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 "Veuillez m’excuser mais il y a une jeune fille qui a fait un malaise à la laverie..."

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MessageSujet: "Veuillez m’excuser mais il y a une jeune fille qui a fait un malaise à la laverie..."   "Veuillez m’excuser mais il y a une jeune fille qui a fait un malaise à la laverie..." EmptyMar 19 Fév 2013 - 20:15

"Veuillez m’excuser mais il y a une jeune fille qui a fait un malaise à la laverie..." Rp3_bm11


Privée du moindre de mes sens, j’avançais, inconsciente dans cette pénombre, les ténèbres voilant ce qui m’entourait, tout me paraissait vide. Et ce silence, funeste et pourtant si mélodieux, surplombait cet espace dont je n’avais pas la moindre idée concernant les dimensions, j’avançais mes mains, espèrent toucher quelque chose capable de me renseigner du lieu où je me trouvais, je voulais appeler, mais qui ? Je fermai les yeux, je volais, dans un ciel blanc et rose, dans lequel on ne pouvait apercevoir ni lune ni soleil, pas le moindre astre n’illuminait ce firmament aux couleurs pastelles. En dessous de moi, nulle maison, nulles gens, nuls animaux, que des sombres pâturages, des champs de fleurs appelant mon nom. J’aperçus un arbre mort près duquel une table était dressée, le chapelier fou, le lièvre de mars et le loir prenaient le thé en plaisantant bruyamment :

« Vous êtes en retard Alice, mais je ne vous en veux pas, de toute façon le Temps et moi, nous nous sommes disputés en mars dernier, juste avant que celui-ci *désignant le Lièvre de Mars* ne devint fou. Et depuis lors le Temps ne veut plus rien faire de ce que je lui demande. Il est toujours six heures, désormais. Il est toujours l'heure du thé ! Prenez donc place, ma chère ! »

Je l’excusai, étant donné que la ponctualité n’était pas toujours au rendez-vous avec moi. Le chapelier me servit une tasse, je le remerciai et commençai à boire. Près de moi, un champignon (sans doute hallucinogène) me demanda de le manger, je me dis donc que après tout ce qu’il venait de se produire je n’avais pas envie de devenir encore plus folle que je ne l’étais malgré ce que m’avait un jour affirmé le chat deCheschire :

« Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle. »

J’étais désormais obligée de le croire, si je n’étais pas folle je ne serais sans doute jamais venue ici. Le chapelier prit ses cheveux dans une main, les poivra et se mit à les manger avec des couverts en papier. Le décor changea, je n’étais plus attablée devant une tasse de thé, mes amis disparurent et je me retrouvai au cœur d’une forêt obscur où l’on entendait chanter les cocottes en papier et les chaussons aux pommes qui interprétaient un extrait de Mozart en russe. Je me retrouvais face à un trône sur lequel était assis le roi des elfes en personne :

« Je suis le roi des elfes en personne » me dit-il, « le chapelier ayant détraqué sa montre je me suis vu dans l’obligation de te faire venir ici afin de t’avertir qu’il est déjà 7h et que tu dois te lever. »

Je le remerciai sincèrement :

« Oh grand merci monseigneur le roi des elfes, grâce à votre bonté je ne me lèverai pas trop tard »

« Ce n’est rien, répondit il. De toute manière, j’ai un rendez vous très important avec Victor Hugo et Marie Antoinette,, je les saluerai de votre part. »

Je fis une révérence, le souverain me sourit, j’ouvris les yeux dans mon lit. Il était 7h, en effet, mais pourquoi m’étais-je réveillée aussi tôt alors que je n’avais rien à faire d’important si ce n’était d’aller faire ses devoirs à la dernière minutes : j’avais des recherches à faire en géographie, le genre de chose qui me passionne *tousse* en réalité je n’avais aucune envie de me rendre à la salle informatique ni même à la bibliothèque, je n’avais pas du tout envie de faire mes devoirs mais je savais que je ne devais pas me faire remarquer en attirant l’attention des professeurs sur moi, surtout depuis l’accident de la fois précédente avec Dimitri (nous aurions pu être sévèrement punis et la prochaine fois, personne n’hésitera à appeler mes parents que je n’avais pas envie de décevoir). Je me mis à songer à Dimitri, je sentis mes joues s’empourprer, quelle bêtise de tomber amoureuse aussi vite, quelle bêtise de tomber amoureuse tout simplement mais je ne pouvais pas résister à cet être qui me paraissait tout à la fois doux et sensible et à qui je rêvais d’offrir toute mon affection et d’être serré dans sa douce étreinte. Je poussai un long soupire mélancolique…je devais arrêter d’y songer, tout cela me paressait impossible tout autant que de voler dans un ciel rose ou que de discuter avec le roi des elfes en personne en écoutant chanter le chaussons aux pommes..

