarde autour de moi et sourit.

" De toute façon, qui ferait une machine à cette heure là." Je me stoppe et m’exclame." Ah oui.. moi!"

Je prends le barils de lessive, et en met dans les trois machines. Je le mets en route et m'aperçois que ma jupe est un peu froissée. Alors je l'enlève et me dirige vers la table à repasser, c'est peut être la seule chose que je repasserais ce soir là. Alors je commence à la repasser. Heureusement qu'il est si tard, je me retrouve en soutient gorge avec ma poitrine opulente et en boxer. Un très beau soutient gorge d'ailleurs, Rouge et noir en dentelle. Motif très burlesque et tellement doux et velours et pour le boxer c'est une peu la même chose sauf que c'est une boxer quoi... Mais très beaux et doux aussi sur le peau, mais ça vous vous en fichez! .. J'ai bientôt fini de repasser ma jupe. Lorsque ce fut fini, je commence à me reculer pour projeter de l'enfiler quand j'entends un bruit.

" Merde!"



Dernière édition par EmyYu H. Lyu le Ven 6 Sep 2013 - 23:02, édité 2 fois
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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyLun 2 Sep 2013 - 15:42


    Autour de mes chevilles, les lacets sombres d'une paire de doc Martens, choisies préalablement en vue de leur couleur rose bonbon, glissaient entre mes doigts tandis que je les attachais sans soin, conservant une tenue lâche autour de l'os par la pression inexistante des lacets. Je ne voulais simplement pas faire de boucle, et les attacher autour de la cheville en faisant des tours et des nœuds. Un caprice enfantin que je n'avais que trop conservé comme une manie trop souvent récurrente.

    Maintenu contre mon oreille par mon épaule, tandis que je laçais distraitement mes Doc, mon portable filtrait la voix aiguë de Midori. Le dortoir 201 était vide de toute autre présence, et j'avais posé sur le sol une bassine de linge vide. J'avais dans l'idée de faire une machine des draps du dortoir. Mais l'appel reçu un quart d'heure plus tôt par Midori avait cassé mon élan et ralenti mon rythme.

    « Tu t'installes quand ? »
    « Bientôt. »

    Mon manque de précision exaspérait Midori, et dans une diatribe orale allant crescendo, elle se mit à invectiver sur mon manque de responsabilités, mon immaturité, mon incapacité à me gérer et toutes ces choses agréables que ne peuvent prononcer correctement que les membres familiaux. Souriant, et abandonnant mes lacets correctement entrelacés autour de mes chevilles, ayant vérifié l'état de mes Docs rose bonbon,  je me redressais. Récupérant mon portable entre mes doigts. J'imaginais Midori et ses cheveux hirsutes, en tenue légère, sur le balcon de l'appartement de ses parents, au Kensai, en train de caresser avec hargne son malheureux chat. L'idée que je m'émancipe, et que je prenne un appartement avec une visée colocataire avait surpris mes parents, mais ils en étaient satisfaits, et n'avaient cherché à s'inquiéter que de la continuelle fréquence de garde que j'assurais auprès de Hinako, notre berger-allemand. J'avais assuré que je ferai en sorte de continuer à garder ce rythme, et ils avaient été rassurés.

    « Et, ce serait où ? Je visualise mal Keimoo. »
    « Dans le quartier Hiryuu, si possible. Un quartier assez traditionnel. C'est tranquille, à l'intérieur du centre-ville, donc on a accès aux transports en commun, et à une facilité de déplacement. »

    Je réunissais d'une main les draps à nettoyer. Une machine de blanc n'était pas des moindres, et en vu de l'heure, je savais qu'il y avait peu de chance de croiser des queues et des embouteillages en face des machines de la laverie. Des grésillements provenant de ma radio me tirèrent du peu de concentration que j'accordais déjà Midori, et je ne mis que peu de temps avant de reconnaître la voix d'un présentateur sportif et de son compagnon, un journaliste sportif, qui annonçaient tous les deux l'ouverture du tournoi. Immédiatement, mes prunelles se fendirent sous un sourire qui se découpa sur mes lèvres, tandis que je me rapprochais de mon bureau, lieu sur lequel trainait ma radio portative. Quant à faire, autant allier effort et confort ! J'apporterais ma radio jusqu'à la laverie, pour écouter le déroulement du tournoi.

    « Oh, Midori, je vais te laisser ! Il y a le honbasho de Sanyaku sur la NHK ! »
    « Oh … Je vois. Je te souhaite une bonne soirée, alors ? »
    « Merci d'avoir pris des nouvelles, Midori. On se rappelle dans la semaine ? »
    « Entendu. »

    Raccrochant, je rangeais mon portable dans ma poche et y rangeant les clés, et tirant les draps du lit, en défaisais la housse de couette, les taies d'oreillers et le draps. Je répétais l'opération pour chacun des lits, que je jetais dans la corbeille de linge, avant de m'emparer de la radio, que je plaçais au milieu des draps, de manière à pouvoir l'écouter durant le trajet. Coinçant la bassine contre ma hanche, je sortais du dortoir, et refermais la porte derrière moi. Un coup d'oeil sur la porte 203 et l'absence de luminosité en dessous m'apprirent que Kohaku devait être chez Yume, à cette heure-là. Peut-être lui passerai-je un coup de fil demain matin. A cette heure-ci, ils devaient être occupés à des théories impliquant la copulation des murs, ou quelque chose y étant relatif.

