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 Just like we did a year ago... [PV Elena]

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MessageSujet: Just like we did a year ago... [PV Elena]   Just like we did a year ago... [PV Elena] EmptyJeu 5 Jan 2012 - 2:52

Just like we did a year ago...
Feat: Elena Perez
Vendredi. Pour certains, c'était la fin d'une semaine longue et difficile, pour d'autres, un jour comme les autres. Jani n'y voyait habituellement rien de particulier, marqué par les nombreuses nuits blanches qu'il passait autrefois, à faire de la scène, à répéter, ou encore à servir des adolescents trop peu mature pour réaliser que mettre en jeu sa vie dans trop d'alcool n'avait rien d'amusant. Mais il ne pouvait pas les blâmer - lui aussi à leur âge prenait plaisir à boire comme un alcoolique, en croyant que ça révélerait de lui un homme fort, virile, et tenace. Et pour tout dire, il l'était. Dans le grand nord, tenir l'alcool est comme innée, comme si être né dans le froid avait un effet sur leur ténacité déplacée. Il pouvait boire d'un trait une bouteille de vodka, il ne ferait que sentir le degré du liquide réchauffer sa gorge et abîmer ses cordes vocales...
Mais les jeunes japonais n'avaient pas le même corps que les scandinaves. Si le monde les voyait comme des enfants innocents et sérieux, ceux qui venaient boire ne valaient pas mieux que les adolescents de l'Europe occidentale et lorsqu'ils partaient un peu trop ivre, il était facile de deviner que les choses allaient très mal tourner. Un jour, on lui a dit qu'il avait de la chance de côtoyer l'alcool tous les soirs, comme quoi il pourrait se servir quand il le voulait. Et pourtant, vivre aussi proche de la bouteille et des désastres qu'elle cause ne donne malheureusement pas envie de boire... Lorsqu'il voyait un jeune ramener sa petite amie et la faire boire jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus marcher, on pouvait aisément deviner qu'il y aurait viol. Et c'était ce qui faisait peur au finnois. Avec le temps, il avait réalisé que l'alcool était dangereux et que boire correctement était tout un art. Il fallait apprendre à savourer chaque gorgée comme s'il s'agissait de la dernière... Et si son attitude envers Ivanna l'amenait à aller commander plus souvent, il détestait toujours l'idée de boire avec ceux qui ne savent pas le faire. C'est précisément pourquoi il refusa d'aller boire avec ceux qui l'avaient si gentiment invité.

Sa journée aussi, avait été longue. Il l'avait passée dans l'amphithéâtre, à rédiger une thèse philosophique sur une pièce moderne et assez unique : 4'33'', de John Cage. Si la musique contemporaine le dégoûtait profondément, cette courte pièce était à ses yeux un chef d'œuvre qui méritait sa réflexion. D'un point de vue théorique, aucune note n'était jouée dans toute la musique, pas même une percussion. C'était un silence long et profond, mais aussi rare et précieux que l'or pur. Pour lui il reflétait ce que les gens ne comprenaient pas de la musique, ce qu'ils ne percevaient pas. Le silence était bien une note, qui la différenciait du néant sonore. Jani avait commencé son travail tôt dans la journée, et il l'avait rendu vers cinq heure, le poignet lui suppliant de ne plus toucher un stylo de la soirée. Une fois dans sa chambre, son avant-bras entier brûlait tellement que même jouer de la guitare lui était impossible... Lui qui comptait après tant de réflexion se reposer un coup, se détendre avec celle qui ne lui en voudrait jamais de la tromper, la parcourir entièrement du bout de ses doigts fins... Puis presser ses mains contre elle, écouter sa belle voix et y placer un vibrato d'une finesse semblable à celle d'un massage.
Mais son poignet l'empêchait de jouer comme il en avait l'habitude, et il refusa de voir le prix du plaisir lui coûter une légère douleur au bras. Il poussa un long soupir, synonyme d'un "tant pis" ennuyé, et s'allongea un instant sur son lit. Il admira le plafond immaculé de sa chambre, se demandant ce qu'il pourrait faire pour occuper sa soirée jusqu'à ce que dans un élan spontané, il se mit à chanter un des classiques de la musique Rock des années 70s : Stairway to Heaven, de Led Zeppelin...

"And it makes me wonder..."

