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 BadMan Vs BadLuck - Pv -

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Cammy Logan
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Cammy Logan


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MessageSujet: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyMar 13 Sep 2011 - 18:10

Elle avait enfin accepté l'invitation de Shiki de déjeuner puis de passer l'après midi en sa compagnie. Pour plus de discrétion, ils avaient passé le temps dans la maison des Katsuragi. C'était un dimanche, plutôt ensoleillé malgré un vent assez important et des températures qui commençaient à régresser.
Depuis le retour de Cammy, ils n'avaient jamais abordé le sujet qui n'était plus vraiment tabou, à savoir sa disparition. Il ne s'était agi que de dix mois, mais que de changement ! Elle avait remarqué que le jeune homme était différent également. Pendant leur longue conversation, elle lui expliqua son parcours, son séjour dans  cette auberge, le nom qu'elle avait employé et son brusque changement d'apparence.
Elle avait fait la cuisine chez le Japonais. Ses parents n'étaient pas présents. Ils avaient une confiance absolue en leur fils aîné et ce n'était pas la première fois qu'il s'absentaient durant des périodes plus ou moins longues afin de consacrer un peu de temps à eux deux.

Durant plusieurs heures, ils s'étaient lâchés, se libérant de ces liens invisibles qui leur comprimaient la conscience. L'un comme l'autre, ils étaient heureux de se retrouver, et cette conversation avait renforcé leur amitié. Elle en avait besoin, la petite rouquine. Elle n'avait pas grand monde vers qui se tourner mais elle avait senti que Shiki ne lui disait pas tout. A vrai dire, elle non plus ne lui avait pas tout dit. Elle n'avait pas parlé de sa rencontre avec Dorian, ni de celle avec Narcisse et elle ne se sentait pas prête à aborder le sujet "Noahki Saigara". En somme, les sentiments qu'elle n'arrivait pas à comprendre était mis sous scellés, enfouis en elle. La rencontre s'était achevée sur une note positive et un poids en moins sur les épaules des deux jeunes gens. Shiki avait voulu la raccompagner jusqu'à chez elle, ou jusqu'à la résidence universitaire, mais elle avait décliné. Une envie de se promener seule dans la nature s'était immiscée en elle et elle avait porté son choix sur la forêt de Keimoo, non loin du quartier où résidait la demeure familiale de l'étudiant.

C'était ainsi qu'elle s'était retrouvée à ballader sa personne sur les sentiers boisés. Un calme salvateur, les rayons du soleil déclinant passant entre les branches et révélant plus facilement ses rayons qui avaient du mal à parvenir jusqu'à la demoiselle. Il y avait ça et là, les frémissements de Dame Nature. Bruissement d'ailes, piaillements, chuchotement des feuillages et crépitement des branches mortes sous les souliers inadaptés pour une escapade en forêt. Un véritable jardin d'Eden. Mais il y avait des panneaux, des poubelles et autres tables de pique-nique donnant à ce paysage une patte humaine gênante. L'Australienne se permit un écart en quittant le sentier artificiel. Quelques minutes plus tard, la sensation était différente, bien plus sereine. Elle continua sa marche tandis que certains évènements lui revinrent en tête. Sora Kumori était sorti du coma voilà un certain temps maintenant, et elle ne voyait plus Narcisse. Elle avait compris à quel point le délinquant représentait tout pour l'éphèbe. Elle n'existerait plus pour lui à présent. Elle ne passait plus dans la chambre 216, n'y apportait plus de marguerites. Egalement, son remord s'était envolé. Elle n'avait ressenti aucune joie, aucun soulagement lorsqu'elle avait appris la nouvelle. Elle avait simplement la conscience tranquille.

Elle arriva dans une sorte de clairière, pas du genre de celles qu'on décrit dans les contes - à son grand regret - mais il constituait l'endroit idéal pour une petite détente. Ouvrant sa besace en tissu décorée de motifs candides qu'elle avait elle-même fixés par quelques points de couture, elle ressortit plusieurs petits bouquins. De 300 pages en moyenne, elle les appréciait courts, lui permettant ainsi d'en transporter plusieurs. Et les lisait tous en même temps, portant son choix sur celui qui correspondait à son humeur. Entre Carrie, les contes de Grimm et un roman sur les Templiers, elle porta son choix sur le deuxième.
Elle connaissaient les contes de Grimm par coeur mais ne s'en lassait jamais. Ouvrant une page au hasard, elle amorça une lecture mais la fatigue de ses derniers jours la fit piquer du nez. Elle cessa de lutter et sombra dans les méandres du sommeil.

Lorsqu'elle se réveilla, elle apercevait ces fameuses constellations qu'elle n'avait jusqu'à présent pas eu l'opportunité d'admirer. Un petit rictus étira ses lèvres lorsqu'elle s'aperçut que la vue n'était pas illimitée: la voute céleste s'étirait sur un faible diamètre. Le reste était constitué de... feuillages. Réalisant qu'elle ne rêvait plus, elle se redressa brusquement. L'obscurité lui avait volé tout point de repère. Ramassant ses biens, elle se mit en tête de retrouver la route du sentier qui ne devait pas être bien loin. Sachant exactement de quel côté elle était entrée dans cet espace, elle refit le chemin en sens inverse. Alors pourquoi n'arrivait-elle pas au sentier? Elle avait la désagréable sensation de s'enfoncer bien plus profondément dans les frondaisons de cette brousse de plus en plus étrangère.

- Oh...come on !

Petit commentaire qui traduisait une forme de détresse, s'insinuant en elle. Elle regarda sa montre, 09:46 PM. Levant la tête, plus aucune étoile n'était visible. Pas de panique, elle ne devait plus être très loin.
Deux heures plus tard, elle devait se rendre à l'évidence : elle s'était perdue. Elle aurait dû reprendre un abonnement téléphonique. Enfin, si elle avait eu un GSM sur elle, il y aurait eu fort à parier une abscence de réseau. Epuisée, Cammy dut se résoudre à passer la nuit sur place. Egratignée par ci par là sur les jambes à cause des ronces et autres branchages, elle ne retrouvait pas ce côté enchanteur de quelques heures auparavant. Elle aurait dû choisir un jean au lieu d'un robe. Il n'y avait pas non plus de grottes, d'arbre creux, n'importe quoi qui puisse lui servir de campement. Appuyée contre un bouleau, elle murmura quelques paroles aux allures de prières.

- Please, someone... Don't leave me here, alone...

Frissonnant, elle remonta sa petite veste rouge sur elle, comme s'il s'agissait d'une couverture. Elle fredonna une chanson pour se tenir compagnie. Ayant déjà fait une sieste plus tôt, elle n'avait pas encore sommeil.

Where is the sea
I don't why I was just looking for the sea
But the only thing I found was a desert
A desert around me

What can I see
You close my eyes when I just need to go and see
If you want me to be blind I will stay here
With this desert around me

The world I can see
Is a nowhere land
Without you I'm a nowhere girl
In the desert
In the desert
With you

Elle s'arrêta net tandis qu'un craquement se fit entendre non loin de là. Puis des bruits de pas. Puis plus rien. Probablement le vent.


Dernière édition par Cammy Logan le Ven 1 Jan 2016 - 9:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyMer 21 Sep 2011 - 11:49

Hmm... Quel était ce bruit ? Une voix ? Féminine en plus ?! Non, ce n'était pas possible, j'avais du mal à y croire. Et pourtant, il semblait que mes oreilles ne me trompaient pas. Néanmoins, ça pouvait très bien être autre chose... Autre chose ? Du genre esprit ? Fantôme ? Démon ? Ah ? Pourquoi pas un démon tiens !? Après tout, j'étais dans la forêt, non ? Et depuis le temps que je marchais, j'avais dû m'enfoncer très profondément à l'intérieur, et il suffisait de regarder autour de moi pour comprendre qu'il était tard: je ne voyais pratiquement rien. Il faisait noir. J'arrivais tout juste à voir la lumière de la lune filtrer à travers les feuilles des arbres. Heureusement que j'avais pris ma lampe torche, parce que sinon, j'aurais été vraiment mal. Bref, si ce que j'entendais était bien un démon - bien que je ne croyais pas à ce genre de trucs - et que je marchais en direction de sa voix, qu'est-ce que j'allais bien trouver en l'atteignant ? La mort ? Un peu cruelle comme récompense, non ? Ou alors, je pourrais très bien me retrouver coincé dans cette forêt jusqu'à la fin de mes jours, mourant de faim à petit feu... Dans le genre horrible, ça dépasserait mes attentes, perdre ses forces petit à petit comme ça dans une forêt si immense qu'on n'en voyait pas le bout avant plusieurs heures de marche !! J'avais de la nourriture dans l'un de mes sac, enfin des gâteaux et d'autres trucs dans le genre à grignoter mais rien de plus. Quoiqu'il en soit, je laissais tomber ma théorie du démon pour revenir à la première qui m'était venue à l'esprit et que j'espérais complètement erronée. Pas pour moi bien sûr, mais pour la voix qui s'élevait comme ça au beau milieu de la forêt, alors qu'il était près de minuit. Non mais franchement, quel genre de fille se mettrait à chanter en plein milieu de la forêt alors que la nuit était tombée depuis belles lurettes !!? Je n'allais pas tarder à le savoir.