    Descendant les étages, je traversais l'Académie, rencontrant un surveillant que je saluais, lui présentant vaguement la raison de ma balade nocturne, et il me laissa passer sans le moindre problème, ricanant sur l'accompagnement de mes mouvements de la radio et des commentateurs sportifs qui étaient en train de décrire les kesho-mawashi que portaient les rikishi arrivant en plein milieu de l'arène, et je me laissais porter par l'imaginaire né de ces descriptions, imaginant les motifs et les tissus des vêtements traditionnels que portaient les combattant sumotori.  Arrivant dans les étages inférieurs, je m'engageais dans le couloir menant jusqu'à la laverie, et poussais la porte avec le pied, me glissant à l'intérieur de la pièce, tandis que le commentateur sportif indiquait que les rikishi prenaient maintenant place tout autour du cercle de combat. Chargé avec ma bassine, je me déplaçais jusqu'aux machines les plus éloignées de la porte d'entrée, tandis que le chant traditionnel débutait. Pliant les genoux, je m'agenouillais au sol, déposant la bassine à côté de moi, et ouvrais le hublot, en soulevant la radio pour venir la positionner sur le rebord de la machine à laver, prenant puis mettant le linge à l'intérieur du tambour. Un des rikishi perdit son combat, brusquement renversé, glissant sur le sel de la surface de combat, son adversaire le jetant au sol. Des cris s'élevèrent au travers de la radio, et je me relevais, cherchant des yeux de quoi rambourrer la machine, et faire une machine plus épaisse. Je me retournais. La présence d'une fille en sous-vêtement juste en face de moi, que je n'avais pas remarqué jusque là, me fit me figer sur place. Derrière moi, le présentateur se mit à annoncer le nom des combattants du prochain combat, et un pourpre envahit mes joues. Est-ce que Hell avait décidé de se moquer de moi ? La dévisageant de haut en bas, mes yeux s'arrêtèrent à la hauteur de ses prunelles, et je croisais les bras sur ma poitrine, adoptant un air vaguement sévère.

    « Voyons voir. Tu as fumé quoi, toi, pour te retrouver en soutif dans une laverie ? Non, parce que entre nous, ça a l'air d'être du très lourd. »

    Un petit air de déjà vu.


Dernière édition par Zakuro Fea le Jeu 5 Sep 2013 - 0:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyLun 2 Sep 2013 - 23:14

 
Et, Mince...



Je n'ai pas l'habitude de me mettre dans ce genre de situation.. Surtout que je me dis d'ailleurs, que si j'avais trouvé un appartement, cela ne se serait jamais passé ainsi.. Déjà j'aurai eu une machine à laver chez moi... et pas besoin de venir ici... Enfin bon...
En entendant la porte s'ouvrire je suis resté là, ne bougeant pas et regardant vers cette porte. Ma jupe à la main. Le bruit de la radio me fit sursauté et je lâchais ma jupe. Je restais comme ça, sans bouger et je vois quelqu'un, un jeu homme, passer sans me voir, il devait être concentré sur sa lessive ou surtout sur sa radio je dirais. Alors moi je ne bougeais pas trop, je le regardais et je regardais aussi autour de moi. Alors je décide doucement de m'approcher de l'une des machines à laver, où j'avais mis mon linge. Cependant, aucune d'elles n'ont voulu s'ouvrir... Saloperie de fermeture automatique... Quand la machine est en route on ne peut plus l'ouvrir... Donc je me retrouve comme une C**** devant la machine il n'a pas encore remarqué ma présence. Je regarde encore autour de moi mais seule ma jupe peut me cacher de ce désagrément, mais trop tard.

Il se retourne et se fige à ma vue à moitié nue. Il me regarde de haut en bas, et rougit même une peu. Puis d'une façon désobligeante et sèvère, d'un air à me taper sur les doigts, il me regarde et croise les bras. Il me demande ce que j'ai bien pu fumer pour être là , à moitier nue devant lui... Soit disant que ça à l'air lourd.
Cela me rappelle une chose qui s'est passé, il y a quelque temps, sauf que cette fois-ci ce n'était pas moi qui était en ma position, mais un jeune homme, avec un calçon. C'était même un peu différent, car je venais de rentrer dans la laverie automatique quand je n'avais plus de machine à laver. Je rentre donc dans cette laverie et là je vois ce jeune homme en calçon ou boxer, mes souvenirs sont vagues sur ce détail étant donné qu'il n'est pas resté longtemps avec ce dernier vêtement. En effet, lorsque je suis arrivée ce jeune homme dansait et enlève dans la foulé sont sous vêtement. J'ai gloussé doucement et ce dernier s'est arrêté et s'est retourné. Je suis rentré dans cette laverie avec mes affaires, et lui est resté des plus naturels avec un sourire, me parlant et me draguant quasiement.. Et bien ça a bien fontionné, car on a fini par faire ... un gros câlins sur les machines... Oui ok, d'accord, je le dis! On a fait l'amour! C'était torride, sensuel et très intéressant, surtout.. enfin bref! C'est loin d'être la même chose dans cette situation. D'ailleurs, revenons en à cette situation.

Alors qu'il me demandait ce que j'avais fumé. J'ai levé les yeux au ciel et j'ai soufflé.

