Hana Satô, incontestablement moi!

Hana Satô

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• Sexe: ♀ • Âge & Date de naissance : 14 ans (25 juillet 1998) • Origine(s) : Japonnaise et Française • Orientation sexuelle : Qui sait?

• Langue(s) : Japonnais, Français (maternelles) et Anglais (secondaire) • Année scolaire : 1ème année • Groupe : Creepie • Club : littérature

>>> Aspect physique

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• Physionomie : Je ne passe pas inaperçue, c’est le moins que l’on puisse dire, à mon passage tout le monde se retourne, mais c’est loin d’être parce que je suis l’une de ces « top-modèles sexy »  avec  une grosse poitrine et de grosses fesses. La majorité des femmes de nos jours cherchent à avoir un maximum de formes pour les montrer et de ce fait attirer l’attention, c’est ridicule, c’est vulgaire : c’est méprisable... Ces femmes en question, ces poupées Barbie dont même le cerveau est en plastique, deviennent toutes pâles en voyant que plus personne ne les regarde à mon passage (et cela malgré leurs heures de bronzage quotidiennes destinées à les rendre… plus laides et ridicules qu’elles ne le sont déjà ?) mais me regarde-t-on pour les mêmes raisons? Je ne suis pas bien grande, ni très petite d’ailleurs, je mesure 1m64, ce qui n’est plutôt pas mal pour une japonaise. Je ne suis ni grosse ni maigre, la dernière fois que je suis montée sur une balance je pesais 53 kilos mais cet évènement date. Je ne suis pas obsédée par ma physionomie mais fais de mon mieux pour ne pas manger trop de cochonneries bien que tous les jolis bonbons m’attirent par leurs couleurs vives et variées qui me donnent envie de les manger… Dites-vous que pour les autres, je suis comme ces bonbons là, et que c’est pour cela qu’ils me regardent. Mes cheveux (à l’origine noirs) sont parsemés de mèches de différentes couleurs vives et variées : du rose fluo, du vert pomme, du jaune citron, du bleu électrique, du rouge sang, du orange… Ma chevelure n’est ni courte ni longue : elle est les deux à la fois ; les mèches les plus longues atteignent le bas de mon dos, et les plus courtes le niveau de mon menton. Ma coiffure me plaît, mais j’avoue avoir dû m’engueuler bon nombre de fois avec mes parents pour qu’ils me laissent me teindre les cheveux de la sorte, eux qui refusaient à ma sœur aînée de se faire des mèches (et elle qui refusait d’insister comme la gentille petite fille modèle qu’elle était; vous verrez par la suite que je suis très différente de notre chère Miss Alice), vous vous demandez peut être comment ai-je bien pu réussir à les convaincre?… à vrai dire, je ne les ai pas convaincu, je me les suis faites contre leur gré, j’ai pris mes économies et suis partie chez le premier coiffeur… Je déteste les interdictions, je cherche à vivre comme je le souhaite moi, moi seule et personne d’autre ! Voilà pourquoi je maquille mes yeux de noir et pas qu’un peu : beaucoup de noir, et parfois du gris… Personne ne le fait, les gens trouvent cela très moche, cela les dérange ? Et bah tant mieux ! Je pourrais leur cracher dessus si je n’avais pas peur d’user ma salive, je préfère encore l’utiliser pour les envoyer balader. Je fusille tout le monde de mon regard bleu foncé ainsi mis en valeur (j’hérite ces yeux de mon grand père maternelle qui est français), entourés de longs cils, si longs qu’il m’est inutile de gaspiller mon argent en mascara. Je n’achète que peu de maquillage d’ailleurs, j’ai surtout des vernis à ongles noires ou roses, rouges parfois. Mon regard aurait pu paraître plus beau s’il n’avait pas été aussi menaçant, mon sourire aurait pu être séduisant si seulement j’en avais eu un sur mes lèvres mais je ne suis pas sur Terre pour plaire aux autres autour de moi, c’est à eux de s’adapter à ce que je suis. J’aurais pu être de ces Barbies, avec mes traits fins, mon petit nez légèrement retroussé, mes yeux couleur d’encre en amande et mes cils épais, mais mon vœu était justement d’attirer l’attention à ma façon afin de montrer au monde que je ne suis pas une simple adolescente : je suis Hana Ophélie Satô !
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• Vêtements : J’ai un look hors du commun et je l’assume… Cela vous dérange ? On me catalogue parmi les « émos », parfois parmi les « punks », non seulement à cause de ma coiffure et mon maquillage mais surtout à cause de mes vêtements. Je ne porte que rarement des robes et des jupes, préférant les jeans slim déchirés, surchargés de chaînes, les shorts noirs ou à rayures associés à des collants en résille… Je porte des T-shirts noirs représentant des motifs à la fois gores et mignons : des têtes de mort décorées de rubans de petite fille, des peluches déchirées et ensanglantées par exemple, tout comme les T-shirts de différents groupes de musique basés sur le hardcore. Je porte presque toujours des gilets, souvent à rayures roses et noires (mes deux couleurs préférées) avec de la fourrure et des oreilles d'animaux accrochés à la capuche (de lapin ou de chat par exemple). J'adore mettre des couleurs voyantes, des chaînes, des épingles, des clous... plus il y en a, plus je me sens moi-même. Mais je garde cependant une touche de féminité grâce à mes nombreux accessoires. Je porte toujours des nœuds dans mes cheveux, des serre-têtes en dentelle, des bijoux Hello Kitty… Contrastant grandement avec mes colliers à pics que l'on qualifie de vulgaire... au même titre que mes vieilles rangers (ou converses selon le moment) dont les lacets sont dépareillés (roses et verts fluo le plus souvent). J'ai beaucoup de bijoux en ma possession, mais ceux dont je ne peux me séparer sont bien mes boucles d'oreille en forme de notes de musique et mon pendentif représentant un sucre d'orge rouge et blanc… des cadeaux de ma soeur Saki, la seule personne à qui j’accorde réellement de l’affection.
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>>> Aspect psychologique

