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 Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]

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MessageSujet: Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]   Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever] EmptyDim 6 Fév 2011 - 15:42

    Le soleil se fit voir tôt dans la matinée, ce qui était rare durant cette période qu’est l’hiver. Eliva se tenait devant la classe, devant le tableau noir. Elle écrivait la date d’un geste de craie blanche, la soulignait d’une rouge. C’était peut-être stupide mais elle aimait ça, la demoiselle levait toujours la main quand le professeur cherchait un volontaire pour cette tâche. Finissant son action l’artiste se retourna et offrit un grand sourire à tous, ce qui entraîna une surprise générale. « Comment peut-elle être toujours si heureuse ? » pouvait-on entendre dans les rangs. C’est simple, soyez donc optimistes un peu et vous verrez que vivre ainsi est moins fatiguant et vous donne de l’espoir : voilà ce qu’elle voudrait leur répondre. Eliva se reposa sur sa chaise, d’un air contrarié et se concentra sur le polycopié qu’avait distribué un des élèves. Ces derniers cours, ils étudiaient les lettres intimes que s’envoyaient les amants du temps des Louis. Ca paraissait bien loin quant on y repensait mais cela n’enlever en rien l’attention que portait la jeune fille sur ce thème. Cette dernière ne pouvait s’empêcher d’envier les dames de la haute bourgeoisie vivant de ce temps là. Même si la place de la femme ne pouvait être désiré quant on apprenait qu’elles devaient faire le ménage, rester chez sois, ne pas aller à l’école et être toutes oui à son mari. Scrutant le texte et le parcourant d’un doigt, elle cherchait les mots qui lui semblaient difficile à comprendre. Certains ronchonnaient encore. Ils trouvaient le travail lourd et peu attirant. D’un côté ce genre de personne si peu communicatifs, ne cherchant que la bagarre ne pouvaient être sensible envers ces mots. C’est ainsi qu’Eliva fit la sourde oreille à ses plaintes et commença à écouter ce que racontait son professeur. Il leur expliqua que des questions se trouvaient en bas de la feuille, à l’aide des documents ils devaient y répondre et ce dans le silence le plus complet. Pour faire taire les mauvaises langues il prit soin de préciser que ce sera noter. Prenant en compte que l’arrêt des notes allait bientôt se faire, chaque travail est important. Elle ouvrit sa trousse, y sortit un stylo à encre et étudia les questions posées. Une fois l’énoncé comprit et les choses mises au clair dans la tête, elle pouvait se mettre à réfléchir et y répondre calmement.

    L’heure tourna vite et la sonnerie retentit. Tout un brouhaha se fit dans la classe qui amena un grondement d’un surveillant du couloir. L’artiste se boucha les oreilles et par la même occasion rangea ses affaires. Passant devant le bureau, elle y déposa sa feuille d’exercice toujours un sourire aux lèvres et franchit le seuil de la porte. En tenant son cartable d’une seule main, elle tentait de se faufilait à travers les nombreux groupes d’étudiants. Ils devaient surement se raconter ce qu’ils n’avaient pas pus se dire pendant l’heure de cours. Pourtant ce n’était pas le culot qu’ils leur manquaient pour mettre à exécution ceci. Elle pesta et traça sa route en direction du réfectoire. Ne se retenant pas de chantonner une petite chanson qu’elle avait entendu ce matin à la télé, elle enclencha la poignée de la porte et pensa déjà à se trouver vite une place du regard. Cependant, comme elle le redoutait la salle était à la limite du bondage. Mon dieu, cela faisait peur. Un vrai troupeau d’élèves de tout genre se parlaient et cela rendait difficile le fait de rester dans cet endroit. La jeune anglaise s’empara d’un plateau et rejoignit la file qui s’était construite devant les divers plats proposés. Au menu ? Elle n’avait pas prit la peine de regarder l’affiche collée sur la vitre de l’entrée. Elle le découvrit quant elle se retrouva en face. Une assiette, entrée, plat, dessert et c’était bon. En temps d’examens Leah faisait tout pour se remplir l’estomac et espérait avoir plus de facilité à enregistrer les leçons demandées. Elle aperçut la fin de la file et ressentit comme un coup dans le dos qui la fit avancer d’un coup. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva face à tous, rougissant alors qu’il n’y avait pas lieu d’être. Elle hésitait à avancer et à s’engager parmi toutes ces têtes inconnues à ses yeux. Jusqu’à ce qu’elle trouve une table vide au fond. Parfait ! Même si cela avait prit dix minutes pour faire cette découverte. Courant pour éviter qu’on lui pique sa trouvaille, elle posa son plateau un air satisfait sur le visage et tira la chaise pour s’asseoir, quant elle aperçut une personne s’avançant vers elle. Surement quelqu’un qui ne trouvait non-plus pas de place. Sauf que ce même être humain avait un look… :