" Ouiiii c'est ironique!  Pourrais-tu regarder ailleurs tu serais gentil."  Mon dieu ma grande! Tu parles à un mec... Dans tout les cas je lui répondais :" Et pour ton information, j'ai juste fumé de la cigarette, pour l'instant..." Et j'en rajoute , le stresse ça ne me va pas..." Et pour ne pas raconter ma vie non plus, je ne pensais pas que quelqu'un d'autre viendrait faire une lessive à cette heure-ci..."
Je prends ma jupe et essaye de cacher quelques parties de mon corps, pour en fin de compte , la jeter parce que ça ne servait à rien vu qu'elle était assez courte. Alors je prends une cigarette, l'allume et essaye de ne plus rougir. ah oui parce que malgrè ma couleur halée, ça se voit quand je rougis quand même, un peu, mais ça se voit. Alors je bouge les bras, dans tout les sens, parce que je ne sais pas où je dois les poser, et je fume...

"Hmm... .. euh.. Sinon ça ..va?!... " Super nul... la seule chose que j'attendais était que la machine soit fini et que je mette des vêtements...


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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyMar 3 Sep 2013 - 15:25


    Un sourire moqueur était venu se tordre sur mes lèvres quand la fille leva les yeux au plafond, irritée à souhait. Je laissais mes prunelles accrocher les détails de son soutien-gorge, et la finesse des motifs du tissus. Le galbe de ses seins, retenu par la baleine du vêtement, était souligné dans sa rotondité, et harmonisé par le noir. Un joli noir, piqueté par du rouge éclaboussant.

    «  Ouiiii c'est ironique!  Pourrais-tu regarder ailleurs tu serais gentil. »

    … Non ? Pas la moindre envie. De moqueur, mon sourire devint cynique, et je plissais les yeux, fendant mes prunelles dans un éclat cruel.

    « Et pour ton information, j'ai juste fumé de la cigarette, pour l'instant... »

    Décroisant les bras, laissant un ricanement glisser entre mes lèvres, j'attrapais le rebord de la machine derrière moi, et d'une pression des épaules, m'y asseyais, venant battre mes talons contre le hublot en verre. Le tapotement régulier de la semelle rose bonbon rythmant la cadence des tours de la machine, je souriais, observant les rondeurs de la fille. Pas de plaisir particulier à regarder ; simplement le fait de voir, de regarder, sans pensées sexuelles ou sexuées. Regarder, simplement, le corps qu'un homme n'aura jamais.

    « Et pour ne pas raconter ma vie non plus, je ne pensais pas que quelqu'un d'autre viendrait faire une lessive à cette heure-ci... »

    Je ne répondais toujours rien, restant souriant, restant moqueur de la situation dans laquelle elle s'était enfoncée, et de laquelle je ne voulais pas forcément lui tendre la main tout de suite pour l'aider à s'en sortir. Je voulais rester spectateur de ses actions et de ses dires, de ses attitudes et de sa gestuelle. J'aimais l'idée, j'aimais le concept, et je contemplais la scène, amusé, moqueur.  Elle était différente, très différente de la fille que je venais de quitter : ma cousine était le genre de japonaise qui ne supportait pas l'idée de s'afficher, encore moins sans préalable, et ce genre de situation aurait été insupportable pour elle : à la place de la jeune femme, Midori se serait jeté sur moi dans le but de me lacérer les yeux de ses ongles.
    J'observais la fille s'emparer d'une jupe, songeant qu'elle allait peut-être l'enfiler. J'observais la jupe s'envoler, et retomber lourdement sur le sol. J'observais, et je ne réagissais pas. Le stress de mon homologue était palpable, et que, dans sa panique, son seul moyen de gérer son anxiété fut de tirer un paquet de cigarette pour venir en ficher une entre ses lèvres m'exaspéra presque, et je soupirais, cessant de tapoter contre le hublot.

    « Hmm... .. euh.. Sinon ça ..va?!... »

    Mon talon en suspens resta soulevé quelques secondes, avant d'amorcer une légère parabole pour finalement venir heurter le verre. Le plastique de la semelle rebondit, un tout petit peu, et finalement, mon pied s'immobilisa contre la machine. Est-ce que ça va ? Demander si ça allait. En d'autres circonstances … Je ne sais pas. Mon sourire disparut totalement.

    « Ok. Tu es complètement shootée. »

    Je récupèrais mon portable, dans le fond de ma poche, et l'allumais, abaissant mon regard dessus.

    « Tu sais quoi ? Je suis sûr que je dois avoir trois ou quatre numéros de surveillant, dans le répertoire d'urgence. Je devrai en appeler un, et lui dire ce que tu fais ici ... »

    Je tapotais contre l'écran de mon portable, étudiant avec un intérêt poli le visage de la jeune femme, cherchant à deviner ses pensées et ses réactions. Quel est ton rôle dans ce genre de cas, Za-ku-ro ? Qu'est-ce que tu dois faire ? Qu'est-ce que tu veux faire ? Mes pensées tourbillonèrent, une horrible petite voix venant me susurrer de m'amuser ; une petite voix aux intonations chessiennes, qui me fit sourire.

    « Mais, j'ai beau être membre du Comité, je suis représentant des rebelles, et de la libre action. Libre action. »

    Je la dévisageais, reprenant cette expression sévère.

    « Alors vas-y, montre moi ta libre action. Qu'est-ce que tu vas faire de tes mains et de ton cerveau ? Tu vas continuer à fumer ? Perso, ça me dérange, je trouve ça dégueulasse, et ça m'intoxique moi. Avec ma libre action, par exemple, je pourrai t'enlever ta clope des doigts. »

    Et l'écraser n'importe où. Sur de beaux draps blancs.
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyMar 3 Sep 2013 - 17:03

 
Et, Mince...