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• Psychologie : Je ne suis pas très sociable… Même pas sociable du tout. Ce n’est pas que les gens me font peur, c’est qu’ils me dégoûtent : je les déteste. Ils sont fermés d’esprit et ne comprennent rien ; je les trouve idiots.  Bien que je sois très observatrice et que je sache beaucoup de choses sur les gens qui m’entourent (ce qui me prouve que les gens sont égoïstes, manipulateurs, avides de pouvoir et d’argent –ce qui est normal vu notre société-), je ne peux m’empêcher de mépriser tout le monde, de mes camarades de classe à qui je n’adresse jamais la parole jusqu’aux profs, en passant par mes parents qui ne font aucuns efforts pour comprendre celle que je suis. J’ai donc décidé de me révolter face à toutes ces personnes, m’évadant dans la poésie comme le fait ma grande sœur… C’est elle qui m’a donnée envie d’écrire en m’offrant un recueil de Charles Baudelaire et en me faisant lire ses propres écrits… à vrai dire, elle refusait de me les faire lire - elle ne laisse pas à n’importe qui les clefs de son monde ténébreux-, mais profitant de l’une de ses absences, je me permis de lire quelques-uns de ses poèmes : c’est là que je compris l’univers dans lequel elle vit… Un monde magique peuplé de souvenirs. Mais ça les gens sont trop bêtes pour le comprendre ! C’est pour cette raison que depuis ce jour, j’écris ce que je ressens à travers des vers dans l’espoir de montrer aux gens qui je suis réellement, dans l’espoir de leur montrer que je ne suis pas méchante et très ouverte d’esprit. Ce n’est pas parce que j’ai tendance à envoyer promener les gens qui m’approchent et que je parle froidement que je suis forcément méchante ; j’aime juste la solitude, elle me permet d’oublier ce monde fondé sur les apparences (et sur le pouvoir). Bien que j’ai près de 14 de moyenne, les profs me qualifieront toujours de « mauvaise élève » du fait que je sèche les cours, mes camarades de classe me diront toujours dépressive parce que je me maquille d’une telle ou d’une telle façon… j’ai besoin qu’on m’explique là ! Il est où leur problème ?! Pourquoi l’infirmière de mon ancien collège insistait-elle auprès de mes parents pour me montrer à un psychologue ? Pourquoi est-ce que je fais autant peur aux gens avant même que ces idiots ne songent à me parler ? Et je ne vous parle pas de ma famille… Que ce soient mes parents, mes grands parents, mes oncles, mes tantes ou des amis de la famille, tous s’émerveilleront devant l’apparence de poupée, la voix douce et les bonnes manières de Saki, avant de s’affliger devant mon coté rebelle très prononcé qui ne me rend pas moins gracieuse que mon aînée. Saki est la seule personne qui me respecte et m’apprécie comme je suis, et il n’y a qu’en sa présence que je me sens vivante. Je m’inquiète souvent pour elle, si douce et si naïve, elle risquerait de se faire bouffer toute crue par ce monde de fous ! Moi qui suis tout son contraire, qui se défends, qui ne se laisse pas faire, qui dis toujours ce que je pense (détestant l’hypocrisie) et qui sais même se battre, il y a des fois, je me demande si ce n’est pas à cause de cela que mes parents m’ont abandonnée… ?
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• Particularités : Mon père étant professeur de musique, j’ai grandis dans cet univers mélodique bien que la musique classique ne m’ai jamais réellement attirée. C’est au collège en découvrant de nombreux groupes d’émocore que je choisis ma véritable voie musicale. Je m’achetais donc une guitare basse (au plus grand désenchantement de mes parents) et appris à en jouer seule, dans ma chambre, sans l’aide d’un quelconque professeur. Saki et moi avions des goûts différents malgré notre passion commune pour la musique; son tempérament doux et sensible s’accordant parfaitement à la musique classique, tandis que mon caractère rebel s’associe mieux à l’émocore et au rock punk. Alors qu’elle jouait du piano et du violon en chantant avec sa voix douce d’enfant sage, je jouais de la guitare en chantant d’une voix forte des paroles choquantes destinées à choquer, je voulais heurter, indigner mais aussi faire ressentir ce que je ressens en écrivant des chansons. Je rêvais de former un groupe, c’était mon plus grand souhait et j’espérais que ma sœur puisse participer à la réalisation de ce vœu qui m'était cher (et qui me l'ai toujours). Je devrais le former avec elle et avec mon petit ami me direz-vous, mais « l’amour », celui que l’on qualifie d’éternel et de romantique ne m’intéresse pas vraiment… Donc je n’ai pas de « petit ami » comme dise les filles de mon âge, et je ne rêve pas d’un « prince charmant », grand, musclé, bronzé, blond aux yeux bleus, qui viendrait m’emmener sur son beau cheval blanc ou sur sa planche de surf… C’est tout ce que je déteste. Pas besoin de s’encombrer de ce sentiment qu’on appelle à tord « amour », d’être fidèle à un mec pour apprendre que lui nous trompe sans scrupule depuis des mois, pleurer à en mourir, tomber dans la dépression à cause du chargrin d’amour d’une gamine de 14 ans, se tailler les veines, boire 1 litre d’eau de javel, avaler une boite entière de pilules colorées et écrire en lettres de sang sur un mur ces 5 lettres n’ayant aucun sens : A-D-I-E-U. Il vaut mieux « s’amuser » avec des mecs qui ne susciteront notre intérêt peut être seulement le temps d’une nuit, cela est bien plus drôle. Je ne tomberai jamais amoureuse. Jamais. -Mais devrais-je en être aussi sûre ?

