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 Arrivée au Loft & Première rencontre

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MessageSujet: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptyMer 13 Oct 2010 - 23:19


[Egypte...]

"Nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie pour le voyage et vous souhaitons un agréable séjour"

Ca y est ! Le voyage venait de toucher à sa fin, ils avaient traversé la moitié de la planète. Dorian redressa son siège. Le voyage n'avait pas été des plus agréables, entre les secousses dans l'avion et les conversations inutiles et agaçantes de ses voisins, il n'avait pas vraiment trouvé le sommeil tel qu'il l'avait espéré. Il s'était plusieurs fois levé et avait demandé aux personnes présentes de se taire dans un Japonais des plus polis mais là encore, ses demandes n'avaient pas eu l'effet escompté. Si bien qu'il descendit de l'avion, avec les traits tirés, le regard encore plus noir qu'à son habitude et un grincement de dents susceptible de rayer les vitres de l'aéroport. Il se posta en bas de l'escalier et prit le temps de s'arrêter pour allumer une cigarette. Sa première ici ; tout allait être que première fois. Il jeta un bref coup d'oeil autour de lui, ils étaient si petits et si pâles qu'il allait être difficile pour lui de s'accoutumer à un tel manque de jovialité chez les bridés. De la Vermine, rien d'autre. Il cracha au sol, irrespectueusement.

Une des hôtesses vint vers lui, désireuse de savoir pourquoi il restait ici à attendre, alors que les bagages arriveraient au centre de l'aéroport. Il prit tranquillement une bouffée de sa cigarette et répondit, intransigeant :

"J'ai payé ce billet d'avion exagéremment cher, et j'ai pas pu dormir 1h cette nuit tellement ces Japonais claquent de la langue." grogna-t-il en désignant les pauvres badauds qui s'éloignaient vers l'aéroport... Il tira une nouvelle fois sur sa clope, et releva les yeux, impassible, "... Alors pourrais-je au moins fumer ma cigarette sans que quelqu'un vienne m'ennuyer ou faut-il que j'aille me plaindre des conditions du voyage à un de vos supérieurs hiérarchique ?"

La jeune hôtesse de l'air resta sans voix, abasourdie. Sûrement étonnée de la tournure qu'avaient prit les choses. Elle hocha juste la tête en signe d'acceptation et se retira. Un sourire mesquin se dessina sur les lèvres de Dorian. Sa domination japonaise commençait comme ça. Il allait montrer aux gens qu'il n'était pas simple étranger ici, il était le Roi. Le Maître incontesté. Il avait tout à leur apprendre et rien à leur donner. La loi du plus fort, voilà tout.
Jetant sa cigarette n'importe où, il prit la direction de l'aéroport pour récupérer ses bagages. Arrivé là-bas, il glissa un peu d'argent dans la poche d'une sorte de voiturier qui savait pas quoi faire par là et lui ordonna de sortir tous les bagages avec des initiales D.F brodées sur les côtés et de les amener dehors, là où un taxi l'attendrait pour le conduire à l'adresse qu'il avait vaguement noté sur un bout de papier. Ce fut fait. Pas assez rapidement selon lui, mais fait. Il le remercia d'un geste de la main approximatif et désintéressé. Il avait déjà eu plus d'argent que nécessaire. Il monta dans le taxi et demanda au chauffeur de le conduire au Quartier Hebi.

[...]

Il eut 1h de route quasiment avant de se retrouver enfin entouré de maisons ou de lofts dignes de ce nom. C'était un quartier chic, il allait enfin être entouré de gens qui méritaient peut-être qu'il pose un regard sur eux. Le taxi se gara, il régla et descendit. Alphonse, son Majordome se précipita sur le bitume, manquant de tomber par trop d'excès de zèle. Il salua poliment Dorian, qu'il ne connaissait pas, le voyant pour la première fois, et s'attela à décharger les bagages. Dorian alluma une nouvelle clope. Il avait épluché de nombreuses annonces pour trouver ce loft et il correspondait pas trop mal. Un peu trop de terrain et un accès sûrement trop limité à la plage, mais il s'en contenterait.
Il sentit une présence derrière lui, c'était Alphonse. Le taxi était payé et il était entouré de valises. Il attendait quelque chose. Dorian se retourna, patient et critique. Il observa son esclave personnel. C'était un ami de son père qu'il lui l'avait envoyé tout droit d'Europe. C'était sûrement pas très légal tout ça, mais il s'en foutait. Alphonse était un vieil homme au poil déjà blanc ; les rides marquaient son visage et la bière avait arrondi son ventre de manière assez incroyable. Il était habillé d'un petit costard noir, trop court au niveau des jambes et trop long au niveau des manches. Dorian releva un sourcil et lâcha un petit rire moqueur :

"Vous vous êtes regardé ? On dirait un des protagonistes du cirque Zavatta... Mon Dieu, habillez vous comme vous voulez mais ne me faîtes pas honte..."

Evidemment, il n'avait pas répondu à la question muette du Majordome. Il le savait, il mettait juste son pouvoir en place. Après tout, il avait le temps. Il fit quelque pas, suivit de près par Alphonse et ses valises. Il se retourna, son regard était vif, et il souriait méthodiquement, de façon presque trop professionnelle pour être sincère... Il demanda :

"Les clefs.... Al' ?"

