₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)

Aller en bas 
AuteurMessage
Kami Otagame
♦ Civil - Artiste Tatoueur
♦ Civil - Artiste Tatoueur
Kami Otagame


Lion Serpent Age : 34
Adresse : Vous percer la peau. Peut-être même vous la peindre.
Compteur 79
Multicompte(s) : Dans tes cheveux.

KMO
                                   :

Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty
MessageSujet: Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)   Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) EmptyVen 7 Sep 2012 - 15:28

Scary monsters and nice sprites.
Rien que parce que je sais que tu adores ça.





« Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous sommes rassemblés en ce jour pour fêter dignement les funérailles de Hector Delabretagne, noble et vénérable, qui nous a quitté bien trop tôt. »


Le bâtiment est de l'Académie Keimoo, que l'on pouvait apercevoir du couloir supérieur du second batiment formant l'aile principale de la structure, était le lieu propice à mes divagations mensuelles. Aujourd'hui, le vénérable endroit, silencieuse grotte tapies par mes moqueries résonnant dans les couloirs, abritaient la foule imaginaire tout droit sortie de mes pensées. Ce soir, alors qu'il était à peine midi, j'avais décidé d'enterrer un homme, imaginant son cortège funèbre et les témoins pleureurs de mes jeux lucratifs. Lucratifs, puisqu'ils m'évitaient de mourir noyée sous les injonctions pythagoriciennes d'un professeur de maths, bien attentionné. Trop, d'ailleurs, pour que je le supporte. Ce faisant, donc, je séchais, autant pour ma santé mentale, que par besoin d'aller m'amuser.

La scène de l'enterrement se déroulait dans une salle de classe désaffectée. Cependant, la longue et lente marche funèbre se jouait, comme au ralenti mais avec soin et minutie, dans toute la longueur d'un couloir. Couloir empli par l'odeur de poussière et de peinture écaillée. Sur le sol, trainait les débris des morceaux de verres, cadavres résultants d'un tir de ballon mal calculé. Au moins, songeais-je, cela mettait un son d'ambiance.
Mes Doc Martens roses fluo craquaient avec une certaine douceur les éclats de vitre, et je posais avec soin mon pied, dans toute sa largeur, sur un épais morceau de verre, qui sous mes soixantes kilos, se fissura en un crissement harmonique. Un sourire s'étala largement sur ma face, et secouant mes mèches brunes, je jetais un regard derrière moi. La foule de personnes que j'imaginais avaient tous une tête de poisson rouge. Les deux hommes, -avec branchies-, qui portaient le cercueil, avaient tous les deux sur le visage cette expression blasée des croquemorts. Peut-être se demandaient-ils quand cesseraient de mourir les hommes ? Eux qui vivaient de porter les cadavres. N'était-ce pas amusant, gloussais-je, en reportant mon attention droit devant moi. La salle de classe était en vue, à quelques mètres sur notre gauche. Je m'en approchais, avant de m'immobiliser dans l’entrebâillement de la porte.

« Oh, il faudrait que tout le monde vérifie sa tenue ! »

Derrière moi, les tristes invités à al cérémonie s'époussetèrent aussitôt, tirèrent sur leurs chemise, remirent en place leurs chapeaux, ou vérifièrent leur coiffure. Je me penchais, nettoyant du revers de la main la coque métallique de mes chaussures ; avant de me redresser, claquant ma paume contre les plis sombres de ma jupe. Entre l'index et le pouce, j'attrapais un pan de mon collant et le remontais jusqu'à ma cuisse, avant de me redresser, et penchant la tête sur le côté, attrapais la bretelle de ma brassière de sport, cette dernière comprimant ma poitrine, et la remontais correctement sur mon épaule, sous l'épais sweat large. Mes cheveux, lâchés, allaient et venaient jusqu'à dans le creux de mes reins, et chose mémorable, pas la moindre trace de ce maquillage qui d'habitude charbonnait mes yeux, sur mon visage. Absolument rien. Juste la pâleur translucide de mon derme à la mélanine raréfiée.

« Bien. Entrons, chers amis. »

Les hommes à la gueule de poisson rouge suivirent, tandis que je pénétrais dans la salle de classe. Ma main vint caresser un mur, mais si mes doigts heurtèrent le bouton pour allumer la lumière, il n'y eut aucun acte divin de ma part.