* Elle porte toujours sur elle un des symbloles des Illuminati par pure provocation, et a toujours quelques yaoi sur elle, étant donné qu'elle adore ça*
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>>> Biographie

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• Histoire : « Hana ! Hana tu viens prendre le thé ? On attend ! »

Cette petite table en bois blanc, maman l’a-t-elle gardée à la maison ou l’a-t-elle vendue ? Peut-on ainsi se débarrasser d’un souvenir ?

« Maman m’a laissé faire des biscuits, ils sont un peu trop cuits mais ils ont l’air bons ! »

Je me souviendrai toujours de cette petite table blanche et de ces petits coussins qui l’entouraient sur lesquels étaient assis des dizaines d’animaux en peluche et des poupées en porcelaines, elles portaient toutes de jolies robes à fleur avec de la dentelle, tout comme ma sœur. Je me souviendrai toujours de cette époque où elle portait des petites robes à fleurs et ces deux tresses noires qui encadraient son visage, la faisant ressembler à la fois à une poupée et à Mercredi Adams… elle n’a peu être pas tant changée que ça…

« C’est maman qui m’a aidée à faire le thé ! Elle devait avoir peur que je me brûle avec l’eau chaude… Tu viens ? »

Je m’assis entre le Lièvre de Mars et Miss Alice, une poupée fleurie aux longues boucles dorées dont le regard bleu était si doux… En face de moi se trouvait un Panda, à coté duquel était assis un chaton noir et blanc (tous deux en peluche). Il y avait des petits biscuits sur la table, ils étaient de formes inégales et semblaient avoir passé un trop long moment au four, mais quand on a six ans on ne voit de cela que de beaux biscuits dorés qui n’attendent que d’être mangés pour le goûter…

« Je te sers en première, tu es mon invitée d’honneur ! » me dit-elle en servant mon thé. Bien qu’elle en renversait une grande quantité à coté, j’étais impressionnée. Je trouvais qu’elle ressemblait à une grande personne malgré sa maladresse, on aurait dit une vraie maîtresse de maison d’après mon regard d’enfant.