Ses yeux se cloîtrent, son visage s'apaisa. Aux tréfonds de ses souvenirs, une nouvelle voix le rejoignit... Non pas celle du grand Robert Plant, ou encore la guitare de Jimmy Page. Non... Une voix féminine, douce et forte à la fois. Il la sentait lointaine, et n'arrivait pas à se souvenir quand est-ce qu'il l'avait entendue pour la première fois. Puis une guitare joua les arpèges mythiques de la chanson, et il eut une vision, celle d'une jeune femme, aux courbes dignes de celle d'un mannequin. Blonde, les cheveux longs soigneusement attachés en une queue de cheval qui tombaient sur ses reins. Il croisa son regard, dont la froideur contrastait avec sa voix chaleureuse. Deux perles brunes, qui lui paraissaient être le feu de bois de sa voix. Un bois du Nord, glacé, qui se réchauffait à fur et à mesure qu'elle faisait parvenir ses paroles à l'oreille de l'auditoire qu'il ne put même imaginer. Sa mémoire dessinait chaque trait de son visage d'un telle minutie qu'il se demanda pourquoi il n'avait pas continué de dessiner. D'autant plus qu'il aurait été honoré de pouvoir dessiné les courbes d'un visage aussi fin... Si avec son corps élancé, elle était capable de mettre n'importe quel homme à genoux, ses lèvres fines sauraient donner à n'importe qui sur cette Terre envie de s'en emparer avec volupté.

Elena ! s'écria-t-il intérieurement, les souvenirs refaisant surface.

À son grand étonnement, il ne se souvenait que de sa voix et de son physique - méticuleusement. Pas une seule fois, même d'un fantasme, il ne la voyait nue ou encore ne s'imaginait partager des plaisirs charnels en sa compagnie. En général, le souvenir d'une femme comme elle était toujours rattaché à plus... Ici, le bonus fut simplement la musique. Il se redressa d'un bon, enfila une veste de cuire noir et quitta son domicile sans même le verrouiller. Son instinct lui disait de sortir, de marcher dans Keimoo, visiter le quartier Bougu où il avait déjà passé beaucoup de nuits cette semaine. Et cette fois-là, il n'était pas guidé par l'envie de boire ou par ses douloureux souvenirs d'Ivanna.

17h42, précisément. Le finlandais marchait d'un pas pressé dans le quartier Bougu, sous la neige. Le vent frais de l'hiver fit tourner sa cravate noire par-dessus son épaule droite, oscillant ainsi loin de sa chemise bordeaux. Bien que fine et mi-ouverte, il ne réagit pas au souffle glacial de la nature sur sa peau pâle. Son fameux chignon, déjà sauvagement bataillé, fut soigneusement réorganisé mèche après mèche, comme si la brise était un peigne naturel à la fois minutieux et maniaque. Comme si Éole en personne considérait sa coiffure comme insubordonnée et, dans sa toute grâce, se contentait de le corriger sans un soupir. Il regardait droit devant lui, ignorant les quelques personnes qui le remarquaient, et marchait sans s'arrêter, sans ralentir son pas calme quoique rapide.
Puis Jani s'arrêta, d'un seul coup, à une dizaine de mètres d'un petit bar dont il pouvait admirer par les vitres l'intérieur chaud, traditionnel et pourtant dont les quelques rideaux, violets, donnaient un côté occidental à l'enseigne. Son cœur, après avoir guidé ses pas jusqu'ici, l'invitait simplement à rentrer dans un battement qui avait l'air de dire "si tu veux découvrir... Rentre !".

Il se revit à la même heure, au même jour, au même endroit, quelques mois après son arrivée au Japon, alors qu'il travaillait déjà dans un autre bar, plus loin et isolé dans le quartier. Un homme lui avait indiqué cet endroit, où il trouverait encore plus de confort que tout ce dont il aurait jamais pu rêvé auparavant. Les paroles venaient d'un vieil homme, pianiste de Jazz, qu'il avait surprit dans son bar en train de parler de musique. Il l'avait sitôt rejoint dans sa conversation, et tous deux s'étaient trouvé malgré leurs différences d'influences beaucoup de points communs. Ils étaient passionnés, espéraient vivre de leur musique, mais refusaient l'idée de faire de l'art pour vendre. Ils connaissaient la théorie, leurs classiques, et leurs instruments, pourtant vus comme de vulgaires outils, avaient pour eux bien plus de valeur et de vie que n'importe quelle femme en ce monde. Ce soir-là, il avait attendu la fin de son service pour poursuivre leur discussion en compagnie de leurs demoiselles d'honneur, dans son propre studio. Ils avaient fait un métissage de hard rock et de jazz à leur manière, qui finit même par sonner comme du Deep Purple modernisé.
Il ne se souvenait que d'une très bonne nuit musicale, sans même retenir le nom, et l'apparence de l'homme en question. À vrai dire, la seule chose qui lui revenait était ses allures très classes dans son épais imperméable gris, avec son haut de forme et sa voix grave. Mais aucun nom n'était resté dans sa mémoire. Il avait juste la carrure d'un maître sage, tandis que Jani semblait plus être le musicien fougueux qui se délectait de son art à chaque instant.

