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 Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider]

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Shiki Katsuragi
♦ Civil - Réceptionniste au Pachinko Palace Hotel | Yakuza
Shiki Katsuragi


Genre : Masculin Lion Singe Age : 31
Compteur 1034
Multicompte(s) : Cammy Logan (Hors-jeu) / Erik Thornberg (PNJ) / (Ryosuke Saitô (†) )

KMO
                                   :

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MessageSujet: Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider]   Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] EmptyVen 17 Déc 2010 - 14:43


Shiki Katsuragi



    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Shikii10

      • Sexe: Masculin.
      • Âge & Date de naissance : 19 ans, 25/07/1992
      • Origine(s) : Franco-japonaises (Sa mère est Française)
      • Orientation sexuelle : Hésitante. Voir précisions dans la psychologie.

      • Langue(s) : Japonais / Français + Anglais
      • Étude(s) : Langues étrangères Appliquées, Deuxième Année.
      • Spécialité(s) : Français.
      • Groupe : Creepie (depuis le 16/12/2011 Ex-Populaire.)
      • Club(s) : Natation et président du club de Kyûdô (précisions dans les particularités)


>>> Aspect physique
.


    • Physionomie : Shiki est un jeune homme aux cheveux couleur ébène, épais, tel le Japonais typique, mais l'éclat vert-émeraude de ses yeux fait ressortir son origine française. Héritant de celui de sa mère, tant par sa couleur que par son expression, son regard sait se montrer pénétrant, semblant cerner les autres en une fraction de seconde.  Lorsque ses fines lèvres s'étirent en un sourire des plus aimables, elles découvrent deux rangées de dents parfaitement blanches et alignées. Autant dire qu'il ne regrette pas ces longs mois de port d'appareil dentaire lorsqu'il était au collège. A son lobe gauche, une simple boucle d'oreille (puce) en argent, souvenir de l'été 2009, quelques jours avant la rentrée. Certains trouvaient cela un peu « too much » sur cette tête de premier de la classe, mais ces avis d’envieux s’étaient vite estompés.  L'ensemble de son visage, quelque peu étiré mais sans excès, révèle les traits d'un homme presque adulte mais conservant une touche juvénile justifiant son âge. L'air qu'il affiche au quotidien est telle une accroche, captivante et dominante à la fois. Shiki dégage une certaine assurance, car en excellente forme physique. En effet, désirant être sain de corps autant que d'esprit, il a tenu à entretenir son corps depuis son arrivée au lycée. Tous les matins, il participe au renforcement de sa fine musculature sans toutefois tomber dans l'excès. Quelques tractions, abdominaux, additionnés de pompes en petites quantités, sont pour lui indispensables à l'entretien du haut de son corps, culminant à 1m74.
    Pour les jambes, en dehors des cours, il s'adonne au cyclisme (pratique comme moyen de transport également) et pratiquait l’athlétisme jusqu’à la fin de ses années lycée. Ses mollets sont donc bien dessinés et développés. Enfin, pour affiner sa silhouette, il aime parcourir quelques longueurs de façon régulière dans l'eau chlorée de la piscine, ce qui lui donne un teint légèrement mat sur l'ensemble de son corps. Cette pratique ardue au sein de cette discipline, et son expérience ont fait de lui le vice-capitaine du club de natation. Poste qu'il cèdera à l'université au profit de la présidence du club de Kyudo.
    Auparavant, l’expression accueillante qu’il affichait au quotidien pouvait changer du tout au tout lorsqu’il se trouvait en présence de son frère cadet, Vérité, qu’il évitait au maximum. Ses camarades étaient généralement surpris de cet aspect que pouvait prendre le populaire. Maintenant que Shiki est à l’université, les contacts entre les deux garçons étant plus que limités, il faudrait vraiment parvenir à faire sortir l’étudiant de ses gonds pour le voir afficher la moindre expression épineuse.
    En général, il fait très bonne impression dès la première rencontre, tant par ses bonnes manières, que par l'amabilité qu'il affiche au quotidien. Il attire le regard, mais n'en joue en aucune façon.