¤ Huit heures plus tôt ¤


Ayant terminé ce que j'avais à faire, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire à présent. Plusieurs options s'offraient à moi. Après tout, depuis que j'avais rejoint l'Université au sein de l'Académie et que je prenais des cours d'arts scéniques, j'avais bien plus de temps libre qu'auparavant. Certes, j'aurais pu me servir de ces heures supplémentaires pour m'entraîner encore plus mais bon, considérant le fait que ma dernière défaite remontait à très loin, autant dans le domaine de la boxe que des combats de rue - et oui, j'y participais toujours de temps à autre - j'estimais que je n'avais pas besoin de plus d'entraînement que ça. Et puis, ce n'était pas bon pour mon organisme de trop en faire, il fallait que je me repose un peu plus, que je prenne le temps de me détendre et que je profite justement de ces moments de détente. Bref, je devais trouver le moyen de m'amuser, un minimum en tout cas, sans trop me dépenser. Je pouvais donc dire non aux filles ! Jusqu'à demain en tout cas. Je devrais survivre normalement, en plus, je n'avais pas passé la nuit seul donc je pouvais largement patienter.

La question maintenant, c'était de savoir quel genre d'activité je pouvais effectuer histoire de récupérer en même temps. Tout d'abord, je pouvais bannir tout ce qui était peinture, gribouillis, échecs, jeux vidéos, etc... C'était le genre de choses qui me fatiguait bien plus que le sport lui-même: ça me fatiguait mentalement et le résultat donnait naissance à un zombie tout simplement. Les jeux vidéos encore, ça allait, surtout quand j'y jouais avec des potes et tout: c'était un bon moyen de rire ensemble et de nous défouler sur autre chose que des partenaires d'entraînement ou des sacs de frappe. Bon d'accord, il arrivait parfois que ça se termine en baston général, mais ce n'était pas de notre faute si, à force de taper sur tout ce qu'on trouvait, on ne s'entendait vraiment qu'à travers les coups que l'on se portait... C'était triste, mais au moins, on s'amusait beaucoup !!

Au bout d'un moment, je finis par découvrir l'activité idéale: une escapade en forêt. La marche me ferait du bien, surtout que j'avais prévu de marcher pendant des heures et des heures une fois que j'y serais. En plus, je m'y rendais au moins une fois par mois depuis ma plus tendre enfance, ce qui faisait que je la connaissais pratiquement comme ma poche, je pouvais m'y repérer très facilement, le tout, c'était de se souvenir grosso modo d'où l'on arrivait. Au pire, il suffisait d'aller toujours tout droit, car au final, on trouverait forcément une sortie, et même si ce n'était pas celle que l'on cherchait, en sortant de la forêt, on serait toujours au Japon - normalement en tout cas - il suffirait alors de demander son chemin pour revenir à Keimoo !! En somme, rien ne pouvait me dissuader d'y aller. Et d'ailleurs, j'allais y passer la nuit !! C'était décidé ! Ce soir, je dormirai à la belle étoile ! Pas comme un sauvage en me faisant un lit avec des feuilles et de l'herbe... J'allais plutôt prendre de quoi m'installer assez confortablement. Attention, je n'allais pas non plus me faire livrer un lit et tout ce qui allait avec directement dans la forêt. Non, un sac-à-dos me suffirait, et pas celui que j'utilisais pour aller en cours...

Quelques heures plus tard, j'étais en forêt. Entre-temps, j'avais préparé mon sac en y plaçant soigneusement des gâteaux et autres trucs dans le genre, une bouteille d'eau, car manger ne suffisait pas et il faisait toujours un peu chaud. Tout en dessous, il y avait de quoi dormir le plus confortablement et le plus chaudement possible étant donné l'endroit où je comptais dormir. Un tapis de sol assez petit il fallait l'avouer, ainsi qu'un drap tout simple mais bon, je n'avais pas à me plaindre. Une lampe torche bien sûre et ma boussole, car j'avais beau dire que je connaissais cette forêt comme ma poche, prudence était mère de sûreté !! J'étais arrivé à la lisière de la forêt en moto et pour le moment, je ne faisais qu'un petit tour histoire de passer le temps en attendant de dîner avant de réellement repartir.

Dîner terminé, je retournais en forêt et marchais pendant des heures et des heures. Quand la nuit tomba, je sortis ma lampe torche et l'allumai, je ne voyais pas à plus de 2 mètres devant moi avec mais bon, ça m'évitait de prendre des arbres dans la figure en tout cas. Je commençai à bailler quand j'entendis soudain du bruit. J'éteignis aussitôt ma lampe torche. Pourquoi ? Parce que si c'était un serial killer qui faisait du bruit, ma lampe lui indiquerait aussitôt ma position, et mieux valait que nous soyons tous les deux aveugles, pratiquement en tout cas, non ? Ne bougeant plus, je me concentrai sur le bruit et finis par comprendre que ce que j'entendais n'était pas des pas ou un autre bruit issu d'un mouvement: c'était une voix.

¤ Retour au présent ¤


Comprenant que le seul moyen de connaître l'origine de cette voix était d'avancer, j'avançai vers elle. Bizarrement, le fait de savoir que c'était une voix féminine que j'entendais avait dissipé mes doutes quant à la présence éventuelle d'un tueur en série. Et oui, j'étais suffisamment sexiste pour penser que dans le pire des cas, je pourrais me défaire d'une tueuse en série: c'était bête, hein !? Au fur et à mesure que je me rapprochai d'elle, je distinguais mieux les sons, ou plutôt les paroles car il était clair qu'elle chantait. Au passage, les paroles, le rythme et le ton de sa voix me laissaient penser qu'elle était en pleine dépression !! Honnêtement !! Il suffisait de l'entendre pour comprendre que cette fille ou femme avait de graves problèmes psychologiques !! N'importe qui chanterait un truc un peu plus gai juste pour se rassurer en plein milieu de cette forêt et au beau milieu de la nuit !! Mais elle, c'était tout le contraire !! Avec sa chanson dépressive, elle me donnait envi de la fuir, bref, je ne savais pas qui elle était ni comment elle était arrivée dans cette forêt et si ça se trouvait, elle aussi avait décidé de dormir à la belle étoile, bien que sa chanson laisse clairement entendre le contraire... Enfin, la chanson s'arrêta net alors que je marchais sur une branche morte. Bonjour la discrétion, elle allait se croire traquée maintenant...

Ne me cassant pas la tête à jouer les mecs qui venaient en paix, je continuai mes pas dans sa direction et, n'ayant toujours pas rallumé ma lampe, je m'aidai de mes bras, tendus droit devant moi, pour éviter les arbres et finis par arriver derrière un arbre. Si mes calculs étaient exacts, elle se trouvait devant celui-ci. J'en fis donc le tour et allumai soudain ma lampe torche éclairant le visage de la jeune fille perdue. Techniquement, même avec une lampe, avec l'obscurité environnante j'aurais eu du mal à reconnaître mon meilleur ami, pourtant, je la reconnus facilement celle-ci, d'ailleurs, par réflexe, je sortis un:

"Encore toi ?! - je m'éloignai alors un peu histoire de réduire l'intensité de la lumière sur elle et de la voir en entier pour vérifier si elle ne s'était pas cassée une jambe ou autre afin d'expliquer sa présence en ces lieux sombres et effrayants pour une frêle étudiante dans son genre. Puis, je repris - Dis-moi, tu fais exprès de te retrouver dans des situations de ce genre ou tu as été maudite à ta naissance ?"

Oui, j'étais bel et bien de mauvaise humeur. Content de la retrouver parce que sinon, il était fort probable, vu la malchance qui la caractérisait, qu'elle serait morte de faim, mais franchement irrité parce que justement, elle se trouvait encore dans la galère !! Savait-elle qui j'étais ? Allait-elle hurler au viol sans même écouter ce que j'avais dit ? Je me posais franchement la question. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas souvenir de lui avoir déjà "vraiment" adressé la parole auparavant...


[HRP: désolé pour le retard]
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyJeu 6 Oct 2011 - 16:51

Elle avait stoppé net son chant, préférant porter son attention aux bruits alentours. Elle était sûre de ne pas avoir rêvé. Alors forcément son premier réflexe avait été de rester immobile afin de ne pas attirer l'attention d'un éventuel animal sauvage ou autre traqueur décérébré. Mais, dans la forêt de Keimoo ? Sérieusement ? Parfaitement au courant de l'actualité de la ville, et de sa criminalité, il n'y eut que quelques rares cas où la forêt avait été nommée. Et dans ces cas précis, ça s'était résumé à sa lisière, ou les sentiers artificiels. Squatts pour toxicomanes, fausses chasses aux fantômes entrainant la disparition temporaire de quelques étudiants en manque d'adrénaline, feux de camp virant à l'incendie comme celui du début de l'été précédent. Malgré tout, la jeune fille était tétanisée, ou presque. Lentement, elle glissa la main vers son sac et l'amena à elle dans un geste quelque peu maladroit. Les bruits de pas, parce que c'en était, reprirent. La respiration de la jeune demoiselle s'accélérait si bien qu'elle dut la retenir, et explorer son sac en apnée. Ouvrant la glissière de sa besace, elle savait exactement où diriger sa main. Faisant sauter la pression d'une pochette dissimulée, elle aggripa son seul moyen de défense et l'amena contre sa poitrine, sous sa veste de Jeans rouge-groseille.