    « Hooo ! Un extra-terrestre ! »

    Cette phrase sortie automatiquement de sa bouche, tout en la pointant du doigt ce n’était pas possible. Un spécimen aussi coloré ne pouvait pas être un humain ! Elle le regarda avec de grands yeux, mélangée entre la frayeur et l’admiration elle ne le quitta pas du regard. « Le » oui car elle avait quelques lacunes à reconnaitre si c’était une fille ou un garçon. Mais après un effort, elle sut que c’était une étudiante. La brunette regretta alors de ne pas avoir emmené son appareil photo. Toujours debout, bien sur que non et son plat pouvait refroidir elle restait subjugué devant elle. Ses cheveux violets en piques, c’était rigolo. On avait presque envie de les toucher. Mais la jeune fille se retînt ne connaissant pas le caractère de son interlocutrice. Bizarroïde, c’tait le mot pour la décrire. On pourrait en prendre peur en la voyant. Cela ne lui empêchait pas de continuer de parler :

    « Tu viens de quelle planète ? Je paris de Mars, non c’est sûr même ! C’est amusant. »

    Elle prit une frite de son assiette et l’amena à sa bouche pour la manger toute entière…pas froide, ok ! Et elle but une gorgée après avoir examiné son verre. Ici on a l’habitude de « cracher » dans les ces derniers. Eliva se demandait parfois si c’était bien une école pour riches et fortes têtes. Mais elle reporta son attention sur la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]   Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever] EmptyJeu 17 Fév 2011 - 19:55

    La tête dans ses bras, celle-ci posée sur une table, Erika dormait. Bien que les rayons du soleil lui chauffaient l'arrière de son crâne. Sa petite crête iroquoise rose piquait ses bras. Bah oui parce qu'elle avait mît beaucoup de gel. Elle retira alors ses bras de son visage et les posa devant elle, ses doigts touchant le bord de la table. Mais la jeune femme ne releva pas la tête. La porte s'ouvrit et une voix retentit dans la salle de classe :

    - Levez vous et saluez.

    Rahhh nan. Le prof était déjà arrivé. C'était un prof de quoi d'ailleurs ? Elle espérait pas de maths. Elle detestait cette matière et ne faisait que dormir ou dessiner à ce cours. Un peu comme dans les autres cours. Enfin surtout si ça l'interessait pas. Erika leva la tête gardant toujours ses bras allongés devant elle. Aujourd'hui, elle avait cours de français. Elle aimait bien cette matière. Surtout quand il rendait les expressions ecrites. Le professeur regarda la jeune femme en fronçant les sourcils et dit :

    - Mademoiselle Erika? Nous nous n'attendons plus que vous.

    La punk écarquilla les yeux, se leva et inclina la tête en disant :

    - Excusez moi sensei !

    Le professeur secoua la tête et fit signe de s'assoir.

    Une fois que tout le monde se fut assis, il reprit :

    - Aujourdhui, je dois vous rendre les expressions écrites que vous avez fait la deuxième fois. De bons résultat dans l'ensemble.

    Une fois ses paroles dites, il sortit de sa grande pochette, une petite pile de feuille à carreaux. Il passa alors dans la classe, distribuant les copies dans l'ordre alphabétique. En n'oubliant pas de faire de très bons compliments pour certains. Une fois devant la jeune punk, l'homme secoua la tête.