    • Vêtements :Contrairement à l’étiquette « Populaire » Shiki n’est pas du genre à attirer l’attention par des tenues chics et haut-de-gamme. D’une part, il n’en a pas les moyens (il n’aime pas quémander auprès de Papa-Maman), d’autre part,  ne se sent à l’aise que dans des tenues décontractées. En dehors de Keimoo, sa tenue fétiche sera tout simplement l’ensemble Jean/T-shirt/Converses®, dans des couleurs sobres. Lorsque la météo  le permet, il appréciera de revêtir un pantacourt avec une paire de running. Pour les grandes occasions, un costume aux tons beige/marron, évitant l’allure « men in black » trop commune. A l’université, il portera en général un pantalon classique avec une chemisette et une veste cintrée en supplément, ou pour l’hiver un pull  col en V par-dessus une chemise en coton dont il défera, par souci de confort, les deux premiers boutons.

>>> Aspect psychologique
.


    • Psychologie : On constatera donc au premier abord l’attitude pour le moins serviable du jeune Japonais. Cela n’est pas qu’une simple façade, Shiki est un garçon parfaitement poli, à un point que c’en est déroutant. Mais que voulez-vous, ce garçon compte énormément sur l’image qu’il véhicule. Plus encore, l’avis des autres est d’une importance capitale. A tel point qu’il en oublie de s’ouvrir naturellement. Personne ne peut prétendre lire en lui car Shiki semble, et semblera jusqu’à ce qu’il ouvre réellement les yeux, qu’un stéréotype, un modèle idéal du camarade, de l’ami, du proche ou autre appellation qu’on pourrait lui attribuer. C’est pourquoi il avait insisté auprès de ses parents, voilà quelques années maintenant, pour aller à Keimoo. Grande école prestigieuse, des élèves brillants, une administration hors du commun pour un établissement à la population hétéroclite. Population étudiante venant des quatre coins du monde, n’acceptant que les meilleurs éléments, Shiki savait que sa place était là. Son intégration : rapide et efficace. Et comme il l’avait souhaité, l’image qui lui collait à la peau représentait celle d’un jeune homme honnête, charmant et studieux. Ses qualités ont fait de lui une personne « populaire » dans un sens quelque peu différent du groupe auquel il avait été attribué. Car si les réunions et autres démonstrations en public n’étaient pas sa tasse de thé, Shiki se démarquait par la réputation en tout point parfaite qu’il entretenait. Il a son fan-club en quelque sorte.
    Personne ne pouvait imaginer qu’un seul être pouvait lui ôter toute sympathie de son visage. Plus tard, on découvrira que Shiki a un frère dans l’académie. Les deux garçons n’entretiennent pas, ce qu’on peut appeler, des rapports très cordiaux.  La présence de Vérité suffit à faire tomber une partie du masque de perfection de son aîné. La raison? Encore une fois, l’image. Mettons Vérité et Shiki côte à côte: personne ne pourrait se douter que ces deux garçons sont du même sang. Leur point commun: ils ont les yeux de leur mère. Vérité est l'antithèse du populaire: chétif, maladroit, fermé aux autres, peu locace.Des cheveux roux un peu hirsutes. Il n'attire pas vraiment l'attention. Pas vraiment le genre de personne que Shiki désirait avoir dans son cercle. Persuadé que son cadet le rabaisserait aux yeux des autres, il s'est toujours montré froid avec lui, devant les autres lorsque cela arrivait. C'est comme ça. Shiki est indépendant de sa famille, même si le temps lui fait regretter son comportement passé.
    Si on met son frère de côté, Shiki est quelqu'un de bien, et digne de confiance. Il est un poil naïf, étant capable de s'attirer des ennuis malgré lui, car malheureusement, les bonnes personnes sont détestées des mauvaises. Suscitant jalousie et rancoeur, il a déjà reçu des lettres de menaces sans gravité durant ses années lycées. La popularité n'est vraiment pas toujours bonne à prendre. Tout est-il que, quelles que soient les décisions qu'il a prises ou qu'il prendra, il les assume.
    Et ainsi, les amours... Jusqu’à l’hiver début 2010, Shiki n’avait jamais ressenti une quelconque attirance pour qui que ce soit. Il était témoin des aventures de ses camarades, des doux regards que s’échangeaient ses parents, aussi l’amour n’était pas une « entité » inconnue. En théorie du moins. En revanche, en pratique c’était autre chose. Car si lui-même était souvent la préférence de bons nombres de jeunes filles, tantôt vraiment charmantes, tantôt moins, aucune n’avait pu ressentir le bonheur de se voir offrir l’attention du populaire, ce qui n’enchantait pas particulièrement ce dernier. Comment réagir lorsqu’on fait pleurer plus d’une dizaine de jeunes demoiselles ? Jamais il n’avait ressenti cette inspiration qui les animait à travers ces lettres parfumées, bien que peu enflammées, qu’elles  déposaient dans son casier à chaussures…  Etait-il différent ? Pourquoi aucune ne pouvait lui faire « battre son cœur » de la même façon ?
    Il ressentira pourtant cette émotion par un jour de pluie, alors qu’il cherchait conseil lors une journée d’orientation pour son parcours universitaire mais ne réalisera cette attirance particulière que lors du bal de Saint Valentin, le 14 février 2010. Mais parce que rien ne peut-être parfait dans la vie du garçon, il avait fallu qu’il ressente ses premiers émois, pour… un homme. Un étudiant, coréen.
    Shiki, gay ? Il ne sait pas. Cette attirance pour l’étudiant est encore d’actualité. Elle est la seule du genre qu’il ait ressenti jusqu’à présent.