Dans ma tête, il y avait un scénario qui tournait depuis tout à l'heure.. Par rapport aux comportements que j'aurais pu avoir...
A vrai dire j'ai différents comportements. Vous allez trouver ça bizarre, mais me déshabiller devant quelqu'un ne me gêne pas réellement. C'est quand on me surprend que ça me dérange.. Dans cette situation, je ne pensais pas du tout être "dérangée" et surprise comme cela donc, ça me rend pudique sur le coup... De plus si j'avais en tête de coucher avec lui cela, ne m'aurait plus dérangé quelques temps après être restée comme cela. Mais là comme je suis surprise, je le redis encore, c'est différent. Donc je serais resté là oui , resté là, comme une conne à attendre je ne sais quoi, ah bah si la machine... A attendre que la machine soit fini... D'ailleurs, lorsqu'elle se serait fini alors je foncerai sur l'une de ces machines, espérant que ce ne soit pas que les pantalons et sous vêtement et qu'il y ait un haut aussi.
Je l'ouvrirai , prendrais un haut au hasard, et le mettrais, dans ma tête ça aurait été un tee-shirt noir, avec au dessus un haut en resille donc à trous, avec décolleté, normal , comme d'hab'. Le seule problème, qui ne m'aurait pas effleuré l'esprit tout de suite... Ah oui.. Ce serait mouillée et pas très essoré... J'aurais d'ailleurs oublié de mettre essorage forcé.. Alors je me serais retrouvée encore, comme une imbécile, avec un haut qui dégouline.

Donc je me retrouverai à devoir enlever le haut, tel un strip-tease forcé. Et tiens donc, on retrouverai mon beau soutient gorge rouge et noir à dentelle, et mon superbe Boxer, puisque ma jupe serait trempée avec la précipitation...

Mais vous verrez que mon comportement sera tout à fait différent... Il va  vouloir jouer daprès moi et malheureusement pour lui la provocation est l'une des choses qui me sis parfaitement.
D'un air totalement désintéressé, il me dit que je suis complètement shootée. Premier point. Alors je croise les bras et continue de fumer. Il avait l'air décidé à me faire chanter ou je ne sais quoi d'autre.
En tout cas, il avait l'air sérieux lorsqu'il me dit qu'il a les numéros de 3 ou 4 surveillants et qu'il peut les appeler. Oh mais quelle belle sérénade dis moi...Alors, il me parle de membre du comité et de libre action.

« Alors vas-y, montre moi ta libre action. Qu'est-ce que tu vas faire de tes mains et de ton cerveau ? Tu vas continuer à fumer ? Perso, ça me dérange, je trouve ça dégueulasse, et ça m'intoxique moi. Avec ma libre action, par exemple, je pourrai t'enlever ta clope des doigts. »

Sur ces paroles... J'ai souris tendrement. Très tendrement. Je pris une bouffée de ma cigarette et m'avance vers lui doucement, me dandinant. J'avais complètement oublié que j'étais à moitié nue, mais maintenant je m'en fichais, au contraire, j'espérais le déconcerté.
J'arrive près de lui, tout près, je prends une bouffée de cigarette et la recrache juste devant lui. Pas dans son visage, mais sur le côté tout en le regardant.

D'une voix très douce, du genre enchanteresse, je lui dis : " Et tu crois que ça me fait peur?" J'affiche un grand sourire et me recule de lui. Je me balade et regarde les machines à laver. Je vais à la mienne et regarde le hublot. Je suis bien entendu penchée. Je me relève et croise les bras, écrasant ma cigarette sur le fer à repasser et la jète à la poubelle. Je regarde encore ce garçon, dans les prunelles, en parlant de prunelles, il avait de yeux bleus, très bleus.. De beaux yeux d'ailleurs. Il était aussi très grand, beaucoup plus grand que moi. Il avait les cheveux long et noir. Et les yeux s'arrêtèrent sur les Docs Martens Roses.. Ce sont .. C'est.. Intéressent pour un garçon d'avoir des chaussures roses, mais c'est non plus moche... enfin bref, ma tête se penchait sur le côté et je remontais mon regard vers son visage. Je le regarde à nouveau dans les yeux et dit :
"Sinon, on fait quoi?"


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Ethel Dawkins
♦ Civil - Œnologue
Ethel Dawkins


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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyVen 6 Sep 2013 - 23:44


« Muuh, muuuuuuuh ! »


Ou comment être purement et simplement ensevelie sous une marée de vêtements crasseux. Ethel avait tout tout bonnement deux côtés à son armoire. Un côté actuellement, et totalement, vide. Où elle mettait les vêtements propres, et de l'autre côté, les vêtements qu'elle avait déjà mit au moins une fois, si ce n'est plus, et n'allait pas laver par flemme totale. La pile de vêtements « déjà mit au moins une fois » avait atteint des sommets, et comme elle achetait des vêtements dès qu'elle tombait sur un imprimé ou une matière qu'elle ne possédait pas – ou possédait en moins de treize exemplaires – elle l'achetait, cette pile venait purement et simplement de l'ensevelir. Son petit corps écrabouillé peinait à faire le moindre geste sous cet amas dégoulinant de vêtements multicolores. Il fallait faire une machine. Réussissant à s'extirper, crachant un t-shirt jaune qui s'était incrusté dans sa bouche, et secouant sa main pour faire tomber une jupe bleu ciel, la rouquine soupira. Faire une machine, d'accord. Mais elle n'avait aucun vêtement à mettre actuellement.