Mon dieu qu'il était cynique. Alphonse baffouilla quelque chose en français pas très poli et fouilla dans ses poches à la recherche des fameuses clés. Il les lança à Dorian qui siffla le lancé. Il écrasa sa clope et fit signe au pauvre Majordome de pas bouger, comme à un chien. Il se dirigea vers la maison à grandes enjambées, il avait envie d'être seul quand il découvrira sa nouvelle demeure. Il fut assez satisfait de ce qu'il découvrit. Il siffla Alphonse lorsqu'il eut visité a peu près toutes les pièces. Il attribua une chambre au Majordome, celle à l'opposé de la sienne, pour être tranquille et répondit enfin à sa sourde question :

"Il va falloir que tu développes ton autonomie Al', au pire tu ouvres les valises pour savoir ce qu'il y a dedans... Bref, c'est ton premier jour, demain tu seras sûrement de meilleure qualité... n'est-ce pas ?... Alors cette valise là, mets la dans ma chambre, le reste ce sont des décorations, des babioles, beaucoup de bouquins et mon ordinateur. Aménage moi une sorte de bureau/bibliothèque pas loin de ma chambre." Il imaginait déjà la pièce dans sa tête lorsqu'il sentit son estomac gargouiller. Il ne fut pas étonné vu qu'il n'avait pas avalé grand chose dans l'avion... "Ah... et fais moi à manger, tout de suite. J'ai le ventre creux, c'est pas bon pour la santé."

C'est ce moment là qu'Alphonse choisit pour enfin parler japonais et  répondre à son excécrable maître...

"Il n'y a rien dans le frigo Monsieur. Je n'étais pas sûr de votre arrivée et je n'avais pas de consignes quant à ce que vous souhaiteriez manger. Peut-être pourriez-vous me faire une liste, et je m'empresserais d'aller acheter ce qu'il vous faut après avoir rangé vos affaires ?"

Dorian se redressa les sourcils froncés et l'air agaçé. Tout n'était que contradiction depuis qu'il était arrivé. A chaque fois, il se sentait obligé de tout remettre en place. Il posa une main sur son front, comme s'il avait raté quelque chose dans son comportement ou dans ses notes sur le comportement humain. Il ne comprenait pas comment un simple petit vieux pouvait faire à ce point preuve d'insubordination à son égard. Il soupira, secoua négativement la tête et en mettant ses mains sur ses hanches, il répondit, irrité :

"Contrairement à vous, je ne dispose pas de graisse superflue qui pourrait me faire sauter une dizaine de repas d'affilée. Alors vous allez me faire le plaisir d'arrêter de croire que et de penser un peu avec logique. Je suis votre maître, vous allez me ranger ça tout de suite et je vais aller m'acheter de quoi manger sur le champ puisque vous semblez complètement bugué depuis que je suis arrivé. Lorsque je vais revenir, j'espère ne pas vous croiser dans les couloirs ou je risquerais de trouver 2 ou 3 petits trucs très désagréables à faire dans la maison... Sur ce... Bonne Nuit... Al'"

C'était on-ne-peut-plus-clair, et le vieux semblait avoir comprit vu les tremblements incessants de ses pauvres petites mains ridées. Dorian esquissa un sourire de victoire et d'ironie excessivement marquée et sortit. Il ne devait pas y avoir des centaines de kilomètres entre les différents quartiers et décida d'y aller à pieds...

[...]

Ce fut assez rocambolesque. La différence de richesse entre les quartiers était assez flagrante pour tout dire. Il avait mangé dans un petit restaurant traditionnel, entouré de bridés tous plus affamés les uns que les autres et n'avait pas su trop comment leur dire de faire moins de bruits en mangeant. Pas conscient des us et coutumes du pays, il n'avait pas terminé son assiette, dégoûté par ces Vermines décolorées. Il rentrait tranquillement vers son loft avec une liste de courses des plus majestueuses pour enrager Al, lorsqu'il entendit un petit miaulement dans un des buissons. Au début, il ne prêta pas attention, les animaux, il s'en foutait. Mais le miaulement fut insistant, presque inévitable. Dorian tiqua, il se dirigea vers l'endroit pour hurler sur la pauvre bête qui était responsable de ce boucan. Il écarta les buissons, et là, il ravala sa rancoeur, la petite bête (un chat) était assez craquante, il fallait l'avouer. Vérifiant que personne ne traînait dans le coin, Dorian se saisissa de l'horrible monstre et l'ausculta pour voir s'il n'était pas blessé et s'il ne trainait pas de puces. Apparemment non, il le mit en face de ses yeux et tandis que le chat tentait de lécher son nez, il murmura :

"Salut... le Poux."

Tu parles d'un nom. Même un pauvre chat, Dorian ne pouvait s'empêcher de le rabaisser. Il rentra chez lui, et lança la liste près de la porte de la chambre du Vieux Al'. Il s'enferma dans la sienne et se coucha, erinté par cette journée presque merdique. Avec le Poux à côté de lui, il s'endormit tranquillement. Demain, il devait aller à l'académie voir ses petits moutons. De dures journées l'attendaient...


Dernière édition par Dorian Fatalys le Jeu 20 Juin 2013 - 19:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptyMar 11 Jan 2011 - 17:10

[Suite de La Confiserie]

Le chemin fut... long et court. Il n'y avait pas à proprement parler, une grande distance entre les deux points concernés mais bon sang que c'était usant et déprimant de se savoir suivi par des Aliens en fuite. Leur regard froid, morbide et insidieux qui court le long du dos, cherchant à se faufiler dans vos entrailles pour y déceler la moindre parcelle de peur et en faire son petit déjeuner. Voilà où les maux de tête avaient entraîné Dorian tout au long de cette cruelle descente aux Enfers. Il n'avait pas dit un mot, et avait fumé 4 cigarettes depuis le début du pélerinage. C'était pour dire, beaucoup ! Mais il en avait bien besoin. Même son chat était stone. La batîsse se rapprocha enfin. Il accélera le pas en arrivant près de la porte et se retourna, en espérant qu'ils avaient préféré rebrousser chemin. Mais non... Il esquissa une sorte de mimique forcée, qui aurait pu passer pour un sourire s'il avait réussi à y mettre du coeur... Il passa la porte, l'air las et blasé et fut accueilli par Al', souriant, comme à son habitude mais dont l'humeur changea vite en étonnement lorsqu'il aperçut les deux badauds qui entraient à leur tour. La prise de Judo pour les maîtriser fut évitée de justesse. Dorian le rassura sur les intentions des deux protagonistes dans un murmure, et de façon plus générale, il présenta :

"Voici Al', mon ser... mon Oncle." Il s'était reprit just in time. Il n'avait pas envie de ressembler à cette pimbèche, et il lui prouverait par mensonges et trahisons qu'il n'était pas cet homme orgueilleux qui mettait en avant son domestique et sa richesse. Il donna un coup de coude discret dans les côtes de son Majordome, pour qu'il joue le jeu, sans rechigner, avant de reprendre, "Veille à servir un café à ces deux personnes. Ils ont l'air de peiner à exister sans caféine, tu trouves pas ?"

