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 J'aurais voulu te dire.....[PV Yui]

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MessageSujet: J'aurais voulu te dire.....[PV Yui]   J'aurais voulu te dire.....[PV Yui] EmptySam 24 Juil 2010 - 19:12

Aoshi regardait le paysage défiler devant lui. Cela faisait un long moment qu'il circulait sur cette route, ou plutôt qu'il se faisait conduire sur la route. Il avait donné juste l'ordre au chauffeur de longer la route. L'étudiant avait besoin de réfléchir. Et pour cela rien de mieux que de s'éloigner de l'académie. Il avait emporté son matériel de photo. Mais comme toujours il l'avait dissimulé dans sa sacoche de cours. Il n'aimait pas trop qu'on vois sa passion pour la photo. Aoshi voyait la plage, mais là il y avait trop de monde. Il cherchait la falaise qui se dirigeait vers une critique, dont le chemin était cachée.


"Prochain croisement vous prenait a droite et après 500 mètre vous vous garez, vous me laissez et vous repartez, je vous appellerais, et pas de discussion..."



Le chauffeur inclina la tête. Il savait bien qu'il ne fallait pas répliquer, surtout quand le jeune homme lui parlait sur ce ton très peu agréable. Les gens de la maison de son père avaient un peu apprit a obéir sans broncher, enfin pas à tout mais là, il se disait qu'il devait aller retrouver une conquête quelques part. Le chauffeur s'exécuta, et quinze minutes plus tard, Aoshi respirait l'air marin. Bon évidement sa tenu était un peu étrange, pour quelqu'un qui devait aller à la plage. Chemise noir prés du corps, pantalon à pince noir, chaussure de ville noir, et veste noir. Il avait aussi les lunettes de soleil. Le chauffeur s'abstint de tout commentaires sur la tenue. Il le salua et reparti dans l'autre sens en laissant le jeune homme dans ce coin perdu. Aoshi sorti alors le paquet de cigarette, un petite flasque d'alcool. Le mélange était des plus savoureux. Mais, dans un sens il était plutôt violent comme alcool, et même pour lui qui tenait plutôt bien, il savait que cela le rendrait ivre au bout d'un moment. Mais il voulait cela, il avait besoin de sentir son esprit ailleurs. D'être ailleurs, d'oublier.


*Aller la plage m'attends, et personne n'y va sans connaitre, ce toute façon avec cette brise les gens ne vont pas venir, en plus c'est le milieux de l'après midi, ils sont sur les plages fréquentés*

Le jeune homme se glissa entre les arbres et retrouva le chemin, avec du mal mais il le retrouva. Il descendit vers l'onde bleu sans se presser, la cigarette au bec. Il s'assit alors sur le sable, il resta un moment comme cela, sans rien faire, la cigarette se consumant seule. Puis soudainement les larmes lui montèrent aux yeux. Le jeune homme les essuya d'un revers de main.

*Je vais pas chialer pour ça, c'est franchement stupide. *


Il déboucha d'un geste rageur la bouteille et en bu une longue rasage. La chaleur du breuvage lui brula la gorge et lui piqua les yeux. C'était vraiment fort, mais il n'y avait rien de mieux pour noyer sa peine. Le jeune homme tira quelques bouffé de cigarettes avant de sentir encore les larmes couler sur ses joues. Il serra les dents. Il n'avait pas envie de pleurer, surtout pour ça. Il avait fait son choix et LUI le sien, alors pourquoi en reparler.