    Le seul point regrettable du populaire est que sa trop grande gentillesse en fait son pire défaut: tellement altruiste et philanthrope qu'il perd en personnalité. Il ne se met que difficilement en colère, semble n'agir qu'en fonction des autres. Même son choix d'orientation pour les études lui a été difficile et au final, s'est laissé influencer par sa mère...
    Aujourd'hui, il a besoin de sortir de cette image qu'il s'est imposée, afin de redéfinir son caractère. Il essaie, petit à petit.




      • Particularités :En quittant le lycée, Shiki a également laissé le club d’athlétisme pour celui de Kyûdo. Ainsi, même s’il se rapproche de ses origines françaises par ses études, il garde cette proximité avec sa moitié japonaise en intégrant ce club d’art traditionnel. Il n’est pas novice. Ayant appris les bases de cet martial à partir de 10 ans, il les a vraiment acquises un an plus tard. Il s’est adonné à la pratique jusqu’à 14 ans avant de préférer le club d’athlétisme. Aujourd’hui, il préfère revenir à ses premières amours spirituelles. Et il n’a pas perdu la main.
      En revanche, il a gardé sa place au club de natation.

>>> Biographie
.


    • Histoire : Les voyages d'affaire... Ca n'a pas l'air comme ça, mais beaucoup de couples se forment de cette manière. Il semblerait d'ailleurs qu'une bonne partie des élèves de Keimoo en soient les fruits.

    Satori Katsuragi, homme d'affaires du département commercial d'une grande entreprise japonaise située à Tokyo, rencontra Julie Renoir en France à la fin des années 80, alors que cette dernière exerçait la même profession dans la filiale française à Paris de la société portant le même nom. L'anglais en commun, la fougue de la vingtaine, fraichement arrivés dans la boîte, ils avaient pour mission, dans ce jumelage, un projet nécessitant de nouvelles idées, un regard neuf et de l'audace. Les deux jeunes gens collaborèrent quelques semaines puis apportèrent leurs idées auprès de leurs hiérarchies respectives. Cependant Satori et Julie avaient non pas un coup de foudre, mais au fil des semaines qu'ils avaient partagées, une attirance s'était installée à leur insu. Communiquant par téléphone ou plus rarement, par vidéo-conférence, notamment pour affaires, cette attraction se fit plus forte dans les mois qui suivirent leur association.
    Une autre rencontre devait se faire, Julie avait impressionné ses homologues japonais. C'est ainsi qu'elle arriva au Japon, avec des débuts difficiles. Pays inconnu, moeurs étrangères, son impétuosité qu'elle tient de son éducation occidentale n'était pas toujours bien vue, mais elle se fit une place au fur et à mesure, surtout aux cotés de Satori. L'homme s'affirmait, pour passer outre son indécision. Ainsi il tenta de séduire la rouquine. Il n'en avait pas vraiment besoin en réalité puisque la Française avait cette inclination réciproque d'un amour naissant. Cependant le romantisme de la situation fit son chemin lentement. Ce n'est que lorsque Satori se sentit en danger qu'il décida d'agir: Julie était rappelée vers son pays natal. Il savait qu'elle était amère à l'idée de quitter ce pays, et se doutait qu'il n'y était pas vraiment pour rien. Il était cependant incapable de s'exprimer de façon claire. Il l'accompagna à l'aéroport, portant ses bagages, jusqu'au quai d'embarquement. Ils prirent congés l'un de l'autre.
    Quelques minutes plus tard, il courait à sa poursuite, bousculant peuple, valises, personnel... Franchissant le point de contrôle, il se fit courser par la sécurité, n'en ayant que faire. Julie, les larmes roulant silencieusement le long de ses joues, se retourna en entendant le tohu-bohu, pour finir dans les bras du Japonais. Elle éclata en sanglot lorsqu'il lui sussura à l'oreille "Stay with me... Ai shiteru". Elle lui retourna ses paroles, dans son français.