    - Toujours la même chose Fever. De bons éléments dans l'ensemble mais le language employé est trop famillier. Et le nombre de fautes...dépasse le nombre d'élèves dans cette classe.

    Il lui tendit alors la feuille. La jeune femme la prit et vit sa note : 12 sur 20. Bon au moins elle avait au dessus de la moyenne c'était déjà sa.

    - Vous avez la pire note de cette classe Fever.

    - Quoiiiiiiiiiiii ! Mais c'est pas possible ! Comment ne peut on pas avoir moins de 12 ?

    - Mademoiselle Erika. Vous êtes dans une classe dite travailleuse. Si vous désirez rejoindre vos amis dans l'une des pires classe de cet etablissement, dites le moi. Mais ne vous plaignez pas après si vous n'entrez pas à l'Université. Ce sera de votre faute, pas de la mienne.

    Ouais ce qu'il disait n'était pas faux.

    Le professeur lu ensuite la meilleure expression écrite de la classe. Erika, elle, n'ecoutait pas. Elle avait la tête tournée vers le ciel. Que ce serait bien de pouvoir voler comme un oiseau. Eux au moins étaient libre de faire ce qu'ils voulaient. Elle poussa un soupir. Depuis le début de l'année, elle avait la même note en expression écrite. Et tout ça a cause de quoi ? De son language dit famillier et de ses nombreuses fautes. Elle ne savait même pas que les fautes étaient comptées. Oui depuis le début de l'année.

    Lorsque la sonnerie annonça la fin du cours, la jeune femme sortit de la salle sans attendre si le professeur avec des devoirs à dire pour le lendemain ou la semaine. Le week-end était passé trop rapidement à ses yeux. Elle n'avait pas vu le temps passer.

    La jeune punk se dirigea vers le réfectoire, bien qu'elle n'ait pas très faim, croisant au passage quelques uns de ses amis punks. Elle aurait bien aimé manger avec eux mais ceux-ci avaient déjà finis de manger. Dommage. Une prochaine fois. Elle allait encore manger seule. Mais peut être qu'elle allait faire une nouvelle rencontre forte intéressante. On verra bien ce que l'avenir nous réserve.

    A peine la jeune femme avait ouvert les portes menant au réfectoire, que les nombreuses conversations des élèves résonnèrent dans sa tête. Erika se boucha les oreilles pendant quelques instants. Le bruit puissance 1000, elle détestait. La jeune punk fit alors la queue menant aux plateau. Elle n'avait pas regardé le menu du jour à l'entrée. Pas besoin. C'est si bien connu que la bouffe de la cantine est loin d'égaler la cuisine des parents. Des trucs déjà tout fait venant de Leder Price. Erika se prit une entrée de tomate, un fromage bien coulant(même si elle n'allait pas le manger), un yaourt nature, une boisson(ice tea) et le plat du jour. Purée non identifiée avec deux merguez. Ouais plat non identifié. Elle chercha du regard une place où s'asseoir. Aucune.
    C'est bizarre, d'habitude elle en trouvait une. Ah si. Au fond. Erika se dirigea vers la table au fond du réfectoire. Une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux yeux bleus était déjà assise. Alors que la jeune punk allait lui demander si elle pouvait s'asseoir à sa table, la jeune fille la pointa du doigt en criant extraterrestre. La jeune femme se retourna pour voir ou était l'ovni. Mais ne vit rien.

    - Il est où l'extra-terrestre ? Moi aussi veut le voir !

    La jeune fille parla ensuite de Mars. Attendez. Tu viens de mars. Ahhh mais elle lui parle à elle ? Ah non Erika c'est pas un Iti. Decidant de jouer le jeu, la jeune punk reprit :

    - L'extra terrestre peut manger à cette table ?

    En voyant le regard que lui jetait la jeune fille, Erika pensait que oui. La jeune femme posa alors son plateau en face de la jeune fille et s'assit sur la chaise.

    - Oui je viens bien de mars. C'est une tres jolie planète. Mais pas aussi belle que la terre. D'ici quelques jours, mes amis vont venir vous faire un petit coucou a vous, les Humains.

    Bah oui, elle disait vous comme elle était un extra-terrestre.

    - Je suis sur que ce qu'on a dans nos plats ça vient de mars. Ta vu la purée, on dirait...de la bouillie de je sais pas quoi. Moi j'en mange pas.

    Alors qu'Erika allait lui demander comment elle s'appellait, une voix retentit dans tout le réfectoire :

    - Erika ?! Depuis quand tu es un extra-terrestre ? Tu nous l'as cachés !

    La jeune punk tourna la tête. Lui...le genre de mec populaires qu'Erika pouvait pas saquer.

    Elle fit signe à la jeune fille de l'attendre et se leva. La jeune femme se dirigea vers la table du jeune homme. Une fois devant lui, elle mît bien la main dans son plat et lui écrasa la purée non identifiée à la figure. Mais elle ne s'arreta pas la. Elle s'empara de la canette de coca posé sur le plateau du jeune homme, l'ouvrit et déversa son contenu sur son crâne.

    - Retraite moi encore comme sa et je te jure que la prochaine fois que je te vois dans le couloirs, sa sera pire.

    La jeune femme retourna alors à sa place et sourit à la jeune fille.

    - Voila problème réglé. Bon tu connais déjà mon prénom j'mapelle Erika. Et toi ?


Spoiler:


Dernière édition par Erika Fever le Sam 2 Avr 2011 - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]   Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever] EmptyMar 22 Fév 2011 - 10:18

    Ne lâchant pas du regard les cheveux violets de la jeune étudiante, Eliva passa une main dans les siens et ne put que constater qu’ils étaient bien plus banals que ceux qui se trouvaient devant elle. Comment devait réagir sa mère ? elle se posa cette question mais n’osa pas demander. Agrippant sa tignasse elle émit un petit cri de surprise quand la martienne exprima sa réaction à la précédente déclaration qu’avait eu l’artiste. Héé, elle était très drôle plus qu’elle ne l’était elle-même. Elle en avait de la chance d’avoir de l’humour. La jeune fille secoua la tête pour se re-concentrer sur la situation, quelle idée de partir dans des pensées qui devaient être mises de côtés. La punk manifesta l’envie de s’installer. Cela fit très plaisir à notre chasseuse d’extra-terrestres qui sans rien dire fit comprendre que oui. Et sans attendre, les commentèrent fusèrent. Que d’informations qu’elle se devait de noter ! Où était son crayon et un papier, viite ! Oui un délire comme elle en avait souvent. Soit on la comprend, soit on l’ignore. Eliva se souvint de la nuit qu’elle avait passé en compagnie de Myra, une universitaire qui était fort sympa. Et de cette soucoupe volante qui traça d’un trait le ciel, elle revoit le moment des milliers de fois. Y’avait-il un lien ? Elle reprit conscience quand une question venant de la bouche de la jeune étudiante lui fut adressée :

    « Héé, moi j’en mange et je trouve ça plutôt bon. Dis, tu n’as l’habitude de manger à la cantine ? »

    Oui bizarre, bizarre. Je vous entends déjà prononcer ce mot ; bah ce n’est pas qu’elle le fait exprès mais les gouts de la jeune fille sont très différents de ses confrères et consœurs. D’un point de vue logique, personne au monde n’aime les plats que servent les cuisinières de la cantine. Mais il faut bien une exception qui confirme la règle. Donc, oui Eliva aime manger cette nourriture, ne la condamnez pas pour ça. Tournant le regard vers une voix qui lui paraissait à la fois près et loin, elle aperçut un homme qu’elle ne connaissait pas mais qui cependant semblait savoir qui était la punk devant elle. Leah attendit comme demandé le retour de l’étudiante qui s’empressa de régler un problème…urgent dois-je dire. Mais de ça, elle prit connaissance que le fait de la traiter d’extra-terrestre ne lui plaisait pas…Comment elle a pus rester gentille envers elle, alors que Eliva elle-même l’avait appelée ainsi. La scène qui se déroula devant elle, la surprise du plus haut point. Que-qu’est c’qui se passait…Le pauvre garçon. Et elle revit la jeune femme revenir à sa place, comme si de rien n’était. Quelle classe ! Au même moment elle découvrit le prénom de son interlocutrice. Erika. Quel joli nom. C’est simple à prononcer et ça lui va bien. A deux lettres près leur identité serait pareille. Coïncidences ? La vie nous réserve toujours pleins de surprises.

    « Moi c’est Eliva. Tu te défends très bien pour une extra-terrestre ! Mais maintenant il est tout sale et pour le reste de la journée. »

    Jetant un coup d’œil sur son assiette, elle prit en main la fourchette et la piqua dans une frite pour la manger. Puis de l’autre main le couteau pour couper son steak avant qu’il refroidisse et devienne immangeable. Il ne fallait surtout pas que ça arrive sinon elle devrait continuer ses cours le ventre vide et ça surtout pas. L’anglaise a souvent des vertiges lorsqu’elle mange de sucre, de nourriture en bref de force. Ses parents sont très à cheval sur ce sujet et elle n’en discute pas puisqu’elle est d’accord avec ça. Elle retroussa les manches de son gilet et lus l’heure pour voir ce qui lui restait de temps pour terminer son repas. Sa journée se poursuivait par deux heures d’étude sur image, en soit de la photographie. Elle avait hâte, son appareil l’attendait pour qu’elle puisse l’allumer et prendre des clichés de tout ce qui bougent de tout ce qui désire être éternisé, les personnes comme les moments.

    « Tu as quel âge, nee ? »

    Je ne sais pas combien la brunette lui donne mais ce qui est sûre c’est qu’à première vue, Erika semblait plus âgée qu’elle. Dix-neuf peut-être, qui sait. Elle attendait juste patiemment la réponse de cette dernière et en attendant elle s’amusait à tourner son verre. Ok ok elle ne s’ennuie pas, non car les rayons du soleil l’intéressaient et ils la réchauffaient. Si seulement ça pouvait durer longtemps, trèèès longtemps. Plus de pluie, plus de nuage que du beau temps. Est-ce trop demander ? Surement mais elle pouvait bien vouloir une chose impossible dès fois.

    « Ta mère en pense quoi de ton…look ? C’est pas dérangeant dans la rue quand on te regarde ? »
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MessageSujet: Re: Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]   Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever] EmptySam 2 Avr 2011 - 19:28

    La jeune fille écoutait ce que disais Erika en passant sa main dans ses longs cheveux châtains clairs. La jeune punk trouvait que cette couleur de cheveux lui allait bien. Erika ne se voyait pas du tout avec une couleur simple. Flashy et originale lui conviendrait mieux. La punkette avait une couleur blonde étant plus jeune. Mais elle décida de changer. Maintenant, elle ne reviendrait pas en arrière. Lorsqu’Erika lui avait dit que les extraterrestres viendraient sur la terre, la jeune fille exprima un petit cri de surprise. Seulement parce que la jeune punk lui avait dit que les extraterrestres viendront ?! Lorsqu’Erika avait dit que la nourriture du self ressemblait à un truc non identifié, la jeune fille d’on elle ne connaissait pas encore le nom répondit :

    « Héé, moi j’en mange et je trouve ça plutôt bon. Dis, tu n’as l’habitude de manger à la cantine ? »

    À ses mots, elle commença à manger son plat.

    Erika avait alors haussé les épaules. Lorsque la jeune fille l’avait surnommé l’extraterrestre, un jeune homme avait alors dit à la jeune femme qu’elle l’avait caché. La jeune punk s’était alors levée de sa chaise et l’avait remis à sa place.

    Une fois qu’elle eut terminée, elle rejoignit sa place.

    « Moi c’est Eliva. Tu te défends très bien pour une extra-terrestre ! Mais maintenant il est tout sale et pour le reste de la journée. »

    Erika sourit et répondit en posant ses coudes sur le bord de son plateau :

    - Enchantée Eliva. Et merci. Oui je ne suis pas une femme qui se laisse faire MOI. Il est tout sale ? Bah c’est pas grave. Il avait qu’à pas m’énerver ! Il l’a bien cherché.