Observant sa culotte, elle sourit en remarquant les motifs à fleurs. Souvenir furtif d'un temps lointain. Une seule personne pourrait comprendre pourquoi en cet instant elle mettait une paire de docs martens vertes pommes. Mais ses seins étaient toujours fièrement dressés. Nus. La jeune fille avait beau être un peu perchée, elle n'était pas assez exhibitionniste pour se trimbaler sans sous-vêtements. Attrapant une tirelire cochon, elle décida de se donner un peu d'inspiration. En la secouant, elle fit tomber – non pas de l'argent – mais un petit sachet de poudre. Une poudre blanche qui ressemblait à s'y méprendre à de la farine, bien que sa texture soit plus légère et malléable. En posant sur un coin de son bureau, elle l'inspira profondément, redressant la tête d'un coup sec avec satisfaction. Le monde devenait plus clair. Elle aperçu un sac poubelle, près de son lit. L'attrapant, elle constata avec satisfaction qu'il était vide. Plantant ses dents dedans pour créer un trou, elle y passa sa tête, oubliant totalement les trous pour ses bras, qui pendaient le long de son corps, recouvert du plastique noir.

Elle sortit donc ainsi, direction la laverie. Les bras fichés le long du corps et un sourire idiot sur le visage. Oubliant totalement la montagne de linge qui trônait dans sa chambre. En arrivant devant la porte, elle se rendit compte qu'il subsistait un petit soucis de logistique. Elle ne pouvait extirper ses bras de la chose plastique. Se contentant d'une manière un peu moins orthodoxe, elle se précipita sur la porte, s'étalant par terre à l'entrée de la laverie. Un rapide coup d'oeil lui permit de se rendre compte qu'elle n'était pas seule.

Capitaine. Une fille à moitié à poil. Un soutif très étrange sous ses yeux. Et des vêtements qui tournaient dans les tambours. Elle avait oublié ses vêtements dans sa chambre. Se relevant d'un saut, elle regarda le Capitaine, puis la jeune fille, et poussa un hurlement. Se mettant à courir, toujours engoncée dans son sac poubelle, elle fit le tour de la laverie en criant, puis repartie aussi sec qu'elle était venue, sans prendre la peine de fermer la porte, criant jusqu'à arriver dans sa chambre, où elle s'affala la tête la tête la première sur son lit, et s'endormit.
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Kohaku Joshua Mitsumasa
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KMO
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptySam 7 Sep 2013 - 0:40

TU CONSTRUIRAS UN IGLOO AVEC DES FEUILLES DE BONHEUR.
Oh, and Swan’s completely wasted.
Kiss, kiss.
Chuuu. ~


Langue bleue et lèvres blanches, bottes stiletto noires et t-shirt vert pomme, avec en prime des yeux cerclés de maquillage coloré, agencés à des lentilles tourbillonnantes. Je contemplais la surface autrefois propre de mes vêtements, mon regard bafoué virevoltant des mes loques salies jusqu’à la forme blonde et vacillante d’un Lawrence Evelynn qui s’excusait à profusion. Of course, criss, le connard venait de me gerber dessus. Incapable de supporter l’alcool contenu dans les verres qu’il avait ingérer il y avait de cela quelques heures, faible loque, monstre destructeur. Flan mou qui faisait écoper les autres. Je grommelais des bribes de paroles intelligibles, le jetant sur l’un des lits de la chambre 206 et lui balançant ses clés de membres du comité sur le crâne. Ugh, qu’est-ce qu’ils avaient, les gens, à me jeter constamment des trucs crades dessus ? Je lorgnai la poisse d’un œil désabusé, soupirant presque, frustré, puis relevant ce même œil écœuré, j’aperçu un innocent manuel.

Vengeance is the queen of bitches.

Mes doigts déchirèrent de jolis emblèmes dans le papier nacré, flirtant avec la désobéissance et un manque de, haha, respect terrible. J’ignorai mon épaule en rémission qui protestait vaguement sous la force des mouvements, me concentrant sur le chuintement agressif du papier qui se crispait. Bonjour les feuilles d’érables, je vous ai manqué ? Je ricanai solitairement, ne me préoccupant plus de Lawrence dont la respiration lente confirmait le sommeil. Il aurait une chouette surprise au réveil. En attendant . . . je devais laver ça.

Direction laverie, donc. Avec des feuilles d’érables barbouillées de formules mathématiques dans les bras, des côtes qui grognaient sourdement sous chaque mouvement et  une épaule qui élançait une samba endiablée. Rawr.

La laverie était un lieu cool, le genre de lieu où on pouvait soit avoir la paix, soit partager des moments mémorables avec la localité (les petits blondinets du continent froid pourraient vous le confirmer), c’est donc en chantonnant distraitement, vomi sur mes fringues et bottes claquant bruyamment sur le parquet, que je progressais posément en sa direction. Les couloirs étaient silencieux, paisibles et jamais je n’aurais pu prédire voir une Hell, probablement défoncée, me dépasser, tel un frugal coup de vent, en hurlant.

Je clignai des yeux, la suivant du regard, sourire dodelinant aux bords de mes rêves, gloussements perçant mon œsophage. Ouch, côtes. Rire. Rire. Je l’observai bifurquer puis disparaître, contemplant l’écho de ses cris d’une oreille perplexe. What the hell, Hell ?

Une seconde, puis deux, je me remis en route, fredonnant des ‘hahaha’ plutôt que des chansons obsolètes. Puis je passai l’embouchure de la laverie et levai un sourcil.

