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 Kohaku Joshua Mitsumasa

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AuteurMessage
Kohaku Joshua Mitsumasa
♣ Université - 4ème année
Kohaku Joshua Mitsumasa


Genre : Non Binaire Verseau Coq Age : 30
Adresse : Hiryuu : 05 rue de la Chance, app 32 ou la Chambre 110 de l'université ou chez Zakuro.
Compteur 665
Multicompte(s) : Lawrence E. Swanster | Populaire

KMO
                                   :

Kohaku Joshua Mitsumasa  Empty
MessageSujet: Kohaku Joshua Mitsumasa    Kohaku Joshua Mitsumasa  EmptySam 16 Juil 2011 - 2:37


Kohaku Joshua Mitsumasa



      • Sexe: Pangenre • Âge & Date de naissance : Né le 8 Février 1994, il compte 17 bougies sur son gâteau d’anniversaire.• Origine(s) : Japonaises & Québécoises• Orientation sexuelle : Pansexuel.  




>>> Aspect physique
.



    • Physionomie : Doté d’un corps élancé, voir carrément maigre, ses côtes saillant contre sa peau olive et maladive, Kohaku ne possède pas le physique le plus enviable de l’Académie. Bien qu’il soit assez grand, sa musculature ne brille pas de sa présence, ses longs membres semblant maladroits et peu solides lorsqu’il se tient immobile. Toutefois, ses mouvements s’opposent à son apparence. Félins et silencieux, ils lui confèrent une certaine assurance; une grâce teintée de mystère. Son visage, un croisement entre un rond et un ovale, prouve être relativement agréable à regarder. Tout est une question de goûts. Ses prunelles, d’un naturel marron sombre, sont presque constamment surplombées de lentilles colorées. Il trouve la couleur brune banale et sans intérêt. Ses cils longs et noirs mettent un acens tout particulier sur son regard puissant et profond. On s’y perdrait. Son nez est fin, droit au premier regard, mais si vous avez l’opportunité de glisser votre index sur sa surface vous sentirez une bosse invisible qui vient troubler la lisse courbe. Ses lèvres fines et rosées évoquent celles qu’on retrouve sur les visages angéliques de poupées de porcelaines et cachent une série de dents blanches, bien alignées. (Gracieuseté de l’appareil dentaire que sa mère l’a forcé à endurer durant son enfance.) S’il se donnait la peine, son sourire, éternel rictus moqueur, pourrait être radieux. N’étant pas un albinos, contrairement à ce qu’il s’amuse parfois à prétendre, le jeune Mitsumasa décolore régulièrement ses cheveux originellement noirs. La décoloration continuelle a fini par donné un blanc neige que Kohaku se tue (juste un tout petit peu tout de même) à entretenir. Dans ces mèches opalines réside une part de sa vanité et de son orgueil mal placé. Il attache une importance toute particulière à leur teinte, considérant cette dernière comme la convergence de toute les couleurs du monde qui le fascine tant, le laissant apparaitre comme un centre absolu. Comme Chess. Absolument.

    • Vêtements :Joshua ne s’afflige pas les limites d’un style précis et ne suit aucun courant de mode concret. Ses émotions lui dictent sa tenue et cela se voit dans l’apparence souvent incongrue de cette dernière. Vous pourriez très bien le croiser, un après-midi, affublé d’un accoutrement digne de l’époque victorienne et, la soirée suivante, le surprendre à enfiler des loques trop grandes et délavées. En matière de vêtements, il joue autant sur les plates-bandes des gothiques, des punks, des sportifs que celles des intellos et des populaires. Il est changeant et spontané, s’appropriant ce qu’il porte sans la moindre honte ou incertitude ; même si le résultat laisse parfois à désirer. . . Si l’envie lui prend de mettre une jupe ou des talons aiguilles, il le fera sans hésitation. Il lui arrive aussi de se peinturlurer le corps de dessins aléatoires et de se maquiller hasardeusement. Ah, j’oubliais, chacune de ses oreilles comportent un bon nombre de trous destinés à des piercings qu’il ne porte pas toujours. Généralement, il préfère laisser ses cheveux en bataille, mais il lui arrive parfois de les friser ou de les désordonnés à la manière des j-rocker.


>>> Aspect psychologique
.