« Et la lumière ne fut pas, puisque le courant est coupé. Merde. »

Des hommes poissons marmonnèrent entre eux, et une rumeur naquit rapidement. Rumeur que je tuais aussitôt en levant la main pour réclamer le silence. Tempétueuse dominatrice de mon univers mental, je projetais sur mes pseudos hallucinations un regard qui se voulut glacial. Succès relatif. Je pointais du doigt le cercueil, posé au sol par les deux croquemorts.

« Lève-toi, et marche ! »

Aussitôt, le couvercle se souleva, et en sortit un poisson rouge volant, qui vint se déposer dans mes mains. Je refermais mes doigts sur lui, et soudain, tout disparut. Hector Delabretagne, les témoins pleureurs, le cercueil, tout. Silence.
Je restais immobile, alerte.
Quelque part dans le bâtiment, une porte venait de se claquer.
J'étais absolument persuadée d'avoir refermée derrière moi la porte d'entrée principale du batiment abandonné, et je savais, pour l'avoir exploré plusieurs fois, qu'il y n'y avait pas le moindre courant d'air dans cet endroit. La seule explication possible était la pénétration de mon territoire par un étranger.
Un putain d'étranger que j'allais massacrer.
Mes yeux, prunelles enflammées, scrutèrent la pénombre de la classe, accrochèrent le drapé blanc qui recouvrait le « blackboard ». Incapable de me souvenir du terme désignant l'objet, en japonais, je m'en approchais d'une démarche furieuse, et d'une main griffue, arrachais le draps.

(…)

Le garçon, puisqu'il s'agissait d'un individu masculin, arpentait silencieusement le rez-de-chaussée du batiment. Ses yeux clairs avaient ce regard qui effarouchait toutes les filles non intéressées par les bad-boys. Des yeux intelligents, qui scrutaient trop avidemment les choses pour un simple d'esprit. À califourchon sur le rebord de l'escalier, tapie dans l'ombre à la manière de... Non, corrigeais-je ; exactement comme l'araignée que j'étais, je l'observais, en silence. Lui, ne pouvait pas me voir. Parce que j'étais le Diable, et que je décidais quand est-ce et qui pouvait me voir. Et cet enfant grand et brun, j'avais décidé de me jouer de lui et de son infraction terrible. Posé sur ma tête, le drap me revêtait totalement, et je ressemblais étrangement à ces fantômes d'Halloween, tout de draps et de blanc vêtus. Seulement, ce n'était pas Halloween. Un gloussement silencieux tordit mes lèvres, et à l'instant où le garçon passa près de l'escalier, je lâchais la rambarde, me propulsant.

« YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEY ! »

M'écroulant sur lui comme une pierre, nous allâmes rouler dans un mélange de pieds, de bras, de jambes et de draps blancs. Je me relevais aussitôt, avant de me prendre les pieds dans les draps, et retombant, hurlais en heurtant le sol.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty
MessageSujet: Re: Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)   Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) EmptyVen 7 Sep 2012 - 19:59

Après de longues déambulations hasardeuses sur le campus, à profiter des derniers rayons de soleil avant l'automne et à admirer la beauté de l'environnement - il avait déjà repéré quelques coins intéressants où il ferait sûrement bon venir se poser pour peindre une fois que les arbres arboreraient leurs chaudes couleurs de l'automne -, Masaari, qui, à la base, cherchait une salle de cours, tomba enfin nez à nez avec un bâtiment susceptible d'en contenir.

La lourde porte d'entrée grinça un peu lorsqu'il la poussa - avec toutes les difficultés du monde, d'ailleurs - et se referma en claquant derrière lui. Aussitôt, un sentiment d'angoisse l'étreignit. L'endroit était sombre et glauque, totalement silencieux, et les poils se hérissèrent sur les avant-bras du jeune homme. Quelque chose dans cet endroit lui donnait la chair de poule.

"Je crois que je me suis perdu." constata-t-il avec calme, un peu comme s'il s'attendait à ce que quelqu'un surgisse soudain et lui répondre quelque chose comme : "En effet, mais je vais te reconduire sur le droit chemin, ne t'inquiète pas." en passant son bras sur ses épaules pour le conduire loin de ce bâtiment absolument effrayant.

Évidemment, la seule réponse qu'il obtient fut un silence de mort des plus encourageants.