Les pas se rapprochaient inlassablement, derrière cet arbre contre lequel elle était appuyée. Elle avait lentement reprit quelques bouffées d'oxygènes, de façon saccadée, mais tremblait comme une feuille. Au bord de la panique, ses yeux faisaient des va-et-vients répétitifs se posant sur les alentours. Le chaos qui avait envahi son esprit ne laissait pas de place à la moindre pensée rationnelle. Des bribes de souvenirs l'assaillaient, mais elle n'en avait pas réellement conscience. Elle ne songeait pas à fuir, étant incapable de se hisser sur ses jambes, ni de faire le moindre mouvement d'ailleurs. Elle n'imaginait même pas vivre ses derniers instants, ne pensait à personne. Seule et dominatrice, la peur avait pris possession d'elle. Cammy oublia la bombe au poivre qu'elle tenait fermement dans sa menotte, et alors qu'elle allait probablement perdre conscience, une lumière puissante l'aveugla. Par réflexe, elle ferma les yeux, dégageant son visage sur le côté. Sa rétine lui brûlait presque, et malgré ses paupières closes, des flashes lui martelait la boite crânienne. Mince instant de répit pour une impression enfin nette... prenant fin à l'instant même où une voix se fit entendre. Mélange d'exaspération et de stupéfaction, elle était masculine, et inconnue aux souvenirs de l'intellectuelle. Peut-être était-ce le fléchissement de ses sensations qui lui avait fait perdre la mémoire pour quelques instants, traduisant la panique du moment. La familarité du langage de l'inconnu portait à croire pourtant qu'il ne s'agissait pas d'un anonyme. Il la connaissait...

La luminosité d'un blanc-pur bien qu'agressive perdit en intensité, ce qui permit à Cammy d'ouvrir à nouveau les yeux tandis que les battements de son coeur prenaient le chemin d'un rythme presque normal. Cependant, elle gardait toujours en elle cette horrible sensation que son organe vital était proche de l'expulsion, hors de son corps. Comme si seule la peau de sa poitrine le retenait. La lueur enveloppait Cammy toute entière. Elle tenta alors de discerner les traits de la forme sombre qui lui faisait face, mais il n'y avait rien à faire, elle ne voyait qu'une ombre derrière le halo.
Elle ne se sentait pas de prononcer la moindre parole, le choc était encore trop présent en elle, même alors que l'inconnu l'interrogea une fois de plus. "- Dis-moi, tu fais exprès de te retrouver dans des situations de ce genre ou tu as été maudite à ta naissance ?". Si seulement elle pouvait conjurer le mauvais sort, elle s'y jetterait à corps perdu.

Mais, une minute...Qui était cette personne pour parler ainsi de malédiction ? Ses mots décrivaient exactement les pensées récurrentes de la petite Logan. Il était quoi, sa conscience ? Elle imagina aussitôt Jiminy Cricket. Drôles de pensées d'ailleurs au vu de la situation actuelle, on ne pouvait pas dire que c'était le bon moment pour de telles évasions. Cammy tenta alors de remuer, mais réalisa que ses jambes refusaient de lui obéir. Seul le haut de son corps ainsi que ses bras remuaient. Elle s'était alors avancée, mais à partir de ses hanches rien ne bougeait...comme si elle était sirène. Elle n'était pas blessée. Ce devait être les conséquences de sa tétanie précédente. Fronçant les sourcils, elle tenta de relever une jambe en passant ses mains sous sa cuisse droite. Elle ressentit alors un engourdissement, puis un fourmillement sporadique. C'était très désagréable et, instinctivement, elle frotta la surface de ses deux membres moteurs, les réveillant. Lentement, elle se calmait. Elle prit une grande inspiration puis releva à nouveau la tête vers la forme indistincte de l'homme présent. Elle commença à distinguer quelques traits, mais dût fermer un oeil, ne s'était toujours pas faite à l'éclairage violent dont elle se passerait volontiers.

- Pourrais-tu...baisser ça, s'il-te-plait ?

Etant donné la familiarité de l'individu dont la voix lui était toujours inconnue, elle avait décidé d'emprunter le même timbre. Si elle employait le vouvoiement à quelqu'un qui préférer user de sarcasmes dans ce genre de situation, elle allait se faire écraser. Reprenant ses esprits, elle chercha discrètement à tâtons ce qu'elle avait aggripé quelques instants plus tôt. Visiblement, elle l'avait égaré. Temporairement, espérait-elle. Prenant son courage à deux mains, et malgré le sempiternel foisonnement, grouillant sous la surface de son épiderme, elle tenta de se hisser. Et elle y arriva, en prenant un soin particulier à ne pas dévoiler le dessous de sa jupe. Sa veste rouge qui lui avait servi de couverture de fortune glissa à ses pieds, révélant de frêles épaules masquées par les courtes manches pastelles de la robe virginale qu'elle portait. Cammy se dressa difficilement sur ses jambes, et prit appui sur l'arbre. Elle poussa un soupir de fatigue tout en cherchant le regard de l'invité surprise dont le visage se révéla au fur et à mesure qu'elle s'habituait à la luminosité. Elle resterait dans cette position jusqu'à se qu'elle se sentirait capable de se tenir debout sans appui. Elle tenta toutefois d'adopter une position détendue bien qu'au fond, elle était inquiète quant à la suite des évènements.

- Je peux savoir qui tu es, et ce qui t'autorise à me parler de cette façon ?

Ne pas se montrer faible même si tous les éléments prouvent que c'est bel et bien le cas. Cammy en mode défense, comme d'habitude. Et quelle meilleure défense que l'attaque ? Alors forcément, le ton employé était rude. Situation comique quand on sait que la petite souris qu'elle était faisait face à un...redoutable lion.
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptySam 15 Oct 2011 - 22:51

Ayant décidé de passer ma nuit dans la forêt puisque je n’avais rien trouvé de plus amusant à faire ce dimanche-là, j’avais préparé mes affaires dans l’après-midi et n’avait pas perdu de temps pour m’y rendre en moto. J’avais bien entendu laissé ma moto quelque part avant de me rendre dans la forêt, effrayer les quelques animaux qui y résidaient avec le grondement du moteur n’aurait vraiment pas été sympa de ma part !! Enfin bref, arrivé dans la forêt, j’avais entamé une longue, très longue, vraiment très longue marche. Destination ? Nulle part. Le but était de marcher, prendre l’air et profiter de la vue que m’offrait un tel paysage. Franchement, qu’y avait-il de mieux qu’admirer un coucher de soleil depuis l’intérieur d’une forêt. A travers les feuillages, je voyais très clairement les dernières lueurs du jour s’éteindre au fur et à mesure que je m’enfonçais, ou me perdais, tout dépendait du point de vue en fait. Personnellement, je savais que je n’étais pas perdu, loin de là d’ailleurs puisque je pouvais presque dire que je connaissais cette forêt comme si je l’avais faite. Et oui, à force de m'y rendre depuis que j'étais tout petit, j'avais fini par retenir un certain nombre de trucs dessus. Règle numéro 1: ne jamais sous-estimer la taille de cette forêt ! Dans le cas contraire, on pouvait être sûr de ne jamais plus retrouver son chemin.

Ainsi, alors que la nuit était tombée depuis un bon moment maintenant, je commençais à fatiguer, et pensant que je marcherais encore 10 minutes avant de mettre en place mon petit nid, je fus surpris par un bruit. En fait, ce n'était pas un bruit, mais plutôt le son d'une voix. Ma curiosité éveillée - ou le justicier qui sommeillait en moi - j'avançais, guidé par cette chanson digne des plus grands dépressifs... N'importe qui à ma place aurait pensé exactement la même chose, par contre, il y avait une chose dont je n'étais pas sûr: tout le monde aurait-il décidé d'aller vers cette voix plutôt que de l'ignorer. Cela, je n'en savais franchement rien. En même temps, ce que les autres auraient fait dans la même situation que moi, je n'en avais pas grand chose à faire, tout ce qui comptait, c'était ce que moi je faisais. Je finis par faire du bruit. Ce n'était quand même pas de ma faute si cette foutue branche s'était placée pile sous mon pied !!? La chanson s'était arrêtée, le tout maintenant, c'était de se rapprocher d'elle suffisamment vite pour lui faire comprendre que je n'étais ni un violeur ni un tueur, mais pas trop vite non plus pour éviter qu'elle me prenne pour un loup ou un autre prédateur du genre. Bien que ça me ferait beaucoup rire.