Elle fit semblant de servir les autres invités avant de se servie elle-même, elle s’était permise de se servir plus de thé qu’à moi et de manger tous les biscuits à la place de ses poupées en faisant semblant de recevoir des compliments de ses hôtes en répondant :

« Mais voyons, très cher Jack (il s’agissait d’un crocodile), c’est tout naturel, mais ça aurait été mieux si je n’avais pas oublié les biscuits au four, mais je suis ravie qu’ils vous plaisent. » *mangeant le biscuit de Jack à sa place*

Nous n’avions pas beaucoup d’amis dans notre école. Saki en avait quelques unes : Ayame et Junko, les seules dont je me souviens encore du prénom… Moi je devais avoir quelques copines aussi mais elle ne voulurent pas rester avec moi longtemps, je ne comprenais pas pourquoi d’ailleurs. Pourtant j’étais très heureuse, je passais du bon temps chez moi avec ma sœur aînée.

« Saki !!! C’est l’heure de ta leçon de piano !!! »

Elle se leva, prit Miss Alice avec elle et me pria de prendre soin de ses amis. Je les pris uns par uns et les rangea dans la chambre de ma sœur, les poupées sur la commode, les peluches sur le lit, laissant la dînette sur la petite table blanche avant de retourner dans ma chambre, mon antre, dont le plancher était recouvert de têtes de poupées Barbies arrachées dont les cheveux étaient en partie coupés tout comme leurs vêtements. « Qu’on lui coupe la tête !!!!! » voilà tout ce que j’avais retenu du livre que lisait ma sœur… A six ans je savais déjà parfaitement lire le français et le japonais, connaissais une quarantaine de kanjis et savais mes tables de multiplication de 1 à 7. J’étais une enfant douée, mais mes parents ne semblaient pas plus s’intéresser à moi pour autant. Je m’assis sur mon lit au bord duquel étaient pendues deux Barbies ayant eu la chance de garder leurs têtes, mais dont l’une avait les deux jambes arrachées et l’autre des aiguilles plantées dans les deux yeux; mais elles continuaient à sourire, elle étaient pathétiques… Je les avais recouvertes de peinture rouge, pour faire plus réaliste, j’avais même demandé à mon père de m’en acheter une nouvelle pour pouvoir la brûler… telles étaient mes occupations alors que je n’avais que six ans. Je m’occupais comme je le pouvais, mes parents me délaissaient, ma mère passait plus de temps à l’hôpital qu’à la maison et mon père donnait des cours particuliers à des enfants de bonne famille. Je n’aimais pas ces gosses de riches qui croyaient que tout leur était dû et qui se pensaient (pour se û moins qui se donnaient la peine de penser par eux même) supérieurs à tout le monde. Pourquoi mon père passait-il plus de temps à enseigner la musique à ces enfants plutôt que de jouer avec moi ? Je me sentais abandonnée. Mais pourtant, je gardais un bon souvenir de mon enfance ainsi que de cette petite table en bois…

Quatre ans plus tard, j’étais collégienne, nous étions collégiennes. J’étais la plus jeune de l’établissement car j'avais sautée une classe, sans doute parce que j’étais une élève surdouée, sans pour autant être une élève modèle : je séchais les cours pour d’autres occupations. Alors que je faisais la découverte de la musique rock, ma sœur s’enfermait dans ses bouquins. Elle ne parlait pas, avait peur des gens… Je la protégeais, sans hésiter à me battre contre les garçons vicieux qui levaient la jupe de son uniforme pour voir sa culotte. Ils s’en prenaient à elle parce qu’elle était faible et pleurait facilement, mais peut être aussi parce qu’elle portait des jolies petites culottes avec des motifs fraises dessus. Mais il n’y avait pas que les garçons qui l’embêtaient : les filles étaient les plus redoutables et la terrifiaient.