    • Psychologie : Sa psyché laisse à désirer. Kohaku ne s’est point vu octroyer une personnalité très affable. C’est un démon au regard impénétrable, le monstre dissimulé dans la garde-robe de votre gamine en pleurs. Il n’hésitera pas à vous piétiné, même si vous gisez sur le sol. Dépourvu de pitié, il montre une certaine froideur enjouée lorsqu’il ouvre la bouche et ne rechigne pas à dire ce qu’il pense. Ses remarques généralement sarcastiques peuvent se montrer agaçantes, voir carrément déroutantes. Difficile de dire s’il est sérieux ou si ses propos tiennent plus à la rigolade. Ce qu’il faut retenir, c’est que s’il vous importune et vous blesse autant physiquement que psychologiquement, le jeune homme n’en sera pas affecté d’outre mesure. Il ne connait pas la culpabilité et ne s’encombre pas de remords superflus. Il ne doit rien à personne et le fait bien sentir. Impulsif et totalement spontané, Joshua est dominé par ses émotions, un rien peut faire pencher la balance vers une joie intense ou une rage dévastatrice. Lorsque sa colère ravageuse est dirigée vers vous, elle se voit plus souvent qu’autrement marquée d’agressions corporelles. Effectivement, malgré sa frêle sature Kohaku ne se laisse pas dominer facilement par la peur. Si un obstacle se dresse sur son chemin, il l’affronte sans réellement se soucier de sa sécurité ou celle des autres. Vous pourriez être aussi haut que chêne et fort tel un béhémot qu’il vous provoquerait et attaquerait quand même. Vous pouvez l’envoyez valser tout droit à l’hôpital, il s’en fiche totalement et fera tout pour que vous y terminiez aussi. Hilare et joueur, lorsqu’il est de bonne humeur, Joshua est un adolescent illuminé qui croirait être assez fort pour soutenir le poids de la terre s’il s’en voyait donner l’occasion. Il tente tout et n’importe quoi et se laisser entraîner par ses idées relève parfois de la stupidité. Il ne réfléchi à ses actions qu’après les avoir posées et cela de manière généralement très sommaire. Il vit sa vie en faisant fi de la logique. Il se jetterait en bas d’un pont et vous dirait. « Bah. Le pire qui peut nous arriver c’est de s’écraser et SPLAT ! Mourir. Haha ! »  L’humour noir et désaxé, il en fait son affaire. Il s’agit d’un met succulent qui se déguste froid. Un peu comme la vengeance sans la planification qui l’accompagne. Toutefois, Kohaku est d’abord et avant tout un être à la curiosité débordante, tout l’intrigue, il adore tout particulière observer les comportements des créatures vivantes.  Il s'agit de son plus grand hobby. Lorsqu’il regarde les gens dit normaux évolués, il se dit que c’est ce qu’il aurait pu devenir. Il a bien du mal à s’associer avec le reste de l’humanité, préférant se catégoriser d’exception. Vous n’y verrez là que les élucubrations d’un adolescent en crise, mais Joshua se prend très au sérieux. Il est peut-être corporellement humain, mais il n’a pas sa place dans la société. Il refuse d’y avoir sa place. Un jour peut-être ouvrira-t-il les yeux et se rendra-til compte qu'il est aussi banal que vous ou moi, mais cela est assez peu probable. Il fait de ses fascinations des obsessions qu’il nourrit sans relâche. Toujours à la recherche d’un nouveau joujou à démantibulé, d’une nouvelle personne à suivre du regard ou du dernier roman de Patrick Sénécal publié. Sans ses parcelles de lui, il n'est rien d'autre qu'une coquille vide. La musique ne lui apporte pas l'excitation que les réactions d'une personne se sentant suivie lui procure. Le sport ne le l'inspire pas comme les critiques sociales de son auteur favoris le font. Kohaku a un très puissant besoin d'obsession. Aliss en est l'exemple parfait. Mal à l’aise au beau milieu des foules, bien qu’il ne le montre pas forcément, il préfère observer en se tenant légèrement à l’écart. Bien sûr, il s’associera aux gens lorsqu’une de ses idées farfelues le démangera un peu trop, mais dans ces moments, il n’a pas vraiment conscience de ceux qui l’entourent. Voyez-vous, l’expérience de Kohaku avec la race humaine est tristement limitée. Il ne connait pas la réelle amitié, ni l’amour. Personne ne s’est vraiment donné la peine de tenter de résoudre l’étrange puzzle que représente le creep, ne voyant en lui qu’un dégénéré aux motivations sordides. Si on grattait un peu la surface, il serait parfaitement possible, d’entrevoir le gamin qui jadis pleurait le départ de ses parents, qui jadis murmurait mille envies à l’oreille de son fidèle Cheshire en peluche. Derrière son attitude merdique se cache peut-être un côté plus doux et sensible. Une part de lui incertaine et intouché. Le truc, c’est que lui même ignore totalement qu’elle existe. Provoquez le.

    • Particularités :En plus de ses tendances de stalker inquiétantes, Joshua est atteint d’un trouble de personnalité antisociale. Ce trouble est souvent celui qu’on dénote chez les sociopathes et les psychopathes. Charmant, non ? Ce désordre  psychologique peut être découvert à n’importe quel moment à partir de la fin de l’adolescence. Kohaku a été diagnostiqué quelques mois avant son départ pour le Japon et a encore un peu de mal à digérer l’information. L’idée d’être malade le rend mal à l’aise, marre son estime personnelle de noir, bien qu’il ne le laisse pas paraître.  ¤ Personnalité Antisociale ¤ Ayant grandi au Québec, la politesse m’est pas ancrée au plus profond de son être. Vous surprendrez probablement Kohaku à utiliser des sacres à tort et à travers, ainsi que des expressions douteuses propres aux canadiens français.  Un petit guide vous serait certainement utile.   ¤ Québécois 101 ¤ En plus des sacres, des obsessions et de la pathologie, Kohaku possède des prédispositions à la pyromanie. Il apprécie s’amuser avec le feu, et ne peut s’empêcher de risquer sa peau lorsque des flammes lui font de l’œil.Oh et comble du possible, bien qu’il n’ait aucune préférence distincte pour un style musical plus qu’un autre ; Kohaku est un fan incontesté de Vocaloid. Oui, oui. Les voix informatisées qui font scouic souic le charment. Allez savoir.  ¤ Vocaloid ¤



>>> Biographie
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    • Histoire :