Hum. Zakuro, Litchi, rônin, qu’est-ce que tu fous, veux-tu bien me dire ? Eh. Une meuf en tenue légère et les beuglements d’un présentateur quelconque scandant des trucs à la radio. Je reconnus la possession de Zakuro, la lorgnant un instant avant de reporter mon regard sur le duo. Il s’agissait probablement un combat quelconque avec des règles stupides, incompréhensibles. Je me raclai la gorge, lançant des salutations grésillantes dans l’air.

Une feuille d’érable s’échappa de l’étreinte de mes bras pour atterrir sur le sol.

« Yo. On s’amuse ? »

Je trottinai jusqu’à un panier de linge sale quelconque, farfouillant à l’intérieur, espérant trouver un truc qui me plairait, sale ou non, ce serait certainement moins pire que le t-shirt vert brillant, flirtant avec mes cuisses nues, que j’arborais présentement. Je ne  dégotai rien de glorieux, que des draps, jaunis, et claquai ma langue contre mon palet en une onomatopée agacée. Puis, ignorant royalement la populace présente, je passai mon haut par-dessus mon crâne, dévoilant les os et les bleus toujours visibles sur ma cage thoracique aux côtes protubérantes. Sans mon t-shirt, je me retrouvais à demi-nu dans la laverie, accaparé de boxers violets sur lesquels on pouvait lire ‘Meow’ dans la région du postérieur, ainsi que de mes charmantes bottes, hautes, lacées, j'ai dit qu'elles étaient charmantes? Les feuilles d’érables mathématiques s’étaient dispersées hasardeusement durant la manœuvre. Des flocons de neige humectés de natalité.

Je lançai un sourire à Zakuro, il faudrait que je lui dise à quel point ses docs étaient géniales, plus tard. Soit, j'agitai le truc vert peinturluré de vomi de blond, me relevant doucement de ma position accroupie histoire de ne perturber aucune de mes saletés de blessures à la con. Je glissai jusqu’à lui, laissant les talons aiguilles de mes bottes crisser sur le carrelage, souriant de manière qu’on aurait pu qualifier comme inquiétante. Tu m'expliqueras, hein ? J’attrapai un bout de son sweat et laissai zigzaguer mes doigts par-dessus le tissu lorsque j’identifiai le creux de sa hanche.

« Tu peux laver ça et me le ramener après ?  Swan a vomi dessus. »

Sans attendre de réponse, je m’écartai, loque verte poisseuse toujours serrée dans ma paume aux jointures blanchies, et me retournai vers l’autre, la fille, avec les obus, clamant une menace. Clac. Clac. Clac.

«  Bootylicious ? If you touch him, I’ll bite ‘till you bleed out ! »

Puis, comble de maturité et d’insolence profonde, je balançai mon t-shirt crasseux, à l’odeur rance, sur l’inconnue. Elle avait qu’à ne pas se trouver là où je pouvais la trouver et la juger, possiblement la détester. Ou pas, ce serait tout de même drôle de le lui faire croire, no ? Je la pointai du bout d’une phalange, souriant mauvaisement, moqueusement.

Puis, je sortis, sans plus de cérémonie pour parler avec les fleurs sur les murs, pour dormir ?

« GOODBYE, TÉNÉBREUSE BOURGEOISIE.  »

Rires.



LIGHTNING.:
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▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyLun 9 Sep 2013 - 20:22

    Ecraser la cigarette sur de beaux draps blancs, mais certainement pas perdre. Perdre serait subir, subir n'était pas une option, dans l'immédiat.

    « Et tu crois que ça me fait peur? »

    La base des arts martiaux ne reposait que sur un seul concept : feinter d'une main pour frapper de l'autre. Mais est-ce que je pouvais seulement m'attendre à ce que mon combat, souligné par les interférences d'un autre qui ne m'appartenait pas, et qui avait lieu en direct, en dépit de mon incapacité à l'écouter correctement, à ce qu'un élément vienne perturber mes déplacements sur le tatami immatériel de notre confrontation ? Sinon, on fait quoi ? Que fait-on ? On se déplace, on frappe, et l'on gagne. Simplement. Au milieu des spirales de la fumée qu'elle m'avait craché trop près du visage, il y eut le doute, une seconde, de réagir sans tenir compte de sa constitution féminine, et de l'emprisonner dans son orgueil, de la bloquer pour refuter un combat qui ne devait pas avoir lieu. Une seconde d'égarement durant lequel j'hésitais entre lui tordre les bras et déchirer la cigarette, ou l'enfermer simplement à clé dans la laverie. Un choix qui n'aboutit pas, puisque la porte fut heurtée, la spirale de fumée s'évapora, élevée jusqu'au plafond par la déconcentration que je lui apportais, mes yeux plongeant sur la nouvelle venue.

    Une Hell venue embrasser le sol, dans une robe de mariée aux allures de plastique. Une Barbie rousse et étrange, dans la totale fabulation d'un monde qui se construisait à partir des grains malléable d'une poudre blanche. Un instant de silence de ma part salua son arrivée, et complètement désintéressé pour le coup de la demoiselle en soutien-gorge, j'avais posé les yeux sur Hell pour ne plus les en détacher. Genre. Kesstufouslà, toi ? Le sourcil relevé, les yeux ronds, j'observais et attendant, choqué par l'intervention quasi divine de Hell.

    Lentement, Hell releva la tête. Lentement, un éclat de compréhension s'alluma dans ses yeux. Le rythme lent se cassa quand Ethel se releva d'un bond, et poussa un hurlement qui, cette fois, me coupa carrément le souffle. Dans un défilé décalé de la réalité, se mit à courir en faisant le tour de la laverie, et disparue, engloutie par les ténèbres d'une porte qu'elle franchit dans l'autre sens.