    Une fois que la jeune fille eut terminée sa présentation, celle-ci piqua une frite dans son assiette et commença à couper son steak haché . Gênée, la jeune punk demanda en hésitant :

    - Heu…ça te dérange pas si je te prend quelques frites ? J’aime pas trop la purée. Elle a une couleur…non identifiée.

    La jeune fille retroussa ses manches et regarda l’heure.

    Erika espérait qu’il lui restait encore assez de temps pour qu’elles fassent plus ample connaissance.

    « Tu as quel âge, nee ? »

    Nee ? Heu…ça voulait dire quoi Nee ? Ça devait sûrement être japonais.

    - What ? Je n’ai pas compris le dernier mot de ta phrase. Ça doit être japonais. Sinon j’ai 19 ans, en dernière année. Et toi ?

    Eliva tourna la tête vers l’extérieur. Il faisait un grand soleil dehors.

    - Il fait de plus en plus beau ces jours-ci tu trouves pas ?…Faut dire que la pluie me manque un peu quelques fois.

    « Ta mère en pense quoi de ton…look ? C’est pas dérangeant dans la rue quand on te regarde ? »

    - Ma mère ?…heu…pour tout te dire, au début, elle n’appréciait pas trop mon look vestimentaire mais comme déjà mon grand frère portait avant moi presque les même sortes de vêtements, elle à décidé de laisser tomber et maintenant elle est habituée. Le jour où elle me verrait habillée en petite fille modèle, elle sera très très étonnée.

    Erika se servit de l’eau[servant aussi Eliva], bu une gorgée et reprit :

    - Sinon…les regards des gens ? Je m’en contrefiche.
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MessageSujet: Re: Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever]   Quand Mars nous envahit. [Pv Erika Fever] EmptyDim 17 Avr 2011 - 16:12

    Du fait qu’il y avait beaucoup d’américano-japonais à Keimoo, Eliva trouvait ça normal d’ajouté un brin de sa deuxième langue maternelle. Cependant quant elle entendit la réponse ou plutôt la question d’Erika, elle sut que cette dernière n’était pas de ce coin et avait dû penser qu’elle était en train de lui sortir un truc vraiment bizarre. Heureusement pour l’artiste, la punk avait en quelque sorte devinait que c’était surement un mot de consonance japonais et qu’elle ne chercherait pas trop à comprendre. D’ailleurs elle avait émit un « what ? » de par son identité il était clair qu’elle était anglaise mais certains ici sont dépourvu de connaissance en langues étrangères (et oui), alors ils auraient pus prendre ce mot pour une insulte. Bref. C’était une femme à fort caractère qui se trouvait là et c’était bien différent des gens de sa classe mais à la fois ressemblant à la personnalité de Myra ; cette rebelle qu’elle avait croisé il y a de cela quelque temps. Eliva pensait alors que c’était ce qui différenciait ces gens des autres, ce qui faisait ce qu’ils étaient désormais. D’un côté leur façon d’agir et de parler ressemblait presque aux racailles. Ces grosses brutes qui ne règlent leur affaire que par les poings et qui ont un poichiche en guise cerveau. Enfin loin de là l’envie de se moquer d’eux, tout n’est qu’impression ; stéréotype dirais-je.

    La sociabilité des deux jeunes filles faisaient qu’en une fraction de seconde elles en étaient arrivées à parler de la nourriture de la cantine, de la coupe de Fever et tout ça le plus naturel possible. Si tout le monde pouvait s’entendre aussi bien, s’ils pouvaient tisser des liens aussi vite le monde se porterait mieux. Encore l’esprit philosophique ou plutôt peace and love de la brunette. Heureusement pour elle, elle n’avait pas pensé à voix haute. Sérieusement vous vous imaginez ? On reconnaîtrait bien là, la chasseuse d’extra-terrestre, aussi timbrée qu’eux ! En pensant à sa passion Stahl se demandait si l’étudiante en face d’elle aimait aussi ces spécimens. Elle s’était prêté au jeu mais ne serait-ce qu’un divertissement ou aurait-elle des avis sur ce sujet ? Non, nous ne sommes pas en train de nous enfoncer dans une très longue pensée philosophique digne d’être un sujet de dissertation. Une main devant elle la fit redevenir consciente ; ce n’était que celle d’Erika qui voulu piocher quelques frites dans son assiette. Elle leva la main, pour dire qu’il n’y avait pas de problème et la remercie de lui avoir servi à boire quelques minutes plus tard. Voilà que la discussion se tournait sur la météo !