"J'ai vu que t'étais ouvert, petit... Et bien sache que c'est ici que je vais quand j'ai envie de me passer de bons vieux titres. Led Zep' comme Miles Davis... C'est vraiment ici que j'aime l'écouter. Et que je le savoure. Si jamais t'as un coup de blues petit... Viens donc te détendre comme au bon vieux temps." lui avait-il alors dit, mot pour mot.

Jani pu sentir encore une fois la main chaleureuse du pianiste sur son épaule, puis ses pas se dissipèrent dans son dos. Il n'avait pas regardé derrière lui ce soir-là, laissant à son passé ce sage qui lui avait fait passer une très agréable soirée à laquelle il manquait un final. Il prit une bouffée d'air frais et s'élança vers le bar d'un pas lent, calme, posé. La porte sembla s'ouvrir toute seule, comme si elle voulait elle aussi qu'il entre, comme si elle l'attendait depuis des années déjà. Le destin... L'attendait-il ?

La porte se referma derrière lui, et il sentit aussitôt la chaleur envahissante dont parlait le jazzman. Il faisait bon vivre en ce lieu. L'enseigne avait un côté traditionnel mais pas japonais. Elle ressemblait plutôt aux vieux bars d'Amérique qu'on voyait parfois à la télévision, ou à ses bras italiens où encore aujourd'hui il est de culture de commander un pur expresso, et de le boire quasiment d'un trait en écoutant une musique douce, reposante, et lente, tel du Jazz ou du Blues. À cette pensée, le finlandais ne pouvait que comprendre les paroles du pianiste lorsqu'il lui parlait de se "détendre comme au bon vieux temps". Et c'était effectivement du Jazz qui y était joué.
Jani parcourut la salle du regard, à la recherche de la raison de sa venue ici. Il aperçut une jeune fille, grande, élancée, blonde et blanche prendre une commande à la table d'un couple. En plus de servir de l'alcool - un certain nombre de personne attendait en face du bar, accompagné de leurs verres à moitié plein - comme tous les autres bars, celui-ci faisait aussi restaurant. Plus loin dans la pièce se trouvait un piano, disposé ouvert, comme en décoration, à tout le monde. C'était probablement une autre des raisons de l'affinité qu'avait le Jazzman pour cet endroit. Peut-être même qu'il y travaillait, de temps en temps, pour y mettre l'ambiance. Ça ne l'aurait étonné. La jeune femme s'en alla vers le bar, et il se décida de la suivre : elle ne pouvait être qu'Elena.

Plus il se rapprochait, plus les souvenirs se faisaient clairs dans sa tête. Le finnois était déjà venu ici, et avait déjà commandé. Il avait eu l'occasion de chanter avec elle, même s'il ne savait ni quand ni pourquoi, et il avait la certitude que sa voix était plus que magnifique - plus encore qu'elle. La jeune femme s'arrêta devant le bar, se penchant manifestement pour écrire. Il ne sut s'empêcher, comme tout homme, de profiter de sa position à quelques pas derrière elle pour décrire la silhouette qui se tenait devant lui. Beaucoup de malappris diraient qu'elle est "bonne", mais les hommes charmants et bien éduqués comme Jani ne se permettaient jamais autant de vulgarité, même dans leur pensée. Il regardait cette silhouette sans s'imaginer le corps qui se cachait sous ces vêtements, sans s'imaginer le touché. Il regardait la beauté humaine comme n'importe quel artiste regarderait une peinture dans un musée, et ça lui suffisait amplement.

"Hei hei, Kiddie..."

Il avait fait quelques pas de plus et se tenait désormais accoudé contre le bar, juste à côté de celle qu'il avait reconnue comme Elena. Spontanément, il l'avait appelée "Kiddie", alors qu'elle était visiblement plus âgée que lui. C'est en prononçant ces paroles, qu'il se souvint de plus, entre eux. Ce surnom était affectueux et marquait très clairement le passé qu'ils avaient partagé ensembles, en amis, peut-être. Tout devint plus clair en lui : ils avaient chanté ensemble, dans cette même salle, après quelques verres de vin rouge, et avaient essayé de former un groupe dont le genre aurait été totalement nouveau. Un rock, avec des influences de blues, de jazz et de musique latino. Et si Jani pouvait jouer de tous les instruments dont ils auraient eu besoin, ils voulaient trouver d'autres musiciens pour les accompagner. Malheureusement, ils ne trouvèrent personne, et le finlandais vit son temps pris par un autre projet : Revolution. Il n'était pas revenu depuis...