    Prologue
    Lorsque vous grandissez dans une maison quasi-vide en permanence, dépourvue de chaleur humaine autre que la vôtre et que votre plus grand confident est le chat en peluche que votre mère vous a poster d’Angleterre pour vos six ans, vous évoluez dans une bulle, une petite balle qui vous isole légèrement du monde, qui vous transforme en marge de la société. Détrompez-vous, je ne suis pas particulièrement malheureux et je ne souffre pas plus que le commun des mortels. Toutefois, maintenant, j’ai plus de facilité à comprendre l’influence que mon parcours a eu sur l’adolescent que je suis aujourd’hui. Mon histoire ne se résume qu’à l’amas de faits, coïncidences et occurrences qui m’ont conduit ici. Devant les portes de Keimoo. Même si on m’en donnait l’occasion, je ne changerais rien à ma vie. L’idée d’être normal me répugne, je lui roule dessus avec le Hummer de mon vieux. Comme ça, elle ne m’embêtera plus, elle cessera d’exister. Du moins, pour moi.Parfois, je me dis que j’aurais dût prendre le métro jusqu’à ce que mes jambes lâchent, que j’aurais du montrer plus de patience avant de sortir à la station Honoré Beaugrand. De cette manière, j’aurais peut-être finit par atterrir quelque part. Quelque part d’intéressant, dans un endroit comme Daresbury.Un jour . . .

    ILonely Kitten
    15 Février 1999  [The Pool of Tears.]
    Et le garçonnet, joue collée contre la paroi transparente, souffle créant une tâche de buée informe contre la vitre, pleure à chaudes larmes. Il regarde la Ferrari de ses parents sortir du stationnement de leur résidence sans pouvoir rien faire pour changer la situation. Ils le quittent. Encore une fois.  Il ne comprend pas vraiment pourquoi ils l’abandonnent, ni où ils vont, mais ça lui est égal. Kohaku se sent seul, laissé à lui-même. Son monde s’écroule et s’enfonce dans un trou noir.Mme Carter, la vieille femme de ménage anglaise, s’approche de lui et le sermonne  sèchement. « Joshua ! Les grands garçons comme toi, they don’t cry ! »La dame qui frôle les 60 ans est aigre et dépourvue de chaleur. Son entente avec le bambin est fragile et parsemé de concessions douteuses qui ne prennent sens que dans l’enceinte de la vaste demeure des Mitsumasa.  Kohaku a l’habitude de pouvoir faire ce que bon lui semble. En échange d’un petit nombre de corvée simple, elle le laisse aller et venir à sa guise. Après tout, il n’est pas dans l’intérêt de la vétérane de perdre un si bon emploi à son âge. De toute manière, le garçon ne quitte jamais l’enceinte de la propriété et les caméras disposée ci et là laissent sa conscience en paix. Elle doute avoir à s’en faire pour le gamin. Malgré sa désobéissance et son attitude soupe-au-lait, elle reconnait qu’il possède une vivacité d’esprit remarquable. Elle sait que dans un cas danger incontournable, le jeune Joshua saura se tirer d’affaire. Ce n’est pas comme si les vieux os de la dame pouvaient se permettre de prendre Kohaku en filature à longueur de journée, anyway. « Now, va t’habiller, ton professeur arrive bientôt. »Parfois, lorsqu’elle se sent d’humeur joviale, comme aujourd’hui, juste après que l’institutrice de Kohaku ait quitté le manoir, Carter invite le petit à prendre place devant elle. Lors de ces occasions, la lueur emplie de curiosité enfantine  qui illumine les prunelles de sa charge lui fait regretter sa propre jeunesse. Comment ses parents font-ils pour se priver d’une tel joie ? Alors, bercée de nostalgie, la nounou entreprend de lui enseigner sa langue maternelle dans les moindres détails.«  Neko ! »«  Non Joshua, it’s a cat en anglais. It’s a cat. »«  Neko. Chat. Cat. C’est ça ? » Il s’agit d’un travail qui prendra des années, mais elle se sent prête à partager ses connaissances une toute dernière fois. Elle considère ses cours improvisés comme sa dernière grande aventure et espère qu’ils s’avèreront utile pour le gamin. Peut-être épatera-il ses parents à l’aide des nouveaux mots qu’il aura appris à leur retour. Not likely, songe la sexagénaire une pointe d’humour planant au-dessus de sa pensée. Elle rit d’une blague ironique qu’elle seule peut comprendre sous le regard interrogateur de Kohaku.

    IITear to Repair
    23 Juillet 2000 [Oh You Mean Frog.]
    Les orbes vitreuses observent la scène sans la moindre émotion, ni la peur, ni la détresse ne peuvent être lu dans le regard plastifié. Cheshire le chat de coton se tient plus ou moins droit, légèrement penché sur le côté comme pour mieux fixer la boucherie. À la droite de la peluche, se tient un gamin maigrichon aux mains couvertes de sang et de fluides intestinaux. Il explore les confins de l’estomac d’un crapaud qu’il a attrapé près de la crique situé au fond de la cours. Un léger sourire illumine son visage aux traits contorsionnés par la curiosité. Il s’amuse, se délecte les réactions de l’animal mourant entre ses doigts. Il se sent puissant et invincible, il voit comment la créature est construite de sa propre initiative. L’amphibien a cessé de gigoter depuis quelques instants déjà. Seuls quelques spasmes dût aux nerfs trahissent l’immobilité du cadavre.Il n’oserait jamais mettre un terme à la vie d’un humain. Oh non, ça jamais ! L’homme voué de parole peut exprimer ses sentiments, ses idées et opinions. Kohaku apprécie les regarder bouger, les observer danser les un avec les autres. Lors des réceptions que ses parents donnent durant la saison estivale, il a l’habitude de se terrer dans un coin, à l’abri des gens, pour profiter du spectacle. Ses jeunes prunelles admirent la complexité des homosapiens, bien qu’elle lui échappe en grande partie. Ce n’est pas le cas des animaux. L’instinct de survie est ancré dans chaque être qui peuple la Terre et Joshua ne représente pas une exception. Les bêtes lui rappellent plus c’est propre prédispositions. L’enfant n’a aucune envie de s’explorer lui-même, il se connait déjà. Donc, il découvre l'unique détail le séparant réellement de l’animal ; le corps. Il se doute que ce qu’il fait ne serait pas approuvé par les grands. Il refuse d’être puni. C’est pourquoi personne ne doit savoir. Cheshire, malgré son énorme sourire, sait bien garder les secrets.