    Le mariage fut célébré quelques semaines plus tard, par une superbe journée d'été, en 1990. Julie apprit la langue au fur et à mesure, en prenant des cours de japonais au sein même de l'entreprise. Deux ans plus tard, naquit son premier enfant: Shiki.
    Le petit garçon grandit, héritant du physique de son père à l'exception des yeux, d'un sublime vert, à l'instar de ceux de sa mère. Satori et Julie éduquèrent leur enfant dans un bonheur presque irréel. Shiki était un petit garçon stable et obéissant, d'un tempérament calme. Sa mère avait cessé son activité professionelle pour se consacrer à ce petit bout afin de l'élever elle-même. Satori avait obtenu une promotion, et il pouvait à lui seul assurer aisément leurs frais quotidiens. Une année s'écoula, Julie tomba enceinte une nouvelle fois. Quelques semaines avant l'accouchement, Shiki avait senti, en câlinant sa mère, son ventre remuer. Epaté, il prit l'habitude d'y coller son oreille. Satori immortalisa ces moments en prenant quelques clichés et autres vidéos.
    Vint la naissance de Vérité. Shiki, âgé de deux ans, sentit l'ambiance changer à la maison. Ses parents lui enseignèrent quelque chose de nouveau: être grand-frère avec les responsabilités qui incombent. Ça n'avait pas été évident au début, mais peu à peu, il s'était pris au jeu en imitant ses parents. Le petit était physiquement différent de lui, et Shiki ne le trouvait pas beau. Pourtant le regard que lui portaient Satori et Julie était tellement différent qu'il sentait quelque chose naitre en lui, d'assez malsain. Il veillait toutefois à ce que son petit frère ne manquât de rien et l'observa sans cesse. Lorsque Vérité s'agitait, il allait chercher sa mère, lui remettait sa tétine dans la bouche, remuait légèrement le berceau, ou le hochet. Parfois même il inventait une mélodie... Shiki était la fierté de ses parents et c'est ainsi qu'il prit goût à leurs compliments et récompenses.