Je me souviendrai toute ma vie de ce jour là, ainsi que de son répugnant visage et son abominable nom : Mathilde Rioko, une garce, une vrai pute cette fille ! (Parlons crûment, je commence à en avoir assez de retenir mon véritable langage). Elle s’était permise de se moquer de ma sœur, de l’humilier, et par pure méchanceté elle planta ses ongles dans son visage. Cette scène fut d’une abominable violence :

« Ne me parle plus jamais sur ce ton là ! Satô petite salope ! »

« Mais je vous ai simplement demandé de me laisser tranquille… » gémit la petite voix terrorisée par la foule qui l’entourait, par le sang qui tachait sa joue et par son agresseuse. Ses larmes se mêlèrent à son sang; je sentais la rage monter en moi. Je n’avais que dix ans, Saki en avait 13, Mathilde 14, mais cela ne m’a pas empêcher de foncer dessus comme une furie, de la jeter contre le mur et de m’acharner sur elle à coups de poings, de pieds, de lui arracher les cheveux; je ne voyais devant moi qu’une grande poupée Barbie brune méritant d’avoir la tête tranchée. « Qu’on lui coupe la tête ! » ces mots résonnaient dans mon esprit. Etait-ce ce que j’aurais fait si j’avais eu une guillotine sous la main et si on ne m’avait pas arrêtée ? Nan, lui arracher la tête de mes propres mains m’aurait donné plus de plaisir, mais ça ne valait pas la peine de me souiller pour elle.

Je fus virée de mon collège, et ne fus plus acceptée nulle part dans toute la ville, je fus donc envoyée dans plusieurs internats qui me renvoyèrent les uns après les autres à cause de mon comportement ou de mon absence aux cours. Ensuite, tandis que la maladie de ma mère s’aggravait, mes parents envoyèrent Saki à Keimoo et me séparèrent d’elle alors que je n’avais que treize ans. Mes parents ne voulaient pas m’y emmener croyant que j’allais encore me battre ou je ne sais quoi… Je fus donc envoyée à Hokkaido, chez ma grand-mère à qui je devais tenir compagnie, mais à cause de mon caractère rebel, elle ne put me supporter plus de six mois : mes fugues, mon langage, mon style… tout chez moi l’indignait. Elle me renvoya alors chez mes parents.

Ces derniers étaient déçus, je m’en foutais totalement. C’est en rentrant dans la chambre de Saki que je sus réellement ce que je voulais, à la vue du panda, du chaton noir et blanc, de Jack le crocodile, du lièvre de Mars et de toutes les poupées en porcelaines (dont Miss Alice). Je voulais intégrer Keimoo pour retrouver la seule personne dont je gardais de bons souvenirs.

« Et si le bonheur était seulement le fait d’être un enfant… pour toujours… ? »
« Oui, je pense que tu avais raison… »
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• Famille : Shiguré Satô → Mon père, professeur de musique classique sachant jouer de multiples instruments. Il vit au Japon avec ma mère. C'est lui qui a grassement payé mon inscription à Keimoo (pas que mes résultats ne suffisent pas, mais une si grande académie n'accepte pas facilement les élèves a problèmes). Je ne lui ai jamais vraiment parlé, il est souvent occupé, peut être trop occupé pour me parler, je suis sure qu’il se moque entièrement de moi. Je le déteste pour ses absences, je le déteste pour ne jamais avoir tenté de me comprendre.

Amélie Laurent Satô → Ma mère, qui comme mon père, ne semble que peu se soucier de moi, sans doute car je suis une fille différente des autres. Mais m’aime-t-elle vraiment ? C’est ma mère après tout… alors pourquoi ne me montre-t-elle pas son affection ? C’est à cause de sa maladie qu'elle a arrêtée de travailler et que j’ai été séparée de Saki, ne pouvant plus s’occuper de nous elle décida de nous envoyer le plus loin possible d’elle.

Saki Alice Satô → Ma sœur, timide et sensible, elle ne parle jamais et ne sourie pas, elle ressemble à une poupée triste mais ça c’est parce qu’elle rêve, elle ne vit pas parmi nous, enfin… parmi vous car je peux la comprendre, moi. Il m’arrive de lui mentir lorsque l’on correspond par lettre, afin de ne pas l’inquiéter je lui raconte que je me faisais beaucoup d’amis et que je m’amusais comme une folle, elle était heureuse pour moi. Même si nous sommes très différentes et qu’il nous arrive de mal nous entendre je tiens énormément à elle.