Très vite, j'arrivais à l'arbre qui devait se trouver derrière elle et d'un coup je rallumai ma lampe torche, que j'avais éteinte pour ne pas me faire repérer par un éventuel tueur en série. Ce n'était pas parce qu'on faisait de la boxe pendant près de la moitié de sa vie qu'on ne s'inquiétait pas pour sa vie. De plus, même l'homme le plus fort du monde n'était plus aussi fort privé de l'un de ses sens: la vue dans ce cas-ci. N'empêche, j'avais dû lui exploser les yeux sur ce coup-là, à moins que je n'ai éclairé l'arrière de sa tête, et quand bien même ce serait le cas, recevoir autant de lumière d'un coup alors qu'on était dans le noir depuis un bon moment déjà, ce n'était jamais une bonne chose. La première hypothèse fut la bonne puisque je la vis détourner la tête, non sans l'avoir reconnue avant. Et oui, il se trouvait que je la connaissais, pas comme on pourrait le croire bien sûr. Celle-ci, je ne lui avais jamais parlé directement, jusqu'à maintenant. Je n'avais pas été poli sur ce coup-là, ça n'avait pas été mon but de toutes les façons. Je n'arrivais pas à croire qu'elle s'était encore foutue dans le pétrin. C'était vraiment du n'importe quoi !! Comment avait-elle fait pour survivre durant toutes ces années !? Avait-elle toujours été aidée par quelqu'un, une personne digne de confiance, et capable de pratiquement tout pour lui venir en aide ? C'était fort possible vu que chaque fois que je l'avais croisé, elle avait des ennuis, et je l'avais sorti du pétrin, agissant dans l'ombre, sans même demander de remerciements. Premièrement, je n'avais jamais agi pour qu'elle me remercie, vu que j'avais agi de mon plein gré. Ensuite, l'expression qu'elle affichait généralement laissait penser que ce n'était pas du tout son genre.

J'étais presque fou de rage en pensant qu'encore une fois je tombais sur elle, et encore une fois, elle n'était pas au meilleur de sa forme. Actuellement, je n'avais jamais vu une femme plus malchanceuse qu'elle !! Quoique, le fait que je tombe toujours sur elle pour lui sauver la mise me faisait penser qu'elle n'était pas si maudite que ça en vérité, à moins qu'à côté du mec qui la maudissait chaque seconde, une personne, un ange gardien peut-être, soit là pour lui apporter l'aide dont elle avait besoin chaque fois que c'était nécessaire. Ainsi, en changeant simplement de point de vue, on pouvait voir sa malchance comme de simples mésaventures en vérité, puisqu'au final, elle s'en sortait toujours sans trop de bobos. Enfin, il n'empêchait qu'elle me foutait en rogne celle-la !! M'éloignant un peu pour mieux l'observer, je la vis changer de position et se masser les jambes, elle devait être installée comme ça depuis vraiment très longtemps. Je l'entendis alors parler. Je m'exécutai aussitôt après avoir réalisé que je devais l'éclairer comme on éclairer un suspect lors d'un interrogatoire, je baissais donc la lampe vers le sol, ou plutôt vers ses jambes, histoire de ne pas la perdre de vue. Je me demandais aussi si elle s'était cassée quelque chose ou si ses jambes étaient OK. Plutôt que de l'observer, je me dis que le mieux était peut-être de lui poser la question directement.

"Rassure-moi, tu ne t'es rien cassée au moins. Parce qu'il ne manquerait plus que ça franchement..."

J'espérais pour elle qu'elle répondrait par la négative, et ce, même si elle s'était vraiment cassée quelque chose. Pourquoi ? Parce que je n'étais franchement pas d'humeur à la prendre dans mes bras afin de la transporter à l'hôpital. Pour commencer, malgré sa frêle apparence, elle devait peser un minimum, et après, je n'étais pas fait tout ce chemin pour repartir aussitôt avec une blessée dans les bras !! Et voilà qu'elle cherchait à se relever maintenant ? Cherchait-elle à me montrer qu'elle n'avait rien de cassé ? Si tel était le cas, elle s'était planté ! Il suffisait de la voir pour comprendre qu'elle avait quelque chose de cassé, et si ce n'était pas quelque chose qui se voyait un minimum, cela voulait dire que ce qui avait été cassé se trouvait dans sa tête. Son esprit devait l'être, il suffisait de se rappeler de la chanson qu'elle fredonnait seule dans cette immense forêt plongée dans l'obscurité. Là, elle ne faisait que me conforter dans cette idée en se servant de l'arbre pour ne serait-ce que garder l'équilibre... Quelques secondes plus tard, elle me posa une question, ou plutôt deux, bien que la seconde semblait, pour je ne sais quelle raison, plus importante pour elle que la première. Moi qui ne la connaissait qu'à travers ses problèmes, je ne comprenais pas trop le pourquoi de cette question pour elle mais bon. Le plus amusant dans ses questions en fait, c'était le ton qu'elle employait, c'était comme si elle me prenait de haut - d'ailleurs, elle avait peut-être cherché à se mettre debout pour que je ne la vois plus moi de haut - comme si je n'étais pas digne de lui parler comme si je n'étais pas qu'un simple inconnu pour elle. Ce ton-là m'avait encore plus énervé en tout cas, et je tâchais de lui exprimer le plus calmement possible l'état dans lequel je me trouvais. Je me rapprochais donc d'un pas, et d'un seul.

"Trust me, you don't wanna mess with me right now... - mince, voilà que ça me reprenait, cette habitude de menacer les gens en anglais, si ça se trouvait, elle n'avait rien compris en plus, même si mon ton suffisait amplement à transmettre le message. Je repris quand même en japonais, avec le même ton. - On s'en fiche de qui je suis. Quant à ma façon de te parler, j'y réfléchirai le jour où je tomberais sur toi dans une situation tout à fait ordinaire, en te croisant dans un couloir par exemple, ET PAS ASSISE CONTRE UN ARBRE EN PLEIN MILIEU DE LA NUIT, DANS UNE FORÊT AUSSI IMMENSE EN TRAIN DE CHANTER DES TRUCS QUI DONNERAIENT A UN CHIEN L'ENVI DE SE PENDRE !!!!!!"

Je n'étais pas calme du tout, et pour ce qui était de l'exemple du chien, cet animal étant heureux la plupart du temps - après tout, seul quelqu'un d'heureux passerait sa vie à pisser partout, non ? - il semblait impossible de lui donner des envies de suicide, non ? En tout cas, ma colère était loin de passer, et d'ailleurs, je n'avais pas fini de lui gueuler dessus !! Avec un peu de chance, ce que je lui dirais aurait un impact sur elle et la ferait réfléchir à deux fois avant de se retrouver dans la m**** encore une fois alors que je passais dans le coin comme de par hasard !!

"NON MAIS QU'EST-CE QUE T'AS DANS LE CRÂNE !!? TU POURRAIS AU MOINS FAIRE UN EFFORT ET TE CONTENTER DE TE PERDRE DANS UN RAYON DE MAGASIN COMME LES BÉBÉS, NON ? - soudain, je m'arrêtai, autant lui laisser une chance de s'expliquer - T'as un truc à dire pour ta défense au moins ? Tu poursuivais une luciole peut-être...?"

Il n'y avait pas à dire, ça faisait un bien fou de hurler sur quelqu'un comme ça. En plus, il n'y avait qu'elle dans le coin à des kilomètres à la ronde, je pouvais donc crier comme bon me semblait, seule elle pouvait me le reprocher. Le seul hic, c'était que si elle se plaignait du bruit que je faisais, elle ne me ferait que crier encore plus fort. Je devais me calmer seul, et si ça se trouvait, je me calmerais avec sa réponse. Qui pouvait savoir, elle avait peut-être une excellente raison de se trouver ici à une heure pareille. Le tout, c'était de lui laisser une chance de s'exprimer. Chance que je lui laissais actuellement, c'était à elle de ne pas la gâcher. Son avenir dans le monde des vivants en dépendait...
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyLun 12 Déc 2011 - 17:38

Spoiler:
Il était vrai que la vie de Cammy avait pris une drôle de tournure depuis un peu plus d'un an. Mais de là à dire qu'elle était maudite... Un cruel manque de chance probablement, mais en effet, elle parvenait toujours à s'en sortir car elle était plutôt bien entourée en réalité. Plus qu'elle ne l'imaginait en tout cas. Après tout, elle avait été hébergée lors de sa fuite par des personnes particulièrement adorables. Ensuite elle avait fait son retour, étant accueilli par cet homme, Dorian Fatalys qui, malgré ses manières rustres derrière un visage bien trop agréable à regarder, lui avait redonné l'envie de se battre. Evidemment, il y avait Shiki qui la soutenait toujours, quoi qu'il advienne. L'académie elle-même lui avait donné une seconde chance et même si la crainte de voir leur nom trainé dans la boue dans une affaire d'injustice n'avait pas été pour rien dans leur décision, au final elle n'avait pas eu trop de difficulté à intégrer les clubs qui lui tenaient à coeur, comme celui de jardinage. Et le contact des fleurs lui faisait systématiquement penser à Narcisse qui à lui seul représentait aux yeux de l'étudiante le paradis terrestre. Chaque pensée tournée vers cet adonis emplissait le coeur de la demoiselle d'un voile de sérénité. Elle aimerait le revoir, mais le simple fait de savoir qu'une brute représentait tout pour lui, la contrariait.
Mais...Elle n'était pas seule. Elle devait faire de son entourage une force. Et surtout, ne pas baisser les yeux devant l'impressionnante carrure du premier venu.