Et avant d'attendre la réponse de son Majordome ou la moindre protestation des deux énergumènes qui poireautaient dans son salon, il se retira.
Il se dirigea droit vers une pièce de vie, à l'autre bout de la maison et ferma la porte derrière lui. Il retira son manteau et son écharpe qui lui serrait trop le cou. Il détacha le Poux de sa laisse archaïque et soupira franchement. Ouf, il était débarassé. Avec un peu de chance, Al' leur ferait la causette pendant un petit quart d'heure et ils prendraient congé sans qu'il n'ait plus à intervenir dans leur existence puérile et sans intérêt. Il était adossé à la porte, mains dans les poches, réfléchissant à toute cette mascarade qui l'avait conduit à se cacher. Il rigola discrètement, il l'avait bien mérité ce revers de situation. Pris à son propre jeu. Quelle ironie. Son rire sincère cessa lorsqu'une nouvelle vague de son mal de tête lui rappela l'état dans lequel il était. Il se déplaca malgré son manque d'envie, jusqu'à une petite armoire presque intégrée dans le mur et en sortir un cacheton. Il était réputé pour être d'une efficacité redoutable contre les maux de tête. Il l'avala, accompagné d'un verre de Whisky. C'était pas conseillé, mais il n'allait pas en mourir et ce verre l'aiderait peut-être à mieux supporter Mademoiselle "PetaBodyGuard".

Après quelques minutes de détente, le Poux miaula tragiquement dans la pièce, le sortant de son coma léthargique. Il jeta son verre parterre, qui ne se brisa pas, en tombant sur la moquette et poussa un juron des plus significatifs envers le pauvre matou qui voulait sortir. Il se pencha, le prit dans ses bras et tout en lui tirant quelques poils çi et là, il murmura :

"C'est de ta faute toute cette merde. Rien qu'une pauvre bête et tu me fais chier si profondémment... Ben pas de sortie !"

Et il l'enferma dans le placard à bordel, sans violence bien sûr. Il en ressortira quand Dorian ira mieux... et qu'il y repensera.
Il se dirigea à sa fenêtre. Le whisky faisait effet et il sentait revivre en lui, une énergie des plus malsaines. Il ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire diabolique en contemplant son reflet au travers de la fenêtre. Mais il fut dérangé une nouvelle fois. C'était Al' cette fois. Il espérait que ce fut pour lui annoncer le départ de ses hôtes mais c'était pas le cas. Il venait l'informer qu'il était malpoli de se comporter ainsi et de les laisser attendre. Un homme tel que lui ne pouvait espérer résoudre ses problèmes en se cachant dans la pièce du fond. Il l'avait habité à mieux.
Le discours eut l'effet désiré. Motivant, réprobateur à la limite du raisonnable. Bref, efficace ! Il grogna légèrement tout de même pour signaler son désaccord mais repartit en direction du Salon avec son serviteur.

Il frappa dans ses mains en revenant, peu satisfait de découvrir que leurs visages n'avaient pas changé. Il se laissa tomber dans le fauteuil en face d'eux et s'excusa ironiquement :

"Désolé, je vous avais oublié... L'espace d'un court instant, j'étais persuadé d'avoir fait un cauchemar, mais... non."

Au moins, c'était clair. Il s'empara de la tasse de café qu'Al lui avait préparé sagement et croqua dans un de ces moelleux dont il avait le secret. C'était presque meilleur que les maudits cookies ou ché pas quoi là qu'il avait trouvé dans cette horrible boutique. Il ne la fréquenterait plus jamais et adresserait sûrement un mot au Maire pour faire raser cette boutique. Ou peut-être laisserait-il ce soin à son Altesse Royale vu qu'elle était même en relation intime avec l'Empereur du Japon... Il sourit une nouvelle fois, emporté par le Whisky récent.
Tout en machouillant, il la questionna, avec pour idée de rompre le silence, tout en évitant les sujets tabous qui pourraient la faire partir dans une nouvelle crise de délir hallucinatoire :

"Alors... à qui j'ai à faire puisque vous semblez si importante ?"
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MessageSujet: Re: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptySam 15 Jan 2011 - 16:21

    Alors qu'ils marchaient, la jeune et douce Irydessa se calmait, oubliant presque ce qui s'était produit dans la confiserie. A vrai dire, la demoiselle se mettait rarement en colère. Aussi, lorsque cela arrivait, l'effet été passager et ne tardait pas à prendre fin assez vite, comme c'était le cas aujourd'hui. Mais l'homme, pour sa part, ne semblait pas s'adoucir et Irydessa regrettait presque d'avoir accepté l'invitation. Le problème, c'est qu'il l'avait vu sous un mauvais jour qui lui était rare et la jeune femme tenait à lui montrer la personne qu'elle était en réalité.

    La belle n'était pas une pimbêche et n'aimait pas à exposer sa richesse, ou du moins, pas lorsque c'était pour de mauvaises raisons. car, si la cause était juste, comme pour une association caritative, la jolie populaire blonde n'hésitait pas une seconde à faire un don conséquent. D'ailleurs, elle avait d'ores et déjà prévu qu'à la disparition de son père, la moitié de l'héritage serait partagé entre diverses association, et une partie irait au pensionnat qu'elle parrainait, en ville.