Motoko Satô → Ma grand-mère paternelle vivant à Hokkaido, il n’y a rien de plus ennuyeux que Hokkaido d’ailleurs… Pour faire simple, disons qu’elle ne pouvait pas me supporter, que ce soit mon caractère ou ma « vulgarité vestimentaire » comme le disent les adultes, elle admettait pas mon indentée, me qualifiant de gamine en pleine crise d’ado, chose que je ne pouvais pas supporter.
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Derrière l'écran

• Pseudo : Yû-ki • Âge : 13 ans • Serez vous actif ? Si mes cours me le permettent, mais peut être pas à toutes les vacances ^^ • Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à ma « sœur », Saki Alice Satô ... • Commentaires, remarques, critiques? : Ce forum a vraiment l’air génial, j’ai déjà pu y repérer des membres très doués, j’espère pouvoir Rp avec eux. Par contre pour la fiche, j’ai eu u peu de mal avec les codes… mais bon ça c’est de ma faute  • Souhaitez-vous un parrain social ? Si oui, avez-vous une préférence particulière ? non merci, je vais me débrouiller ^^’ • Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Bonjour Hana, je prends en charge la correction de ta fiche. Si jamais tu as des questions ou quoique ce soit, fais-moi signe, je suis là pour ça. Excuse-moi pour le retard ><

► En général :

Pas mal de fautes d'orthographe un peu partout dans ta fiche ! Une bonne relecture s'impose et n'hésite pas t'aider de logiciels instantanés de correction (comme BonPatron sur internet par exemple)
Autrement, c'est une belle fiche vraiment intéressante !

► Les infos de ton personnage :

Petit bémol sur la classe. Elle a 14 ans. Je t'en reparle dans la partie "Histoire".

► Physique :

Super !

► Vêtements :

Un look bien à elle qui la rapproche 'esthétiquement' du groupe des punks ou des gothiques effectivement. Tout va dépendre du caractère ^^

► Mental :

Attention tu utilises le mot "sociale" au lieu de "sociable". Et aussi le mot "rebel" au lieu de "rebelle" o/

Excellente description de son caractère. J'aime beaucoup ta façon de t'exprimer. Je ressens tes écrits en fait. Je comprends presque les émotions, c'est chouette. Et oui tu touches un peu aux groupes des rebelles, des racailles même mais tu es largement plus ancrée dans le groupe des Creepies.

Une adolescente en mal-être d'amour je pense. Tout est toujours lié, je mettrais ma main au feu ! *psychologue à ses heures perdues*

► Particularité :

Ok ! Good !

► Histoire :

Histoire racontée d'une façon vraiment spéciale. Innovante. Les multiples petits clin d'oeil à Alice au pays des Merveilles et au "monde" des deux soeurs est flippant et attirant en même temps. J'aime ta façon d'écrire, vraiment.

Alors par contre, il faudrait que tu justifies le fait qu'Hana soit arrivée au collège en étant très jeune. Rajoute qu'elle a passé une classe par exemple. Egalement pour l'Académie Keimoo, je pense qu'a 14 ans, elle ne peut pas être en 2ième année, ça fait un peu trop. 1ère année serait suffisant.

Penses-tu vraiment que l'Académie Keimoo qui est quand même assez réputée et sous le feu des projecteurs accepterait une adolescente difficile comme Hana ? Elle se fait renvoyer de partout où elle va et même sa famille ne la supporte pas (hormis sa soeur). Il serait judicieux de dire que les parents d'Hana ont grassement payé son inscription, facilitant ainsi son entrée par ici ^^

Pour le reste, je pense n'avoir rien à redire. Rien ne m'a interpellé dans le mauvais sens en tout cas.

► Famille :

Sa mère ne travaille pas ?
Où vivent-ils ? Japon ? France ? Dans la ville de Keimoo ?

► Toi :

Ok, tu n'as que 13 ans alors vraiment je ne te juge pas, mais si tu as besoin d'un parrain (ou d'une marraine) ou que tu as des questions, n'hésite pas à les poser.
Merci à Saki Alice pour t'avoir fait découvrir ce forum alors :D

Bienvenue sur le forum et merci de t'être inscrite. Je te laisse le temps que tu veux pour corriger les petits choses qui ne vont pas et je reviendrais vers toi pour l'acte final o/
Bon courage, à bientôt !

Et bey voilà ! Tout me va ! Merci pour les corrections =)

Bienvenue à Keimoo alors Mademoiselle ♥

Pour la suite, c'est par ici :

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Bon Jeu !