Lorsque l'ébouissante lueur quitta son visage, elle tenta de planter son regard dans celui de l'homme qui lui faisait face. Ce dernier lui adressa une nouvelle fois la parole, avec ce même ton acerbe que précédemment. "Rassure-moi, tu ne t'es rien cassée au moins. Parce qu'il ne manquerait plus que ça franchement..." Très rassurant, vraiment. Nan mais en général, dans ce genre de situation peu de choix s'offrent: on vient en aide, ou on en profite ou on prend la fuite. Mais là... il pratiquait l'ironie ? Cammy se demanda si elle n'était pas encore en train de dormir. Cependant, lorsque le rustre personnage s'adressa à elle en anglais, elle sut que ce n'était pas le cas. Elle ouvrit grand les yeux, outrée. Elle pouvait sentir sa main droite la démanger, mais ce n'était là qu'un réflexe qu'elle avait commencé à prendre avec Shion lorsque ce dernier ne cessait de la harceler. Au bout d'un moment, les paroles ne suffisaient plus. Mais cette habitude n'était pas à prendre avec tout le monde, sans quoi elle s'attirerait bien plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà avec les persécutions de certains académiciens. Elle devait garder son calme, même si, d'eux deux, c'était elle qui était la plus à même de perdre le contrôle. Elle allait donc faire un dernier effort et éluder la menace que le garçon venait de proférer. De toute façon, maintenant qu'elle observait l'inconnu un peu plus en détail - sa rétine commençant enfin à s'habituer de nouveau à l'obscurité - et constatant sa carrure pour le moins impressionnante, elle n'avait pas d'autre choix que de faire profil bas.
En fin de compte, il continua sur sa lancée en refusant de se présenter. Super. Mais le pire restait à venir car... il se mit à la réprimander ? C'était le monde à l'envers ! Cammy ne comprenait pas pourquoi il s'était soudainement mis à crier. Elle discerna alors son visage. Des cheveux en pétard, un regard dur mais pas haineux, une cicatrice perpendiculaire à son oeil gauche. Jeune, dans la vingtaine, certainement un peu plus vieux qu'elle-même. Quoique, les hommes imposants font généralement plus vieux que leur âge réel... Cependant, en plus de la voix, c'était l'être entier qui semblait familier à la demoiselle. Elle n'eut pas le loisir de chercher plus en profondeur d'où elle le connaissait car elle se raidit lorsqu'il hurla plus fort encore. Il était vraiment, vraiment impressionnant. Plus encore: il l'effrayait. Bien plus étrange encore était le sens de ses paroles: des reproches. Une remontrance, comme lorsqu'on gronde un enfant. Etait-ce là l'image qu'elle donnait sinon celle d'une pauvre gamine ? Elle touchait le fond. Elle voulait reculer mais ne put. Elle était prise au piège entre l'arbre contre lequel elle était appuyée et le colosse. Il modéra alors sa voix, terminant par une autre parole, moqueuse. L'australienne poussa un soupir, toute la colère qui avait commencé à l'envahir s'étant dissipée. Peu lui importait qu'elle lutte, elle était au milieu de nulle part, dans le noir, sans aucun moyen de se défendre. Elle se sentait ridicule d'avoir tenté de lui tenir tête. Elle détourna les yeux, ne souhaitant plsu voir ce regard si dur qui la jugeait si gratuitement et contre lequel elle ne pouvait rien. Cammy glissa alors le long de l'arbre, ses jambes n'en pouvant plus de la porter. Assise, elle garda l'équilibre en posant sa main sur quelques feuilles mortes jonchant le sol. Un frisson lui traversa l'échine, lui rappellant la fraicheur de la nuit sur ses fines épaules.

- Je...

Elle expira de nouveau. Elle n'avait jamais vu de luciole, et rêvait d'en voir un jour. Ca devait être pratique de diffuser de façon naturelle un peu de lumière de son être...

- J'aurais bien aimé mais ce genre de rêverie n'est réservé qu'aux contes. Je me suis bêtement endormie alors que je lisais tranquillement. Il faisait jour. Ce n'était plus le cas lorsque je me suis réveillée. J'ai tenté de retrouver mon chemin en tentant de me souvenir de la voie que j'avais empruntée, mais...

Elle se mordit la lèvre inférieure. La chance lui faisait vraiment cruellement défaut et elle se sentait misérable et pathétique. En fin de compte, elle méritait sa réprimande. Sa main quitta le sol et elle se frotta les bras. Remarquant sa petite veste non loin, elle se pencha pour s'en saisir et l'enfila. Elle croisa les bras contre sa poitrine, comme pour gagner un peu de chaleur et releva à nouveau les yeux vers le jeune homme.

- Je suis désolée de t'avoir mis en colère. Tu devrais t'en aller avant que je ne te crée plus d'ennuis encore.

Elle attendrait que le jour se lève pour tenter de retrouver son chemin. Elle espérait juste être rentrée à temps pour sa première heure de cours le lendemain à 8h. Il ne manquerait plus qu'elle se prenne un blâme pour avoir manqué son cours d'Ethnologie. De toute façon, elle ne pouvait pas se le permettre. Pour rien au monde elle ne pouvait manquer le moindre cours, à moins d'être dans l'incapacité totale de se déplacer. Elle avait déjà assisté à certains enseignements avec presque 40° de fièvre... C'était vraiment trop bête de se retrouver coincée en forêt.
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptySam 24 Déc 2011 - 23:47

Je lui avais demandé, d'une façon très étrange il fallait l'avouer, si elle s'était cassée quelque chose ou si elle allait bien. Bon d'accord, c'était un peu bête de demander à une personne isolée au beau milieu de la forêt et en pleine nuit si elle allait bien mais bon, je n'allais quand même pas me mettre à l'ausculter moi-même... Premièrement, je n'étais pas médecin, deuxièmement, ça ne ferait que la conforter dans l'idée que j'étais là pour abuser d'elle, et troisièmement, je n'avais pas que ça à faire non plus !! Enfin bref, elle ne m'avait pas répondu. J'avais donc pris cette absence de réponse comme un signe qu'elle n'avait rien, sinon, elle me l'aurait dit, non ? Ou alors, elle ne disait rien et me cachait ce genre d'informations pour une certaine raison: par fierté, déjà que je me moquais un peu d'elle, elle ne voulait pas que j'en rajoute, ou alors, pensant toujours que je cherchais à l'agresser, elle ne voulait pas me faire savoir qu'elle était plus vulnérable que je ne pouvais le penser. Dans tous les cas, le fait qu'elle ne disait rien voulait dire que le pire n'était pas à craindre: pas d'os brisés, aucune lésions liées à ses articulations ou autre.

Ainsi, elle ne m'avait pas répondu directement en ce qui concernait son état physique actuel, par contre, il y avait quelque chose qu'elle tenait réellement à savoir: qui j'étais pour lui parler ainsi ? Non mais franchement, elle n'avait pas d'autres questions stupides en stock !? Le simple fait que les premiers mots que je lui avais adressé soient "encore toi" voulait forcément dire que je la connaissais, non ? Que je l'avais déjà vu au moins !! OK, je n'étais pas sûr que ça soit réciproque mais bon, ce n'était pas mon problème ça, c'était le sien. Ce n'était pas de ma faute si, à chaque fois, elle avait été bien trop distraite avec ses ennuis pour se rendre compte de ma présence. Quelque part, ça avait été une chance pour moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais pas à craindre qu'elle se mette à me harceler, ou pire encore qu'elle se mette à croire que je craquais pour elle ou un truc dans le genre... Après tout, ce n'était pas comme si je la suivais ou autre, je tombais sur elle par le plus grand des hasards à chaque fois, et à chaque fois, elle n'était pas à son avantage !!

Quoiqu'il en soit, je ne voyais pas pourquoi je répondrais à ses questions si elle ne répondait pas aux miennes, et en plus, le ton qu'elle employait avec moi m'avait littéralement fait péter les plombs !! Je m'étais carrément mis à l'engueuler ! Lui faisant remarquer qu'on se fichait complètement de mon identité dans cette histoire après lui avoir dit (en anglais) qu'il ne valait mieux pas me chercher. Je poursuivis en lui reprochant le fait que je tombe toujours sur elle lorsque sa vie était plus ou moins en danger et jamais dans une situation ordinaire. Bien entendu, plus je parlais et plus mon ton montait, plus je m'emportais et plus je commençais à crier, voire à hurler sur la fin. J'en étais même venu à parler de la chanson déprimante qu'elle fredonnait juste avant qu'elle ne se rende compte qu'elle n'était plus seule dans cette immense forêt ! Ce qui était sûr, c'était que, au vu de la manière dont je m'adressais à elle et de ce que je lui disais, elle devait s'être rendue compte que je la connaissais belle et bien, d'une façon ou d'une autre en tout cas. Un total inconnu ne pourrait pas lui faire de tels reproches, si ? Pas des reproches criant de vérité en tout cas !! Car je ne racontais pas des histoires, tout ce que je lui disais était vrai, et au fond d'elle, j'espérais qu'elle y réfléchirait pendant un bon moment. M'écouter ne pourrait qu'être bénéfique pour elle, ça lui permettrait d'être plus prudente en tout cas.