Je me levai difficilement : je devais vite faire mes recherches dans la salle informatique, j’allais avoir cours dans moins de trois heures. Je décidai de m’habiller, je pris une robe noire parmi tant d’autres de mes affaires, l’enfilai, enfilai des collants et des chaussures sans trop réfléchir. Après quelques dix minutes de préparations je sortis du dortoir à moitié endormie…enfin, je me cognai la tête avec la porte, tombai, me relevai et enfin sortis du dortoir (pour plus de précisions).Je marchai, marchai, me perdis dans un couloir, je n’étais toujours pas très familière avec ce nouvel établissement, je pris des escalier, loupa une marche, faillis tomber, après m’être rattrapée je tombai pour de bon, perdis ma chaussure dans les escaliers, redescendis, récupéra ma chaussure, l’enfilai, remontai les escalier, redescendis en m’apercevant que je m’étais trompée, regardai l’heure, il était 7h30, j’en déduisis que je marchais depuis une bonne demi-heure sans retrouver la salle informatique. Je me retrouvai devant la laverie : ce n’était pas la salle informatique, c’est tout ce que je savais, mais je me permis d’y entrer, il n’y avait personne, c’était calme et j’aime ce qui est vide et calme

Je marchai sur le carrelage qui, sous mes pas, faisait des onomatopées « clac, clac, clac » que chantaient mes chaussures, ce qui ne veut rien dire mais je vous rappelle que vous avez l’interdiction de remettre en cause le talent oratoire de narratrice qui est le mien, vous voilà prévenus.

Donc je disais que je marchais sur le sol…oui mais encore ? Bah c’est à peu près tout, en fait je vous ai fait perdre plusieurs précieuses minutes de votre vie afin de vous dire que je marchai sur du carrelage…ah non ! C’est vrai ! Je vous ai raconté mon rêve très intéressant, bah au moins on peut dire que vous n’êtes pas venus pour rien ! Mais si c’est de l’histoire de la jeune fille que j’avais retrouvée inerte dans un coin de la laverie que vous préféreriez lire…la voilà.

Après avoir déambuler sur plusieurs mètres, dans cette salle que je ne connaissais pas, je m’estimai très satisfaite d’avoir découvert la laverie, de ce fait, je souris parce que j’étais contente (va te pendre Saki !). Je me mis même à rire toute seule (Saki, je suis ta conscience et je te demande d’arrêter de raconter n’importe quoi !) mais ça je n’étais pas sensée vous le dire parce qu’après ma conscience en prendra un coup (en effet...) alors si vous pouvez oublier, ce serait mieux, merci !

Soudainement j’aperçus une personne allongée par terre, il s’agissait d’une jeune fille, une très jolie fille habillée très élégamment, qui avait de très jolis cheveux blonds et un visage pale, presque vert à vrai dire, j’en déduis qu’elle venait de faire un malaise, j’en fus affolée, je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas laisser cette pauvre jeune fille dans un pareil état, je devais l’emmener à l’infirmerie mais comment ? Elle ne pouvait pas marcher d’elle-même, elle avait perdu conscience (ça m’arrive aussi mais dans un genre différent) et je ne pouvais pas la porter jusqu’à l’infirmerie, je n’avais pas la capacité physique de porter qui que se soit. Je sortis donc en courrant à la recherche de quelqu’un susceptible de lui venir en aide. Je m’adressai à la première personne que je rencontrai, il s’agissait d’un jeune homme que je n’avais jamais vu auparavant ou plutôt auquel je n’avais jamais prêté la moindre attention :

« Excuse moi…*reprise de souffle* il y a une fille qui se sent mal à la laverie…*rereprise de souffle (précisons que j’étais essoufflée car je venais de courir)* pourrais tu m’aider en la portant à l’infirmerie s’il te plait… »

Le jeune homme me regarda de haut en bas puis, me fixant de haut (ce qui devait lui être simple avec ses 1m90 d’altitude) avec mépris avant de déclarer :

« Ce n’est pas de mes affaires, occupe toi en toute seule, tu me fais perdre mon temps et je déteste recevoir des ordres. »

Des ordres ? J’ai dis « s’il te plait » monsieur ! Je me retins de lui répondre mais j’avais mieux à faire, ce satané orgueilleux ne l’emportera pas au paradis ! C’est tout ce que je peux rajouter à son sujet.

J’aperçus peu après un professeur de je ne sais quoi qui passait par là par heureux hasard. Je me dirigeai donc en sa direction :

« Veuillez m’excuser, je ne voudrais pas abuser de votre temps mais il y a une jeune fille qui a fait un malaise à la laverie et il lui faudrait de l’aide pour la transporter à l’infirmerie… »

Il m’accompagna (c’était un gentil lui au moins !) jusqu’à la fille malade. Il la transporta jusqu’à l’infirmerie. Là bas, on examina la situation et nous annonça qu’il fallait l’emmener à l’hôpital. Je ne savais pas du tout qui était cette personne mais une chose était certaine, je ne pouvais pas supporter de la savoir mal. J’espérais sincèrement qu’il ne s’agisse de rien de grave. Je me promis de lui rendre visite à l’hôpital par la suite afin de prendre de ses nouvelles.

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