"... Ça fait un bail..." poursuit-il, un peu moins enthousiaste. Après tout, c'était de sa faute s'ils avaient perdu contact.

Il fit signe au barman de lui apporter deux verres de vin rouge, comme lors de leur première rencontre. Il était tellement pris par cette "rencontre" qu'il en oublia la probabilité - très forte - qu'elle soit encore en service et donc qu'elle ne puisse pas boire, mais il ne sur s'empêcher de sourire. Il ne voulait pas faire comme tous les autres soirs, et boire une bière, puis deux, puis quelques shots de vodka pour noyer les souvenirs qui le torturaient. Non, cette fois-ci, il voulait savourer, et boire quelque chose de fruité, de doux, de particulier. C'était comme une façon française de marquer une événement, et de se délecter des choses qu'il avait si indignement oubliées...

On posa un premier verre à vin en face de lui, et à son grand étonnement, on lui servit d'abord un fond, l'invitant comme le voulait la tradition à goûter le vin avant toute autre chose. Il s'empara du verre par la tige, et le soupesa à hauteur d'yeux. Il observa dans un premier temps la robe, puis inclina légèrement le verre pour lire qu'il était plutôt jeune - ce qui n'était en soi pas très étonnant pour un vin vendu dans un bar. Peu brillant, le vin ne serait a priori pas très acide, et l'absence de trouble lui confirmait la jeunesse de la boisson. Dans un second temps, il amena le verre sous son nez, pour humer le parfum doux et fruité qu'émanait le vin. Enfin, il s'humecta les lèvres, et fit tourner le liquide dans sa bouche avec lenteur et discrétion par pure politesse. Il était effectivement doux, fruité, légèrement sucré, peu acide et légèrement alcoolisé - 12%, tout au plus. N'étant guère un professionnel et le barman le sachant, il se contenta d'avaler sa gorgée et de hocher la tête, comme pour autoriser l'homme à les servir. Tout jeune vin n'est pas mauvais, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser...

"Doux, fruité, légèrement sucré et peu acide... Un délice pour le palais ! De quel terroir vient-il ? déclara-t-il alors pour montrer à l'homme qui le servait qu'il était un buveur initié.

- Italie. Heureux que vous en soyez satisfait !"

Il répondit en versant les dernières gouttes du verre que Jani tendit de suite, par politesse, à la jeune femme qu'il voulait à ses côtés. Ne serait-ce que pour ce verre, ça lui suffirait. Il effleura un sourire mais le laissa quitter ses lèvres assez rapidement. Il avait été absent longtemps, peut-être un peu trop, sans la moindre raison, sans même la prévenir.

"J'aurai dû repasser, je suis désolé..." déclara-t-il enfin, espérant avoir seulement droit à un infime pardon. Plus serait bien trop beau...
© Jani Lumisielu
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Elena Perez
♦ Civil - Serveuse - Prostituée
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MessageSujet: Re: Just like we did a year ago... [PV Elena]   Just like we did a year ago... [PV Elena] EmptyLun 9 Jan 2012 - 22:25