    … M'kay. Hell. Normal. Tout à fait normal.
    Un gloussement crépita entre mes lèvres.

    Et puis.

    « Yo. On s’amuse ? »

    Le crépitement brusquement éteint d'un rire amusé laissant place à un sourire totalement ravi, quant à la reconnaissance immédiate d'une voix aux intonations connues, connues, reconnues. Toi, toi, toi, là, aussi ? Mes prunelles dardèrent sur son visage, et cette fois, je faillis faire l'effort de me bouger de mon support ménager, mais Chess s'avança jusqu'au milieu de la pièce, et il advint que de là où j'étais, c'était parfait pour le regarder. Il trottina, passant devant nous comme un chaton narguerait un plus vieux matou, nous faisant admirer ses bottes trop hautes, son équilibre parfait, ses cuisses nues et maigres, des feuilles qu'il tenait dans ses bras. Feuilles qui s'échappèrent à son étreinte pour s'envoler et venir glisser sur le sol, jusqu'à devant nos pieds. Je baissais mes yeux, chutant mon regard sur des formules mathématiques incompréhensibles. Qu'est-ce que c'est que ça, Chess ? Je relevais le visage, rencontrant un sourire, puis une poitrine maigre, des épaules saillantes et des clavicules grinçantes. Heh. Strip tease, Chessy ? Puis, mon regard sur le T-shirt auquel je n'avais pas accordé une grande attention jusque là, et un éclair de compréhension. Ah. Oui. Ça avait l'air purement dégueulasse. Abandonnant le sourire, je posais mes yeux sur le tissu que Chess vint agiter près de moi, ne me rappelant que trop de par l'odeur ce que Monsieur Katsuragi avait eu l'amabilité de nous jeter dessus pour nous apprendre le respect, quelques temps auparavant. Ah. Ça venait d'où, ça, cette fois ? Retroussant le nez dans une expression boudeuse, entrouvrant à moitié mes lèvres pour murmurer la demande d'une explication, qui s'imposa immédiatement, les doigts de Chess venus imposer une totale implication de ma concentration sur lui. Oui, oui, j'écoute.

    « Tu peux laver ça et me le ramener après ?  Swan a vomi dessus. »

    Un sourire particulièrement enfantin déchira mon visage, né d'un rire, et je tendais les doigts pour récupérer l'extrêmité propre du T-shirt, quand Chess se détourna, m'arrachant à mes idées d'un Swan malade. J'irai peut-être le questionner, tiens. Bonjour, Lawrence, pourquoi t'as vomi sur Chess ? Haha, charmant. La langue d'habitude pâle, mais bleue pour l'occasion, vint claquer contre les lèvres blanches du Chat, et la menace fusa, provocatrice et colorée. S'il la mordait à ce point, ses lèvres en deviendraient rouge. Je sautais à bas de ma machine à laver, sans avancer vers eux. Un geste, un éclat de rire méchant dans les yeux de Chess, et le T-shirt vola sur la miss nocturne. Pardon mais oui, j'ai des amis bizarres, et je les aime terriblement. Une pensée pour lun, un sourire mental pour le garçon aux yeux verts.

    « GOODBYE, TÉNÉBREUSE BOURGEOISIE.  »

    Je lui envoyais un sourire qu'il ne regarda pas, et je me tournais vers la demoiselle, pour lui arracher le T-shirt, Chess disparaissant. Une entrée sur un calme du jeu, et une sortie exubérante. Heh. Est-ce qu'il était content de s'être trouvé un moyen de ne pas se salir les mains ? Réprimant un ricanement, je me retournais vers les gros lavabos bordés de produits à linge, et ouvrais un robinet, passant le T-shirt sous l'eau. Éclaboussures, matière organique, et épuration des couleurs sales qui coulent et disparaissent dans le typhon. Je tendais les doigts vers le produit à linge, m'emparais d'une brosse à chiendent, et déposais d'abord les yeux sur les pages éparpillées sur le sol, puis sur la demoiselle.

    « C'était une soirée plutôt intéressante, tu ne trouves pas ? »

    Le combat du rikishi encore sur le ring annonçait la fin du tournoi, et le gong sonna.
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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyMer 11 Sep 2013 - 23:10

 
Et, Mince...



Tandis que l'odeur de cigarette et la fumée de cette dernière se dissipait, toute une série de choses bizarres et surtout de gens bizarres se firent suivre.
Tout d'abord une jeune rouquine, vêtue d'un haillon de sac poubelle en plastique en guise de robe de chambre, arrive en trombe dans l'entrée de la laverie. D'ailleurs, je me demandais bien pourquoi elle était venu, de plus sans rien, ce n'était sûrement pas pour laver son sac poubelle qui lui sert d'habit. Cela avait coupé à peu près tout dans la laverie, ma provocation, puis le dégoût du jeune homme en face de moi.

Lorsque je vis la jeune rouquine tomber, je me suis un peu relevée, prête à aller l'aider si elle s'était fait mal, oubliant complètement ma posture nocturne quasiment nue. On n'entendait simplement le bruit des machines, tambourins et eau qui claquent dans ces boites en plastiques et ferrailles carrées qu'étaient les machines à laver. Il y eu un moment de coupure, quand la demoiselle aux vêtement farfellus relève la tête doucement vers le jeune, puis vers moi. Je ne sais pas si c'était mon manque d'affaire qui lui fit cet effet là, mais elle se mit à hurler et à partir d'une manière impressionnante.