    L'école commença pour lui. Inscrit dans une école privée, il était un élève attentif et assidu. Premier de sa classe. Il protégeait les plus petits que lui (par la taille - Shiki était légèrement au dessus de la moyenne), comme un rappel, un manque peut-être, de son cadet. Une habitude.
    A la maison, l'ambiance s'animait. Vérité venait d'accomplir ses premier pas. Plus tard il irait au pot tout seul. Shiki, restait en retrait, toujours en phase d'observation, portant un regard protecteur. Il ne jouait plus depuis la naissance de son frère, n'allait pas non plus chercher de câlins auprès de ses parents, et réciproquement... Cependant, il gardait ce qui pour lui était le plus précieux, sans qu'il en ait réellement conscience: leur reconnaissance, leurs sourires. Pour lui, c'était suffisant. Il était toujours le meilleur élève de sa classe, travaillait de façon fastidieuse, obtenait les félicitations de ses professeurs. Le train suivit son cours, tout allait bien.
    Et puis vint la naissance de Charles, Shiki avait six ans. Il connaissait son rôle et réitéra ce que ses parents lui avait enseigné. Il accomplissait avec merveille son rôle d'aîné. A l'école, aux récrés, il passait son temps à déchiffrer des livres pour enfants en français que lui avait offert sa mère, pendant que ses camarades s'adonnaient à divers jeux. Un de ses camarades, Asato, l'invita à son anniversaire. Sur place, quelque chose lui frappa. En dehors du style traditionnel de la maison, l'ambiance était différente. Asato avait de nombreux frères et soeurs. Ils se chamaillaient souvent, mais furent maitrisés par les adultes présents. Asato se jeta dans les bras de sa mère en pleurant, qui le prit dans ses bras et le réconforta d'un câlin. Puis les rires reprirent.
    Rires, pleurs, cris. Shiki n'étaient pas de ceux qui s'exprimaient de cette façon. En réalité, il ne s'exprimait pas beaucoup. Lorsque Satori vint le chercher dans l'après midi, il lui demanda s'il pouvait faire aussi une fête d'anniversaire lorsque le sien viendrait. Satori en fut surpris, mais accepta. Lorsque ce jour arriva, en plein été, les invitations furent pour la plupart déclinées. C'était un dimanche radieux et les familles en avaient profité pour partir à la mer. La petite fête fut donc annulée. Shiki n'en demanderait plus mais continuerait à accepter l'offre de ses camarades. Ils commencèrent d'ailleurs à exercer une mauvaise influence sur le jeune garçon. Shiki faisait avec ses compagnons ce qu'il ne pouvait faire à la maison devant ses parents, avec ses frères. Ainsi les bêtises: fenêtres brisées lors d'une partie de baseball au milieu du quartier résidentiel où ils vivaient, vêtements troués voire déchirés en franchissant l'enclos de la ferme d'à côté, retour à la maison après que l'heure du dîner ait commencé... Shiki essayait tout simplement de s'amuser. Mais les regards désapprobateurs de ses parents lui firent ravaler cette ivresse. Il devait se tenir tranquille, comme son petit frère. Son cadet semblait sourire à ces semonces. L'amertume de Shiki grandissait avec le temps, jusqu'à ce qu'elle se transforme en rancoeur. Il n'avait pas 10 ans qu'il commençait à ignorer le rouquin.
    Vérité avait un jour demandé à Shiki de l'accompagner lorsque ce dernier s'apprêtait à se rendre à une fête d'anniversaire. Il avait refusé sans ménagement "ça servirait à quoi ? Il ne te connaissent pas !"  Shiki refusait de laisser rentrer son cadet dans son cercle. Il lui avait déjà pris l'attention de leurs parents, il ne voulait pas non plus qu'il s'immisce dans son groupe d'amis. Enfin, "joyeux lurons" plutôt. Shiki s'exhibaient avec eux pour montrer à tout son entourage qu'il n'était pas seul. Malgré tout, il garda l'habitude de jeter un oeil sur son frère car, malgré tout, son rôle premier était de veiller sur lui. Il ne voulait pas s'attirer une fois de plus les foudres de son père en oubliant son rôle d'aîné. Ainsi, il lui était parfois arrivé de se bagarrer avec des garçons qui importunaient son frère. Même si Satori et Julie n'étaient pas ouvert à cette façon de procéder, il reconnaissaient que Shiki avait agi pour la bonne cause, même s'il provoquait des égratignures et autres nez ensanglantés que ça soit sur lui-même ou ses camarades.