Ah... la naïveté, ça allait un temps - durant l'enfance - mais après un certain âge, c'était démodé, et il était temps pour elle de le réaliser. Pas de chance pour elle, c'était moi qui allait le lui faire comprendre, et vu l'état de nerf dans lequel je me trouvais, je n'y irais pas de mains mortes: elle allait morfler ! Et pourtant, je m'étais arrêté net alors que j'avais atteint le summum de mes remontrances: je l'avais comparée à un bébé, précisant au passage que ceux-ci étaient bien plus malins qu'elle quand ils se perdaient... Enfin, l'important n'était pas là. Le plus important, c'était que j'avais fini de crier, pour le moment en tout cas... J'étais repassé en mode ironique. A elle de voir lequel des inconnus elle préférait: le hurleur ou l'ironique ?

A présent, je l'interrogeais sur ce qu'elle avait à dire pour sa défense, en guise d'exemple de défense, je lui soumettais l'idée des lucioles: c'était simple, stupide et suffisamment naïf pour expliquer sa situation actuelle. Bref, c'était parfait pour elle ! Cependant, avant de me répondre, elle se mit à bouger, ou plutôt, à s'écrouler. Éclairant ses jambes depuis qu'elle m'avait demandé d'arrêter de brûler ses yeux avec ma lampe, je remarquais que celles-ci se pliaient au fur et à mesure qu'elle glissait le long de l'arbre. Elle devait en avoir marre d'essayer de me tenir tête, son corps était trop fatiguée pour tenir en équilibre. Bien qu'il fasse nuit, je la vis clairement frissonner. Vu comme elle était habillée, une robe, il n'était pas étonnant qu'elle ait froid. J'avais de quoi la réchauffer dans mon sac donc voilà, son calvaire ne durerait plus très longtemps, le tout, c'était que je me décide à agir. Or, étant plus ou moins énervé contre elle, je ne voyais pas pourquoi je lui accorderais ce plaisir. Elle m'expliquait en tout cas la raison de sa présence ici, qui se résumait en quelques mots: elle s'est mise à lire, s'est endormie et s'est réveillée en pleine nuit dans cette forêt.

"C'est bien ce que je pensais. Tu n'as vraiment pas de chances. Au passage, c'était naïf de ta part de penser que tu retrouverais ta route en pleine nuit, sans lampe et sans boussole en plus ! On est dans la réalité ici, les 7 nains vont pas venir te chercher et t'installer dans une maison bien confortable..."

Et oui, je venais de lui faire comprendre qu'elle n'était pas Blanche-Neige ! Dommage pour elle, parce que sinon, elle aurait eu 7 nains à ses pieds prêts à lui porter secours, or, elle se retrouvait avec moi qui n'avait rien à voir avec un nain. Enfin, d'après moi, c'était mieux. Histoire de récolter un peu de chaleur, elle attrapa sa veste, l'enfila et serra ses bras contre elle. Elle n'arriverait à rien comme ça, c'était une belle tentative qui montrait sa volonté de survivre mais bon, ça n'allait pas changer grand chose. Elle avait vraiment eu de la chance que je tombe sur elle en pleine forêt !! En fait, je commençais à me demander si elle était si maudite que ça au final. Avant de me remettre à l'engueuler ou à l'interroger, je posais un genou à terre, ainsi que mon sac que j'ouvris d'une main tandis que j'éclairais son contenu de l'autre. J'avais de quoi lui apporter plus de chaleur que sa petite veste et ses bras frêles, le tout, c'était de trouver ce que je cherchais. En attendant, je l'entendis prononcer des mots que je n'aurais jamais imaginé sortir de sa bouche: "je suis désolée" ? C'était bien ce qu'elle avait dit, je n'avais pas rêvé ? Non, je n'avais pas rêvé, elle se sentait coupable de ma colère, alors que ce n'était pas entièrement sa faute, dans le cas où elle serait vraiment maudite, hein !? Et en plus, elle voulait que je l'abandonne là, à son sort, pour ne pas m'attirer d'ennui. Il manquerait plus que ça, tiens. Voilà, j'avais trouvé ce que je cherchais, le drap que j'avais rangé dans mon sac. L'éclairant de nouveau, je lui jetai à la figure en lui disant:

"Tiens ! Couvre-toi avec ça, c'est pas ta petite veste qui te réchauffera. - petite pause le temps qu'elle réalise que c'était un drap et non un filet de pêche que je lui avais balancé, avant de reprendre - D'ailleurs, compte pas sur moi pour m'en aller en te laissant ici. On m'a toujours appris à aider mon prochain. Et puis, que tu le croies ou non, je ne peux me résoudre à te laisser mourir..."

Je lui avais parlé d'un ton très calme, ce qui devait constituer un grand changement pour elle. Continuant de l'éclairer, je fis quelques pas dans sa direction avant de m'accroupir devant elle, j'éclairais le sol à présent. Il y avait suffisamment de lumière pour qu'on puisse se voir, à moitié en tout cas. On ne se voyait pas nettement, mais c'était amplement suffisant pour qu'elle puisse me donner un visage, chose qui n'avait pas dû être facile jusqu'à présent. Quoiqu'il en soit, j'espérais pour elle qu'elle s'était couverte avec le drap que je lui avais passé. Cela devait faire un moment qu'elle avait froid, mieux valait qu'elle se réchauffe vite si elle ne voulait pas que je la serre dans mes bras pour que ça aille plus vite... D'après ce que je savais d'elle, la sociabilité et le contact n'étaient pas du tout ses trucs, ça pourrait donc fonctionner en guise de menace, non ? Fouillant de nouveau dans mon sac, j'en sortis un paquet de gâteaux, je le secouai devant elle et lui demandai:

"Dis-moi, tu dois avoir faim, non ? Des gâteaux, ça t'ira ? - je m'arrêtai là, attendant une réponse voire un geste de sa part, mieux valait qu'elle évite de me frapper parce que je me trouvais trop près, j'avais tendance à réagir vite à cause de la boxe, j'attendis quelques secondes et je repris, passant à un ton plus chaleureux on va dire - Tes excuses sont acceptées au fait. Tu t'excusais pour un truc que je ne te reprochais pas mais bon, c'est l'intention qui compte, hein !? Sinon, tu ferais mieux de bien t'enrouler dans le drap que je t'ai passé, à moins que tu ne préfères les câlins en guise de réchauffement... C'est à toi de voir !"

J'étais définitivement calmé. Ses excuses avaient eu cet effet-là, elle pouvait être fière d'elle, elle n'avait plus rien à craindre de moi... pour l'instant en tout cas. Ne restait plus qu'à voir comment elle réagirait face à cette nouvelle façon de m'adresser à elle, et face à ces actions qui lui sauveraient certainement la vie.
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyVen 18 Jan 2013 - 22:07

Spoiler:

"C'est bien ce que je pensais. Tu n'as vraiment pas de chances. Au passage, c'était naïf de ta part de penser que tu retrouverais ta route en pleine nuit, sans lampe et sans boussole en plus ! On est dans la réalité ici, les 7 nains vont pas venir te chercher et t'installer dans une maison bien confortable..."

Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir lui ? Elle aurait très bien pu retrouver son chemin ! Enfin…presque.

Ou pas. Okay, il y avait peu de chances. Il fallait dire aussi que c’était un mot qui lui était presque inconnu en ce moment. La roue allait bien tourner un jour. Et puis à défaut de nains, il était bien là lui, non ?
Elle sortit brusquement de ses pensées moroses, transie de froid, au contact de quelque chose qui vint à heurter son visage. Ça lui avait fait l’effet d’une gifle, sans le côté violent de la chose. Drôle de sensation. Elle ne distinguait plus rien sinon un voile opaque à travers duquel elle pouvait encore discerner le halo de la torche de l’inconnu, pas-si-inconu-dont-la-silhouette-était-trop-familière-à-son-goût, à travers. Au moins, elle n’était plus aveuglée mais se sentit prise dans une sorte de piège ridicule. Réalisant qu’il s’agissait là d’un tissu (et d’après son sens du toucher accru par l’amoindrissement de celui de la vue, en coton) elle entreprit d’en trouver l’issue. Le rideau de cette scène burlesque retombant sur ces genoux, elle reconnut ce qui semblait être…un drap. Qui l’avait décoiffée soit dit en passant. Quelque peu ahurie par ce revirement de situation, elle cligna des yeux plusieurs fois, témoignage de sa surprise. Et puis les mots que l’homme – jeune homme ? – lui sortit ensuite n’étaient pas dénués… d’humour ! « Aider son prochain » en vociférant comme un âne qu’il était probablement (c’est bien connu que des muscles ne remplaceront jamais une cervelle…), et ces derniers mots d’un mélo affligeant voire grotesque… Ca faisait limite « Suis-moi si tu veux vivre !! ». Où sont la cape et les collants de ce Super Zéro venu de nulle part ?
Sans que la concernée ne s’en rende compte, un sourire naissait sur le visage de l’Australienne. Sans mot dire, sans geste, se faisant à l’obscurité environnante, son regard ne décollait plus du « surhomme » qui à présent lui faisait face, accroupi à ses côtés. Des cheveux en pétard, de larges épaules, un visage carré dans une position décontractée.