    « J’aime le soleil, on peut sortir et puis ça rend de bonne humeur, tu n’es pas d’accord ? »

    Mais elle respectait évidemment les goûts de sa nouvelle connaissance, il en existe des gens qui ne porte pas le soleil dans leur cœur mais qu’il affectionne la pluie. Les gouttelettes qui tombent, ça apaise. On se met à regarder des films ou bien à sauter dans les flaques d’eaux ; c’est drôle mais vraiment galère avec l’uniforme qui ait composé d’une jupe assez courte. L’anglaise priait pour que ce temps persiste encore et encore, car les examens étaient bien là et il lui fallait du courage ou du moins une once de joie devant l’énorme travail demandé. En parlant de jupe enfin de look – elle reçut sa réponse à sa question posée bien avant toutes ces actions. Oui quant on est punk, on l’est jusqu’aux os voyez-vous. On ne peut pas se dire punk avec le simple caractère (quoi que), il faut que ça en jette que ça attire notre regard, mais il attire aussi quelques fois ou même souvent les moqueries d’autrui. De par cette attitude fermé où les gens qui ne sont pas ouvertes d’esprit se permettent le jugement, les gens de cette catégorie ne sont pas touché car ils ont un esprit fort.

    Eliva dirait même qu’ils sont immunisé contre la peine. On pourrait croire qu’à ses yeux ce sont tels des héros du temps des romains, ou ceux que l’on retrouve dans les mangas. Qu’importe. Ce sont de grands yeux ronds que l’on put voir chez la brune. Sa mère semblait très cool d’un coup ! Oui c’était commun chez la jeune étudiante de penser comme ça. C’était sûr que s’il arrivait qu’un jour elle descende les escaliers habillée avec un vêtement déchiré, des cheveux roses, ce serait la crise cardiaque assuré pour sa génitrice. Mais l’image de bonne fille, qui va vite ramener de bonne note à la maison ne s’effacera jamais ; donc pas la peine d’essayer pour elle. Et comme la japonaise le pensait auparavant, le regard des autres lui importait peu. Stahl voulu l’appeler par son nom de famille « Fever » mais elle n’utilisait que très peu le son –v alors c’était assez dur pour elle. Son prénom suffirait.


    « Je pense, Erika, qu’ici les gens ne te regardent pas comme dans la rue. Tu vois tu n’es pas la seule à te vêtir comme ça, alors ça ne gêne surement personne. »

    Terminant son verre d’eau et par la même occasion son repas, elle fit signe à l’européenne pour lui indiquer qu’elle revenait, le dessert qu’elle n’avait pas pris l’attendait. Montre à la main, les minutes défilèrent et il fallait se dépêcher car la pause n’était pas un luxe lorsqu’on est en période d’examen. Un yaourt, une tartelette ~ elle se permit un petit caprice et pris cette pâtisserie tant convoitée par les gens se trouvant derrière. Il n’en restait plus qu’une, la course à celui qui la prend en premier démarra. La loi du plus fort sonna et les autres devaient se résigner à prendre les dizaines de yaourts posés devant leurs yeux. Certains retournèrent à leur place, regard noir et mine fatiguée. Pendant que notre artiste regagna sa place et se lécha déjà les babines rien qu’en voyant la chantilly et les framboises disposés sur la pâte. Restant polie même dans ce genre de moment où sa gourmandise et son excitation sont à leur apogée, elle en proposa à Erika qui sait peut-être en voulait-elle aussi.

    « Et sinon, tu as quel examen après ? »
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