    Cependant, cela cessa lorsqu'il entra au collège. C'est là qu'il commença à devenir réellement apprécié. Il était entré dans le club de kyûdô, dont il avait appris les bases l'année précédente. Doué, il épatait ses professeurs et sempaï. Il apprit plus en profondeur sa langue semi-natale, le français. Puis l'anglais. Il se déchaîna lors d'activités sportives, pour évacuer ce qui le tourmentait à la maison. Dès le début, il était le meilleur de sa classe, mais pas de l'établissement. Il ne faisait pas réellement d'efforts, et ne tenait pas non plus à être le meilleur dans tout. Les petits génies n'étaient pas vraiment bien vus et étaient souvent les souffres-douleurs des plus casses-pieds. Son but était d'avoir des résultats suffisamment bons pour être félicité de ses parents et professeurs, mais pas trop pour ne pas être trop envié de ses camarades. Ajouté à cela la complicité qu'il offrait à qui en recherchait, ainsi que l'attention qu'il portait à autrui, au final, la popularité de Shiki Katsuragi fit le tour et il devint le garçon le plus admiré du collège.
    Alors qu'il savourait cette reconnaissance tant espérée depuis quelques années, Vérité fit son apparition dans l'école. Très vite, tout le monde sut que les deux garçons étaient frères. Beaucoup de questions furent soulevées. Le nom à l'identique, mais pas le physique, les personnalités tant opposées, sans compter le fait que le rouquin qui ne faisait pas l'unanimité vint ternir la réputation du brun. Certains l'abandonnèrent. Aussi, Shiki se mit en tête d'ignorer, de rejeter son cadet ouvertement, devant ses camarades. Ils n'avaient rien en commun. Shiki n'hésitait pas à le cataloguer de fardeau, de boulet. Il avait atteint l'âge ingrat où, à 13 ans, ou ne pense pas forcément ce qu'on dit, où la méchanceté ne se manifeste que par réflexe, par besoin de se protéger des autres. Sans réaliser la souffrance qu'il suscite chez son jeune frère qui ne lui pardonnerait jamais. Il continua à veiller sur lui, parce que malgré toutes les atrocités qui lui avait dites, il garderait toujours dans son esprit l'image de ce petit garçon chétif et précieux, discret et rêveur, qu'il devait protéger.

    Arriva le lycée. Il garda le même parcours qu'au collège. Il ne lui fallut pas deux mois pour que son nom soit dans les esprits de chacun. Mais dans cet établissement, le niveau était trop bas pour lui, il s'ennuyait. Il y passa une année lorsqu'il entendit parler de Keimoo. Il fallait avoir un bon parcours scolaire pour y aller. Shiki demanda auprès de ses parents l’y inscrire, sachant qu’il devait passer un examen de mise à niveau pour y être admis. Julie et Satori n’y virent aucun inconvénient, bien au contraire. Et puis même si les frais étaient assez élevés, cela ne posait pas de problème comptes tenus des résultats plus que corrects de leur fils. L’adolescent passa avec succès, bien qu’avec difficultés, les examens, réalisant que le niveau était bien au dessus de ce à quoi il s’attendait. Et ça le motivait encore plus.

    C’est ainsi qu’il arriva directement en deuxième année à l’Académie Keimoo. Il s’inscrivit au club d’athlétisme pour garder une activité physique régulière au sein du lycée, à la place du kyûdô, et se renforça par le biais du club de natation. S'il était apprécié des autres par son comportement ouvert et sociable dans les précédents établissements qu'il avait fréquentés, il attira en plus à Keimoo l'attention de la gente féminine pour son physique (même s’il ne cherchait absolument pas à séduire mais juste à soigner son image). Ce fut un peu perturbant pour lui, mais il s'y fit. En revanche, il commença à se détacher des personnes un peu trop rebelles qui pouvaient ternir sa réputation, ou l'influencer.

    La rentrée suivante, il fit la connaissance de Lun Marv. Un anglais, roux comme son frère, mais bien plus grand et charmant que ce dernier. Plus dégourdi aussi. Il venait d'arriver et n'avait aucun point de repère. Shiki, attiré par l'exotisme qu'il dégageait, lui fit faire le tour du lycée et le présenta à ses "amis", populaires également. A son tour, Lun Marv devint la coqueluche de tous, mais se fit également pas mal d'ennemis. Shiki essayait de le mettre en garde, mais Lun n'en faisait qu'à  sa tête et peu à peu, le monde des deux garçons se scinda. Chacun alla son chemin mais curieusement, ils pouvaient compter l'un sur l'autre. A l'instar de Vérité, Lun pouvait être un danger pour l'image de Shiki, mais le lycéen ne réitérerait pas la même erreur qu'avec son cadet. Ainsi l'amitié entre Lun et lui resta intacte, bien que particulière. Lun Marv était devenu le meilleur ami de Shiki, bien que ça ne sautait aux yeux de personne.