Je me retourne vers le garçon sans nom pour l'instant, avec de yeux rond, puis je regarde à nouveau la porte. Je regarde à nouveau le garçon, mais avant que je puisse ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots, nous sommes à nouveau interrompu par un drôle de personnage qui avait l'air de connaitre l'homme en face de moi.

Il était grand et très mince, voir maigre, et pour accentuer le tout il portait de hauts talon aiguille, impressionnant d'ailleurs pour un mec. Enfin bon ce n'est pas mon problème. Je me sentais un peu mise à l'écart, il avait l'air très proche étant donné la proximité qu'il avait entre eux deux. Tout en laissant tomber ses feuilles, il dit quelque chose que je ne compris pas tout à fait, appart le mot tee-shirt et vomi, c'était pas terrible comme association, mais facile à déduire.

Alors que ce dernier eu fini de parler, tenant son tee shirt du, bout des doigts maigres qu'il avait, il se retourne vers moi, d'un air insolent et menaçant. Il me sort que si je le touche, désignant le garçon avec moi depuis le début, il me mordrait jusqu'à ce que je saigne. Je me disais qu'il était totalement fou dans sa tête, simplement, je n'ai pas eu le temps d'y penser réellement car sur ce coup de gueule romantique, il me jète son affreux tee-shirt à l'odeur et tache et vomi. Une chose que je ne supporte pas. A peine ce tee-shirt posé sur moi, je l'enlevais et reculait horriblement, telle une femme au foyer voyant une souris ou une araignée dans sa cuisine. Je pousse un petit cri avec ma voix crystaline et je n'entends que "GOODBYE, TÉNÉBREUSE BOURGEOISIE."

Je ne relève pas, et regarde autour de moi , dégoûtée et écoeurée. Je vois le jeune homme prendre le tee shirt qui était sur moi, tout du moi l'arracher de moi et se diriger vers les lavabos. Ce que je fis immédiatement sans réfléchir. Lui lave un tee shirt, ou tout du moins le rince. Moi je prends l'eau dans mes mains et m'asperge avec, prenant de la lessive pour les taches et l'odeur. Je regarde mon soutien gorge à une énorme tâche. Horrifiée je cherche ce que je devrais faire, dernier recours, l'enlever non?! Je ne peux pas rester comme ça.
Mais il me coupa dans ma détresse. Me demandant mon avis sur la soirée qu'il trouvait intéressante. Je me stoppe et le regarde d'un air cynique.

" Et tu dis que c'est moi shootée?! T'as eu la preuve ce soir qu'il y a au moins deux personnes ici qui sont encore plus .. folle je vais dire pour être gentille que moi. Et donc shooté. Moi j'ai rien fumé et rien bu.. pour l'instant.. Mais eux... on aurait dit que si , et pas qu'un peu... "

Je continue à me laver le corps et le reste de mes vêtements et surtout mes cheveux. Pas d'autre possibilité, je plonge ma tête sous le robinet me lave les cheveux. Je le hais ce mec

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MessageSujet: Re: Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie...   Les incident... c'est sûrement pas ce qui manque dans cette laverie... EmptyVen 18 Oct 2013 - 22:22

    «  Et tu dis que c'est moi shootée?! T'as eu la preuve ce soir qu'il y a au moins deux personnes ici qui sont encore plus .. folle je vais dire pour être gentille que moi. Et donc shooté. Moi j'ai rien fumé et rien bu.. pour l'instant.. Mais eux... on aurait dit que si , et pas qu'un peu... »

    Giclant entre mes doigts, l'eau vint asperger mes poignets, et je pris le temps de rehausser la position de mes doigts sur le vêtement que je rinçais, la brosse à chiendent griffant le bout de mes doigts, avant de ne relever le visage vers le mur, formulant mes mots.

    « Je crois que tu considère les choses de manière trop manichéenne. Peut-être qu'ils sont dans des dimensions extérieures à ce qui façonne ta réalité, tu ne crois pas ? Peut-être qu'ils sont « au dessus » de tout ça. »

    Par tout ça, je fis glisser mes yeux sur sa tenue, sur sa semie-nudité, et mon esprit s'égara sur le constat de toute cette situation qui se peinturlurait de couleurs en tout genre. Couleur plastique, couleur drogue, couleur dentelle, couleur peau, couleur combat, couleur jeu. Le jeu, le jeu, son jeu, toujours. L'éternité, l'éphémère, et la temporalité, entre mes doigts, sous mes paumes. Un vague sourire courut sur mes lèvres, et je restais silencieux. Silencieux le temps d'achever le nettoyage de ce vêtement aux crasses que j'ignorais, silencieux le temps de le re-nettoyer complètement, puis de le jeter dans le tambour d'une machine vide, avant de ne m'emparer d'un complément de linge, trié « couleur », que j'enfournais à la suite. M'emparant du produit machine, je versais la dose dans le tiroir prévu à cet effet, et le refermant ensuite d'un claquement sourd, je laissais mes doigts s'accrocher aux manettes de commande de la machine à laver. Et dans la rotation des manœuvres électronique, laissais un dernier sourire s'incruster sur mes lèvres.

    « Enfin. Peut-être qu'il ne faut pas chercher à expliquer ça avec des mots. Je n'en sais rien. »

    Je traversais la laverie, posant la main sur la porte, et la saluais.

    « Ce fut un plaisir. Bonne soirée. »

    Sourire.
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