     IIIThe Author
    24 Janvier 2004 [ My Wonderland. ]
    ¤Les extraits en gras ne m’appartiennent pas et sont tirés du livre Aliss qui a été écrit par l’auteur québécois Patrick Sénécal.¤
    « Drôle de feeling. Pas d’emprunter le pont Jacques-Cartier comme tel (je l’ai quand même fait une centaine de fois), mais de le traverser en sachant que je ne le reprendrai plus. »Emmitouflé dans une épaisse couverture, ses prunelles sombres parcourant avidement les lignes de lettres emplissant la page, Kohaku s’immerge dans un nouvel univers.  Le résumé du livre l’a tout de suite accroché, les termes employés laissent deviner une histoire au déroulement sordide, incongru et étrange. Au début, c’était simplement l’ennui qui l’avait poussé à s’emparer du volume à la couverture plus ou moins intéressante. Un homme au visage plissé recouvert d’un masque de chirurgien, affublé d’un grotesque haut de forme faisait face à une femme brune qui semblait effrayé. Ses bras repliés devant elle, semblaient prêt à la protéger d’une éventuel attaque. Au loin, on pouvait distinguer une silhouette de femme, celle-ci souffrant d’obésité morbide. Rien de particulièrement fascinant. « - L’honnêteté est une denrée si rare, de nos jours. Surtout chez les jeunes qui, en reniant leurs aînés, ont jeté par la même occasion les valeurs pourtant fondamentales que ceux-ci représentaient. Batince ! Un livre ! Je parle à un livre ! Les pages ont un ton un peu nasillard, mais c’est un livre quand même ! »Toutefois, le texte se lit de lui-même et Kohaku se laisse entraîner de plus en plus profondément dans l’océan de lettres. Le ton du bouquin est jeune, les expressions lui sont familières et il faut avouer que la petite Alice a une bien jolie attitude. Enfin une héroïne qui a du culot. Joshua espère qu’il n’y aura pas de prince. Cela l’insupporterait. Alice est parfaite tout seule. Oubliant sa solitude. Il lit et lit jusqu’aux petites heures du matin. Carter le trouve endormi dans le bureau de sa mère, tout près de l’étagère ou Joshua a déniché ce bijou en papier. Elle soupire et l'amène de à son lit avec difficulté.

    22 Février 2004 [ Plaything. ]
    Sa vitesse de lecture se compare à celle d’une tortue, mais cela ne soustrait rien à l’amour que Joshua éprouve pour le livre. Les sens de certains passages lui sont obscurs et il est conscient de ne pas tout saisir, mais le livre le propulse dans un univers si singulier. Les plaisirs charnels de la vie lui sont exposés de façon à la fois troublante et saisissante. «  - Tout ce que j’te demande, c’est d’être très sensuelle. Et pour ça, ma belle chouette, pas besoin de bébelles.La paye de base : trois cents. Rajoute un couple de cents. Avec les danses aux tables pis les ‘‘tips’’ des clients.  »L’attrait sexuel, une notion encore bien étrange et n’englobant que la reproduction dans l’esprit de Joshua. Ce livre lui montre une nouvelle facette de la complicité de deux corps vivants, une facette plus curieuse, plus intéressante. À ce qu’il en lit, les gens doivent avoir de sacrées réactions lorsqu’ils baisent. Kohaku se promet d’essayer ou, du moins, de regarder. Ce doit être mieux qu’en solo convient-il rêveusement. «  Il sourit, le regard perdu dans ses rêves aériens. Je hoche la tête doucement. Je crois que je souris aussi. Il met lentement, très lentement, sa main dans sa poche, comme si ce geste venait du plus profond des âges. Il sort deux flacons, Macros et Micros. - C’est ce que tu étais venue chercher, non ? »Kohaku se rappelle avoir vu des jeunes fumer des joints à la télé. L’acte est généralement dégradé et mal vu, pourtant dans le manuscrit serré entre ses doigts, la drogue relève de la normalité et ses effets semblent sidérants. Les jeunes garçons se demande innocemment où il pourrait se procurer des Macros. À son grand malheur, internet lui apprend que cette drogue n’est qu’un fragment de fiction. Il poursuit sa lecture. Découvre son obsession page par page. 187. 188. 189. . .