    Ce fut à ce moment que Vérité refit son apparition. Il arriva à son tour à Keimoo. Shiki ne prit pas conscience que, malgré les atrocités qui lui avait dites par le passé, son jeune frère le suivait, carressant l'espoir d'être reconnu par son frère, en tant que tel. Shiki était en plein paradoxe et ne parvint pas à comprendre son cadet. Pourquoi lui suivait-il ? Pourquoi était-il à ce point dépendant de son aîné ? Bouleversé, Shiki le rejeta une énième fois. C'en fut trop pour Vérité: quelques soient ses efforts, ils resteraient vains. Pour le rouquin, Shiki n'avait de frère que le nom alors que celui-ci vivait une lutte intérieure. Que devait-il faire ?
    Il resta froid avec lui par habitude et par réflexe, mais plus le temps passait, plus les regrets le rongeaient. Le règne de l'adolescence prenait fin...mais il était trop  tard.

    Les portes de l'université s'ouvraient à lui. Les études prirent une place plus importante que le reste, mais la réputation de Shiki Katsuragi étaient ancrée dans les esprits des Keimoosiens, élèves comme professeurs. Même l'administration avait de l'estime pour ce jeune garçon brillant, sans histoire.  
    N'était-il pas temps d'en finir avec cette mascarade ? Certaines personnes avait vu clair en lui et comprirent que Shiki ne portait qu'un masque de perfection. Cammy Logan fut la première. D'une perpicacité déroutante, bien plus brillante que lui, elle lui avait ouvert une porte. Celle de la franchise. Ils ne se côtoyaient pas beaucoup, leurs univers étant bien trop opposés. Et puis Cammy semblaient toujours débordée. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Elle n'avait pas mérité une telle injustice, elle qui avait toujours joué franc-jeu. Elle respirait l'honnêteté. Et Shiki l'admirait pour ça.
    Et puis, il y avait Yun-Jin aussi... D'une manière particulière, le coréen avait poussé Shiki dans ses derniers retranchements alors que le garçon étaient en plein doute sur lui même. Il lui fit découvrir quelque chose que Shiki n'avait jamais ressenti: la tendresse, le désir, l'attirance sexuelle. Mais l'homosexualité était un tabou que Shiki peinait à franchir, à aborder. Alors qu'une partie de lui ne cherchait qu'à attirer l'attention de tous, une autre lui intimait de se cacher.
    Ces deux forces opposées créèrent un orage dans l'esprit de l'étudiant, et c'est sur un forum de discussion sur le Web qu'il décida de se lâcher. Sur la Toile, avec pour pseudo "Kat's", aucun regard, aucun jugement. On se montre, tel qu'on est. Il fit ainsi la connaissance d'une jeune fille. Ikas. Ils s'entendent bien. Ils se confient l'un à l'autre. Puis ils se rencontrent. On pas de Kat's & Ikas à Shiki & Saki. Ils se doivent de se libérer, ne pas fuir, ne pas se voiler. C'est une amitié sincère qui prend vit alors. Une réelle amitié.

    Le passage en deuxième année d'université approche. Les questions trouvent des réponses.
    L'ère du changement est pour bientôt.



    • Famille : (Je reprends les mots de Vérité Katsuragi, à qui appartiennent les personnages.)



      Ses parents:


    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Satori11Satori Katsuragi, un homme d'une quarantaine d'années du département commercial d'une grosse entreprise, stricte et stoïque. Pourtant il aime ses fils et ferait tout pour eux. Et malgré le travail, il essaye de passer le plus de temps en compagnie de sa famille.

    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Julie210Julie Renoir, une belle femme, la quarantaine. Mère au foyer pendant longtemps, elle a décidé de reprendre le travail et est à présent assistante commerciale dans une boîte de design. Aime ses fils plus que tout au monde et les couve de tout son amour.


      Ses frères:


    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Varita10Vérité Katsuragi, 19 ans (cliquez ici). Son frère cadet de deux ans. Calme et quelque peu timide, il a une passion pour l'écriture. Il déteste son frère aîné.