    "Voici Al', mon ser... mon Oncle. Veille à servir un café à ces deux personnes. Ils ont l'air de peiner à exister sans caféine, tu trouves pas ?"

    La jolie poupée blonde préféra ne pas relever cette phrase qui se révélait être pour le moins blessante et, devenue maître dans l'art de cacher sa tristesse, elle n'en laissa rien paraître, sauf peut-être une ombre qui obscurcit son regard quelques instant. La mannequin n'aimait pas se prendre la tête mais voilà qu'avec cet homme, la hache de guerre en semblait pas prête à être enterrée.

    L'homme s'en alla et le dénommé Al se révéla être charmant et malgré le jeu de Dorian, la populaire de l'académie keimoo ne mis pas longtemps à comprendre qu'il n'était pas l'oncle mais bien le domestique. S'il en avait été autrement, l'homme aurait ordonné à son neveu de servir le café lui même puisque c'est ainsi sue se faisait la politesse. Bref. L'homme connaissait donc Irydessa, preuve qu'il vivait au Japon depuis un certains temps. Il lui parla même de ses affiches pour la PETA. En voilà un qui connaissait bien mieux la donzelle que l'infirmier.

    Al s'absenta ensuite, disant qu'il allait voir ce que faisait son "neveu" et revint quelques minutes plus tard, Dorian à sa suite. Le voyant, Irydessa lui adressa un sourire aimable. c'est vrai qu'il était charmant. Mais quel caractère, vraiment ! L'hôte frappa dans ses mains et se laissa ensuite tomber dans un fauteuil, avant de s'excuser sur un ton des plus ironiques.

    "Désolé, je vous avais oublié... L'espace d'un court instant, j'étais persuadé d'avoir fait un cauchemar, mais... non."

    Irydessa ne lui répondit pas et son visage impassible ne montra aucune trace d'un quelconque sentiment ressentit en entendant ce qu'avait dit cet homme. Comme si elle avait dressée une carapace entre elle et lui qui repoussait toutes ses paroles les plus désobligeantes.

    L'homme lui demanda à qui il avait affaire, puisqu'elle semblait avoir tant d'importance. Ce qui était faux dans le sens ou sa vie ne valait pas plus qu'une autre. Mais oui, elle était une figure importante aujourd'hui, à cause de ses engagements, des deux états qui la voulaient comme sniper, de sa notoriété de mannequin. Rien de très important, hormis ses actes caritatifs.

    "- C'est Mademoiselle Irydessa du Plessis Bellière, fille du créateur du même nom, travaillant actuellement pour la marque Plessis&Bellière qui leur appartient et c'est aussi une femme très engagée..." commença Mathieu avant d'être coupé par la petite poupée blonde.

    "- Suffit... Je n'ai pas tant d'importance. comme vous l'a dit Mathieu, j'ai juste une certaine notoriété, fort gênante à dire vrai, en raison du succès de la marque de mon père et de mes actions caritatives multiples, mon investissement pour la PETA... Et si, avoir un garde du corps près de soit pour un simple café peut vous paraître tout à fait déplacé, cela l'est moins que d'être abattu sous les yeux de son enfant de cinq ans, dix jours avant Noêl alors que l'on sort d'une petite boutique... En clair, j'étais cette enfant. Et je suis la seule témoins de cette affaire, qui ne cesse de faire du bruit puisqu'il ne s'agit pas de leur premier coup et que leurs agissements sévissent. En clair, ce qui vous paraît surement ridicule est nécessaire d'une part pour ma sécurité et d'une seconde pour peut-être arrêter un jour cette bande... C'est à cause du décès de ma mère, que j'ai dit tout à l'heure, dans la confiserie, que l'argent n fait pas le bonheur et que je ne le savais que trop bien... Autre chose ?"

    La demoiselle avait été très calme tout au long de ses explication et regardait l'homme en lui adressant un sourire, bien qu'évoquer ses terribles souvenirs d'enfances l'avaient ébranlés, cet épisode de sa vie étant toujours très dur revivre, comme l'on peut aisément s'en douter.

    "- Puis-je savoir pourquoi vous m'aviez inviter à boire un café alors que nous ne nous connaissions pas et pourquoi 'lavoir fait d'une façon aussi cavalière ? Et pourquoi par la suite vous n’êtes pas revenu sur votre décision alors que, de toute évidence, vous n'aviez plus aucune envie de rester en ma compagnie ?"

    Irydessa, loin de la blonde colérique et prétentieuse jeune femme qu'il devait s’imaginer qu'elle était, se trouvait être, en réalité, d'une compagnie fort agréable, souriante, quoiqu'avec sa déprime ses derniers mois, rares étaient ceux qui en profitaient. néanmoins, elle apparaissait là comme à son habitude : douce et charmante, calme et séduisante... Une vrai jeune fille de bonne famille, très bien élevée. Et drôlement sexy, bien qu'elle n'ai pas essayé de l'être.
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MessageSujet: Re: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptyLun 24 Jan 2011 - 16:26

Si Dorian avait su en venant au Japon, qu'il se retrouverait à jouer à la dinette avec une ado et sa mère-poule, il aurait alors abandonné tout espoir de conquérir ce monde en pleine expansion qui s'offrait à lui et serait resté dans son pays natal à ruminer sur son sort jusqu'à la fin de ses jours. Hélas, il n'était pas devin et ce qui devait arriver, arriva.