Elle l’avait déjà vu quelque part c’était sûr. Ce n’était pas à l’hôpital, ni à l’auberge. Peut-être à l’académie, mais elle s’en souviendrait. Etrangement, c’était justement le fait qu’elle ne le discernait que faiblement qu’elle se sentait proche de le découvrir et de mettre la main sur ce souvenir.
A présent qu’elle discernait mieux son visage, tout s’évanouit soudainement. Elle relâcha la pression tout comme elle cessa de l’identifier à tout prix. Il était bien gentil d’un seul coup… c’était amusant. Pour le moment. Il ne cessait de parler. Quel drôle d’individu. Elle pouffa alors de rire à la suggestion d’un câlin qui rendait le tout absolument hilarant. Elle mit sa main devant sa bouche pour ne pas sembler impolie, mais rien n’y faisait, elle ne put s’empêcher de laisser un autre petit d’éclat de rire s’échapper de ses lèvres. Suivant les conseils du jeune homme, elle s’enroula dans le drap soigneusement. Elle se sentit mieux. Bien mieux. Un peu calmée, et alors qu’il avait mis fin à son monologue, elle reprit à son tour la parole tout en penchant la tête sur le côté, un air attendri marquant ses traits.

- Tu es bien étrange. Une fusion entre Bad-Boy et Superman. Ça t’arrive souvent de venir au secours des Demoiselles en Détresse en les effrayant, Super-Mâle ? Tu ne t’y prends pas de la meilleure des façons, mais je ne t’en tiendrai pas rigueur. Pas cette fois.

Autre rire. Elle en avait oublié la saveur unique de cette sensation quelque peu euphorique qu’était l’hilarité. Depuis quand n’avait-elle pas ri de cette façon ? Elle avait l’impression de se trouver sur le plancher d’une scène de théâtre qu’elle ne pratiquait plus, hélas.

- Quoiqu’il en soit, je te remercie de ne pas m’avoir… « laissée mourir, dévorée par les loups ».

Malgré l’ironie de ces derniers mots, elle glissa une main en dehors du drap et la lui tendit.

- Je pense qu’il est inutile que je me présente puisque tu sembles me connaitre, mais abandonnons-nous au moins à mon jeu préféré des faux-semblants : Je m’appelle Logan. Cammy. Nice to meet you. And… I don’t want to mess with you.

Elle arrosa ces derniers mots de son accent natal. Histoire de lui faire comprendre que… J’ai bien compris le sens de tes paroles tout à l’heure. Inutile de jouer les gros bras, Super-Mâle.
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyJeu 2 Mai 2013 - 1:08

Bon d’accord, j’en faisais peut-être un peu trop avec elle. Mais c’était pour son bien ! Même si ça n’en avait pas l’air, je ne tenais pas du tout à ce qu’elle s’attire des ennuis par la suite. Et apparemment, c’était sa spécialité ! Elle attirait les ennuis ? Non, je dirais plutôt que les ennuis étaient attirés par elle. Qui pouvait les blâmer ? Il suffisait de la voir pour comprendre qu’elle avait le profil de la victime: fine, fragile, du genre solitaire et qui ne veut surtout pas se faire remarquer ! Forcément, le monde faisait tout pour qu’on la remarque ! C’était comme ça que ça marchait ici. Plus on cherchait à se faire remarquer, moins on l’était. Et inversement, plus on cherchait à être discret, plus on avait de chances d’attirer les problèmes… Au fond, ce qui me dérangeait vraiment avec elle, c’était que - pour une raison que j’aimerais bien connaître - j’étais toujours dans le coin quand elle se foutait dans la m*rde ! Pourquoi moi ? Et pourquoi à chaque fois ? Je n’avais rien demandé pourtant ! Je ne lui avais même jamais parlé jusqu’à aujourd’hui. D’ordinaire, je la voyais, je l’aidais d’une manière ou d’une autre et je filais. D’ailleurs, il était possible qu’elle ne m’ait jamais vu agir dans son intérêt. Elle devait croire que ses soucis disparaissaient comme ils arrivaient… Quand je disais qu’elle était naïve, c’était un euphémisme ! Elle était complètement tarée ! Dans son monde, incapable de se débrouiller toute seule à partir du moment où elle quittait son environnement habituel. Chez elle et à l’Académie, elle s’en sortait plutôt bien je supposais, mais dehors… C’était pas ça du tout.

En attendant, en lui hurlant dessus il y avait des chances qu’elle grandisse un peu. Certes, elles étaient minimes. Mais il fallait bien que je fasse quelque chose pour elle, non ? Sinon, j’étais bien parti pour jouer les gardes du corps jusqu’à la fin de ses jours… Mouais, autant qu’elle prenne un abonnement à ce moment-là. Si au moins j’étais payé chaque fois que je lui portais secours, ce serait peut-être plus réjouissant. Tant pis, il allait bien falloir que je m’y fasse. Elle était maudite, et j’étais condamné. Le tout maintenant, c’était de la réchauffer et de la nourrir un minimum. Heureusement que j’avais de quoi faire tout ça dans mon sac. Entre-temps, je lui avais balancé un drap à la figure avant de la questionner sur sa faim. Suite à ses excuses, je m’étais adouci et avais cessé de lui hurler dessus. Cependant, je ne m’étais pas arrêté de blablater pour autant. Oui, je parlais beaucoup. Un peu trop même, surtout par rapport à elle qui ne disait pratiquement rien. Si ça se trouvait, je l’empêchais juste d’en placer une à force de déblatérer des bêtises comme j’en avais l’habitude. Ah ? Mais qu’est-ce que c’était que ça ? Un rire ? Elle riait ! Non, elle savait rire ! Un miracle ! Je venais de réaliser un miracle ! C’était tout bonnement incroyable. Moi, Shiro Kuchiki, était parvenu à faire rire Cammy Logan ! La bonne blague ! Je devais vraiment être drôle en fait, à moins qu’elle ne se moque juste de moi. Enfin, ça restait un exploit quand même.

Alors qu’elle s’enroulait dans le drap que je lui avais jeté dessus, elle cessa de rire et pencha la tête sur le côté. Généralement, ça voulait dire qu’on cherchait quelque chose: un détail ou une information sur quelqu’un ou quelque chose. Là, en l’occurrence, j’étais ce quelqu’un. Etrange ? Moi ? Peut-être. Oui, je racontais beaucoup de bêtises, mais je doutais que ce soit simplement à cause de ça. L’avoir fait rire m’octroyait sûrement ce titre d’étrange. Personnellement, je voyais ce terme comme un compliment et non comme une critique. Ce qui était étrange était toujours intéressant puisqu’on avait du mal à le comprendre. Non mais qu’est-ce qu’elle me racontait là ? Super-Mâle ? Je levai les yeux au ciel: qu’avais-je fait pour mériter ça ? Pourquoi Diable m’infligeait-on une telle épreuve ? Pourquoi me forcer à l’écouter alors qu’elle racontait n’importe quoi… J’avais été le premier à parler de fiction en abordant les 7 nains, mais c’était pas une raison pour parler de Superman maintenant. Je n’avais rien à voir avec lui. Il suffisait de voir nos goûts vestimentaires pour commencer. Je portais rarement du rouge, et encore moins des bottes. Quant à la cape, il fallait pas se foutre du monde non plus ! Et encore, je ne parlais même pas de son slip à ceinture… Après, il y avait le caractère aussi. Comme elle le disait si bien, je n’étais pas venu l’aider avec le sourire. C’était même tout le contraire. Elle avait peut-être pas tort au final pour la fusion. Je n’étais ni l’un ni l’autre. Si ça pouvait la rassurer de croire que j’étais un mixte, je n’allais pas briser ses illusions. L’avantage, c’était qu’elle ne hurlerait pas à la mort parce que je me retrouvais seul avec elle dans cette forêt et en pleine nuit.

Je me retins de dire quelque chose par rapport à la fin de sa phrase. Si je pouvais éviter des critiques de sa part sur ma façon de lui parler, j’étais preneur. Un, ça m’éviterait de m’énerver de nouveau. Et deux, ça lui éviterait une opération des tympans. On était tous les deux gagnants ici. Voilà qu’elle riait encore. Et de sa propre blague. Hmm… Elle avait ri deux fois en moins de deux minutes. Ce n’était pas normal. Pas normal du tout. Était-ce la fin du monde ? Pire, si ça se trouvait j’étais en train de rêver. Un cauchemar ? Un drôle de cauchemar oui. Et pourtant, une telle situation serait largement plus crédible dans un cauchemar que dans la réalité. Franchement, personne ne me croirait si je disais que j’avais fait rire LA Cammy Logan. Par contre, c’était un truc que je pourrais raconter à mes petits-enfants. Les contes de Cammy Logan. En écrivant des histoires sur sa propre vie, elle pourrait faire fortune. Elle pourrait même en faire des films, voire des séries. Je serais sans doute le premier à regarder. Mais quel acteur pourrait bien jouer mon rôle ? Telle était la question. Et voilà qu’elle me remerciait maintenant. Pff, avec sa chance, elle aurait largement pu attirer un ours, et pas seulement des loups. Elle était bien trop gentille avec elle là. A croire qu’elle ne réalisait pas à quel point sa situation était unique. Qui, à part elle, était capable de s’endormir dans une forêt la journée pour s’y réveiller en pleine nuit ? Personne, il n’y avait qu’elle ! Serrant la main qu’elle me tendait, j’éclatais de rire en comprenant qu’elle faisait allusion à ma petite menace prononcée en anglais.