    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Charle10Charles Katsuragi, mignon garçon de 15 ans. Vif et intelligent, il aime à se mettre dans les pattes de ses frères tout en se montrant supérieur, fier d'apprendre quelque chose de nouveau tous les jours.


Derrière l'écran


    Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] Wkmhe9

      • Pseudo : Pandora
      • Âge : 32
      • Serez vous actif ? Il vaudrait mieux !
      • Comment avez-vous connu le forum ? J'ai été invitée ^^
      • Commentaires, remarques, critiques? : Autres comptes : Cammy Logan (Université, Intello) & Ryosuke Saitô (Personnel, CPE).

      • Avez-vous quelque chose à ajouter ?


Dernière édition par Shiki Katsuragi le Jeu 14 Nov 2013 - 0:06, édité 7 fois
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Shiki Katsuragi
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MessageSujet: Re: Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider]   Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider] EmptyVen 16 Déc 2011 - 10:38

MAJ le 16 Décembre 2011 : Changement de Groupe.


Depuis son arrivée à Keimoo voilà plusieurs années, l'image de Shiki a subi une constante évolution, ceci étant dû à l'inconstance même du jeune homme. Son comportement courtois à la limite de l'anormal suscitait autant le saisissement que l'admiration. Etant également agréable à regarder, sa côte de popularité a crû, puis a stagné. Il était aisé d'associer "Shiki Katsuragi" au groupe des Populaires, sans que le garçon n'ait vraiment son mot à dire. Après tout, il se fichait bien - et se fiche toujours - éperdument de la case où tout-le-monde-ou-n'importe-qui le classait.
Mais on pouvait aussi bien le mettre chez les Intellos: de bons résultats, un comportement exemplaire, le jeune homme a même reçu les félicitations de la direction de l'Académie lorsque l'affaire des rebellions (FLPCB) a éclaté. Il n'en a jamais informé qui que ce soit bien évidemment.
Il possède également un côté Sportif: jusqu'à la fin du lycée il faisait parti du club d'Athlétisme, et aujourd'hui encore, il est Vice-Capitaine du club de Natation. Mais il a quitté le premier pour rejoindre à nouveau la Voie de l'Arc, le Kyûdô. Il aurait pu être Capitaine du second club, mais il a préféré laisser la place à Kazuki Katzukai, bien plus impliqué dans l'administration du club même s'il est son kouhai.

Il n'a pas spécialement d'intérêt pour la musique, ni les arts, il s'est laissé influencer par sa mère pour ce qui est de son orientation pour les études, pratique la natation pour garder une certaine forme physique, et malgré le succés qu'il suscitait auprès de la gente féminine, il n'a jamais ressenti le moindre attrait physique pour l'une d'entre elles. En fin de compte, seul le kyûdô semble trouver grâce à ses yeux car ceci lui permet d'évacuer cette frustration de ne pas avoir de sentiments particuliers, à quelques exception près. Ses amis se comptent sur une main à laquelle il manque des doigts. Ils sont au nombre de trois. Il a bien un petit-ami, mais peut-on qualifier sa relation de sérieuse lorsqu'on évite tout contact même visuel avec lui dès lors qu'on se sait, ou s'imagine, observé ?

Shiki n'a pas vraiment perdu de sa popularité, mais elle a évoluée. L'étudiant est devenu une sorte de mystère insondable. Les Populaires eux-même le regardent différemment à présent, il est devenu une tare. Il s'est vu montré du doigt lorsqu'il a commencé à fréquenter celle qu'ils cataloguaient de "chiffon", Saki Ôsen. Mais le jeune homme s'en contrefiche, après tout, il n'a jamais vraiment été à l'aise avec eux, sauf Lun Marv qui restera toujours son meilleur ami.
L'ombre l'enveloppe, la lumière s'éloigne. Etrangement, il se sent mieux. Il trouve un peu de repos. Qui aurait pu croire qu'il pouvait passer, aux yeux de tous, d'un extrême à l'autre ? Mais c'est ainsi qu'il est et, malgré l'image quasi parfaite qu'il véhicule, il n'est pas si difficile de voir ce qu'il se cache derrière le masque. Encore faut-il s'en donner la peine.
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Shiki Katsuragi [Transfert du lycée -> Université, à valider]
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