"ET MERDE" [désolée c'est voulu]

Le jeune homme abattit violemment son poing dans le sable, il serra tellement qu'il senti ses doigts grincer. Mais il n'en avait rien à faire. Il rebut une longue gorgée, avant de s'affaler sur le dos et de laisser les larmes couler. Tant de souvenir amer lui revenait en mémoires. Il ne voulait pas y penser, mais l'alcool et la cigarette n'aide vraiment à faire le point et oublier ce qui pouvait vous ronger
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu te dire.....[PV Yui]   J'aurais voulu te dire.....[PV Yui] EmptySam 24 Juil 2010 - 20:11

Le fait est que Yui Valentine n’avait rien à faire sur cette plage.
Oui rien à faire s’il n’avait pas eu l’idée d’aller en Australie avec un flic, il n’y a pas si longtemps que ça. Bon, c’est vrai, c’est une histoire répétée mais qu’y faire. Le pays des Kangourous, on n’y va pas tous les jours, et encore moins pour un tournage de film, alors s’il vous plaît ; merci. Et donc, ces souvenirs de belles plages, ces images folkloriques des défis les plus improbables en tête, comment ne pas avoir envie de se remémorer ces instants, ne serait-ce qu’en se rapprochant d’un lieu ressemblant aux images gravées dans l’esprit.

Bon certes, le psychologue n’est pas un homme à s’émouvoir autant. Et pour rester dans la ligne logique de sa personnalité, il n’est pas ému le moindre du monde. Mais voilà, depuis qu’il a joué les touristes en Australie, Yui ne tient plus les plages en émoi, et pour la première fois depuis son arrivée au Japon qui remonte maintenant à des années, il se décide à cesser de bouder ces lieux d’attraction touristique. Donc une part du pourquoi et du comment il atterrit là. Tout du moins une partie d’explication, parce que bon, s’il fallait tout raconter…

-Hector, suivez donc la voiture de devant, il me semble qu’elle se dirige vers la plage.
-Mais monsieur, la plage serait plus agréable de ce côté-ci…
-Ne discutez donc pas Hector, allons, j’insiste.


Après une brève visite dans les appartements les plus réputés du coin –belle réputation pour donner une belle vue formidable sur la plage-, Valentine s’était décidé, en ce jour de repos improvisé, à aller zieuter du côté de la plage. Voilà donc qu’il s’en rapprochait, sur cette route déserte –pourquoi déserte? Et qu’est ce qu’en sait le psy-, lorsque, s’intriguant de la seule voiture précédent la leur, Yui ordonne à Hector le Conducteur de la prendre en chasse, comme le ferait subitement une voiture de police. Sauf qu’évidemment, il n’est pas policier, le Yui. Et qu’en plus, sans la série des improbabilités, la voiture de devant bifurque brusquement sur le côté, contre toute attente, amenant Yui à sermonner son chauffeur en le traitant de tous les noms d’oiseaux.

C’est fou tout ce qu’il arrive à un psy, parfois.

Mais bon, quand on a un chauffeur sans GPS, on peut pas trop lui en demander, une fois chemin perdu. Et puis comment Yui Valentine, qui n’allait jamais à la plage, pouvait diantre savoir que ce côté-ci était infréquentée. Non, il n’en savait rien, et c’est bien pour ça qu’il y allait, de par pure méconnaissance. Et il était justement encore en train de critiquer son conducteur, du haut de ses lunettes de soleil sur la tête, cheveux blancs attachés dont les mèches s’échappent éparses, au gré d’une brise chaude, un simple t-shirt clair, un jean retroussé trois-quarts, tongs… Avec cet accoutrement sous lequel peu l’ont vu, Yui arrive irrité, marmonnant déjà contre ses ampoules aux pieds pour avoir erré quelques temps entre les arbres pour rejoindre la plage, -pas bien rude le Yui-, et c’est une tenue trop simple qui va mal à une personnalité aussi excentrique qu’il est. Une tenue qu’on n’accorderait sûrement pas à qui se la joue nobliaux de façon quotidienne.

Et puis l’autre qui jure, à quelque pas de là, et qui boxe le sable… non mais on l’a vu, comment il est vêtu sur la plage lui ? Alors bon, quand on n’en sait rien, on ne compare pas. Alors soit. On se demandera ce que font un mafieux et un psy à la plage.

Valentine grimace.
C’est d’un grotesque d’employer des insultes, quand tant d’autres existent pour exprimer tant de choses. Mais pour une fois, il a la bonne clarté d’esprit de ne pas faire part de cette pensée, qui pourrait éventuellement s’en répercuter sur sa personne, surtout vis-à-vis d’un inconnu. Alors le français s’est avancé à pas de loup, pour se poser là, à côté d’un type étalé au sol. Et visiblement, en train de pleurer, finalement.

Généralement, on laisse ces personnes se ressasser dans leur coin, jusqu’à ce que ça leur passe.
Généralement… c'est-à-dire pas quand on s’appelle Yui Valentine. Un psy qui ne regarde pas les affaires des autres avant les siennes, mais qui se mêle de tout lorsque ça l’enchante.

-Et après..., demande-t-il d’une voix sereine, avisant l’horizon, comme si quelque chose était visible, entre la limite du ciel et de la mer. –Merde suffit-il à tarir vos larmes ?

Il a posé la question, sans vraiment avoir la prétention d’en savoir davantage sur son interlocuteur. Juste comme ça, à la Valentine.

Un léger silence, pas vraiment gênant –du moins pour Yui, s’est ensuite installé entre les deux inconnus. Un silence durant lequel, mine de rien, le tordu examine le dessous de ses pieds, là où de minuscules ampoules ont fait leur apparition. Dans ce cas là, devrait-il aussi sortir une insulte pour les faire disparaître.

Tout de même.

-Mais enfin. Si vous voulez un mouchoir, je peux peut-être vous dépanner.

Sur ce, il lui a tendu un mouchoir ...couvert de sable.
Et ce geste a donné la même impression de comique que celui qui semble se moquer à demi du malheur d’un autre, tellement que la scène est parue ridicule. Tout de même, un mouchoir, couvert de sable…


Du sable et des larmes

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MessageSujet: Re: J'aurais voulu te dire.....[PV Yui]   J'aurais voulu te dire.....[PV Yui] EmptyLun 26 Juil 2010 - 14:38

Aoshi n'avait pas entendu qu'on était venu prés de lui. Il faut dire que ses larmes le préoccupait plus qu'autre chose. Il n'était absolument pas du genre a pleurer comme cela, peu être que la mer, l'alcool à forte concentration et la cigarette y était pour quelque chose, mais il n'était pas franchement en état de réfléchir. Il n'entendait rien hormis les battements de son cœur et le bruit du sable sous son corps.


-Et après...Merde suffit-il à tarir vos larmes ?



Aoshi fût surprit de voir quelqu'un venir comme cela, sans la moindre gène le déranger, en plus avec une façon de voir les choses. Le jeune homme analysa ce qu'il se passait. Il se demandait si cette voix n'était pas tout bonnement le fruit du hasard, enfin de son imagination car il n'avait rien vu ni entendu pouvant lui faire pense qu'il y avait quelqu'un qui avait trouvé cet endroit désert, il n'y avait pas non plus de bateau à proximité. Il resta silencieux, juste pour voir si c'était une illusion ou la réalité



-Mais enfin. Si vous voulez un mouchoir, je peux peut-être vous dépanner.


*Non ce n'est vraiment pas une illusion, et il se croit drôle, j'aime pas ce genre de type qui viens d'embêter dans tes affaires et qui pense faire un trait d'humour. Il est absolument ridicule. Autant le laisser dans son coin, au moins je pourrais faire ce que j'ai à faire tranquillement sans qu'un imbécile ne vienne me faire la causette alors que j'ai absolument rien à lui dire*


"Gardez donc votre mouchoir répugnant...Si vous avez besoin de compagnie allez donc sur une autre plage.....Moi je ne la recherche pas......"


Aoshi n'avait même pas prit la peine de faire un geste pour prendre ou rejeter le mouchoir. L'autre se moquait de lui, mais il n'allait surement pas lui donner satisfaction de s'énerver. Pour l'étudiant, la personne a coté de lui n'était qu'un pauvre bougre qui voulait de la compagnie et qui tenter d'avoir un peu d'humour, même un peu noir, mais cela ne lui allait pas le moins du monde. Le jeune homme se redressa brusquement et enleva le sable sur ses vêtements. Il ne regarda pas l'homme qui était encore assis. A quoi bon lui jeter un regard, cela serait lui donner une importance qu'il était loin de valoir.


"Au plaisir de ne jamais vous revoir. "



Aoshi, toujours aussi peu aimable, surtout dans ces moments d'énervement, de douleur et de tristesse, s'éloigna de plusieurs bon mètre. Il n'avait pas la moindre envie de continuer de rester a coté de ce genre d'énergumène. En plus vu la couleur de cheveux, cela devait être un véritable dérangé. Mais bon le jeune homme se doutait que s'il venait lui chercher querelles, cette extraterrestre ne ferait surement pas long feu face à lui. Un bon direct du gauche et il serait définitivement tranquille. Non décidément l'étudiant n'était pas d'humeur a rire ou a chercher a plaire. Une fois éloigné, il s'assit de nouveau sur le sable, il déboucha la bouteille d'alcool et en bu de nouveau. Le liquide brulait et l'obligeait a se crisper pour contrôler le feu qui découlait de cela. Il sentait toujours les larmes sur ses joues.


*Pourquoi faut il que sa revienne aujourd'hui, pourquoi tant de douleur, j'en ai marre.....*


Il bu une nouvelle rasade et recommença a fumer. Il remonta ses genoux sous lui, comme ce que fait un enfant quand il a besoin d'être consoler. Enfin Aoshi lui ne connaissait pas cela, il n'avait jamais eut le droit d'être vraiment consoler. Il serra les poings, il avait besoin d'un exutoire à sa violence, il n'y avait pas d'arbres pour taper dessus, ou de femme pour assouvir sa colère par un acte sexuelle purement bestiale. Il n'arrivait cependant pas à tarir le flot de larmes qui glissait le long de ses joues. Sa mâchoire se contracta de douleur, de rage et de souffrance. Ses si jolie yeux se voilèrent. Il avait envie de crier sa rage, son malheur. Pour tenter de canaliser tour ce qui monter il avala une nouvelle rasade d'alcool.


*Je vais finir par être complétement ivre, et ça ne sera pas plus mal, comme cela je pourrais faire des bêtises et je m'en souviendrais pas, comme tout ce que je fait subir a ces imbéciles qui veulent coucher avec moi, juste pour avoir accès à la fortune, quelle bande de sombre crétin. *

Aoshi avait malgré tout commencé a oublié l'homme qui était venu le titiller. Il fallait dire que lorsqu'il avait des choses en tête il lui arrivait de rester dans sa bulle et d'en oublier le monde autour de lui. de toute façon il ne connaissait pas ce type, et il n'avait pas la moindre envie d'apprendre à le connaitre, surtout dans des périodes de détresse pareil.
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MessageSujet: Re: J'aurais voulu te dire.....[PV Yui]   J'aurais voulu te dire.....[PV Yui] EmptyMar 27 Juil 2010 - 15:44

Quelques pas futiles...



Au-delà du fait que Valentine n’avait rien à faire à la plage, le fait est aussi qu’il avait justement tout un tas de choses à raconter lorsque les autres n’avaient justement rien à lui dire. Le jeune homme a alors soupiré avant de laisser le mouchoir sablonneux s’envoler puis rouler plus loin, au gré de la brise. Qui a dit que polluer les plages, c’est le mal ? Pas Yui en tout cas.

Humour décalé ou pas d’humour, Yui Valentine est un de ces types qui a le don de se trouver là où on ne s’attendrait pas à le voir, où même là où sa présence serait perçue comme étant de trop. Et ce jour là, c’était sur ce type là, cet Aoshi, que le sort était tombé. Dommage, c’est vrai ; mais tous ces détails là, Yui l’ignorait en ce temps là. D’ailleurs, en se posant là, il ne s’attendait à rien, pas plus à ce qu’il n’espérait quelconque réaction de cet étranger. Non, monsieur Valentine avait quand même autre chose à faire que de chercher expressément à énerver son entourage non. Appréhender une réaction et chercher à faire chier sont tout de même deux notions différentes… quoiqu’on pourrait quand même les rapprocher.