 « C’est un accent plutôt sympa que tu as là… Australien si je ne me trompe pas ? »

Je n’avais pas oublié de me présenter, j’avais simplement la flemme de le faire. Je savais parfaitement qui elle était. Je ne la connaissais pas personnellement, mais j’en savais suffisamment pour savoir que mon identité ne lui apporterait pas grand-chose. Elle-même le disait que ces présentations n’étaient qu’un jeu. Si c’était comme ça qu’elle s’amusait, ce n’était pas forcément mon cas même si j’étudiais les arts scéniques. J’étais le genre à penser qu’il y avait un temps pour tout. Et là, je n’étais pas vraiment d’humeur à faire semblant de ne pas savoir qui elle était. Néanmoins, elle faisait des efforts de son côté et ne voulait pas m’énerver même si elle était plutôt douée pour ça. Elle ne le faisait pas exprès, et pourtant elle y parvenait. Pour sa défense, elle ne devait même pas comprendre ce qui faisait qu’elle me poussait à bout, et c’était justement ce qui m’énervait le plus. Bon allez, j’allais faire un petit effort.

 « Tu ne dois pas savoir qui je suis, et je ne pense pas que le savoir te servira à quelque chose. Au mieux, ça te rendra encore plus méfiante. Au pire, tu hurleras. Tu veux toujours savoir qui je suis ? »

Yep, j’en faisais vraiment trop. C’était mon côté théâtral je supposais. J’avais tendance à exagérer quand je lui parlais. D’abord je lui parlais comme si je l’avais sauvée d’une mort certaine et là je lui donnais certainement l’impression d’être un criminel reconverti. Bref, rien à voir avec l’image qu’elle avait pu se faire de moi. Déjà qu’elle était ravie de faire ma connaissance et qu’elle était capable de rire en ma présence, si elle apprenait qui j’étais, il y avait de fortes chances qu’elle se referme et se méfie. Pourquoi ? Et bien, je n’avais pas forcément la meilleure réputation de l’Académie. Tout le monde ne voyait pas la boxe comme un sport: certains voyaient ça comme de la violence gratuite. J’étais plus tourné vers le sport que vers les études, ce qui n’était pas du tout son cas, d’après ce que je savais sur elle en tout cas. Et il y avait le fait que j’enchaînais les relations comme elle enchaînait les bonnes notes. Bref, tout ça pour dire que moins elle en saurait sur moi, mieux elle se porterait. En trois mots, certains me définissaient comme violent, stupide et libertin: un véritable sauvage ! Sortant de mon sac des paquets de gâteaux je les lui tendis:

 « Tu préfères quoi ? Ceux-là ou ceux-là peut-être ? - je soupirai alors - Dis-moi que t’es pas le genre à faire des régimes inutiles… J’ai pas vraiment envie de te forcer à manger, mais si tu t’es endormie ici, tu dois avoir faim normalement. Et comme on est coincé dans cette fortêt pour quelques heures minimum… »

Changer de sujet, était-ce la solution ? Qui me disait qu’elle n’insisterait pas pour connaître mon nom ? Si elle y tenait tant je lui dirais, ce n’était qu’un détail dans le fond. Mais bon, bloquer là-dessus ne servait pas à grand-chose. Le mieux serait qu’elle se fasse sa propre opinion comme elle l’avait fait juste avant. D’ici quelques heures, le soleil se lèverait et normalement, je serais toujours dans le coin. Dans tous les cas, on était dans la même Académie. Donc si elle ne me reconnaissait pas, c’était soit parce qu’elle ne m’avait jamais vu, soit parce qu’inconsciemment, elle ne voulait pas accepter mon identité. C’était aussi une possibilité. M’asseyant alors en tailleur face à elle, je conservais la lampe torche entre mes jambes pour continuer à nous éclairer histoire qu’elle voit ce que je lui tendais. Réfléchissant un moment, je finis par lui demander.

 « Dis-moi Cammy, je peux te poser une question ? »

Contrairement aux autres japonais, je ne prenais jamais la peine d’appeler les gens par leur nom de famille. Je les appelais toujours par leur prénom quand ils avaient à peu près mon âge. Je ne faisais donc pas d’exception pour elle. Elle n’était pas une princesse après tout, bien qu’ elle avait la même chance que ces filles qui passaient leur temps à être kidnappées pour être sauvées par la suite. Quoiqu’il en soit, j’espérais qu’elle aurait une réponse à ma question, à condition bien sûr qu’elle accepte que je la lui pose.
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MessageSujet: Re: BadMan Vs BadLuck - Pv -   BadMan Vs BadLuck - Pv - EmptyLun 1 Juil 2013 - 20:47

Petit haussement de sourcil à la réponse de l'inconnu. Il ne semblait pas aussi bête qu'il en avait l'air puisqu'il avait reconnu d'emblée son accent. Elle ne comptait plus le nombre de fois où on l'avais prise pour une Américaine. Après c'était le Royaume-uni qui était suggéré, surtout l'Irlande et l'Ecosse. Stéréotype des roux, évidemment. Pas très loin, politiquement parlant. On lui avait assimilé son accent à celui de l'Afrique du Sud aussi, ce qui était probablement le plus proche, d'un point de vue géographique, hémisphère Sud. Mais pourquoi l'Australie venait-elle toujours en dernier ? Elle en était dépitée, alors forcément, ça lui faisait vraiment plaisir que ce garçon frappe en plein dans le mille. Il gagnait des points dans l'estime de la demoiselle. De plus, il avait non seulement trouvé du premier coup, mais il avait usé d'un adjectif optimiste, "accent sympa". La petite sonnette d'alarme de Cammy retentit intérieurement alors. Evidemment, ça ne pouvait pas durer. Pourquoi devenait-il si agréable ? Le drap, les biscuits qu'il lui proposait... Il avait surement une idée derrière la tête. Méfiance, méfiance, et faire comme si de rien n'était.

- Right deduction. I come from south Australia.

Elle n'allait pas parler éternellement dans sa langue natale, c'était vraiment impoli. Pourtant, il ne se gênait pas pour l'être lui. Il ne se présentait pas à son tour et se permettais en plus de l'appeler par son prénom. Cammy lui avait pourtant révélé son nom de famille, alors qu'etait-ce ? De la provocation ? Ou alors il était réellement stupide ? Pour le moment, la rouquine choisit cette dernière option. Et puisqu'il tendait le bâton pour se faire battre, elle ne lésinera pas sur les moyens. Son ventre émit un petit gargouillis... non, un long gargouillis en vérité. La surprise et la gêne marquèrent instantanément les traits de l'étudiante qui laissa tomber le drap de ses épaules en le lâchant afin de couvrir inutilement ce son indésirable par ses paumes. Elle jetta alors un oeil sur les deux paquets de biscuits posés devant elle. En effet, elle était affamée. Mais elle n'était pas friande des cochonneries industrielles remplie de graisses saturées, d'arômes, de conservateurs et autres horreurs cancerigènes. Mais personne n'était mort empoisonné par un cookie... Alors tandis que Shiro lui posait sa question, à savoir, s'il pouvait en poser une - haha - elle attrapa les deux paquets et vérifia dans un premier temps s'ils étaient ouverts. Ce qui n'était pas le cas, pour aucun des deux. A présent, elle regardait les ingrédients tout en songeant à comment elle allait lui répondre. Mais elle n'arrivait pas à distinguer ce qui était écrit dessus. Comme c'était frustrant. La réponse se fit alors naturellement. Plus de sourire n'ornait son visage, étant donné qu'elle était contrariée, mais ça ne l'empêchait pas sur ce coup, d'être plutôt à l'aise.

- Et bien à défaut de pouvoir t'appeler par ton nom, je vais t'appeler par ton surnom, SuperMâle. Comme tu le dis si bien, je suis méfiante. Que tu me donnes ton nom ou pas, ça n'a finalement pas d'importance. Si tu es étudiant à l'Académie, je le découvrirai bien un jour. Si ce n'est pas le cas, il y a peu de chances que nos routes se croisent à nouveau... Alors à toi de voir. Sinon, je veux bien que tu me poses ta question, si en échange tu me prêtes ta lampe torche quelques secondes.

Drôle de façon de demander la torche à prêter. En même temps, il posait bien une question bizarre. Qu'avait-il à lui demander ? S'il la connaissait... Etait-ce à cause de sa disparition ? C'était probablement ça. En fait, elle n'avait même pas à se douter, c'était sûr que c'était ça. Au point où elle en était, une question de plus ou de moins, ça ne ferait pas grande différence. A par la torche, peut-être, pour une faim à assouvir.



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