    23 Février 2004 [ Chess. ]
    «  Un gars. Il est loin, moins bien éclairé. Et maigre. Très maigre. Il a cessé de ricaner, mais je vois son sourire. Un drôle de sourire qui, même de loin, est beaucoup trop grand pour sa face étroite et maigre. Un sourire qui m’est familier, qu’il me semble avoir déjà vu, ici quand je suis venue la première fois.  Je rétrécis  les yeux pour mieux voir le gars. IL est parfaitement immobile.  [ . . . ] Le gars bouge pas. Il se contente de pencher la tête sur le côté en souriant. Le gars au bar renifle avec rancœur : - Non, évidemment . . . Ricanement aigu et fêlé de la part du dénommé Chess. Un autre weirdo. Un de plus. Bienvenue dans le club. »« -   Hier soir, tu m’as dis que tu serais prêt à répondre à toutes mes questions concertant ce . . . quartier. C’est toujours vrai ? - Absolument. - Je peux t’en poser, là, maintenant ?- Absolument.  »Chess, comme sa fidèle peluche. Aussitôt apparait-il dans l’histoire que Kohaku lui porte une attention particulière. Chess est partout, Chess est tout.  Le cryptique junkie hilare fait son entrée remarquée avec classe. Subjugué Joshua se délecte les passages ou ce personnage apparait et lit de plus en plus longtemps, allant jusqu’à oublier de manger. Il veut savoir, il doit savoir la suite. Dans Alice in Wonderland, Cheshire est un adjuvent se manifestant à intervalles irréguliers sous les yeux de la petite Alice. Il est le devoir de Chess de demeurer fidèle  à son rôle.  En plus intéressant et angoissant. Le gamin est séduit, foudroyer par un coup de foudre singulier. Son idole est fictive.«  - Je suis tout ce que je veux, je ne suis rien de ce que je subis. Je deviens celui que je suis. »Kohaku prononce les paroles solennellement, les regarde longuement, puis les répète à voix basse. C’est la promesse d’une vie. Une obsession sans frontière. C’est pour cela que lorsque sa mère, responsable lorsque présente (ce qui n’est pas souvent.), le voit en train de se délecter Aliss et lui interdit de s’approcher du bouquin, il éclate de rire. Elle entre dans une rage folle. Une colère paniquée, une frustration désemparée. Elle le puni pour la première fois et entreprend de cacher le livre. Dès qu’elle repart en voyage, deux jours plus tard, soucieuse et avertissant la vieille Carter de ne pas laisser Joshua s’approcher de ses manuscrits, le jeune homme entreprend de lui désobéir. Il convainc la nounou de l’accompagner à la librairie, sachant pertinemment qu’elle ignorera les restrictions de sa génitrice. Elle le préfère nettement à ses employeurs. Ils quittent la boutique avec six livres du même auteur, dont Aliss.

    IVThe World Outside
    27 Juin 2006 [Citrus Smile.]
    Sa mère a vite fait de comprendre que la fascination de son fils pour l’auteur aux ouvrages dérangés ne s’éteindrait pas suite à de simples avertissements. Il lit en cachette, prend des notes, gribouille des visages aux sourires tordus. Inquiète, elle néglige plus occasionnellement que par le passé de suivre son mari lors de ses voyages d’affaires. Elle opte pour le travail à la maison, plutôt qu’à l’extérieur. Une tentative évidente d’extirper son fils de la boîte dans laquelle il s’est enfermé. Toutefois, Karine remarque que son jeune adolescent ne fait pas des mains et des pieds pour croiser son chemin. Un peu comme s’il l’évitait.  «  Ah, Kohaku, mon chéri, tu vas bien ce matin ? »«  Absolument. », lui répond-t-il la majorité du temps, un large sourire éclaircissant ses fins traits. Cela laisse une vague impression de déjà vu planer dans l’air. L’oratrice met du temps avant de réaliser que son enfant imite un des personnages du livre qu’elle l’avait attrapé en train de lire. Chess. L’équivalent du chat de Cheshire dans le roman rocambolesque de Patrick Sénécal. Viol. Drogue. Prostitution. Domination. Sadomasochisme. Fugue. Meurtre. Psychopathe. Philosophie. Un monde dégoutant ou les moineaux de la pire espèce se côtoient sans craintes de représailles du monde réel.Un gamin ne devrait pas avoir posé ses yeux sur des concepts pareils, pourtant Kohaku a dévoré le livre en entier.  Cela inquiète Karine au plus haut point et justifie donc largement la présence les formulaires distribués nettement devant elle.  La fonctionnaire compte inscrire son fils dans une institution scolaire publique. De cette manière, il se trouvera de nouveaux centres d’intérêts, se fera des amis. Elle s’en veut de ne pas y avoir songé avant et décide qu’il vaut mieux qu’elle rattrape son coup maintenant que jamais. Bien sûr, elle ignore qu’elle s’y prend déjà trop tard.