Lorsque le gorille prit la parole pour répondre à la question de l’infirmier, Dorian faillit lever la main pour le faire taire, cherchant déjà une phrase piquante et saupoudrée de piment à l’intention de la damoiselle qui semblait ne pas être capable de s’exprimer toute seule. Seulement, il n’eut pas à le faire, puisqu’elle entreprit de mettre fin elle-même à l’élan verbal passionné de son protecteur. Hé bien, il était temps qu’elle se prenne en main la ‘pseudo-mannequin’ sinon Dorian n’aurait pas put s’empêcher de penser que son ‘royal’ cerveau régressait à l’instar de son égo et qu’elle ne serait bientôt plus que capable de faire acte de présence lorsque c’était demandé, cédant le si peu d’humanité qui lui restait à un babouin shooté à la testostérone. Aucun respect de soi.

Quoiqu’il en soit, Irydessa, puisque c’était ainsi qu’elle se nommait se sentit apparemment dans l’obligation de confier la quasi-intégralité du déroulement de sa vie à son hôte si chaleureux et bienveillant. Après tout… ça se voyait à des kilomètres à la ronde que Dorian était compatissant, sensible, à l’écoute et émotif…
Diantre, que la belle était sotte !
Dorian ne lui avait pas demandé de lui parler de ses malheurs passés, aussi importants soient-ils à ses yeux, mais bel et bien de qui elle était actuellement : nom, prénom, emploi. Point final, merci, au revoir, et on n’en parle plus ! A la limite, il était prêt à lui accorder que sa question n’était peut-être pas assez précise, mais là encore, il ne lui ferait pas ce plaisir.

Tout en ignorant superbement le discours mélodramatique qui venait de s’imposer dans les lieux, Dorian se rapprocha de la table basse pour saisir son café et après en avoir siroté quelques gorgées, il envoya un sourire des plus ironiques à Brigitte Bardot :

« Je ne suis pas psy. » lança-t-il, méprisant à souhait, tentant de faire comprendre à Miss St-Tropez qu’il n’avait pas le temps de faire dans la sympathie et que chacun avait ses propres démons… « … mais si je l’étais, je dirais que vous faîtes dans l’hyperbole émotionnelle. »

Il se leva et porta une main à son menton, tout en prenant un air sérieux et en faisant les cent pas près du canapé :

« Vous avez vécu un drame qui vous a profondément marquée étant petite, et vous reportez ce tragique incident dans votre vie de tous les jours, vous enfermant vous-même dans cette spirale infernale. Prisonnière de votre passé, blabla, vous voyez ? »

Il n’attendait aucune réponse de sa part et revint s’asseoir aussitôt, rompant la scène théâtrale qu’il venait de mimer. Il toussota légèrement pour préparer une nouvelle fois son terrain et marqua un silence pesant avant de reprendre :

« Mais ça ne répond pas à ma question… »

Après les pitreries et les scènes ironiques, Dorian laissa place à l’adulte sérieux qui avait vraiment envie de savoir qui était cette jeune femme qui se croyait si différente de toutes ces adolescentes qu’il voyait gambader devant sa fenêtre, jour après jour. Il avait bien compris qu’elle avait fait quelques généreuses actions pour des associations caritatives, mais ça ne faisait pas d’elle, quelqu’un de spécial. Elle avait un garde du corps parce qu’elle avait peur pour sa vie, soit, passons. Mais ‘Plessis Bellière’, malgré tout l’intérêt que ce nom semblait porter, Dorian n’y attachait aucune consonance particulière. Ce mot était pour lui comme une souche dans une cheminée éteinte, inutile. Travaillait-elle pour des cosmétiques, des parfums ? Si ce n’était que ça, elle pouvait arrêter de se pavaner. Il y avait des tas de personnes qui valaient bien mieux que ça.

Il ne loupait pas une seule émotion qui passait sur le visage de sa convive et malgré les piques fréquentes de Dorian, elle tentait tant bien que mal de rester humble, et aimable. Tout le contraire de la jeune fille de la confiserie, n’est-ce pas, puisqu’elle l’avait giflé comme un malotru. En cet instant précis, Dorian ne pouvait que constater qu’elle avait tout d’un caméléon, changeant de couleur de peau en fonction de la situation et de l’élément dans lequel elle se trouvait. Après avoir été mise à mal pendant le trajet, là voilà qui s’adoucissait vitesse grand V pour tenter de plaire à l’être supérieur qu’était l’infirmier. Il était désormais bien difficile pour lui de savoir qui elle était vraiment. Gentille et aimable, ou sournoise et agressive ? D’ailleurs, en parlant de la confiserie, là voilà qui remettait les agissements de Dorian sur le tapis. Ooh, que c’est moche de vivre dans le passé. Décidemment, cette fille n’arrivait pas à tourner des pages qui ne lui apporteraient que plus de questions encore. Et des questions, Diable qu’elle en avait ! Un vrai moulin à paroles.
Dorian soupira et fronça les sourcils avant de répondre, tout bêtement :

« Et pourquoi pas ? »

Croyait-elle vraiment que Dorian allait lui avouer qu’il l’avait accosté pour tenter de satisfaire une de ses pulsions sexuelles incontrôlables, ou encore qu’il avait tenté de la flatter, tout en jouant la carte de l’homme poli et bien élevé, pour qu’elle morde à l’hameçon –chose qui avait fonctionné soit dit en passant- ? Soit elle le prenait pour un suicidaire, soit elle était naïve.
Cependant, il y avait bien un point sur lequel elle avait entièrement raison, c’est le fait que Dorian n’avait plus envie d’être en sa compagnie lorsqu’elle avait accepté de venir prendre le thé. Il faillit lui serrer la main pour porter un toast à leur premier échange commun. Malgré tout, fixant ses yeux océan, l’hôte ne put se résigner à lui dire qu’il était un tant soit peu Gentlemen et qu’il ne se serait pas reconnu s’il avait retourné sa veste, mettant un terme à la proposition. Il avait offert un café, le voici. Il ne reviendrait pas dessus, que la compagnie soit bonne ou non. Mais il ne lui offrirait rien de plus, non plus.
Hélas pour la demoiselle, toute cette réflexion resterait ancrée dans les méandres de son esprit tordu et elle n’en tirerait aucune satisfaction personnelle puisqu’elle ne les saurait jamais.

« Pour répondre à ta future question qui viendra forcément, je suis infirmier, et je m’appelle Dorian Fatalys. Ce sont là les seuls renseignements que tu obtiendras de moi. » minauda-t-il tout en approchant dangereusement de son visage porcelaine et d’y apposer une pichenette du doigt.
Dorian aimait jouer avec le feu et la Demoiselle serait sûrement très gênée de cet ‘attouchement’ imprévu.
Le tutoiement s’imposa, remettant un peu d’ordre dans le chaos et témoignant au passage à la belle qu’il était l’adulte ici et elle l’enfant et qu’elle n’avait pas besoin de jouer la carte de la fille jeune et mâture qui s’assume parce que ça ne prenait pas avec lui.

« Maintenant, excusez-moi, mais j’ai autre chose de plus important qui m’attend. La promesse est tenue, alors je vous serais reconnaissant de vous diriger vers la sortie et d’oublier l’adresse de cette maison. »

Cette fois, le visage de Dorian ne s’arqua aucunement d’un sourire construit. Il affichait la tête de l’homme sérieux qui disait la vérité, aussi peu agréable soit-elle ; une vraie attitude de président. Il ne salua pas ses invités, faisant fie des bonnes manières et reparti dans son bureau sous les yeux éberlués de son serviteur qui ne savait plus quoi faire pour le rendre plus sociable.
Espérons que cette fois le message ait été clair et qu’ils partent pour de bon.
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MessageSujet: Re: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptyMar 25 Jan 2011 - 21:22

« Je ne suis pas psy. » Il disait cela, le ton des plus méprisants et, si Iris ne disait rien, ne laissait rien paraître sur son doux visage, son cœur bouillait littéralement devant ce caractère à la con qu'adoptait le jeune homme envers elle. « … mais si je l’étais, je dirais que vous faîtes dans l’hyperbole émotionnelle. »

De quel droit se permettait il de la juger ainsi, sans la connaître ? La jeune miss du Plessis Bellière en avait ras le bol d'être traité de la sorte mais restait impassible. Il lui disait qu'elle était prisonnière du passe mais c'était ses démons du présent qui la hantaient le plus. L'arrivée de Noël, l'anniversaire de la mort de sa mère, entre autre. Et sa solitude, aussi... Lun...

Il ne semblait pas attendre que la jeune femme réponde et retourna s'asseoir bien vite avant d'enchaîner à nouveau, disant que la réponse de la belle ne répondait pas à sa question. Qu'attendait il ? Il n'avait qu'à être plus clair, aussi !

"- Je suis Irydessa du Plessis Bellière, actuellement étudiante à l'académie Keimoo, dans la branche universitaire et mannequin pour la marque Plessis&Bellière appartenant à ma famille, pour Dior et Victoria's Secret."

Clair, net, précis. Prénom, nom et métier. Il était con s'il attendait cela, puisque la demoiselle lui avait déjà donné la plupart de ces informations, mais soit. Il semblait plus sérieux tout à coup, comme s'il était vraiment curieux de savoir qui était cette jolie blonde. Et bien qu'étant une célèbre mannequin, contrairement à ce qu'il pouvait penser, Irydessa était loin de se croire supérieures aux autres universitaires de son âge.

L'homme faisait face à la véritable Irydessa mais il ne semblait pas en avoir conscience, obnubilé par l'image -erronée- qu'il avait d'elle. Crétin. Il répondit à sa question par un simple "pourquoi pas" auquel la demoiselle aurait aisément put répondre "parce que les hommes comme toi ne font, en général, jamais rien sans avoir un but précis, sans voir le côté utile de la chose. Si tu a maintenus l'invitation, c'est ni plus ni moins dans l'espoir de m'inviter sous ta couette, je ne suis pas dupe." Mais la demoiselle ne dit rien, gardant secrète ces pensées.

« Pour répondre à ta future question qui viendra forcément, je suis infirmier, et je m’appelle Dorian Fatalys. Ce sont là les seuls renseignements que tu obtiendras de moi. » dit il en gratifiant le blondinette d'une pichenette sur le nez.

Il était peut être l'adulte, entre eux d'eux, mais mentalement, pour l'instant, il avait tout du gamin insatisfait de son cadeau de Noël, râlant et epstan contre le monde entier, trouvant à redire sur tout.

« Maintenant, excusez-moi, mais j’ai autre chose de plus important qui m’attend. La promesse est tenue, alors je vous serais reconnaissant de vous diriger vers la sortie et d’oublier l’adresse de cette maison. »

L'homme quitta alors la pièce et Irydessa se leva, faisant signe à Mathieu de la laisser faire. Nul besoin de son fidèle toutou, elle pouvait régler ça seule. Suivant Dorian sans qu'il ne la voit, elle put le voir entrer dans une pièce où elle s'engouffra à sa suite avant de fermer la porte pour s'appuyer contre elle, le genou gauche perpendiculaire à la jambe droite, le pied contre la porte.

Irydessa était vraiment belle et, dans cette position, on avait plus qu'envie de lui sauter dessus. Calmement, elle regardait Dorian puis finit par prendre la parole, gardant toujours un air très détaché, très reposé, sans se mettre à hurler quoi. Mais en réalité, un flot d'émotions se bousculaient dans son cœur et son esprit. Un peu de rage. Marre d'être traitée comme une moins que rien par ce mec qui ne cessait de vouloir être le plus fort alors que son comportement démontrait qu'il était faible par rapport à elle.

"- T'es vraiment idiot. Tu voulais que nous couchions ensemble et parce que j'ai refusé, à cause de ta façon de le proposer, tu me rabaisse, me crache à la figure. Je ne suis pas un punching-ball ! Avoues que tu t'es trompé ! Avoues que j'avais raison ! Là, si des deux tu es l'adulte, je suis certainement la plus mature..."

La jeune femme restait calme, disant simplement qu'il voyait la vrai Irydessa depuis leur arrivé dans la demeure et que s'il ne le voyait pas, ce n'était que parce qu'il ne se donnait pas la peine de voir plus loin que le bout de son nez, qu'il était têtu et se faisait d'elle une fausse image. Elle avait raison. Irydessa commis alors un acte que personne n'aurait put imaginer. Ses lèvres se posèrent sur celle du jeune homme, car après tout il était séduisant et elle aussi, avait bien envie de passer sous la couette. Ce qui l'avait gêné, c'est la manière qu'il avait eut de le proposer. Maintenant, il devait être assez désorienté... Mais puisqu'il n'attendait que ça, au fond, la belle lui rendait service, non ?

Le baiser pris fin, la demoiselle reculant légèrement son visage, encrant son regard dans celui du jeune infirmier. Que ce passait il dans l'esprit de l'homme maintenant ? Un mince sourire se dessina sur le visage de la belle Irydessa. Le silence. Le calme avant la tempête ? Peut être bien. La mannequin restait immobile et muette, comme si elle avait été une statue de marbre, attendant simplement une réaction de Dorian.

Une mouche aurait put être entendu, tant le silence régnait. Peut être que l'impoli jeune homme était trop décontenancée par ce qui venait de se passer. Il devait réfléchir. Peut être à comment il allait s'y prendre pour la rabrouer une fois encore ? Mais nul doute que la blonde lui tiendrait tête, tant elle en avais ras la casquette du comportement qu'il adoptait avec elle. Pour qui se prenait il ? Qu'il reconnaisse ses torts et qu'on en finisse, que diable !


Dernière édition par Irydessa Plessis Belliere le Jeu 3 Fév 2011 - 11:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Arrivée au Loft & Première rencontre   Arrivée au Loft & Première rencontre EmptyMer 2 Fév 2011 - 21:27

Spoiler:

*Mmh...*

Ainsi elle était mannequin... Ce qui expliquait sûrement cette maigreur et cette assurance exacerbée qu'elle affichait. Bercez un bébé dans un berceau doré et il aura tôt fait de se prendre pour Dieu.
Elle était également étudiante et à Keimoo qui plus est. Dorian ne lui avait pas précisé qu'il était infirmier là-bas. Il se garderait bien de lui dire sinon elle serait capable de le poursuivre et de le harceler sur son lieu de travail... Heureusement qu'il n'avait pas franchi une barrière de trop, il aurait pu avoir de sérieux problèmes. Désormais, il demanderait à chaque nouvelle rencontre, de se faire présenter un CV. Il en avait plus que marre de ne tomber que sur des étudiant(e)s de Keimoo.

Quoiqu'il en soit, ce renseignement sur sa vie personnelle ne lui était d'aucune utilité, ça ne l'aidait en rien. Il ne la connaissait toujours pas.
En s'enfermant dans le bureau, il resta quelques instants appuyé contre la porte. Cette fille avait eut le don de le mettre dans une colère noire. Dieu sait pourtant que ça ne lui arrivait que rarement puisqu'il était plutôt du genre à rester maître de ses émotions.
Il entendait le Poux miauler dans le placard, mais il n'était pas encore d'humeur à le faire sortir. Al' s'en chargerait sûrement bientôt puisqu'il le connaissait par coeur.
Il avança un peu plus vers le centre de la pièce, tournant en rond malgré lui. Il espérait vraiment que cette folle comprendrait le message qu'il avait tenté de faire passer et qu'elle s'en irait, suivie de son Babouin à trois étages. Mais... il se trompait...

Il se retourna extrêmement surpris lorsqu'elle prit la parole. Oh my god ! Elle s'était permise de le suivre, se faufilant comme une lionne dans la savane, et d'entrer dans son bureau. Avait-elle prit l'agressivité de Dorian pour une invitation ? Laissez-le rire ! D'ailleurs, il laissa échapper un feulement sarcastique après s'être remis de la peur qu'elle lui avait causé. La situtation était tellement ironique qu'il se sentit absolument décontenancé.
Il posa son regard lourd de sens sur la demoiselle, elle était appuyée contre la porte dans une position qui indiquait clairement ses intentions...
Elle était en train de draguer Dorian.
Vraiment... elle avait fait tout un cinéma jusqu'ici lorsque Dorian avait tenté de la faire craquer et voilà qu'elle montrait enfin qu'elle mourrait d'envie de coucher avec lui depuis le début ! Pour Dorian, rien ne sembla choquant ; après tout, il était bel homme et une femme restait une femme. Elle ne pouvait pas résister à cette petite étincelle d'attrait physique qu'il avait délicatement posé en elle. L'instinct animal avait prit possession de la belle, la rendant soumise à ses pulsions qui contrôlaient désormais son corps. Elle suivait les effluves de testostérone que Dorian laissait sur son passage, complètement dépendante désormais de son être emprunt de charisme. Tout semblait tellement évident !

Prenant conscience des balivernes qu'elle venait de lâcher de ses lèvres pulpeuses, Dorian sentit la colère revenir en lui comme une tempête en Australie. Là, elle y allait fort. C'était bien qu'elle lâche ce masque de poupée plastique qu'elle affichait depuis le début, mais ce n'était pas une raison pour ne plus se sentir pisser et venir lui indiquer la marche à suivre jusque chez lui. La voilà qui jouait au psychologue à son tour, persuadée que Dorian n'était rien de plus qu'un homme frustré. Il l'avait été, ça pour sûr, son égo surdimensionné en avait prit un coup lorsque la paume avait giflé sa joue, mais il avait vite tiré un trait sur la demoiselle lorsqu'il l'avait prise pour plus chaste qu'elle n'y paraissait. Seulement voilà... à l'instant où il entendait ces paroles, il comprit qu'il ne s'était pas trompé. Elle ne demandait que ça ! La vraie Irydessa était une mante religieuse avide de chair et de sexe. Son ventre failit se tordre pour laisser éclater un rire diabolique mais il fut couper dans son élan par un geste bien plus grave... Son baiser.

A cet instant précis, Dorian n'était plus qu'une enveloppe vide. Il était retourné en enfance, découvrant les plaisirs d'un échange charnel. Il ne s'y était tellement pas attendu que ça venait juste de lui couper la chique et qu'il restait sans bouger, yeux ouverts, profitant de cet instant tout à fait agréable qu'elle partageait avec lui. Ses lèvres étaient d'une douceur extrème, qui collait parfaitement au physique qu'elle ornait. Elle était divine.
Le charme prit fin et Dorian sentit les lèvres de la demoiselle se reculer, presque à regret. Il fronça les sourcils, conscient qu'à cet instant, elle marquait un point franchement inattendu. Elle souriait. La garçe, elle venait de prendre le contrôle de la situation.
Dorian sentit à son tour qu'il se transformait en animal sauvage assoiffé de phéromones. Elle venait juste de le chauffer, en bonne et dûe forme. Et d'après ce petite smile qu'elle affichait de façon plutôt provocante, elle ne regrettait rien. Il soupira discrètement. Si elle avait agit de la sorte dès le début, ils n'auraient pas eut besoin d'en faire tout un plat. Ils seraient actuellement au lit, profitant du plaisir intense que pouvait leur donner la fusion charnelle. Seulement voilà, ils n'en étaient pas là. Et juste parce que Dorian détestait perdre, il ne lui tomberait pas dans les bras. Juste pour ça.

Reprenant les choses en main, il retrouva sa fougue et se jeta sur elle, la jetant brutalement contre la porte. Il agrippa les mains de la demoiselle et les colla au-dessus de sa tête, contre la porte. Il approcha son visage de son cou et respira l'odeur parfumée qui se dégageait de sa peau. La tentation était extrêmement présente et il avait bien envie de lui faire croire qu'ils allaient faire l'amour. Mais en homme logique, il savait très bien que s'il commençait, il ne serait pas capable de s'arrêter. Alors il opta pour la deuxième solution. Il plongea son regard en fureur dans le sien et approchant son visage à seulement quelques centimètres du sien, il grogna :

"Ne joue pas à la plus maligne ma belle. Tu t'es bien foutu de moi."

Il rapprocha son corps contre le sien, jouant genoux contre genoux, pour lui faire comprendre ce qu'elle allait rater. Ses mains, grandes et chaudes retenaient celles blanches et petites de la donzelle, sans force. Elle ne semblait pas chercher à fuir cette situation extrêmement passionnée.

"Ne viens pas me faire la leçon et me mettre tout sur le dos. Si tu étais tellement innoncente dans l'histoire, tu ne serais déjà plus là. Mais comme je l'avais bel et bien deviné dans la boulangerie, tu fais partie de ces femmes qui ne peuvent pas se passer de sexe."

Dans la vie de tous les jours, si Dorian avait pensé ses paroles, il ne les aurait pas dîte. Seulement voilà, là c'était différent. Il voulait lui faire mal, il voulait la vexer au point qu'elle quitte cet appartement en pleurs. Il voulait qu'elle se souvienne de lui à tout jamais comme un tyran mais qu'elle le désire en secret à chaque fois qu'il l'effleura dans les couloirs. Parce que oui, ma belle, à te frotter au Diable, tu récoltes le feu de l'Enfer. Elle ne le savait pas encore, mais comme Dorian travaillait à Keimoo, il aurait tôt fait de retrouver la Princesse et de lui infliger une torture sentimentale des plus pesantes. Elle n'aurait pas dû jouer avec lui.

"T'as eu ta chance Irydessa..." murmura-t-il tout en effleurant son cou de sa bouche, laissant au passage son souffle chaud réveiller des sensations sûrement endormies chez la belle. "Maintenant... j'ai...", il marqua un temps d'arrêt, puis reprit, "J'ai plus envie."

Il coupa court à la tension qui s'était installée et recula brusquement, la lâchant par la même occasion. Il affichait un sourire d'homme comblé et compréhensif, tentant de faire disparaître l'instinct pervers qui le dévorait intérieurement. Ce contact charnel bien qu'infime l'avait excité mais il était assez fort mentalement pour lui résister. Et il voulait surtout faire souffrir la damoiselle. Il sortit une clope de son paquet et l'alluma. La nicotine lui fit un bien fou. Il ferma les yeux, et d'une voix rauque et profonde sortie d'on ne sait où, il mit un terme à ce petit jeu, définitivement :

"Je veux que tu quittes cet appartement Irydessa. Je ne suis pas le genre d'homme à coucher avec la première venue qui s'offre à moi. Désolé, je ne suis pas intéressé."

La vexation devait sûrement être à son paroxysme, puisque Dorian rejettait son acte premier sur la faute d'Irydessa. Elle venait seulement de céder au chantage qu'il faisait depuis des heures et lorsqu'enfin il atteignait son but, il lui renvoyait toute la misère du monde en pleine tronche, la rendant plus ridicule que Jésus en culotte courte. A ses yeux, elle semblait plus misérable encore qu'une femme amoureuse plaidant l'homme concerné de l'aimer. Son regard devint soudain extrêmement froid et l'air plus lourd que jamais. Dorian avait terminé son petit jeu. Irydessa ne l'intéressait plus et cette fois... il ne changerait pas d'avis.
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