Par acquis de conscience, Masaari s'approcha de l'escalier, prêt à grimper les quelques marches pour jeter un œil à l'étage supérieur. C'est à ce moment là qu'un cri perçant creva le silence, et Masaari eut à peine le temps de sentir son cœur faire un violent bond dans sa poitrine qu'une créature volante non identifiée s'écrasa sur lui et ils partirent dans un roulé-boulé sans queue ni-tête. Quand le mouvement s'arrêta enfin, la créature se releva aussitôt mais trébucha et le draps blanc utilisé comme couverture de camouflage laissa apparaître une jeune fille qui, ayant perdu l'équilibre, tomba en criant.

Masaari se précipita aussitôt vers elle et se pencha pour lui demander avec une véritable attention :

"Ça va, tu ne t'es pas fait mal ?"
Revenir en haut Aller en bas
Kami Otagame
♦ Civil - Artiste Tatoueur
♦ Civil - Artiste Tatoueur
Kami Otagame


Lion Serpent Age : 34
Adresse : Vous percer la peau. Peut-être même vous la peindre.
Compteur 79
Multicompte(s) : Dans tes cheveux.

KMO
                                   :

Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty
MessageSujet: Re: Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)   Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) EmptyMer 12 Sep 2012 - 15:22

Observation nourrie. Silencieuse, mais nourrie, puisque sans même le regarder, j'observe et j'apprends déjà de cet être que je décide de faire ma proie. Mon jeu, tout à moi, que je dévorerais consciencieusement en songeant à Bakura. Mes yeux effleurent ce sol au contact douloureux, et m'en détache lentement. Bien qu'il m'ait fait mal, bien que ce soit cette constante appréhension de la souffrance physique, régie par mon corps bien moins diabolique que tout ce que je peux espérer. Tant pis. Tant pis, répétais-je, la prochaine fois, dans mes vies futures, peut-être qu'il me servira lorsque je chercherais à séduire Dieu. Nous verrons bien.
Toujours est-il qu'il y a un potentiel danger près de moi, qu'il mesure une tête de plus que moi, et qu'il vient de s'approcher de moi en me demandant si j'allais bien. Et qu'en plus, putain, j'ai un drap qui m'emmêle les pattes. Un drap blanc ! Je rage.

« Me faire mal ? Haha ! Mais ça ne va on ne peut mieux ! Je viens de découvrir un truc, t'vois, et ben le sol, il est en béton, comme les murs. C'est assez bizarre. M'enfin je suppose que tu t'en fous royalement. Mais personnellement, je pense que c'est pour combattre les … comment ils appellent ça ? Tsunamis ? Aaaah... , nan... séismes ! Voilà. Enfin, les Japonais sont bizarres. T'es japonais, mec ? »

Ce disant, je me relevais lentement, en secouant mon pied gauche, pour chasser la pellicule de poussière venue triomphalement orner la coque de ma doc martens rose fluo. Mon regard se fit plus sombre, tandis que je le dévisageais, campée face à lui, les mains sur les hanches. Son regard insolite accrocha le mien, et perdant toute envie de massacrer son joli petit minois, je me perdais soudain dans la contemplation de ses yeux. Animal étrange que celui-là, car il venait d'attirer l'Araignée que j'étais. Des prunelles ni japonaises ni occidentales. Le vert qui se noyait au marron dans ses yeux offrait au garçon un regard travaillé, un regard automatique, qui se fixait dans ses orbites avec une attitude songeuse. J'en restais étonnée. Simplement étonnée. Un sourire courut mes lèvres.

« Jolis yeux. »

Première fois, il me semblait, que je disais ce genre de chose à quelqu'un. Ni un compliment, ni une constatation. Le mélange des deux, peut-être. L'idée de faire soudain un entretien clinique visant à comprendre quelle ascendance pouvait avoir son regard sur le monde et le monde sur son regard, m'arracha un sourire, et le contournant, je fis le tour de sa silhouette, traçant en quelques foulées rapides un cercle dont il se révélait l'hémicentre. Je revins cependant me placer face à lui. Un peu plus à gauche, seulement.

« Quel es-ton nom, petit garçon ? »