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Crier ton nom

SI UN JOUR LA VIE NOUS SÉPARE
OU QUE TON CŒUR CHANGE DE ROUTE
MOI J'AURAI LE MIEN EN DÉROUTE





Vendredi. Dernier jour de la semaine avant le week-end. Certains prennent ce jour pour se reposer, d’autre continuent de travailler. Tout comme moi. Je ne peux me reposer que le dimanche, les autres jours de la semaine et même le samedi je les passe à travailler. 17h. Presque 18h. Je me trouvais en ce moment dans un bar où j’avais l’habitude de travailler. Ce bar-ci me paraissait plus…chaleureux, conviviale. Même les personnes se trouvant en ces lieux étaient particulièrement aimable avec moi. Ce n’était pas comme le dernier bar où je travaillais ou je me faisais traiter tous les noms. Ici, on me donnait des surnoms, bien que je n’avais pas l’habitude, me plaisaient. Un petit air musical de jazz donnait une petite ambiance en ces lieux. Chaleureuse. Ce soir, j’avais attaché mes cheveux en une longue natte m’arrivant au niveau de la taille. Je m’étais maquillée comme à mon habitude mais très légèrement. Je m’étais habillé d’une robe noire assez courte m’arrivant au niveau des genoux, sans être pour autant vulgaire. Mon manteau noir est accroché au cintre près de la porte d’entrée. J’attends, debout, à l’autre bout de la pièce, le temps qu’on m’appelle. Je n’attends pas longtemps ; un couple m’appelle d’un mouvement de la main en souriant. Je m’approche d’eux, un sourire étirant mes lèvres. Une fois leur commande prise ; de l’alcool, je me dirigeai vers le bar où je dictai la commande du ledit couple au barman. Je tournais la tête vers l’extérieur. De gros flocons de neige tombaient lentement. La route et les trottoirs avaient disparus sous une grosse couche de neige brillante sous les rayons du soleil. Je commençais à écrire quelques lignes de paroles de musique me venant à l’esprit. Snow. Neige. Le sujet de la chanson portera sur l’hiver. Depuis quelques temps, je me dirige vers la musique. Un passe-temps qui ne m’aurait jamais venu à l’esprit avant. Avant de rencontrer un jeune homme…


« Hei hei, Kiddie… »


Je tournais la tête vers lui. Des cheveux blonds mis-longs attachés en un chignon serré. Des yeux bleus glacés. Une peau pâle. Un petit accent du Nord. Jani. Je souris en le reconnaissant et dit :


- Bonjour Jani.


Jani…un jeune homme rencontré dans ce bar même il y a un mois. Une voix suave, symphonique chantant un des classiques des années 70. Une musique que mon père écoutait souvent. A force de l’entendre, je connaissais les paroles par cœur, bien que je n’apprécie pas vraiment ce genre musical. Je m’étais alors levée et l’avait accompagné. Toutes les personnes se trouvant dans le bar avaient tournées leurs regards vers nous. Le temps se semblait être arrêté. Nous avions chantés la musique entièrement, les 4 minutes passant avec lenteur. J’avais ensuite appris qu’il travaillait dans la musique et cherchait un groupe. Il composait des musiques lui-même aussi bien musicalement qu’au niveau des paroles. Sa langue natale étant le finnois. Il pouvait tout aussi bien écrire des paroles dans cette langue qu’en Japonais et Anglais. Je ne connaissais pas cette langue du Nord qui me parait difficile à comprendre mais je savais parler le Japonais et l’Anglais en plus de ma langue natale. Nous avions bu quelques verres de vin rouge en discutant du groupe que nous pouvions former.


« ça fait un bail… » reprit-il.


Un bail…pas tellement en réfléchissant bien. Quelques semaines. Un mois tout au plus. Un jour que je n’avais pas oublié. J’hochai la tête mais ne dis rien. Jani commanda alors deux verres de vin rouge. Le barman s’exécuta et servit un fond dans son verre. J’observais avec étonnement la facilité qu’il avait de gouter le vin. Je ne saurais jamais le faire de ma personne.


« Doux, fruité, légèrement sucré et peu acide… »


Une facilité déconcertante de reconnaitre les saveurs du vin. Je souris et reprit en lui ébouriffant sa chevelure :


- Tu m’étonneras toujours de tes talents cachés.


Ma main resta quelques secondes dans ses cheveux et mon regard viré dans le sien. Je me retins de détacher l’élastique qui retenait ses cheveux. Je ne l’avais jamais vu les cheveux détachés. Je dis ça mais ce n’est que la deuxième fois que nous nous voyons.


« "J'aurai dû repasser, je suis désolé..." »


Étonnée mes yeux s’écarquillèrent alors de surprise. Pourquoi donc me disait-il cela ? Comme si c’était de sa faute qu’on ne s’était pas revu avant tout ce temps. Je souris, une main posée sur mes lèvres pour retenir le fou rire qui montait en moi.


- Pourquoi dis-tu cela Jani ? Tu sais, tu n’es pas obligé de venir tous les jours ici. Tu as ta vie personnelle et je la respecte. Nous ne sommes pas obligés de nous voir tous les jours. Ne te sens pas désolé pour ça.


A ces mots, je souris de plus belle et bu une gorgée de vin qui n’était pas mauvais ma fois. Ce jour-là me rappelait le premier jour où nous nous sommes rencontrés. Je repris mon attention sur Jani et renchérit :


- Alors comment se passe tes journées ? As-tu rencontré une nouvelle personne apte à rejoindre notre groupe ?








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