    17 Octobre 2008 [Searching for the Rabbit Hole. ]Les lumières éteinte de la polyvalente St-Thérèse, au beau milieu de la nuit, sont des facteurs suffisant pour indiquer aux élèves qu’ils devraient être n’importe sauf à l'école. Kohaku et son partenaire de jeu semblent avoir ignoré ce flagrant détail, trottinant dans l’école, leurs pas résonnant contre les tuiles fraichement vernies. «  Tu veux faire quoi exactement, dude ? »Joshua hausse les épaules, désintéressé, ses yeux parcourant le couloir vide dans toute sa longueur. Il n’a pas encore décidé l’approche qui lui servira ce soir. Tant de possibilités alléchantes se proposent à lui.Il accorde un bref regard, doré cerclé de rouge, à son compagnon et sourit intérieurement. Comment pourrait-il tester les limites du garçon marchant à ses côtés ? Comment pourrait-il provoquer chez lui une expression unique et particulière ? Devrait-il mettre le feu au bureau du directeur  ou simplement gribouiller sur les murs tel un apprenti délinquant ? L’idée de jouer avec le feu le charme immédiatement. Évidemment. « Suis-moi, Ben. »L’autre déglutit difficilement et s’exécute. Il ne cesse de tournoyer la chaîne accrochée à ses jeans, trahissant sa nervosité. Haha ! Kohaku glousse audiblement, se valant un regard incertain de la part de son petit mouton. Ben commence à regretter d’avoir fait la sourde d’oreille aux avertissements de ses pairs, on l’avait pourtant prévu de ne suivre Kohaku Joshua sous aucun prétexte.« On dit qu’il tue des animaux. Steph l’a déjà surpris en train de jouer avec une aile d’oiseau. »«  Sérieusement. Ce gars est crissement pas bien. Genre, il parle quasiment jamais, mais on le trouve toujours en train de se marrer comme un esti de cave tout seul dans son coin. Freak de marde. »« L’autre jour, il a carrément sauté sur Sim ! On parlait de notre week-end tranquillou, puis Sim a dit quelque chose. Une vanne stupide concernant la fin de semaine de Kohaku. J’me rappelle plus exactement ce qu’il a dit, mais il n’a même pas eu le temps de terminer que l’autre l’attaquait déjà ! J’te dis Benoît, l’est pas net celui là ! »« Heu, l’est weird, j’sais pas, mais le stock qu’il fume doit être bon en sacrament. Haha ! »Il parait que le jeune a évité deux renvois grâce à la fortune de ses parents. Ben n’y avait vu que les mises en garde de gamins jaloux face à un élément différent, mais maintenant il n’est plus si sûr.  Il marche légèrement derrière le Mitsumasa, départagé entre son inquiétude nouvellement acquise et la curiosité que Joshua engendre chez lui. Kohaku s’arrête finalement devant une surface de bois peinturée en marine et Benoit ne tarde pas à s’affoler. La porte du bureau du principal leur fait face, impassible. « Hey ! J’veux pas me mettre dans le trouble moi ! T’as dit ‘‘dequoi’’ d’intéressant, pas quelque chose qui allait nous faire renvoyer ! » «  Y’a une différence ? »Sans attendre de réponse, il glisse un jeu de clés hors de sa poche et entreprend d’ouvrir la porte. Pourquoi s’inquiéter ? Un simple renvoi, ce n’est pas la fin du monde.  Et en plus, il s’agit de la pire alternative, il est possible que les deux jeunes ne se fassent pas coincer. Il sourit, puis entre. «  Comment t’as eu les clés ? »« Il les laisse toujours traîner sur son bureau . . . C’est facile. »Ben se mordille la lèvre et fixe Joshua alors que ce dernier farfouille dans la paperasse du directeur avec entrain. Il sifflote une mélodie inconnue, [Bara ni wa chikuchiku toge ga aru charachara ♫ ] puis sélectionne une feuille.  Ses mouvements lents et détachés laissent planer le suspense. Kohaku orchestre son petit numéro de façon théâtrale, ses phalanges vagabondant paresseusement sur la surface du papier. Ses lèvres s’étirent de manière pittoresque, ses prunelles brillent d’intérêt. «  Hmm . . . Ben, t’aimes le feu ? »La main droite du gosse de riche se voit de nouveau enfoncée dans sa poche. Ben se doute qu’il sue à profusion, mais l’atmosphère qui entoure Joshua est glaciale et terrifiante. Il n’ose pas esquisser de mouvement et face à son manque de réaction, les yeux de Kohaku deviennent momentanément des fentes. Il se doit de remédier à la situation.Il extirpe un briquet cyan des confins de son pantalon, sa bouche s’élargissant de nouveau, puis sans grande cérémonie brûle un à un les dossiers du proviseur. « Je t’avais promis que ce serait intéressant, non ? Regarde ta tête dans un miroir, t’es rigolo. Hehehe. ».Benoit compte s’en passer. Merci bien. Il se doute très bien que ses yeux se sont arrondis tels des couvercles et que sa lèvre inférieure tremble, tandis que sa main entreprend littéralement d’arracher sa chaîne à ses pantalons. Ses parents n’ont pas l’argent pour le tirer d’affaire. Il a la frousse et laisse la peur l’emporter sur la fascination perverse que lui inspire Kohaku.« Fait toi prendre seul si tu veux. Je n’ai pas l’intention de rester ici et d’me mettre dans la merde ! Criss de freak, t’exagère vraiment ! »Ben tourne les talons et file sans demander son reste, aussi bruyant qu’un éléphant.  Kohaku le regarde décamper, un soupir pendu au bord des lèvres. Pas amusant celui-là. Il l’a quitté bien trop rapidement. Il y a des jours moins productifs que d’autres. Joshua claque sa langue contre son palet, agacé. Utile de préciser que Joshua est renvoyé deux jours plus tard. Ahh. L’ironie. Le feu c'est répandu.

    VMadness
    2 Juin 2011 [ Are You There Charles ? ]
    Peur. Frayeur. Horreur. Honte. Désarroi. Rage. Incompréhension. Les briques composant  le mur du tunnel défilant devant lui à une vitesse folle, Kohaku préférerait être vide. Il y a peu de gens dans le métro ce soir là, pourtant leurs visages restent flous et indistincts. Joshua ne les voit pas. Normalement, il jubilerait et passerait chacun de leur traits sous sa loupe mentale, profiterait de leur petit nombre pour les approcher et les questionner. Pas ce soir. Ce soir la panique l’enveloppe, le berce et l’entraîne dans les bas-fonds de son esprit aliéné. Aliéné. Malade. Comment en est-il arrive là ? Le métro glisse et roule. Le vacarme assourdissant, inaudible et silencieux. Son esprit fait bien plus de bruit. Ses jambes tremblent, les lumières passent tels des points brillant. Il est aveugle. Tout est trop clair, tout est trop flou. On dirait une consommation de substance contraignante qui a mal tourné. Pourtant il ne veut pas se réveiller, il ne veut pas affronter la réalité. C’est plus facile d’arpenter la ligne de métro verte entre Berri et Honoré Beaugrand. Ça fait moins souffrir d’attendre un événement impossible. Car, il ne peut que patienter.Je ne suis rien de ce que je subis. Ça fait près d’un an qu’il consulte Beaudoin, son psychologue, l’homme de forte carrure à la chevelure poivre et sel a longuement tenté de discerner ce qui clochait chez lui. Deux expulsions d’établissement scolaire ; la première fois pour avoir mis le feu au bureau du proviseur, la deuxième fois pour plusieurs causes variées comportant des batailles à l’intérieur de l’établissement, de consommation de cannabis à l’intérieur de l’établissement et d’inflammation des vide-ordures de l’établissement. La dernière poubelle avait été de trop. Tsk !Après maintes et maintes rencontres interminables, durant lesquelles Joshua n’a pu s’empêcher de gigoter sur sa chaise (c’est son rôle d’observer les gens, pas le contraire), Beaudoin a tiré sa conclusion. Un trouble de personnalité antisociale. Voilà ce qu’il a. Le psy insiste sur le fait que la famille baigne sous la chance, ce genre de problèmes est rarement découvert si tôt. Quelle chance hein ?, se demande Kohaku. Ça ne se soigne pas. Le mental est incurable. La tonalité d’un arrêt se fait entendre, Joliette ou Assomption ? Ses sens sont démolis, Joshua ne voit pas la vieille dame qui le fixe avec appréhension juste en face, il n’entend pas l’homme d’affaire en veston cravate l’interroger avec trouble. Il veut que tout stoppe, que la terre arrête de tourner pour lui un court instant. Il refuse d'accepter sa faiblesse, refuse de tolérer le fait qu'il n'a pas choisi cette condition.Il bouillonne, de rage, de désarroi. Il ne sait plus trop.Pour la première fois depuis des années, l’adolescent fond en larmes.

    VIBarrier
    12 Juillet 2011 [ Keimoo Academy.]
    [ Fukaku ochibiku fushigi no kuni e ♫ ]Quand mon père m’a menacé de se débarrasser de moi si je faisais encore le con, si j’imposais encore la honte sur la famille, je ne l’ai pas cru. J’ai ricané, puis me suis désintéressé de sa présence. Comment aurais-je pu accorder la moindre importance à ses propos ? Le grand chef m’évitait généralement comme la peste, un courant d’air informe s’éclipsant plus souvent qu’autrement. Déjà que je ne le voyais jamais, ça me semblait pire depuis mon diagnostique. Ah ! Le pissou. Bref, comment aurais-je pu me douter, que la seule fois où il daignerait apparaitre en ma présence, la bouche remplie de reproches, de rancœur et je ne sais trop quoi d’autre, serait celle qui me ferait expulser tout droit au Japon ? Je n'y ai rien compris, mais bon. C'est la vie ? Sarcasme. J’ai bien beau parlé japonais et l’écrire de peine et de misère, je ai jamais mis les pieds au Japon. Sûr c’est une nouvelle mentalité à découvrir, mais c’est aussi dire adieu pour une durée indéterminée à ma ligne de métro adorée, aux St-Jean Baptise bien arrosées et aux livres de Sénécal. Ça va me faire bizarre de devoir lire à l’envers, de prononcés des mots rouillés. Puis, là-bas, je vais être totalement anonyme. Il y a tant de monde au Japon. Je suis présentement dans l’avion, écouteurs enfoncés dans mes oreilles. Je vois, du coin de l’œil un monsieur bedonnant qui reluque l’hôtesse de l’air. Il n’use d’aucune subtilité, ses allusions sont parfaitement claires. Pourtant, elle continue de sourire professionnellement et lui propose de lui amené son repas. Nous sommes gâtés en première classe. Je soupire, morose de ne rien comprendre à son professionnalisme. Ça me déconcerte. Moi, je lui aurait filé une droite.Pour me distraire, je pense à ma vieille peau de bonne femme. Carter, ma nounou. Je dois avouer que si quelqu’un va me manquer, c’est bien cette harpie décrépie. J’espère qu’elle sera encore en vie à mon retour. Le temps rattrape tout le monde après tout, ça n’étonnera personne si elle meurt. . . . Et hop ! Mon moral est au fond des abysses. Quelqu’un m’accompagne ? Il parait que les suicides collectifs sont une mode au Japon. Ma mère ferait une crise de nerfs si elle entendait mes pensées. Je suppose. Elle vit déjà très mal ma condition, c'est lourd. Elle ne m'a rien dit directement encore, mais j'imagine qu'elle a envoyé un mot à la direction pour m'inscrire à de charmantes rencontres avec le psy local. Comme si ça pouvait m'aider. Pfft. Sénile précoce. Sorcière . . . Puis, maugréant des insultes, je someille. Et je dors. À mon réveil, rien n'aura changé. Sauf que je serai à l’académie Keimoo. Ou presque.