Un gloussement sadique résonna hors de mes lèvres, et l'idée que Vegan puisse s'approcher de moi en marmonnant un « petite fille » à mon égard me mit subitement de bonne humeur. Sans attendre de réponse, je me retourne, et attrape le draps que je charge sur mon épaule. Mes yeux ont abandonnés les siens et je parcours du regard l'étendue assombrie du batiment. Qui est-il, que veut-il, que puis-je faire avec lui. Dois-je être Diable, Araignée, ou Kami ? Dois-je être les doigts ? Dois-je charmer à la manière de cet instant passé avec un petit prince tétraplégique ? Je l'ignore, mais la vivacité de mon âme aux fantasmes moqueurs me font me retourner de nouveau vers lui pour l'empoigner par le bras, et détail étrange, j'observe des ongles étrangement bien soignés. Pour un garçon. Une expression moqueuse court sur mes lèvres, et je lâche des yeux sa main, sans que mes doigts ne défassent leur étreinte. Je le force à me suivre, parce qu'il ne peut pas refuser, que j'ai décidé qu'il m'obéirait, et que de cette manière, nous passerons tous les deux un excellent après-midi. Et surtout parce que s'il désobéit, je me verrais dans le droit le plus légitime de me déchainer sur lui. Parce que je suis Kami Otagame, que je suis fiancée à Dieu, et que après avoir violé une ange, faire mal à un gamin relève de l'amusement.
Je joue. Comme n'importe quelle enfant. Huhu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty
MessageSujet: Re: Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)   Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) EmptyMer 12 Sep 2012 - 16:06

Elle se releva avec agilité et enchaîna avec rapidité un bon nombre de phrases qui rappela un peu à Masaari ces gens qui deviennent des moulins à paroles lorsqu'ils sont nerveux. Ou hyper-actifs. Peut-être était-elle hyper-active ? Elle était en tout cas débordante d'énergie et de ce qu'on aurait pu appeler "enthousiasme", sauf qu'elle ne donnait pas spécialement l'impression d'être enthousiaste. C'était plus... une sorte de réjouissance un peu sombre...

Il n'avait même pas eu le temps de répliquer quoi que ce soit à sa tirade sur le sol et les murs en béton que déjà elle en était arrivée à lui demander s'il était japonais. Puis elle s'était mise à le dévisager ouvertement et il s'était senti très mal à l'aise. Il avait senti ses joues s'embraser sous le coup de la gêne. Il n'aimait vraiment pas qu'on l'observe, d'autant plus que quelque chose chez cette jeune fille ne le rassurait pas vraiment. Elle était plus petite que lui, mais peut-être était-ce l'assurance qu'elle affichait et qu'il ne possédait pas, ou cette lueur légèrement inquiétante qu'elle avait dans le regard qui ne le mettait pas en confiance.

"Heu... oui, je suis japonais." bafouilla-t-il, incertain.

Un sourire étira fugacement ses lèvres avant qu'elle ne glisse, sans vraiment s'adresser à lui, plus comme si elle se parlait à elle-même, si elle faisait une constatation à haute voix, qu'il avait de jolis yeux. Une nouvelle vague de chaleur inonda le visage du jeune garçon, qui, malgré le nombre de fois où cette remarque lui avait été faite, s'en trouvait toujours gêné. Il baissa les yeux au sol, sans oser répondre, la phrase ne lui étant pas réellement adressée.

Elle se mit alors à effectuer un rapide tour autour de lui, et Masaari eu à cet instant la très distincte sensation d'être une proie. Son inquiétude grimpa d'un cran, et sa méfiance redoubla. Il se savait cependant incapable d'agir, de faire quoi que ce soit pour empêcher ce qui arriverait avant que ça n'arrive, qu'il ne saurait que reculer au dernier moment, quand il n'y tiendrait vraiment plus, quand la menace ce serait transformée en réalité. Ses muscles se contractèrent imperceptiblement.

Elle lui demanda son nom, et l'appela "petit garçon". Pour une raison inexplicable, cela la fit rire, et son rire donna à Masaari la chair de poule. Mais sa réponse ne l'intéressait visiblement pas. Elle lui avait tourné le dos, avait ramassé le drap pour s'en vêtir comme d'un cape. Pendant le bref instant où elle était restée tournée dos à lui, il avait senti l'envie pressante de s'enfuir monter en lui. Il lui suffisait de lui dire quelque chose, n'importe quoi pouvant justifier qu'on l'attendait ailleurs, qu'il devait partir. Il suffisait qu'il s'éclipse en s'excusant, il n'avait même pas besoin de se justifier. Il n'avait que quelques pas à faire, la porte était tout près...

Mais il hésita trop longtemps, et quand elle se retourna pour lui agripper le bras, il sut qu'il était trop tard, qu'il était pris au piège. Il ne remarqua même pas le sourire moqueur qu'elle eu à la vue de ses ongles soignés. Il était bien trop accaparé par l'angoisse qui l'étreignait de plus en plus intensément...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty
MessageSujet: Re: Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)   Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Scary monsters and nice sprites.(ft Masaari-san)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: