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 Money, it's a hit. I'm in the high-fidelity first class travelling set. (pv Cameron Donovan)

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MessageSujet: Money, it's a hit. I'm in the high-fidelity first class travelling set. (pv Cameron Donovan)   Money, it's a hit. I'm in the high-fidelity first class travelling set. (pv Cameron Donovan) EmptyVen 20 Avr 2012 - 10:32

Sortie du travail, dure journée pour ma pomme.
J’suis content d’me sortir d’là. Les mômes qui foutent leur vie en l’air en aimant ça, ça va bien. J’en ai assez vu pour la journée. Bande de glands. Parfois j’aim’rai leur filer des gifles. Leur faire réaliser qu’le but d’une vie c’est certainement pas d’dealer un peu d’herbe. Mais ils s’en balancent. Si ils sont là, c’est probablement pas d’leur plein gré. Alors j’peux rien faire si j’dois les forcer. Et croyez-moi, j’suis plutôt bien placé pour l’savoir.

Ça m’gonfle, d’me sentir impuissant face à ça. J’aime mon taff, puis j’me rappelle mes beaux jours. Quand j’étais rebelle, l’iroquoise au vent, sans me soucier de quoi qu’ce soit d’autre que mon prochain tatouage. Mais bon, c’est la vie, ma pauv’Lucette. Faut s’y faire. Tout fout l’camp, comme on dit chez les vieux.

Quoiqu’il en soit, j’suis enfin sorti. Et ça c’est pas du luxe, j’peux vous dire. Huit heures dans un bureau miteux à accueillir des mômes qui s’en balancent grave de ce que tu fais pour eux, c’est pas de tout repos. Parce que mine de rien, jme démène.

J’sors donc du taff, tranquillement. J’m’étire, j’attrape mes cigarettes et j’en allume une une fois dans la rue. J’marche au pas, la crête au vent et j’me rappelle des trucs. C’est comme ça que j’fais tous les jours, ou presque. Sauf que là, il y a un truc qui change. Qui change tell’ment que ça m’pousse à r’penser à mes jours de rébellion. Ces fameux jours où j’ai rencontré l’Cameron. J’sais plus exactement à quand ça remonte et dans quelles conditions exactes ça s’est déroulé, mais c’est sûr et certain qu’j’étais pas encore maqué avec Yuki. Donc j’devais encore être un p’tit con. Et lui en était déjà un. Et mine de rien, les p’tits cons ça s’entend plutôt pas mal. C’est même l’un des seuls potes de l’époque que j’ai gardés. J’sais même pas pourquoi, d’autant qu’il était amerloque, si mes souvenirs sont bons, donc pas sur l’même continent qu’moi. Mais bon, paraît qu’les affinités s’expliquent pas. Et puis j’dois dire que j’m’en balance un peu. L’fait est qu’il trône toujours plus ou moins fièr’ment dans mon tabeau d’amis. Et que j’risque pas d’l’en sortir de sitôt par la peau du calcif.

C’mec, j’l’aime bien. Il déconne un peu, parce c’qu’il fait, c’est moyen légal, voire carrément pas. Mais j’sais pas. Il a c’truc qui fait qu’j’ai pas l’impression qu’il truande avec moi. P’t’être que j’me gourre. M’enfin si c’est l’cas, il joue vach’ment bien l’menteur.

Tout ça pour en v’nir au fait que : ce soir, j’ai décidé d’aller voir c’mec. C’est rare qu’j’aille l’chercher après le travail, mais j’sais pas. J’ai entendu dire qu’le soir il traînait dans l’quartier Hebi. Et comme j’travaille pas loin, c’t’une occasion. Puis ce soir j’ai pas London, alors j’profite de ma liberté de presque-jeune père divorcé.

J’marche donc, les mains dans les poches, la clope au bec, un peu nostalgique, mais pas trop, tout en j’tant des coups d’œil dans les bars ou casinos qui sentent le pognon. Après quelques minutes, j’le vois. Il a hameçonné un beau pigeon. J’souris rien qu’à l’voir là, et j’attends dehors qu’il ait fini ses magouilles, appuyé sur une barrière, enchaînant quelques cigarettes. Il m’voit pas. Bien qu’j’sois pas franch’ment invisible. Trop concentré. Ou professionnel p’t’être.

Une fois qu’il a fini, j’me redresse, jette ma cigarette à moitié fumée et rentre dans l’établissement. C’est dingue c’que ça sent l’cigare, l’parfum de luxe et l’alcool de qualité. Ca donne soif. Mais j’veux pas m’éterniser trop ici. J’suis pas dans mon milieu naturel, puis mon m’regarde de travers. J’attends qu’Cameron se mette dans son coin, le temps de repérer un nouveau poisson, pour pas lui bousiller ses chances de magouiller encore ici, et une fois qu’il est un peu à l’écart, j’m’approche par derrière et j’pose une main sur son épaule avant d’me pencher à son oreille.

« Alors comme ça, tu magouilles au quartier Hebi, maint’nant ? »
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MessageSujet: Re: Money, it's a hit. I'm in the high-fidelity first class travelling set. (pv Cameron Donovan)   Money, it's a hit. I'm in the high-fidelity first class travelling set. (pv Cameron Donovan) EmptyMer 25 Avr 2012 - 16:28

Certaines décisions sont lourdes à porter. Les choix qu'on décide de faire tout au long de notre vie ont parfois des répercussions qui dépassent l'entendement, qui amène à une fin inattendue ou qui, finalement, dévoile ce qu'on voulait. Disons qu'il fallait savoir prendre le risque. Cam était de ce genre là. Les risques, il adorait les prendre mais il y avait derrière ça une condition obligatoire. Il n'avançait jamais à l'aveuglette ! Si on lui proposait quelque chose du juteux, le genre de chose qu'on pense "trop beau pour être vrai", il allait le regarder sous toutes les coutures, chercher, enquêter, tout ! Il prenait des risques parce qu'on n'est jamais sûr de rien mais il avait au moins la jugeote de prendre uniquement les risques qui rapportent.
Du moins, c'était ce qu'il croyait. Son arrivée au Japon avait été l'un des plus grands risques de sa vie. Il avait tout quitté pour le Soleil Levant, excepté sa sœur et aujourd'hui, elle n'était plus à ses côtés. Il ne regrettait rien, il était bien de trop fier et trop campé sur ses positions pour changer d'avis mais il avait pris conscience de sa soudaine solitude. Le Japon, bien que petit au vue des habitants, restait un gigantesque pays et malgré son métissage, Cam se sentait parfois totalement à la dérive. Les expressions qu'il avait envie de balancer en anglais lui résonnaient jour et nuit dans la tête, ses habitudes lui en faisaient voir de toutes les couleurs et les clients d'ici étaient beaucoup trop méfiants pour être appâtés aussi vite. Les efforts que devait faire l'américain le rendaient fou de rage mais aussi très fier de sa journée le soir venu.
D'ailleurs, aujourd'hui c'était un bon soir. La journée avait pourtant très mal démarré, il faisait sincèrement un temps de merde. Les averses (importantes !) qui se déferlaient sur le pays forçaient les asiatiques les moins courageux à rester chez eux ou à prendre les transports en commun. Ce qui revenait à dire que les piétons se faisaient rares. Évidemment, depuis qu'il était sur le sol nippon, il avait déjà conquit le cœur de certains, des habitués même aujourd'hui, mais le jeune métis voulait toujours plus. Et là, posté pas trop loin de l'entrée du casino (qui servait aussi de sortie), il traquait du regard les chanceux sans limite ou les perdants vengeurs ... Il l'avait trouvé. Ça faisait déjà quelques heures qu'il le regardait. D'autres client(e)s étaient venus peuplés sa journée de blabla et de promesse mais celui-là, il l'avait attendu. Et quand il avait croisé son regard, il avait compris. N'y a-t-il rien de pire que de perdre ce que vous vous êtes enquiquiné à gagner depuis des heures? Et si ... une nouvelle promesse, le tour est joué. Le client semble regagner espoir et file dans la direction indiquée par Cameron. Son endroit à lui, son Picsou comme il l'appelle.

S'apprêtant à se remettre à sa place, n'ayant pas perdu pour autant l'envie de rentrer chez lui et d'en finir avec ça, Cam fut "dérangé" par une voix derrière son oreille. Il y a quelques jours (semaines), il aurait presque sursauté car il avait suspecté une légère fuite dans son secteur mais aujourd'hui, les doutes n'étaient plus permis et c'est avec tout le calme du monde qu'il répondit :


  • On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre.

Que voulez-vous ?! Notre Américain ne se sentait pas l'âme d'un Robin des bois. Il volait aux riches pour donner ... à personne d'autre qu'à lui-même. Ses affaires illégales commençaient enfin à devenir juteuses, heureusement qu'il avait toujours de quoi vivre à côté. C'était juste un passe-temps, il n'avait rien de mieux à faire de ses journées. Parfois, il "n'allait pas travailler" et passait son temps à draguer les jolies minettes qui passaient pas trop loin de lui. Mais sa vraie passion, c'était quand même ça, tous les plumer !

Se tournant complètement, faisant ainsi dos à ses potentiels clients - mode pause - Cameron sourit. Vegan. Évidemment qu'il l'avait reconnu. Ce mec avait une voix bien à lui de toute façon, mais par-dessous tout, c'était celui-ci qui comptait le plus pour lui aujourd'hui. Un ami. Au départ, Cam avait refusé de se lier avec quiconque, prétextant qu'il réussirait mieux tout seul mais quand il l'avait revu, surprise du chef, ses résolutions avaient volé en éclat. Un pote d'Amérique. Le monde paraissait tellement plus petit quand il était à ses côtés. Bon bien sûr, Vegan n'était plus tout à fait comme lui. Disons qu'il avait prit le temps d'évoluer, il était devenu papa et était même devenu "un mec bien". Cameron s'était déjà moqué de son job, à maintes reprises même, mais l'homme qu'il avait en face de lui ne changeait pas suite à une critique et c'était ce que le brun appréciait. Il était intègre et ce n'était pas parce que tout le monde disait gauche qu'il allait faire pareil.
Le serrant dans ses bras avec une bonne tape dans le dos, Cameron perdit aussitôt son air professionnel pour redevenir cet ado en crise qui sent l'excitation venir !


  • Tu me cherchais ou tu viens claquer ton pognon après une dure journée de labeur? Je suis assez surpris de te voir dans le coin, c'est pas tous les jours.

C'était s^ruement aussi à cause de cela qu'ils étaient aussi proches l'un de l'autre. Cameron connaissait le passé de Vegan mais ne l'avait jamais jugé. Comment pourrait-il le faire d'ailleurs puisque, déjà à cette époque, Cam était dans le rouge. L'un des deux avait changé. Lequel avait eut raison ? En attendant, l'Américain refusait catégoriquement de le mêler complètement à ses magouilles. Pourquoi ? Parce qu'il ne souhaitait pas revoir en lui l'homme qu'il avait appris à aimer à cette époque. Le Vegan résolu était comme un modèle de réussite. Certes, son job laissait à désirer vu qu'il s'occupait d'ados perdus d'avance mais au moins, il passait ses journées à essayer. A y croire, en tout cas. Ça n'empêchait le blond de connaître les trafics auxquels se vouait Cameron. Ça n'avait rien d'un secret entre eux mais généralement, quand Cam avait un plan juteux, il ne prenait pas la peine de prévenir son ami car celui-ci n'était pas concerné. Aussi, les éventuelles visites qu'il lui offrait parfois faisait toujours plaisir.
D'un signe de la main, il fit venir un serveur et commanda deux verres. La journée avait été morose, la soirée s'annonçait froide mais qu'importe. Son client du jour devait déjà voir des étoiles, le reste importait peu.


  • T'as pas Brasilia avec toi ce soir ?

Ca, c'était un jeu entre eux. Cameron connaissait très bien le prénom exact de la fille de Vegan mais jusque-là, il ne l'avait jamais dit correctement, et ce volontairement. Disons que c'était taquin, un peu comme s'il souhaitait remettre en question l'originalité du nom dans le monde où ils vivaient aujourd'hui. Porter le nom d'une capitale n'était guère une chose facile et la petiote allait sûrement devoir faire face à toutes les blagues les plus nulles. Cameron commençait déjà.
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