    • Famille : Cette famille désunie et plus ou moins conventionnelle se vautre dans l’argent et le confort des biens matériels. Le couple est autant professionnel qu’amoureux, à la grande surprise de la majorité. Constamment parti en voyage d’affaires, en escapades amoureuses ou absorbés par leur travail, ils négligent, sans réellement le vouloir, leur fils unique. La mère tente de rattraper ses erreurs en mettant son adolescent sous la supervision de point d’autorité, tel des professeurs, elle a du mal à élever son fils à distance, surtout depuis que son trouble de personnalité à été décelé. Le père préfère ignorer le tout, plus mal à l’aise encore que la mère, résultant en une relation quasi-absente avec son héritier.  Kohaku, tant qu'à lui, ne ressent qu'une malice grandissante envers ses géniteurs. Yuu Mitsumasa : D’origine japonaise et âgé de 53 ans, le père de Kohaku est le richissime PDG d’une entreprise de matériel lourd intercontinentale. Les premiers vestiges de sa fortune proviennent des années où l’homme jouait sans relâche à la bourse quelque temps avant le krach boursier. Il maria Karine en 1985 et de leur union naquit leur unique fils. Yuu est un homme typiquement sec qui ne s’adonne pas dans les affections superflues. Sa douceur et ses sourires se voient exclusivement réservé pour les jolis yeux verts de sa dulcinée.Karine Dubois : Québécoise et fière de l’être, la demoiselle à grandi dans la préfecture campagnarde de St-Julienne. Maintenant sur le seuil de ses 48 ans, elle consacre tout son temps à sa carrière de conférencière et de conseillère des finances dans la compagnie de son époux. Son mariage a eu lieu assez tôt dans sa vie, alors qu’elle fréquentait encore l’Université de Montréal. Obstinée, perfectionniste et travaillante, elle ne laisse jamais un projet en suspens et imparfait. Karine est une tête forte qui se jette dans la vie tête première. Sophia Carter : Cette femme britannique d’un âge avancé est la figure parentale la plus présente dans la vie de Kohaku. Lorsque ses parents biologiques ne sont que des ombres qui vont et viennent à leur guise, Madame Carter, en tant que nounou et bonne, se doit d’être présente. Son job en dépend. C’est une vieille femme un peu étourdie et détachée qui choisi de ne pas prendre sa retraite simplement pour se sauver de l’ennui. Elle passe son temps à concocter des ententes louches avec Joshua pour éviter à trop avoir à le surveiller. Elle lui apprend, entre autre, l’anglais.    



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      • Pseudo : Clumsy• Âge : 17 ans• Serez vous actif ? Tout dépend de ma vie extérieure. • Comment avez-vous connu le forum ? En farfouillant ici et là.• Commentaires, remarques, critiques? : Prenez soin de cette innofensive novice. • Souhaitez-vous un parrain social ? Si oui, avez-vous une préférence particulière ?  Ma chère marraine est Nanako Ûta. :)• Avez-vous quelque chose à ajouter ?




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MessageSujet: Re: Kohaku Joshua Mitsumasa    Kohaku Joshua Mitsumasa  EmptyLun 25 Juil 2011 - 21:55

    Bienvenue à toi =)

    Je suis responsable du parrainage social, que tu auras probablement découvert dans le règlement, et dont le système t'auras peut-être échappé. Pour cela, je suis à ton entière disposition pour toutes les questions possibles et inimaginables, n'hésite à me flooder de messages privés :)

    Voici quelques liens utiles :
    Le parrainage social dans le règlement
    La liste des parrains et des marraines
    Le parrainage pour les membres déjà validés

    N'hésite pas non plus à choisir un parrain ou une marraine si tu le désires, et si tu n'oses pas, je peux m'en occuper.
    Bonne continuation pour ta fiche ;)
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MessageSujet: Re: Kohaku Joshua Mitsumasa    Kohaku Joshua Mitsumasa  EmptyJeu 28 Juil 2011 - 23:12

Bonsoir Kohaku

C'est une fiche fichtrement bien écrite, j'apprécie. Beaucoup.

Au début, je me suis dis que j'allais te proposer plutôt racaille que Creepy mais au vue de ton histoire, je suis curieux de voir Kohaku en Creepy, interagir avec d'autre personnages. Disons qu'on a que des "gentils" creepy pour l'instant.

Groupe ok
Classe : 2°A - Responsable : Ryosûke Saito

NB : Aurait-on à faire à un dossier à enregistrer d'office chez le psy pour "troubles de personnalité"? A méditer ;)

As tu des questions?

Dans tous les cas, c'est une fiche validée.


Je te souhaite un bon jeu à Keimoo.
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♣ Université - 4ème année
Kohaku Joshua Mitsumasa


Genre : Non Binaire Verseau Coq Age : 30
Adresse : Hiryuu : 05 rue de la Chance, app 32 ou la Chambre 110 de l'université ou chez Zakuro.
Compteur 665
Multicompte(s) : Lawrence E. Swanster | Populaire

KMO
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MessageSujet: Re: Kohaku Joshua Mitsumasa    Kohaku Joshua Mitsumasa  EmptyVen 29 Juil 2011 - 4:34

Dr. Valentine,

Merci pour la validation. Heheh.

Hmm. Sinan, Nana s'est chargé de répondre à toutes mes questions. Je suis couverte.

PS. C'est amusant que ce soit le psychologue qui me valide, vu mon personnage. J'imagine que, effectivement, nous aurons à m'ouvrir un dossier chez M. Le Psy. On verra bien ~

Merci encore !
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