Le regard désormais fixé sur le mouchoir qui s’en va, là bas, Yui écoute d’une oreille distraite son voisin peu enclin à la discussion. Et comme le moment s’apprête bien à une petite cloppe, Valentine a sorti un paquet de sa poche et a commencé a s’en cramer une, sans chercher à répondre à la seule remarque acerbe lancée.

-Si j’avais besoin de compagnie, ce n’est pas votre compagnie que j’aurais cherché rassurez-vous en.

Puis il ne s’est plus rien dit entre les deux étrangers pendant un moment, le temps qu’un début de fumée s’échappe du bâtonnet tueur. Ces temps derniers, Yui trouve que ses paquets se consument trop vite ; aurait-il commencé un début d’addiction… ? Pour autant ce français aime à croire que la seule addiction dont il est capable est celle vouée à sa propre personne. Vil égocentrique, vil égoïste qui s’en assume aussi bien que possible. En attendant, l’autre en a profité pour se lever, et se décaler à bonne distance. Alors la seule chose que Valentine s’est dit, c’est peut être qu’il avait oublié de faire laver ses chaussettes de la veille… mais en regardant ses pieds, il s’est rappelé être en claquette.
Que diantre.

Et le jeune homme, là bas, il s’est mit à boire, boire en exaspération d’une présence si encombrante et dérangeante dans ce genre de situation. Enfin. Si Yui peut se prendre le plaisir de l'interpréter comme tel. Et aussi encombrant qu’il s’est avéré être, ce dernier a eu l’audace de se rassoir près de l’étranger, se disant que la plage appartient bien à tout le monde, que ce soit collé-serré ou isolé.

Non vraiment, Dr. Valentine n’est pas un type tout à fait normal. Mais comme le demandait récemment quelqu’un, qu’est ce que le normal. Philosophie passagère, psychologie d’un esprit si peu claire. Pourtant, Yui n’a pas bu. Et ce qu’il a fumé n’est pas digne d’un brouillard d’esprit.

On l’a bien dit, ce jeune homme là, il est vraiment étrange.


Juste pour le plaisir de faire croire


-…Je vous aime bien, vous savez, a commencé Valentine, sans hausser le ton de sa voix entre le murmure et voix douce. Une voix qui caractérise bien son mystère et sa sournoiserie.

Et évidemment, Yui pense la moitié -voire pas du tout- ce qu’il dit.
Et il a poursuivit.

-…Vous faites partie de ceux qui sont incapables de vivre, et vivre sans oublier. Et ça me fait rire.

Voix atone, sans once d’un reproche.
Comme la lecture de celui qui ne met aucune intonation dans sa lecture. Simple constat, le même que l’avocat qui se réfère sur un article du code civil. C’est une voix au ton narquois mais étrangement douce, qui pourrait être agréable si elle ne disait pas ce qu’elle dit justement. Une voix qu’on aimerait briser pour la faire taire, surtout lorsqu’elle appartient à un étranger qui n’a rien à voir avec une affaire. Une voix qui dérange. Celle de Valentine.

Et soudain, il a alors attrapé la flasque que porte l’autre homme à ses lèvres, puis l’a balancée là bas, loin, vers les écumes s’agrippant désespérément au sable.

De quoi se mêle-t-il ?
De rien. Valentine est un homme qui n’agit qu’au gré de ses envies.

-Et je ne crois pas au jamais, vous m’en excuserez.

Haussant des épaules comme si rien n’était, Valentine lui a tourné le dos, pour commencer à disparaître tout comme il venait de faire apparition. Quelques pas futiles, juste pour le plaisir de faire croire, qu'ils ne se reverront jamais.


...que nous ne nous reverrons jamais.

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